FR2846358A1 - Dispositif de verrouillage pour baie a deux vantaux ouvrant a la francaise, et baie ainsi equipee - Google Patents

Abstract

Une crémone (16) est montée le long du bord mobile (11) d'un premier vantail (6). Des tringles (94) munies de pênes (41, 51) sont montées coulissantes le long des bords pivotants (13) des deux vantaux, pour faire coopérer les pênes avec des gâches (42, 52) solidaires du cadre. Des dispositifs de renvoi d'angle (93) permettent à la tige de crémone (17) d'entraîner la tringle (94) du premier vantail (6) et, lorsque le vantail (6) est fermé, un chariot (107) qui entraîne la tringle (94) de l'autre vantail (7) également fermé. La poignée de commande (19) peut prendre deux positions extrêmes (P1, P3) correspondant l'une au blocage et l'autre à la libération des deux vantaux (6, 7), et une position intermédiaire (P2) dans laquelle seuls sont libérés les verrous du premier vantail (6), dont les gâches (22, 42) sont plus courtes ; un entrebâilleur (83) est alors automatiquement activé pour limiter l'ouverture du premier vantail (6).Utilisation pour diversifier les modes opératoires d'une baie à la française tout en préservant sa simplicité de manoeuvre.

Description

DESCRIPTION

" Dispositif de verrouillage pour baie à deux vantaux

ouvrant à la française, et baie ainsi équipée ".

La présente invention concerne un dispositif de verrouillage pour baie à deux vantaux ouvrant à la française. La présente invention concerne également une baie à deux

vantaux ouvrant à la française ainsi équipée.

Par le terme " baie ", la présente invention vise les

ouvertures d'un bâtiment et en particulier les fenêtres, les 10 portesfenêtres, portes et analogues.

On dit que deux vantaux ouvrent " à la française " lorsqu'ils sont articulés au cadre (ou " dormant ") par deux bords verticaux opposés. A l'état fermé, les vantaux sont adjacents l'un à l'autre par leur bord mobile respectif, opposé 15 au bord articulé. On appelle ci-après " bords pivotants " des

vantaux les deux bords horizontaux de chaque vantail.

La menuiserie des baies à la française peut être réalisée en différents matériaux bois, métal tel que l'aluminium, matière plastique telle que PVC (chlorure de 20 polyvinyle), acier, etc, ou bien peut combiner plusieurs matériaux. Les vantaux comprennent un premier vantail, parfois appelé " vantail mobile " et un deuxième vantail, parfois appelé " vantail semi-fixe ". Le profil des bords mobiles des deux vantaux impose, à partir de la situation o les deux 25 vantaux sont en position de fermeture, d'ouvrir d'abord le premier vantail pour que le deuxième vantail soit libéré à son tour pour un mouvement d'ouverture. Pour refermer la baie, il

faut refermer le deuxième vantail avant le premier vantail.

Les baies de ce type sont classiquement équipées d'un 30 dispositif de verrouillage constitué par une crémone montée le long du bord mobile du premier vantail. La crémone comprend une tige ou deux tiges coulissant le long du bord mobile sous l'action d'un mécanisme de manoeuvre du genre à poignée tournante. En position de verrouillage, les tiges pénètrent 35 chacune dans l'une respective des traverses du cadre pour empêcher l'ouverture du premier vantail, et par conséquent aussi l'ouverture du deuxième vantail puisque celui-ci ne peut s'ouvrir qu'après le premier vantail. Dans certaines réalisations, au lieu de pénétrer directement dans les traverses, les tiges entraînent, par l'intermédiaire de renvois d'angle, des pênes qui coulissent le long des bords horizontaux du premier vantail. Dans des réalisations différentes, notamment pour des portes ou des portes-fenêtres, le deuxième vantail est équipé d'au moins un mécanisme de verrouillage séparé. Typiquement, l'ouverture du premier vantail donne accès à deux targettes 10 coulissant verticalement le long du bord mobile du deuxième vantail, et qui s'engagent sélectivement l'une dans la traverse supérieure et l'autre dans la traverse inférieure du cadre. Ces targettes sont souvent difficiles à saisir, salissantes pour

les doigts, et dures à manoeuvrer.

Le but de l'invention est de proposer un dispositif qui rende plus commode le maintien sélectif du deuxième vantail en

position verrouillée.

Suivant l'invention, le dispositif de verrouillage pour baie à deux vantaux ouvrant à la française, la baie comprenant 20 un cadre, deux vantaux articulés au cadre chacun par un bord articulé vertical, opposé à l'autre vantail, les deux vantaux possédant chacun deux bords pivotants raccordés au bord articulé et un bord mobile opposé au bord articulé, le dispositif de verrouillage comprenant: - un premier mécanisme de verrouillage pour un premier des vantaux; - un moyen de commande de verrouillage pour la commande du premier mécanisme; - un second mécanisme de verrouillage, pour le 30 second des vantaux; est caractérisé en ce que le moyen de commande est également relié, au moins indirectement, au second mécanisme et peut prendre lorsque les vantaux sont en position de fermeture, une première position dans laquelle les deux vantaux sont 35 verrouillés, une deuxième position dans laquelle le premier vantail est au moins partiellement libéré et le second vantail est verrouillé, et une troisième position dans laquelle les

deux vantaux sont libérés.

Le dispositif de verrouillage selon l'invention peut, mais cela n'est pas nécessaire, être associé à un moyen de 5 condamnation par clé, capable lorsqu'il est activé de bloquer

le dispositif de verrouillage dans sa position verrouillée.

Suivant l'invention, le moyen de commande qui sert à

commander le premier mécanisme de verrouillage pour le premier vantail est relié au moins indirectement au second mécanisme et 10 permet ainsi, également, de commander ce second mécanisme.

En outre, le moyen de commande, par exemple, une poignée tournante, peut prendre trois positions. Dans une première position, les deux mécanismes sont à l'état verrouillé. Dans la troisième position, les deux vantaux sont libérés. Dans la 15 deuxième position, le premier vantail est au moins partiellement libéré tandis que le second vantail demeure verrouillé. Ainsi, avec un seul moyen de commande, les deux mécanismes de verrouillage sont sélectivement actionnés pour 20 fournir à l'utilisateur les trois combinaisons d'états de

verrouillage des vantaux qui sont souhaitables en pratique.

En outre, comme les deux mécanismes de verrouillage sont actionnés en séquence et non pas simultanément, l'effort à appliquer au moyen de commande pour passer de la troisième à la 25 première position, c'est-àdire de l'état totalement

déverrouillé à l'état totalement verrouillé, est réparti au lieu d'être simultané. Ainsi, l'invention est avantageusement compatible avec des mécanismes de verrouillage comprenant de multiples verrous individuels répartis sur tout ou partie de la 30 périphérie de chaque vantail.

Selon une particularité intrinsèquement avantageuse pour un mécanisme de verrouillage, le mécanisme comprend au moins un verrou primaire, de préférence voisin du bord mobile du vantail correspondant, et qui lors du déplacement du moyen de commande 35 dans la direction allant de la position de déverrouillage à la position de verrouillage, commence le processus de verrouillage

en avance sur au moins un verrou secondaire du même mécanisme.

Lors de son processus de verrouillage, le verrou

primaire assure en même temps le placage du vantail correspondant dans le cadre, et simultanément la compression des joints d'étanchéité prévus pour assurer l'étanchéité le 5 long du pourtour du vantail. Comme le verrou primaire est placé près d'un bord mobile, son bras de levier pour la compression des joints est optimal. Ensuite, l'engagement du ou des verrous secondaires n'offre pratiquement plus de résistance mécanique.

Cette particularité permet d'augmenter le nombre des verrous 10 secondaires d'une manière quasi-illimitée sans qu'il en résulte une résistance excessive sur le moyen de commande et/ou une sollicitation excessive du mécanisme qui transforme le mouvement du moyen de commande en un mouvement d'engagement des

pênes dans les gâches.

Si l'on applique cette particularité à chacun des deux mécanismes de l'invention, la rotation de la poignée ou plus généralement le déplacement du moyen de commande de sa troisième à sa première position répartit l'effort de commande en quatre parties, à savoir verrouillage primaire et 20 compression des joints dans le second mécanisme, verrouillage secondaire dans le second mécanisme, verrouillage primaire et compression des joints dans le premier mécanisme, et enfin

verrouillage secondaire dans le premier mécanisme.

Il a été remarqué selon l'invention qu'il était 25 avantageux que le second mécanisme, c'est-à-dire celui associé au vantail dont la manoeuvre est la moins fréquente, ne puisse être actionné que lorsque le premier vantail est en position de fermeture. Ainsi, le second vantail est en quelque sorte condamné lorsque le premier vantail a été placé en position 30 d'ouverture alors que le moyen de commande est dans sa deuxième

position. Ceci est avantageux si par exemple le premier vantail est équipé d'un entrebâilleur. Lorsque le premier vantail est en position d'ouverture avec activation de l'entrebâilleur, alors l'ouverture non autorisée du second vantail est 35 impossible.

Cette particularité consistant à ne permettre la manoeuvre du second mécanisme que lorsque le premier vantail est en position de fermeture permet en outre que le moyen de commande soit installé sur le premier vantail et puisse donc se présenter d'une manière dont l'utilisateur a l'habitude. Il peut par exemple s'agir d'une poignée tournante qui sert en 5 même temps de moyen de préhension pour actionner le premier

vantail à l'ouverture et à la fermeture.

Lorsque le moyen de commande est installé sur le premier

vantail, son action sur le second mécanisme est de préférence assurée par l'intermédiaire d'un couplage entre les deux 10 mécanismes.

Suivant une particularité intrinsèquement avantageuse de l'invention, le couplage entre les deux mécanismes comprend au moins un chariot monté coulissant le long de l'une des deux traverses du cadre et qui porte des moyens d'accouplement 15 détachable avec des moyens d'accouplement conjugués appartenant

à chacun des deux mécanismes.

Le chariot est par exemple monté dans une position voisine des deux bords mobiles adjacents des deux vantaux en position de fermeture. Chacun des deux vantaux porte un moyen 20 d'accouplement conjugué. Lorsque l'utilisateur manoeuvre le

moyen de commande, le moyen d'accouplement conjugué du vantail portant le moyen de commande entraîne le chariot et celui-ci transmet le mouvement d'actionnement au mécanisme de verrouillage de l'autre vantail. Il est avantageusement prévu 25 un tel chariot sur chacune des deux traverses.

Pour éviter que le chariot soit manoeuvré à la main, par exemple par un enfant, lorsqu'au moins le premier vantail est en position d'ouverture, il est avantageux que le dispositif comprenne des moyens pour retenir le chariot au moins lorsque 30 celui-ci se trouve dans sa position correspondant à la troisième position des moyens de commande. Les moyens de retenue sont typiquement un moyen d'arrêt à seuil d'effort, et le seuil d'effort est choisi pour être difficile à surmonter à la main mais relativement facile à surmonter à l'aide du moyen 35 de commande, lequel offre typiquement un effet démultiplicateur de mouvement et/ou un effet de levier, par

exemple dans le cas d'une poignée tournante.

De préférence, suivant une particularité intrinsèquement avantageuse de l'invention, un organe de couplage séparable entre vantail et partie fixe ou semi-fixe sert en même temps de verrou en combinaison avec un organe d'arrêt qui est en 5 position pour empêcher le découplage et donc l'ouverture du vantail une fois que le mécanisme a été actionné jusque dans un

état o l'ouverture du vantail doit être empêchée.

En particulier, avec le couplage préféré par chariot coulissant, il est prévu, au voisinage du chariot, des moyens 10 d'arrêt fixés relativement au cadre et derrière lesquels les moyens d'accouplement conjugués sont sélectivement entraînés en fonction de la position du moyen de commande. Suivant ce perfectionnement, les moyens d'accouplement conjugués constituent en même temps, avec les moyens d'arrêt associés, 15 des verrous appartenant respectivement au premier mécanisme et au second mécanisme. La position de ces verrous est très avantageuse lorsque, comme indiqué précédemment, les chariots sont placés adjacents aux bords mobiles des deux vantaux en position de fermeture. Le bras de levier de ces verrous est en 20 effet optimal relativement à l'axe de pivotement de chaque vantail. En particulier, de tels verrous sont alors bien placés pour constituer des verrous primaires assurant la compression des joints lors du passage de la position déverrouillée à la 25 position verrouillée, comme expliqué plus haut. Notamment à l'effet de la compression des joints, il est avantageux que les moyens d'accouplement conjugués comportent un dos en forme de came qui coopère avec les moyens d'arrêt pour solliciter les vantaux dans le sens de la compression des joints d'étanchéité. 30 Pour que deux verrous couplés mécaniquement puissent être l'un un verrou primaire entamant son processus de verrouillage avant l'autre constituant un verrou secondaire, il suffit par exemple que deux pênes identiques et se déplaçant ensemble présentent entre eux une distance légèrement 35 différente à celle séparant les deux gâches également

identiques, avec lesquelles ces pênes coopèrent respectivement.

De préférence, au moins un pêne du premier mécanisme est mobile par rapport à une gâche entre trois positions dont deux sont des positions de dégagement et une est une position d'engagement correspondant à la première position du moyen de 5 commande, et au moins un pêne du second mécanisme est mobile par rapport à une gâche entre trois positions dont deux sont des positions d'engagement et une est une position de dégagement correspondant à la troisième position du moyen de commande. Ainsi, les deux mécanismes de verrouillage peuvent 10 être accouplés de façon permanente, au moins lorsque les deux vantaux sont en position de fermeture, en assurant le verrouillage sélectif du premier et du deuxième vantail prévu selon l'invention. Les gâches du second mécanisme peuvent être plus profondes, parallèlement au mouvement d'actionnement, que 15 les gâches du premier mécanisme, ou bien être identiques à celles du premier mécanisme mais positionnées différemment par rapport aux pênes du second mécanisme, par comparaison avec les

gâches et les pênes du premier mécanisme.

Il est également proposé selon l'invention un 20 entrebâilleur automatique qui est automatiquement activé lorsqu'un moyen de commande se trouve dans une position particulière. Dans une première position du moyen de commande, le vantail est verrouillé en position de fermeture, soit par un mécanisme de verrouillage séparé, soit par une fonction de 25 verrouillage assurée par l'entrebâilleur, soit encore conjointement par un mécanisme de verrouillage séparé et par l'entrebâilleur. Dans une deuxième position du moyen de commande, l'entrebâilleur est activé en ce sens que le vantail est mobile entre sa position de fermeture et une position 30 d'ouverture entrebâillée, avec un angle d'ouverture limité par l'entrebâilleur. Il peut en outre être prévu une troisième position dans laquelle l'entrebâilleur est désaccouplé et le vantail peut être librement manoeuvré entre la position de fermeture et n'importe quel angle d'ouverture. En outre, dans 35 une position prédéterminée du moyen de commande qui peut être avantageusement la même que la première position précitée, l'entrebâilleur peut être bloqué dans la position correspondant

à l'ouverture entrebâillée du vantail.

Pour réaliser ces différentes fonctions, un doigt peut coopérer avec une échancrure. Le doigt est par exemple 5 solidaire d'un mécanisme du vantail à entrebâiller et l'échancrure est formée dans une biellette portée par une partie de la baie qui est fixe lors de l'entrebâillement. Cette partie fixe peut être soit le cadre soit, de préférence, le bord mobile du second vantail lorsque celui-ci est verrouillé 10 en position de fermeture. Dans la première position du moyen de commande, le doigt se loge dans un fond de l'échancrure. Si l'entrebâilleur a une fonction de verrouillage, il maintient alors l'échancrure dans une position o la biellette peut interférer avec une butée qui empêche le pivotement de la 15 biellette. Si l'entrebâilleur n'a pas de fonction de verrouillage, l'échancrure est allongée par un couloir permettant entre doigt et échancrure le déplacement relatif nécessaire à l'actionnement du mécanisme de verrouillage séparé. Dans la deuxième position, le doigt est prisonnier de 20 l'échancrure et entraîne la biellette en pivotement jusqu'à un angle maximum. Si le dispositif comprend la fonction de blocage précitée en position entrebâillée, la biellette est repoussée par la coopération doigt échancrure dans une position de blocage dans laquelle elle coopère avec des moyens de butée, 25 qui empêchent sa rotation au moins dans le sens du retour vers la position escamotée. Si le moyen de commande est capable d'une troisième position destinée à permettre l'ouverture libre du vantail, le doigt s'échappe de l'échancrure par une

ouverture prévue à cet effet.

Un tel entrebâilleur avantageux se combine avantageusement avec l'objet de l'invention définie initialement. Dans la première position du moyen de commande, telle que définie précédemment, les deux vantaux sont fermés verrouillés et l'entrebâilleur est donc empêché de permettre 35 l'ouverture du premier vantail. Dans la deuxième position du moyen de commande, le premier vantail s'ouvre mais l'entrebâilleur limite automatiquement l'angle d'ouverture du premier vantail qui ne peut donc prendre que la position fermée ou la position ouverte entrebâillée. A ce stade, si l'option avantageuse définie plus haut est prévue, on peut ramener le moyen de commande dans la première position et bloquer ainsi 5 l'entrebâilleur dans la position ouverte entrebâillée. On évite

ainsi que le premier vantail soit agité par les courants d'air.

Lorsque le moyen de commande est dans sa deuxième position, on peut refermer le premier vantail puis manoeuvrer le moyen de commande vers la première position pour verrouiller le 10 vantail.en position de fermeture totale ou au contraire manoeuvrer le moyen de commande vers la troisième position pour libérer le premier vantail de l'entrebâilleur et permettre ainsi son ouverture totale avec possibilité en outre d'ouvrir à

volonté le second vantail.

Dans le cadre de l'invention, lorsque le moyen de commande est installé sur l'un des deux vantaux, et de préférence sur le premier vantail, il est souhaitable d'empêcher certaines manoeuvres du moyen de commande lorsque le vantail qui le porte est en position d'ouverture. Lorsque le 20 moyen de commande est dans la troisième position, il est

souhaitable qu'il reste dans la troisième position jusqu'à ce que les deux vantaux aient été placé en position de fermeture.

Il est prévu pour cela, selon l'invention, un détrompeur qui interdit d'actionner le moyen de commande entre la troisième et 25 la deuxième position lorsque l'un au moins des vantaux est en

position d'ouverture.

Suivant un autre aspect de l'invention, la baie à deux vantaux ouvrant à la française comprend - un cadre; - deux vantaux articulés au cadre chacun par un bord articulé opposé à l'autre vantail, les deux vantaux possédant chacun deux bords pivotants raccordés au bord articulé et un bord mobile opposé au bord articulé, les deux bords mobiles

étant adjacents l'un à l'autre lorsque la baie est fermée; et 35 - un dispositif de verrouillage selon le premier aspect.

D'autres particularités et avantages de l'invention

ressortiront encore de la description ci-après, relative à des

exemples non-limitatifs.

Aux dessins annexés - la figure 1 est une vue de face d'une baie équipée d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, à l'état fermé et verrouillé pour les deux vantaux; - la figure 2 est une vue schématique illustrant un angle inférieur du premier vantail et une partie de la traverse 10 inférieure du cadre, avec coupe de certains éléments, et décalage vertical entre vantail et cadre pour une meilleure visibilité; la figure 3 est une vue en plan de la tringlerie d'actionnement du dispositif des figures 1 et 2; - la figure 4 est une vue en perspective de la traverse et de la tringlerie avec coupe suivant IV-IV de la figure 3; la figure 5 est une vue schématique de dessus, illustrant la tringlerie et le bord pivotant correspondant de chacun des deux vantaux, avec divers arrachements, les gâches 20 et le dispositif de renvoi d'angle étant représentés en trait plein bien qu'étant en fait cachés, lorsque les vantaux sont en position d'ouverture; - la figure 6 est une analogue à la figure 5, mais lorsque le second vantail est en position fermée verrouillée 25 alors que le premier vantail est en position d'ouverture; les figures 7 et 8 représentent en perspective deux modes de réalisation pour les verrous; - la figure 9 est un vue analogue à la figure 1 mais représentant la baie à l'état o le moyen de commande est dans 30 sa deuxième position, le premier vantail étant fermé mais déverrouillé; - la figure 10 est une vue partielle analogue à la figure 9, mais le moyen de commande étant dans sa troisième position, les deux vantaux étant déverrouillés; - la figure 11 est une vue en plan avec coupe et arrachement le long d'une traverse du cadre, montrant un verrou 1l primaire abordant le processus de verrouillage en avance sur un verrou secondaire; - la figure 12 est une vue analogue à la figure il mais lorsque le verrou secondaire aborde le processus de 5 verrouillage alors que le verrou primaire est déjà en position de verrouillage; - la figure 13 est une vue partielle analogue à la figure 1 mais relative a un second mode de réalisation; - la figure 14 est une vue en perspective illustrant 10 le couplage du second mode de réalisation; - la figure 15 est une vue analogue à la figure 13 mais relative à un troisième mode de réalisation; - la figure 16 est une vue schématique en perspective illustrant le chariot dans sa troisième position, les deux 15 moyens d'accouplement conjugués, et les moyens d'arrêt, les deux autres positions du chariot étant représentées en pointillés; - la figure 17 est une vue en plan illustrant le fonctionnement du chariot en tant que verrou primaire; - la figure 18 est une vue en coupe longitudinale du chariot et de son montage; - les figures 19 à 23 sont des vues schématiques d'un entrebâilleur selon l'invention, dans cinq états fonctionnels différents; et - les figures 24 à 27 sont des vues schématiques d'un second mode de réalisation de l'entrebâilleur, dans quatre état fonctionnels différents; Dans l'exemple représenté à la figure 1, la baie comprend un cadre 1 de forme générale rectangulaire comprenant 30 deux montants verticaux 2, une traverse inférieure ou pièce d'appui 3 et une traverse supérieure 4. La baie comprend en outre un premier vantail 6 ou " vantail mobile " et un deuxième vantail 7, ou " vantail semi-fixe ". Chacun des vantaux 6, 7, comprend un bord vertical 8 articulé à l'un respectif des 35 montants 2 suivant un axe vertical par des charnières 9. A l'opposé de son bord articulé 8, chaque vantail 6, 7 comprend un bord mobile vertical 11. Sur chaque vantail 6, 7, le bord articulé 8 est raccordé au bord mobile il par un bord pivotant inférieur 12 et un bord pivotant supérieur 13. Dans la situation représentée o les deux vantaux 6, 7 sont en position 5 de fermeture dans le cadre 1, les deux bords mobiles Il sont adjacents l'un à l'autre, les bords pivotants inférieurs 12 sont adjacents à la traverse inférieure 3 et les bords pivotants supérieurs 13 sont adjacents à la traverse supérieure 4. La baie comprend en outre un dispositif de verrouillage comprenant des moyens d'actionnement consistant essentiellement en une crémone 16 qui, sauf pour certaines particularités qui seront décrites dans la suite, peut être analogue à des modèles

du commerce.

La crémone 16 comprend classiquement deux tiges 17 montées l'une à la suite de l'autre le long du bord mobile 11 du premier vantail 6, chacune entre un mécanisme de manoeuvre 18 et l'un respectif des bords pivotants 12 et 13. Lorsque l'utilisateur manoeuvre une poignée de commande 19 du mécanisme 20 18, les tiges 17 coulissent dans des directions opposées le long du bord mobile 11. Lorsque la poignée 19 est déplacée vers une position de verrouillage, les tiges 17 s'écartent l'une de l'autre et se dirigent chacune vers le bord pivotant 12 ou 13

qui leur est associé.

Le dispositif de verrouillage 14 comprend en outre un

premier mécanisme de verrouillage pour le premier vantail 6 et un second machine de verrouillage pour le second vantail 7.

Chaque mécanisme de verrouillage comprend plusieurs verrous

composés chacun d'un pêne 21, 41, 51, 51a, 81, 91 coopérant 30 avec une gâche 22, 42, 52, 52a, 82, 92.

Les verrous du premier mécanisme sont répartis autour du premier vantail 6. Les verrous du second mécanisme sont répartis le long des bords pivotants 12, 13 et articulé 8 du second vantail 7. Dans chaque mécanisme, les pênes sont mobiles 35 et synchronisés mécaniquement pour coopérer de manière coordonnée avec leur gâche respective. Dans l'exemple représenté à la figure 1, les gâches 42, 52, 52a, 82 et 92 sont fixées au vantail respectif 6 ou 7 et les pênes correspondant 41, 51, 51a, 81, et 91 sont mobiles le long du cadre 1. Dans le cas particulier des verrous 21, 22, les pênes 21 sont déplaçables le long du bord mobile 11 du premier vantail 6, et 5 les gâches 22 sont fixées au bord mobile il du second vantail 7. Plus particulièrement, chaque pêne 21 est solidaire de l'une

des tiges 17 de la crémone 16.

La figure 1 schématise des verrous à pêne du type champignon, dont un exemple est illustré à la figure 7. Le pêne 10 21 (pris arbitrairement comme exemple) présente une forme cylindrique étagée de façon à présenter au-delà d'un col 33 un renflement radial terminal 23. Le pêne 21 s'étend suivant un axe 24 perpendiculaire à la direction 26 d'engagementdégagement dans la gâche 22 et perpendiculaire à la direction 15 Fo du mouvement relatif de la gâche 22 par rapport au pêne 21 pour l'ouverture et la fermeture du vantail 6 par rapport au vantail 7. La gâche 22 comprend une semelle 27 et une paroi 28 formant avec la semelle 27 un logement 29 destiné à recevoir le renflement 23 du pêne 21. Le logement 29 est fermé hormis une 20 ouverture 31 pour l'entrée et la sortie du renflement 23, et, dans une face adjacente à l'ouverture 31, une fente 32 à travers laquelle coulisse le col 33 du pêne 21. La fente 32 rejoint l'ouverture 31 par deux rampes 34 dont l'une ou l'autre, selon le sens de montage, coopère avec le col 33 pour 25 exercer sur le pêne 21 une force latérale avant que le col 33 puisse pénétrer dans la fente 32 proprement dite. Ladite force latérale s'exerce dans le sens qui correspond à une compression des joints d'étanchéité (non-représentés) du vantail. Ce type de verrou disponible dans le commerce présente l'avantage de 30 s'opposer non seulement à un effort non autorisé suivant la direction d'ouverture Fo, mais également à un effort FE parallèle à l'axe 24 du pêne car le renflement 23 ne peut pas traverser la fente 32. Un effort ainsi dirigé correspond à une tentative d'effraction par écartement dans le plan du vantail. 35 La figure 8 représente un autre type de verrou également disponible dans le commerce. Le pêne 21 dirigé selon l'axe 24 porte un rouleau fixe ou un galet rotatif 36 (deux versions

sont disponibles dans le commerce) et la gâche 22 comprend sur la semelle 27 une paroi 37 précédée par une rampe 38 de compression des joints. Lors du mouvement vers la position de fermeture, le galet ou rouleau 36 franchit la rampe 38 puis se 5 place contre la paroi 37 qui est orientée de façon à empêcher le mouvement relatif selon la direction d'ouverture FO. Par contre, le mouvement d'écartement selon la flèche FE n'est pas empêché. La gâche 22 de la figure 8 est réalisée symétrique, avec une autre rampe à l'autre extrémité de la paroi 37 pour 10 permettre les deux sens possibles de montage.

Les pênes 41, 51, Sla adjacents à la traverse inférieure 3 du cadre sont tous solidaires d'une tringle coulissante 49 qui est

déplaçable parallèlement à la traverse inférieure 3 et assure ainsi un couplage entre le premier et le second 15 mécanisme de verrouillage.

De même, les pênes 41, 51, 51a adjacents à la traverse

supérieure 4 sont tous solidaires d'une même tringle coulissante supérieure 50 qui est déplaçable le long de la traverse supérieure 4 et assure ainsi un couplage entre le 20 premier et le second mécanisme de verrouillage.

Le dispositif de verrouillage comprend en outre un moyen d'accouplement mécanique détachable inférieur 46 et un moyen d'accouplement mécanique détachable supérieur 47 qui attellent

les tringles 49 et 50 à la crémone 16 lorsque le premier 25 vantail 6 est en position de fermeture.

Les tringles coulissantes inférieure 49 et respectivement supérieure 50 sont montées coulissantes le long de la traverse inférieure 3 et respectivement le long de la traverse supérieure 4 du cadre 1, à la fois dans la région 30 coopérant avec le bord pivotant du premier vantail 6 et dans la

région coopérant avec le bord pivotant du deuxième vantail 7.

Chaque tringle d'actionnement 49 ou 50 porte ainsi deux pênes 41 du premier mécanisme et deux pênes 51, 51a du second mécanisme. Par son mouvement de coulissement, la tringle 49 ou 35 50 se déplace le long de la traverse entre une position extrême de déverrouillage dans laquelle les quatre pênes 41, 51, 51a sont dégagés de leur gâche respective 42, 52, 52a, et une position extrême de verrouillage dans laquelle, lorsque les vantaux 6 et 7 sont fermés, les quatre pênes 41, 51, 51a sont simultanément engagés dans les quatre gâches 42, 52, 52a associées. Les tringles d'actionnement inférieure et supérieure font partie d'une tringlerie respective 43 dont une partie est représentée plus en détail à la figure 2, dans l'exemple de la tringlerie 43 inférieure. La tringle d'actionnement 49 est montée coulissante entre la traverse inférieure 3 et une 10 têtière 53 qui est fixée à la traverse 3 par des vis 54

(figures 2 à 4) et 56 (figures 3 et 4).

Les vis 54 traversent des entretoises 57 (figure 2) placées entre la têtière 53 et la traverse 3 dans des lumières

oblongues 58 de la tringle 49.

Comme le montre la figure 4, la têtière 53 présente un profil en C enveloppant la tringle 49 sur sa face opposée à la traverse 3 et sur ses deux bords latéraux. Du côté de la tringle 49 qui est dirigé vers le rebord arrière 59 prévu sur la traverse 3 pour l'appui des vantaux en position de 20 fermeture, la têtière 53 est prolongée par une aile de fixation 61 qui est directement adjacente à la traverse 3 et y est fixée par les vis 56. Du côté opposé à l'aile de fixation 61, l'aile terminale 62 du profil en C forme un moyen d'adossement de la têtière 53 contre un rebord frontal 63 de la traverse 3. La 25 face d'extrémité 64 du rebord 63 et la face dorsale 66 du

profil en C de la têtière 53 sont sensiblement coplanaires.

Les pênes 41, 51, 51a sont fixés à la tringle 49 et font saillie vers l'extérieur à travers des lumières allongées 67

prévues à travers la face dorsale 66 de la têtière 53.

Avec le montage qui vient d'être décrit, une tentative d'ouvrir à force l'un des vantaux produit sur les pênes 41, 51, 51a une force dirigée du rebord arrière 59 (figure 4) vers le rebord frontal 63. Cette force tend d'une part à déplacer la têtière 53 vers le rebord 63 mais cela est empêché par l'aile 35 d'adossement 62 s'appuyant contre le rebord 63, et d'autre part à faire basculer la têtière 53 par-dessus le rebord frontal 63, mais cela est empêché par les vis 56 placées du côté de la tringle 49 qui est opposé à la direction d'un tel effort, c'est à dire du côté de la tringle 49 qui est tourné vers le rebord arrière 59 alors que l'effort est dirigé vers le rebord frontal 63. La tringlerie est donc particulièrement résistante à

l'arrachement lors d'une tentative d'effraction.

On va maintenant décrire les moyens d'accouplement mécanique détachable 46, visibles à la figure 2, entre la

crémone 16 et chaque tringlerie d'actionnement 43.

Les moyens 46 comprennent un organe d'accouplement mené ou entraîneur 68 qui est fixé à la tringle 49 et dépasse de la face dorsale de la têtière 53 par une lumière oblongue 69

prévue à travers ladite face dorsale.

Comme le montre la figure 5, l'entraîneur 68 est 15 configuré comme une cage en U ouverte du côté vers lequel

s'ouvrent les deux vantaux 6 et 7.

Les moyens 46 comprennent en outre un dispositif de renvoi d'angle 71 (figures 2 et 5) comprenant un organe d'accouplement menant 72 faisant saillie sur le bord pivotant 20 12 du premier vantail 6. L'organe 72 est solidaire de l'aile horizontale 73 d'une lame flexible 74 disposée en équerre autour de l'angle entre le bord pivotant 12 et le bord mobile 11 du premier vantail 6. L'aile verticale 76 de la lame 74 est fixée à l'extrémité de la tige inférieure 17 de la crémone 16. 25 Le dispositif de renvoi d'angle 71 comprend en outre une cornière 77 fixée au premier vantail 6 et comprenant deux ailes qui recouvrent chacune l'une respective des ailes 73 et 76 de la lame souple 74. L'organe d'accouplement 72 fait saillie à travers une lumière allongée 78 de la cornière 77. Chaque aile 30 73 ou 76 de la lame souple 74 est guidée de façon coulissante

le long de l'aile correspondante de la cornière 77. L'ensemble est tel que lorsque la tige 17 coulisse le long du bord mobile 11 du vantail 6, ce mouvement est transformé par la lame souple 74 en un coulissement de l'organe d'accouplement menant 72 le 35 long du bord pivotant 12.

Comme le montre la figure 5, lorsque les vantaux 6 et 7 sont tous les deux en position d'ouverture, la tringle 49 est dans une position de déverrouillage complet dans laquelle d'une part les gâches 42, 52 et 52a peuvent venir s'aligner avec les pênes 41, 51 et 51a et d'autre part l'organe d'accouplement menant 72 suit un trajet circulaire 79 conduisant dans l'organe d'accouplement mené 68 dont l'entrée est évasée en 80. Dans l'exemple préféré représenté à la figure 1, le dispositif de verrouillage 14 comprend en outre: - à chaque extrémité de chaque tringle 49 et 50, un renvoi d'angle 84 monté dans l'angle du cadre et par lequel la 10 tringle 49 ou 50 entraîne un pêne 81 du premier mécanisme et respectivement 91 du second mécanisme correspondant; - le cas échéant, des rallonges 87 entraînées à coulisse par certains au moins des renvois d'angle 84 le long des montants 2 du cadre et portant chacune au moins un pêne 81, 91 15 supplémentaire; - des gâches 82, 92 montées sur les bords articulés 8 des vantaux 6 et 7 pour coopérer avec les pênes 81 et 91 de façon que ceux-ci s'engagent dans les gâches 82, 92 de manière synchronisée avec l'engagement des pênes 21 et 41 du premier 20 mécanisme, ou respectivement avec l'engagement des pênes 51 et

51a du deuxième mécanisme dans les gâches correspondantes.

Les dispositifs de renvoi d'angle 84 ne sont que

schématiquement représentés mais peuvent être à lame souple guidée selon un trajet en angle sensiblement comme décrit pour 25 les renvois d'angle 46 et 47.

La poignée de commande 19 est mobile en rotation sur 1800 entre une première position P1 correspondant au verrouillage des deux vantaux 6 et 7 lorsqu'ils sont en position de fermeture, et une troisième position P3 dans 30 laquelle les deux vantaux 6 et 7 sont déverrouillés. Dans la première position P1, tous les pênes 21, 41, 51, 51a 81 et 91 sont engagés dans les gâches correspondantes 22, 42, 52, 52a, 82 et 92. Dans la troisième position, tous les pênes sont

dégagés des gâches.

Entre la première position Pl et la troisième position P3, la poignée de commande 19 passe par une position intermédiaire ou deuxième position P2, à mi-chemin angulaire entre la première et la troisième position. Dans cette position P2, les pênes 21, 41, 81 du premier mécanisme, c'est-àdire assurant le verrouillage sélectif du premier vantail, sont dégagés de leurs gâches respectives alors que les pênes 51, 51a 5 et 91 du second mécanisme, c'est-à-dire assurant le verrouillage sélectif du second vantail 7, sont toujours engagés dans leurs gâches respectives, comme le montre la figure 9. Par conséquent, le premier vantail 6 est déverrouillé alors que le second vantail 7 est verrouillé en position de 10 fermeture. Pour assurer ce fonctionnement différencié des deux mécanismes de verrouillages, les gâches 22, 42 et 82 du premier mécanisme sont plus courtes, parallèlement à la direction de déplacement des pênes correspondants, que les gâches 52, 52a et 92 du second mécanisme. Comme expliqué plus haut, au lieu 15 d'utiliser des gâches plus courtes, on pourrait utiliser des gâches identiques mais positionnées différemment par rapport

aux pênes suivant la direction de déplacement des pênes.

On a également fait ressortir aux figures que les gâches 52a du second mécanisme sont plus longues que les autres gâches 20 52 et 92 du second mécanisme, et que les gâches 22 du premier mécanisme, tout en étant plus courtes que les gâches du second mécanisme, sont un peu plus longues que les autres gâches 42 et

82 du premier mécanisme.

La figure 11 montre que lorsque la poignée de manoeuvre 25 19 est manoeuvrée de la troisième vers la deuxième position, le verrou 51a, 52a, dit verrou primaire, qui est le plus éloigné de l'axe du second vantail commence le processus de verrouillage alors que le joint 88 prévu sur la traverse 3 n'est pas encore comprimé par le vantail 7, et en avance sur 30 les autres verrous tels que 51, 52 ou 91, 92 du second

mécanisme, dits " verrous secondaires ".

Après compression du joint 88 et engagement du pêne 51a

dans la gâche 52a, les pênes 51 et 91 s'engagent dans les gâches 52, 92 des verrous secondaires 51, 52 et 91, 92 (figure 35 12, o le verrou 91, 92 n'est pas représenté).

Dans le premier mécanisme, les gâches 22 sont les plus éloignées de l'axe de pivotement du premier vantail. Ainsi, si l'on ramène la poignée de commande 19 de la deuxième position P2 à la première position P1 pour reverrouiller le premier vantail 6, les pênes 21 vont commencer le processus de verrouillage avant les autres pênes du premier mécanisme. Ce 5 sont donc les verrous 21, 22 qui vont jouer le rôle de verrous primaires et assurer la compression des joints d'étanchéité prévus sur le pourtour du vantail 6. Ensuite, la poignée 19 poursuivant sa rotation en direction de la première position Pl. les pênes 41, 81, des autres verrous, jouant le rôle de 10 verrous secondaires, pénètrent dans les gâches correspondantes sans résistance mécanique particulière car ils sont parfaitement alignés avec leurs gâches grâce à la compression

préalable des joints.

On va maintenant décrire plus généralement le 15 fonctionnement du dispositif de verrouillage selon l'invention.

Dans la position fermée et verrouillée représentée à la figure 1, la poignée 19 est en position P1, les tiges 17 sont en position d'écartement extrême entre elles et de rapprochement maximum par rapport à leur traverse 3 ou 4 20 respective, tandis que les tringles 49 et 50 sont poussées vers la droite de façon que les pênes 41, 51 et 51a soient engagés dans les gâches 42, 52 et 52a. En même temps, les pênes 21 fixés aux tiges 17 sont engagés dans les gâches 22, les pênes 81 et 91 sont engagés dans leurs gâches 82 et 92 respectives. 25 En manoeuvrant la poignée 19 d'un seul mouvement de la première

position P1 à la deuxième position P2, l'opérateur ramène les tiges 17 l'une vers l'autre, dégageant ainsi les pênes 21 des gâches 22 et ramenant en même temps les deux tringles 49 et 50 vers la gauche grâce à l'accouplement des organes 30 d'accouplement 72 avec les entraîneurs 68.

Les pênes 21, 41, 81 se dégagent ainsi des gâches 22, 42 et 82 (figure 9). Il est dès lors possible d'ouvrir le premier vantail 6 mais le deuxième vantail 7 reste verrouillé (figure 6). On peut alors refermer le premier vantail 6, et manoeuvrer 35 la poignée 19 soit vers la position P1 pour reverrouiller le

premier vantail 6, soit vers la position P3 pour déverrouiller le deuxième vantail 7 en plus du premier vantail 6 (figure 10).

On peut ensuite refermer les deux vantaux 6, 7 et verrouiller d'un seul mouvement de la poignée 19 le second vantail 7 seulement, par une rotation jusqu'à la position P2, ou le second puis le premier vantail si la rotation de la poignée est poursuivie jusqu'à la position Pl. Dans l'exemple représenté à la figure 1, le dispositif de verrouillage comprend en outre un entrebâilleur automatique 83 qui n'est représenté que très schématiquement et dont deux exemples seront décrit en détail plus loin. Cet entrebâilleur 10 83 est optionnel. Lorsqu'il n'est pas installé, le fonctionnement du dispositif de verrouillage s'effectue comme

décrit précédemment.

Au contraire, lorsque l'entrebâilleur est installé, il est automatiquement activé lorsque la poignée de commande 19 se 15 trouve dans la deuxième position P2. Dans ce cas, le premier vantail 6, au lieu d'être complètement libéré pour un mouvement d'ouverture selon un angle quelconque, ne peut s'ouvrir que d'un petit angle maximum défini par l'entrebâilleur. Quand la poignée de commande 19 est dans la troisième position P3, 20 l'entrebâilleur est désactivé et le premier vantail 6, ainsi que le second vantail 7 peuvent être ouverts de n'importe quel

angle quelconque.

Lorsque la poignée de manoeuvre 19 est dans la première position Pl, ou bien l'entrebâilleur 83 est sans fonction, ou 25 bien il a une fonction de compléter le verrouillage du vantail 6. On décrira plus loin un exemple détaillé de l'une et l'autre possibilité. Suivant une particularité importante de l'invention, l'entrebâilleur est disposé, non pas comme cela est usuel entre 30 le bord pivotant inférieur 12 et le cadre, mais entre les bords mobiles il des deux vantaux 6 et 7. Ainsi, lorsque le vantail est en position ouverte entrebâillée, une tentative d'effraction par effet le levier sur le vantail 6 est moins efficace car aucun point du vantail n'est très éloigné à la 35 fois des charnières 9 et de l'entrebâilleur 83. Pour faire passer automatiquement l'entrebâilleur entre ses trois états, celui-ci comprend un doigt 101, représenté aux figures 1, 9 et schématiquement avec la forme d'un pêne champignon déjà décrit. Le doigt 101 est fixé à l'une des tiges 17 de la crémone 16 pour se déplacer entre la position de verrouillage représentée schématiquement à la figure 1, une position dans 5 laquelle il entre dans une relation d'interpénétration avec une biellette d'entrebâilleur 86 schématiquement représentée par deux points (figure 9), et la position représentée à la figure 10 o le doigt 101 s'échappe de la biellette 86 et permet donc

l'ouverture du vantail 6 indépendamment de la biellette 86.

Le mode de réalisation des figures 13 et 14 ne sera décrit que pour ses différences par rapport à celui des figures

1 à 10.

Les gâches 42, 52, 52a, 82, 92 sont désormais solidaires du cadre 1 tandis que les pênes 41, 51, 51a, 81, 91 sont portés 15 par des équipages mobiles 89, à raison d'un équipage 89 pour chaque bord pivotant inférieur 12 (la partie inférieure de la baie n'étant pas représentée), et pour chaque bord pivotant

supérieur 13.

Chaque équipage 89 du premier vantail 6 comprend un 20 renvoi d'angle 93 autour de l'angle entre bord pivotant et bord mobile 11, une tringle d'actionnement 94 le long du bord pivotant 12 ou 13, et un renvoi d'angle 96 autour de l'angle du vantail 6 entre le bord pivotant et le bord articulé 8. La tringle d'actionnement 94 relie les deux ailes horizontales des 25 deux renvois d'angle 93 et 96 et porte le pêne 41 le plus

proche de l'axe de pivotement. L'autre pêne 41, proche du bord mobile 11, est porté par l'aile horizontale du renvoi d'angle 93. L'aile verticale du renvoi d'angle 96 porte un pêne 81.

Dans cet exemple il n'a pas été installé de rallonge telle que 30 87 à la figure 1 mais cela serait possible, la rallonge étant simplement coulissante le long du bord pivotant 8 du vantail et non plus le long du montant 2 du cadre. L'aile verticale de la lame flexible du renvoi d'angle 93 est fixée à la tige 17 correspondante de la crémone 16. Ainsi, lorsque la tige 17 se 35 déplace verticalement, la lame flexible du renvoi d'angle 93 circule autour de l'angle correspondant du vantail 6, fait coulisser horizontalement la tringle 94 le long du bord pivotant 13 et cette dernière fait à son tour circuler la lame flexible du renvoi d'angle 96 autour de l'angle correspondant du premier vantail 6. Les deux pênes 41 et le pêne 81 sont ainsi actionnés simultanément au verrouillage et au déverrouillage. Le long d'un bord pivotant 12 ou 13 du second vantail 7 le montage est similaire excepté que la lame flexible 98 (figure 14) du renvoi d'angle 97 entre bord mobile il et bord pivotant 12 ou 13, au lieu d'être raccordée de manière 10 permanente à une tige de crémone, est sélectivement accouplée par son aile verticale avec l'aile verticale de la lame flexible du renvoi d'angle 93 du premier vantail 6. Ainsi, lorsque les deux vantaux sont en position de fermeture, et que la poignée 19 est actionnée, le mouvement de coulissement dans 15 le renvoi d'angle 93 entraîne un mouvement correspondant dans le renvoi d'angle 97 autour de l'angle correspondant du second vantail 7, de sorte que la tringle 94 du vantail 7 se déplace

en sens contraire de celle du vantail 6.

La figure 14 représente en perspective le renvoi d'angle 20 97. La lame flexible 98 coulisse sous une cornière fixe 99 solidaire du second vantail 7 et porte sur son aile verticale un récepteur d'accouplement 100 en forme générale de U ouvert vers le coté du cadre 1 vers lequel peuvent s'ouvrir les vantaux 6 et 7. Le récepteur 100 se trouve du coté extérieur de 25 la cornière 99 et se raccorde à la lame flexible 98 à travers une lumière longitudinale 102 ménagée dans l'aile verticale de la cornière 99. Le récepteur 100 est destiné à recevoir un doigt d'entraînement 103 fixé, d'une manière non représentée en détail, à la lame flexible mobile du renvoi d'angle 93 dans sa 30 région verticale. Le doigt d'entraînement 103 peut être fixé à la lame flexible du renvoi d'angle 93 à travers une lumière allongée de la cornière de recouvrement du renvoi d'angle 93, du même genre que la lumière 102 décrite pour le renvoi d'angle 97. Sur son aile horizontale la lame 98 porte le pêne 51a qui fait saillie vers le haut à travers une lumière allongée

longitudinale 104 de la cornière 99.

En fonction de la position de la poignée de commande 19, et de la position correspondante de l'organe d'entraînement 103 le long du bord mobile 1i du premier vantail 6, le récepteur d'entraînement 100 peut lui- même prendre trois positions, la 5 position de déverrouillage des deux vantaux 6 et 7 représentée en traits pleins à la figure 14, dans laquelle le pêne 51a est dégagé de la gâche 52a (non représentée à la figure 14), une position extrême opposée lOOA qui est également celle représentée à la figure 13, dans laquelle les deux vantaux sont 10 verrouillés, et entre les deux positions précités, une position intermédiaire lOOB dans laquelle le pêne 51a, de même que les pênes 51 et 91, sont engagés dans les gâches correspondantes

mais le vantail 6 est déverrouillé.

Dans l'exemple particulier qui est décrit, la cornière 15 99 porte un moyen d'arrêt 106 en forme de dent rectangulaire dressée en direction s'éloignant de l'axe de pivotement du vantail. Le récepteur d'actionnement 100 et avec lui l'organe d'entraînement 103 se trouvent derrière le moyen d'arrêt 106 20 lorsque le récepteur d'entraînement est dans la position lOA correspondant au verrouillage des deux vantaux 6, 7. Le moyen d'arrêt 106 empêche alors l'organe d'entraînement 103 de se déplacer dans le sens de l'ouverture du vantail 6. Autrement dit l'organe d'entraînement 103 et le moyen d'arrêt 106 forment 25 un verrou appartenant au premier mécanisme de verrouillage. Ce verrou peut être, de préférence, agencé en tant que verrou primaire qui commence le processus de verrouillage un peu en avance sur les autres verrous 41, 42 et 81, 82 du premier mécanisme de façon à assurer la compression des joints et 30 permettre ensuite le verrouillage sans effort résistant dans

les verrous secondaires 41, 42 et 81,82.

Dans l'exemple représenté à la figure 13, les verrous 21, 22 entre tige de crémone 17 et bord mobile 11 du second vantail 7 ont été supprimés et le verrouillage entre les bords 35 mobiles 11 n'est assuré que par les verrous 103, 106 au voisinage de chaque traverse et par l'éventuelle fonction de verrouillage de l'entrebâilleur 83. Mais on peut bien entendu compléter le verrouillage par un ou plusieurs verrous tels que

21, 22 des figures l à 10.

L'exemple des figures 15 à 18 ne sera décrit que pour ses différences par rapport à celui de la figure 13. Le renvoi 5 d'angle 97 à chaque extrémité du bord mobile il du second vantail 7 est supprimé. Par contre, un chariot coulissant 107 qui n'est illustré que très schématiquement à la figure 15 et plus en détails aux figures 16 à 18, est monté le long de chacune des traverses 3 et 4 dans une région située dans le 10 prolongement des bords mobiles 11 des deux vantaux 6 et 7 lorsqu'ils sont en position de fermeture. Le chariot comprend un corps 108 (figure 18) en forme de plaquette portant rigidement une cage d'accouplement détachable 109, 111 à chacune de ses extrémités. Le corps 108 est monté entre la 15 traverse 3 ou 4 (figure 18) et une platine de guidage 112 fixée à la traverse au moyen de vis 113 avec interposition d'entretoises 114 entre la platine 112 et la traverse. Ces entretoises définissent un écartement approprié pour la libre circulation du corps 108 du chariot. Les cages d'accouplement 20 109, 111 sont adjacentes à la face extérieure de la platine 112, autrement dit la face opposée à la traverse 3, et sont fixées au corps 108 par l'intermédiaire de cols 116 qui coulissent dans des fentes de guidage respectives 117 de la platine 112, orientées parallèlement à la direction 25 longitudinale de la traverse. Les cols 116 ont une hauteur correspondant à un peu plus de l'épaisseur de la platine 112 de manière à guider l'ensemble du chariot 107 en coulissement par

rapport à la platine 112 et à la traverse 3 ou 4.

La cage d'accouplement 109 est destinée à coopérer avec 30 un organe d'accouplement conjugué 118 porté par l'aile horizontale de la lame flexible du renvoi d'angle 93. La cage d'accouplement 111 est destinée à coopérer avec un organe d'accouplement conjugué 119 porté par la tringle 94 qui est

coulissante le long du bord pivotant 13 du second vantail 7.

Lorsque les deux vantaux 6 et 7 sont en position de fermeture, les organes d'accouplement 118 et 119 sont engagés dans les cages 109 et 111 respectivement. Lorsque la poignée 19 est manoeuvrée, chaque tige de crémone 17 fait coulisser l'un respectif des renvois d'angle 93 de sorte que l'organe d'entraînement 118 déplace le chariot 107 et par conséquent, avec lui, l'organe d'accouplement 119 et avec celui-ci la 5 tringle d'actionnement 94 et le renvoi d'angle entraînant le pêne 91 à proximité du bord articulé 8. Dans ce mode de réalisation, les deux tringles 94 le long de chaque traverse 3 ou 4 se déplacent dans le même sens et non pas en sens contraires comme dans l'exemple des figures 13 et 14. Pour 10 cette raison, le sens des gâches 52 et 92 associées au vantail

7 est inversé. Comme le couplage entre les deux mécanismes n'a plus de fonction de verrouillage du premier vantail 6 par rapport au deuxième vantail 7, un verrou 21, 22 tel que décrit en référence aux figures 1 à 10 a été rétabli entre chaque tige 15 de crémone 17 et le bord pivotant 11 du second vantail 7.

Les cages d'accouplement 109, 111 présentent des profils d'accouplement femelle en forme de trapèze qui s'évasent vers l'ouverture et les organes d'accouplement conjugués 118 et 119 présentent des profils trapézodaux mâles sensiblement 20 complémentaires. Ces profils complémentaires assurent une fonction d'auto-centrage qui permet à l'accouplement de se réaliser et aux chariots de s'auto-positionner malgré les tolérances de fabrication sur la baie d'une part et sur les

mécanismes de verrouillage d'autre part.

La platine de guidage 112 porte pour chaque cage d'accouplement 109 un moyen d'arrêt 121, 122. Lorsque les cages 109, 111 sont dans leurs positions 109A, ll1A correspondant au verrouillage des deux vantaux 6 et 7, elles sont toutes les deux derrière leur moyen d'arrêt respectif 121, 122, comme le 30 montre la figure 16. Lorsque les cages 109, 111 sont dans leurs positions 109B, lllB correspondant au déverrouillage du premier vantail 6 mais au verrouillage du second vantail 7, la cage 109B est décalée par rapport à son moyen d'arrêt 121 mais la cage 111 se trouve toujours derrière son moyen d'arrêt 122. Ce 35 dernier est en effet réalisé plus long que le moyen d'arrêt 121 parallèlement à la direction de coulissement du chariot et à la direction longitudinale de la traverse. Enfin, dans la position représentée en trait plein, correspondant au déverrouillage des deux vantaux 6 et 7, les deux cages 109, 111 sont décalées par rapport à leurs moyens d'arrêt respectifs 121, 122 et permettent donc aux deux moyens d'accouplement conjugués 118, 119 de librement s'accoupler et se désaccoupler avec elles. Lorsque les vantaux 6 et 7 sont en position de fermeture et que la poignée de commande est manoeuvrée de la position P3 à la position P2, l'organe d'accouplement 119 porté par le second vantail 7 est entraîné derrière le moyen d'arrêt 122 qui 10 empêche l'ouverture du second vantail 7. Si la poignée de commande 19 est déplacée de la position P2 à la position Pl, c'est à son tour l'organe d'accouplement conjugué 118 qui passe derrière son moyen d'arrêt respectif 121 tandis que l'organe d'accouplement conjugué 119 reste emprisonné derrière son 15 propre moyen d'arrêt 122. Les deux vantaux 6 sont donc verrouillés. Ainsi, les ensembles comprenant l'organe d'accouplement conjugué 118 et l'organe d'arrêt 121 d'une part, l'organe d'accouplement conjugué 119 et l'organe d'arrêt 122 d'autre part, constituent deux verrous appartenant l'un au 20 premier mécanisme et l'autre au second mécanisme. En outre, ces verrous sont placés loin des axes de pivotement des vantaux respectifs, donc en position appropriée pour être les premiers à passer en position de verrouillage, en assurant la compression des joints, avant le passage en position de 25 verrouillage des autres verrous du même mécanisme. A cet effet, les organes d'accouplement conjugués 118 et 119 comportent le long de la grande base du trapèze un dos 123 bombé en forme de came qui coopère avec des rampes d'engagement 124 prévues sur les moyens d'arrêt 121 et 122 lorsque le verrou passe en 30 position verrouillée. Ce processus est représenté de façon plus

détaillée à la figure 17 en ce qui concerne le verrou 118, 121.

L'agencement est tel que les verrous 118, 121, et 119, 122 constituent des verrous primaires pour les vantaux 6 et 7 respectivement, c'est à dire qu'ils commencent leur processus 35 de verrouillage en avance sur les autres verrous du même

vantail, qui sont donc des verrous secondaires.

Il est en outre prévu des moyens de retenue 126 (figure 18) qui retiennentle chariot 107 dans la position résultant de son dernier actionnement par l'organe d'accouplement conjugué 118. A cet effet, le dispositif de retenue comprend dans 5 l'exemple représenté une lame de ressort 127 fixée au chariot 107 et présentant une ondulation 128 qui s'engage dans l'une respective de trois encoches 129A, 129B ou 129C formées dans la face inférieure de la platine 112 et correspondant chacune à l'une des trois positions de la poignée de commande 19. Pour 10 que le chariot 107 puisse changer de position, il faut que la lame de ressort 127 soit déformée de manière que l'ondulation 128 puisse sortir de l'encoche qu'elle occupe. Ceci définit un seuil d'effort qui est choisi pour que l'actionnement manuel direct du chariot 107 soit difficile, mais que l'effort à 15 fournir ne soit pas ressenti comme excessif lorsqu'il est

appliqué par l'intermédiaire de la poignée 19.

Le dispositif de verrouillage selon l'invention, tel que décrit jusqu'à présent, nécessite que les mécanismes de verrouillage ne soient manoeuvrés que lorsque les deux vantaux 6 20 et 7 sont en position de fermeture. Le moyen de retenue 126 qui vient d'être décrit a pour fonction d'éviter un actionnement manuel direct lorsque le premier vantail 6 et éventuellement le second vantail 7 sont ouverts, actionnement qui pourrait se

produire par inadvertance ou par jeu d'un enfant.

On va maintenant décrire un mode de réalisation

d'entrebâilleur automatique en référence aux figures 19 à 23.

L'entrebâilleur 83 comprend une platine 131 fixée le long du bord mobile 11 du second vantail 7 et qui supporte de façon mobile une biellette d'entrebâillement 86 par 30 l'intermédiaire d'une biellette intermédiaire 133. Le débattement des biellettes a lieu dans un plan perpendiculaire au plan du vantail 7 et contenant le bord mobile il du vantail 7. La biellette 133 possède une articulation supérieure 134 avec la platine 131. Cette articulation est coulissante dans 35 une lumière allongée 136 de la platine 131. L'articulation 134 est rappelée vers le haut de la lumière 136 par un moyen élastique non représenté. La biellette 133 possède en outre une articulation inférieure 137 avec la biellette d'entrebâillement 86. Comme le montre la figure 22, la biellette d'entrebâillement 86 comporte en outre une articulation directe 138 avec la platine 131. L'articulation 138 est coulissante dans une deuxième lumière allongée 139 de la platine 131. A son extrémité inférieure, la biellette 86 présente un

ensemble d'évidements 141, 142 dans lesquels se déplace le doigt 101, fixé à l'une des tiges 17 de la crémone 16 sur le bord mobile il du premier vantail 6 (non représenté aux figures 10 19 à 23).

Comme représenté à la figure 20, dans sa position 101B correspondant à la position P2 de la poignée de commande, le doigt 101 se trouve en regard d'une échancrure 141 qui offre au doigt 101 une certaine possibilité de mouvement dans le sens de 15 l'ouverture du premier vantail 6 par rapport au second vantail 7. Si l'utilisateur, ouvre le vantail 6 à partir de la situation de la figure 20, le doigt va au fond de l'échancrure 141 puis attire la biellette d'entrebâillement 86 dans le sens du mouvement. La biellette d'entrebâillement 86 pivote autour 20 de son articulation 138 laquelle se déplace en même temps dans la lumière 139. La biellette intermédiaire 133 s'incline dans le même sens alors que son articulation supérieure 134 se déplace dans sa propre lumière 136 avec mise sous tension du moyen de rappel élastique non représenté. La limite d'ouverture 25 permise au premier vantail 6 est atteinte lorsque l'articulation supérieure 134 de la biellette intermédiaire 133

atteint la limite inférieure de la lumière allongée 136.

A partir de cette situation, représentée à la figure 21, o le doigt 101 se trouve dans la position 1O1B1 c'est-à-dire 30 au même niveau que la position lOlB mais écartée latéralement par l'ouverture de l'entrebâilleur, l'utilisateur peut ramener la poignée de commande dans la position Pl, ce qui fait remonter le doigt 101 dans la position lOlAl (figure 22) tandis que l'ensemble constitué par la biellette d'entrebâillement 86 35 et la biellette intermédiaire 133 remonte le long des lumières allongées 136 et 139 sans changer de géométrie. La biellette d'entrebâillement 86 porte une butée 132 qui empêche la biellette 86 d'augmenter encore son angle d'inclinaison par rapport à la biellette intermédiaire 133 pendant cette phase de remontée. L'articulation 134 se met en butée en haut de la lumière 5 allongée 136. Ceci empêche la biellette d'entrebâillement 86 de pivoter vers sa position escamotée. Autrement dit, le vantail 6

est immobilisé dans la partition ouverte entrebâillée.

Pour pouvoir refermer le premier vantail 6, il faut ramener la poignée de commande dans la position P2, de façon 10 que le doigt reprenne sa position 101B1, puis refermer le vantail 6 pour revenir à la situation représentée à la figure 20. A partir de là, le doigt 101 peut être ramené dans la position lOlA au fond d'un couloir 142 qui fait partie des évidements 141, 142 mentionnés plus haut dans la biellette 15 d'entrebâillement 86, couloir dans lequel débouche l'échancrure 141. A partir de la situation représentée à la figure 20, la poignée de commande peut également être déplacée vers la position P3, auquel cas le doigt 101 sort du couloir 142 par 20 une extrémité ouverte 143, opposée à son fond, et vient prendre la position lOlC illustrée à la figure 23. Dans ce cas, le

doigt 101 est totalement libéré de la biellette d'entrebâilleur 86 et le vantail 6 peut donc être ouvert à volonté tandis que les biellettes 86 et 133 restent alignées contre un rebord 144 25 du bord mobile il du second vantail 7.

Dans l'exemple représenté aux figures 24 à 27, qui ne sera décrit que pour ses différences par rapport au précédent, la biellette intermédiaire 133 est supprimée et la biellette d'entrebâillement 86 est prolongée à son extremité opposée aux 30 évidements 141, 142 par un appendice 146 présentant une face de butée 147 qui coopère avec le rebord 144 pour limiter l'angle de pivotement maximum de la biellette 86, définissant la position ouverte entrebâillée. Lorsque le doigt 101 est dans la position îOîB1 (figure 26), cette fonction peut également être 35 assurée par butée de l'articulation 138 à l'extrémité inférieure de sa lumière allongée 139. Par contre, la limitation de débattement angulaire par appui du bord de butée 147 contre le rebord 144 est importante lorsque le doigt 101 est remonté de la position 10lB1 à la position 101A1 (figure 27) pour bloquer le vantail en position entrebâillée. En même temps, au cours de ce mouvement, une face de butée 148 de 5 l'appendice 146, opposée à la face de butée 147, vient en appui contre un bossage de butée 149 porté par la platine 131 de sorte que la biellette d'entrebâillement 86 est également

empêchée de revenir en position escamotée.

Le couloir 142 des figures 19 à 23 a été fortement 10 raccourci ou quasiment supprimé. Ainsi, lorsque le doigt 101 passe de la position 101B à la position 101A (figure 24), il repousse la biellette d'entrebâillement 86 vers le haut et la face de butée 147 de l'appendice 146 vient en appui contre la face opposée du bossage de butée 149. Cet appui empêche la 15 biellette d'entrebâillement 86 de quitter sa position escamotée, et contribue par conséquent au verrouillage du

premier vantail 6 dans sa position de fermeture.

Il est souhaitable d'éviter les fausses manoeuvres avec la poignée de commande 19. Lorsque les deux vantaux 6 et 7 sont 20 en position de fermeture, la poignée peut être librement manoeuvrée. Par contre, lorsque le premier vantail 6 est en position d'ouverture, il est souhaitable d'empêcher l'utilisateur de manoeuvrer la poignée de commande entre les positions P2 et P3. En outre, sauf s'il est prévu un 25 entrebâilleur 83, par exemple un de ceux des figures 19 à 27, pour lesquels on ramène la poignée en position P1 pour bloquer le premier vantail 6 en position ouverte entrebâillée, il n'est pas souhaitable que l'utilisateur ramène la poignée de commande 19 en position P1 lorsque le premier vantail 6 est ouvert. Pour 30 éviter de telles fausses manoeuvres, qui peuvent conduire à des interférences mécaniques lorsque le premier vantail 6 sera refermé, on envisage selon l'invention le montage d'un détrompeur. On trouve dans le commerce des crémones équipées d'un tel détrompeur - encore appelé " dispositif anti-fausses 35 manoeuvres ". Une tige de crémone, telle que l'une des tiges 17 des exemples décrits plus haut, présente une découpe. Un ressort rappelle un organe de blocage dans une position saillante dans la découpe, ce qui bloque la tige. Lorsqu'un bord tel que le bord mobile il de l'autre vantail est adjacent au bord du vantail équipé de la tige de crémone, un palpeur est repoussé et oriente l'organe de blocage dans une position qui débloque la tige. Le profil des bords 11 des vantaux 6 et 7, et des bords pivotants 12 et 13 du premier vantail 6 peuvent être choisis conjointement avec l'angle d'ouverture permis par l'entrebâilleur pour rendre impossible l'actionnement des 10 mécanismes de verrouillage par une main qui tenterait de s'introduire frauduleusement dans l'entrebâillement du premier vantail. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples

décrits et représentés.

Dans l'exemple représenté, le déplacement des tringles 49 et 50 vers leur position de verrouillage est obtenu lorsque les lames souples 74 travaillent en compression, c'est à dire poussent l'organe d'entraînement 72, alors que le mouvement vers la position de déverrouillage est réalisé par traction sur 20 les lames 74. Mais on peut également intervertir, c'est à dire passer en position de verrouillage par traction et donc par rapprochement des tiges 17 l'une vers l'autre, et passer en position de déverrouillage par compression des lames 74 et

écartement mutuel des tiges 17.

Les structures de verrou indiquées aux figures 7 et 8 ne sont que des exemples, même si le verrou à pêne-champignon est

actuellement préféré.

La nature des verrous et plus généralement la structure

intrinsèque des mécanismes de verrouillage ne sont données qu'à 30 titre de simple exemple.

Les moyens d'accouplement 68 du mode de réalisation des figures 1 à 10, ou 100, 103 du mode de réalisation des figures 13 et 14 peuvent avoir une configuration trapézodale analogue à celle des figures 15 à 18, au besoin avec un dos en forme de 35 came tel que 123 pour coopérer avec le moyen d'arrêt 106 de la figure 14 ou avec un moyen d'arrêt analogue qu'on pourrait ajouter sur la traverse 3 ou 4 dans le mode de réalisation des

figures 1 à 10.

Dans la réalisation du chariot 107 (figure 16), on peut avantageusement intégrer les moyens d'arrêt 121 et 122 dans une 5 paroi périphérique se dressant sur tout le pourtour de la platine 112 sauf aux emplacements qui doivent pouvoir être traversés par les moyens d'accouplement conjugués lors de l'ouverture et la fermeture des vantaux. On protège ainsi le système à l'égard des objets étrangers posés par exemple sur le 10 rebord de la fenêtre, et à l'égard du risque de blessures ou de gêne qu'il peut présenter lorsqu'une personne s'appuie sur le rebord de fenêtre, franchit le seuil d'une porte-fenêtre etc.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1- Dispositif de verrouillage pour baie à deux vantaux (6, 7) ouvrant à la française, la baie comprenant un cadre (1), 5 deux vantaux (6, 7) articulés au cadre (1) chacun par un bord articulé (8) vertical, opposé à l'autre vantail, les deux vantaux possédant chacun deux bords pivotants (12, 13) raccordés au bord articulé (8) et un bord mobile (11) opposé au bord articulé (8), le dispositif de verrouillage (14) 10 comprenant: - un premier mécanisme de verrouillage pour un premier (6) des vantaux; - un moyen de commande de verrouillage (19) pour la commande du premier mécanisme - un second mécanisme de verrouillage, pour le second (7) des vantaux; et étant caractérisé en ce que le moyen de commande (19) est également relié, au moins indirectement, au second mécanisme et peut prendre lorsque les vantaux sont en position 20 de fermeture, une première position (Pl) dans laquelle les deux

vantaux (6, 7) sont verrouillés, une deuxième position (P2) dans laquelle le premier vantail (6) est au moins partiellement libéré et le second vantail (7) est verrouillé, et une troisième position (P3) dans laquelle les deux vantaux (6, 7) 25 sont libérés.

2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un pêne (21, 41, 81) du premier mécanisme est mobile par rapport à une gâche (22, 42, 82) entre trois positions dont deux sont des positions de dégagement et une est 30 une position d'engagement correspondant à la première position (Pl) du moyen de commande (19), et au moins un pêne (51, 51a, 91) du second mécanisme est mobile par rapport à une gâche (52, 52a, 92) entre trois positions dont deux sont des positions d'engagement et une est une position de dégagement 35 correspondant à la troisième position (P3) du moyen de commande.

3- Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de commande (19) comprend une poignée tournante et les première, deuxième et troisième positions (P1, P2, P3) du moyen de commande sont des positions angulaires successives de la poignée tournante.

4- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que le moyen de commande (19) est monté sur

le premier vantail (6).

- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, 10 caractérisé par un couplage (49,50; 100,103; 107) entre les

deux mécanismes.

6- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen de commande (19) est relié au second mécanisme

par l'intermédiaire dudit couplage (49,50; 100,103; 107).

7- Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé

en ce que le couplage comprend au moins une tringle (49, 50) montée coulissante le long de l'une des deux traverses (3, 4) du cadre (1) et actionnant au moins un verrou (41,42) du premier mécanisme et au moins un verrou (51,52) du second 20 mécanisme.

8- Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que le couplage comprend au moins un chariot (107) monté coulissant le long de l'une des deux traverses (3, 4) et qui porte des moyens d'accouplement (109, 111) destinés à coopérer 25 avec des moyens d'accouplement conjugués (118, 119) appartenant

à chacun des deux mécanismes.

9- Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en

ce qu'il comprend des moyens (126) pour retenir le chariot (107) au moins dans une position correspondant à la troisième 30 position (P3) du moyen de commande (19).

- Dispositif selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement (109, 111) du chariot (107) et les moyens d'accouplement conjugués (118, 119) présentent des profils trapézodaux sensiblement

complémentaires, assurant une fonction d'auto-centrage.

11- Dispositif selon l'une des revendications 8 à 10,

caractérisé en ce qu'il comprend, au voisinage du chariot (107), des moyens d'arrêt (121, 122) fixés relativement au cadre (1) et derrière lesquels les moyens d'accouplement conjugués (118, 119) sont sélectivement entraînés, en fonction

de la position du moyen de commande (19).

12- Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens d'arrêt (121, 122) ont une longueur utile plus grande, parallèlement à la traverse (34), du côté du

second vantail (7) que du côté du premier vantail (6).

13- Dispositif selon la revendication il ou 12, 10 caractérisé en ce que les moyens d'accouplement conjugués (118, 119) comportent un dos (123) en forme de came qui coopère avec les moyens d'arrêt (121, 122) pour solliciter les vantaux (6, 7) dans le sens de la compression de joints d'étanchéité entre

vantaux (6, 7) et cadre (1).

14- Dispositif selon l'une des revendications 5 à 13,

caractérisé en ce qu'une crémone (16) du premier mécanisme comprend une tige de crémone (17) qui est reliée au couplage (49,50; 100,103) par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle (93) contournant un angle qui relie le bord mobile (11) du premier 20 vantail (6) avec l'un de ses bords pivotants (13).

- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le premier mécanisme comprend une tige de crémone (17) le long du bord mobile (11) du premier vantail (6), en ce que le second mécanisme comprend au moins un second verrou 25 (51a,52a; 51,52; 91,92) agissant entre bord pivotant (12, 13)

du second vantail (7) et traverse (3, 4) du cadre (1), et en ce que le couplage relie au moins indirectement la tige de crémone (17) avec une partie menante d'un renvoi d'angle (97) monté sur le second vantail (7) pour commander le second verrou (51,52; 30 51a,52a; 91,92).

16- Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que le second vantail (7) porte fixement au voisinage du couplage (100,103) un moyen d'arrêt (106) derrière lequel un moyen d'accouplement (103) porté au moins indirectement par la 35 tige de crémone (17) est entraîné lorsque le moyen de commande

(19) est dans la première position (Pl).

3 6 17- Dispositif selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que le couplage (100,103) est raccordé, côté premier vantail, à la partie menante d'un renvoi d'angle (93) par lequel la tige de crémone (17) commande au moins un premier 5 verrou (41,42; 81,82) entre traverse (3, 4) et bord pivotant

(12, 13) du premier vantail (6).

18- Dispositif selon l'une des revendications 10 à 12,

caractérisé en ce que dans au moins un mécanisme de verrouillage le moyen d'accouplement conjugué (118,119) et le 10 moyen d'arrêt (121, 122) coopèrent dans une phase de compression de joints entre vantail et cadre avant le début d'un processus de verrouillage dans au moins un autre verrou associé à ce vantail, lorsque le moyen de commande (19) est

actionné dans un sens de verrouillage de ce vantail.

19- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 17,

caractérisé en ce que l'un au moins des mécanismes comprend au moins un verrou primaire (21,22; 51a,52a; 100,103; 118,121; 119,122), de préférence voisin du bord mobile (11) du vantail correspondant, qui lors du déplacement du moyen de commande 20 dans la direction allant de la troisième position (P3) à la première position (Pl), commence le processus de verrouillage en avance sur au moins un verrou secondaire (41, 42; 51,52;

81,82; 91,92) du même mécanisme.

- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 19, 25 caractérisé en ce qu'il comprend un entrebâilleur (83) qui est

automatiquement activable lorsque le moyen de commande (19) est dans une position prédéterminée, cet entrebâilleur limitant l'angle d'ouverture du premier vantail (6) avec maintien du

second vantail (7) en position verrouillée.

21- Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que la position prédéterminée est la deuxième position (P2)j 22- Dispositif selon la revendication 20 ou 21, caractérisé en ce que le moyen de commande (19) étant dans la position prédéterminée (P2) et le premier vantail (6) en 35 position de fermeture, un doigt (101) de l'entrebâilleur est placé face à l'entrée d'une échancrure (141) de l'entrebâilleur. 23- Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que lorsque le moyen de commande (19) est dans la première position (P1) l'entrebâilleur (83) contribue au verrouillage

des vantaux (6, 7) en position de fermeture.

24- Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que l'entrée de l'échancrure (141) débouche dans un couloir (142) dont une extrémité ouverte (143) permet le dégagement du doigt (101) lorsque le moyen de commande (19) passe de la

deuxième position (P2) à la troisième position (P3).

25- Dispositif selon l'une des revendications 20 à 24,

caractérisé en ce qu'à partir de la situation o le premier vantail (6) est entrebâillé, le moyen de commande (19) est déplaçable de ladite position prédéterminée à une position de blocage o une biellette (86) de l'entrebâilleur est empêchée 15 de revenir en une position escamotée, lorsque le premier

vantail (6) est sollicité dans le sens de fermeture.

26- Dispositif selon la revendication 25, caractérisé en ce que la position de blocage est ladite première position (P1).

27- Dispositif selon l'une des revendications 20 à 26,

caractérisé en ce que l'entrebâilleur (83) est monté entre les

bords mobiles (11) des deux vantaux (6, 7).

28- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 27

caractérisé en ce qu'il comprend un détrompeur qui interdit 25 d'actionner le moyen de commande (19) entre la troisième (P3)et la deuxième position (P2) lorsque au moins un des vantaux (6,

7) est en position d'ouverture.

29- Dispositif selon la revendication 28, caractérisé en ce que le détrompeur comprend un palpeur qui est porté par le 30 bord mobile (11) du vantail (6) équipé du moyen de commande (19) et qui désactive le détrompeur lorsqu'il est repoussé par

le bord mobile (11) de l'autre vantail (7).

- Baie à deux vantaux ouvrant à la française, comprenant: - un cadre (1) deux vantaux (6, 7) articulés au cadre (1) chacun par un bord (8) articulé opposé à l'autre vantail, les deux vantaux (6, 7) possédant chacun deux bords pivotants (12, 13) raccordés au bord articulé (8) et un bord mobile (11) opposé au bord articulé (8), les deux bords mobiles (11) étant adjacents l'un à l'autre lorsque la baie est fermée; et - un dispositif de verrouillage (14) selon l'une

des revendications 1 à 29.