FR2703493A1 - Procédé et dispositif électronique, d'adaptation entre un capteur électronique de distance parcourue par un taxi ou par un camion, et le taximètre ou le chronotachygraphe associé à ce capteur. - Google Patents

Abstract

Procédé et dispositif destiné à adapter le capteur électronique (2) et à éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre, ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe (1). Il comporte deux microprocesseurs (23, 10) liés par une connexion (50) de transmission d'impulsions (48) représentatives des kilomètres parcourus. Entre deux impulsions (48), ces deux microprocesseurs (10, 23) dialoguent ensemble sur cette liaison (50) afin de déterminer si la chaîne (2, 3, 4, 7) allant du capteur (2) au second microprocesseur (10) n'a pas été fraudée.

Description

i

PROCEDE, ET DISPOSITIF ELECTRONIQUE, DD'ADAPTATION ENTRE

UN CAPTEUR ELECTRONIQUE DE DISTANCE PARCOURUE PAR UN

TAXI OU PAR UN CAMION, ET LE TAXIMETRE OU LE

CHRONOTACHYGRAPHE ASSOCIE A CE CAPTEUR

La présente invention se rapporte à un procédé, et à un dispositif électronique, d ' adaptation entre un capteur électronique de distance parcourue par un taxi ou un camion, et

le taximètre ou chronotachygraphe associé à ce capteur.

Un taximètre *est, d'une manière très générale, un appareil qui a pour objet d 'indiquer le prix à payer pour une course effectuée par le taxi, ce prix dépendant de plusieurs paramètres, dont entre autres la distance parcourue par le taxi, c' est-à-dire finalement le nombre de tours de roue effectué par

ce véhicule pendant la course.

Le capteur utilisé pour la mesure de ce nombre de tours de roue est alors le capteur normalement associé au tableau de bord du véhicule et donc relié au compteur qui indique à la fois la vitesse instantanée de ce véhicule et le

kilométrage parcouru par celui-ci.

Les véhicules modernes sont pratiquement tous équipés d'un capteur électromagnétique ou électronique du nombre de tours de roue, dit "capteur électronique", qui est prévu au niveau de la boite de vitesses, et qui est équipé d'un connecteur de sortie sur lequel on vient brancher un câble qui recueille et véhicule les impulsions électriques représentatives du nombre de tours de roue jusqu'au compteur de vitesse qui équipe le tableau de bord Le tableau de bord est alors classiquement équipé d ' une sortie auxiliaire, qui est électriquement connectée en parallèle sur ce câble, et sur laquelle on vient brancher l'entrée correspondante du taximètre: les impulsions qui sont véhiculées sur ce câble alimentent donc simultanément le compteur de vitesse du véhicule et le taximètre. La situation est assez similaire en ce qui concerne les chronotachygraphes dont les camions doivent obligatoirement être équipés, et qui, comme on le sait, servent à au moins enregistrer sur un disque la vitesse du camion, les kilomètres parcourus, et le temps de travail du chauffeur Il est alors généralement prévu d'intercaler, sur le câble qui relie le capteur au compteur de vitesse, un adaptateur électronique qui est alimenté par la batterie à travers un fusible et qui délivre des impulsions, déduites de celles délivrées par le capteur, en direction du chronotachygraphe auquel cet adaptateur est relié

par un câble électrique prévu à cet effet.

Ces deux types d'appareils de mesure, taximètres ou chronotachygraphes, sont plombés par les Services des Poids et Mesures, mais ceci ne suffit malheureusement pas pour éviter

des lfraudes de plus en plus fréquentes.

Ces fraudes sont très diverses Elles peuvent consister à remplacer le capteur par un autre capteur délivrant, par tour de roue, un nombre d'impulsions différent de celui délivré, dans des conditions identiques, par le capteur d'origine Elles peuvent consister à brancher, en un endroit choisi situé entre le capteur et le taximètre ou le chronotachygraphe, un petit générateur d'impulsions auxiliaire délivrant un train d ' impulsions voulu en remplacement de celles qui sont normalement délivrées par le capteur Elles peuvent consister à envoyer, grâce à un générateur auxiliaire, des impulsions vers le taximètre ou le chronotachygraphe à partir du compteur de vitesses Pour les camions, elles peuvent consister à enlever le fusible qui est prévu entre la batterie et l' adaptateur électronique précité, ou à remplacer ce fusible par un fusible grillé. La demande de Brevet en France déposée le 19 Février 1993 par le Demandeur sous le numéro 93 02285 donne une solution à ce problème qui est basée entre autres sur une inviolabilité d'ordre mécanique, et en particulier sur l 'utilisation d'un câble blindé inviolable pour alimenter en

impulsions le taximètre.

En ce qui concerne les chronotachygraphes, une solution de ce genre n'est souvent pas souhaitée car l'utilisation d'un tel câble blindé pose, pour certains types de camions et en particulier ceux à cabine basculante, d'insolubles problèmes

pratiques de réalisation.

En ce qui concerne les taximètres, il est toujours souhaitable, tant est grande l'ingéniosité des fraudeurs, de prévoir d'autres solutions, éventuellement complémentaires de

celles déjà proposées, pour éviter les fraudes.

L'invention vise à remédier à ces difficultés et inconvénients Elle se rapporte à cet effet à un procédé, et à un dispositif, d'adaptation entre un capteur électronique de distance parcourue par un camion ou par un taxi, et le capteur électronique associé à ce capteur, ce procédé consistant à prévoir, entre ce capteur et ce chronotachygraphe ou ce taximètre, deux adaptateurs électroniques comportant chacun un microprocesseur, ou autre organe logique de commande et de calcul, dont un premier adaptateur qui reçoit des signaux électriques en provenance du capteur et représentatifs du nombre de tours de roue effectué par le véhicule, et un second adaptateur qui est situé à proximité immédiate du chronotachygraphe ou taximètre, et qui est soit intégré dans le boitier inviolable de celui-ci soit relié à celui-ci par une liaison inviolable, le premier adaptateur délivrant au second adaptateur, via une ou plusieurs liaisons d'interconnexion, un ou plusieurs trains d'impulsions qui sont représentatives du nombre de tours de roue, au moins une de ces dernières liaisons d'interconnexion étant en outre utilisée pour véhiculer, entre deux impulsions successives d'un même train, des signaux de dialogue entre les microprocesseurs respectifs de chacun de ces deux adaptateurs, ces signaux de dialogue étant des signaux de vérification de la chaîne complète comprise entre le capteur et ce second adaptateur et comprenant ce capteur ainsi qu'éventuellement ce second adaptateur, un signal caractéristique étant alors émis par ce second adaptateur vers le chronotachygraphe ou taximètre en cas de détection, suite à ce

dialogue, d' une anomalie frauduleuse.

L' invention sera bien comprise, et ses avantages et

caractéristiques ressortiront mieux, lors de la description

suivante d'un exemple non limitatif de réalisation, en référence au dessin schématique annexé dans lequel: Figure 1 est un schéma synoptique simplifié de ce dispositif tel qu'il est applicable à un chronotachygraphe ou à

un taximètre.

Figure 2 est un diagramme temporel des signaux qui circulent entre les deux adaptateurs électroniques qui équipent

ce même dispositif.

* Figure 3 est un modèle d'enregistrement, par le disque d 'un chronotachygraphe branché sur ce dispositif, de

deux types de fraudes.

En se reportant à la figure 1, il S 'agit plutôt d'un dispositif qui est utilisé en association avec un chronotachygraphe 1 équipant un camion, mais ce schéma synoptique est aussi applicable à un taximètre équipant un taxi comme il est décrit dans la demande de Brevet en France déposée par le Demandeur le 1 er Avril 1993 sous le numéro

93.04091.

Le camion est classiquement équipé d'un capteur électronique 2 qui délivre sur son câble de sortie 3 des impulsions électriques en nombre proportionnel au nombre de

tours de roue effectué par le véhicule.

Le capteur 2 est par exemple placé sur la boite de vitesses du véhicule, et il est équipé d'un arbre rotatif muni d'un pignon qui engrène sur un pignon conjugué de la boite de vitesses. Ce câble 3 est branché sur un premier adaptateur électronique 4 qui est représenté ici de manière très simplifiée, mais dont un exemple de réalisation est décrit plus en détails

dans la demande de Brevet précitée N O 93 04091.

Les impulsions qui proviennent du capteur 2, et qui sont donc véhiculées par le câble 3, sont appliquées, comme décrit dans cette demande FR 93 04091, d'une part à un amplificateur opérationnel 13 de reproduction approximative du signal délivré par le capteur 2, cet amplificateur constituant un élément unidirectionnel, et d' autre part à un amplificateur

opérationnel 16 qui constitue un préamplificateur.

Les signaux recopiés qui sont présents sur la sortie 14 du circuit de recopie 13 sont appliqués, via un câble standard

, au compteur de vitesses 5 du véhicule.

A noter que sur un camion équipé d'un chronotachygraphe 1, ce compteur 5 n'a plus un grand intérêt, et peut donc soit être absent, soit ne pas être alimenté par un

câble 15.

l A noter aussi que, comme il est décrit plus en détails dans la demande de Brevet en France déposée par le Demandeur le 19 Février 1993 sous le numéro 93 02285, il n'est ainsi pas possible d'appliquer, dans un but frauduleux, des impulsions extérieures sur la borne 14 car celles- ci ne pourraient pas être transmises au chronotachygraphe 1 en raison du caractère

unidirectionnel de l 'élément 13.

Comme il est expliqué dans la demande FR 93 04091 précitée, les impulsions en sortie 17 du préamplificateur 16 sont appliquées à un amplificateur à gain réglable 21 qui est conçu pour délivrer, en réponse aux signaux d'entrée transmis sur le câble 3, des signaux à deux niveaux logiques à un organe logique de calcul et de commande 23, typiquement un microprocesseur. Ce microprocesseur 23 comporte un diviseur de fréquence et il présente au moins une sortie 50 qui délivre, en réponse aux signaux qu'il reçoit de l' amplificateur à gain réglable 21, des trains d'impulsions 48 qui sont représentatifs

du nombre de tours de roue effectué par le véhicule.

L'amplificateur à gain réglable 21 est ajusté pour présenter le gain minimal qui permet de différencier les signaux effectifs, et donc réguliers, de détection du nombre de tours qui sont fournis par le capteur 2 lorsque le véhicule roule à

très basse vitesse, des signaux parasites.

L'adaptateur 4 est, comme représenté, alimenté par la tension de batterie +E du véhicule par l 'intermédiaire d'un fusible 6 C'est ce fusible 6 que certains camionneurs indélicats

enlèvent ou remplacent par un fusible grillé.

La liaison filaire 50 fait partie d'un câble 7 qui comprend aussi une liaison filaire 8 transportant la tension

d'alimentation, ainsi qu'un fil de masse 9.

Le câble 7 est' un câble ordinaire, et donc pas un câble

rendu inviolable par un blindage mécanique par exemple.

Ce câble 7 relie le premier adaptateur électronique 4 à un second adaptateur électronique 10 qui est constitué par un

microprocesseur analogue au microprocesseur 23.

Ce second adaptateur 10 reçoit les impulsions 48 fournies, suite aux impulsions du capteur 2, par le microprocesseur 23 du premier adaptateur 4 Il est relié au chronotachygraphe 1 par un câble inviolable 11 et des

connexions elles-aussi inviolables.

Le câble inviolable, 11 est un câble à enveloppe métallique inviolable, et il contient par exemple deux fils 12, dont un fil de transmission de la tension d'alimentation et un fil de transmission des impulsions issues des impulsions 48 et

donc représentatives du nombre de tours de roue.

Le chronotachygraphe 1 est bien entendu entièrement

plombé, et donc inviolable.

La figure 2 est un diagramme temporel qui montre le train d 'impulsions 48 sur le fil 50 Ces impulsions successives sont séparées l'une de l'autre par un intervalle de temps I qui

est d' autant plus grand que la vitesse du véhicule est faible.

Conformément à l'invention, la liaison 50 est utilisée non seulement pour véhiculer, du microprocesseur 23 vers le microprocesseur 10, les impulsions 48 représentatives du nombre de tours de roue effectués par le véhicule, mais encore pour véhiculer, de manière bi- directionnelle et pendant des intervalles I qui séparent deux impulsions 48 successives, des signaux numériques de dialogue entre le microprocesseur 10 et le

microprocesseur 23.

Ces signaux de dialogue sont des signaux binaires matérialisés par la présence ou l'absence de fines impulsions 18. Ces signaux de dialogue 18 sont envoyés du second adaptateur 10 vers le microprocesseur 23 du premier adaptateur 4 d'une part pour vérifier le bon état (perturbé ou non) de la liaison 3,4,7 entre le *capteur 2 et le microprocesseur 10, et d'autre part pour vérifier que ni le capteur 2 ni l'adaptateur 4 n'ont été frauduleusement modifiés ou remplacés En fonction de la réponse qui lui est donnée par le microprocesseur 23, suite à l'interrogation effectuée par le microprocesseur 10 via la liaison bi- directionnelle 50, le microprocesseur 10 détermine si rien n'a été modifié dans la configuration ou chaîne ( 2,3,4,7) qui le

précède, et donc si l'appareil n'a pas été fraudé.

Avantageusement, ce dialogue entre les microprocesseurs et 23, via la liaison 50 et au moyen des signaux 18,

s'effectue suivant un codage de type variable.

Pour ceci, le microprocesseur 10 émet sur la ligne 50 un ou plusieurs mots ou octets tirés au hasard, par exemple huit octets Le microprocesseur 23 traite alors ce ou ces octets selon un algorithme qui lui est propre, et il réémet en conséquence, toujours sur la ligne 50, au moins un octet qui est déterminé en fonction du ou des octets qu'il a reçus, ainsi que

des signaux qu'il reçoit lui-même en provenance du capteur 3.

Le microprocesseur 10 traite alors cet octet pour en déduire si les éléments constitutifs de la chaîne 2,3,4,7 sont bien les éléments d'origine et ne sont pas perturbés par une

action extérieure.

Si le résultat de ce traitement est négatif, c'est qu'il y a fraude, et en conséquence le microprocesseur 10 transmet, via la liaison 12, un ou plusieurs signaux d'alarme vers le chronotachygraphe 1, qui enregistre ces signaux d'alarme,

indicatifs d'une fraude, sur son disque.

Il peut pour ceci être prévu un stylet de traçage

spécifique, et donc indépendant des autres stylets.

Il est cependant, pour éviter d' avoir à modifier les chronotachygraphes existants, avantageux d ' utiliser, pour enregistrer les fraudes, un ou plusieurs des stylets existants, par exemple le stylet enregistreur de la vitesse du véhicule, et peut-être aussi celui qui enregistre le temps de travail du chauffeur. Un exemple nullement limitatif est donné sur la figure 3 qui représente, en développé à plat, un exemple d' enregistrement réalisé sur le disque d'un chronotachygraphe

équipé d'un dispositif selon l'invention.

Sur ce diagramme est représenté un traçage effectué par

le stylet qui enregistre la vitesse du camion.

Pendant une première période Pi, l'appareil n'est pas fraudé, et il enregistre normalement la courbe de vitesse réelle

19 du camion.

Puis, pendant une seconde période P 2, le fusible 6 est retiré ou remplacé par un fusible grillé: le chronotachygraphe

1 ne reçoit plus d'impulsions, et n'enregistre donc rien.

A la fin de cette période P 2, le fusible d'origine 6 est remis en place par le chauffeur Le microprocesseur 10 émet alors, sur la liaison 12, une impulsion de vitesse 20, d'amplitude Va totalement invraisemblable (par exemple 300 km/h), ou un signal à fronts raides également invraisemblable en raison de la raideur de ses flancs, cette impulsion

invraisemblable indiquant la remise en route de l' adaptateur 4.

A ce stade déjà, la fraude qui s'est produite pendant l 'intervalle de temps P 2 est enregistrée sur le disque grâce à

l'impulsion 20.

Pendant l'intervalle de temps suivant P 3, il n'y a plus de fraude et la vitesse est normalement enregistrée selon la

courbe 22.

Puis, l'appareil est fraudé: par exemple, le capteur 2 est remplacé par un autre capteur ou par un générateur d ' impulsions, l' adaptateur 4 est remplacé par un autre adaptateur, ou une dérivation est introduite sur le câble 7 afin

par exemple d 'y brancher un générateur d'impulsions.

Le microprocesseur 10 envoie alors, à la place de la vitesse comme représenté, ou en alternance avec la vitesse, ou en plus de celle-ci, une ou plusieurs impulsions d'alarme 24, de manière continue ou non, qui sont enregistrées sur le disque, marquant ainsi la fraude Les impulsions d'alarme 24 peuvent être des impulsions rectangulaires ou des impulsions à fronts raides, ce qui est anormal pour un enregistrement de chronotachygraphe et est donc facilement reconnu comme une impulsion caractéristique d'une fraude Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée à

l' exemple de réalisation qui vient d ' être décrit.

Les signaux de dialogue 18 peuvent être des signaux de vérification de la chaîne 2,3,4,7 et/ou des signaux de vérification de la chaîne constituée par les deux adaptateurs

4,10 et la liaison 7 qui les relie.

Ce dispositif est applicable aussi aux taximètres, et dans ce cas la liaison 12 transmet au taximètre 1 un signal d' alarme, par exemple visuel et/ou sonore, qui est un signal maintenu jusqu'à disparition de la fraude Préférentiellement alors, ce signal a pour fonction de bloquer immédiatement le fonctionnement du comptage au moins du comptage en distance parcourue du taximètre, jusqu'au moins la disparition de la fraude Le microprocesseur 10 pourrait être intégré dans le boitier inviolable du chronotachygraphe ou taximètre 1, ce qui éviterait de prévoir le câble inviolable 11 On pourrait prévoir deux liaisons 50 au lieu d' une seule, ou même plus, comme expliqué dans la demande de Brevet FR-93 04091 précitée, etc

Claims (14)

REVENDICATIONS

1 Procédé d'adaptation entre un capteur électronique ( 2) de distance parcourue par un camion ou par un taxi et le chronotachygraphe ( 1) ou le taximètre associé à ce capteur, caractérisé en ce qu'il consiste à prévoir, entre ce capteur ( 2) et ce chronotachygraphe ( 1) ou taximètre, deux adaptateurs électroniques ( 4,10) comportant chacun un microprocesseur ( 23,10) ou autre organe logique de commande et de calcul, dont un premier adaptateur ( 4) qui reçoit des signaux électriques ( 3) en provenance du capteur ( 2) et représentatifs du nombre de tours de roue effectué par le véhicule, et un second adaptateur ( 10) qui est situé à proximité immédiate du chronotachygraphe ou taximètre ( 1), et qui est soit intégré dans le boitier inviolable de celui-ci soit relié à celui-ci par une liaison inviolable ( 11), le premier adaptateur ( 4) délivrant au second adaptateur ( 10), via une ou plusieurs liaisons d'interconnexion ( 50), un ou plusieurs trains d'impulsions ( 48) qui sont

représentatives du nombre de tours de roue.

2 Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins une de ces dernières liaisons d'interconnexion ( 50) est en outre utilisée pour véhiculer, entre deux impulsions successives ( 48) d'un même train, des signaux ( 18) de dialogue entre les microprocesseurs respectifs ( 10, 23) de chacun de ces

deux adaptateurs ( 10,4).

3 Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que ces signaux de dialogue sont des signaux de vérification du caractère non-fraudé de la liaison ( 2,3,4,7,10) entre ce capteur

( 2) et ce chronotachygraphe ( 1) ou taximètre.

4 Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'un signal caractéristique ( 20,24) est émis par ce second adaptateur ( 10) vers le chronotachygraphe ( 1) ou taximètre en

cas de détection d'une anomalie frauduleuse suite à ce dialogue.

Dispositif électronique d'adaptation entre un capteur électronique ( 2) de distance parcourue par un camion ou par un taxi et le chronotachygraphe ( 1) ou le taximètre associé à ce capteur, caractérisé en ce qu'il comporte, entre ce capteur ( 2) et ce chronotachygraphe ( 1) ou taximètre, deux adaptateurs électroniques ( 4,10) comportant chacun un microprocesseur ( 23,10) ou autre organe logique de commande et de calcul, dont un premier adaptateur ( 4) qui reçoit des signaux électriques ( 3) en provenance du capteur ( 2) et représentatifs du nombre de tours de roue effectué par le véhicule, et un second adaptateur ( 10) qui est situé à proximité immédiate du chronotachygraphe ou taximètre ( 1), et qui est soit intégré dans le boitier inviolable de celui-ci soit relié à celui-ci par une liaison inviolable ( 11), le premier adaptateur ( 4) délivrant au second adaptateur ( 10), via une ou plusieurs liaisons d'interconnexion ( 50), un ou plusieurs trains d'impulsions ( 48) qui sont

représentatives du nombre de tours de roue.

6 Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'au moins une de ces dernières liaisons d'interconnexion ( 50) est en outre utilisée pour véhiculer, entre deux impulsions successives ( 48) d'un même train, des signaux ( 18) de dialogue entre les microprocesseurs respectifs ( 10,23) de chacun de ces

deux adaptateurs ( 10,4).

7 Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ces signaux de dialogue ( 18) sont des signaux de vérification de la chaîne complète ( 2,3,4,7) comprise entre le capteur ( 2) et ce second adaptateur ( 10) et comprenant ce

capteur ( 2).

8 Dispositif selon la revendication 6 ou la revendication 7, caractérisé en ce que ces signaux de dialogue ( 18) sont des signaux de vérification de la chaîne constituée

par les deux adaptateurs ( 4,10) et la liaison ( 7) qui les relie.

9 Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8,

caractérisé en ce que le second adaptateur ( 10) est prévu pour émettre un signal caractéristique ( 20,24) vers le chronotachygraphe ( 1) ou taximètre en cas de détection d'une

anomalie frauduleuse suite à ce dialogue.

Dispositif selon la revendication 9, appliqué à un chronotachygraphe ( 1), caractérisé en ce que ce signal caractéristique ( 20,24) est appliqué sur un ou plusieurs stylets d'enregistrement déjà présents sur ce chronotachygraphe, de façon à par exemple soit remplacer, de manière maintenue ou non, le signal normalement enregistré par ce stylet, soit à se

superposer à ce dernier signal.

11 Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le signal de détection d'une fraude est matérialisé par une ou plusieurs impulsions ( 24) de forme rectangulaire,

anormales pour un camion.

12 Dispositif selon la revendication 10 ou la revendication 11, caractérisé en ce que le signal de détection d'une fraude est matérialisé par une ou plusieurs impulsions

( 24) à fronts raides, anormales pour un camion.

13 Dispositif selon l 'une des revendications 10 à 12,

caractérisé en ce que le second adaptateur ( 10) émet vers le chronotachygraphe ( 1) une impulsion ( 20) de remise en route si le fonctionnement du premier adaptateur ( 4) a été interrompu juste avant (P 2) cette remise en route par défaut d'alimentation électrique (+E), en particulier lorsque le fusible ( 6) d'alimentation de ce premier adaptateur ( 4) a été retiré ou

remplacé par un fusible grillé.

14 Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que cette impulsion ( 20) de remise en route est une

impulsion de vitesse qui est anormale pour un camion.

Dispositif selon la revendication 9, appliqué à un taximètre, caractérisé en ce que ce signal caractéristique est un signal d'alarme qui est maintenu jusqu'à disparition de la fraude. 16 Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'en outre ce signal caractéristique bloque le comptage au moins le comptage en distance du taximètre, jusqu'au moins la

disparition de la fraude.

17 Dispositif selon l'une des revendications 6 à 16,

caractérisé en ce que ledit dialogue ( 18) s'effectue selon un

codage de type variable.

18 Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit dialogue ( 18) se passe de la façon suivante: le second adaptateur ( 10) émet, sur ladite liaison ( 50) et vers le premier adaptateur ( 4), un ou plusieurs mots tirés au hasard, le premier adaptateur ( 4) traite ce ou ces mots selon un algorithme qui lui est propre et réémet en conséquence au moins un mot, élaboré selon cet algorithme, vers le second adaptateur ( 10), ce dernier ( 10) analyse alors ce ou ces mots qu'il * reçoit en réponse du premier adaptateur ( 4) pour en déduire le caractère fraudé ou non de toute la chaîne

( 2,3,4,7) qui le précède.