FR2745192A1 - Dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, notamment de snowboard, qui comprend: - un moyen d'accrochage (2) au moins, destiné à être solidarisé à une chaussure (5) pour retenir l'un des côtés (51) de la chaussure; - un moyen de verrouillage (4) destiné à être relié à la planche de glisse et qui coopère avec ledit moyen d'accrochage (2), - un élément de mâchoire (40) du moyen de verrouillage muni d'une ouverture (41) pour l'engagement d'une partie du moyen d'accrochage (2) dans un volume interne (42) délimité par au moins une portion de surface interne sensiblement cylindrique (400) de l'élément de mâchoire; - un verrou (43) monté en rotation par rapport à l'élément de mâchoire, qui est muni d'au moins un logement de réception (434) du moyen d'accrochage; ledit verrou (43) étant mobile en rotation entre une position d'ouverture dans laquelle le logement (434) se trouve en vis-à-vis de l'ouverture (41) de l'élément de mâchoire et plusieurs positions successives de verrouillage dans lesquelles le logement (434) se trouve en vis-à-vis de la partie de surface interne cylindrique (400); - un moyen d'arrêt (45) qui stoppe le déplacement du verrou (43) en rotation dans l'une desdites positions de verrouillage en fonction de l'engagement plus ou moins important du moyen d'accrochage (2). Le dispositif permet un couplage chaussure/planche dans des conditions visuelles correctes et même en cas de formation d'une cale de neige sous la semelle de la chaussure.

Description

Dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, en particulier de snowboard.

L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure, en particulier de snowboard, sur une planche de glisse. L'invention se rapporte également à une chaussure équipée pour fonctionner avec un tel dispositif.

La pratique du snowboard est devenue de plus en plus populaire ces dernières années. Cette activité fait appel à l'utilisation d'une planche de glisse sur laquelle les pieds de l'utilisateur sont disposés et maintenus fermement dans une configuration sensiblement transversale par rapport à la direction longitudinale de la planche. Celle-ci est contrôlée essentiellement par le transfert de poids et les mouvements de jambes de l'utilisateur à la fois latéralement et longitudinalement.

Les chaussures du type souple sont celles qui sont les plus appréciées par ceux qui pratiquent des disciplines comme le "free-style" ou le "free-ride" dans le snowboard. Elles sont munies d'une enveloppe de tige souple sur une base de semelle plus ou moins rigide ; des contreforts ou renforts sont disposés à l'arrière ou sur le côté de la structure pour apporter des appuis nécessaires à la réalisation des virages, de certaines figures de style ou encore de sauts.

L'un des problèmes rencontrés est de pouvoir relier de telles chaussures sur la planche par des moyens de retenue à la fois peu encombrants et d'utilisation facile.

Les fixations du type "à coque" ne répondent pas correctement aux attentes des utilisateurs en la matière. Le maintien de la chaussure se fait par des systèmes de sangles et de boucles de serrage. Le réglage de ces systèmes est long et doit être reproduit au départ de chaque descente et dans des conditions quelquefois inconfortables pour l'utilisateur. La laxité nécessaire à la bonne pratique du snowboard est donnée essentiellement par le côté souple de système de serrage et de la botte qui y est associée. Cette laxité n'est pas toujours correctement contrôlée.

Le document WO 95/09035 propose un système de fixation d'une botte ou chaussure de snowboard du type souple qui s'affranchit des sangles et boucles de fixations traditionnelles. Le système se base sur un mécanisme de mâchoires reliées à une embase, et qui permet l'engagement d'un moyen d'ancrage solidaire de la semelle d'une chaussure.

Un des inconvénients est que le chaussage se fait "en aveugle" ; c'est-à-dire que l'utilisateur n'a pas la vision précise des éléments d'ancrage et des mâchoires en vis à vis lors du chaussage et doit donc procéder au positionnement correct de la chaussure et à l'ancrage de celle-ci par tâtonnement. Dans certaines conditions, comme en neige profonde, il devient très difficile, voire impossible de procéder au chaussage de la planche.

Un tel système autorise une laxité latérale contrôlée dans des cas très particuliers ; lorsque les moyens d'ancrages centraux sous forme de tourillon sont disposés dans une direction longitudinale d'une part, et que la semelle de la chaussure est munie de tampons résiliants et compressibles pour autoriser la rotation autour des moyens d'ancrage, d'autre part. La rotation est donc nécessairement limitée dans sa course par l'épaisseur et la compressibilité des tampons se trouvant sous la semelle. Pour une laxité importante, I'épaisseur de la semelle doit être prévue suffisante et le pied s'éloigne ainsi considérablement de la planche ; d'où une perte de sensation et de contrôle pour l'utilisateur.

Le brevet US 5,474,322 propose aussi une fixation de snowboard pour une botte du type souple sur la base d'un mécanisme de couplage comprenant une paire d'épingles localisées sous la semelle de chaussure, qui prennent position dans des trous de forme complémentaire. Ce système adopte aussi le chaussage en aveugle même si l'engagement est facilité par des moyens de guidage du type par emboîtement de formes. Un autre inconvénient majeur provient de la formation de cales de neige sous la chaussure pouvant rendre impossible toute introduction des aiguilles dans les trous de réception. L'accumulation de neige est en plus favorisée par la forme en creux de la semelle de la chaussure.

Le brevet US 5,299,893 propose un autre dispositif de fixation d'une botte de snowboard à double prise latérale au moyen d'un verrou se déplaçant transversalement par rapport à la direction longitudinale de la chaussure et sur le côté de celle-ci. On favorise ainsi la visualisation du chaussage car les moyens d'ancrage sont montés sur les deux côtés latéraux de la chaussure. Cependant, on ne supprime pas les inconvénients dus à la cale de neige pouvant se former entre la semelle et l'embase de la fixation. En plus, la neige peut aisément bloquer le déplacement transversal du verrou dans son logement et rendre tout chaussage impossible.

Le but de la présente invention vise donc à proposer un nouveau type de construction d'un moyen de retenue qui évite les inconvénients des systèmes antérieurs.

En particulier, le dispositif proposé permet un couplage chaussure/planche dans des conditions visuelles correctes et un verrouillage de ce couplage même en cas de formation d'une cale de neige ou de glace sous la semelle de chaussure. Ainsi, le chaussage devient une opération plus facile et plus sécurisante pour le pratiquant.

Pour obtenir ces avantages, I'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, notamment de snowboard, qui comprend
un moyen d'accrochage au moins, destiné à être solidarisé à une chaussure pour retenir l'un des côtés de la chaussure
- un moyen de verrouillage destiné à être relié à la planche de glisse et qui coopère avec ledit moyen d'accrochage.

Ledit moyen de verrouillage comprend
- un élément de mâchoire muni d'une ouverture pour l'engagement d'une partie du moyen d'accrochage dans un volume interne délimité par au moins une portion de surface interne sensiblement cylindrique de l'élément de mâchoire
- un verrou monté en rotation par rapport à l'élément de mâchoire, qui est muni d'au moins un logement de réception du moyen d'accrochage ; ledit verrou étant mobile en rotation entre une position d'ouverture dans laquelle le logement se trouve en vis à vis de l'ouverture de l'élément de mâchoire et plusieurs positions successives de verrouillage dans lesquelles le logement se trouve en vis à vis de la partie de surface interne cylindrique
- un moyen d'arrêt qui stoppe le déplacement du verrou en rotation dans l'une desdites positions de verrouillage en fonction de l'engagement plus ou moins important du moyen d'accrochage.

Ainsi, le verrouillage se fait par le moyen d'arrêt qui bloque le verrou dans une position verrouillée du moyen d'accrochage, même lorsque ce dernier n'est pas engagé totalement dans le moyen de verrouillage en raison de la présence d'un bloc de neige sous la chaussure, par exemple.

Selon une caractéristique plus précise de l'invention, le verrou présente au moins une partie de disque comprenant une portion cylindrique interrompue par ledit logement, et sensiblement du côté opposé au logement un secteur périphérique denté définissant les différentes positions successives de verrouillage, qui coopère avec un moyen d'arrêt du type cliquet. Le dispositif fonctionne ainsi selon un mode à la fois simple et particulièrement fiable dans toute condition d'utilisation.

D'autres objets et avantages de la présente invention se dégagerait plus clairement de la description qui suit en relation avec les dessins annexés qui illustrent, à titre d'exemple, le meilleur mode de réalisation de l'invention.

La figure 1 est une vue de dessus du dispositif de retenue de l'invention en position de verrouillage.

La figure 2 est une vue en coupe selon ll-ll de la figure 1 du dispositif dans une configuration avant chaussage.

La figure 3 est une vue en coupe selon ll-ll de la figure 1 du dispositif dans une configuration de verrouillage sans cale de neige.

La figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 3.

La figure 6 est une vue selon VI-VI de la figure 1.

La figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 5 selon une variante de réalisation.

La figure 1 fait apparaître un dispositif de retenue 1 selon l'invention qui comprend un moyen d'accrochage 2 destiné à être relié à la chaussure de snowboard ; une embase 3 destinée à être reliée à la planche de snowboard et un moyen de verrouillage 4 monté sur l'embase 3. Le contour de la chaussure de snowboard 5 apparaît en trait pointillé sur la figure 1. La direction ou l'orientation principale de la chaussure 5 est déterminé par le plan vertical médian Pc.

Comme le montrent les figures 2 à 5, le moyen de verrouillage 4 comprend une pièce principale constituant l'élément de mâchoire 40 muni d'une ouverture 41 pour l'engagement d'une partie du moyen d'accrochage 2 dans un volume interne 42 et qui comprend une portion de surface interne 400 sensiblement cylindrique.

Le moyen de verrouillage comprend aussi un verrou 43 monté en rotation selon un axe 44 sur l'élément de mâchoire 40. Le verrou occupe donc une partie du volume interne 42 de l'élément de mâchoire.

Le verrou présente deux parties de disques 430, 431 solidaires ensemble par une partie de tige 432. Chaque partie de disque comprend une portion cylindrique 433 interrompue par un logement de réception 434. La partie de tige a un diamètre inférieur aux disques afin de procurer un espace ou dégagement à l'intérieur de l'élément de mâchoire 40 qui favorise l'évacuation de la neige ou glace et évite le blocage du verrou 43.

Du côté sensiblement opposé au logement 434, se trouve un secteur denté 435, à la périphérie de chaque partie de disque. Chaque creux formé entre chaque dent représente une position de verrouillage sélectionnable. Le secteur denté définit donc les différentes positions successives et irréversibles de verrouillage coopérant avec un moyen d'arrêt 45 du type cliquet.

Le moyen d'arrêt 45 se prolonge solidairement par un levier de déverrouillage 46 dont l'actionnement comprime un moyen élastique, en l'occurrence un ressort épingle 47, et permet la libération du verrou 43.

Un organe de rappel élastique 436, du type ressort épingle monté sur l'axe 44 de rotation du verrou comme représenté à la figure 3, sollicite en permanence le verrou dans le sens de rotation inverse au sens de rotation lors de l'engagement du moyen d'accrochage. De la sorte, le retour en position d'ouverture du verrou 43 se fait automatiquement lorsque le moyen d'arrêt ou cliquet 45 est maintenu en position désengagée par actionnement du levier 46 dans le sens de rotation de la flèche A (figure 3).

Le moyen de verrouillage comprend un organe de butée 48 qui agit sur le verrou 43 pour limiter sa course en rotation entre la position d'ouverture (figure 2) et la dernière position de verrouillage, la plus éloignée de la position d'ouverture (figure 3). Un tel moyen de butée 48 peut être réalisé par un trou oblong 480 traversant une partie du verrou et dans lequel coopère un pion 481 solidaire de l'élément de mâchoire qui coulisse en rotation dans le trou oblong 480.

Le moyen d'accrochage 2 comprend plus précisément une partie de tourillon rectiligne 20 destinée à prendre position dans le logement de réception 434 du verrou lors du couplage.

L'introduction de la partie de tourillon 20 se fait selon une direction sensiblement verticale ou faiblement inclinée par rapport à la verticale et linéaire pour favoriser l'appui exercé. Pour cela, I'élément de mâchoire 40 comprend un moyen de guidage 401 pour l'engagement du moyen d'accrochage, en particulier de la partie de tourillon selon cette direction privilégiée. Un tel moyen 401 est représenté par une rampe formée sur les deux bords latéraux et verticaux de l'élément de mâchoire 40 comme le montre la figure 4. La partie de tourillon est ainsi guidée lors de l'introduction en prenant appui sur les deux bords rectilignes de l'élément de mâchoire. Cette caractéristique a pour avantage de faciliter le couplage du dispositif par un guidage en translation de la partie de tourillon.

Selon un mode avantageux, le dispositif selon l'invention autorise une possibilité de basculement latéral de la chaussure lors de la pratique du surf. Cette laxité latérale est un avantage pour pouvoir réaliser des sauts ou des figures particulières.

Pour réaliser cette fonction de basculement, le moyen de verrouillage 4 est monté sur l'embase 3 de façon mobile en rotation autour d'un axe d'articulation 30 sensiblement parallèle au plan P de l'embase 3. Le moyen de verrouillage est articulé, plus précisément, sur l'embase 3 par un axe d'articulation 30 qui traverse la partie inférieure de la pièce de mâchoire 40. De préférence, l'axe d'articulation 30 est disposé de façon à être parallèle ou légèrement incliné, par exemple d'un angle inférieur ou égal à 10 par rapport au plan vertical médian Pc de la chaussure de sorte que la rotation du moyen de verrouillage intervient lors de la flexion latérale de la jambe.

Le dispositif comprend aussi un moyen de rappel élastique 6, sous forme de deux blocs élastomères 60, 61, qui exerce une force de rappel élastique à l'encontre du moyen de verrouillage et s'oppose à sa rotation autour de l'axe de rotation 30 lors du basculement sur le côté de la chaussure exerçant une poussée contre le moyen de verrouillage.

Les blocs élastomères 60, 61 sont situés de part et d'autre de l'élément de mâchoire 40. Deux ailettes 402, 403 prolongent latéralement l'élément de mâchoire pour servir de surface d'appui en compression des blocs élastomères 60, 61 contre l'embase 3.

Le moyen d'accrochage 2 présente un flanc sensiblement horizontal 21 destiné à être ancré sous ou à l'intérieur de la semelle 50 de la chaussure, et un flanc relevé vers le haut 22 prolongeant le flanc 21, qui est destiné à prendre position sur le côté 51 de la chaussure, et qui est muni d'une surface d'appui 220 qui coopère avec une surface d'appui complémentaire 420 du moyen de verrouillage, en particulier de l'élément de mâchoire 40. Le contact se fait selon deux surfaces dont les dimensions, I'état de surface et la rigidité peuvent être des paramètres parfaitement maîtrisés de façon à produire un appui solide et fiable.

Pour un meilleur fonctionnement, la surface d'appui complémentaire 420 est sensiblement orientée verticalement ou faiblement inclinée par rapport à la verticale, comme dans l'exemple illustré. On peut envisager que ces surfaces d'appui soient recouvertes d'une fine épaisseur en matériau élastomère ou plastique pour assurer une fonction de rattrapage de jeu et augmenter la sensation de confort lors de l'appui. Dans ce cas, l'insert 2, tout entier, peut être recouvert de la sorte.

De préférence, la surface d'appui 220 du moyen d'accrochage est sensiblement parallèle au plan dans lequel s'inscrit la direction privilégiée du moyen de guidage 401 lors de l'engagement de la partie de tourillon 20 dans le logement de réception 434. De la sorte, on conserve un contact entre les surfaces 220, 420 quelque soit la position de verrouillage dans laquelle se trouve le moyen d'accrochage. Afin de faciliter le glissement, on pourrait aussi remplacer la surface d'appui 420 par un galet tournant, par exemple.

Le moyen d'accrochage 2 se prolonge aussi sur les côtés en direction du moyen de verrouillage par deux ailes verticales latérales de guidage 23, 24, sensiblement divergentes qui bordent latéralement l'élément de mâchoire lors de l'engagement de la partie de tourillon 20 de l'élément d'accrochage 2. Ainsi, le rapprochement du moyen d'accrochage vers le moyen de verrouillage est facilité par ces éléments de guidage. Les ailes ou flancs 23, 24 sont de préférence recouverts aussi d'une couche en matériau plastique ou élastomère dans un but de rattrapage de jeux, de diminution de l'usure des pièces et de confort d'utilisation.

Les deux ailes 23, 24 sont reliées entre elles par la partie de tourillon rectiligne 20 qui confère ainsi une bonne rigidité au moyen d'accrochage.

Comme le montre plus particulièrement la figure 6, chaque bloc élastomère est monté sur le dispositif au moyen d'une tige centrale 600 traversant un évidement central du bloc. La tige prend appui sur l'embase à son extrémité inférieure d'une part et est reliée à un moyen de réglage de sa longueur 601 du type vis/écrou, permettant ainsi de régler la compression initiale de chaque bloc. Le montage étant démontable, il a pour avantage de permettre le changement des blocs et leur remplacement par d'autres de dureté plus élevée ou plus faible en fonction des besoins.

Pour cela, il suffit de dévisser chaque moyen de réglage 601, de faire basculer l'élément de mâchoire pour décoller les ailettes, puis de retirer les blocs et de les remplacer par d'autres.

L'embase 3 qui est illustrée sur les figures représente un exemple préférentiel mais non limitatif.

Elle comprend en particulier:
- une partie décalée 31 sur le côté de la chaussure sur laquelle est fixé le moyen de verrouillage 4 ;
- une partie centrale 32 qui prolonge la partie décalée 31 sous la zone de la chaussure ; ladite partie centrale 32 étant munie d'un trou central
- un disque central 33 destiné à être fixé sur la planche de glisse et qui prend appui sur le bord du trou central pour immobiliser l'embase dans une position angulaire déterminée.

La figure 7 montre une variante avantageuse de l'invention. Le verrou 43 du moyen d'accrochage comprend deux disques 430, 431 indépendants séparés par un élément d'entretoisement 434. Chaque disque 430, 431 est monté de façon à pouvoir tourner autour de l'axe 44 sans entraîner l'autre disque en rotation. Pour cela, aucune liaison fixe n'est prévue entre l'élément d'entretoisement et les disques. Un organe de rappel élastique 436, du type à ressort épingle est monté sur l'axe 44 de part et d'autre de chaque disque 430 pour les solliciter en permanence dans le sens d'ouverture. Un logement est prévu dans chaque disque pour recevoir chaque organe de rappel élastique.

Selon cette variante, le dispositif peut être verrouillé même lorsque la partie de tourillon du moyen d'accrochage est présentée avec une certaine inclinaison de quelques degrés par rapport au plan horizontal de référence P. Une telle inclinaison peut être due à la présence d'une cale de neige plus importante à l'avant ou à l'arrière de la chaussure, par exemple.

II est possible aussi que l'inclinaison soit due à un montage imprécis du moyen d'accrochage sur la chaussure. Ce qui peut être le cas en raison des imperfections de géométrie résultant de la fabrication des semelles de chaussure, ou du montage des semelles sur le restant de la chaussure.

Dans le cadre de cette variante, le moyen d'arrêt et le levier peuvent être réalisés en une seule partie comme dans le mode principal présenté aux figures 1 à 6, ou au contraire être réalisés en deux parties séparées ; chacune d'elles coopérant avec le secteur denté de chaque disque correspondant.

L'invention concerne également une chaussure de snowboard équipée d'un moyen d'accrochage du dispositif de retenue.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation ainsi décrit, et comprend d'autres variantes pouvant entrer dans l'étendue des revendications qui vont suivre. C'est ainsi que le dispositif de verrouillage pourrait être fixe par rapport à l'embase sans possibilité de basculement latéral.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1- Dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, notamment de snowboard, qui comprend

- un moyen d'accrochage (2) au moins, destiné à être solidarisé à une chaussure (5) pour retenir l'un des côtés (51) de la chaussure

- un moyen de verrouillage (4) destiné à être relié à la planche de glisse et qui coopère avec ledit moyen d'accrochage (2), caractérisé en ce que ledit moyen de verrouillage comprend

- un élément de mâchoire (40) muni d'une ouverture (41) pour l'engagement d'une partie du moyen d'accrochage (2) dans un volume interne (42) délimité par au moins une portion de surface interne sensiblement cylindrique (400) de l'élément de mâchoire

- un verrou (43) monté en rotation par rapport à l'élément de mâchoire, qui est muni d'au moins un logement de réception (434) du moyen d'accrochage ; ledit verrou (43) étant mobile en rotation entre une position d'ouverture dans laquelle le logement (434) se trouve en vis à vis de l'ouverture (41) de l'élément de mâchoire et plusieurs positions successives de verrouillage dans lesquelles le logement (434) se trouve en vis à vis de la partie de surface interne cylindrique (400);

- un moyen d'arrêt (45) qui stoppe le déplacement du verrou (43) en rotation dans l'une desdites positions de verrouillage en fonction de l'engagement plus ou moins important du moyen d'accrochage (2).

2- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 1, caractérisé en ce que le verrou (43) présente au moins une partie de disque (430, 431) comprenant une portion cylindrique (433) interrompue par ledit logement, et sensiblement du côté opposé au logement un secteur périphérique denté (435) définissant les différentes positions successives de verrouillage, qui coopère avec un moyen d'arrêt (45) du type cliquet.

3- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le retour en position d'ouverture du verrou (43) lorsque le moyen d'arrêt (45) est maintenu désengagé d'une position de verrouillage est obtenu par un organe de rappel élastique (436) qui sollicite en permanence le verrou dans le sens de rotation inverse au sens de rotation lors de l'engagement du moyen d'accrochage (2).

4- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 3, caractérisé en ce que le moyen d'arrêt (45) se prolonge solidairement par un levier de déverrouillage (47) dont l'actionnement libère le verrou (43).

5- Dispositif de retenue d'une chaussure selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (4) comprend un organe de butée (48) qui agit sur le verrou (43) pour limiter sa course en rotation.

6- Dispositif de retenue d'une chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de mâchoire (40) comprend un moyen de guidage (401) pour l'engagement du moyen d'accrochage (2) selon une direction privilégiée sensiblement linéaire et verticale.

7- Dispositif de retenue d'une chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une embase (31) destinée à être reliée à la planche ; le moyen de verrouillage (4) étant monté sur l'embase (3) de façon mobile en rotation autour d'un axe d'articulation (30) sensiblement parallèle au plan P de l'embase (3), et en ce qu'il comprend aussi un moyen élastique (6, 60, 61) qui exerce une force de rappel élastique à l'encontre du moyen de verrouillage (4) et s'oppose à sa rotation autour dudit axe de rotation lors du basculement sur le côté de la chaussure exerçant une poussée contre ledit moyen de verrouillage.

8- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (30) dudit moyen de verrouillage (4) est sensiblement parallèle ou incliné d'un angle inférieur ou égal à 10 par rapport au plan vertical médian Pc de la chaussure.

9- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage (2) présente un flanc sensiblement horizontal (21) destiné à être ancré sous ou à l'intérieur de la semelle (50) d'une chaussure (5) et un flanc relevé (22) vers le haut prolongeant le flanc sensiblement horizontal (21), et destiné à prendre position sur le côté (51) de la chaussure et muni d'une surface d'appui (220) qui coopère avec une surface d'appui complémentaire (420) du moyen de verrouillage (4).

10- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 9, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage (2) se prolonge sur les côtés en direction du moyen de verrouillage par deux ailes verticales latérales de guidage (23, 24) sensiblement divergentes, qui bordent latéralement l'élément de mâchoire lors de l'engagement du moyen d'accrochage.

11- Dispositif de retenue d'une chaussure selon la revendication 10, caractérisé en ce que les deux ailes verticales latérales (23, 24) sont reliées entre elles par une partie de tourillon rectiligne (20) destiné à prendre position dans le logement de réception (434) du moyen d'accrochage.

12- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que le moyen élastique de rappel (6) du moyen de verrouillage se présente sous la forme de deux blocs élastomères (60, 61) situés de part et d'autre de l'élément de mâchoire (40) qui se prolonge, quant à lui, latéralement par des ailettes (402, 403) servant de surface d'appui en compression des blocs élastomères (60, 61) contre l'embase (3).

13- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 12, caractérisé en ce que le verrou (43) comprend deux disques (430, 431) indépendants séparés par un élément d'entretoisement (434).