FR2815983A1 - Couvre-joint - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un couvre-joint comportant un profilé socle (1) à fixer sur un support, un profilé de recouvrement (2) et une ou plusieurs pièces intenmédiaires (3) destinées à recevoir par encliquetage le profilé de recouvrement, la pièce intermédiaire comprenant des moyens (37) propres à coopérer, par encliquetage à forme contraire, avec des moyens correspondant (113) d'une gorge longitudinale (11) du profilé socle, et des moyens (35, 36) propres à coopérer avec une tête (211) d'une languette longitudinale (21) que comporte le profilé de recouvrement.

Description

COUVRE-JOINT

La présente invention concerne les couvre-joints ou les barres de seuil destinés à cacher les joints entre des éléments de sol ou muraux. L'invention concerne plus particulièrement un couvre-joint ayant un profilé de recouvrement qui se fixe sur un profilé socle par encliquetage. De nombreuses barres de seuil comportent un profilé de recouvrement qui se fixe par enclenchement sur un profilé socle à l'aide d'un système à nervures complémentaires, par exemple de type "queue de sapin". De tels systèmes sont le plus souvent irréversibles, c'est-à-dire que si l'on veut démonter la barre de seuil, on doit arracher le profilé de recouvrement en détériorant les rainures complémentaires, ce qui les rend inutilisables pour un usage ultérieur. Parfois, le socle est prévu déformable. Dans ce cas, la limite élastique du matériau qui le constitue (généralement de l'aluminium) est rapidement atteinte, ce qui

empêche la réutilisation.

Par ailleurs, le sol est rarement régulier. Le profilé de recouvrement peut, par conséquent, ne pas être enfoncé à la même profondeur aux deux extrémités de la barre de seuil. Les nervures du profilé de recouvrement croisent alors les rainures complémentaires du profilé socle. La résistance à l'arrachement

du profilé de recouvrement en est considérablement réduite.

Pour pallier ces inconvénients, on a déjà proposé d'intercaler, entre les profilés socle et de recouvrement, des pièces intermédiaires plastiques pour coincer périodiquement les deux profilés. Les pièces intermédiaires sont pré-positionnées sur le profilé socle. Un exemple d'une telle solution est décrit

dans la demande de brevet européen 0 997 592 du demandeur.

Un problème qui subsiste par rapport à cette solution classique est que les pièces intermédiaires n'apportent pas un

maintien latéral optimal du profilé de recouvrement. En parti-

culier, cette solution est inadaptée aux nez de marche.

La présente invention vise à proposer un nouveau sys-

tème de couvre-joint ou barre de seuil qui pallie les inconvé-

nients des systèmes connus. En particulier, l'invention vise à proposer une pièce intermédiaire qui permet une adaptation de l'inclinaison du profilé de recouvrement par rapport au profilé socle, sans nuire à la tenue mécanique (résistance en contrainte latérale). L'invention vise également à proposer une solution qui assure une bonne résistance à l'arrachement tout en permettant un

démontage sans endommager les profilés.

L'invention vise également à proposer un système qui

s'adapte automatiquement à la hauteur du revêtement.

L'invention vise en outre à faciliter le montage du couvre-joint et, en particulier, permette un pré-positionnement

des pièces intermédiaires sur le profilé de recouvrement.

Pour atteindre ces objets, la présente invention pré-

voit un couvre-joint comprenant un profilé socle à fixer sur un support, un profilé de recouvrement, et une ou plusieurs pièces intermédiaires destinées à recevoir par encliquetage le profilé de recouvrement, la pièce intermédiaire comprenant des moyens propres à coopérer, par encliquetage à forme contraire, avec des moyens correspondant d'une gorge longitudinale du profilé socle, et des moyens propres à coopérer avec une tête d'une languette

longitudinale que comporte le profilé de recouvrement.

Selon un mode de réalisation de la présente invention,

ladite gorge comporte, dans deux parois se faisant face, des rai-

nures longitudinales, la pièce intermédiaire comprenant au moins deux nervures externes propres à coopérer avec lesdites rainures, la section transversale des rainures de la gorge étant adaptée à

la section transversale des nervures externes de la pièce inter-

médiaire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le nombre de rainures de la gorge du profilé socle est choisi en fonction d'une plage d'adaptation souhaitée pour l'écart entre le profilé socle et le profilé de recouvrement, les deux parois de la gorge étant parallèles sur une profondeur au moins égale à la

plage d'adaptation souhaitée.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la languette longitudinale du profilé de recouvrement présente, en section transversale, une forme en queue de sapin avec une

tête pourvue d'au moins deux double-dents et une partie, de pré-

férence rectiligne, de liaison à une portion de recouvrement.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la pièce intermédiaire est de section régulière et définit une cavité de réception de la tête de la languette du profilé de

recouvrement, une ouverture de la pièce intermédiaire étant pour-

vue de moyens de maintien temporaire du profilé de recouvrement

avant montage dans le profilé socle.

La présente invention prévoit également une pièce de fixation d'un profilé de recouvrement comprenant une languette d'encliquetage dans ladite pièce sur un profilé socle comprenant une gorge de réception de ladite pièce, ladite pièce présentant un plan de symétrie et comportant, en saillie de chacune de deux faces internes se faisant approximativement face, une languette de fermeture d'une cavité interne et une nervure moins saillante

que la languette.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la pièce de fixation comporte, en saillie de chacune de deux

faces externes opposées, au moins deux nervures.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la pièce de fixation comprend, à l'opposé d'une ouverture de la

cavité, une échancrure d'assouplissement.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la pièce de fixation est en matière plastique d'une dureté comprise, selon la méthode AST MD 85, entre 104 et 120 shore D. Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans

la description suivante de modes de mise en oeuvre et de réali-

sation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de barre de seuil ou couvre-joint selon l'invention; la figure 2 est une vue en coupe transversale d'une

pièce intermédiaire selon un mode de réalisation préféré de l'in-

vention; les figures 3A à 3D illustrent, par des vues partielles

en coupe transversale, un mode de montage d'un profilé de recou-

vrement sur un profilé socle au moyen d'une pièce intermédiaire selon l'invention; et les figures 4 et 5 illustrent, par des vues partielles en coupe transversale, deux exemples de positions finales d'une pièce intermédiaire selon l'invention par rapport à un profilé

socle et à un profilé de recouvrement qu'elle assemble.

Les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes réfé-

rences aux différentes figures. Pour des raisons de clarté et de façon arbitraire, on désignera par longitudinale la direction

principale d'un élément profilé, par latérale sa direction trans-

versale, et par verticale la direction perpendiculaire au plan du support (revêtement de sol ou de mur) du couvre-joint. De même, on appellera arbitrairement internes les faces ou parties des profilés qui sont dirigées vers un élément de l'autre profilé ou

qui sont en regard de ce dernier, et externes les faces ou par-

ties qui sont dirigées vers l'extérieur du couvre-joint. En outre, on fera référence au haut et bas des éléments dans une

représentation horizontale (posée au sol) du couvre-joint.

La figure 1 représente, par une vue en perspective, partiellement déchirée, un mode de réalisation d'un couvre-joint ou barre de seuil selon la présente invention. Ce couvre-joint est constitué d'un profilé socle 1 destiné à être fixé sur un

support, généralement un sol ou un mtur, d'un profilé de recou-

vrement 2 destiné à être rapporté sur le profilé 1 pour masquer

au moins une lisière d'un revêtement de sol ou de mur (non repré-

senté en figure 1), et d'au moins une pièce de fixation intermé-

diaire 3. Selon l'invention, chaque pièce 3 est destinée à s'en-

cliqueter autour d'une tête 211 d'une languette longitudinale interne 21 du profilé de recouvrement 2, puis à s'encliqueter

dans une gorge longitudinale interne 11 du profilé socle 1.

Une caractéristique de l'invention est de prévoir des pièces intermédiaires 3 en matière plastique dure, ayant pour

fonction d'apporter une fixation rigide du profilé de recou-

vrement 2 dans le profilé socle 1, tout en bénéficiant d'une cer-

taine souplesse pour le montage des éléments par la forme de la pièce. Selon l'invention, la ou les pièces intermédiaires sont choisies dans un matériau suffisamment dur pour ne pas s'écraser sous la pression appliquée sur le profilé de recouvrement 2 lors

du montage et de l'utilisation.

Ainsi, à la différence d'une pièce en caoutchouc ou en

plastique mou qui coincerait la languette 21 du profilé de recou-

vrement 2 dans la gorge 11 du profilé socle 1 par écrasement ou compression de cette pièce, l'invention prévoit une fixation

rigide. Un avantage est que l'on supprime le jeu dans l'assem-

blage lié à la capacité de déformation du caoutchouc.

Le socle 1 d'un couvre-joint de l'invention comporte une embase 12, approximativement plane et destinée à reposer sur le sol ou mur (non représenté). L'embase 12 est fixée au support par des techniques classiques, par exemple, au moyen de vis 4 la

traversant. La gorge 11 est saillante vers l'intérieur de l'em-

base (vers le profilé 2). Elle est définie par deux parois longi-

tudinales 111 et 112 approximativement et préférentiellement ver-

ticales (perpendiculaires au plan de l'embase 12).

Dans 1'exemple représenté, une des parois (la paroi 111) est placée à une extrémité latérale de l'embase 12. Cela permet, de façon classique, de disposer d'un socle standard, que

le couvre-joint soit posé en bordure d'arrêt d'un revêtement uni-

que ou en joint entre deux revêtements identiques ou différents.

En variante, l'embase 12 peut cependant dépasser latéralement de part et d'autre de la gorge 11. De façon classique, la gorge 11 est, de préférence, d'une largeur inférieure à celle de l'embase 12 pour améliorer la tenue du socle 1 et permettre son vissage à

l'extérieur de la gorge.

Le profilé de recouvrement 2 d'un couvre-joint de l'in-

vention comporte une portion de recouvrement 22 du ou des revête-

ments et la languette longitudinale 21, approximativement et pré-

férentiellement verticale. Dans l'exemple de la figure 1, la por-

tion 22 est plane et horizontale, la languette 21 étant perpendi-

culaire à la portion 22. La languette 21 comporte une partie rec-

tiligne 212 de liaison de la tête 211 à la face interne de la portion 22. La forme et la taille de la portion 22 dépendent essentiellement du type de revêtement(s) dont le profilé de

recouvrement doit masquer le ou les bords. La tête 211 d'un pro-

filé de recouvrement de l'invention est en "queue de sapin" ou

équivalent, et comporte de part et d'autre de la partie 212 défi-

nissant un plan de symétrie de la languette 21, au moins deux dents. Deux dents d'extrémité définissent ce que l'on appellera une première doubledent 213. Les deux dents suivantes forment

une deuxième double-dent 214.

Les pièces intermédiaires 3 destinées à assembler le

profilé de recouvrement 2 sur le profilé socle 1 sont des tron-

çons de section transversale régulière sur toute leur longueur.

Il s'agit, par exemple, de tronçons découpés d'un profilé en ma-

tière plastique. La longueur des pièces 3 est relativement faible (par exemple, comprise entre 1 et 5 cm) par rapport à la longueur minimale habituelle du couvre-joint (généralement, supérieure à cm).

Un mode de réalisation préféré d'une pièce intermé-

diaire 3 selon l'invention sera décrit ci-après en relation avec la figure 2 qui représente sa section transversale et avec les figures 3A à 3D qui illustrent, par des vues partielles en coupe,

le montage d'un couvre-joint de l'invention.

Dans l'exemple des figures, la pièce 3 a une forme générale de cylindre creux définissant une cavité 31 de réception

de la tête 211 de la languette 21 du profilé de recouvrement 2.

De plus, elle présente, comme la languette 21, un plan de symé-

trie vertical. La pièce 3 comporte, dans sa partie supérieure, une ouverture 32 pour l'engagement de la languette 21 par sa tête 211. L'ouverture 32 est limitée par des rebords 33. Partant de l'ouverture 32 et en descendant vers le fond 34 de la cavité 31,

l'intérieur comporte, de chaque côté, une languette 35 de ferme-

ture partielle, approximativement horizontale, suivie d'une ner-

vure 36. Les languettes et les nervures sont saillantes vers

l'intérieur, les languettes 35 étant plus saillantes que les ner-

vures 36. A l'extérieur, la pièce 3 présente, dans sa partie la

plus large (environ à mi-hauteur dans le cas d'une section ap-

proximativement circulaire), et de chaque côté, au moins deux nervures ou crans 37 saillants vers l'extérieur. Les crans 37 ou équivalents sont destinés à coopérer, à formes contraires, avec des rainures 113 (figure 2) ménagées dans les faces internes des parois 111 et 112 de la gorge 11 du profilé socle 1. Dans son

fond, la pièce 3 cormporte une échancrure externe 38.

Lors du montage, on commence (figure 3A) par engager la pièce 3 sur la tête 211 de la languette 21. Cet engagement consiste à faire passer à la double-dent d'extrémité 213, les rebords 33. Les rebords 33 ou équivalents ont une fonction de maintien temporaire de la tête 211 lors de la mise en place, l'écart entre les deux rebords étant légèrement inférieur à la

largeur de la double-dent 213.

On exerce ensuite une pression plus forte de la pièce 3 sur le profilé 2 (figures 3B et 3C). La souplesse latérale due à

la faiblesse localisée (échancrure 38) du bas de la pièce 3 per-

met son "ouverture" autorisant le passage (figure 3B), par la double-dent 213, du rétrécissement dû aux languettes de fermeture

35. La longueur des languettes 35 leur confère une certaine sou-

plesse et élasticité facilitant ce passage. La double-dent 214 se

trouve alors entre les rebords 33 et les languettes 35. L'enfon-

cement se poursuit (figure 3C) jusqu'à ce que la double-dent d'extrémité 213 se trouve entre les nervures 36 et le fond 34 de

la cavité 31. La double-dent 214 se trouve alors entre les lan-

guettes 35 et les nervures 36. La pièce 3 est alors pré-posi-

tionnée par rapport au profilé de recouvrement. Les languettes 35 ou équivalents ont pour rôle de retenir la tête 211 à l'intérieur de la pièce 3. Les nervures 36 ou équivalents ont pour rôle de

verrouiller la position de la tête 211.

Après avoir pré-positionné toutes les pièces 3, l'en-

semble est amené sur la gorge 11 (figure 3D) du profilé socle. On

suppose que le profilé socle a préalablement été fixé au support.

Le centrage s'effectue automatiquement par la forme externe

(circulaire ou à coins coupés) du bas des pièces 3. L'intro-

duction de chaque pièce 3 et son encliquetage dans la gorge 11 s'effectue en force. Le léger jeu de la tête 211 dans la cavité 31 (notanmmnent de la double-dent 214 entre les languettes 35 et les nervures 36), combiné avec la souplesse latérale due à l'échancrure 38, fait que la pièce 3 peut légèrement se refermer pour faciliter le passage, par les crans 37, des rainures 113. On évite ainsi tout risque d'écartement dommageable des parois 111 et 112 de la gorge 11, ce qui évite un surdimensionnement de leur

épaisseur pour des raisons de résistance mécanique.

L'enfoncement de l'ensemble profilé de recouvrement et

pièces intermédiaires dépend de la hauteur du ou des revêtements.

La hauteur du couvre-joint s'adapte automatiquement. De plus, commne les pièces intermédiaires sont de longueur relativement faible, la discontinuité obtenue dans la longueur du couvre-joint permet une adaptation automatique aux variations de hauteur dans la longueur du couvre-joint. Le nombre de rainures 113 du socle 1 qui est supérieur au nombre de crans ou nervures externes 37 des

pièces intermédiaires 3, participe à cette adaptation.

Le nombre de crans 37 dépend de leur section et de l'adaptabilité souhaitée en profondeur d'engagement de la pièce 3

dans la gorge 11. Pour une section de crans donnée, plus le nom-

bre de crans 37 augmente, plus la hauteur de la pièce 3 augmente et moins la profondeur est adaptable pour une profondeur de gorge 11 donnée. De préférence, la hauteur de la pièce 3 correspond à

environ la moitié de la profondeur de la gorge 11.

Le nombre de double-dents de la tête 211 et leur taille dépendent de la forme interne des pièces 3. Plus précisément, la hauteur des languettes 35 et nervures 36 et l'écart vertical entre celles-ci est fonction de la hauteur des double-dents 213 et 214 et de leur écart vertical. De préférence, la tête 211 s'inscrit, en section, dans un rectangle dont la hauteur reste inférieure à la largeur. Cela favorise, avec la différence de longueur (en section dans la direction horizontale) entre les languettes 35 et les nervures 36, l'adaptabilité en orientation

dans la cavité 31. La largeur de la cavité 31, entre les languet-

tes 35 et les nervures 36, est légèrement supérieure à la largeur des double-dents 213 et 214. De même, les dimensions de la cavité 31 sous les nervures 36 sont adaptées pour que la double-dent

d'extrémité 213 s'y engage avec léger jeu.

Les figures 4 et 5 représentent, par des vues partiel-

les en coupe, deux exemples de positions finales respectives des

éléments d'un couvre-joint selon l'invention.

Dans l'exemple de la figure 4, la pièce 3 est hori-

zontale dans la gorge 11, c'est-à-dire que les crans 37 sont engagés dans des rainures 113 d'un même niveau. Un léger jeu de

la tête 211 dans la cavité 31 ainsi que la souplesse des languet-

tes 35 permettent une adaptation automatique de l'horizontalité

du profilé de recouvrement. Cette adaptation est toutefois limi-

tée à une légère inclinaison.

Si une plus grande inclinaison est nécessaire, celle-ci s'effectue par la liaison socle-pièce et non plus par la liaison

pièce-recouvrement. Comme l'illustre la figure 5, lors de l'en-

foncement de l'ensemble profilé de recouvrement et pièces inter-

médiaires dans la gorge 11, la pièce 3 n'est pas horizontale. Des crans 37 de même niveau s'encliquettent alors dans des rainures 113 de niveaux différents. L'inclinaison de la pièce 3 se reporte sur la languette verticale du profilé de recouvrement. Pour la fonctionnalité qui vient d'être décrite, le nombre de crans 37

est, de préférence, limité à deux.

De préférence, la section des languettes 35, des nervu-

res 36, des rebords 34 et des crans 37 de la pièce 3 est approxi-

mativement circulaire aux extrémités libres. En variante, on

pourra prévoir d'autres sections (pointues, carrées, etc.).

Cependant, une section circulaire présente des avantages en ter-

mes de facilité d'introduction de la languette 21 du profilé de

recouvrement et de rotation pour adaptation de 1' inclinaison.

A titre d'exemple particulier de réalisation, pour une gorge 11 ayant une largeur (entre deux fonds de rainures 113 se faisant face) d'environ 6,5 nmm, on prévoit une pièce 3 ayant une largeur totale maximale (entre les extrémités libres de deux crans 37 alignés horizontalement) d'environ 6,5 nmm et une hauteur d'environ 5,5 mm. La tête 211 a alors, par exemple, une largeur

d'environ 3 mmn pour une hauteur d'environ 2 mm (1 mm par double-

dent). La gorge 11 peut être d'une profondeur (hauteur) comprise,

par exemple, entre 7 et 20 mm.

Lors d'une traction vers le haut du profilé de recou-

vrement d'un couvre-joint monté de l'invention, la double-dent

214 tend à entraîner les languettes 35, ce qui engendre une pres-

sion latérale les parois de la gorge et renforce le serrage à l'intérieur du profilé socle 1. Le couvre-joint de l'invention est cependant démontable sans risque d'endommager les profilés socle et de recouvrement. En effet, à partir d'une certaine force de traction verticale, les languettes 35 se tordent vers le haut

et libèrent, successivement la double-dent 214, puis la double-

dent 213. Le profilé de recouvrement est donc extrait des pièces intermédiaires qui restent dans le socle 1. La résistance à 1 'arrachement du profilé de recouvrement dépend, essentiellement, du nombre de pièces intermédiaires pour une longueur de profilé donnée et de la longueur de ces pièces. Pour extraire les pièces intermédiaires 3 une à une du socle 1 (ce qui est nécessaire pour

une réutilisation du socle), on rapproche les deux côtés de cha-

que pièce 3, par exemple au moyen d'une lame rapprochant les rebords 33 l'un vers l'autre jusqu'à dégager les crans 37 des rainures 113, l'échancrure 38 permettant la déformation. Au pire,

en cas de démontage peu soigneux, on perd les pièces intermé-

diaires 3 que l'on remplace pour un nouveau montage.

Un avantage de l'invention est qu'elle permet une mise

en place aisée d'un profilé de recouvrement sur un profilé socle.

En particulier, l'invention permet un pré-positionnement des élé-

ments intermédiaires sur le profilé de recouvrement.

Un autre avantage de l'invention est que le recours à une pièce intermédiaire de forme adaptée permet de compenser les

tolérances de fabrication des profilés socle et de recouvrement.

En effet, ces derniers sont souvent en aluminium et le recours à

une pièce intermédiaire plastique (par exemple, en PVC, en poly-

amide, etc.) réduit le jeu entre les pièces.

Un autre avantage de l'invention est que ce jeu est minimisé par la dureté de la pièce intermédiaire. Selon la methode AST MD 85, cette dureté est comprise entre 104 et 120 shore D. L'invention est adaptée à des fabrications en série en

permettant une standardisation d'un maximum d'éléments. En parti-

culier, les têtes 211 des profilés de recouvrement, les pièces intermédiaires 3 et la largeur des gorges 11 des profilés socle et leurs rainures 113 respectives, voire les profilés socle entiers, peuvent être standards. Par contre, les hauteurs des languettes 21 des profilés de recouvrement ainsi que la forme des portions de recouvrement 22 sont adaptées au(x) revêtement(s). A

cet égard, l'invention convient également aux nez de marche.

Dans le cas de revêtements disposant d'une certaine élasticité verticale (par exemple, conférée par une couche de

mousse pour un parquet stratifié ou par sa nature et son épais-

seur pour une moquette), l'invention tire profit de cette élasti-

cité pour améliorer le verrouillage ou ancrage du profilé de recouvrement. En effet, lors de l'enfoncement dans le socle, la pression exercée tend à comprimer les revêtements. Lorsque cette

pression se relâche, les revêtements exercent une pression verti-

cale qui est convertie en pression latérale par la pièce 3, amé-

liorant le coincement dans la gorge 11.

Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'hommne de l'art. En particulier, les dimensions données à titre d'exemple pourront être modifiées en fonction de l'application, à partir

des indications fonctionnelles données ci-dessus.

De plus, d'autres formes que le cylindre pourront être

prévues pour la forme générale des pièces intermédiaires. Celles-

ci pourront, par exemple, avoir une section de forme générale en U. Toutefois, une section approximativement circulaire présente des avantages en termes de rotation. Cela permet également de respecter plus facilement une distance minimale entre l'extrémité

libre de la tête 211 et le fond 34 de la pièce 3, ce qui parti-

cipe à minimiser la hauteur de la pièce 3, donc optimise les pos-

sibilités de réglage en hauteur du couvre-joint.

En outre, pour la mise en oeuvre de l'invention, les parois 111 et 112 du profilé socle 1 ne sont pas nécessairement verticales. Il faut cependant qu'elles soient parallèles entre elles au moins sur la partie pourvue des rainures 113 servant au

réglage en hauteur.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Couvre-joint comportant: un profilé socle (1) à fixer sur un support; un profilé de recouvrement (2); et une ou plusieurs pièces intermédiaires (3) destinées à recevoir par encliquetage le profilé de recouvrement, caractérisé en ce que la pièce intermédiaire comprend des moyens (37) propres à coopérer, par encliquetage à forme

contraire, avec des moyens correspondant (113) d'une gorge longi-

tudinale (11) du profilé socle, et des moyens (35, 36) propres à coopérer avec une tête (211) d'une languette longitudinale (21)

que comporte le profilé de recouvrement.

2. Couvre-joint selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite gorge (11) comporte, dans deux parois (111, 112) se faisant face, des rainures longitudinales (113), la pièce intermédiaire (3) comprenant au moins deux nervures externes (37)

propres à coopérer avec lesdites rainures, la section transver-

sale des rainures de la gorge étant adaptée à la section trans-

versale des nervures externes de la pièce intermédiaire.

3. Couvre-joint selon la revendication 2, caractérisé en ce que le naobre de rainures (113) de la gorge (11) du profilé

socle (1) est choisi en fonction d'une plage d'adaptation souhai-

tée pour l'écart entre le profilé socle et le profilé de recou-

vrement (2), les deux parois (111, 112) de la gorge étant paral-

lèles sur une profondeur au moins égale à la plage d'adaptation

souhaitée.

4. Couvre-joint selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 3, caractérisé en ce que la languette longitudinale

(21) du profilé de recouvrement (2) présente, en section trans-

versale, une forme en queue de sapin avec une tête (211) pourvue d'au moins deux double-dents (213, 214) et une partie (212), de préférence rectiligne, de liaison à une portion de recouvrement (22).

5. Couvre-joint selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 4, caractérisé en ce que la pièce intermédiaire (3) est de section régulière et définit une cavité (31) de réception de la tête (211) de la languette (21) du profilé de recouvrement (2), une ouverture (34) de la pièce intermédiaire étant pourvue de moyens (33) de maintien temporaire du profilé de recouvrement

avant montage dans le profilé socle (1).

6. Pièce de fixation d'un profilé de recouvrement (2), comprenant une languette (21) d'encliquetage dans ladite pièce (3), sur un profilé socle (1) pour former un couvre-joint

conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant

une gorge (11) de réception de ladite pièce, ladite pièce présentant un plan de symétrie et comportant, en saillie de chacune de deux faces internes se faisant approximativement face, une languette de fermeture (35) d'une cavité interne (31) et une

nervure (36) moins saillante que la languette.

7. Pièce de fixation selon la revendication 6, caracté-

risée en ce qu'elle comporte, en saillie de chacune de deux faces

externes opposées, au moins deux nervures (37).

8. Pièce de fixation selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle comprend, à l'opposé d'une ouverture

(32) de la cavité (31), une échancrure d'assouplissement (38).

9. Pièce de fixation selon l'une quelconque des reven-

dications 6 à 8, caractérisé en ce qu'elle est en matière plasti-

que d'une dureté comprise, selon la méthode AST MD 85, entre 104 et 120 shore D.

10. Couvre-joint selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 5, caractérisé en ce que la ou les pièces intermé-

diaires sont des pièces conformes à l'une quelconque des revendi-

cations 6 à 9.