FR2757692A1 - Contacteur tournant a reperage electrique pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Le contacteur tournant comporte un dispositif compteur de tours à roues menante (20) et menée (8) étagées en diamètre; la roue menée porte un premier élément (6, 60) appartenant à un dispositif de repérage du type binaire de la position moyenne du contacteur tournant, ledit dispositif comportant un second élément fixe (70, 71) décalé axialement par rapport au premier élément (6, 60) et agencé pour venir en vis-à-vis du premier élément. Ce second élément est propre à émettre un signal lorsque le premier élément est amené par rotation en vis-à-vis du second élément. Application véhicules automobiles.

Description

La présente invention concerne les contacteurs tournants, notamment pour

véhicule automobile, comportant deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre à l'encontre, d'une part, de moyens souples de liaison électrique et, d'autre part, d'un dispositif compteur de tours à roue menante et roue menée étagées en diamètre, dans lequel la roue menante comporte un premier étage avec au moins une saillie et un deuxième étage avec au moins un dégagement, tandis que la roue menée comporte deux étages dentés coopérant respectivement avec le premier et le deuxième étages de la roue menante solidaire de l'une, mobile, des parties coaxiales, dite partie mobile, montée rotative sur l'autre, fixe, desdites parties coaxiales, dite

partie fixe, portant à rotation la roue menée.

De tels contacteurs sont décrits dans le document WO-A-95/02263.

Un tel contacteur donne satisfaction car il est possible de repérer, à l'aide d'un dispositif de repérage du type visuel, la position moyenne (médiane) dudit contacteur pour permettre l'enroulement et le déroulement des moyens souples de

liaison électrique dans un sens et dans l'autre selon le nombre de tours souhaité.

La présente invention a pour objet de perfectionner, de manière simple et

économique, un tel contacteur.

Suivant l'invention, un contacteur tournant du type sus-indiqué est caractérisé en ce que la roue menée porte un premier élément appartenant à un dispositif de repérage du type binaire, dit second dispositif de repérage, de la position moyenne du contacteur tournant, en ce que ledit second dispositif comporte un second élément fixe décalé axialement par rapport au premier élément et agencé pour venir en vis-à-vis du premier élément et en ce que ledit second élément est propre à émettre un signal lorsque le premier élément est amené par rotation de la roue menée à venir en vis-à-vis du second élément tournant pour la position moyenne dudit contacteur tournant. Grâce à l'invention on peut automatiquement après montage du contacteur

tournant sur véhicule la position moyenne dudit contacteur.

En effet l'équipementier livre le contacteur tournant dans sa position moyenne au constructeur de véhicules automobiles. Une fois monté sur véhicule, on peut détecter que le contacteur est dans sa position moyenne - roues droites - grâce au second dispositif de repérage qui émet alors un signal, par exemple du type électrique. Ce second dispositif de repérage constitue un capteur d'angle et envoie

une information lorsque le contacteur est en position moyenne.

Ainsi, ce second dispositif est du type binaire. Normalement, aucun signal n'étant envoyé, ce n'est que dans la position moyenne qu'un tel signal existe Par exemple cette information est envoyée à un calculateur faisant partie d'un dispositif de suspension active à amortisseurs pilotés. En variante le signal est

envoyé à des moyens d'avertissement par exemple à lampe ou à moyens d'affichage.

Le second dispositif de repérage peut être du type électrique et comporter un premier élément en forme de curseur et un second élément fixe en forme de pistes électriques. En variante le premier élément du second dispositif de repérage peut consister en un aimant permanent et le second élément en un capteur a effet Hall. Pour la position moyenne l'aimant se trouve en face du capteur en sorte que l'on

modifie la différence de potentiel de celui-ci, les électrons étant déviés par l'aimant.

Grâce à cette différence de potentiel modifiée il est créé un signal envoyé au calculateur. En variante le boîtier porte une diode électroluminescente, par exemple o10 émettrice, tandis qu'une plaque fixe porte alors en vis-à-vis de la diode émettrice une diode électroluminescente du type réceptrice. Il est créé un faisceau lumineux entre

les deux diodes disposées en vis-à-vis de part et d'autre de la roue menée.

La plaque est agencée en conséquence.

Le second élément du second dispositif de repérage est formé alors par l'équipage desdites diodes. Le premier élément consiste alors en un trou porté par la

roue menée.

Le faisceau lumineux issu de la diode émettrice est ainsi normalement

masqué par la roue menée.

La diode réceptrice ne reçoit ainsi normalement aucune information. Par contre, lorsque le trou arrive en regard de la diode réceptrice, celle- ci reçoit le faisceau

lumineux et envoie une information, par exemple au calculateur.

Dans ces deux variantes, on remplace uniquement le curseur par un

aimant ou un trou.

Bien entendu on peut multiplier le nombre de pistes électriques, de trous et

de capteurs à effet Hall ou le nombre d'équipage de diodes émettrices et réceptrices.

Ainsi on peut repérer plusieurs positions du contacteur tournant et le sens

de rotation du volant. Par exemple on peut repérer les positions correspondantes -

roues droites du véhicule - différentes de la position moyenne roues droites.

Toutes ces informations supplémentaires sont envoyées au calculateur,

3 0 par exemple permettant ainsi de mieux piloter la suspension du véhicule.

On peut bien entendu multiplier le nombre de positions.

Bien entendu on peut combiner les différentes solutions. Par exemple la roue menée peut porter un curseur et un aimant et/ou un trou, tandis qu'une plaque fixe comporte alors des pistes électriques et un capteur à effet Hall et/ou des diodes

3 5 électroluminescentes du type émettrices ou réceptrices.

Bien entendu, on peut aussi multiplier le nombre de roues menées et doter chacune de celles-ci d'un premier élément du second dispositif de repérage de nature quelconque. D'une manière générale les informations du second dispositif de repérage sont envoyées à un module électronique associé à tout système nécessitant de connaître la position du volant et donc du contacteur tournant. Il peut s'agir par exemple du système de suspension active du véhicule, ou de la direction assistée de celui-ci. Ainsi, dans un mode de réalisation, un contacteur tournant du type sus- indiqué est caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de repérage électrique comportant un curseur rotatif doté d'un frotteur pour établir ou interrompre un circuit électrique comportant des pistes électriques fixes et conformées pour être reliées

lo électriquement par le frotteur et en ce que le curseur est porté par la roue menée.

Avantageusement le curseur présente deux bras portant chacun à leur

extrémité libre un frotteur, lesdits frotteurs étant diamétralement opposés.

Grâce à cette disposition on obtient un bon équilibrage des efforts de contact entre les frotteurs et les pistes électriques portées, de manière économique,

par un circuit imprimé fixe. Les risques de coincement sont éliminés également.

Avantageusement le curseur est élastique axialement pour un bon contact

entre les frotteurs et les pistes électriques.

De manière simple, pour réduction du nombre des pièces, la roue menante

est formée par la collerette d'un moyeu appartenant à la partie mobile.

On tire parti ainsi des pièces existantes. En outre la roue menante peut

avoir un grand diamètre et est obtenue simplement par moulage avec le moyeu.

Ce grand diamètre permet de prévoir deux saillies et deux dégagements

diamétralement opposés sur la collerette du moyeu.

Ceci améliore la précision du compteur de tours, une rotation de la roue

menée ayant lieu tous les 180 d'une rotation de la collerette.

Avantageusement chaque saillie consiste en une paire de dents séparée

par une rainure prolongée pour former le dégagement sur l'autre étage.

Ceci facilite la fabrication des dégagements affectant la collerette sur toute

sa hauteur, ainsi que la fabrication des dents.

En outre, avec deux dents on obtient un entraînement en rotation plus

fiable et plus sûr de la roue menée.

La roue menée est par exemple un pignon porté par le boîtier fixe associé

au moyeu.

Cela permet de disposer des repères visuels aisément sur le boîtier et sur le pignon dont les étages sont constitués de secteurs dentés circulaires s'étendant sur

moins de 360 .

Grâce à ces repères, il est formé un premier dispositif de repérage de la

position moyenne du contacteur tournant permettant au constructeur de monter celui-

ci dans la bonne position. La présence de ce premier dispositif n'est pas obligatoire.

De manière simple et économique, il est ainsi formé un capteur d'angle.

Le curseur, par exemple monté par agrafage sur la roue menée, et le circuit imprimé étant des pièces peu coûteuses. En outre on peut également prévoir un dispositif de repérage visuel comme dans l'art antérieur pour monter, après livraison, le contacteur dans sa position moyenne.

La description en annexe illustre l'invention en regard des dessins annexés

dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale selon la ligne 1-1 de la figure 5 d'un contacteur tournant selon l'invention; la figure 2 est un schéma montrant la position du curseur et des frotteurs par rapport aux pistes électriques et à la collerette du contacteur tournant lorsque les roues sont droites et que ledit contacteur est dans sa position moyenne; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 pour une rotation d'un angle Y de la collerette à partir de la position de la figure 2; - la figure 4 est une vue à plus grande échelle de l'encart de la figure 3; - la figure 5 est une vue de dessus du contacteur tournant; la figure 6 est une vue en perspective du contacteur tournant selon l'invention. Dans ces figures on a représenté un contacteur tournant pour véhicule automobile comportant deux parties coaxiales 1,2 montées mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre à l'encontre de moyens souples de liaison électrique 3 comportant

ici un ruban souple enroulé en spirale entre lesdites parties.

Le ruban 3 peut comporter plusieurs pistes, par exemple en cuivre, placées

sur un film polyester recouvert d'un isolant dit "Coverlay".

En variante le ruban souple peut comporter un ou plusieurs fils

conducteurs souples parallèles et isolés entre eux.

Le ruban peut consister en une bande souple électriquement conductrice, enroulée en spirale. Ce ruban peut être fractionné en deux tronçons avec intervention

d'une pièce de couplage comme décrit dans le document FR-A-2 703 522.

Ainsi qu'on le sait, I'une des parties coaxiales est dite fixe, car elle est destinée à être solidarisée à la colonne de direction fixe du véhicule en étant usuellement montée sur un support de commutateurs fixe solidaire de la colonne de

direction. Cette partie fixe comporte un boîtier 1 de forme creuse.

L'autre partie coaxiale est dite partie mobile car elle est destinée à être liée

en rotation au volant du véhicule automobile.

Cette partie mobile consiste ici en un moyeu 2 de forme tubulaire logé en majeure partie dans le boîtier 1. Le boîtier 1 et le moyeu 2 sont en matière moulable, ici en matière plastique moulable, pour simplification de fabrication, réduction des

bruits et des coûts.

Le boîtier 1 et le moyeu 2 sont de forme annulaire. Le boîtier 1 présente des oreilles pour sa fixation au support de commutateurs. Le boîtier 1 et le moyeu 2 présentent chacun un dispositif de connexion avec une cheminée. Les extrémités du ruban souple 3 sont reliées chacune à l'un des dispositifs de connexion. Le moyeu 2 porte un couvercle destiné à recouvrir, à jeu de rotation, l'extrémité ouverte du boîtier 1. Le boîtier 1 et le moyeu 2 délimitent une cavité annulaire 4 à l'intérieur de laquelle se loge et s'enroule le ruban 3. Le moyeu 2 traverse ici l'ouverture centrale formée dans le fond 10 que présente le boîtier 1. Le fond 10 est d'orientation lo transversale et est prolongé à sa périphérie externe par une jupe annulaire 11 d'orientation axiale, dont l'extrémité libre est destinée à être fermée par le couvercle du

moyeu 2.

Par simplicité on n'a pas représenté ici les oreilles, les dispositifs de

connexion, le couvercle, tandis que le ruban a été représenté de manière symbolique.

Pour plus de précisions, on pourra se reporter aux documents EP-A-0 479 567, EP-A-0 479 568 et FR-A-2 703 522, sachant que le moyeu 2 est destiné à être traversé par l'arbre de direction associé au volant du véhicule, ledit

moyeu 2 comportant une saillie pour son entraînement en rotation par le volant.

Ici le moyeu 2 est monté rotatif sur le boîtier 1 et comporte une collerette 20 à l'une de ses extrémités axiales. Cette collerette 20, d'orientation transversale, est implantée en vis-à-vis de la face externe du fond 10, tournée à l'opposé du ruban 3. La collerette 20 s'étend donc à l'extérieur du boîtier 1 en étant adjacente au fond 10 de celui-ci. Le contacteur tournant, selon l'invention, est équipé d'un second dispositif de repérage électrique 5 de la position médiane (zéro absolu) ou moyenne du contacteur tournant et comporte un curseur 6 à frotteurs 60, des pistes électriques ,71 ici portées par un circuit imprimé 7, un pignon 8 à dentures décalées 80,81, des repères visuels 90, 91 et la collerette 20 conformée en conséquence de manière décrite ci- après. Le curseur 6 est porté centralement par le pignon 8 et est donc un

curseur rotatif. Le second dispositif 5 est, selon l'invention, du type binaire.

Ainsi, lorsque par rotation du volant le contacteur est en position moyenne ou médiane, il est créé un contact électrique entre les pistes 70,71 à l'aide des frotteurs 60 portés chacun par l'extrémité libre d'un bras 61 que comporte le curseur rotatif 6. Ce curseur 6 est élastique dans le sens axial, ses bras 61 étant

diamétralement opposés.

Ce contact ne peut être obtenu que pour une seule position du moyeu 2 et du pignon 8 déterminant la position moyenne dite roues droites. Pour cette position les repères visuels 90,91 sont alignés. Ainsi le second dispositif émet un signal du type binaire. Dans cette position un circuit électrique est établi, permettant d'allumer une

lampe et/ou d'émettre un message visuel ou sonore.

De préférence l'établissement du circuit électrique constitue un signal envoyé à un calculateur appartenant à un module électronique pilotant par exemple la suspension active du véhicule en agissant sur les amortisseurs de celle-ci. En variante le calculateur peut piloter, selon des programmes prédéterminés, la direction assistée

du véhicule.

Lorsque le volant, à partir de cette position roues droites, exécute une rotation autour de l'axe de symétrie axiale A-A du contacteur, il y a une perte de lo contact électrique par l'intermédiaire du pignon 8 entraînant le curseur 6 et les frotteurs , la collerette 20 ayant alors effectué une rotation d'un angle Y et le pignon 8 une rotation d'un angle X.E Bien entendu on peut inverser les structures en sorte que, pour la position moyenne - roues droites - il y a, à l'aide des frotteurs 60, perte de contact électrique entre les pistes 70,71 et les frotteurs 60. Un message est affiché par exemple lors de

cette perte de contact.

Lorsque le volant, à partir de cette position roues droites, exécute une

rotation autour de l'axe A-A, il y a création d'un contact électrique.

Grâce à ces dispositions on peut repérer la position moyenne du ruban 3, et grâce aux repères visuels 90-91 on peut effectuer un démontage du contacteur tournant, par exemple lors d'une intervention dans un garage nécessitant de démonter le volant, pour effectuer une réparation, puis remonter le contacteur dans la bonne position. Ainsi, ultérieurement, on pourra enrouler et dérouler le ruban souple 3 en effectuant le nombre de tours de volant requis sans détériorer le ruban, le nombre de tours de volant requis dépendant des applications et étant de l'ordre de 1,75 à 3,5 tours. Par contre si l'on ne remonte pas le contacteur dans sa position moyenne, on ne peut effectuer correctement ultérieurement le nombre de tours de volant requis, le ruban 3 se détériorant rapidement mettant alors rapidement hors service le

contacteur tournant sans que cela soit perçu par le conducteur.

S'agissant par exemple d'un contacteur tournant associé à la commande

d'un coussin gonflable dit "Air Bag" cela devient dangereux.

D'une manière générale on peut remonter le ruban 3 dans la bonne position, sachant qu'à l'origine le contacteur tournant, fabriqué par un équipementier,

est livré au constructeur automobile dans sa position moyenne ou centrale.

Après la livraison on peut repérer visuellement la position moyenne à l'aide

des repères 90-91.

Le dispositif 5, selon l'invention, comporte un dispositif compteur de tours et de blocage permettant, après intervention, de retrouver rapidement, automatiquement et aisément, en toute sécurité, la position moyenne du contacteur tournant. Cette position est repérée ici de deux manières à l'aide des repères 90-91 et du curseur 6 à frotteurs 60 associés aux pistes 70-71 en sorte que l'on peut repérer avant et après montage du contacteur tournant ladite position moyenne correspondant

à une position roues droites du véhicule.

Ce dispositif compteur de tours et de repérage électrique 5 comporte une roue menante, formée à la faveur de la collerette 20, et une roue menée, formée par le

lo pignon 8.

Ces roues 20,8 portées respectivement par la partie mobile - le moyeu 2 -

et extérieurement par la partie fixe - le boîtier 1 - sont étagées en diamètre et donc axialement. La périphérie externe de la collerette 20 étagée comporte donc, d'une part, un étage inférieur 21 de plus grand diamètre doté de saillies 22 pour entraînement en rotation de l'étage inférieur 81 de plus petit diamètre du pignon 8 et, d'autre part, un étage supérieur 23 - le plus proche du fond 10 du boîtier 1 - pour blocage en rotation

de manière débrayable de l'étage supérieur 80 de plus grand diamètre du pignon 8.

Ce pignon 8 est monté rotatif sur le fond 10 du boîtier 1 comportant à cet

2 0 effet par exemple un axe 12 pour réception de l'alésage centrale du pignon 8.

Ici l'axe est creux, et le fond 10 porte une cheminée cylindrique 12, venue

de moulage avec le fond 10, pour réception de l'alésage central du pignon 8.

En variante le pignon 8 peut être porté à rotation par le circuit imprimé 7, plus précisément par la plaque de support de celui-ci implantée radialement en-dessous de la collerette 20 et du pignon 8. Cette plaque 7 est trouée pour passage

de l'arbre de direction du volant et est fixe.

Les étages 80,81 du pignon 8 sont dotés de dentures s'étendant circonférentiellement sur un angle inférieur à 360 et forment ainsi des secteurs

circulaires dentés.

L'étage supérieur 23 de la collerette 20 est lisse et présente deux

dégagements 24 en forme de creusures ménagées à sa périphérie externe.

De même l'étage inférieur 21 de la collerette 20 est lisse en étant

interrompu par les saillies 22.

Ici la collerette 20, de forme tubulaire, présente deux saillies 22

diamétralement opposées et deux dégagements 24 diamétralement opposés.

Les saillies 22 et les dégagements 24 sont en regard les uns par rapport aux autres. Plus précisément les saillies 22 consistent en deux dents définissant entre elles une rainure centrale qui prolonge axialement le dégagement 24 associé de

l'étage supérieur 23.

Ainsi les dégagements 24 sont d'orientation axiale et consistent en une rainure étagée séparant deux dents 22, propres à engrener avec les dents de l'étage inférieur 81 du pignon 8, tandis que les dents de l'étage supérieur 80 du pignon 8 sont destinées à pénétrer dans les rainures 24. Les dents 22 de la collerette 20 et du pignon 8 ont une forme bombée peu agressive. Les étages de la collerette 20 constituent des pistes circulaires pour les

étages du pignon 8, décalés radialement l'un par rapport à l'autre.

Ici les dents de l'étage supérieur 80 du pignon 8 sont en contact avec la périphérie externe de l'étage supérieur 23 de la collerette 20, tandis qu'un léger jeu lo existe entre les dents de l'étage inférieur 81 du pignon 8 et la périphérie externe lisse

de l'étage inférieur 21 de la collerette 20.

Ainsi les dents de l'étage supérieur 80 du pignon 8 sont des dents de blocage en rotation du pignon 8, et les dents de l'étage inférieur 81 des dents

d'entraînement en rotation du pignon 8 par les saillies 22.

La collerette menante 20 peut tourner au contact de deux dents de blocage

en sorte qu'une rotation du pignon 8 est impossible.

L'étage supérieur 80 glisse donc le long des dents de blocage.

Lorsqu'une dent de blocage pénètre dans une rainure 24, il est alors possible de faire tourner le pignon 8 car à ce moment les dents d'entraînement de I'étage inférieur 81 du pignon 8 engrènent avec les dents 22 de l'étage inférieur 21 de la collerette 20. Ceci se produit tous les 180 compte tenu de la disposition des rainures 24 et des dents 22 associées par paire, lesdites rainures 24 étagées en

diamètre affectant les deux étages de la collerette 20.

Les repères 90 et 91 sont formés respectivement sur le boîtier 1 et sur le pignon 8. Les repères consistent ici en des saillies en forme de flèches inversées, mais peuvent avoir une forme quelconque telle qu'une flèche et un trait dessinés sur

l'un et l'autre des éléments pignon 8 - boîtier 1.

Neanmoins le repérage avec des reliefs, tels que les saillies 90,91, est plus précis. On notera, les dents du pignon 8 étant agencées en secteurs dentés de manière précitée 60, que le repère 91 est réalisé avantageusement sur la partie non dentée de l'étage supérieur 80 du pignon. Ainsi on amene en coïncidence les repères en effectuant un nombre de demi-tours déterminé. Cette coïncidence est réalisée pour la position moyenne de la collerette 20. Pour cette position le ruban 3 peut effectuer le nombre de tours de volant requis dans un sens et dans l'autre sans casser. En

variante les repères 90-91 peuvent être remplacés par des encoches.

Les dents des étages du pignon 8 sont décalées circonférentiellement d'un étage à l'autre pour diminuer les risques de coincement lorsqu'une dent pénètre dans

une rainure 24. Bien entendu elles peuvent, en variante, être alignées.

Le pignon 8 porte, sur sa face tournée à l'opposé du fond 10, le curseur 6 à frotteurs 60 propre à coopérer élastiquement avec des pistes de contact électrique

,71 portées par le circuit imprimé à plaque 7 comme mentionné ci-dessus.

La plaque 7 peut être solidaire du fond du boîtier 1, par exemple en étant rapporté par vissage sur des colonnes issues du fond fixe du boîtier 1. En variante la

plaque 7 peut être portée par le support de commutateurs fixe.

Comme visible sur les figures pour la position moyenne du contacteur (repères 90 et 91 alignés), un contact électrique est réalisé grâce aux frotteurs 60 portés par les extrémités libres des bras du curseur 6. Ces extrémités et ces frotteurs 60 sont diamétralement opposés. Le curseur 6 est électriquement conducteur tout comme les frotteurs 60 et les pistes 70,71 dont les extrémités sont reliées à des fils

électriques de liaison 73,74 à des moyens d'avertissement.

Pour la position moyenne précitée il y a établissement d'un circuit électrique, un contact électrique étant réalisé entre chaque frotteur 60 et la piste

électrique 70,71 concernée (figure 2).

Le curseur 6 relie alors entre elles les pistes 70,71. Dès que la collerette 20 tourne à partir de la position moyenne il y a perte de contact électrique après un angle

déterminé (voir figure 3).

On appréciera que la paire de dents 22 favorise cela car l'entraînement de la roue menée 8 par la roue menante 20 est plus fiable qu'avec une seule saillie en

forme d'ergot.

En outre les rainures 24 sont faciles à réaliser car elles affectent la

collerette 20 sur toute sa hauteur et facilitent la formation des dents 22.

Grâce aux frotteurs 6 et aux pistes 70,71 il est constitué un interrupteur

électrique formant capteur d'angle et émettant un signal du type binaire.

Cet interrupteur est fermé lorsque le contacteur tournant est dans sa position moyenne et est ouvert dès qu'il quitte sa position moyenne. Cet interrupteur permet, lorsqu'il est fermé, d'alimenter électriquement et d'activer des moyens d'avertissement, tels qu'une lampe, un message visuel, ou en variante un avertisseur

3 0 sonore.

De préférence, de manière précitée, I'interrupteur est relié à un calculateur faisant partie d'un module électronique pour piloter selon des programmes déterminés

des systèmes actifs du véhicule tels que la suspension active de celuici.

En variante, de manière précitée, on peut inverser les structures en sorte que l'interrupteur formant capteur d'angle peut être ouvert dans la position moyenne et être fermé dès que l'on quitte cette position dans laquelle des moyens d'avertissement

ou le calculateur sont activés.

On notera que les extrémités libres des deux bras du curseur rotatif 6 sont déformées localement pour formation d'une zone tuilée et contact local avec l'une des pistes 70,71 concernée. Ces zones constituent les frotteurs 60, d'un seul tenant avec

les bras du curseur 6. Ces frotteurs sont diamétralement opposés.

On appréciera que les bras 61 du curseur 6 sont incurvés et que le curseur 6 est monté ainsi sous précontrainte entre le circuit imprimé 7 et le pignon 8, en sorte que les frotteurs 60 sont en appui permanent contre le circuit imprimé 7.

Le curseur 6, ici métallique, est monté par agrafage sur le pignon 8.

En variante des plots de contact peuvent être rapportés sur les bras du

curseur pour former les frotteurs.

Ainsi qu'il ressort à l'évidence de la description et des dessins, la roue

0 menée 8 comporte deux étages dentés 80,81 venant en prise, après une rotation de la roue menée déterminée par le nombre de ses saillies, respectivement avec au moins une saillie 22 et un dégagement 24 de la roue menante 20 solidaire de la partie mobile

2 montée rotative sur la partie fixe 1,7.

En variante la roue menante 20, solidaire ici de la partie mobile 2, peut ne comporter qu'une saillie 22, par exemple en forme d'ergot, et un dégagement 24 en forme de rainure venant en prise, avec les étages de la roue menée portée a rotation par la partie fixe 1 du contacteur tournant, ladite roue menée étant montée à rotation

sur le boîtier 1 ou sur le circuit imprimé 7 fixe et donc appartenant à la partie fixe 1.

On voit qu'en variante le curseur 6 rotatif, porté par la roue menée 8, peut ne comporter qu'un bras et qu'un seul frotteur 6 coopérant avec les pistes électriques

,71 conformées pour être reliées électriquement par ledit frotteur.

Dans tous les cas les étages dentés de la roue menée coopèrent

respectivement avec le premier et le deuxième étage de la roue menante.

On notera que la partie non dentée de l'étage supérieur 80 du pignon 8 permet, par ses extrémités circonférentielles, un arrêt en rotation de la roue menée

par coopération avec les saillies 22. Ainsi qu'on l'aura compris à la lumière de la description et des dessins,

le

contacteur tournant comporte un premier et un second dispositif de repérage de la position moyenne du contacteur tournant, cette position moyenne correspondant à une

position roues droites du véhicule.

Le premier dispositif permet de repérer la position moyenne avant montage

ou remontage du contacteur tournant sur véhicules.

Ce dispositif comporte ici les repères visuels 90-91 en forme de relief.

Bien entendu, la présence du premier dispositif n'est pas indispensable. En effet, on peut livrer le contacteur tournant dans sa position moyenne à l'aide d'une

étiquette intervenant entre le boîtier et le moyeu 2. Cette étiquette est ensuite coupée.

En variante on peut bloquer mécaniquement, lors de la livraison, le moyeu

par rapport au boîtier.

Le second dispositif, du type binaire, permet de repérer la position

moyenne après montage du contacteur sur véhicule et comporte un premier élément -

le curseur 6 à frotteurs 60 - porté par la roue menée 8 - le pignon 8 - et un second élément fixe - les pistes électriques 70-71 - décalé axialement par rapport au premier élément et agencé pour venir en vis- à-vis du premier élément. Ce second élément est propre à émettre un signal lorsque le premier élément est amené par rotation de la roue menée en vis-à-vis du second élément tournant pour la position moyenne dudit contacteur. Les éléments du second dispositif sont donc échelonnés axialement par

lo rapport à l'axe de symétrie axial A-A du contacteur tournant.

Bien entendu en variante le premier élément peut consister en un trou et le second élément en des diodes électroluminescentes placées en vis-à- vis respectivement sur le fond du boîtier 1 et sur la plaque 7. Un faisceau lumineux est

présent entre les deux diodes, I'une étant émettrice et l'autre réceptrice.

Le trou est agencé pour intercepter le faisceau, qui normalement est masque. Dans la position moyenne le faisceau passe à travers le trou en sorte que

la diode réceptrice émet un signal.

En variante le pignon 8 peut porter un aimant permanent et la plaque 7 un

2 o capteur à effet Hall.

On notera que les connexions sont simples à réaliser car la partie fixe porte des composants émettant un signal, tandis que le pignon porte un trou, un

aimant permanent ou un curseur.

Bien entendu on peut combiner les différentes solutions.

D'une manière générale il est possible de repérer plusieurs positions et le sens de rotation du volant sachant que celui-ci effectue plus d'un tour dans un sens et dans l'autre. Tout cela est facilité par la présence de deux saillies 22 et de deux dégagements. On peut repérer ainsi les positions - roues droites - du véhicule dans un

3 0 sens et dans l'autre et envoyer ces informations au calculateur de manière précitée.

On peut multiplier pour ce faire le nombre d'éléments d'un même type. Par exemple on peut multiplier le nombre de pistes et prévoir six pistes dont les extrémités destinées à coopérer avec les frotteurs du curseur sont réparties régulièrement circonférentiellement par paire de manière diamétralement opposée pour repérer les

trois positions roues droites du véhicule.

On peut multiplier de la même manière le nombre de capteurs à effet Hall

ou de couples de diodes.

En variante on peut multiplier le nombre de pignons à deux étages dentés en prise avec le premier et le deuxième étages de la roue menante pour multiplier le nombre de positions à repérer. Chaque pignon ou roue menée porte alors un premier

élément et la plaque 7 des seconds éléments.

De manière simple et économique le contacteur tournant réalise automatiquement une fonction supplémentaire pour améliorer le confort et la sécurité du contacteur et de ses passagers.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1- Contacteur tournant, notamment pour véhicule automobile, comportant deux parties coaxiales (1,2) montées rotatives l'une par rapport à l'autre à l'encontre, d'une part, de moyens souples de liaison électrique (3) et, d'autre part, d'un dispositif compteur de tours à roue menante (20) et roue menée (8) étagées en diamètre, dans lequel la roue menante (20) comporte un premier étage (21) avec au moins une saillie (22) et un deuxième étage (23) avec au moins un dégagement (24), tandis que la roue menée (8) comporte deux étages dentés (81,80) coopérant respectivement avec le lo premier (21) et le deuxième étage (22) de la roue menante (20) solidaire de l'une, mobile, des parties coaxiales, dite partie mobile (2), montée rotative sur l'autre, fixe, desdites parties coaxiales, dite partie fixe (1), portant à rotation la roue menée (8), dans lequel les deux parties coaxiales (1,2) sont propres à occuper une position moyenne pour permettre l'enroulement et le déroulement des moyens souples de liaison électriques dans un sens et dans l'autre selon le nombre de tours souhaité caractérisé en ce que la roue menée (8) porte un premier élément (6,60) appartenant à un dispositif de repérage (5) du type binaire, dit second dispositif de repérage, de la position moyenne du contacteur tournant, en ce que ledit second dispositif (5) comporte un second élément fixe (70,71) décalé axialement par rapport au premier élément (6,60) et agencé pour venir en vis-à-vis dudit premier élément, et en ce que ledit second élément est propre à émettre un signal lorsque ledit premier élément est amené par rotation de la roue menée (8) à venir en vis-à-vis dudit second élément

pour la position moyenne dudit contacteur.

2- Contacteur tournant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second dispositif de repérage (5) est du type électrique et comporte un curseur (6) et

des pistes électriques (70,71).

3- Contacteur tournant selon la revendication 2, caractérisé en ce que le second dispositif de repérage électrique (5) comporte un curseur (6) rotatif doté d'un frotteur (60) pour établir ou interrompre un circuit électrique comportant des pistes électriques (70,71) fixes conformées pour être reliées électriquement par le frotteur (6)

et en ce que le curseur (6) est porté par la roue menée (8).

4- Contacteur tournant selon la revendication 3, caractérisé en ce que le curseur (6) est élastique axialement et en ce que les pistes (70,71) appartiennent à un

circuit imprimé (7).

5- Contacteur selon la revendication 4, caractérisé en ce que le curseur comporte deux bras (61) portant chacun un frotteur (60) et en ce que les frotteurs (60)

sont diamétralement opposés.

6- Contacteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second dispositif de repérage (5) comporte un aimant permanent porté par la roue menée (8)

et un second élément fixe sous forme d'un capteur à effet Hall.

7- Contacteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second dispositif de repérage (5) comporte un trou porté par la roue menée (8) et des diodes électroluminescentes émettrices et réceptrices fixes, ledit trou permettant le passage

d'un faisceau lumineux lorsque le contacteur tournant est dans sa position moyenne.

8- Contacteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé

en ce que le second dispositif de repérage (5) comporte plusieurs premiers et seconds

l0 éléments pour repérer plusieurs positions du contacteur tournant.

9- Contacteur selon les revendications 8 et 3 prises conjointement,

caractérisé en ce qu'il est prévu plus de deux pistes électriques (70, 71) fixes.

- Contacteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,

caractérisé en ce que la roue menante (2) comporte deux saillies (22) et deux

dégagements (24) diamétralement opposés.

11- Contacteur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les saillies (22) consistent en deux paires de dents (22), chaque paire de dents (24) comportant deux dents (22) séparées par une rainure prolongée pour former le dégagement (24)

associé à l'autre étage de la roue menante (20).

2 0 12- Contacteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,

caractérisé en ce que la roue menante (20) est formée à la faveur d'une collerette (20) étagée en diamètre que comporte un moyeu (2) appartenant à la partie mobile et monté rotatif sur un boîtier (1) appartenant à la partie fixe, ledit boîtier (1) et ledit moyeu (2) délimitant une cavité (4) pour logement des moyens souples de

transmission électrique (3).

13- Contacteur selon la revendication 12, caractérisé en ce que le boîtier (1) est de forme creuse et présente un fond (10) portant extérieurement à rotation un

pignon (8) formant la roue menée.

14- Contacteur selon la revendication 13, caractérisé en ce que le circuit

imprimé (7) est implanté radialement en-dessous du pignon (8).

- Contacteur selon la revendication 13 et 3, caractérisé en ce que le boîtier (1) et le pignon (8) portent chacun en relief un repère visuel (90,91) pour formation d'un premier dispositif de repérage de la position moyenne du contacteur tournant.

16- Contacteur tournant selon l'une quelconque des revendications 1 à 15,

caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs roues menées (8) à deux étages dentés pour coopérer avec le premier (21) et le deuxième (22) étages de la route menante

(20), chaque roue menée portant au moins un premier élément.