FR2701079A1 - Dispositif de débrayage à encliqueter sur un embrayage de type tiré. - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un dispositif de débrayage comportant un actionneur hydraulique (11), des moyens de précharge (32) qui en sollicitent en permanence la pièce mobile (24) en direction de sa position rentrée, et des moyens de retenue (33) assurant un maintien en position sortie de cette pièce mobile (24). Suivant l'invention, ces moyens de retenue (33) comportent au moins un dispositif d'encliquetage (42), et, par exemple, celui-ci comporte, d'une part, une patte (44), qui, solidaire de l'une quelconque des pièces (23, 24), est ajourée d'un évidement (45) allongé, avec, en saillie l'un vers l'autre, deux ergots (48) y définissant un étranglement, et, d'autre part, un bossage (50), qui, solidaire de l'autre des pièces (23, 24), est en prise avec cet évidement (45). Application aux embrayages de type tiré, notamment pour véhicules automobiles.

Description

"Dispositif de débrayage à encliqueter sur un embrayage de
type tiré"
L'invention concerne d'une manière générale l'assemblage d'un dispositif de débrayage à un embrayage de type tiré lorsque ce dispositif de débrayage met en oeuvre un actionneur hydraulique, c'est-à-dire lorsqu'il comporte deux pièces, l'une fixe, l'autre mobile, qui, en relation de cylindre-piston l'une par rapport à l'autre, définissent entre elles une chambre de commande, avec, liée à la pièce mobile, une butée de débrayage propre à agir en traction sur le dispositif débrayeur de l'embrayage.

Elle vise plus particulièrement le cas où, s'agissant de l'équipement d'un véhicule automobile, cet assemblage se fait par encliquetage lors du rapprochement axial relatif de deux blocs, l'un comportant le moteur et l'embrayage, l'autre comportant la boîte de vitesses et le dispositif de débrayage, l'embrayage, ou, plus précisément, son dispositif débrayeur, étant équipé à cet effet d'un dispositif d'accostage avec lequel vient en prise la butée de débrayage du dispositif de débrayage par l'intermédiaire d'un organe de couplage.

Le problème en l'espèce est que, pour que la butée de débrayage puisse ainsi venir en prise avec ce dispositif d'accostage au montage, la pièce mobile qui la porte doit être en position sortie par rapport à la pièce fixe avec laquelle elle est en prise, alors que, pour que, par l'intermédiaire de l'organe de couplage, la butée de débrayage porte en permanence contre le dispositif d'accostage en service, des moyens de précharge sollicitent au contraire en permanence cette pièce mobile en direction de sa position rentrée par rapport à cette pièce fixe.

I1 est donc nécessaire, au montage, d'abord de sortir et de maintenir en position sortie la pièce mobile de l'actionneur hydraulique, puis de la libérer.

Autrement dit, il est nécessaire de prévoir des moyens de retenue aptes à assurer un maintien en position sortie de cette pièce mobile.

Dans le document FR-A-2 651 846, ces moyens de retenue sont constitués par une butée escamotable qui, sur commande, vient fournir un appui à la pièce mobile de l'actionneur hydraulique à l'arrière de celle-ci.

Pour son effacement, et donc pour la libération de la pièce mobile de l'actionneur hydraulique, cette butée escamotable nécessite une intervention spécifique supplémentaire, ce qui complique les opérations.

Elle augmente en outre de manière non négligeable l'encombrement radial de l'ensemble, elle est relativement compliquée et coûteuse à réaliser, et, fournissant une butée mécanique rigide à la pièce mobile de l'actionneur hydraulique, elle est susceptible d'être à l'origine de détériorations rédhibitoires pour l'une ou l'autre des pièces en cause si la poussée axiale exercée pour l'encliquetage recherché est trop accentuée.

L'invention a pour objet un dispositif de débrayage exempt de ces inconvénients.

Ce dispositif de débrayage, qui est du genre concerné, c'est-à-dire du genre comportant un actionneur hydraulique, des moyens de précharge et des moyens de retenue, est d'une manière générale caractérisé en ce que ces moyens de retenue comportent au moins un dispositif d'encliquetage intervenant entre la pièce mobile et la pièce fixe.

Par exemple, ce dispositif d'encliquetage comporte, d'une part, une patte, qui, solidaire d'une quelconque des deux pièces fixe et mobile de l'actionneur hydraulique, est ajourée d'un évidement allongé globalement parallèlement à l'axe de la chambre de commande, avec, en saillie l'un vers l'autre sur les bords longitudinaux de cet évidement, deux ergots y définissant localement un étranglement, et, d'autre part, un bossage, qui, solidaire de l'autre de ces pièces fixe et mobile, est en prise avec l'évidement de cette patte.

Quoi qu'il en soit, au montage, la pièce mobile de l'actionneur hydraulique est maintenue en position de sortie par le ou les dispositifs d'encliquetage intervenant entre elle et la pièce fixe qui lui est associée jusqu'à ce que, venant à buter, directement ou indirectement, contre l'embrayage, l'effort axial auquel elle est dès lors soumise si le rapprochement axial relatif entre deux blocs concernés est poursuivi devient suffisant pour surmonter l'effort de retenue assuré jusque-là par ce ou ces dispositifs d'encliquetage.

Ainsi, la libération de cette pièce mobile intervient avantageusement de manière systématique au montage en réponse à la seule force axiale développée lors du rapprochement axial relatif entre le dispositif de débrayage et l'embrayage, sans une quelconque intervention spécifique à cet effet.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de débrayage suivant l'invention, pour la position sortie de la pièce mobile de son actionneur hydraulique
la figure 2 en est une vue partielle en plan suivant la flèche II de la figure 1.

Tel qu'illustré sur la figure 1, il s'agit d'assurer l'encliquetage d'un dispositif de débrayage 10 à actionneur hydraulique 11 sur un embrayage 12 de type tiré dont le dispositif débrayeur 13, ici un diaphragme, est équipé à cet effet d'un dispositif d'accostage 14.

S'agissant de l'équipement d'un véhicule automobile, l'embrayage 12 appartient avec le moteur à un premier bloc 16P, ou bloc primaire, le dispositif de débrayage 10 appartient avec la boîte de vitesses à un deuxième bloc 16S, ou bloc secondaire, en étant par exemple rapporté par des vis non représentées sur la cloche 17 de cette boîte de vitesses, et l'encliquetage recherché intervient lors du montage de l'ensemble, c'est-à-dire lors du rapprochement axial relatif de ces deux blocs 16P, 16S l'un par rapport à l'autre.

Ici, le dispositif d'accostage 14 de l'embrayage 12 comporte de manière connue en soi une pièce d'accostage 18 qui, par une partie ondulée 19, porte sur le dispositif débrayeur 13 du côté de celui-ci opposé au dispositif de débrayage 10, et un organe de couplage 20 par l'intermédiaire duquel ce dispositif de débrayage 10 peut agir en traction sur la pièce d'accostage 18.

Ici, cet organe de couplage 20 est un jonc qui, ouvert par une fente, en se prolongeant par des bras globalement radiaux 21 de part et d'autre de celle-ci, est élastiquement déformable radialement et porte sur une partie globalement tronconique 22 de la pièce d'accostage 18, du côté de celle-ci opposé au dispositif de débrayage 10.

Pour plus de précisions sur un tel dispositif d'accostage 14 on peut par exemple se rapporter au document
FR 2 653 195.

Ici, l'actionneur hydraulique 11 du dispositif de débrayage 10 comporte deux pièces 23, 24, l'une fixe, l'autre mobile, qui sont en relation de cylindre-piston l'une par rapport à l'autre, et qui, par des rebords radiaux 23', 24' qu'elles présentent chacune respectivement à leurs extrémités axiales opposées, définissent entre elles de manière étanche une chambre de commande 26.

Par exemple, et tel que représenté, la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique 11 est radialement la plus externe, avec son rebord radial 23' dirigé vers l'axe de la chambre de commande 26, et c'est par son intermédiaire que se fait la fixation de cet actionneur hydraulique 11 à la cloche 17 de la boîte de vitesses.

Pour l'implantation d'au moins un embout propre à la desserte de la chambre de commande 26, la pièce fixe 23 comporte au moins un bossage tubulaire 27, 27'.

Ici deux bossages tubulaires 27, 27' sont prévus, un, 27, d'alimentation, l'autre, 27', de purge.

A la pièce mobile 24 est liée une butée de débrayage 28 propre à ltencliquetage recherché.

Ici, cette butée de débrayage 28 est constituée par un roulement à billes qui, par sa bague extérieure 29, est calé axialement sur la pièce mobile 24, avec des moyens d'autocentrage à ressort axial, comme visible à la figure 1, et dont la bague intérieure, dûment prolongée axialement à cet effet, forme une pièce d'attaque 30 présentant transversalement à sa périphérie externe un épaulement 31 par lequel elle peut coopérer en accrochage avec l'organe de couplage 20.

Le dispositif de débrayage 10 comporte, enfin, d'une part, des moyens de précharge 32, qui sollicitent en permanence la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique 11 en direction de sa position rentrée par rapport à la pièce fixe 23, et, d'autre part, des moyens de retenue 33, qui, tel que représenté sur la figure 1, assurent un maintien en position sortie de cette pièce mobile 24.

Ici, les moyens de précharge 32 comportent un ressort 34, qui, prenant appui sur le fond d'une coupelle annulaire 35 calée axialement sur la pièce fixe 23, porte sur le fond d'une coupelle annulaire 36 calée axialement sur la pièce mobile 24.

La coupelle annulaire 35 est solidaire d'une platine 37 qui porte axialement sur l'arrière de la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique 11, entre cette pièce fixe 23 et la cloche 17 de la boîte de vitesses et qui est en outre calée circonférentiellement sur cette pièce fixe 23, par exemple par un pion non représenté ou par sertissage.

Ici, la coupelle annulaire 35 est d'un seul tenant avec un manchon cylindrique 38, qui, par des pattes 39, est agrafé à la platine 37.

Conjointement, la coupelle annulaire 36 porte sur un anneau élastique fendu 40 en prise avec une gorge de la pièce mobile 24.

Suivant l'invention, les moyens de retenue 33 comportent au moins un dispositif d'encliquetage 42 intervenant entre la pièce mobile 24 et la pièce fixe 23.

Globalement, ce dispositif d'encliquetage 42 comporte, lui-même, d'une part, une patte 44, qui, solidaire d'une quelconque des deux pièces 23 et 24, est ajourée d'un évidement 45 allongé globalement parallèlement à l'axe de la chambre de commande 26, avec, en saillie l'un vers l'autre sur les bords longitudinaux 46 opposés de cet évidement 45, deux ergots 48 y définissant localement un étranglement 49, et, d'autre part, un bossage 50 qui, solidaire de l'autre des pièces 23 et 24, est en prise avec l'évidement 45 de la patte 44.

Ici, la patte 44 est solidaire de la pièce mobile 24, et le bossage 50 est solidaire de la pièce fixe 23.

Par exemple, et tel que représenté, ce bossage 50 est formé de manière économique par l'un des bossages tubulaires 27, 27' que comporte cette pièce fixe 23.

Ici, il s'agit du bossage tubulaire 27' prévu pour l'implantation d'un embout de purge.

Ici, la patte 44 comporte deux tronçons 51, 52 sensiblement en équerre l'un par rapport à l'autre, à savoir un tronçon 51, qui s'étend sensiblement radialement, et par lequel elle est fixée à la pièce mobile 24, au voisinage de l'extrémité axialement la plus externe de celle-ci, et un tronçon 52, qui, allongé sensiblement parallèlement à l'axe de la chambre de commande 26, s'étend axialement en porte-à-faux à compter du tronçon 51 précédent, à l'extérieur de la pièce mobile 24, et comporte l'évidement 45.

Par exemple, la patte 44 est rapportée à force sur la pièce mobile 24.

Ici, son tronçon 51 sensiblement radial est engagé pour ce faire dans une gorge 54 prévue au moins localement à la surface externe de cette pièce mobile 24, transversalement par rapport à l'axe de la chambre de commande 26.

Il est également possible de procéder par sertissage ou encliquetage par exemple.

Tel que représenté en trait continu sur les figures 1 et 2, l'évidement 45 de la patte 44 est fermé sur lui-même en boutonnière, avec des extrémités arrondies en demi-cercle.

En variante, et tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 2, il débouche librement à pleine largeur à l'une de ses extrémités, à l'extrémité libre de la patte 44.

Dans ce cas, la patte 44 forme deux branches, au bénéfice de son élasticité transversale.

Ici, les ergots 48 de l'évidement 45 se raccordent par des larges arrondis aux bords longitudinaux 46 de celui-ci.

Conjointement, le bossage 50 en prise avec l'évidement 45 a extérieurement un contour hors tout circulaire, de diamètre sensiblement égal à la largeur de cet évidement 45.

La patte 44 peut être par exemple réalisée en matière synthétique.

Il peut également s'agir d'une patte métallique.

Bien entendu, les moyens de retenue 33 peuvent comporter plusieurs dispositifs d'encliquetage 42, répartis circulairement autour de l'axe de la chambre de commande 26.

Dans ce cas, outre le bossage tubulaire 27' et/ou le bossage tubulaire 27, le nombre adéquat de bossages 50 est prévu en saillie sur la pièce fixe 23.

La patte 44 de chacun de ces dispositifs d'encliquetage 42 peut équiper par avance le dispositif de débrayage 10, en étant mise en place chez le fabricant même de celui-ci.

En variante, elle peut si désiré n'être mise en place que chez le fabricant du véhicule concerné.

De même, cette mise en place peut se faire alors même que la pièce mobile 24 est en position sortie.

En variante, elle peut se faire alors que cette pièce mobile 24 est encore en position rentrée.

Dans le cas où l'évidement 45 forme une boutonnière, cette mise en place se fait radialement, avec engagement sur le bossage 50 correspondant.

Dans le cas où cet évidement 45 débouche à son extrémité, elle peut se faire axialement.

Quoi qu'il en soit, pour le maintien en position sortie de cette pièce mobile 24, il suffit que les bossages 50 de la pièce fixe 23 portent sur les ergots 48 des dispositifs d'encliquetage 42 du côté de ces ergots 48 opposé à l'extrémité libre de cette pièce mobile 24, comme schématisé en traits interrompus I pour l'un d'eux sur la figure 2.

Pour l'encliquetage recherché entre le dispositif de débrayage 10 et l'embrayage 12, on assure un rapprochement axial relatif des blocs 16P, 16S l'un par rapport à l'autre, et donc de ce dispositif de débrayage 10 par rapport à cet embrayage 12, alors même que la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique 11 est ainsi en position sortie, ce dont il résulte un engagement axial de la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28 dans l'organe de couplage 20 de l'embrayage 12 à la faveur d'une déformation élastique temporaire de cet organe de couplage 20.

Au cours de ce rapprochement axial relatif, la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique 11, ou une pièce liée axialement à celle-ci, vient buter contre l'embrayage 12, et, par exemple, comme représenté sur la figure 1, contre la pièce d'accostage 18 du dispositif d'accostage 14 de celui-ci.

Par construction, il est fait en sorte que cette butée n'intervienne que pour un rapprochement axial relatif des blocs 16P, 16S suffisant pour que, après son engagement par déformation élastique sur la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28, l'organe de couplage 20 soit au-delà de l'épaulement 31 de cette pièce d'attaque 30.

Si le rapprochement axial relatif des blocs 16P, 16S est poursuivi, la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique 11 se trouve refoulée axialement en direction de sa position rentrée par rapport à la pièce fixe 23, suivant la flèche F des figures 1 et 2.

L'effort axial correspondant étant supposé suffisant à cet effet, cela conduit les ergots 48 des dispositifs d'encliquetage 42 à s'effacer par rapport aux bossages 50 de la pièce fixe 23 par déformation élastique temporaire des pattes 44, ce qui libère la pièce mobile 24 et permet à celleci de venir se crocheter par l'épaulement 31 de la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28 sur l'organe de couplage 20 du dispositif d'accostage 14 de l'embrayage 12 sous la seule sollicitation des moyens de précharge 32.

On appréciera que, pour l'encliquetage ainsi obtenu, il n'est pas besoin d'exercer axialement d'autre force que celle nécessaire à l'engagement de l'organe de couplage 20 sur la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28 et au franchissement des bossages 50 de la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique 11 par les ergots 48 des dispositifs d'encliquetage 42.

On appréciera, également, que cet encliquetage intervient systématiquement de lui-même en réponse à la seule force axiale ainsi exercée.

On appréciera, enfin, que, en cas de nécessité, le dispositif de débrayage 10 est réarmable, par franchissement dans l'autre sens des bossages 50 de la pièce fixe 23 par les ergots 48 liés à la pièce mobile 24.

Bien entendu, il est fait en sorte par construction que la force axiale nécessaire à l'engagement de l'organe de couplage 20 sur la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28 soit plus faible que celle nécessaire au franchissement des bossages 50 de la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique 11 par les ergots 48 liés à sa pièce mobile 24, pour que, en toute certitude, l'encliquetage du dispositif de débrayage 10 sur l'embrayage 12 intervienne avant la libération de cette pièce mobile 24.

Bien entendu, également, l'évidement 45 d'une patte 44 a axialement une longueur suffisante pour permettre en service tout le débattement axial nécessaire à la pièce mobile 24 par rapport à la pièce fixe 23, le bossage 50 correspondant de la pièce fixe 23 parcourant alors en longueur cet évidement 45 au débrayage, tel que schématisé en traits interrompus II sur la figure 2.

Bien entendu, enfin, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.

En particulier, et notamment lorsque plusieurs dispositifs d'encliquetage sont prévus, les pattes correspondantes peuvent appartenir circulairement en continu à une même couronne.

En outre, les ergots définissant un étranglement dans l'évidement d'une telle patte peuvent former des languettes élastiquement déformables.

Enfin, comme décrit dans le document FR 2 304 826 dont toutes les formes de réalisation peuvent être concernées, l'organe de couplage peut être porté par la pièce d'attaque de la butée de débrayage au lieu d'appartenir au dispositif d'accostage de l'embrayage.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de débrayage à encliqueter sur un embrayage de type tiré du genre comportant un actionneur hydraulique (11), qui comporte lui-même, en relation de cylindre-piston, deux pièces (23, 24), l'une fixe, l'autre mobile, définissant entre elles une chambre de commande (26), des moyens de précharge (32), qui sollicitent en permanence la pièce mobile (24) de l'actionneur hydraulique (11) en direction de sa position rentrée par rapport à la pièce fixe (23), et des moyens de retenue (34), qui assurent un maintien en position sortie de cette pièce mobile (24), caractérisé en ce que les moyens de retenue (34) comportent au moins un dispositif d'encliquetage (42) intervenant entre la pièce mobile (24) et la pièce fixe (23).

2. Dispositif de débrayage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'encliquetage (42) comporte, d'une part, une patte (44), qui, solidaire d'une quelconque des deux pièces (23, 24), est ajourée d'un évidement (45) allongé globalement parallèlement à l'axe de la chambre de commande (26), avec, en saillie l'un vers l'autre sur les bords longitudinaux (46) de cet évidement (45), deux ergots (48) y définissant localement un étranglement (49), et, d'autre part, un bossage (50), qui, solidaire de l'autre desdites pièces (23, 24), est en prise avec l'évidement (45) de ladite patte (44).

3. Dispositif de débrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la patte (44) est solidaire de la pièce mobile (24) et le bossage (50) est solidaire de la pièce fixe (23).

4. Dispositif de débrayage suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la patte (44) comporte deux tronçons (51, 52) sensiblement en équerre l'un par rapport à l'autre, à savoir un tronçon (51) qui s'étend sensiblement radialement, et par lequel elle est fixée à la pièce mobile (24), au voisinage de l'extrémité la plus externe de celle-ci, et un tronçon (52) qui, allongé sensiblement parallèlement à l'axe de la chambre de commande (26), s'étend en porte-à-faux et comporte l'évidement (45).

5. Dispositif de débrayage suivant 1 'une quelconque des revendications 3, 4, caractérisé en ce que la patte (44) est rapportée à force sur la pièce mobile (24).

6. Dispositif de débrayage suivant 1 'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que, le bossage (50) de la pièce fixe (24) est formé par l'un des bossages tubulaires (27, 27') que comporte celle-ci pour l'implantation d'un embout propre à la desserte de la chambre de commande (26).

7. Dispositif de débrayage suivant 1 'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les ergots (48) définissant localement un étranglement (49) dans l'évidement (45) de la patte (44) se raccordent par de larges arrondis aux bords longitudinaux (46) de cet évidement (45).

8. Dispositif de débrayage suivant 1 'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que l'évidement (45) de la patte (44) est fermé sur lui-même en boutonnière.

9. Dispositif de débrayage suivant 1 'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les moyens de retenue (33) comportent plusieurs dispositifs d'encliquetage (42) répartis circulairement autour de l'axe de la chambre de commande (26).