FR2877690A1 - Agencement perfectionne d'un portillon, notamment d'acces au bassin d'une piscine - Google Patents

Abstract

L'invention propose un agencement de sécurité du type comportant un premier poteau (14G) et un deuxième poteau (14D), un portillon (18) monté pivotant entre une position fermée et une position ouverte, et au moins un mécanisme (30) de verrouillage de l'ouvrant (18) en position fermée qui comporte une gâche (40) et un pêne (32) commandé manuellement (50, 51), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (90, 43) de retenue qui, en position fermée et verrouillée de l'ouvrant, s'opposent à tout déplacement relatif, dans le plan vertical, de l'ouvrant par rapport au deuxième poteau de manière à empêcher l'échappement accidentel du pêne hors de gâche et ceci notamment en cas de déformation de la barrière de clôture.

Description

"Agencement perfectionné d'un portillon,

notamment d'accès au bassin d'une piscine" La présente invention concerne un agencement de sécurité équipant une barrière, notamment une barrière de clôture de 5 protection de l'accès à un bassin d'une piscine.

L'invention concerne plus particulièrement un agencement du type comportant: - un dormant fixe comportant un premier poteau vertical et un deuxième poteau vertical délimitant entre eux un passage; o - un ouvrant, tel qu'un portillon, qui est monté pivotant autour d'un axe vertical par rapport au premier poteau, entre une position fermée dans laquelle il s'étend longitudinalement dans le plan vertical commun aux deux poteaux qui l'encadrent, et une position ouverte; - et au moins un mécanisme de verrouillage de l'ouvrant en position fermée, qui comporte une gâche fixe et un pêne commandé manuellement qui est monté mobile entre une position escamotée dans laquelle le pêne est dégagé hors de la gâche pour permettre l'ouverture de l'ouvrant, et une position de verrouillage vers laquelle le pêne est rappelé et dans laquelle il est engagé dans la gâche.

On connaît différents exemples de réalisation de tels agencements qui sont perfectionnés en vue d'assurer la protection des enfants en bas âge afin d'éviter leur noyade accidentelle en cas de défaut de surveillance.

Un tel agencement perfectionné comporte des moyens de fermeture et de verrouillage combinés visant à éviter toute ouverture accidentelle involontaire du portillon par un enfant.

Des exemples de tels agencements perfectionnés sont décrits et représentés par exemple dans les documents FR-A-2.836.946 ou US-A-5.217. 265.

Des perfectionnements récents ont fait l'objet de demandes de brevets français No. 04.51331 du 25 juin 2004 et 04.51712 du 29 juillet 2004.

Ces solutions apparaissent satisfaisantes du point de vue de la sécurité pour la protection des enfants et visent notamment à répondre aux diverses normes en vigueur dans le domaine de l'équipement des bassins de piscine.

L'invention objet de la présente demande vise à améliorer encore la sécurité offerte par de tels agencements.

Dans ce but, l'invention propose un agencement du type mentionné plus haut, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de retenue qui, en position fermée de l'ouvrant, s'opposent à tout o déplacement relatif dans le plan vertical de l'ouvrant par rapport au deuxième poteau, de manière à empêcher l'échappement accidentel du pêne hors de gâche et ceci notamment en cas de déformation de la barrière de clôture.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les moyens de retenue comportent au moins un doigt de retenue qui est porté par l'ouvrant ou par le deuxième poteau - et qui, en position fermée de l'ouvrant, coopère avec une surface de retenue agencée en vis-à- vis qui est portée par le deuxième poteau - ou par l'ouvrant respectivement; - le mécanisme de verrouillage est du type dit batteuse et comporte: au moins une gâche fixe sur le deuxième poteau et ouverte vers le haut, et ^ au moins un pêne associé commandé manuellement qui est monté basculant sur l'ouvrant, autour d'un axe horizontal, entre une position haute escamotée dans laquelle le pêne est dégagé hors de la gâche pour permettre l'ouverture de l'ouvrant, et une position basse de verrouillage vers laquelle le pêne est rappelé et dans laquelle il est engagé dans la gâche; le doigt de retenue est porté par le pêne basculant et la surface de retenue est portée par le deuxième poteau; - la gâche est un élément fixe porté par le deuxième poteau, et la surface de retenue appartient à la gâche.

- la gâche comporte une plaque verticale qui s'étend dans un plan vertical et transversal orthogonal au plan vertical commun aux deux poteaux qui encadrent le portillon, et la surface de retenue est une face latérale verticale de cette plaque en regard s de laquelle le doigt de retenue s'étend lorsque l'ouvrant est en position fermée et lorsque le pêne est en position basse de verrouillage; - lesdits moyens de retenue sont agencés au voisinage de l'extrémité supérieure du deuxième poteau.

to D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en perspective qui illustre un bassin de piscine autour duquel est agencée une clôture équipée d'un portillon d'accès qui constitue un agencement de sécurité conforme aux enseignements de la demande de brevet français n 04.51331 déposée le 25 juin 2004 et aux enseignements de l'invention et sur laquelle le portillon est représenté en position fermée et verrouillé ; - la figure 2 est une vue de détail à plus grande échelle de la partie supérieure du portillon avec sa batteuse de verrouillage en position basse de verrouillage en association avec le poteau vertical adjacent de la clôture; - la figure 3 est une vue avant de face de détail de la figure 2; - la figure 4 est une vue de dessus de la figure 4; et - la figure 5 est une vue longitudinale en bout selon la flèche F5 de la figure 3.

Dans la description qui va suivre, des composants et éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes références.

Afin de faciliter la compréhension de la description et des revendications, on adoptera à titre non limitatif, les termes avant, arrière, gauche, droite, vertical, longitudinal et transversal, notamment en référence au trièdre V, L, T indiqué aux figures.

On a représenté à la figure 1, une partie d'une clôture 10 qui entoure un bassin 12 d'une piscine. De manière connue, la clôture 10 est constituée d'une série de poteaux ou montants verticaux 14 répartis régulièrement, et d'une série de panneaux 16 dont chacun s'étend longitudinalement dans un plan vertical entre deux poteaux consécutifs 14.

Chaque poteau s'étend verticalement depuis le sol et son to extrémité supérieure est libre.

Afin de permettre l'accès au bassin 12, il est prévu une porte ou portillon 18 qui est agencé entre un premier poteau ou poteau gauche 14G et un deuxième poteau ou poteau droit 14D. Les deux poteaux 14G et 14D délimitent entre eux le passage d'accès au bassin lorsque le portillon est ouvert.

Le portillon 18 est monté pivotant autour d'un axe vertical X-X correspondant sensiblement à l'axe du poteau vertical gauche 14G qui est agencé au voisinage du bord vertical de gauche 20 du portillon 18 dont le bord vertical de droite 22 est adjacent au bord vertical libre de gauche 24 du poteau de droite 14D - avec un jeu longitudinal "J", lorsque le portillon 18 est dans sa position fermée illustrée aux figures 1 et 2 dans laquelle le portillon s'étend longitudinalement dans le plan vertical commun aux deux poteaux 14G et 14D qui l'encadrent.

Le panneau constitutif du portillon 18 est aussi délimité par un bord horizontal supérieur 26 dont l'altitude est sensiblement égale à celle de la main courante 28 qui s'étend à la partie supérieure des panneaux fixes 16 et entre les extrémités supérieures libres des poteaux.

Le mécanisme 30 de verrouillage du portillon 18 en position fermée est une batteuse qui comporte un pêne pivotant à commande manuelle 32 qui coopère avec une gâche complémentaire 40.

Le pêne 32 se présente sous la forme d'un levier qui est monté basculant sur la partie supérieure du portillon 18 à proximité de son bord supérieur horizontal 26 et de son bord vertical de droite 22, c'est-à- dire globalement dans l'angle supérieur de droite du portillon 18.

Le pêne 32 se présente sous la forme d'une plaque verticale adjacente à la face avant ou extérieure 17 du portillon 18.

L'extrémité longitudinale de gauche 34 du pêne 32 est to montée articulée sur le portillon 18 autour d'un axe horizontal Y-Y qui constitue l'axe de basculement du pêne 32 par rapport au portillon 18.

La plaque constitutive du pêne 32 est délimitée verticalement vers le bas par un bord longitudinal incurvé 36 qui comporte un tronçon d'extrémité de droite 38 qui constitue la partie fonctionnelle proprement dite du pêne 32 qui, en position fermée du portillon 18, est reçue dans la gâche complémentaire 40 du mécanisme 30.

Le tronçon de verrouillage 38 est ici rectiligne et 20 sensiblement horizontal.

La gâche 40 est un élément fixe porté par le poteau de droite 14D.

La gâche 40 comporte une plaque verticale 42 qui s'étend dans un plan vertical et transversal et vers l'avant, c'est-à-dire 25 vers l'extérieur.

La plaque 42 est délimitée par deux faces latérales planes, verticales et transversales, de gauche 41 et de droite 43.

La plaque 42 est fixée, par exemple par soudage si les différents composants sont métalliques ou par tout autre moyen 3o adapté à cet effet, sur la face avant ou extérieure 15D du poteau de droite 14D, au voisinage de son bord vertical de gauche 24 et de son bord supérieur horizontal 44.

La plaque 42 est aussi délimitée par un bord vertical arrière 46 adjacent à la face 15D et qui comporte à sa partie supérieure une découpe pour délimiter avec la face 15D une fente verticale 48 qui constitue la gâche proprement dite, qui est ouverte verticalement vers le haut et dans laquelle est reçu le tronçon 38 du bord inférieur 36 du pêne 32 lorsque le mécanisme 30 de verrouillage est dans la position de verrouillage illustrée notamment à la figure 2.

Pour commander manuellement le basculement du pêne 32 autour de son axe YY, celui-ci comporte à sa partie supérieure et au voisinage de son extrémité longitudinale de droite opposée à son axe de basculement Y-Y, deux poignées horizontales opposées avant 50 et arrière 51.

A partir de la position basse de verrouillage du pêne 32 représentés à la figure 2, les poignées 50 et 51 permettent de soulever le pêne 32 pour dégager le tronçon 38 hors de la fente 48 et autoriser ainsi l'ouverture du portillon vers l'avant, c'est-à-dire vers l'extérieur, par pivotement autour de son axe vertical X-X.

Le basculement dans le sens de l'ouverture ou du déverrouillage du pêne 32 vers sa position haute escamotée 20 s'effectue à l'encontre de la masse du pêne 32.

Les débattements angulaires dans les deux sens du pêne 32 autour de son axe de basculement sont délimités ici par deux pions horizontaux de butées fixes basse 52 et haute 54 qui sont portés par la face avant 17 du portillon 18.

La position du pion de butée haute 54 est telle que, si l'utilisateur relâche le pêne 32 dans sa position haute dans laquelle il est en appui contre le pion de butée haute 54 par une portion en vis-à-vis de son bord supérieur longitudinal 37, le pêne 32 retombe par gravité, c'est-à-dire bascule automatiquement vers sa position basse de verrouillage et au maximum vers une position dans laquelle, lorsque le portillon 18 est ouvert, il est en appui par la portion en vis-à-vis de son bord inférieur 36 sur le pion de butée fixe basse 52.

La plaque 42 de la gâche 40 est délimitée par un bord supérieur incurvé convexe 56 qui constitue une rampe ou un profil de came qui coopère avec la portion en vis-à-vis du tronçon 38 du bord inférieur 36 du pêne 32 lorsque l'on ferme le portillon 18 et que le pêne 32 est en position basse en appui sur le pion de butée fixe basse 52.

Ainsi, il est possible d'obtenir une fermeture et un verrouillage automatique de la batteuse 30 car la rampe 56 provoque le soulèvement progressif du pêne 32, c'est-à-dire son o basculement dans le sens antihoraire en considérant la figure 2, jusqu'à ce que le tronçon 38 se trouve en regard de la fente 48 et y pénètre automatiquement par gravité.

La position fermée du portillon 18 dans laquelle il s'étend longitudinalement entre les deux poteaux 14D et 14G, est déterminée par une patte verticale de butée 60 portée par le poteau de droite 14D et contre laquelle le portillon 18 vient en appui par la portion en vis-àvis de sa face verticale arrière ou intérieure 19, avec interposition d'un bloc amortisseur 61.

La patte 60, outre sa fonction de détermination de la position fermée du portillon 18 permettant de garantir l'alignement dans un même plan vertical du pêne 32 et de la fente 48, assure aussi une fonction d'interdiction d'ouverture du portillon 18 vers l'arrière, ou intérieur, conformément à certains aspects réglementaires ou normatifs mentionnés plus haut.

Afin d'assurer une sécurité enfant , il est prévu des moyens 62 à commande manuelle et indépendante du pêne 32 de la batteuse 30 de pour empêcher la manipulation du pêne 32 en vue du déverrouillage et de l'ouverture du portillon 18.

Conformément aux enseignements de la demande de brevet français n 04. 51331 déposée le 25 juin 2004, ces moyens 62 comportent un doigt de blocage 64 et une platine de blocage 66 qui est une plaque verticale qui est réalisée venue de matière en une seule pièce avec le pêne 32, par exemple en tôle découpée et pliée.

La platine 66 s'étend verticalement dans un plan perpendiculaire au plan général de la plaque constitutive du pêne 32 et vers l'arrière, c'est-àdire vers l'intérieur.

En position fermée du portillon 18 et verrouillée de la batteuse 30, la platine de blocage 66 s'étend ainsi, depuis le bord vertical d'extrémité droite 69 du pêne 32, dans un plan transversal vertical.

Comme on peut le voir à la figure 4, la platine de blocage 66 s'étend transversalement sur toute la largeur du poteau de to droite 14D, .et elle comporte un trou central de blocage 68 qui est un trou horizontal débouchant dans la position illustrée aux figures.

Le doigt de blocage 64 est un doigt mobile guidé en coulissement selon un axe horizontal et longitudinal Z-Z et qui est commandé manuellement par une poignée de commande 70 fixée à l'extrémité longitudinale droite du doigt 64.

Le doigt 64 s'étend horizontalement dans un plan vertical longitudinal et il est guidé à coulissement dans un tube de guidage 72 qui est lui-même fixé par soudage sur une plaque support 74 portée par le poteau de droite 14D.

La plaque support 74 s'étend dans un plan vertical transversal au-dessus de la face supérieure 44 du poteau et, dans la position illustrée aux figures, elle est adjacente à la platine de blocage 66 portée par le pêne 32.

Il existe un léger jeu selon la direction longitudinale entre la face verticale et transversale de gauche 75 de la plaque support 74 et la face verticale et transversale de droite en vis-à-vis 67 de la platine de blocage 66.

La plaque support 74 comporte un trou 78 pour le passage du tronçon d'extrémité libre de gauche 80 afin que celui-ci puisse pénétrer longitudinalement à l'intérieur du trou de blocage 68 qui, lorsque le pêne 32 et dans sa position basse illustrée aux figures que et que le portillon 18 est fermé, est en coïncidence avec le trou 78 de et donc que le doigt de blocage 64-80 puisse y pénétrer.

Le doigt de blocage 64 est rappelé élastiquement en permanence vers sa position dite de blocage dans laquelle son tronçon d'extrémité libre de gauche 80 faite saillie axialement à travers le trou 78 au-delà de la face de gauche 75 de la plaque support 74, notamment pour être reçu dans le trou de blocage 68 lorsque le portillon 18 est fermé.

Les moyens de rappel élastique ne sont pas représentés lo en détail sur les figures mais simplement sous la forme schématique d'un ressort de rappel 82.

Une action de traction sur la poignée de commande 70 qui s'exerce à l'encontre de l'effort élastique de rappel du ressort 82 permet d'obtenir un effacement du doigt 64 pour provoquer le retrait axial du tronçon d'extrémité libre de gauche 80 en retrait vers la droite au-delà de la face 75.

Dans la position bloquée illustrée aux figures, le tronçon 80 est reçu dans le trou 68 et il est donc impossible à un utilisateur de provoquer un basculement du pêne 32 de la batteuse 30, dans le sens anti-horaire, en vue de déverrouiller le portillon 18.

L'ouverture du portillon 18 nécessite d'agir manuellement en tirant sur la poignée 70 pour libérer les moyens de sécurité, puis en maintenant avec une première main l'effort de traction de libération sur la poignée 70, d'agir ensuite avec son autre main sur l'une ou l'autre des deux poignées 50, 51 pour déverrouiller le pêne 32 de la batteuse 30 en le faisant basculer comme indiqué par la flèche correspondante sur les figures.

L'utilisateur peut alors relâcher la poignée 70 des moyens 30 de sécurité et ouvrir ensuite le portillon 18.

Lorsqu'un utilisateur referme le portillon 18, le bord vertical transversal arrière 84 de la platine de blocage 66 vient à la rencontre du tronçon d'extrémité libre de gauche 80 du doigt de blocage 68 en risquant d'empêcher la fermeture complète du portillon 18 et son verrouillage par la batteuse 30 sans action manuelle volontaire sur la poignée 70.

Afin d'obtenir une fermeture automatique du portillon 18 avec son verrouillage par la batteuse 30, il est par exemple possible de conformer le tronçon d'extrémité libre 80 en pointe ou avec une bille (selon des détails de réalisation non représentés sur les figures) pour obtenir un effet de rampe ou de came en coopération avec le bord 84 qui provoque l'effacement automatique du doigt de blocage 64,80 lorsque l'on ferme le portillon 18.

Si la hauteur de la platine de blocage 66 est suffisamment faible pour que, du fait de l'action du bord supérieur 56 de la gâche 40, le bord horizontal inférieur 65 "passe" au-dessus du tronçon 80 lors de la fermeture du portillon 18, l'effet de rampe pour l'effacement automatique du doigt de blocage 64 se produise alors lors de la retombée du pêne 32 par gravité en vue du verrouillage et par coopération du bord inférieur 65 avec l'extrémité libre en pointe ou en forme de bille du doigt de blocage 64, 80.

On obtient donc ainsi dans tous les cas une fermeture puis un verrouillage et un blocage "automatiques".

Le pêne de la batteuse peut être double avec une section en U pour chevaucher le bord supérieur du portillon.

Selon les applications, le portillon peut s'ouvrir dans les deux sens et la batteuse détermine alors la position fermée du portillon dans laquelle ce dernier est aligné avec les deux poteaux qui l'encadrent. On prévoit alors une gâche à profil de came de chaque côté du poteau correspondant.

Les barrières de clôture 10 entourant le bassin 12, telle que celle illustrée à la figure 1, ont toutefois pour inconvénient de présenter une rigidité globale insuffisante qui peut aboutir à une déformation globale accidentelle, notamment lorsqu'un ou plusieurs utilisateurs du bassin prennent appui sur la main courante 28 ou sur les panneaux 16.

De tels efforts appliqués à la clôture 10 peuvent aboutir à un déplacement relatif du portillon 18 par rapport au poteau de droite 14D, ce déplacement relatif dans le plan longitudinal vertical étant indiqué par les flèches F1 et F2 de la figure 1.

s Ce phénomène de déplacement relatif est particulièrement important lorsque le portillon 18, avec ses deux poteaux verticaux 14G et 14D, est agencé dans un coin ou angle de la clôture.

Ainsi, lorsqu'un utilisateur s'appuie par exemple, à l'intérieur de la clôture 10, sur le panneau 16 fixe immédiatement to adjacent au poteau latéral de gauche 14G, ou sur la portion de la main courante située à la partie supérieure de ce panneau fixe, il provoque un basculement global de la portion correspondante de la clôture, et donc du poteau latéral de gauche 14G globalement autour de son extrémité verticale inférieure, ce basculement du poteau 14G entraînant un basculement analogue du portillon 18 qui bascule globalement dans son plan vertical autour du centre de basculement constitué par l'extrémité inférieure du poteau de gauche 14G.

Il s'ensuit un déplacement relatif de la partie supérieure de droite du portillon 18 - équipée de la batteuse 30 par rapport à la portion supérieure du poteau fixe de droite 14D - entre lesquelles il existe un jeu "J" indiqué à la figure 3.

Le déplacement relatif peut être d'une importance telle qu'il aboutit à l'échappement longitudinal de l'extrémité 80 du doigt 64 hors du trou 68, voire de la partie active 38 du pêne basculant 32 hors de la fente verticale 48.

Lorsqu'un tel état est atteint, le portillon peut alors s'ouvrir librement indépendamment de toute action volontaire sur ses moyens combinés de verrouillage de sécurité.

Conformément aux enseignements de l'invention, il est prévu, ici sur le pêne basculant 32, un doigt de retenue 90 qui coopère avec une surface de retenue associée.

Le doigt 90 s'étend, à l'extrémité longitudinale de droite du tronçon actif 38, verticalement vers le bas en étant délimité par son bord d'extrémité horizontale inférieure 92.

Le doigt de retenue 90 est délimité latéralement, longitudinalement vers la gauche, par un bord vertical de gauche 94 qui (comme on peut le voir à la figure 3) en position fermée du portillon 18 et verrouillée du pêne 32, s'étend, avec un léger jeu, en regard de la face latérale verticale transversale de droite 43 de la plaque 42 constituant la gâche 40.

lo En coopération avec la surface de retenue constituée par la face latérale 43 de la plaque 42 de gâche 40, le doigt de retenue 90 permet d'empêcher tout déplacement relatif involontaire du pêne 32 par rapport au poteau fixe de droite 14D selon une direction globalement longitudinale de la droite vers la is gauche en considérant la figure 3.

Dans la mesure où le pêne 32 est monté articulé sur le portillon 18 autour de l'axe horizontal Y-Y, le pêne 32 avec son doigt de retenue 90 retient aussi le portillon 18 par rapport au poteau fixe de droite 14D.

Ainsi, il ne peut plus se produire d'ouverture accidentelle inopinée du portillon 18, par dégagement accidentel du pêne 32 et du doigt 64-80, lorsque l'on applique involontairement une déformation à la clôture 10.

L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit qui est particulièrement avantageux à mettre en oeuvre dans le cas des enseignements de la demande de brevet français 04.51331 du 25 juin 2004, ou encore dans le cadre des enseignements de la demande de brevet français 04.51712 du 29 juillet 2004 dans laquelle l'invention peut être avantageusement mise en oeuvre en équipant les deux pênes basculants 32 et 132, chacun avec un doigt de retenue associé coopérant avec la gâche associée.

L'invention trouve aussi à s'appliquer à tout autre type de portillon, et par exemple à un portillon du type de celui décrit et représenté dans le document FR-A-2.836.946.

Il faut à cet égard équiper de préférence le portillon pivotant d'un doigt de retenue qui, en position fermée du portillon et verrouillée de son mécanisme de verrouillage, coopère avec une surface de retenue correspondante du poteau adjacent.

Le doigt de retenues peut par exemple être alors constitué d'une branche libre d'une pièce en "L" dont l'autre branche est to fixée au portillon 18.

La branche libre formant doigt de retenue peut s'étendre en regard d'une surface de retenue agencée sur le poteau ou être reçue dans une fente de ce dernier.

Le doigt de retenue peut, tant dans le mode de réalisation de l'invention décrit précédemment que dans d'autres solutions mettant en oeuvre les enseignements de l'invention, s'étendre verticalement vers le bas ou encore horizontalement selon la direction transversale.

Dans tous les cas et lorsqu'un utilisateur ferme le portillon et verrouille ce dernier, le doigt de retenue vient automatiquement dans sa position de retenue dans laquelle il s'étend en regard de la surface de retenue associée.

A titre de variante non représentée, il est aussi possible d'inverser mécaniquement l'agencement du doigt de retenue et de la surface de retenue, cette dernière étant alors portée par le portillon tandis que le doigt est porté par le poteau fixe.

Dans tous les cas, le doigt de retenue et la surface de retenue associée sont de préférence agencés en partie supérieure du portillon et du poteau fixe associé dans laquelle c'est en partie supérieure que le déplacement relatif inopiné pourrait être le plus important.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Agencement de sécurité équipant une barrière (10), notamment une barrière de clôture de protection de l'accès à un bassin d'une piscine, du type comportant: - un dormant fixe comportant un premier poteau vertical (14G) et un deuxième poteau vertical (14D) délimitant entre eux un passage; - un ouvrant (18), tel qu'un portillon, qui est monté pivotant autour d'un axe vertical par rapport au premier poteau (14G), entre une position fermée dans laquelle il s'étend longitudinalement dans le plan vertical commun aux deux poteaux (14G, 14D) qui l'encadrent, et une position ouverte; - et au moins un mécanisme (30) de verrouillage de l'ouvrant (18) en position fermée, qui comporte une gâche (40) fixée et un pêne (32) commandé manuellement (50, 51) qui est monté mobile entre une position escamotée dans laquelle le pêne (32, 38) est dégagé hors de la gâche (40, 42, 48) pour permettre l'ouverture de l'ouvrant (18), et une position de verrouillage vers laquelle le pêne est rappelé et dans laquelle il est engagé dans la gâche; caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (90, 43) de retenue qui, en position fermée de l'ouvrant, s'opposent à tout déplacement relatif, dans le plan vertical, de l'ouvrant par rapport au deuxième poteau.

2. Agencement selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue comportent au moins un doigt de retenue (90) qui est porté par l'ouvrant ou par le deuxième poteau - et qui, en position fermée de l'ouvrant (18), coopère avec une surface de retenue (43) agencée en vis-à-vis qui est portée par le deuxième poteau (14D) - ou par l'ouvrant respectivement.

3. Agencement selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le mécanisme (30) de verrouillage comporte: au moins une gâche (40) fixée sur le deuxième poteau (14D) et ouverte (48) vers le haut; et au moins un pêne (32) associé commandé manuellement (50, 51) qui est monté basculant sur l'ouvrant, s autour d'un axe horizontal (Y-Y), entre une position haute escamotée dans laquelle le pêne (32, 38) est dégagé hors de la gâche (40, 42, 48) pour permettre l'ouverture de l'ouvrant (18), et une position basse de verrouillage vers laquelle le pêne est rappelé et dans laquelle il est engagé dans la gâche; en ce que le doigt de retenue (90) est porté par le pêne basculant (32), et en ce que la surface de retenue (43) est portée par le deuxième poteau (14D).

4. Agencement selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la gâche (40) est un élément fixe porté par le deuxième poteau (14D), et en ce que la surface de retenue (43) appartient à la gâche (40).

5. Agencement selon la revendication 4, caractérisé en ce que la gâche (40) comporte une plaque verticale (42) qui s'étend dans un plan vertical et transversal orthogonal au plan vertical commun auxdits deux poteaux (14G, 14D), et en ce que la surface de retenue (43) est une face latérale verticale de cette plaque (42) en regard de laquelle le doigt de retenue (90) s'étend lorsque l'ouvrant (18) est en position fermée et lorsque le pêne (32) est en position basse de verrouillage.

6. Agencement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de retenue (90, 43) sont agencés au voisinage de l'extrémité supérieure du deuxième poteau (14D).