FR2719527A1 - Appareillage semi-automatique de manutention de chariots. - Google Patents

Abstract

Cet appareillage comporte une chaîne de roulement (12) comportant un brin (11b) disposé suivant la longueur du compartiment un sabot (19) fixé sur ladite chaîne (12) et déplaçable avec elle sur le brin précité entre une position terminale avant si l'on considère le sens de manutention ou de marche, correspondant à un chargement maximal des chariots (5), et une position terminale arrière où il se trouve à distance d'une longueur de chariot de l'extrémité arrière, ledit sabot (19) fixé sur la chaîne comportant une butée (25) contre laquelle le premier chariot (5) vient en appui au chargement pour constituer le point de départ du pas de la chaîne et qui assure la poussée des chariots (5) à la sortie; autant de sabots amovibles qu'il y a de chariots (5) pouvant être placés sur la chaîne, l'un de ces sabots amovibles étant facultatif, chaque sabot amovible étant susceptible de venir s'appliquer sur la chaîne (12) entre deux taquets (27a-27b; 28a-28b; 29a-29b) fixés sur elle à cet effet en terminant par le sabot facultatif, après le chargement de chaque chariot, chaque sabot comportant une butée (41) marquant le pas et servant à entraîner à chaque fois au chargement le dernier chariot chargé; des moyens d'entraînement de la chaîne (12) dans les deux sens; et des moyens de commande de l'entraînement de la chaîne (12).

Description

APPAREILLAGE SEMI-AUTOMATIQUE DE MANUTENTION DE CHARIOTS
La présente invention porte sur un appareillage semi-automatique destiné à la manutention (entrée et sortie) de chariots sur roues, ces chariots devant être placés en file dans des compartiments ou couloirs prévus à cet effet, ces couloirs pouvant être de hauteur limitée, comme, par exemple, dans des compartiments d'engins mobiles, tels que camions, remorques tractées, semi-remorques. Ces engins, qui transportent les chariots vides et pleins, comportent, la plupart du temps, plusieurs compartiments ; ils peuvent être à étages, chaque étage étant lui-même divisé. A titre d'exemple, le transport de déchets hospitaliers peut s'effectuer de cette façon.

On peut cependant envisager que l'appareillage selon l'invention soit adapté sur des compartiments ou couloirs en poste fixe, en usine par exemple.

L'un des problèmes qui se pose, notamment dans le cas des compartiments d'engins mobiles, étroits et profonds, est que le manutentionnaire est amené à pousser et à retirer les chariots en position penchée, ce qui représente un travail pénible et fatigant pour le dos notamment, sachant que les manipulations peuvent être très nombreuses sur des engins comportant de nombreux compartiments.

La Société déposante a donc recherché à mettre au point un appareillage pouvant apporter une solution à ce problème.

La présente invention a donc d'abord pour objet le produit industriel nouveau que constitue un appareillage semi-automatique de manutention d'entrée et de sortie de chariots, ces chariots devant être placés en file notamment dans des compartiments d'engins mobiles, ledit appareillage étant caractérisé par le fait qu'il comporte - une chaîne de roulement comportant un brin disposé
suivant la longueur du compartiment - un sabot fixé sur ladite chaîne et déplaçable avec elle
sur le brin précité entre une position terminale avant
si l'on considère le sens de manutention ou de marche,
correspondant à un chargement maximal des chariots, et
une position terminale arrière où il se trouve à
distance d'une longueur de chariot de l'extrémité
arrière, ledit sabot fixé sur la chaîne comportant une
butée contre laquelle le premier chariot vient en appui
au chargement pour constituer le point de départ du pas
de la chaîne et qui assure la poussée des chariots à la
sortie - autant de sabots amovibles qu'il y a de chariots pouvant
être placés sur la chaîne, l'un de ces sabots amovibles
étant facultatif, chaque sabot amovible étant
susceptible de venir s'appliquer sur la chaîne entre
deux taquets fixés sur elle à cet effet en terminant par
le sabot facultatif, après le chargement de chaque
chariot, chaque sabot comportant une butée marquant le
pas et servant à entraîner à chaque fois au chargement
le dernier chariot chargé - des moyens d'entraînement de la chaîne dans les deux
sens ; et - des moyens de commande de l'entraînement de la chaîne.

Dans un mode de réalisation préféré, les sabots amovibles sont réglables pour que leur butée vienne en appui, lors de sa mise en place, contre le dernier chariot chargé, les chariots pouvant avoir des longueurs variables. De préférence, les moyens de réglage des sabots amovibles sont constitués par une (ou des) crémaillère(s) fixée(s) à l'arrière du sabot en position de fonctionnement, avec la ou lesquelles coopère un cliquet porté par une coulisse portant la butée et montée déplaçable sur le patin du sabot.

Conformément à une caractéristique de l'appareillage selon l'invention, la chaîne de roulement est montée sur un support fixé sur le sol ou plancher du compartiment et comporte un brin parallèle au brin précité, deux pignons d'extrémité étant prévus pour le passage de la chaîne.

L'appareillage selon l'invention peut avantageusement comporter une fin de course à l'avant susceptible de coopérer avec un ergot porté par le sabot fixé sur la chaîne, pour bloquer le système en cas de fausse manoeuvre pour des raisons de sécurité, et une fin de course à l'arrière susceptible de coopérer avec un ergot porté par le taquet arrière de la paire de taquets la plus proche du sabot fixe, ou avec un ergot porté par chacun des sabots amovibles, pour bloquer le système en cas de fausse manoeuvre pour des raisons de sécurité.

Les moyens d'entraînement consistent notamment en un motoréducteur relié au pignon d'entraînement de la chaîne, et le moyen de commande est notamment un moyen de commande pas à pas, le pas correspondant au moins à la longueur d'un chariot, un unique motoréducteur pouvant être utilisé pour la commande de plusieurs appareillages disposés dans des compartiments respectifs d'un même système d'ensemble, comme un engin mobile, par exemple dans des compartiments d'un même étage dudit engin en vue de la commande simultanée de l'entrée ou de la sortie de plusieurs chariots, chacun dans un compartiment.

Conformément à une autre caractéristique de l'appareillage selon l'invention, le sabot fixe comporte un patin par lequel il est fixé sur la chaîne, ledit patin étant replié à l'avant pour constituer une patte de butée, une joue latérale étant prévue comme moyen mécanique de renfort.

L'appareillage selon l'invention peut également comporter des moyens de guidage des chariots en cours de déplacement dans le compartiment et/ou des moyens permettant d'assurer un blocage latéral des chariots en place, par exemple en vue du transport, ces moyens pouvant être adaptés à des chariots de largeur variable. En particulier, les moyens de blocage latéral des chariots peuvent être agencés pour coopérer avec une fin de course arrière dudit appareillage pour bloquer le système en cas de fausse manoeuvre pour des raisons de sécurité.

La présente invention porte également sur un engin mobile comportant au moins un appareillage tel que défini cidessus.

Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre indicatif et non limitatif, plusieurs modes de réalisation avec référence au dessin annexé.

Sur ce dessin
- la Figure 1 est une vue schématique partielle en
perspective de la carrosserie d'un véhicule à quatre
compartiments-couloirs, hayon ouvert, montrant les
appareillages de manutention des chariots selon
l'invention, avec des chariots en place
- la Figure 2 est une vue partielle en plan de dessus d'un
appareillage selon l'invention installé sur le sol ou
plancher d'un étage de la carrosserie, le hayon du
véhicule étant ouvert, et le dispositif de blocage
latéral étant en position de repos
- la Figure 3 est une vue en perspective partielle,
montrant la partie avant de l'appareillage selon
l'invention, le sabot fixé sur la chaîne étant situé au
voisinage du support du pignon avant
- les Figures 4, 5 et 6 sont des vues respectivement en
élévation latérale, de dessus et en bout du côté arrière
d'un sabot amovible
- la Figure 7 est une vue partielle correspondant à la
Figure 2, montrant le dispositif de blocage latéral des
chariots en position active de blocage ; et
- la Figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la
Figure 7.

Dans la description qui va suivre, les termes "avant" et "arrière" sont utilisés dans le sens courant de la marche d'un véhicule et de la manutention.

Si l'on se réfère à la Figure 1, on peut voir que l'on a représenté par 1 dans son ensemble la carrosserie du véhicule (camion, remorque tractée, semi-remorque, etc.) divisée en quatre compartiments égaux 2 par un plancher médian 3a qui forme deux étages, chaque étage étant divisé lui-même en deux par une cloison médiane 4.

Chaque compartiment-couloir 2 ainsi constitué est destiné à recevoir des chariots 5 (trois dans l'exemple représenté) (Figure 7), qui rouleront sur le plancher médian 3a ou sur le plancher inférieur 3b. Chaque chariot 5 comporte deux roues arrière 6 à chapes pivotantes et deux roues avant 7 à chapes fixes. Ces deux dernières pourraient tout aussi bien être à chapes pivotantes.

La carrosserie 1 du véhicule est représentée avec son hayon 8 ouvert et en partie basse, permettant ainsi l'entrée et la sortie des chariots 5 dans les deux compartiments inférieurs. On peut voir que le hayon 8 est manoeuvrable en translation en position déployée pour venir dans le prolongement du plancher 3a, permettant alors l'entrée et la sortie un à un des chariots 5 des compartiments 2 supérieurs. Le hayon 8 comporte, de façon connue, des rampes 9 facilitant l'accès des chariots 5 dans les compartiments 2.

Sur le sol ou plancher (3a ou 3b selon que le compartiment est supérieur ou inférieur) de chacun des compartiments 2, est installé le support 10 d'un appareillage de manutention semi-automatique selon l'invention.

On se réfèrera maintenant principalement aux
Figures 2, 3 et 7 pour décrire un support 10, lequel est disposé selon la ligne longitudinale moyenne du compartiment 2 associé.

Un support 10 comporte deux éléments allongés 10a, 10k, sur lesquels sont disposés deux rails respectivement lla et llb, faits en un matériau de glissement comme le polyamide et le polyéthylène.

Une chaîne à rouleaux 12, fermée sur elle-même, en acier par exemple, est guidée dans ces rails lla et lld, en passant à chacune des extrémités du support 10 sur deux pignons respectifs, à savoir un pignon arrière 13, libre, et un pignon avant 14 qui constitue un pignon d'entraînement, relié par une chaîne (non représentée) à un moto-réducteur électrique (également non représenté). Sous la commande du moto-réducteur, la chaîne 12 peut avancer ou reculer à chaque fois d'une longueur voulue (soit une longueur de chariot ou pas).

Les pignons 13 et 14 sont protégés par des carters respectivement 15 et 16. Au voisinage de chaque carter 15, 16 et entre les deux éléments 10a et 10k du support 10, sont fixées au plancher 3 respectivement une fin de course arrière 17 et une fin de course avant 18, dont le rôle est indiqué plus loin.

Un sabot 19, pouvant être désigné comme étant le sabot de tête, est fixé sur la chaîne 12 et est susceptible de se déplacer avec elle dans la partie correspondant à l'élément lOb du support 10, entre une position avant telle que représentée sur la Figure 2 et une position arrière où il se trouve à une distance d'un pas de chariot de l'arrière (c'est-à-dire simplement à la place du sabot amovible du milieu sur la Figure 7). Le déplacement de la chaîne 12 et donc du sabot 19, est défini par le réglage d'un temporisateur (non représenté).

Comme on peut le voir sur la Figure 3, le sabot 19 comprend un patin 20 par lequel il est appliqué et fixé sur la chaîne 12. Ce patin 20 porte, du côté intérieur et dans son plan, une patte 21 dotée d'une échancrure 22 sur son bord tourné vers l'avant. I1 est ainsi constitué un ergot latéral susceptible de venir coopérer avec la fin de course 18 comme cela sera décrit ci-après.

Le patin 20 se prolonge, vers l'avant, par une partie oblique 23 suivie d'une partie horizontale 24, puis à nouveau d'une partie oblique 25, laquelle constitue une butée. Les parties 23 et 24 délimitent un espace recevant la partie correspondante du support 16 du pignon avant 14 dans la position terminale avant du sabot 19. Ce dernier est complété latéralement, côté extérieur, par une joue de renfort 26.

Sur la chaîne 12, sont également fixés, au pas des chariots 5, autant de paires de taquets que l'appareillage peut comporter de chariots, soit, dans l'exemple représenté, les paires de taquets 27a-27k, 28a-28k et 29a-296. Les taquets d'une même paire sont distants d'une longueur d'un sabot amovible (qui sera décrit plus loin), et les différentes paires sont espacées selon la longueur des chariots, d'une distance qui sera également précisée plus loin. Ces taquets sont des plaques fixées par tout moyen approprié sur la chaîne 12. Cependant, le taquet 27b, qui est la taquet arrière de la paire de taquets la plus proche du sabot 19, présente un prolongement latéral intérieur 30, lequel comporte, le long de son bord latéral tourné vers l'arrière, une échancrure 31 ; il est ainsi constitué un ergot susceptible de venir coopérer avec la fin de course 17 comme cela sera décrit plus loin.

L'appareillage comprend également autant de sabots amovibles 32 (Figure 7) que de chariots 5 pouvant être reçus au total.

Chaque sabot 32 est destiné à venir se placer entre les taquets d'une même paire. Un sabot 32 va maintenant être décrit avec référence aux Figures 4 à 6.

Ce sabot 32 comporte un patin 33 en U, destiné à venir s'appliquer sur la chaîne 12 en la chevauchant. Sur l'avant du patin 33, est prévu un décrochement 34 qui est destiné à venir s'insérer sous le taquet avant d'une paire de taquets, empêchant ainsi la levée du sabot 32 en effort. Sur la partie arrière du sabot 32, sont fixées, disposées de part et d'autre, deux crémaillères 35, dont les dentures en regard 36 dépassent de la partie supérieure du patin 33. Au voisinage d'une extrémité arrière et sur le flanc destiné à être tourné vers l'intérieur, est fixée sur le patin 33 (ou sur le support de crémaillère associé), une patte 37 en saillie, perpendiculairement audit flanc, laquelle comporte, sur son bord destiné à être tourné vers l'arrière, une échancrure 38 ; il est ainsi constitué un ergot destiné à venir coopérer avec la fin de course 17 comme cela sera indiqué plus loin.

Sur la partie supérieure du patin 32, est montée une coulisse 39 dans ses guides 40. Cette coulisse 39 porte extérieurement une butée 41 qui lui est perpendiculaire.

Avec les dentures 36 des crémaillères 35, coopère un cliquet 42 articulé en 43, l'axe d'articulation 43 étant en arrière de la butée 41, le palier 44 dudit axe 43 étant formé par des éléments solidaires de la butée 41 et/ou de la coulisse 39.

Pour la commande de l'appareillage qui vient d'être décrit, sont prévus, sur une boîte de commande B
- un bouton de commande par impulsions, pour déclencher le
temporisateur, lequel, par l'intermédiaire d'un relais,
commande la marche du moto-réducteur pour un déplacement
d'une longueur de chariot
- un bouton-inverseur à deux positions (AVANT-ARRIERE),
qui permet d'inverser le sens de déplacement de la
chaîne 12 ; et
- un arrêt dit "coup de poing", qui permet, en cas de
problèmes, de stopper totalement le système
- dans le cas où la carrosserie aurait plusieurs étages,
un bouton de sélection d'étage ; et
- un témoin de commande lumineux et sonore, fonctionnant
pendant le temps de déplacement temporisé de la
chaîne.

L'appareillage selon l'invention fonctionne de la façon suivante
Chargement des chariots
Supposons qu'aucun chariot 5 ne se trouve dans le compartiment-couloir 2. L'opérateur, se trouvant à l'arrière, sélectionne l'étage de manutention, place le bouton-inverseur sur la position ARRIERE, il appuie sur le bouton à impulsions pour amener le sabot de tête 19 à une longueur de chariot de l'arrière, c'est-à-dire sensiblement au niveau de l'espace qui se trouve entre les taquets 28a et 28b si l'on regarde la Figure 2. L'opérateur pousse son premier chariot 5, roues pivotantes 6 à l'arrière, pour l'amener en butée contre la partie 25 du sabot fixe 19. I1 place ensuite un sabot amovible 32 entre les deux taquets 27a-27b qui se trouvent alors devant lui. Les chariots 5 qu'il manipule pouvant avoir des longueurs variables, il va procéder au calage du chariot 5 qu'il vient d'installer en manipulant le cliquet 42 pour venir mettre en appui la butée 41 contre le chariot 5, autrement dit, il rattrape le jeu par manoeuvre de ce cliquet, qu'il enclenche ensuite dans les dents correspondantes 36 des crémaillères 35.

L'opérateur programme ensuite l'inverseur en position AVANT et appuie alors sur le bouton à impulsions, commandant ainsi l'avancement de la chaîne 12 jusqu'à son arrêt. Le sabot 32 qu'il vient d'installer se trouve à ce moment à une distance de longueur de chariot de l'arrière.

Autrement dit, une nouvelle longueur de chariot se trouve libérée et il peut ainsi placer son deuxième chariot 5, puis de la même façon, entre les taquets 28a et 28k, un autre sabot amovible 32.

L'opération est recommencée autant de fois qu'il y a de chariots 5, autrement dit dans le cas de l'exemple, est recommencée une fois, le dernier sabot amovible 32 étant placé entre les taquets 29a et 29b, à des fins de sécurité.

La butée d'un sabot amovible sert à chaque fois à entraîner le dernier chariot chargé ; elle marque le pas sur la chaîne ; le dernier chariot engagé vient en appui sur le chariot précédent.

Déchargement
L'opérateur enlève le sabot 32 qui se trouve à l'arrière, inverse son sens de marche et procède aux opérations inverses.

La butée 25 du sabot fixe 19 joue, dans ce déplacement, le rôle de traction de l'ensemble des chariots 5 se trouvant sur la chaîne, l'opérateur retirant à chaque fois le chariot qui vient devant lui poussé par le précédent ; à la fin, la butée 25 permet de ramener le dernier chariot dans la dernière position arrière d'où l'opérateur peut sortir manuellement ce dernier.

Les sabots amovibles 32 peuvent être rangés sur des supports installés contre une paroi latérale du compartiment 2, à portée de main de l'opérateur. Egalement, contre le fond du compartiment 2, peuvent être disposés des patins 45 destinés à amortir l'avant du premier chariot 5 mis en place (Figure 2).

Des sécurités sont mises en oeuvre de la façon suivante
Si, au début du chargement, lorsqu'il veut ramener vers l'arrière le sabot 19, l'opérateur fait fonctionner la chaîne 12 dans le mauvais sens, l'ergot 21 vient couper le circuit de commande par coopération avec la fin de course 18.

De même, si, une fois le sabot 19 en position arrière, l'opérateur oublie d'inverser le sens de marche de la chaîne 12, l'ergot 30 coopère de la même façon avec la fin de course 17 pour couper le circuit de commande. Egalement, à chaque fois qu'il souhaite repousser un chariot 5 vers l'avant d'un compartiment 2, s'il inverse le sens de marche, l'ergot 37 du sabot 32 associé vient coopérer avec la fin de course 17 pour bloquer le système.

Les chariots 5 que l'on est amené à manipuler ont des largeurs qui peuvent varier dans certaines limites. Lors du transport, les chariots peuvent se déplacer latéralement, ce qui n'est pas souhaitable.

Le dispositif 124, permettant d'en assurer le blocage latéral, va maintenant être décrit. Ce dispositif fait l'objet d'une demande de brevet déposée ce jour au nom de la Société Déposante, ayant pour titre : "Dispositif de blocage latéral de chariots placés en file notamment dans des compartiments d'engins mobiles".

I1 comporte autant de bras de maintien 125 qu'il y a de chariots 5. Ces bras 125 sont ici disposés à proximité d'une paroi latérale du compartiment-couloir (ici la paroi extérieure 126). En position de non-blocage, ils viennent dans l'alignement les uns des autres, suivant une ligne horizontale parallèle à la paroi 126 à une petite distance de cette dernière. Chaque bras 125 a une longueur correspondant sensiblement à celle d'un chariot 5. Par ailleurs, les bras 125 sont disposés à une hauteur telle qu'ils se trouvent chacun en regard d'un flanc de chariot, par exemple au niveau du pare-chocs ou renfort inférieur du chariot, une fois le compartiment-couloir 2 rempli.

Chacun des bras 125 est constitué par un fer en
U 127 recevant un profilé 128 en un matériau de guidage et de pincement tel que le poly(chlorure de vinyle) ou un caoutchouc, par lequel il viendra en appui contre le chariot 5, de façon à ne pas abîmer la paroi de celui-ci.

En coupe transversale et en position de montage, le profilé 128 présente, notamment pour le cas où le bras est destiné à venir en contact avec un pare-chocs ou renfort inférieur, un bord libre en oblique 128a (Figure 8), orienté de telle sorte qu'il viendra en appui par sa partie inférieure contre la bordure supérieure du pare-chocs ou renfort, assurant par là un coincement en hauteur de ce chariot comme cela sera décrit plus loin. Sur le dessin, on a représenté un profil 128 de ce type, mais comme ici les bras 125 sont présentés comme venant en appui contre la paroi verticale proprement dite d'un chariot 5, la bordure libre 128a du profilé pourrait aussi être parallèle à ladite paroi.

Le bras 125 qui est destiné à coopérer avec un chariot 5 venant se situer à l'avant du compartimentcouloir 2 est articulé en 129 sur un axe porté par un élément fixé contre le fond 126a dudit compartiment-couloir 2. Les autres bras 125 sont articulés chacun en 130 sur un axe porté par un support 131 fixé à la paroi latérale 126. Dans l'exemple illustré, deux tels supports 131 sont prévus, un support de même type 131a étant disposé en regard du bras 125 arrière, les supports 131 et 131a jouant ainsi un rôle dans le guidage du déplacement des bras 125 comme cela sera décrit ci-après.

Au voisinage de leur extrémité arrière, les bras 125 sont reliés, par leurs fers en U 127, à la paroi latérale 126 par des vérins ou compas à gaz 132, disposés dans le plan horizontal et en oblique, comme cela est représenté, permettant la poussée des bras 125 dans le plan horizontal en direction des chariots 5, autour de leurs axes d'articulation. Ces compas 132 sont prévus pour exercer une poussée suffisante pour le maintien des chariots 5.

Le dispositif 124 comporte par ailleurs un axe longitudinal 133 disposé parallèlement à la paroi 126, au-dessous des compas à gaz 132, et susceptible de pivoter dans différents paliers 134 prévus à cet effet, lesquels sont fixés à la paroi 126. Dans l'exemple représenté, des paliers 134 sont disposés sous les supports 131 et 131a comme on peut le voir sur la Figure 8 ; on peut également prévoir d'autres paliers, par exemple à distance égale des paliers 134. L'axe de commande 133 est solidaire, à l'arrière, d'un bras de manoeuvre 135, perpendiculaire à celui-ci.

L'axe 133 porte autant de biellettes 136, perpendiculaires audit axe 133, qu'il y a de chariots 5. Ces biellettes 136 sont reliées chacune par une chaîne 137 à un bras 125, plus précisément au voisinage de la partie arrière du bras 125 dans l'exemple représenté. Dans la position de non-blocage du dispositif 124, dans laquelle les bras 125 sont alignés et parallèles à la paroi 126, les biellettes 136 sont disposées dans un plan parallèle à la paroi 126, et audessus de l'axe 133, les chaînes associées 137 étant alors tendues sous l'effet des compas comprimés 132.

Enfin, à son extrémité arrière, chaque bras 125 comporte une coulisse 138 qui lui est solidaire et qui est disposée sensiblement perpendiculairement à celui-ci, cette coulisse 138 étant susceptible de glisser dans une glissière 139 prévue à cet effet dans le support associé 131 ou 131a (Figure 8). Sont ainsi constitués des moyens de guidage des bras 125 dans leur déplacement autour de leurs axes d'articulation 129 ou 130.

De la même façon, la cloison de séparation 4 du compartiment-couloir 2 comporte, à hauteur des bras 125, disposé horizontalement, un fer en U 140, appliqué par son fond contre la paroi de séparation 4, dans lequel se trouve un profil 141 sensiblement identique aux profils 128. Ainsi, en position de montage, le bord libre 141a de ce profil 141 est également en oblique, de sorte que les chariots 5 soient en position de blocage par exemple en contact par leurs parechocs ou renforts inférieurs avec la partie inférieure du profil 141.

En coopération avec les profils 128, on assure ainsi un coincement des chariots, notamment de chariots vides qui pourraient avoir tendance à se soulever en particulier lorsque le véhicule roule sur des chaussées comportant des ralentisseurs.

Le dispositif de blocage latéral 124 fonctionne de la façon suivante
En position de non-blocage (Figure 2), le bras de manoeuvre 135 est relevé et accroché contre la paroi latérale 126, et les bras 125 se trouvent dans le prolongement les uns des autres. Dans cette position, comme indiqué précédemment, les chaînes 137 sont tendues et les compas à gaz 132 sont comprimés. C'est dans cette position également qu'il est constitué un guidage des chariots 5 en entrée et en sortie, par les bras alignés 125, en coopération avec le guide 140-141.

Une fois les chariots 5 en place, l'opérateur abaisse le levier 135, comme représenté sur la Figure 7.

L'axe 133 pivote avec ses biellettes 136, et les compas 132 exercent leur poussée, les bras 125 se déplaçant vers les chariots 5 avec les coulisses 138 se déplaçant dans les glissières 39 adaptées en conséquence.

Les chaînes 137 sont toujours tendues à cause de l'effet permanent des compas 132, et cette tension s'exerce jusqu'à ce que chaque bras 125 rencontre un chariot 5. Une chaîne 137 ne se détend qu'à partir du moment où elle a rencontré un chariot 5, l'effet du compas 132 associé s'exerçant alors sur ce dernier. On comprendra que, dans la position de blocage, les chaînes 137 associées aux chariots 5 de plus grande largeur sont plus lâches.

Il va de soi que la longueur des chaînes 137 et biellettes 136 et la position de celles-ci sont choisies pour permettre un tel fonctionnement.

Une fois le bras de levier 135 rabattu, celui-ci vient, en position finale de blocage, se placer contre la fin de course 17, bloquant ainsi le circuit électrique, et empêchant la commande de la manutention des chariots 5.

Lorsqu'il veut débloquer le système au moment du déchargement, l'opérateur relève à nouveau le levier 135 et l'accroche contre la paroi 126 ; les chaînes 137, si elles s'étaient détendues, se retendent, et on exerce manuellement un effort pour comprimer les compas à gaz 132.

On peut également prévoir des moyens empêchant la fermeture du hayon 8 si l'opérateur a omis de mettre en place le dispositif de blocage latéral une fois son chargement effectué.

Il est bien entendu que le mode de réalisation cidessus décrit n'est aucunement limitatif et pourra donner lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Appareillage semi-automatique de manutention d'entrée et de sortie de chariots (5), ces chariots (5) devant être placés en file notamment dans des compartiments (2) d'engins mobiles, ledit appareillage étant caractérisé par le fait qu'il comporte - une chaîne de roulement (12) comportant un brin (Ilb)

disposé suivant la longueur du compartiment - un sabot (19) fixé sur ladite chaîne (12) et déplaçable

avec elle sur le brin précité (llb) entre une position

terminale avant si l'on considère le sens de manutention

ou de marche, correspondant à un chargement maximal des

chariots (5), et une position terminale arrière où il se

trouve à distance d'une longueur de chariot de

l'extrémité arrière, ledit sabot (19) fixé sur la chaîne

comportant une butée (25) contre laquelle le premier

chariot (5) vient en appui au chargement pour constituer

le point de départ du pas de la chaîne et qui assure la

poussée des chariots (5) à la sortie - autant de sabots amovibles (32) qu'il y a de

chariots (5) pouvant être placés sur la chaîne, l'un de

ces sabots amovibles (32) étant facultatif, chaque sabot

amovible (32) étant susceptible de venir s'appliquer sur

la chaîne (12) entre deux taquets (27a-27b ; 28a-28k

29a-29a) fixés sur elle à cet effet en terminant par le

sabot facultatif, après le chargement de chaque chariot,

chaque sabot (32) comportant une butée (41) marquant le

pas et servant à entraîner à chaque fois au chargement

le dernier chariot chargé - des moyens d'entraînement de la chaîne (12) dans les

deux sens ; et - des moyens de commande de l'entraînement de la

chaîne (12).

2 - Appareillage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les sabots amovibles (32) sont réglables pour que leur butée (41) vienne en appui, lors de sa mise en place, contre le dernier chariot chargé, les chariots (5) pouvant avoir des longueurs variables.

3 - Appareillage selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de réglage des sabots amovibles (32) sont constitués par une (ou des) crémaillère(s) (35) fixée(s) à l'arrière du sabot (32) en position de fonctionnement, avec la ou lesquelles coopère un cliquet (42) porté par une coulisse (39) portant la butée (41) et montée déplaçable sur le patin (33) du sabot (32).

4 - Appareillage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la chaîne de roulement (12) est montée sur un support fixé sur le sol ou plancher du compartiment et comporte un brin (lla) parallèle au brin précité (il) , deux pignons d'extrémité (13 - 14) étant prévus pour le passage de la chaîne (12).

5 - Appareillage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte une fin de course à l'avant (18) susceptible de coopérer avec un ergot (21) porté par le sabot (19) fixé sur la chaîne (12), pour bloquer le système en cas de fausse manoeuvre pour des raisons de sécurité, et une fin de course (17) à l'arrière susceptible de coopérer avec un ergot (30) porté par le taquet arrière (27b) de la paire de taquets (27a - 27b) la plus proche du sabot fixe (19), ou avec un ergot (37) porté par chacun des sabots amovibles (32), pour bloquer le système en cas de fausse manoeuvre pour des raisons de sécurité.

6 - Appareillage selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les moyens d'entraînement consistent en un motoréducteur relié au pignon d'entraînement (14) de la chaîne (12), et par le fait que le moyen de commande est un moyen de commande pas à pas, le pas correspondant au moins à la longueur d'un chariot (5), un unique motoréducteur pouvant être utilisé pour la commande de plusieurs appareillages disposés dans des compartiments respectifs d'un même système d'ensemble, comme un engin mobile, par exemple dans des compartiments d'un même étage dudit engin en vue de la commande simultanée de l'entrée ou de la sortie de plusieurs chariots (5), chacun dans un compartiment.

7 - Appareillage selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que le sabot fixe (19) comporte un patin (20) par lequel il est fixé sur la chaîne (12), ledit patin étant replié à l'avant pour constituer une patte de butée (25), une joue latérale (26) étant prévue comme moyen mécanique de renfort.

8 - Appareillage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (124 140 et 141) de guidage des chariots en cours de déplacement dans le compartiment (2) et/ou des moyens (124) permettant d'assurer un blocage latéral des chariots (5) en place, par exemple en vue du transport, ces moyens (124) pouvant être adaptés à des chariots de largeur variable.

9 - Appareillage selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les moyens (124) de blocage latéral des chariots (5) sont agencés pour coopérer avec une fin de course arrière (17) dudit appareillage pour bloquer le système en cas de fausse manoeuvre pour des raisons de sécurité.

10 - Engin mobile comportant au moins un appareillage tel que défini à l'une des revendications 1 à 9.