FR2711694A1 - Structure de façade, ainsi qu'élévateur de travail associé, et procédé de montage de la façade. - Google Patents

Abstract

Une structure de façade sous forme de façade-rideau, comporte une ossature en forme de treillis, composée de poutrelles en "T" horizontales et verticales 9, 5. Dans les cadres rectangulaires formés par les poutrelles en "T", sont insérés et fixés les panneaux 11 en réalisant une étanchéité périphérique sur la totalité de leur pourtour. Les poutrelles verticales en "T" 5 sont pourvues d'une denture 20, et les panneaux 11 de rainures de guidage 43, dans lesquelles peut se déplacer un élévateur de travail 50 pourvu de son propre mécanisme d'entraînement, et à l'aide duquel il est possible de monter les poutrelles et les panneaux destinés à l'étage suivant en hauteur.

Description

L'invention concerne une structure de façade sous forme de façade-rideau

pour un bâtiment, comprenant un grand nombre d'éléments de façade présentant chacun sensiblement la forme d'un panneau rectangulaire d'une hauteur de préférence égale à la hauteur d'un étage, ainsi qu'une ossature de support fixée sur le bâtiment et destinée à supporter les panneaux; l'invention se rapporte également un élévateur de travail susceptible de se déplacer le long de la structure de façade, et destiné au montage et/ou à l'entretien d'une telle structure de façade, ainsi qu'un procédé de montage de la structure de façade en utilisant cet élévateur de travail. Des structures de façade sous forme de façades- rideau, sont composées de panneaux, qui sont fixés sur le bâtiment, à savoir la construction statique de celui-ci, soit directement, soit par l'intermédiaire d'une ossature de support, qui peut par exemple comporter des poteaux ou des traverses. Des exigences diverses sont imposées à la fixation des panneaux au moyen de l'ossature de support; celles-ci se rapportent, d'une part à un ancrage suffisamment résistant et fiable, notamment en vue d'absorber les forces du vent, à la nécessité de réaliser des caractéristiques physiques de construction, telles qu'une étanchéité parfaite et une ventilation arrière, et d'autre part à la possibilité d'un montage simple, ainsi qu'à l'aspect esthétique. Les structures connues jusqu'à présent ou utilisées en pratique, satisfont de manière diverses à

ces exigences.

Le document de brevet US 4 591 308 divulgue une façade-rideau comportant une ossature de support composée de barres verticales et horizontales, ainsi que

des éléments de façade fixés sur l'ossature de support.

Les éléments de façade sont rapportés sur l'extérieur des barres verticales et horizontales et sont rendus étanches au moyen de bandes d'étanchéité comblant l'interstice de jointure entre les éléments de façade adjacents. Ce document divulgue également un bâti de montage guidé pour lever les éléments de façade, le bâti de montage étant suspendu à une corde et guidé dans des rails de guidage verticaux formés sur le côté extérieur

de chaque élément de façade.

Le document DE-35 08 506 Al divulgue une façade-rideau formée d'éléments de façade rectangulaires, qui sont ancrés directement sur la structure du bâtiment, sans interposition de poutrelles verticales ou horizontales. Il divulgue également un élévateur de travail destiné à lever et à monter les éléments de façade, l'élévateur étant suspendu par une corde et guidé dans des rails de guidage formés sur

l'élément de façade.

Le montage de façades-rideau s'effectue au moyen de grues, de chariots à câbles fixés sur le bâtiment lui-même, ou d'éléments analogues. Le document DE-AS 25 17 227 divulgue un dispositif pour le montage de façades-rideau, qui comprend un châssis de montage pouvant être levé et abaissé au moyen d'un treuil à câble, et guidé dans des rails de guidage de panneaux déjà montés, ce châssis de montage permettant de transporter des éléments de façade, vers le haut, sur le côté extérieur de la façade, et de les monter à leur emplacement. L'utilisation de treuils à câbles présente des inconvénients, notamment dans l'édification de bâtiments de très grande hauteur, par exemple parce que les câbles battent contre les éléments de façade déjà

montés, en pouvant les détériorer.

Le document US-3 866 717 et le document de brevet français 2 316 179 divulguent chacun un élévateur de travail auto-moteur, qui comporte des pignons moteurs coopérant avec une ou deux crémaillères. Cet élévateur de l'état antérieur n'est pas combiné à une structure de

façade-rideau d'un bâtiment.

Le but de l'invention consiste à fournir une structure de façade du type de celle mentionnée en introduction, qui peut être utilisée avant tout dans le cas de bâtiments de très grande hauteur, qui se distingue par un maintien et une étanchéité très simples et à la fois très fiables des panneaux de façade, qui est d'un montage simple et rapide, et qui permet un

remplacement aisé des panneaux.

Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce à une structure de façade caractérisée en ce que l'ossature de support est composée d'un treillis de poutrelles verticales et de poutrelles horizontales, qui forment un grand nombre de cellules de treillis, rectangulaires, présentant chacune la forme d'un cadre en caisson comportant quatre faces périphériques intérieures, en ce que chaque panneau est inséré, par une partie de son épaisseur dans un tel cadre en forme de caisson et est rendu étanche, sur sa périphérie, par rapport à la surface intérieure du cadre, au moyen de profilés d'étanchéité s'étendant sur toute la périphérie, et en ce que chaque panneau a une partie de son épaisseur qui fait saillie du cadre cité, vers l'extérieur, et forme un intervalle de joint ouvert avec la partie d'épaisseur correspondante, en saillie, d'un

panneau adjacent.

Selon une configuration avantageuse de l'invention, les poutrelles verticales et horizontales se présentent sous la forme de poutrelles en profilé en "T" et sont agencées de manière telle, que l'aile de base du profilé en "T" s'éloigne perpendiculairement du bâtiment, de sorte que chacun des cadres en forme de caisson formé par les poutrelles présente des surfaces d'appui adjacentes de manière perpendiculaire l'une à l'autre, perpendiculairement et parallèlement au plan de la façade, et chaque panneau est rendu étanche par rapport aux surfaces d'appui, perpendiculairement et parallèlement au plan de la façade, au moyen de profilés d'étanchéité. Conformément à un développement avantageux de l'invention, chaque panneau est fixé au moyen de vis ou d'éléments analogues, sur les ailes de tête des poutrelles verticales, ces ailes de tête s'étendant parallèlement au plan de la facade. Par ailleurs, les poutrelles verticales sont fixées sur le bâtiment, et les poutrelles horizontales sur les poutrelles verticales. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les poutrelles verticales comportent sur leur côté extérieur, une denture, et les côtés latéraux verticaux des panneaux sont pourvus de rainures de guidage en regard l'une de l'autre. Par ailleurs, tout au moins les poutrelles verticales sont réalisées en un

acier spécial.

L'invention concerne par ailleurs un élévateur de travail destiné au montage et/ou à l'entretien d'une structure de facade, et caractérisé par deux châssis de roulement qui sont disposés à une distance l'un de l'autre, correspondant à la largeur d'un panneau, qui s'engagent dans l'interstice de jointure entre deux panneaux voisins, et qui comportent des galets de guidage destinés à s'engager dans les rainures de guidage des panneaux, ainsi qu'au moins un pignon destiné à engrener avec la denture des poutrelles verticales, l'élévateur comportant en outre un moteur d'entraînement destiné à entraîner le pignon, et une plateforme de travail comportant des dispositifs de montage et/ou d'entretien. Ainsi cet élévateur est conçu comme véhicule automoteur guidé sur les panneaux de façade déjà montés, et possède un pignon d'entraînement engrenant avec des dentures de poutrelles verticales déjà montées. Cet élévateur de travail, qui ne nécessite d'aucune manière un treuil à câble ou des éléments analogues, permet de déplacer vers le haut, le long du côté extérieur de la façade, aussi bien les poutrelles à monter que les panneaux, et permet de les monter ou de les mettre en place à chaque fois au-dessus de panneaux déjà montés. A cet effet, les dispositifs de montage de la plateforme de travail de l'élévateur, sont constitués par des dispositifs de support et de déplacement d'un panneau, de préférence actionnés de manière hydraulique, tels que par exemple des dispositifs de préhension et de

positionnement hydrauliques.

Finalement, l'invention concerne également un procédé de montage d'une telle structure de façade, caractérisé en ce que l'on monte tout d'abord les poutrelles et au moins un panneau d'un ou de deux étages inférieurs, à l'aide d'installations usuelles, telles que par exemple des échafaudages et/ou une grue, en ce que l'on met ensuite en place l'élévateur de travail dans les rainures de guidage d'un panneau monté, de sorte qu'il peut se déplacer verticalement, au moyen de son propre mécanisme d'entraînement, par l'engrènement de son pignon dans les dentures des poutrelles verticales, et en ce qu'à l'aide de l'élévateur de travail, on réalise le montage des poutrelles verticales et horizontales sur le bâtiment, au-dessus du panneau déjà monté, et, au moyen des dispositifs de montage de la plateforme de travail, le panneau suivant est ensuite inséré de manière hydraulique dans le cadre en forme de caisson réalisé par les poutrelles verticales et

horizontales, ce panneau étant ensuite fixé.

Un mode de réalisation de l'invention va être explicité plus en détail, au regard des dessins annexés, qui montrent: Fig. 1 une vue frontale schématique d'une structure de façade conforme à l'invention, partiellement montée, et indiquant de manière schématique l'élévateur de travail conforme à l'invention. Fig. 2 une coupe verticale de la structure de façade,

le long de la ligne 2-2 de la figure 1.

Fig. 3 une coupe horizontale de la structure de

façade, selon la ligne 3-3 de la figure 1.

Fig. 4 une représentation en coupe et en perspective

d'un détail de la structure de façade.

Fig. 5 et 6 une coupe horizontale et une coupe verticale de la zone d'assemblage d'une poutrelle verticale avec deux poutrelles horizontales. Fig. 7 une représentation en coupe similaire à la figure 3, mais selon la ligne 7-7 de la

figure 1.

Fig. 8 une coupe verticale de la façade, faisant apparaître l'élévateur de travail en vue de côté. Sur la figure 1, le repère 1 désigne la partie de construction statique d'un bâtiment, seules les dalles des étages étant représentées pour des raisons de clarté de représentation. En fait, le mode de construction du bâtiment peut être quelconque. Comme le laisse entrevoir la figure 1, la façade peut être fixée sur les surfaces frontales des dalles d'étage, mais il peut également s'agir d'un mode de construction de bâtiment comportant des appuis extérieurs, ou de parois extérieures de béton, à baies. La construction peut être en béton et/ou en acier. La structure de façade représentée sur la figure 1, forme une surface de façade plane, mais il est possible, de la même manière, de réaliser une surface de façade courbe, par exemple pour

un bâtiment rond en forme de tour.

Sur le côté extérieur du bâtiment 1 sont fixées des poutrelles verticales 5, qui sont formées par l'assemblage de segments individuels d'une hauteur d'étage. Sur les poutrelles verticales 5 sont fixées des poutrelles horizontales 9, qui sont situées dans le même plan vertical que les poutrelles verticales 5, de sorte que les poutrelles 5 et 9 forment un treillis à cellules de treillis rectangulaires. Chaque cellule de treillis forme un cadre rectangulaire en forme de caisson, dans lequel peut être inséré, par l'avant, un panneau de façade 11. Tous les panneaux ont des dimensions identiques, présentent une hauteur d'un étage, et comportent chacun un cadre de panneau constitué de profilés, dans lequel peut être inséré, soit un vitrage transparent, soit un garnissage de panneau non transparent. Comme le laissent entrevoir les figures 2 et 3, les poutrelles verticales 5 et les poutrelles horizontales 9 sont réalisées sous forme de profilés en "T", et agencées de manière telle, que l'aile de base 5' et 9' du profilé en "T" s'éloigne perpendiculairement du côté extérieur du bâtiment. Comme le laisse entrevoir la figure 2, chaque poutrelle verticale 5 est vissée, par l'intermédiaire d'une pièce en cornière 13 qui y est soudée, sur une console en cornière 15, qui pour sa part est fixée, de préférence au moyen d'un support de serrage 17 réglable en hauteur, sur la structure de béton du bâtiment 1, c'est à dire par exemple une dalle d'étage. Des segments 5 et 5' d'une poutrelle verticale, se raccordant verticalement l'un à l'autre, peuvent avoisiner le long d'un joint 19 oblique et rempli d'un mastic d'étanchéité, comme le montre la figure 2. Les poutrelles verticales 5 portent une denture 20, dont l'utilité sera explicitée ultérieurement. Les poutrelles et 9 sont de préférence réalisées en acier spécial, en raison de la tenue à la corrosion, de la capacité de charge élevée, et du coefficient de dilatation thermique

adapté au béton.

Le mode de fixation préféré des poutrelles horizontales 9 sur les poutrelles verticales 5, est également visible sur les figures 2 et 3, en combinaison

avec les figures 5 et 6.

Sur le côté arrière de la poutrelle horizontale 9, est soudée une patte 23, qui vient chevaucher le côté arrière de la poutrelle verticale 5 et y est vissée au moyen de vis 25. L'extrémité de la poutrelle horizontale 9 est découpée de manière telle, que l'aile de base du profil en "T" de la poutrelle 9, s'engage dans l'espace angulaire de la poutrelle verticale 5 et comble sensiblement celui-ci. Cela signifie que les ailes de base 5' et 9' des profils en "T" des poutrelles verticales et horizontales 5, 9 forment une paroi périphérique pratiquement ininterrompue d'un cadre rectangulaire en forme de caisson. Le joint 27 entre les poutrelles verticales et horizontales 5, 9 peut être comblé au moyen d'un mastic d'étanchéité. Pour le positionnement précis au millimètre, des poutrelles horizontales 9 sur les poutrelles verticales 5, il est possible de prévoir dans des perçages des poutrelles verticales 5, des goupilles 29 qui font saillie de celles-ci de part et d'autre, et sur lesquelles peuvent reposer les poutrelles horizontales 9. Sur le côté inférieur de l'aile de base 9' de la poutrelle horizontale 9, peut être prévu un évidement 31 destiné à recevoir la goupille 29, comme le

montre la figure 6.

Dans chacun des cadres en forme de caisson formés par les poutrelles verticales et horizontales 5, 9 est monté un panneau 11, qui est constitué d'un cadre de panneau 33 périphérique, de forme rectangulaire, et d'un garnissage de panneau inséré dans ce cadre de panneau. Le cadre de panneau 33 est réalisé en un profilé de cadre extrudé, de préférence en aluminium, dont la forme apparaît sur les figures 2, 3 et 4. Le profilé possède une partie d'ancrage 33a réalisée sous la forme d'un profilé en caisson, et destinée à être

insérée dans le cadre formé par les poutrelles 5, 9.

Cette partie de profilé 33a porte un profilé d'étanchéité 35 en matériau élastomère, qui est ancré dans des rainures en forme de "T", qui peut par exemple être réalisé, comme cela est représenté, en tant que joint d'étanchéité à lèvres, et qui assure l'étanchéité entre le profilé de cadre 33 du panneau 11 et la poutrelle verticale 5, aussi bien de manière périphérique à l'encontre de l'aile de base 5', que de manière frontale à l'encontre de l'aile de tête, comme cela est représenté sur les figures 3 et 4. De la même manière s'effectue également l'étanchéité sur les côtés horizontaux des panneaux 11, de manière périphérique et frontale, à l'encontre de la poutrelle horizontale 9, comme cela est représenté sur la figure 2. Les parties d'ancrage 33a des profilés de cadre de panneau 33, sont fixées sur les poutrelles verticales 5, et en cas de besoin, également sur les poutrelles horizontales 9, au moyen de vis 21, qui sont introduites à partir du côté arrière de la façade, au travers de trous dans les ailes de tête des poutrelles 5, 9, et vissées dans des trous taraudés des parties d'ancrage 33a des profilés de cadre de panneau 33. Des bagues- entretoises 24 sont disposées sur les vis 21, entre la poutrelle 5 et le profilé de

cadre de panneau 33.

Le profilé de cadre 33 du panneau 11 comprend par ailleurs, une partie de support 33b situé en-dehors des poutrelles 5, 9, et dans laquelle est inséré un garnissage de panneau, de manière étanche. Sur la figure 3 et dans la partie inférieure de la figure 2, est représenté un garnissage de panneau, sous forme d'un double-vitrage isolant 37. Dans la partie supérieure de la figure 2, est par contre représenté, pour le panneau 11', un garnissage de panneau 39 sous forme d'une plaque non transparente, garnie d'une isolation thermique 41 arrière. La configuration des panneaux, en tant que panneaux de fenêtre à vitrage ou de panneaux non transparents, n'est toutefois pas essentielle pour le reste de l'invention. Mais la surface de panneau peut également être subdivisée, par des impostes ou d'autres éléments de division, en surfaces partielles, qui l1 peuvent être de configurations différentes, par exemple, partiellement vitrées. Sur la figure 4, pour des raisons de clarté de représentation, seul a été représenté le profilé de cadre 33 de deux panneaux voisins, alors que le vitrage ou le garnissage de panneau ont été omis. La partie d'ancrage 33a et la partie de support 33b du profilé de cadre 33 sont reliées l'une à l'autre, par l'intermédiaire d'une nervure de liaison 33c, de manière à former sur le côté périphérique de chaque panneau, une rainure de guidage 43, dont la

fonction sera explicitée ultérieurement.

Comme cela a déjà été mentionné, les poutrelles verticales 5 sont réalisées sous forme de crémaillères, c'est à dire qu'elles présentent une denture 20 sur la face frontale de leur aile de base '. Cette denture 20 est représentée en partie sur la figure 2 et sur la figure 4, et est sinon indiquée par une ligne en trait pointillé. Comme le laissent entrevoir les figures 2 et 4, les intervalles de joint entre deux panneaux 11 voisins, sont dimensionnés de manière telle, que la denture 20 soit accessible de l'extérieur, au travers des intervalles de joint 45, de sorte qu'un châssis de roulement d'un élévateur de travail peut être guidé dans les rainures de guidage 43, et peut coopérer avec la denture 20, au moyen d'un ou de

plusieurs pignons d'entraînement.

Comme le montrent les figures 1 et 8, il est prévu un élévateur de travail 50 pouvant être déplacé verticalement sur la façade, qui est réalisé en tant que véhicule automoteur, et qui comporte une partie d'entraînement 51 et une plateforme de travail 53. La largeur de l'élévateur de travail est supérieure à la largeur d'un panneau 11, et la partie d'entraînement 51 est équipée de deux châssis de roulement 55, qui sont espacés de la largeur d'un panneau 11, et s'engagent dans les joints entre des panneaux voisins. Chaque châssis de roulement comporte des galets de guidage 59 montés sur des supports 57 étroits, en forme de lame, et guidés dans les rainures de guidage 43 d'un panneau 11, comme cela est également représenté sur la figure 7. En plus des galets de guidage 59, dont l'axe de rotation s'étend parallèlement au plan de la façade, il est également possible de prévoir d'autres galets de guidage 61, dont l'axe de rotation est disposé perpendiculairement au plan de la façade, et qui roulent

ainsi sur le fond de la rainure de guidage 43.

Par ailleurs, chaque châssis de roulement 55 comporte un pignon 63 qui engrene avec la denture 20 de la poutrelle verticale 5. Les pignons 63 des deux châssis de roulement, sont entraînés par un moteur d'entraînement 65 disposé sur la partie d'entraînement 51. On utilisera de préférence un moteur 65 qui ne nécessite pas d'alimentation en énergie de l'extérieur,

par l'intermédiaire de câbles ou d'éléments analogues.

On utilisera de préférence un moteur à combustion interne, tel qu'un moteur du type "Diesel" ou un moteur à gaz, dont la réserve de carburant est également embarquée sur la partie d'entraînement 51 de l'élévateur

de travail 50.

Sur la plateforme de travail 53 de l'élévateur de travail 50, se trouvent des dispositifs de montage appropriés, destinés à la prise en charge et à la manipulation d'un panneau 11 à monter. Sur la figure 8, ces dispositifs ne sont représentés que de manière schématique et simplifiée, sous la forme de pinces de serrage 67 équipées de vérins hydrauliques, et susceptibles de s'engager, par l'intermédiaire de pièces de serrage 69, dans la rainure de guidage 43 du panneau à monter. Par ailleurs, la plateforme de travail 53 peut être d'une configuration telle, qu'elle offre également suffisamment d'espace de stockage et de travail pour le transport et le montage des poutrelles verticales et

horizontales 5, 9.

Comme le laisse entrevoir la figure 8, la partie d'entraînement 51 de l'élévateur de travail 50, est guidée dans les rainures de guidage 43 d'un panneau 11' déjà monté. Il est possible que soient prévus, sur les châssis de roulement 55, des capteurs appropriés, qui réagissent à des marques ou éléments similaires prévus sur les panneaux 11 et/ou les poutrelles verticales 5, en commandant le moteur 65 et/ou des freins de véhicule (non représentés), de manière telle, que l'élévateur de travail 50 s'arrête précisément dans des positions prédéterminées, telles que celles nécessaires au montage des panneaux 11, et de manière à éviter surement un déplacement allant au-delà de

l'extrémité du panneau 11 déjà monté.

L'élévateur de travail peut être commandé par une personne embarquée ou par une personne se trouvant dans le bâtiment, mais il peut également être commandé sans personnel, au moyen d'une commande automatique, à la manière d'un robot, en utilisant les capteurs déjà évoqués et autres détecteurs de fin de course ou

éléments similaires.

En variante du mode de réalisation représenté, l'élévateur de travail 50 peut également être réalisé de manière à présenter une largeur plus importante, de sorte qu'il s'étend sur la largeur de deux panneaux, et qu'il est guidé, par l'intermédiaire d'au total trois

châssis de roulement, sur trois poutrelles verticales 5.

Chaque châssis de roulement peut également être équipé de plusieurs pignons entraînés, en vue de répartir les forces d'entraînement en plusieurs points et de réduire ainsi la sollicitation ponctuelle de la denture 20. En outre, l'élévateur de travail peut être réalisé et/ou reconverti de manière à pouvoir être utilisé, non seulement pour le montage de la façade, mais également pour l'entretien ou le nettoyage de la façade achevée. A cet effet, il peut être équipé d'une nacelle de travail appropriée, d'un automate de nettoyage ou d'éléments analogues. Selon une variante de la structure de façade, il est également possible d'utiliser, à la place des profilés en "T" d'un seul tenant, pour les poutrelles verticales 5 et/ou horizontales 9, des profilés d'un autre type. Il est par exemple possible d'utiliser pour chacune des poutrelles, deux profilés en cornière assemblés l'un à l'autre, avec interposition d'un joint d'étanchéité, pour former un profilé en "T", l'un de ces profilés en cornière, mais de préférence les deux, étant pourvus de la denture, sur l'aile s'éloignant perpendiculairement du plan de la façade. Par ailleurs, il est évident que pour satisfaire aux exigences physiques de construction, et pour absorber les dilatations thermiques, des séparations thermiques et des isolations appropriées sont mises en place à tous les endroits adéquats, entre les poutrelles individuelles, ainsi qu'entre celles-ci et le bâtiment, cela n'étant représenté que de manière incomplète sur

les dessins.

Claims (9)

REVENDICATIONS.

1. Structure de façade sous forme de façade-

rideau pour un bâtiment (1), comprenant un grand nombre d'éléments de façade présentant chacun sensiblement la forme d'un panneau rectangulaire (11) d'une hauteur de préférence égale à la hauteur d'un étage, ainsi qu'une ossature de support fixée sur le bâtiment (1) et destinée à supporter les panneaux (11), caractérisée en ce que l'ossature de support est composée d'un treillis de poutrelles verticales (5) et de poutrelles horizontales (9), qui forment un grand nombre de cellules de treillis, rectangulaires, présentant chacune la forme d'un cadre en caisson comportant quatre faces périphériques intérieures, en ce que chaque panneau (11) est inséré, par une partie de son épaisseur dans un tel cadre en forme de caisson et est rendu étanche, sur sa périphérie, par rapport à la surface intérieure du cadre, au moyen de profilés d'étanchéité s'étendant sur toute la périphérie, et en ce que chaque panneau a une partie de son épaisseur qui fait saillie du cadre cité, vers l'extérieur, et forme un intervalle de joint ouvert (45) avec la partie d'épaisseur correspondante, en saillie, d'un panneau adjacent.

2. Structure de façade selon la revendication 1, caractérisée en ce que les poutrelles verticales et horizontales (5, 9) se présentent sous la forme de poutrelles en profilé en "T" et sont agencées de manière telle, que l'aile de base (5', 9') du profilé en "T" s'éloigne perpendiculairement du bâtiment, de sorte que chacun des cadres en forme de caisson formé par les poutrelles (5, 9) présente des surfaces d'appui adjacentes de manière perpendiculaire l'une à l'autre, perpendiculairement et parallèlement au plan de la façade, et en ce que chaque panneau (11) est rendu étanche par rapport aux surfaces d'appui, perpendiculairement et parallèlement au plan de la façade, au moyen de profilés d'étanchéité (35).

3. Structure de façade selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque panneau (11) est fixé au moyen de vis (21) ou d'éléments analogues, sur les ailes de tête des poutrelles verticales (5), ces ailes de tête s'étendant parallèlement au plan de la façade.

4. Structure de façade selon l'une des

revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les

poutrelles verticales (5) sont fixées sur le bâtiment (1), et les poutrelles horizontales (9) sur les

poutrelles verticales (5).

5. Structure de façade selon l'une des

revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les

poutrelles verticales (5) comportent sur leur côté extérieur, une denture (20), et les côtés latéraux verticaux des panneaux (11) sont pourvus de rainures de

guidage (43) en regard l'une de l'autre.

6. Structure de façade selon l'une des

revendications 1 à 5, caractérisée en ce que tout au

moins les poutrelles verticales (5) sont réalisées en un

acier spécial.

7. Elévateur de travail destiné au montage et/ou à l'entretien d'une structure de façade selon la revendication 5, caractérisé par deux châssis de roulement (55) qui sont disposés à une distance l'un de l'autre, correspondant à la largeur d'un panneau (11), qui s'engagent dans l'interstice de jointure entre deux panneaux voisins, et qui comportent des galets de guidage (59, 61) destinés à s'engager dans les rainures de guidage (43) des panneaux, ainsi qu'au moins un pignon (63) destiné à engrener avec la denture (20) des poutrelles verticales (5), l'élévateur comportant en outre un moteur d'entraînement (65) destiné à entraîner le pignon (63), et une plateforme de travail (53)

comportant des dispositifs de montage et/ou d'entretien.

8. Elévateur de travail selon la revendication 7, caractérisé en ce que les dispositifs de montage de la plateforme de travail (53) sont constitués par des dispositifs (67) de support et de déplacement d'un panneau (11), de préférence actionnés de manière hydraulique.

9. Procédé de montage d'une structure de façade selon la revendication 5, en utilisant un élévateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'on monte tout d'abord les poutrelles (5, 9) et au moins un panneau (11) d'un ou de deux étages inférieurs, à l'aide d'installations usuelles, telles que par exemple des échafaudages et/ou une grue, en ce que l'on met ensuite en place l'élévateur de travail (50) dans les rainures de guidage (43) d'un panneau (11) monté, de sorte qu'il peut se déplacer verticalement, au moyen de son propre mécanisme d'entraînement, par l'engrènement de son pignon (63) dans les dentures (20) des poutrelles verticales (5), et en ce qu'à l'aide de l'élévateur de travail (50), on réalise le montage des poutrelles

verticales et horizontales (5, 9) sur le bâtiment, au-

dessus du panneau (11) déjà monté, et, au moyen des dispositifs de montage (67) de la plateforme de travail (53), le panneau suivant (11) est ensuite inséré de manière hydraulique dans le cadre en forme de caisson réalisé par les poutrelles verticales et horizontales

(5, 9), ce panneau étant ensuite fixé.