FR2803768A1 - Fixation automatique de surf a neige - Google Patents

Abstract

Fixation automatique de surf à neige prévue pour maintenir une chaussure par ses côtés. Elle comprend au moins une mâchoire (5) sollicitée par un ressort (12) tendant à la maintenir en position ouverte et elle est solidaire d'un bras d'entraînement (9) destiné à être entraîné par la chaussure. La mâchoire présente une partie en forme de came (14) coopérant avec un élément de blocage (15) mobile dans un guidage (20) de telle sorte qu'un blocage de la came est assuré pour différentes positions de la mâchoire. L'élément de blocage (15), retenu en position ouverte par un bec (24), est libéré par la came et poussé vers sa position de blocage par un ressort. La mâchoire ne peut pas se fermer intempestivement et elle se relève d'elle-même lors du déchaussage.

Description

La présente invention concerne une fixation automatique de surf à neige prévue pour maintenir une chaussure par ses côtés, comprenant une plaque de base portant au moins une mâchoire pivotante autour d'un axe horizontal et solidaire d'un bras d'entraînement destiné à être entraîné par la chaussure lors de l'introduction de la chaussure dans la fixation et un élément de retenue opposé à la mâchoire, fixation dans laquelle la mâchoire présente une partie en forme de came coopérant avec un élément de blocage mobile dans un guidage et sollicité par un moyen élastique dans le sens de blocage, l'élément de blocage et son guidage étant tels qu'un blocage de la mâchoire est assuré pour différentes positions de la mâchoire correspondant à différents niveaux de la chaussure relativement à la plaque de base.

Une telle fixation est connue du brevet US<B>5,871,226</B> (EP 0 778 055).

Cette fixation permet une bonne retenue de la chaussure en présence de neige ou de glace sur la plaque de base et lorsque cette neige ou cette glace fond et que la chaussure a tendance à descendre, la différence de hauteur de la chaussure est automatiquement rattrapée par la fixation. Par ailleurs, l'élément de blocage assure une fixation ferme, sans jeu élastique sans que pour cela la mâchoire doive être sollicitée par un ressort puissant. Le maintien de la mâchoire en position d'appui sur la chaussure est en effet assuré par l'élément de blocage, ce blocage pouvant être assuré par des formes adéquates, sans qu'il soit nécessaire d'avoir un puissant ressort agissant sur l'élément de blocage. Une telle fixation obvie aux inconvénients de fixations antérieures telles que les fixations décrites dans le brevet US 4,973,073 et le brevet FR 2 321 912, la première ne pouvant être fermée en présence de neige et sur la plaque de base, tandis que la seconde ne comprend pas d'élément de blocage.

On connaît par ailleurs des fixations à deux mâchoires latérales. Une telle fixation est connue du document FR 2 758 091 pour un monoski. Cette fixation ne comprend pas d'élément de blocage. Une autre fixation est connue du document WO 96/26774. Cette fixation ne comprend pas d'élément de blocage capable de bloquer les mâchoires à différents niveaux de fermeture.

Dans la fixation selon le brevet US 5,871,226, la mâchoire est sollicitée par un ressort de rappel tendant à fermer cette mâchoire et l'élément de blocage, en forme de coin, est également utilisé comme moyen de retenue de la mâchoire en position ouverte, la mâchoire s'appuyant sur l'extrémité de l'élément de blocage. Cet élément de blocage est donc en permanence en appui contre la came de la mâchoire et, lors du chaussage, la mâchoire doit tout d'abord repousser l'élément de blocage. En position ouverte, la came étant en appui par une partie arrondie contre une partie également arrondie de l'extrémité de l'élément de blocage, une usure des surfaces en contact est susceptible d'entraîner un blocage de la mâchoire en position ouverte. En outre, l'actionnement des moyens de déchaussage en l'absence de chaussure a pour effet de fermer la mâchoire, le relâchement des moyens de déchaussage ayant pour effet de bloquer la mâchoire en position fermée. La réouverture de la mâchoire doit alors se faire à la main, l'une des mains actionnant les moyens de déchaussage, tandis que l'autre main relève la mâchoire.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients. Elle a plus précisément pour but de réaliser une fixation automatique de surf de neige du type défini plus haut dont la mâchoire, respectivement les mâchoires ne sont pas gênées dans leur position ouverte par l'élément de blocage et ne risquent pas de se fermer intempestivement en l'absence de chaussure.

Des constructions satisfaisant ces exigences sont décrites dans la demande de brevet 99 14696. Dans ces constructions, la mâchoire présente une partie en forme de came coopérant avec un élément de blocage mobile dans un guidage. La mâchoire est munie d'un ressort de rappel tendant à la maintenir en position ouverte et la mâchoire et l'élément de blocage comprennent des moyens coopérant entre eux pour maintenir l'élément de blocage écarté de sa position de blocage lorsque la mâchoire est relevée ou pour empêcher que l'élément de blocage quitte une position dans laquelle il est retenu écarté de sa position de blocage.

La présente invention propose une autre construction.

La fixation automatique selon l'invention est caractérisée en ce que la mâchoire est munie d'un ressort de rappel tendant à maintenir la mâchoire en position ouverte et en ce que le bâti comprend des moyens de retenue de l'élément de blocage en position écartée de sa position de blocage et en ce que la came présente un bossage venant agir sur l'élément de blocage lors de sa rotation dans un sens correspondant à la descente de la mâchoire, pour libérer l'élément de blocage, ce bossage étant suivi d'une interruption autorisant l'avance de l'élément de blocage dans une position de blocage de la mâchoire par effet de coin, et en ce que la fixation comprend des moyens manuels de retrait de l'élément de blocage dans sa position de retenue.

La mâchoire n'est donc pas retenue en position ouverte par l'élément de blocage, mais par son ressort de rappel. Elle ne risque donc pas de se fermer intempestivement. Comme dans l'art antérieur, on tire sur l'élément de blocage pour ouvrir la fixation, mais cette traction a également pour effet de venir accrocher l'élément de blocage sur le bâti en libérant totalement la mâchoire qui vient en butée contre le bâti et non contre l'élément de blocage, en position relevée.

Selon un mode d'exécution de l'invention, l'élément de blocage, en forme de coin, est monté pivotant dans son guidage de manière à pouvoir s'accrocher sur une partie du bâti et il est sollicité élastiquement en direction de sa position d'accrochage, le bossage de la came ayant pour effet d'écarter l'élément de blocage de sa position d'accrochage.

L'élément de blocage présente avantageusement un logement longitudinal dans lequel est partiellement logé un ressort de poussée et le guidage est incurvé de telle manière que le ressort de poussée agit également comme ressort sollicitant l'élément de blocage transversalement en direction de sa position d'accrochage sur le bâti.

L'élément de blocage pourrait être également retenu par des moyens de type bistable. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode d'exécution de la fixation selon l'invention.

La figure 1 en représente une vue en perpective.

La figure 2 en représente un éclaté.

La figure 3 est une vue en demi-coupe verticale transversale montrant la position de l'une des mâchoires en position relevée.

La figure 4 est une vue analogue à la figure 3 représentant la fixation en cours de chaussage, à l'instant où l'élément de blocage est libéré.

La figure 5 représente une position suivant immédiatement la position représentée à la figure 4.

La figure 6 représente la fixation chaussée, mâchoires bloquées dans une position correspondant à l'absence de glace ou de neige sous la chaussure.

La figure 7 représente la fixation bloquée avec 4 mm de glace sous la chaussure.

La figure 8 représente la position de la fixation après une usure de 2 mm de la semelle.

La figure 9 représente la fixation mâchoires libérées, prête au déchaussage.

La figure 10 est une vue en perspective d'un bâti avec la mâchoire.

La figure 11 est une vue en perspective de la moitié extérieure du bâti 3.

La figure 12 est une vue analogue à la figure 11 avec la mâchoire et l'élément de blocage en coupe, en position verrouillée.

La fixation représentée aux figures 1 et 2 comprend une embase 1 en forme de plaque présentant en son centre un trou circulaire 2 pour sa fixation et son orientation sur une planche de surf. L'embase 1 porte deux bâtis opposés 3 et 4 dans lesquels sont respectivement montées deux mâchoires 5 et 6 articulées autour d'un axe horizontal 7, respectivement 8. Les mâchoires 5 et 6, ainsi que leur moyen de blocage, sont identiques et l'on se contentera dès lors de décrire la mâchoire 5.

Les bâtis sont constitués de deux parties 3a, 3b, respectivement 4a, 4b.

La mâchoire 5 présente une pédale 9 pour son actionnement par une chaussure. La mâchoire proprement dite est constituée de deux flasques parallèles 5a, 5b munies de becs parallèles 10 et 11. Autour de l'axe 7, est monté un ressort en cor de chasse 12 s'appuyant par une extrémité 12a contre le bâti 3 et engagé par son autre extrémité 12b dans un trou 13 de la mâchoire 5 de manière à solliciter la mâchoire 5 dans le sens de l'ouverture, c'est-à-dire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre aux figures 1 à 9. Entre les becs 10 et 11, la mâchoire présente une partie 14 en forme de came coopérant avec un élément de blocage 15 en forme de coin. A la figure 3, on voit que la partie en forme de came 14, qui sera désignée simplement par came par la suite, présente une rampe 16 suivie d'un bossage 17 suivi lui-même d'une interruption de la came limitée par une face plane 18 orientée de telle manière que lorsque la mâchoire est abaissée, elle est dirigée obliquement vers le bas en direction du côté extérieur du bâti.

L'élément de blocage 15 présente, en sa partie inférieure, une forme de coin. Il est muni latéralement d'une paire de tenons 19 par lesquels l'élément de blocage 15 est guidé dans deux rainures opposées parallèles 20 du bâti. Ces rainures 20 sont en arc de cercle proche d'une position verticale. L'élément de blocage 15 présente un trou borgne 21 dans le sens longitudinal, trou dans lequel est partiellement engagé un ressort hélicoïdal 22 travaillant en compression entre le fond du trou 21 et le sommet du bâti 3. Dans le trou 21 est en outre engagée l'une des extrémités d'un câble 23 retenue dans l'élément de blocage par une goupille 26 (figure 2). Le ressort 22 a donc tendance à pousser l'élément de blocage 15 vers le bas. L'élément de blocage 15 est muni d'un bec 24 par lequel il peut venir s'accrocher sur une saillie 25 du bâti. Comme on peut le voir à la figure 2, à la mâchoire de droite, l'élément de blocage 15 présente, de chaque côté du bec 24, des parois parallèles 31 et 32 venant s'engager dans un creux de dégagement du bâti (voir aussi figure 11).

Dans la position déchaussée, la mâchoire 5 vient s'appuyer par sa came 14 contre la partie frontale de deux parois verticales intérieures 27 du bâti, poussée par son ressort 12. L'élément de blocage 15 est accroché sur la saillie 25. La forme en arc de cercle des rainures 20, avec leur concavité tournée vers les parois 27 du bâti, fait, que sous la poussée du ressort 22, l'élément de blocage 15 a tendance à être poussé en direction des parois 27. Les flasques 5a et 5b sont engagés de part et d'autre des parois 27 (figure 12).

Lorsqu'on introduit une chaussure 28 dans la fixation, celle-ci vient s'appuyer par sa semelle 29 sur les pédales 9. La mâchoire est entraînée en rotation, sa came 14 s'écarte des parois 27 du bâti et vient repousser l'élément de blocage 15 par sa face 16, ce qui a pour effet de décoller son bec 24 de la saillie 25, comme représenté à la figure 3.

En continuant sa rotation, la came 15 écarte le bec 24 de la saillie 25, comme représenté à la figure 4.

Lorsque l'élément de blocage 15 arrive sur le sommet du bossage 17 de la came, le bec 24 de l'élément de blocage est en dessous du niveau de la saillie 25 (figure 5). Les becs 10 et 11 de la mâchoire s'engagent dans le logement latéral de la semelle 29.

La mâchoire continuant de tourner, l'élément de blocage 15 arrive dans l'interruption de la came 14 et peut s'engager entre la came et les parois 27 du bâti en glissant sur la face intérieure 18 de la came 14.

Lorsque la semelle 29 arrive sur l'embase 1, la mâchoire et l'élément de blocage occupent la position représentée à la figure 6. On voit, dans cette position, que l'élément de blocage 15 s'appuie sur la face 18 par une partie arrondie située en retrait de son extrémité en laissant encore une possibilité de rotation additionnelle à la mâchoire avant que la face 18 soit parallèle à la face d'appui de l'élément de blocage 15. On voit en outre à la figure 6 que les tenons de guidage 19 ne sont pas en bout de course dans les rainures 20, mais qu'il reste une course résiduelle. La figure 6 montre la position d'une chaussure à semelle 29 exempte d'usure et sans glace ou neige sous la semelle. L'élément de blocage 15 est engagé comme un coin entre la face 18 de la came et les parois 27 contre la face frontale desquelles il s'appuie par ses parois parallèles 31 et 32.

Dans la position représentée à la figure 7, on a supposé que s'est formée une couche de 4 mm de glace sous la semelle 29. La chaussure est encore parfaitement maintenue par l'engagement de l'élément de blocage 15 entre l'extrémité supérieure de la face 18 et la paroi 27.

Un parfait maintien de la chaussure est encore possible dans le cas où la semelle 29 présente une usure de 2 mm, comme ceci est représenté à la figure 8. Dans ce cas, la course résiduelle des tenons 19 est utilisée.

L'élément de blocage 15 pénètre plus profondément entre la face 18 de la came 14 et la paroi 27.

Pour libérer la chaussure, il suffit de tirer sur le câble 23, ce qui a pour effet de retirer en arrière les éléments de blocage des deux mâchoires. Les éléments de blocage 15 viennent s'accrocher par leur bec 24 sur les saillies 25 du bâti comme représenté à la figure 9. On peut alors retirer la chaussure 28 et les mâchoires se relèvent sous l'effet de leur ressort 12. Lors de son relèvement, la came 14 de la mâchoire vient repousser l'élément de blocage 15, mais en le poussant simultanément en direction des parois 27, de telle sorte que le bec 24 ne risque pas de s'échapper de la saillie 25.

Les mâchoires et l'élément de blocage peuvent être avantageusement exécutés en matière plastique.

L'invention n'est pas limitée au mode d'exécution décrit, mais de nombreuses variantes sont possibles.

Par exemple, les rainures 19 pourraient être rectilignes et un moyen élastique additionnel pourrait pousser latéralement l'élément de blocage en direction des parois 27.

Claims (8)

<U>REVENDICATIONS</U>

1. Fixation automatique de surf à neige prévue pour maintenir une chaussure par ses côtés, comprenant une plaque de base (1) portant au moins un bâti (3) supportant une mâchoire (5) montée pivotante autour d'un axe horizontal et solidaire d'un bras d'entraînement (9) destiné à être entraîné par la chaussure lors de l'introduction de la chaussure dans la fixation et un élément de retenue (6) opposé à la mâchoire, fixation dans laquelle la mâchoire présente une partie en forme de came (14) coopérant avec un élément de blocage (15) mobile dans un guidage (20) dans le bâti et sollicité par un moyen élastique (22) dans le sens de blocage, l'élément de blocage assurant un blocage de la mâchoire pour différentes positions de la mâchoire correspondant à différents niveaux de la chaussure relativement à la plaque de base, caractérisée en ce que la mâchoire (5) est munie d'un ressort de rappel (12) tendant à maintenir la mâchoire en position ouverte et en ce que le bâti (3) comprend des moyens de retenue (25) de l'élément de blocage (15) en position écartée de sa position de blocage et en ce que la came (14) présente un bossage (17) venant agir sur l'élément de blocage lors de sa rotation dans un sens correspondant à la descente de la mâchoire pour libérer l'élément de blocage, ce bossage étant suivi d'une interruption autorisant l'avance de l'élément de blocage dans une position de blocage de la mâchoire par effet de coin, et en ce que la fixation comprend des moyens manuels (23) de retrait de l'élément de blocage dans sa position de retenue.

2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément de blocage (15) est en forme générale de coin.

3. Fixation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément de blocage (15) est monté pivotant dans son guidage, de manière à pouvoir s'accrocher sur une partie du bâti (25), qu'il est sollicité élastiquement en direction de sa position d'accrochage et en ce que le bossage (17) de la came a pour effet d'écarter l'élément de blocage de sa position d'accrochage.

4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'élément de blocage (15) présente un bec (24) venant s'accrocher sur une saillie (25) du bâti.

5. Fixation selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'élément de blocage (15) présente un logement longitudinal (21) dans lequel est partiellement logé un ressort de poussée (22) et en ce que le guidage (20) est incurvé de telle manière que le ressort de poussée agit également comme ressort sollicitant l'élément de blocage transversalement en direction de sa position d'accrochage sur le bâti.

6. Fixation selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens manuels de retrait de l'élément de blocage sont constitués d'un câble (23).

7. Fixation selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'élément de retenue opposée est constitué d'une seconde mâchoire (6) identique à la première.

8. Fixation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de retrait manuels des éléments de blocage des deux mâchoires sont constitués par un câble unique (23).