FR2875532A1 - Dispositif de deploiement et de repliement automatique d'un volet roulant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de déploiement et repliement automatiques d'un volet roulant, destiné à être placé devant une ouverture (O) d'un bâtiment, ce volet comprenant un tablier (2), un coffre (1), placé au voisinage de la partie supérieure de ladite ouverture, qui permet de stocker ledit tablier (2) à l'état enroulé, autour d'un tambour, des moyens moteurs pour dérouler et enrouler ledit tablier (2) et une paire de profilés verticaux (22), dits "coulisses", servant au guidage des deux bords latéraux dudit tablier (2), ce dispositif étant caractérisé en ce que les coulisses sont adaptées pour pivoter autour d'un axe horizontal, parallèle à l'axe de rotation (12) du tambour, de façon à permettre le déploiement desdites coulisses (22) vers l'extérieur, pour les incliner par rapport à la verticale et en ce qu'il comprend : au moins un organe de verrouillage (3) desdites coulisses (22) en position verticale, des moyens de libération dudit organe de verrouillage, des moyens (5, 7) de repliement des coulisses, actionnés par l'enroulement du tablier (2), des moyens (4, 6) de déploiement automatique desdites coulisses, aptes à accumuler de l'énergie lors du précédent repliement des coulisses (22) et à la restituer pour déployer automatiquement les coulisses, dès la libération de l'organe de verrouillage (3).

Description

La présente invention concerne un dispositif de déploiement et de

repliement automatiques d'un volet roulant.

Ce volet est destiné à être placé devant une ouverture ménagée dans un bâtiment, ouverture à l'intérieur de laquelle est généralement montée une simple 5 vitre ou une fenêtre.

De façon connue en soi, un volet roulant comprend un tablier, un coffre, placé au voisinage de la partie supérieure de ladite ouverture, qui permet de stocker ledit tablier à l'état enroulé, autour d'un tambour, des moyens moteurs pour dérouler et enrouler ledit tablier et une paire de profilés verticaux, dénommés coulisses, servant au guidage des deux bords latéraux dudit tablier.

Les volets roulants constituent des dispositifs de fermeture qui sont de plus en plus répandus, notamment par rapport aux volets battants ou aux persiennes.

Leur succès tient au fait qu'ils sont faciles à manoeuvrer, et ce, sans 15 qu'il soit nécessaire d'ouvrir la fenêtre et qu'ils peuvent en outre être motorisés avec un dispositif assez simple, donc d'un coût abordable.

Leur succès tient également au fait qu'ils peuvent désormais être posés facilement lors de la rénovation d'un bâtiment déjà existant.

Un volet roulant constitue à la fois un dispositif de fermeture, destiné 20 à éviter une intrusion éventuelle à l'intérieur d'un bâtiment, et un store, destiné à tamiser la lumière extérieure.

Pour bénéficier d'une lumière diffuse, les volants roulants ont été pourvus de lames ajourées. Toutefois, ceci ne permet pas réellement de voir l'extérieur.

De plus, si cette solution s'avère adaptée pour moduler l'éclairement, elle ne l'est pas du tout en ce qui concerne la protection contre la chaleur du soleil. En effet, le tablier du volet roulant, parfois réalisé en aluminium, se comporte comme un radiateur qui surchauffe l'intérieur de la pièce et s'oppose à la ventilation naturelle de celle-ci. Or, en période de fortes chaleurs, il serait justement souhaitable de pouvoir ventiler la pièce.

Par ailleurs, on connaît également dans l'état de la technique, un store en toile de type "banne", constitué d'une toile de grande largeur, placée au-dessus d'une ouverture d'un bâtiment et qui peut être déroulée ou "projetée" sensiblement à l'horizontale ou légèrement inclinée. Un tel store permet de maintenir cette ouverture dans l'ombre, tout en autorisant une excellente ventilation et en conservant la vue sur l'extérieur.

La surchauffe éventuelle de la toile n'a pas d'effet sur la température 5 de la pièce, puisque des courants de convection viennent naturellement rafraîchir la face non exposée du store.

Ce type de store a par contre l'inconvénient de présenter une mauvaise tenue au vent. Dès que le vent devient un peu fort, il convient de le replier, car il est beaucoup plus exposé qu'un store vertical.

Il a donc été envisagé de "déployer" les volets roulants, c'est-à-dire de les incliner vers l'extérieur, par rapport à la verticale, lorsqu'ils sont descendus, de façon à combiner les avantages de leur bonne tenue au vent avec ceux de la protection contre la chaleur.

Dans les dispositifs connus de l'état de la technique, cette fonction est obtenue en réalisant des coulisses en deux parties, une partie supérieure, fixe, de faible longueur et une partie inférieure, beaucoup plus longue, articulée à l'aide d'une charnière à ladite partie supérieure.

En outre, les parties inférieures des deux coulisses sont généralement reliées entre elles à' leur partie basse, par une barre transversale. Des compas sont montés entre le dormant de la fenêtre et l'extrémité basse de chaque partie inférieure de coulisse.

Pour déployer le tablier, on le pousse alors à pleines mains, puis on verrouille manuellement les compas situés sur chaque coulisse, l'un après l'autre.

Cette opération est généralement pénible - l'utilisateur pouvant fréquemment se coincer les doigts dans les compas - et peut même s'avérer particulièrement dangereuse, lorsqu'elle est effectuée sur des fenêtres situées en étage, puisque l'utilisateur risque d'être entraîné dans le vide en se penchant pour manoeuvrer lesdits compas.

De plus, il est impossible d'enrouler le volet roulant tant qu'il est 30 déployé, car les interruptions des coulisses au niveau des charnières peuvent conduire au blocage,'voire à la destruction du tablier.

Du fait des inconvénients précités, ce type de volet roulant n'a cessé de régresser sur le marché au cours des dernières années.

La nouvelle réglementation thermique impose la présence d'une 35 protection solaire sur tous les types de bâtiments, résidentiels comme tertiaires.

Les constructeurs souhaiteraient pouvoir continuer d'utiliser le volet roulant qui présente une meilleure résistance au vent que les stores en toile et qui peut assurer une fonction de fermeture. Toutefois, ils en sont dissuadés par le fait que ce type de produit constitue une médiocre protection solaire et ne permet pas la ventilation d'une pièce lorsqu'il est fermé.

L'invention a pour but de fournir un volet roulant qui puisse à la fois fonctionner comme un volet roulant classique et qui puisse en outre être déployé vers l'extérieur et replié, et ce, automatiquement, sans effort de l'utilisateur, tout en étant parfaitement stable au vent.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif de déploiement et repliement automatiques d'un volet roulant, destiné à être placé devant une ouverture d'un bâtiment, ce volet comprenant un tablier, un coffre, placé au voisinage de la partie supérieure de ladite ouverture, qui permet de stocker ledit tablier à l'état enroulé, autour d'un tambour, des moyens moteurs pour dérouler et enrouler ledit tablier et une paire de profilés verticaux, dits "coulisses", servant au guidage des deux bords latéraux dudit tablier.

Conformément à l'invention, les coulisses sont adaptées pour pivoter autour d'un axe horizontal, parallèle à l'axe de rotation du tambour, de façon à permettre le déploiement desdites coulisses vers l'extérieur, pour les incliner par rapport à la verticale et le dispositif comprend: - un organe de verrouillage desdites coulisses en position verticale, - des moyens de libération dudit organe de verrouillage, - des moyens de repliement des coulisses actionnés par l'enroulement du tablier, et - des moyens de déploiement automatique desdites coulisses, aptes à accumuler de l'énergie lors du précédent repliement des coulisses et à la restituer pour déployer automatiquement lesdites coulisses, dès la libération de l'organe de verrouillage.

Dans la suite de la description et des revendications, le terme "déploiement" signifie que le tablier et les coulisses sont inclinés vers l'extérieur du bâtiment, par rapport à la verticale, leurs parties inférieures étant écartées du bâtiment alors que leurs parties supérieures en sont proches.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'invention, prises seules ou en combinaison: - les extrémités supérieures des coulisses sont solidaires du coffre, de sorte que l'ensemble peut pivoter en bloc autour d'un axe horizontal, parallèle à l'axe de rotation du tambour; - l'axe horizontal de pivotement coïncide avec l'axe de rotation du 5 tambour; - les moyens de déploiement automatique sont constitués d'au moins un vérin pneumatique dit "ressort à gaz" dont le corps est solidaire d'un point fixe de l'ouverture et dont la tige est solidaire de l'une des coulisses ou d'un élément lié à ces coulisses, par exemple une barre transversale horizontale inférieure, ou inversement; les moyens de déploiement automatique sont constitués d'au moins un bras pivotant à ressort incorporé ; - les moyens de repliement des coulisses comprennent une sangle et au moins une poulie de renvoi, fixée par exemple sur la partie inférieure de l'une des coulisses et ladite sangle est solidaire à l'une de ses extrémités de la partie inférieure du tablier et à son extrémité opposée d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture O et passe autour de ladite poulie, de sorte que l'enroulement du tablier, alors que les coulisses sont déployées, entraîne une traction sur ladite sangle et via la poulie de renvoi, le repliement des coulisses en direction de l'ouverture O (la poulie de renvoi n'est pas nécessairement fixée à la partie inférieure de l'une des coulisses; elle peut être située en un autre lieu le long de la coulisse) ; - les moyens de repliement comprennent en outre des moyens de rétraction de ladite sangle, solidaires d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture O, et une butée de fin de course, solidaire d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture O, destinée à limiter le déplacement desdits moyens de rétraction, et en ce que la sangle est reliée auxdits moyens de rétraction, de sorte que l'enroulement du tablier, alors que les coulisses sont déployées, entraîne une traction sur ladite sangle, la venue des moyens de rétraction en fin de course contre la butée, et via la poulie de renvoi, le repliement de la coulisse correspondante en direction de l'ouverture O; - les moyens de rétraction sont un ressort hélicoïdal de traction s'étendant sensiblement verticalement; - la position en hauteur de la butée de fin de course (540) est réglable; - les moyens de repliement des coulisses comprennent une sangle et au moins une poulie de renvoi, fixée, par exemple sur la partie inférieure de l'une des coulisses, ladite sangle est solidaire à l'une de ses extrémités d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture O et à son extrémité opposée d'un glisseur, apte à coulisser à l'intérieur de l'une des coulisses, cette sangle passant autour de ladite poulie de renvoi et la partie inférieure du tablier est munie d'un organe d'accrochage, apte à entraîner le glisseur lors de l'enroulement du tablier, de sorte que l'enroulement du tablier, alors que les coulisses sont déployées, provoque une traction sur ladite sangle et via la poulie de renvoi, le repliement de la coulisse correspondante en direction de l'ouverture O; - la sangle passe autour d'une pluralité de poulies de renvoi; - les moyens de libération de l'organe de verrouillage des coulisses sont actionnés manuellement; - les moyens de libération de l'organe de verrouillage des coulisses sont actionnés automatiquement par la dernière lame du tablier; - les moyens moteurs sont un moteur électrique entraînant la rotation 15 du tambour.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, qui en représentent, à titre indicatif mais non limitatif, des modes de réalisation possibles.

Sur ces dessins: - les figures 1A à IF sont des vues schématiques, en coupe verticale, transversale, de la fenêtre d'un bâtiment, équipée d'un volet roulant conforme à l'invention, représentant différentes étapes successives de déroulement, déploiement, enroulement et repliement du tablier dudit volet, - les figures 2A à 2F sont des vues similaires aux figures 1A à IF, 25 qui représentent une variante de réalisation des moyens de déploiement des coulisses, - les figures 3A à 3C sont des schémas représentant un second mode de réalisation des moyens de repliement des coulisses, et - les figures 4, 5 et 6 sont des schémas représentant des variantes de 30 réalisation des mouflages des moyens de repliement automatique des coulisses, illustrés sur les figures 1A à IF.

Sur les figures 1A et 1B, on peut voir un volet roulant conforme à l'invention, disposé devant une ouverture O, percée à l'intérieur des murs M d'un bâtiment.

Une fenêtre comprenant une vitre V, fixée dans un ouvrant OU et entourée d'un dormant D, est scellée à l'intérieur de l'ouverture O. Le volet roulant comprend un coffre 1 et un tablier 2.

Le coffre 1 est monté entre deux consoles 11, elles-mêmes fixées au mur M. Une seule console est visible sur les figures.

Ce coffre contient un tambour, (non visible sur les figures) autour 5 duquel le tablier 2 peut être enroulé. Le coffre sert à protéger le tablier des intempéries. L'axe de rotation du tambour qui s'étend horizontalement, parallèlement au plan de l'ouverture O, porte la référence 12.

Le coffre 1 est monté entre les consoles 11, de façon à pouvoir pivoter autour de l'axe 12, (voir figure 1C).

Le tablier 2 est constitué d'une pluralité de lames parallèles 21, assemblées, dont la dernière, c'est-à-dire celle se trouvant à son extrémité inférieure est référencée 210.

Le volet comprend également deux profilés verticaux 22, dénommés "coulisses", qui servent au guidage des deux bords latéraux du tablier 2. Une seule 15 coulisse est visible sur les figures.

L'extrémité inférieure des coulisses porte la référence numérique 222. L'extrémité supérieure 221 de chaque coulisse 22 est fixée au coffre 1, de sorte que les coulisses 22 sont solidaires de celui-ci.

En conséquence, le pivotement du coffre 1 autour de l'axe 12, dans le 20 sens horaire sur la figure 1C, entraîne le déploiement des coulisses 22 vers l'extérieur.

Selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, l'ensemble coffre 1 / coulisses 22 peut également pivoter autour d'un axe horizontal, parallèle à l'axe 12 et proche de celui-ci.

Des moyens moteurs, non représentés sur les figures, permettent de dérouler ou d'enrouler le tablier 2, pour le faire descendre, respectivement monter, entre les deux coulisses 22.

De façon avantageuse, ces moyens moteurs sont constitués par un moteur électrique, monté par exemple sur l'une des extrémités de l'axe 12, ce 30 dernier constitue alors un arbre d'entraînement.

Toutefois, un actionnement manuel du tablier 2, à l'aide d'une manivelle peut également être envisagé.

Un organe de verrouillage 3 permet de maintenir les coulisses 22 en position verticale dite "de repos", c'est-à-dire non déployée.

Cet organe de verrouillage est par exemple un cliquet à ressort, comme illustré sur les figures.

Ce cliquet 3 est monté pivotant autour d'un axe solidaire d'un point fixe de l'ouverture, par exemple le dormant D de la fenêtre.

En position verrouillée, illustrée sur la figure 1A, le penne 30 du cliquet 3 pénètre dans la base de l'extrémité inférieure 222 de la coulisse 22.

En position déverrouillée, illustrée sur la figure 1B, le cliquet 3 a pivoté angulairement, de sorte que son penne 30 est sorti de l'extrémité de la coulisse 22.

Selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, les deux coulisses 22 peuvent être liées au niveau de leurs extrémités inférieures 10 respectives 222, par une traverse horizontale. L'organe de verrouillage 3 peut alors être placé au centre de la fenêtre, pour agir au centre de cette traverse et verrouiller celle-ci. Il est également possible d'avoir deux organes de verrouillage, situés de part et d'autre du centre de la traverse.

Le déverrouillage du cliquet 3 est effectué grâce à des moyens de 15 libération qui peuvent être manuels ou automatiques.

Lorsqu'ils sont manuels, ils sont disposés de préférence de façon à pouvoir être actionnés uniquement depuis l'intérieur du bâtiment, pour éviter tout risque d'effraction. Le cliquet 3 qui retient la traverse de liaison des coulisses est hors du champ du tablier 2. Il suffit d'appuyer manuellement sur le cliquet 3 pour libérer la traverse.

Les moyens de libération automatiques seront décrits ultérieurement.

Un premier mode de réalisation des moyens de déploiement automatique des coulisses 22, illustré sur les figures 1A à 1 F est constitué d'un vérin pneumatique 4 ou "ressort à gaz".

Ce vérin comprend un corps 41 et une tige 42. L'extrémité arrière 410 du corps 41 est fixée sur un point fixe situé au voisinage de l'ouverture O. La tête 420 de la tige 42 est fixée sur la coulisse 22, en un point situé sur la partie basse de celle-ci, et à une hauteur inférieure à laquelle l'extrémité 410 est fixée sur le mur. Lors du déploiement des coulisses 22, le vérin 4 est ainsi incliné dans le même sens que les coulisses.

Ce vérin pourrait bien entendu être fixé à l'envers, de sorte que sa tige 42 soit solidaire du bâtiment et son corps 41 soit solidaire des coulisses 22.

De préférence, il est prévu un vérin 4 pour chaque coulisse 22. Dans le cas où les coulisses 22 sont reliées en partie basse par une traverse, un seul vérin 4 pourrait être utilisé.

Enfin, le vérin pneumatique 4 pourrait être remplacé par un vérin à ressort.

Comme illustré sur la figure 1 C, les moyens 5 de repliement des coulisses 22 comprennent une sangle 51, des moyens 52 de rétraction de cette sangle, deux poulies de renvoi référencées 55 et 56, et une butée de fin de course 540.

De façon avantageuse, et pour équilibrer les efforts exercés sur les coulisses 22, des moyens de repliement 5 sont associés à chaque coulisse 22.

Les moyens de rétraction 52 sont ici constitués par un ressort hélicoïdal de traction qui s'étend sensiblement verticalement, parallèlement à la fenêtre.

Son extrémité supérieure 522 est fixée à une attache 53, solidaire d'un point fixe de la partie haute de l'ouverture O. Son extrémité inférieure 521 est munie d'un anneau 54, auquel l'une des extrémités, référencée 512, de la sangle 51 15 est fixée.

L'autre extrémité 511 de la sangle est fixée sur la dernière lame 210 ou l'une des dernières lames du tablier 2.

La sangle 51 passe autour de la première poulie de renvoi 55, fixée sur la partie inférieure 222 de la coulisse 22 et autour de la seconde poulie de renvoi 20 56, qui est elle solidaire d'un point fixe de la partie basse de l'ouverture O du bâtiment.

Enfin, la sangle 51 traverse la butée 540, constituée d'une patte percée d'un orifice 541. Les dimensions de cet orifice 541 autorisent le passage de la sangle 51 et non celui de l'anneau 54.

Selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, la position de la butée de fin de course 540 peut être réglable en hauteur.

D'autres variantes de réalisation des moyens de repliement 5, non représentées sur les figures, consistent par exemple à remplacer la sangle 51, par une cordelette ou le ressort hélicoïdal 52, par un élastique ou un organe d'enroulement de la sangle.

Enfin, si les moyens de rétraction 52, la butée 540 et la poulie 56 sont avantageux en ce qu'il permettent d'éviter que la sangle 51 ne pende hors de la fenêtre, lorsque le tablier 2 est déroulé, ils ne sont pas obligatoires.

Le fonctionnement du dispositif va maintenant être expliqué plus en détails.

Dans la position initiale, illustrée sur la figure 1A, le tablier est totalement enroulé à l'intérieur du coffre 1, de sorte que l'on ne voit que la dernière lame 210. Les coulisses 22 sont immobilisées verticalement par le cliquet 3.

La sangle 51 dont l'extrémité 511 est solidaire de la dernière lame 210 s'étend à l'intérieur de la coulisse 22. Le ressort de rétraction 52 de la sangle 51 est ici totalement déployé, de sorte que l'anneau 54 vient au contact de la butée de fin de course 540.

Enfin, le vérin pneumatique 4 est en position repliée.

Conformément à un premier mode d'utilisation du volet roulant, le 10 moteur électrique est actionné de façon à faire descendre le tablier 2 entre les deux coulisses 22, jusqu'à atteindre une position basse, dans laquelle il n'exerce toutefois pas de pression sur le penne 30 du cliquet 3.

Dans cette position, le ressort 52 se rétracte en exerçant une traction sur la sangle 51, de sorte que celle-ci s'étend parallèlement au tablier 2, le long des 15 montants de la fenêtre, comme représenté sur la figure I B. Ainsi, la sangle 51 ne pend pas à l'extérieur de la fenêtre.

Lorsque l'utilisateur souhaite déployer le volet, il actionne le moteur électrique, de façon à dérouler complètement le tablier 2, comme illustré sur la figure 1B. La dernière lame 210 exerce alors une pression sur le penne 30 du cliquet 20 3, ce qui a pour effet de faire pivoter ce dernier et de libérer les coulisses 22. Ces dernières peuvent alors pivoter librement autour de l'axe 12 du coffre.

Le gaz (azote par exemple), comprimé à l'intérieur du corps 41 du vérin pneumatique 4 peut alors se détendre et exercer une poussée sur la tige 42. Celle-ci sort du corps en faisant pivoter les coulisses 22, jusqu'à la position déployée extrême (position de projection), représentée sur la figure 1C.

La sangle 51 solidaire du tablier 2 exerce alors une traction sur le ressort 52 en détendant partiellement celui-ci, de sorte que la sangle suit la coulisse 22 sans exercer de contrainte sur le vérin 4.

Cette position de déploiement extrême est particulièrement stable.

Sous la pression du vent, le vérin pneumatique 4 résiste en traction, car sa tige 42 est totalement sortie, et il amortit également les à-coups éventuels en cas de compression de ladite tige.

Il est également possible de prévoir, sur les consoles 11, un dispositif de limitation du déplacement angulaire du coffre 1.

Lorsque l'utilisateur souhaite replier automatiquement les coulisses 22, il actionne le moteur dans le sens de la montée du tablier 2. Le tablier s'enroule 2875532 io autour du tambour et sa dernière lame 210 exerce alors une traction sur la sangle 51, ce qui a pour effet d'allonger le ressort 52.

La résistance que présente le vérin pneumatique 4 au repliement des coulisses 22 est supérieure à celle du ressort 52, de sorte que le tablier 2 continue de 5 s'enrouler sans pivoter, tant que l'anneau 54 ne vient pas au contact de la butée 540, (voir figure ID).

Comme on peut ensuite le voir sur la figure 1 E, lorsque l'anneau 54 du ressort 52 arrive au contact de la butée 540, tout mouvement supplémentaire vers le haut de la dernière lame 210 du tablier exerce une traction sur la sangle 51. Celle- ci ne pouvant s'allonger, l'effort de traction du tablier 2, repris par la poulie 55, entraîne le pivotement des coulisses 22 autour de l'axe 12.

Le repliement des coulisses 22 exerce une pression sur la tige 42 du vérin 4, ce qui a pour effet de comprimer le gaz présent à l'intérieur du corps 41.

Lorsque la dernière lame 210 arrive en position haute, comme illustré sur la figure IF, toute la sangle 51 a été tractée dans la coulisse 22. Le cliquet 3 à ressort reprend alors automatiquement sa position de verrouillage des coulisses 22.

Le cliquet 3 s'oppose alors à une mise en projection intempestive du volet depuis l'extérieur. Pour ce faire, le cliquet est rendu inaccessible depuis l'extérieur.

Le dispositif conforme à l'invention consiste donc à utiliser pleinement la puissance du moteur électrique, qui s'exerce via la traction du tablier 2, pour armer le vérin 4, lors du repliement des coulisses.

Ce vérin accumule de l'énergie, qu'il restituera ultérieurement pour déployer automatiquement les coulisses 22, dès que celles-ci seront libérées et ce, 25 sans aucun effort de la part de l'utilisateur.

De plus, le fait de faire pivoter simultanément le coffre 1 et les coulisses 22, en supprimant les charnières utilisées dans l'état de la technique, élimine tout risque de coincement du tablier au droit de ses charnières.

On notera cependant que selon une variante de réalisation conforme à la présente invention, les coulisses peuvent être articulées, à leur partie supérieure, sur le coffre, ce dernier restant fixe, ou encore les coulisses peuvent être articulées par rapport au mur.

Le mode de réalisation qui vient d'être décrit ici n'est bien entendu qu'un exemple et d'autres variantes vont maintenant être décrites qui sont basées sur 35 le même principe de fonctionnement.

Les figures 2A à 2F illustrent une variante de réalisation des moyens de déploiement automatique des coulisses dans laquelle le vérin pneumatique 4 est remplacé par un bras pivotant 6 à au moins un ressort incorporé.

Les autres parties du dispositif sont identiques et portent les mêmes 5 références numériques.

Sur ces figures, le dispositif de repliement des coulisses n'a pas été représenté à des fins de simplification, mais est identique à celui représenté sur les figures 1A à 1F.

Le bras pivotant 6 est par exemple du type de ceux utilisés dans les 10 stores bannette ou les stores à projection à l'italienne.

Il comprend un corps 60, dont l'une des extrémités 62 est solidaire d'un point fixe situé au voisinage de la partie inférieure de l'ouverture O, par exemple du dormant inférieur de la fenêtre.

Son extrémité opposée 61, est montée coulissante sur la face interne 223 de la coulisse 22, c'est-à-dire la face située en regard de l'ouverture O. Le corps 60 présente en outre au moins à son extrémité 61 et de préférence aux deux, deux ressorts de torsion, du type ressort à spirale (non visibles sur les figures).

Ces deux ressorts de torsion, lorsqu'ils sont comprimés, tendent en permanence à faire pivoter le bras 6 pour l'amener de la position verticale illustrée sur la figure 2B à la position proche de l'horizontale représentée sur la figure 2C.

En conséquence, lorsque le cliquet 3 est déverrouillé, l'extrémité 61 du bras 6 est forcée de se déplacer vers le bas le long de la face interne 223 des coulisses 22.

Inversement, lorsque la coulisse 22 est repliée, l'extrémité 61 du bras 6 coulisse vers le haut (voir figure 2D) pour revenir à sa position d'origine illustrée sur la figure 2E.

L'enroulement du tablier 2 a donc pour effet de réarmer les ressorts du bras 6, qui accumulent ainsi de l'énergie. Ces ressorts libéreront cette énergie en 30 se détendant lors du prochain déploiement des coulisses.

Les figures 4 à 6 illustrent des variantes de réalisation des moyens 5 de repliement des coulisses, qui consistent à remplacer les poulies de renvoi 55 et 56 par un mouflage ou ensemble de poulies qui permettent de démultiplier la traction exercée par le mouvement de remontée du tablier.

Les éléments identiques à ceux représentés sur les figures 1A à 1F portent les mêmes références numériques.

Le système illustré sur la figure 4 diffère de celui de la figure 1, en ce qu'une poulie de renvoi supplémentaire 57 est fixée à l'extrémité inférieure du ressort de traction 52. La sangle 51 passe au travers de cette poulie 57, entre les poulies 55 et 56. La poulie 57 peut également venir au contact de la butée 540 lors 5 de la détente du ressort 52.

La figure 5 diffère de la figure 1, en ce qu'une poulie de renvoi supplémentaire 58, solidaire du mur du bâtiment, est placée sur le trajet de la sangle 51 entre les poulies 55 et 56.

Le dispositif de la figure 6 diffère du dispositif de la figure 5, en ce qu'une poulie de renvoi supplémentaire 59 est fixée à l'extrémité de la dernière lame 210 du tablier et en ce que l'extrémité 511 de la sangle 51 est fixée à l'extrémité 222 de la coulisse 22. La sangle 51 traverse ainsi successivement les poulies de renvoi 59, 55, 58 et 56.

Les figures 3A à 3C illustrent de façon schématique un second mode 15 de réalisation des moyens de repliement des coulisses 22.

Les moyens de repliement 7 comprennent uniquement une sangle 71 et ne comprennent plus les moyens de rétraction de la figure 1. Une poulie de renvoi 75 est fixée à l'extrémité inférieure 222 de la coulisse ou sur un élément lié à celle-ci.

La dernière lame 210 du tablier 2 est munie d'un embout 211 dont lesdimensions lui permettent de coulisser à l'intérieur des coulisses 22.

La sangle 71 est fixée à l'une de ses extrémités 712 au mur M et à son extrémité opposée 711 à un glisseur 72.

La forme du glisseur 72 l'empêche par adhérence sur le profil de la 25 coulisse 22, de tomber sous son poids propre.

Dans la position de départ illustrée sur la figure 3A, le tablier 2 est totalement remonté et l'embout 211 vient au contact du glisseur 21 qui se trouve en position haute.

Sur la figure 3B, le tablier 2 est totalement déroulé, la coulisse 22 est en position verrouillée et le glisseur 72 reste en position haute, car il est maintenu par friction à l'intérieur de la coulisse 22, ou tout moyen équivalent tel qu'un appui qui en limite la course, un indexage élastique, etc...

Sur la figure 3C, les moyens de déploiement automatique ont autorisé le déploiement des coulisses 22.

L'extrémité 712 de la sangle étant solidaire du mur M, le mouvement de déploiement de la coulisse a pour effet d'exercer une traction sur la sangle 71 et d'entraîner la descente du glisseur 72. Ce dernier ne descend pas davantage puisqu'il est en friction à l'intérieur de la coulisse 22 ou qu'il est parvenu en butée sur un obstacle fixe de limite de course ou sur l'indexage (par exemple magnétique).

Lorsque le tablier 2 est remonté, l'embout 211 se déplace vers le haut à l'intérieur des coulisses 22 jusqu'au moment où il vient au contact du glisseur 72 qu'il entraîne dans sa course.

L'extrémité 712 de la sangle étant fixe, ceci a pour effet d'entraîner le repliement de la coulisse 22.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de déploiement et repliement automatiques d'un volet roulant, destiné à être placé devant une ouverture (0) d'un bâtiment, ce volet comprenant un tablier (2), un coffre (1), placé au voisinage de la partie supérieure de ladite ouverture, qui permet de stocker ledit tablier (2) à l'état enroulé, autour d'un tambour, des moyens moteurs pour dérouler et enrouler ledit tablier (2) et une paire de profilés verticaux (22), dits "coulisses", servant au guidage des deux bords latéraux dudit tablier (2), ce dispositif étant caractérisé en ce que les coulisses sont adaptées pour pivoter autour d'un axe horizontal, parallèle à l'axe de rotation (12) du tambour, de façon à permettre le déploiement desdites coulisses (22) vers l'extérieur, pour les incliner par rapport à la verticale et en ce qu'il comprend: - au moins un organe de verrouillage (3) desdites coulisses (22) en position verticale, - des moyens de libération dudit organe de verrouillage, - des moyens (5, 7) de repliement des coulisses, actionnés par 15 l'enroulement du tablier (2), - des moyens (4, 6) de déploiement automatique desdites coulisses, aptes à accumuler de l'énergie lors du précédent repliement des coulisses (22) et à la restituer pour déployer automatiquement les coulisses, dès la libération de l'organe de verrouillage (3).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les extrémités supérieures (221) des coulisses sont solidaires du coffre (1), de sorte que l'ensemble peut pivoter en bloc autour d'un axe horizontal, parallèle à l'axe de rotation du tambour.

3. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les 25 coulisses (22) sont articulées sur le coffre (1) au voisinage de leur extrémité supérieure.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les coulisses (22) sont articulées par rapport au mur.

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce 30 que l'axe horizontal de pivotement des coulisses coïncide avec l'axe de rotation (12) du tambour.

6. Dispositif selon la revendication 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de déploiement automatique sont constitués d'au moins un vérin pneumatique (4) dont le corps (41) est solidaire d'un point fixe situé au voisinage de l'ouverture (0) et dont la tige (42) est solidaire de l'une des coulisses (22) ou inversement.

7. Dispositif selon la revendication 1 à 5, caractérisé en ce que les 5 moyens de déploiement automatique sont constitués d'au moins un bras pivotant (6) à au moins un ressort incorporé.

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (5) de repliement des coulisses (22) comprennent une sangle ou similaire (cordon, câble, ...) (51) et au moins une poulie de renvoi (55), fixée sur la partie inférieure (222) de l'une des coulisses (22) et en ce que ladite sangle (51) est solidaire à l'une de ses extrémités (511) de la partie inférieure (210) du tablier (2) et à son extrémité opposée (512) d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture (0) et passe autour de ladite poulie (55), de sorte que l'enroulement du tablier (2), alors que les coulisses (22) sont déployées, entraîne une traction sur ladite sangle (51) et via la poulie de renvoi (55), le repliement de la coulisse correspondante (22) en direction de l'ouverture (0).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de repliement (5) comprennent en outre des moyens (52) de rétraction de ladite sangle (51), solidaires d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture (0), et une butée de fin de course (540), solidaire d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture (0), destinée à limiter le déplacement desdits moyens de rétraction (52), et en ce que la sangle (51) est reliée auxdits moyens de rétraction (52), de sorte que l'enroulement du tablier (2), alors que les coulisses (22) sont déployées, entraîne une traction sur ladite sangle (51), la venue des moyens de rétraction (52) en fin de course contre la butée (540), et via la poulie de renvoi (55), le repliement de la coulisse correspondante (22) en direction de l'ouverture (0).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de rétraction (52) sont un ressort hélicoïdal de traction s'étendant sensiblement verticalement.

11. Dispositif selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la position en hauteur de la butée de fin de course (540) est réglable.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de repliement (7) des coulisses comprennent une sangle (71) et au moins une poulie de renvoi (75), fixée sur la partie inférieure (222) de l'une des coulisses (22), en ce que ladite sangle (71) est solidaire à l'une de ses extrémités (711) d'un point fixe situé au voisinage de ladite ouverture (0) et à son extrémité opposée (711) d'un glisseur (72), apte à coulisser à l'intérieur de l'une des coulisses (22), cette sangle passant autour de ladite poulie de renvoi (75) et en ce que la partie inférieure (210) du tablier est munie d'un organe d'accrochage (211), apte à entraîner le glisseur (72) lors de l'enroulement du tablier (2), de sorte que l'enroulement du tablier (2), alors que les coulisses (22) sont déployées, provoque une traction sur ladite sangle (71) et via la poulie de renvoi (75), le repliement de la coulisse correspondante (22) en direction de l'ouverture (0).

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens, par exemple à friction, butée de limite de course ou indexage magnétique, freinant ou limitant un libre déplacement du glisseur (72) vers le bas.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que la sangle (51, 71) passe autour d'une pluralité de poulies de renvoi (55, 56, 57, 58, 59, 75).

15. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de libération de l'organe de verrouillage (3) des coulisses sont actionnés manuellement.

16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens de libération de l'organe de verrouillage (3) des coulisses sont 20 actionnés automatiquement par la dernière lame (210) du tablier (2).

17. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens moteurs sont un moteur électrique entraînant la rotation du tambour.