FR2704577A1 - Cloison mobile. - Google Patents

Abstract

La cloison mobile est destinée à diviser momentanément une salle, et comprend une pluralité de panneaux (5), suspendus par leur extrémité supérieure à un chemin de roulement, et susceptibles d'être manoeuvrés indépendamment les uns des autres d'un lieu de rangement (3) vers le lieu d'implantation (4) de ladite cloison, lesdits panneaux (5) étant suspendus audit chemin de roulement au moyen de deux galets (15, 16), positionnés sensiblement aux deux extrémités de leur face supérieure (17) et coopérant avec ledit chemin de roulement. Le chemin de roulement est constitué par un rail (20) comportant deux pistes de roulement coplanaires (18, 19), ménageant entre elles une fente (23) susceptible de laisser le passage des supports (30) des galets (15, 16), et au niveau desquels viennent rouler lesdits galets, à axes de rotation horizontaux, lesdits galets étant montés pour chacun des panneaux (5) en opposition, de telle sorte à reposer chacun sur une piste de roulement différente.

Description

CLOISON MOBILE
L'invention concerne un nouveau type de cloison mobile, plus particulièrement destinée à permettre l'agencement et la division momentanés d'une salle, notamment une salle de réunion, salle de cours, salle à manger, etc..

Ces cloisons mobiles sont classiquement constituées d'une pluralité de panneaux, indépendants les uns des autres, et susceptibles d'être mus au niveau d'un chemin de roulement entre un lieu de rangement et le lieu de séparation de ladite salle. Ce chemin de roulement est généralement supérieur, c'est à dire ménagé au niveau du plafond, et les panneaux sont donc suspendus à celui-ci.

De fait, le chemin de roulement comporte un certain nombre de changements de direction, obtenus soit sous la forme d'angles, notamment droits, soit sous Ia forme de croisements, branchements et autres portions de cercles.

il importe donc que le dispositif de suspension desdits panneaux puisse permettre ces changements de direction et ce, de manière relativement simple, compte-tenu de la masse des panneaux, ces derniers devant en outre remplir des exigences notamment en terme d'isolation acoustique et de résistance au feu, selon les normes en vigueur.

Une cloison mobile du type en question a, par exemple, été décrite dans le document EP-A-0 437 029. Cette cloison mobile comporte un certain nombre de panneaux, suspendus audit chemin de roulement au moyen de deux jeux de deux galets, avantageusement identiques et coaxiaux, à axe de rotation verticale, coopérant respectivement avec des ailes latérales ménagées au niveau du chemin de roulement, mais situées dans deux plans distincts et parallèles, le galet supérieur coopérant avec l'aile supérieure, et le galet inférieur coopérant avec l'aile inférieure, de telle sorte à ainsi permettre la réalisation aisée du changement de direction, notamment par le biais d'angles droits, de croisements et autres systèmes de branchement équivalents. De fait, de par cette conception, les deux galets tournent en sens opposés lorsque le panneau se déplace.

Si certes, ce type de cloison mobile donne entièrement satisfaction d'un point de vue purement technique, en revanche, ils s'avèrent relativement onéreux compte-tenu du profil particulier du chemin de roulement d'une part, et compte-tenu de la relative complexité du système de suspension des panneaux d'autre part. De sorte que ce principe ntest retenu que pour les réalisations de haut de gamme.

L'objet de l'invention est de proposer une cloison mobile du type en question, de conception plus simple mais répondant néanmoins aux mêmes exigences en termes de modulabilité.

Cette cloison mobile destinée à diviser momentanément une salle, comprend une pluralité de panneaux, suspendus par leur extrémité supérieure à un chemin de roulement, et susceptibles d'être manoeuvrés indépendamment les uns des autres d'un lieu de rangement vers le lieu d'implantation de ladite cloison, lesdits panneaux étant suspendus audit chemin de roulement au moyen de deux galets, positionnés sensiblement aux deux extrémités de leur face supérieure et coopérant avec ledit chemin de roulement.

Cette cloison mobile se caractérise en ce que le chemin de roulement est constitué par un rail comportant deux pistes de roulement coplanaires, ménageant entre elles une fente susceptible de laisser le passage des supports des galets, et au niveau desquels viennent rouler lesdits galets, à axes de rotation horizontaux, lesdits galets étant montés pour chacun des panneaux en opposition, de telle sorte à reposer chacun sur une piste de roulement différente.

En d'autres termes, l'invention consiste de par la conformation particulière du chemin de roulement d'une part, et le système de suspension des panneaux d'autre part, à conférer auxdits panneaux une mobilité selon un guidage forcé, compte-tenu de la montée des galets de suspension en opposition l'un par rapport à l'autre, impliquant le guidage permanent de ceux-ci, notamment lors du changement de direction. De fait, il n'est plus question avec ce type de suspension, de croisements selon quelque angle que ce soit, seuls les changements de direction sous la forme de courbe étant possibles.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les axes de rotation et de support des galets sont montés sur un support vertical monté fou en rotation, permettant ainsi l'adaptation de l'orientation des galets lors des changemetns de direction sous forme de courbe.

Cette caractéristique avantageuse permet notamment d'obtenir l'orientation des galets en fonction des changements de direction et partant, d'aboutir à des rangements particulièrement compacts des différents panneaux modulaires constitutifs de la cloison mobile de l'invention.

Dans cette optique, et afin d'obtenir un meilleur guidage desdits galets, lesdites pistes de roulement du rail sont en outre munies d'une saillie interne verticale, définissant avec la saillie de la piste de roulement parallèle en regard, la fente proprement dite, de sorte à former gorge destinée à recevoir lesdits galets.

Selon l'invention, la cloison comporte également un volet rabattable, positionné au niveau de l'une des extrémités de son lieu de positionnement opérationnel, et destiné à permettre la division de manière totale de la salle considérée, ce volet rabattable étant muni d'une coulisse à montants télescopiques horizontaux, destinée, lorsque la cloison est en place, à s'étendre et venir au contact de celle-ci.

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées.

La figure I est une représentation schématique en perspective du principe de fonctionnement de la cloison mobile conforme à l'invention.

La figure 2 est une vue en plan de la figure I.

Les figures 3 à 6 sont des représentations en détail des galets de suspension des panneaux constitutifs de la cloison de l'invention.

La figure 7 est une représentation schématique en coupe du rail constitutif du chemin de roulement de l'invention.

La figure 8 est une représentation schématique d'un type de changement de direction dont la figure 9 est une vue en plan.

La figure 10 est une représentation schématique d'un autre type de changement de directione dont la figure Il est une vue en plan.

Les figures 12 à 16 sont des représentations schématiques en plan de différentes modalités de rangement des panneaux constitutifs de la cloison mobile conforme à l'invention.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 et 2, la cloison mobile conforme à l'exemple de réalisation décrit est destinée à venir se positionner entre deux murs (1) et (2) d'une même salle, afin de diviser en deux ladite salle.

Cette cloison mobile est constituée d'une pluralité de panneaux standards (5), par exemple de largeur de 1 200 mm. Ces panneaux d'un type en soi connu, sont conformes aux normes acoustiques et de résistance au feu en vigueur.

Selon l'invention, chacun de ces panneaux est suspendu à un chemin de roulement (4), positionné au niveau du plafond de la salle à scinder et selon le lieu de mise en place de ladite cloison, et ce, par l'intermédiaire de deux galets (15) et (16), positionnés sensiblement aux deux extrémités de la face supérieure (17) desdits panneaux (5). Ainsi quton peut notamment l'observer sur la figure 1, ces deux galets (15) et (16) sont montés en opposition l'un par rapport à l'autre et sont destinés à venir rouler sur une piste de roulement, respectivement (18) et (19) du rail (20) constitutif dudit chemin de roulement (4).

De fait et ainsi qu'on peut l'observer sur la figure 7, ce rail (20) est constitué par l'assemblage de deux profilés métalliques identiques (21) (22), assemblés au niveau de leur extrémité supérieure et définissant les deux pistes de roulement horizontales et coplanaires (18) et (19). En outre, ces deux pistes (18) et (19) définissent entre elles une fente (23) destinée à permettre le passage du support (24) desdits galets (15), (16).

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, lesdites pistes de roulement (18) et (19) sont définies d'une part, par leur face latérale principale (31) et (32), et d'autre part, par une saillie également verticale (33), (34), dont la hauteur est limitée, définissant avec les faces latérales respectives (31) et (32) une gorge destinée à recevoir et guider lesdits galets (15) et (16).

Les galets proprement dits (15) et (16) sont libres en rotation autour d'un axe horizontal (26) par le biais d'un roulement à billes (27). Comme on peut mieux le voir sur la figure 5, ce roulement à billes (27) est ménagé au niveau de l'axe support (28) desdits galets. Ces galets sont réalisés en toute matière appropriée, susceptible d'une part, de résister à l'usure, et d'autre part, de présenter une résistance mécanique nécessaire propre à résister aux efforts auxquels ils sont soumis. Avantageusement, ils sont réalisés en polytétrafluoéthylène (TEFLON: marque déposée).

Les galets (15,16) viennent en butée sur l'axe support (28) contre une butée (29), elle-même solidaire du support (30). Ces supports (30) sont fixés par l'intermédiaire d'une vis (24) à filetage partiel au niveau du panneau (5). L'extrémité supérieure de la vis (24) n'est pas filetée, afin de permettre la libre rotation par rapport à l'axe vertical constitué par ladite vis, de l'ensemble support (30) - galets, de telle sorte à permettre l'adaptabilité de l'orientation des galets à l'orientation du rail de guidage.

A cet égard, les changements d'orientation sont obtenus soit au moyen de portions de cercle, et notamment de quarts de cercle à droite ou à gauche, afin de permettre Ia modularité de l'agencement, soit sous la forme de fourches, notamment de Y, afin de permettre le rangement desdits éléments constitutifs de la cloison.

S'agissant des quarts de cercle ou portions de cercle, on a représenté le rail correspondant en figure 8, avec une vue en plan en figure 9. Dans ce cas et ainsi qu'on peut l'observer, les deux pistes de roulement suivent la même orientation selon deux quarts de cercle de même centre, et de rayon moyen typiquement égal à150 mm. Dans cette forme de changement d'orientation, il n'y a pas d'autre alternative pour les galets en opposition que de suivre les pistes de roulement et partant, aux panneaux correspondants, d'effectuer la courbe correspondante. Ainsi qu'on l'a dit précédemment, afin de permettre l'adaptabilité du galet au rayon de courbure, le support (30) est susceptible d'entrer en rotation autour de l'axe (24). L'orientation à gauche relève du même principe, et n'a donc pas été représentée.

Un autre type de changement de direction s'avère nécessaire, notamment dans le cadre du compactage des lieux de rangement des panneaux mobiles constitutifs de la cloison. Dans ce cas, ce ne sont plus des quarts de cercle mais des Y, tel que représentés en figures 10 et Il qui sont utilisés. L'une des pistes de roulement est courbée selon l'orientation voulue, l'autre piste restant linéaire. De la sorte, le panneau correspondant subit une rotation partielle de par le guidage forcé de l'un des galets, l'autre galet poursuivant sa progression linéaire. On peut ainsi permettre de stocker les panneaux parallèlement les uns aux autres et au contact les uns des autres par le biais de leurs faces principales, tel que cela est représenté sur les figures 12, 13, 14, 15 et 16.

Sur la figure 12, la "voie" principale (4), au niveau de laquelle viennent normalement se positionner les panneaux afin d'induire la scission de la salle, se prolonge par un élément en quart de cercle (8), induisant le changement de direction des panneaux selon une direction perpendiculaire à la voie (4), selon une autre voie (35), se prolongeant par un "Y" (9) à gauche, destiné à induire le basculement à gauche de la partie arrière du panneau, la portion linéaire dudit "Y" se prolongeant par un monorail (36) sur une distance correspondant à la largeur dudit panneau, et se terminant par une portion courbe (10). La partie courbe du "Y" et la portion courbe (10) se prolongent chacune par une portion linéaire (37,38), recevant chacune l'un des deux galets en opposition desdits panneaux.

Avantageusement, et afin de permettre une certaine standardisation, et les panneaux (5) ayant une largeur définie égale à 1200mm, la cloison mobile comporte en outre des panneaux de modularité (6), de largeur inférieure, et dont les deux galets de suspension sont montés de telle sorte à coulisser sur la même piste de roulement du rail (20). Dans l'exemple de rangement décrit sur la figure (12), les deux galets coopèrent avec la voie de gauche du rail (20), de sorte qu'ils sont amenés à opérer un virage à gauche au niveau du"Y" (9). En outre, la portion linéaire (37) prolongeant la courbure dudit "Y" se terminant par une courbure à droite (10), ledit panneau de raccordement (6) suit cette courbure à droite, jusqu'à venir en butée sur un angle droit (40), positionné à l'extrémité de la portion linéaire (38) prolongeant la courbure à gauche (10). Les autres panneaux standards (5) viennent alors se ranger parallèlement à celui-ci, au contact les uns des autres deux à deux, réduisant au maximum l'encombrement généré par le stockage des panneaux constitutifs de la cloison mobile.

La mise en place de celle-ci s'effectue en effectuant en sens inverse les différents opérations de rangement
On a représenté au sein des figures 13 et 16, d'autres possibilités de rangement équivalentes à la précédente.

En revanche, les figures 14 et 15 représentent des modes de rangement linéaires, mais qui font appel aux mêmes éléments de changement de direction, de sorte qu'ils ne seront pas décrits plus en détaiI.

Afin d'assurer la séparation complète de la salle concernée, et compte tenu des moyens de changement de direction utilisés, il importe de munir chaque lieu de positionnement de ladite cloison mobile d'un obturateur (7), constitué par un volet rabattable (il). Ce volet est articulé au niveau de l'une des deux arêtes de la face susceptible de venir en contact avec l'un des murs (1,2), et ce au moyen de charnières (13). En outre, il comporte une coulisse (14), susceptible de s'étendre hors dudit volet selon sa direction principale, afin de venir en contact étroit avec le dernier panneau (5) ou (6), constitutif de ladite cloison. Cette coulisse (14) est montée sur des montants téléscopiques horizontaux (non représentés), positionnés à l'intérieur du volet (11), de telle sorte à permettre son coulissement dans ou hors de celui-ci, et ce pour permettre son adaptation, en termes de largeur, à la configuration de la cloison. Lors de la mise en place de la cloison, le volet (11) est rabattu latéralement, tel qu'illustré sur la figure 1, afin de ne pas géner le passage des différents panneaux (5,6).

Avantageusement, chacun des panneaux est muni d'un système de blocage (non représenté), d'un type en soi connu, actionnable par une clef ou organe équivalent, et qui une fois le panneau en place, interdit son déplacement, notamment intempestif.

On conçoit la simplicité d'utilisation et de réalisation de cette cloison mobile, qui, à l'instar des cloisons plus perfectionnées, permet d'obtenir la même modularité pour un encombrement de stockage tout aussi limité.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1/ Cloison mobile destinée à diviser momentanément une salle, comprenant une pluralité de panneaux (5), suspendus par leur extrémité supérieure à un chemin de roulement, et susceptibles d'être manoeuvrés indépendamment les uns des autres d'un lieu de rangement (3) vers le lieu d'implantation (4) de ladite cloison, lesdits panneaux (5) étant suspendus audit chemin de roulement au moyen de deux galets (15,16), positionnés sensiblement aux deux extrémités de leur face supérieure (17) et coopérant avec ledit chemin de roulement, caractérisée en ce que le chemin de roulement est constitué par un rail (20) comportant deux pistes de roulement coplanaires (18,19), ménageant entre elles une fente (23) susceptible de laisser le passage des supports (30) des galets (15,16), et au niveau desquels viennent rouler lesdits galets, à axes de rotation horizontaux, lesdits galets étant montés pour chacun des panneaux (5) en opposition, de telle sorte à reposer chacun sur une piste de roulement différente.

2/ Cloison mobile selon la revendication 1, caractérisée en ce que les axes de rotation et de support (26,28) des galets (15,16) sont montés sur un support (30) vertical monté fou en rotation, permettant ainsi l'adaptation de I'orientation des galets lors des changemetns de direction sous forme de courbe.

3/ Cloison mobile selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les pistes de roulement (18,19) du rail (20) sont munies d'une saillie interne verticale (33,34), définissant avec la saillie de la piste de roulement parallèle en regard, la fente (23) proprement dite, de sorte à former gorge destinée à recevoir lesdits galets (15,16).

4/ Cloison mobile selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte également un système obturateur (7) constitué par un volet rabattable (il), positionné au niveau de l'une des extrémités de son lieu de positionnement opérationnel (4), et destiné à permettre Ia division de manière totale de la salle considérée, ce volet rabattable (11) étant muni d'une coulisse (14) à montants télescopiques horizontaux, susceptible de coulisser dans et hors dudit volet, et destinée, lorsque la cloison est en place, à s'étendre selon la direction principale du volet (7) et venir au contact de celle-ci.

5/ Cloison mobile selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les zones de changement de direction du chemin de roulement sont constituées par des portions de cercle (8) au niveau desquelles les deux pistes de roulement (18,19) restent parallèles selon deux portions concentriques d'arc de cercle, et par des profils en "Y" (9), comportant une piste de roulement en forme d'arc de cercle, l'autre piste de roulement restant linéaire.