FR2865628A1 - Systeme ancillaire pour la reconstruction du ligament croise anterieur d'un genou - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les systèmes ancillaires pour la reconstruction du ligament croisé antérieur d'un genou G.Le système ancillaire se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte un viseur fémoral Vf comportant un manche 10 oblong, une percée traversante 14 sensiblement cylindrique de révolution réalisée dans le manche 10 de façon que son axe soit sensiblement confondu avec l'axe 11 du manche, un embout 15 oblong d'axe 16 comportant deux première 19 et seconde 20 parties consécutives, la seconde partie 20 étant de forme cylindrique de révolution d'une section transversale d'une valeur donnée inférieure à celle de la première partie 19 de façon à définir, entre ces deux parties 19, 20, un épaulement 22, la première partie 19 de l'embout 15 étant solidaire de l'extrémité distale 13 du manche 10 de façon que l'axe 16 fasse avec l'axe 11 un angle α non nul, et une mèche de forage 24 montée coulissante et en rotation dans la percée traversante.Application avantageuse à l'aide à la pose d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux par autogreffe sous arthroscopie.

Description

SYSTEME ANCILLAIRE POUR LA RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR

D'UN GENOU

La présente invention concerne les systèmes ancillaires pour la reconstruction du ligament croisé antérieur d'un genou gauche ou droit d'un être humain au moyen d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux, comportant au moins un viseur fémoral pour l'implantation des deux extrémités proximales respectivement des deux faisceaux ligamentaires sur la face axiale du condyle externe du fémur sensiblement au niveau d'une zone étroite et allongée au contact du cartilage sur la partie la plus postérieure de cette face, et un viseur tibial pour aider à fixer les extrémité distales respectivement des deux faisceaux de la prothèse ligamentaire sur le plateau tibial.

Le système ancillaire selon l'invention permet au Praticien d'effectuer plus particulièrement la reconstruction d'un ligament croisé antérieur souvent dénommé par les praticiens orthopédistes sous le sigle "LCA", suivant la technique dite "à deux faisceaux ligamentaires ", que ces deux faisceaux soient en un matériau artificiel comme par exemple du polyéthylène ou analogue, ou, plus avantageusement, qu'ils soient naturels comme dans le cas d'une autogreffe obtenue par prélèvement sur le patient lui-même.

Cette technique est bien connue des hommes de l'art et ne sera donc pas plus amplement décrite ici, d'autant plus qu'elle n'entre pas dans le champ de protection de l'invention.

La figure 1 représente, dans une vue schématique et en dilaté suivant une seule direction, la structure d'une articulation saine d'un genou droit. il est visible sur cette figure que l'articulation du genou comporte au moins deux ligaments croisés respectivement antérieur LCA 6 et postérieur LCP 7 reliant le fémur 3 au tibia 5.

Le LCA initial est, comme illustré sur la figure 1, le ligament le plus antérieur sur le tibia et le plus externe sur le fémur. Il est schématiquement constitués de trois faisceaux qui sont respectivement le faisceau antéro-interne, le plus long et celui qui se présente le premier à la vue de face et qui est le plus exposé aux traumatismes, le faisceau postéro-externe qui est masqué par le précédent et qui est celui qui résiste dans les ruptures partielles, et le faisceau intermédiaire.

Dans son ensemble, sa forme est recourbée comme illustré. En outre, ses fibres les plus antérieures sur le tibia ont les insertions les plus basses et les plus antérieures sur le fémur, et ses fibres les plus postérieures sur le tibia s'insèrent le plus haut sur le fémur, si bien que toutes ces fibres n'ont pas la même longueur, la longueur moyenne des fibres du LCA étant généralement comprise entre 1,85 cm et 3,35 cm.

Notamment la pratique sportive entraîne le plus souvent la rupture du LCA, partielle ou totale. Or, ce ligament qui présente malheureusement la caractéristique de ne pas se reconstruire par lui-même quand il a subi une déchirure ou une rupture est vital pour la stabilité et le fonctionnement de l'articulation du genou. Aussi, à la suite d'une déchirure ou d'une rupture d'un LCA, est-il souvent pratiqué la pose d'une prothèse de remplacement de ce ligament constituée d'un seul faisceau ligamentaire ou, plus récemment, de deux faisceaux ligamentaires comme dans la technique connue des Praticiens sous la dénomination "à deux faisceaux" afin de mieux respecter à la physiologie naturelle du LCA.

La pose de deux faisceaux ligamentaires pour la reconstruction d'un LCA est plus compliquée que celle d'un faisceau unique, car il est nécessaire de bien positionner les deux faisceaux l'un par rapport à l'autre.

Or, il n'existe pas actuellement un système ancillaire qui permette de bien positionner ces deux faisceaux ligamentaires l'un par rapport à l'autre, qui soit d'une structure simple et d'une manipulation aisée.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de proposer aux Praticiens un système ancillaire pour faciliter leur travail dans le cas de la pose d'une prothèse 25 ligamentaire "à deux faisceaux", notamment par arthroscopie.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un système ancillaire pour la reconstruction du ligament croisé antérieur d'un genou au moyen d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux, comportant au moins un viseur fémoral pour l'implantation des deux extrémités proximales respectivement des deux faisceaux ligamentaires sur la face axiale du condyle externe du fémur sensiblement au niveau d'une zone étroite et allongée au contact du cartilage sur la partie la plus postérieure de cette face, caractérisé par le fait que le viseur fémoral comporte: É un manche de forme sensiblement oblongue défini suivant un premier axe et comportant une extrémité proximale et une extrémité distale, É une percée traversante sensiblement cylindrique de révolution réalisée dans ledit manche de façon que son axe soit sensiblement confondu avec ledit 5 premier axe, É un embout de forme sensiblement oblongue défini suivant un deuxième axe et comportant une extrémité proximale et une extrémité distale, ledit embout comportant deux première et seconde parties consécutives, ladite seconde partie définissant l'extrémité distale dudit embout ayant une forme sensiblement cylindrique de révolution d'une section transversale d'une valeur donnée inférieure à celle de la première partie, de façon à définir une surface d'épaulement située à la section de jonction entre ces deux première et seconde parties, É des moyens pour solidariser l'extrémité proximale dudit embout avec 15 l'extrémité distale dudit manche, de façon que ledit deuxième axe fasse avec ledit premier axe un premier angle non nul d'une valeur déterminée, et É une première mèche de forage montée coulissante et en rotation dans ladite percée traversante de façon que l'extrémité pénétrante de ladite première mèche de forage soit apte à émerger par l'ouverture de ladite percée traversante située au niveau de l'extrémité distale dudit manche, la section transversale de ladite première mèche de forage étant sensiblement égale à celle de ladite percée traversante.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif 25 mais nullement limitatif, dans lesquels: La figure 1 représente, dans une vue postérieure légèrement de côté, le schéma de principe de l'articulation d'un genou droit, permettant d'expliciter l'intérêt du système ancillaire selon l'invention comportant essentiellement un viseur fémoral et un viseur tibial, cette figure 1 ayant été décrite au préambule de

la présente description,

Les figures 2 et 3 représentent deux vues orthogonales d'un mode de réalisation du viseur fémoral du système ancillaire selon l'invention, La figure 4 représente, dans une vue en perspective cavalière, le mode de réalisation du viseur fémoral selon les figures 2 et 3, La figure 5 représente un premier mode de réalisation du viseur tibial du système ancillaire selon l'invention, Les figures 6 et 7 représentent un perfectionnement du viseur tibial selon la figure 5, respectivement pour l'articulation d'un genou gauche et pour celle d'un 5 genou droit, La figure 8 représente un schéma permettant d'expliciter l'utilisation du viseur fémoral selon les figures 1 à 4 pour l'insertion, sur la face axiale du condyle externe du fémur, des extrémités proximales d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux en remplacement d'un LCA, et La figure 9 représente un schéma permettant d'expliciter l'utilisation du viseur tibial selon les figures 5 à 7 pour l'insertion, dans un plateau tibial en vue de dessus, des extrémités distales d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux en remplacement d'un LCA.

II est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.

Il est aussi précisé que les figures représentent plusieurs modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention.

Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si les modes de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustrés comportent plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments.

Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, [par exemple E = E(p, i, s, ...)], ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, [par exemple s, et/ou z, et/ou p,

.], soit en combinaison totale et/ou partielle, [par exemple E(s, z, p) , et/ou E( s, z), etlou Z(-c, p), et/ou E( s, p)]...DTD: La présente invention concerne un système ancillaire pour la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) d'un genou G au moyen d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux, comportant au moins un viseur fémoral Vf pour l'implantation des deux extrémités proximales respectivement des deux faisceaux ligamentaires sur la face axiale 1 du condyle externe 2 du fémur 3 sensiblement au niveau d'une zone 4 étroite et allongée au contact du cartilage sur la partie la plus postérieure de cette face.

Selon une caractéristique de l'invention, le viseur fémoral Vf, comme illustré sur les figures 2 à 4, comporte un manche 10 de forme sensiblement oblongue avantageusement cylindrique, défini suivant un premier axe 11 et comportant une extrémité proximale 12 et une extrémité distale 13, et une percée traversante 14 sensiblement cylindrique de révolution réalisée dans le manche 10 de façon que son axe soit sensiblement confondu avec le premier axe 11.

Le viseur fémoral comporte en outre un embout 15 de forme sensiblement oblongue défini suivant un deuxième axe 16 et comportant une extrémité proximale 17 et une extrémité distale 18, cet embout 15 comportant deux première 19 et seconde 20 parties consécutives, la seconde partie 20 définissant l'extrémité distale 18 de l'embout 15 ayant une forme sensiblement cylindrique de révolution d'une section transversale d'une valeur donnée inférieure à celle de la première partie 19, de façon à définir une surface d'épaulement 22 située à la section de jonction 21 entre ces deux première et seconde parties 19, 20, et des moyens 23 pour solidariser l'extrémité proximale 19 de l'embout 15 avec l'extrémité distale 13 du manche 10, de façon que le deuxième axe 16 fasse avec le premier axe 11 un premier angle a non nul d'une valeur déterminée.

Dans une réalisation industrielle, ces moyens de solidarisation 23 sont constitués par le fait que le manche et l'embout sont réalisés d'une seule pièce 30 par usinage ou moulage, ou toute autre technique adaptée, notamment, au matériau utilisé pour la réalisation de cet ensemble.

Le viseur fémoral Vf comporte aussi une première mèche de forage 24, du type foret ou analogue pour os, montée coulissante et en rotation dans la percée traversante 14 de façon que son extrémité pénétrante 25, qui réalise le forage de la partie osseuse, soit apte à émerger par l'ouverture 26 de la percée traversante 14 située au niveau de l'extrémité distale 13 du manche 10, la section transversale de cette première mèche de forage 24 étant sensiblement égale à celle de la percée traversante 14 de façon que la mèche soit parfaitement guidée rectilignement lors de sa translation quand elle est amenée à forer une partie osseuse pour la réalisation d'un tunnel comme il sera explicité ci- après.

Selon un mode de réalisation préférentiel, la valeur du premier angle a défini ci-dessus et illustré sur les figures 2 et 4 est sensiblement égale à vingt six 10 degrés.

Quant à la seconde partie 20 de l'embout 15, il présente de façon tout à fait préférentielle une section transversale d'une valeur supérieure à celle de la percée traversante 14. Dans le cas du mode de réalisation du système ancillaire selon l'invention qui permet de placer de façon optimale la plupart des prothèses ligamentaires en remplacement d'un LCA, la section transversale de la seconde partie 20 de l'embout 15 a un diamètre sensiblement égal à sept millimètres et la section transversale de la percée traversante 14 a un diamètre sensiblement égal à quatre millimètres et demi.

Comme décrit ci-avant, le système ancillaire selon l'invention comporte en outre un viseur tibial Vt, figures 5 à 7, pour aider à la fixation des extrémités distales respectivement des deux faisceaux ligamentaires sur le plateau tibial Pt situé au sommet du tibia 4, dont les extrémités proximales auront été ancrées dans le fémur.

Le viseur tibial Vt est essentiellement constitué, figure 5, par une patte 30 comportant une extrémité proximale 31 et une extrémité distale 32, l'extrémité distale comportant au moins deux orifices traversants 33, 34 dont les centres sont situés sur un même troisième axe principal 35, ces orifices étant aptes à guider des secondes mèches de perçage pour réaliser deux tunnels pour l'accrochage respectivement des deux extrémités distales des deux faisceaux ligamentaires.

Cependant, dans le cas où le Praticien utilise, pour guider son intervention notamment par arthroscopie, un support dénommé "viseur principal" d'un type connu en lui-même qui se trouve déjà dans le domaine médical, en association aussi bien avec le viseur fémoral qu'avec le viseur tibial selon l'invention, la patte 30 du viseur tibial comporte très avantageusement, figures 6 et 7, au moins une partie centrale 36 définie suivant un quatrième axe 39 et bordée, à ses deux extrémités, respectivement par une partie oblique 37 définie suivant le troisième axe 35 et une partie de préhension 38 apte à coopérer par exemple avec le viseur principal défini ci-dessus, la partie oblique constituant l'extrémité distale du viseur tibial Vt étant définie par rapport à la partie centrale 36 de façon que son axe 35 fasse avec le quatrième axe 39 un second angle (3 d'une valeur déterminée.

Dans une réalisation préférentielle, la valeur de ce second angle f3 est, comme illustré sur les figures 6 et 7, sensiblement égale à quarante degrés, en mentionnant que le viseur tibial Vt illustré sur la figure 6 est destiné à l'implantation de la prothèse ligamentaire d'un LCA sur le plateau tibial d'un genou gauche tandis que le viseur tibial illustré sur la figure 7 est destiné à l'implantation de la prothèse ligamentaire d'un LCA sur le plateau tibial d'un genou droit, cette symétrie axiale étant due à la symétrie axiale respectivement des deux genoux gauche et droit chez l'être humain.

Dans un mode de réalisation possible, et dans certains cas préférentiel, le système ancillaire comporte en outre un trou borgne de visée 70 situé sensiblement à la limite 71 entre l'extrémité proximale 32 et la partie centrale 36 de la patte 30, ce trou borgne de visée 70 étant situé sur la face de la patte apte à venir au contact du plateau tibial Pt.

Ce trou borgne de visée 70 permet de réaliser un tunnel à partir de la partie du tibia située en dessous du plateau tibial Pt. Il sert de référence pour l'orientation de la broche utilisée pour la réalisation du tunnel.

De façon préférentielle, afin de faciliter la réalisation des tunnels pour l'implantation des extrémités distales des deux faisceaux de la prothèse ligamentaire et éviter un déplacement parasitaire de l'extrémité oblique 37 par rapport au plateau tibial Pt, le système selon l'invention comporte des moyens pour ancrer l'extrémité distale de la patte 30 dans la partie osseuse du plateau tibial Pt. Ces moyens d'ancrage sont par exemple avantageusement constitués, comme illustré sur la figure 5, par au moins un ergot 41 réalisé en déport sur la patte 30, de préférence, comme illustré, sur la partie oblique 37 en son extrémité, l'ergot étant apte à se ficher dans la partie osseuse du plateau tibial.

Pour faciliter son ancrage dans la partie osseuse, l'extrémité libre de l'ergot 41 non solidaire de la patte 30 est avantageusement de forme pointue.

Le système ancillaire selon l'invention s'utilise de la façon suivante: Pour remplacer un LCA par une prothèse ligamentaire à deux faisceaux, par exemple par la technique de l'autogreffe par arthroscopie, le Praticien pratique de la façon suivante, sachant que, de façon connue en elle-même, il doit implanter les deux extrémités proximales et les deux extrémités distales des deux faisceaux ligamentaires respectivement dans quatre tunnels réalisés dans la matière osseuse.

On suppose tout d'abord qu'il implante les extrémités proximales des deux faisceaux ligamentaires. Pour ce faire, il réalise, sur la face axiale 1 du condyle externe 2 du fémur 3, sensiblement au niveau d'une zone 4 étroite et allongée au contact du cartilage sur la partie la plus postérieure de cette face, un premier tunnel 50 au moyen d'un ancillaire classique, pour l'implantation de l'extrémité proximale de l'un des deux faisceaux ligamentaires. Le diamètre de ce premier tunnel 50 est égal au diamètre de la seconde partie 20 de l'embout 15 comme défini ci-avant.

Le Praticien utilise alors le viseur fémoral Vf en introduisant la seconde partie 20 de l'embout 15 dans ce premier tunnel 50 jusqu'à ce que l'épaulement 22 vienne au contact du bord de ce premier tunnel, l'extrémité 25 de la première mèche de forage 24 n'émergeant pas de la percée traversante 14.

Le Praticien entraîne alors la première mèche de forage 24 en rotation et translation dans la percée traversante 14 pour réaliser, sur la face axiale 1, un second tunnel 51 pour l'implantation de l'extrémité proximale de l'autre faisceau ligamentaire, l'extrémité proximale du manche du viseur fémoral Vf étant par exemple avantageusement fixé sur un viseur principal comme celui défini précédemment.

Le processus décrit ci-dessus est illustré sur la figure 8 qui montre le viseur fémoral positionné sur la face axiale 1 avec la seconde partie 20 de l'embout 15 dans le premier tunnel 50 et l'extrémité 25 de la mèche 24 commençant à réaliser le second tunnel 51. Il est précisé que cette figure 8 comporte deux parties, la partie droite représentant une vue d'ensemble du viseur fémoral coopérant avec le fémur et la partie gauche représentant, par un effet de loupe, la région cerclée Rc sur la partie droite.

Il est donc apparent que les deux tunnels 50 et 51 ont été réalisés sans aucune difficulté et, surtout, que la configuration structurelle du viseur fémoral Vf du système ancillaire selon l'invention a permis de positionner ces deux tunnels en distance et angulairement l'un par rapport à l'autre de la façon la plus précise.

L'implantation des extrémités proximales des deux faisceaux ligamentaires, respectivement dans les deux tunnels 50 et 51 est connue en elle-même des hommes du métier et, comme, de plus, elle n'entre pas dans le champ de protection de l'invention, elle ne sera pas décrite ici.

Le Praticien procède alors à l'implantation de l'extrémité distale de chaque faisceau ligamentaire.

Pour ce faire, il positionne d'abord la partie oblique 37 de la patte 30 du viseur tibial Vt sur le plateau tibial du genou de façon que les orifices 33, 34 soit situés aux endroits où doivent être implantées les extrémités distales des deux faisceaux ligamentaires, comme schématiquement illustré en vue de dessus sur la figure 9. Bien entendu, le Praticien choisira le viseur tibial Vt adapté au genou. Dans l'exemple illustré, il utilise un viseur tibial apte à coopérer avec le plateau tibial d'un genou droit.

Pour éviter un déplacement parasitaire de cette partie oblique 37, il enfonce, par pression, l'ergot 41 dans la partie osseuse du plateau tibial et fixe l'extrémité proximale 38 de préhension de la patte 30 sur le viseur principal mentionné ci-avant.

Le Praticien réalise ensuite deux tunnels dans la partie osseuse du plateau tibial en utilisant une seconde mèche de forage en la faisant passer par l'un des deux orifices 33, 34, puis par l'autre, la paroi de ces orifices guidant la mèche de forage et permettant d'obtenir deux tunnels ayant chacun l'orientation voulue par le Praticien.

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Claims (4)

REVENDI CATIONS

1. Système ancillaire pour la reconstruction du ligament croisé antérieur d'un genou. (G) au moyen d'une prothèse ligamentaire à deux faisceaux, comportant au moins un viseur fémoral (Vf) pour l'implantation des deux extrémités proximales respectivement des deux faisceaux ligamentaires sur la face axiale (1) du condyle externe (2) du fémur (3) sensiblement au niveau d'une zone (4) étroite et allongée au contact du cartilage sur la partie la plus postérieure de cette face, caractérisé par le fait que le viseur fémoral (Vf) comporte: É un manche (10) de forme sensiblement oblongue défini suivant un premier axe (11) et comportant une extrémité proximale (12) et une extrémité distale (13), É une percée traversante (14) sensiblement cylindrique de révolution 15 réalisée dans le manche (10) de façon que son axe soit sensiblement confondu avec le premier axe (11), É un embout (15) de forme sensiblement oblongue défini suivant un deuxième axe (16) et comportant une extrémité proximale (17) et une extrémité distale (18), ledit embout (15) comportant deux première (19) et seconde (20) parties consécutives, la seconde partie (20) définissant l'extrémité distale (18) de l'embout (15) ayant une forme sensiblement cylindrique de révolution d'une section transversale d'une valeur donnée inférieure à celle de la première partie (19), de façon à définir une surface d'épaulement (22) située à la section de jonction (21) entre ces deux première et seconde parties (19, 20), É des moyens (23) pour solidariser l'extrémité proximale (19) de l'embout (15) avec l'extrémité distale (13) du manche (10), de façon que le deuxième axe (16) fasse avec le premier axe (11) un premier angle (a) non nul d'une valeur déterminée, et É une première mèche de forage (24) montée coulissante et en rotation dans la percée traversante (14) de façon que l'extrémité pénétrante (25) de la première mèche de forage (24) soit apte à émerger par l'ouverture (26) de la percée traversante (14) située au niveau de l'extrémité distale (13) du manche (10), la section transversale de la première mèche de forage (24) étant sensiblement égale à celle de la percée traversante (14).

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2. Système ancillaire selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le premier angle (a) est sensiblement égal à vingt six degrés.

3. Système ancillaire selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par la fait que la seconde partie (20) de l'embout (15) présente une section transversale de valeur supérieure à celle de la percée traversante (14).

4. Système ancillaire selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par la fait que la section transversale de la seconde partie (20) de l'embout (15) a un diamètre, sensiblement égal à sept millimètres et que la section transversale de la percée traversante (14) a un diamètre sensiblement égal à quatre millimètres et demi.