FR2697334A1 - Appareil pour la préparation automatique d'éprouvettes de mortier, et outils pour un tel appareil. - Google Patents

Abstract

Un appareil (1) est destiné à la préparation automatique d'éprouvettes de mortier utilisant un liant, en particulier un ciment, dans un moule (2) de forme prédéterminée, selon une séquence définie d'opérations de remplissage du moule, de tassage et de lissage du mortier; le moule (2) est monté sur une machine à chocs (18) en vue de l'opération de tassage. L'appareil (1), agencé sensiblement sous une forme de parallélépipède, comporte, au niveau supérieur, un portique (8) permettant de déplacer une tête de manipulation (14) suivant trois directions (X, Y, Z) et, à un niveau intermédiaire, sensiblement dans un même plan horizontal, le moule (2) et, situé à l'écart du moule, un réservoir (19) d'outils (20...24), propres à être saisis successivement par la tête de manipulation en vue de la séquence d'opérations; des moyens électriques et/ou électroniques (A) de commande des mouvements de la tête de manipulation (14) sont prévus pour que la séquence soit effectuée.

Description

APPAREIL POUR LA PREPARATION AUTOMATIQUE D'EPROUVETTES
DE MORTIER, ET OUTILS POUR UN TEL APPAREIL
L'invention est relative à un appareil pour la préparation automatique d'éprouvettes de mortier utilisant un liant, en particulier un ciment.

Actuellement, pour le contrôle des opérations de fabrication, notamment pour le contrôle de la qualité d'un ciment, on prépare un mortier obtenu par malaxage d'une quantité définie du ciment considéré, d'une autre quantité également définie d'eau et enfin d'une quantité définie de sable normalisé. Ensuite, à l'aide d'un tel mortier, un opérateur prépare manuellement des éprouvettes dans un moule de forme prédéterminée, selon une séquence définie d'opérations de remplissage du moule, de tassage et de lissage du mortier. En particulier, le tassage est assuré à l'aide d'une machine à chocs, de caractéristiques déterminées.

Les opérations de préparation des éprouvettes de mortier étant ainsi normalisées, on aurait pu espérer que la dispersion des résultats d'essais et de mesures effectués sur les échantillons, après prise du mortier au bout d'un temps prédéterminé, ne serait pas trop importante et permettrait d'obtenir des valeurs significatives.

Or l'expérience montre que cette dispersion est relativement forte non seulement d'un site de mesures à l'autre, mais sur un même site et, le cas échéant, avec un même opérateur. Les diverses observations effectuées conduisent à penser que cette dispersion n'est pas due aux variations de caractéristiques du produit sur lequel la mesure est effectuée, mais est due en particulier à des variations des conditions de préparation des échantillons. Le facteur humain intervient de manière importante et influe défavorablement au niveau de la dispersion des résultats. Le caractère fastidieux de ce travail de préparation des éprouvettes peut contribuer à accroître la dispersion des résultants.

De plus, la productivité est relativement faible.

L'invention a pour but, surtout, de fournir un appareil permettant la préparation automatique d'éprouvettes de mortier utilisant un liant, en particulier un ciment, qui, tout en respectant des conditions de préparation définies ou normalisées, améliore la productivité et la fiabilité des résultats obtenus.

Selon l'invention, un appareil pour la préparation automatique d'éprouvettes de mortier utilisant un liant, en particulier un ciment, dans un moule de forme prédéterminée, selon une séquence définie d'opérations de remplissage du moule, de tassage et de lissage du mortier, le moule étant monté sur une machine à chocs en vue de l'opération de tassage, est caractérisé par le fait qu'il est agencé sensiblement sous une forme de parallélépipède comportant, au niveau supérieur, un portique permettant de déplacer une tête de manipulation suivant trois directions dont deux horizontales et une verticale et, à un niveau intermédiaire, sensiblement dans un même plan horizontal, le moule et, situé à ltécart du moule, un réservoir d'outils propres à être saisis successivement par la tête de manipulation en vue de la séquence d'opérations, des moyens électriques et/ou électroniques de commande des mouvements de la tête de manipulation étant prévus pour que la séquence soit effectuée.

Avantageusement, l'appareil comporte un bac de lavage des outils et est agencé pour que ce bac soit traversé par chaque outil qui vient de servir avant sa remise en position de stockage. Le bac de lavage peut être constitué par une enceinte dans laquelle un jet de liquide de lavage sous pression est envoyé sur outil lors de son passage.

Le moule peut être situé au voisinage d'une face verticale du parallélépipède, tandis que le réservoir de stockage des outils est sensiblement à l'opposé, suivant une diagonale d'un rectangle dont les côtés sont parallèles aux faces verticales du parallélépipède, de la zone où se trouve le moule ; le bac de lavage est disposé entre le moule et le réservoir de stockage, sensiblement dans leur alignement.

L'appareil comporte un outil de lissage comprenant une lame articulée autour d'un axe horizontal et des moyens de montage de cet axe permettant à la lame de prendre une position inclinée, et autorisant une inversion de l'inclinaison de la lame par rapport à la verticale lors d'une inversion du sens de déplacement horizontal de l'outil de lissage.

De préférence, l'outil de lissage comporte une chape, portant la lame de lissage, cette chape étant munie d'un fût articulé, par ledit axe, sur un manchon tubulaire, avec possibilité de déplacement en translation de l'axe d'articulation, relativement au manchon, à l'encontre de moyens élastiques de poussée montés dans le manchon, la chape pouvant basculer d'une position inclinée dans un sens à une position inclinée dans l'autre sens à l'encontre des moyens élastiques. La chape peut comporter une fenêtre en arc de cercle traversée par une tige montée coulissante dans deux ouvertures longitudinales diamétralement opposées prévues dans la paroi du manchon, la fenêtre en arc de cercle de la chape étant dissymétrique par rapport au plan de la lame de lissage, de manière à autoriser une inclinaison de la chape plus forte dans un sens que dans l'autre.

L'appareil comporte un outil de répartition du mortier dans le moule, cet outil comprenant une colonne munie, à sa partie inférieure, de lames dont le nombre est égal au nombre de compartiments du moule. Un outil pour évacuer un surplus éventuel de mortier, lors d'un chargement intermédiaire, est également prévu, cet outil comprenant de petites pelles fixées sur une traverse solidaire d'une colonne, le nombre de pelles étant égal au nombre de compartiments du moule.

L'appareil comporte en outre une boîte à ventouses munie d'un dispositif à venturi pour la création d'une dépression dans les ventouses en vue de manipuler des objets plats dans leur ensemble.

L'invention est également relative à un outil de lissage, tel que défini précédemment, destiné à un appareil pour la préparation automatique d'éprouvettes de mortier.

L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées cidessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation particulier décrit avec référence aux dessins ci-annexés, mais qui n'est nullement limitatif.

La figure 1, de ces dessins, est un schéma d'un appareil conforme à l'invention, pour la préparation automatique d'éprouvettes de mortier.

La figure 2 est un schéma d'un outil de répartition du mortier.

La figure 3 est un schéma d'un outil pour évacuer un surplus de mortier.

La figure 4 est un schéma d'un outil de nettoyage des bords du moule.

La figure 5 est une vue de côté, avec parties coupées, d'un outil de lissage.

La figure 6, enfin, est une vue de gauche par rapport à la figure 5.

En se reportant aux dessins, notamment à la figure 1, on peut voir, représenté sous une forme schématique, un appareil 1 pour la préparation d'éprouvettes de mortier dans un moule 2 de forme prédéterminée.

Le mortier est préparé selon une norme, avec une quantité de ciment, une quantité d'eau et une quantité de sable normalisé prédéfinies.

L'appareil 1 se présente sous la forme générale d'un châssis parallélépipédique rectangle 3 réalisé, par exemple, à l'aide de profilés métalliques, notamment en aluminium ou en alliage léger. Le châssis 3 comporte, à chacun de ses quatre angles, un montant vertical 4. Les extrémités supérieures de ces montants 4 sont reliées par un cadre rectangulaire formé par deux longerons 5 parallèles et deux traverses 6, parallèles, agencées sous forme de glissières.

Un cadre 7 est prévu, à un niveau intermédiaire, sensiblement à mi-hauteur, pour relier les montants 4. Une liaison semblable peut être prévue au voisinage des extrémités inférieures de ces montants 4.

A son niveau supérieur, l'appareil 1 comporte un portique 8 comprenant une poutre longitudinale 9, parallèle aux longerons 5 et portée de manière coulissante, à ses extrémités, par les traverses 6.

Des moyens moteurs 10 classiques (comprenant par exemple un moteur électrique pas à pas entraînant une roue dentée coopérant avec une courroie crantée sans fin, dont un brin est relié à une extrémité de la poutre 9), sont prévus pour assurer un déplacement et un positionnement précis et simultané de chaque extrémité de la poutre 9 en coulissement sur les traverses 6 suivant une direction Y horizontale.

Un chariot il est monté coulissant sur la poutre 9, suivant la direction longitudinale X horizontale, de cette poutre 9.

Des moyens moteurs 12, du même type que les moyens 10 évoqués précédemment, sont prévus sur la poutre 9 pour assurer un déplacement et un positionnement précis du chariot 11 le long de cette poutre.

Une colonne verticale 13 est fixée sur le chariot 11 et permet de guider les déplacements d'une tête de manipulation 14 suivant la direction verticale Z. Des moyens moteurs électriques 15 sont prévus sur la colonne 13 pour assurer le déplacement et le positionnement précis de la tête 14 suivant la direction Z.

L'appareil 1 comporte, à un niveau intermédiaire, sensiblement dans le même plan horizontal que le cadre 7, le moule 2 de forme rectangulaire. La grande dimension de ce moule 2 est orientée parallèlement aux traverses 6. Ce moule 2 est situé au voisinage de la face verticale avant de L'appareil 1, du côté du coin gauche. Le moule 2 comporte trois compartiments longitudinaux parallèles 16, de mêmes dimensions, permettant de mouler simultanément trois échantillons semblables.

Le moule 2 est fixé, à l'aide de moyens de blocage 17, pouvant s'ouvrir, sur le plateau d'une table à chocs 18, réalisée conformément à des prescriptions de norme, en vue d'assurer le tassage du mortier dans les compartiments 16 du moule.

L'appareil 1 comporte, de préférence dans une zone située au voisinage du coin opposé au moule 2, suivant une diagonale, un réservoir 19 d'outils propres à être saisis successivement par la tête de manipulation 14 en vue de la séquence définie d'opérations de remplissage du moule, de tassage et de lissage du mortier. Ce réservoir 19 comporte un outil 20 de répartition ou d'arasement, pour l'opération de remplissage ; un outil 21 pour évacuer le surplus de mortier ; un outil 22 (voir également figures 5 et 6) pour le lissage et un outil 23 pour le nettoyage des bords du moule 2 après remplissage. Le réservoir de stockage 19 est situé sensiblement dans le plan horizontal du moule 2.

L'outil d'arasement 20 est destiné à bien répartir une première couche de mortier versée dans les compartiments 16 du moule 2 et correspondant à une fraction de l'échantillon à réaliser, par exemple sensiblement à la moitié du volume. Le complément à l'échantillon est versé dans le moule lors d'une deuxième passe, après que la première partie de l'échantillon a été soumise à une opération de tassage par mise en marche de la table à chocs 18.

Cet outil 20 comporte une colonne 24 munie, à sa partie inférieure, de trois lames verticales 25 parallèles entre elles, situées dans un même plan, dont la largeur est égale à celle des compartiments 16, chaque lame 25 étant propre à entrer dans un de ces compartiments. Les lames 25 sont fixées rigidement à la colonne 24.

L'extrémité supérieure de la colonne 24 forme une sorte de collerette 26 agencée pour être saisie par la tête de manipulation 14. L'outil 20 est stocké verticalement dans le réservoir 20 avec sa collerette 26 en partie haute et les lames 25 en partie basse.

L'outil 21 pour évacuer le surplus de mortier comporte une colonne 24 et une collerette 26 semblables à celles de l'outil 20 de la figure 2. Les lames 25 sont remplacées par de petites pelles 27, en nombre égal à celui des compartiments 16 du moule. Ces pelles 27 sont fixées à la base de la colonne 24 par une partie verticale servant de manche.

L'outil de lissage 22, bien visible sur les figures 5 et 6, est agencé pour reproduire l'opération manuelle de lissage à l'aide d'une truelle animée d'un mouvement d'aller et retour.

L'outil de lissage 22 comporte une chape 28 sensiblement en forme de triangle dont un sommet est tourné vers le bas et dont le côté opposé est sensiblement horizontal. Le plan moyen de la chape 28 est destiné à être placé verticalement, parallèlement à la direction longitudinale du moule 2. Le bord inférieur 29, de la chape 28, s'étend transversalement sur une longeur supérieure à l'épaisseur de la chape, comme visible sur la figure 6. Ce bord comporte une rainure 30, ouverte vers le bas, et dans laquelle est engagé le bord supérieur d'une lame de lissage 31 dont la grande dimension, lors de l'opération de lissage, est orientée orthogonalement à la grande dimension du moule 2. La longueur de cette lame 31 est suffisante pour qu'elle s'étende en travers des trois compartiments 16 du moule 2.La lame 31 est suspendue, à mi-longueur, au bord 29 par un axe 32, perpendiculaire au plan de la lame, engagé dans un alésage qui traverse la rainure 30 dans sa zone médiane. La lame 31 est montée avec une légère possibilité de débattement angulaire autour de cet axe 32 car, lorsque son bord supérieur est horizontal, un jeu vertical v existe entre le fond de la rainure 30 et le bord supérieur de la lame 31.

La chape 32 est solidaire, dans sa partie médiane supérieure, d'un fût 33 dont l'extrémité supérieure comporte une surface médiane convexe 34 prolongée, de chaque côté, par deux zones 35, 36. Ce fût 33 est reçu dans un évidement 37 compris entre deux prolongements inférieurs latéraux 38, 39 d'un manchon 40. Le fût 33 est articulé sur le manchon 40 à l'aide d'un axe 41 orthogonal à l'axe géométrique du manchon, l'axe 41 traversant un alésage prévu dans la partie haute du fût 33.

Les extrémités de l'axe 41 sont reçues dans deux fenêtres verticales 42 diamétralement opposées, prévues dans la paroi du manchon 40. L'axe 41 peut se déplacer en translation dans ces fenêtres 42. L'extrémité supérieure du fût 33 est soumise à l'action de moyens élastiques de poussée vers le bas. Ces moyens de poussée comprennent un ressort hélicoïdal 43 logé à l'intérieur du manchon 40 et un poussoir 44 pouvant coulisser à l'intérieur du manchon 40 et prenant appui, à son extrémité inférieure, contre l'extrémité supérieure du fût 33. Le ressort 43 est en appui, à son extrémité haute, contre une butée solidaire du manchon 40 et, à son extrémité basse, contre le poussoir 44. La face inférieure du poussoir 44 est convexe, tournée vers le bas.

La chape 32 comporte une fenêtre 45 en arc de cercle centrée sur l'axe géométrique de l'alésage destiné à recevoir l'axe 41. La fenêtre 45 est traversée par une tige 46, parallèle à l'axe 41. La tige 46 est montée coulissante dans deux rainures longitudinales 47 diamétralement opposées, s'ouvrant vers le bas, prévues dans les prolongements 38, 39 du manchon 40. Les ouvertures 47 admettent le même plan longitudinal moyen que les fenêtres 42.

La fenêtre en arc de cercle 45 est dissymétrique par rapport au plan de la lame 31. Dans l'exemple de la figure 5, la partie de la fenêtre 45 située à gauche de ce plan a une étendue angulaire plus importante que celle située à droite du plan de la lame 31. Pour permettre cette extension de la partie gauche de la fenêtre 45, la chape 28 comporte une sorte de corne 48 à son extrémité haute située sur la gauche, dans laquelle se termine la fenêtre 45. I1 est ainsi possible de donner à la lame 31 une inclinaison plus forte vers la droite de la figure 5 que vers la gauche, par rapport à l'axe géométrique du manchon 40.

Dans la position de repos illustrée sur la figure 5, la lame 31 est verticale et est maintenue dans cette position par la coopération du poussoir 44 et de la surface médiane 34 du fût 33.

Il est possible de faire basculer la chape 28, vers la droite par exemple, auquel cas la tige 46 décrit une partie de la fenêtre 45. La rotation a lieu autour de l'axe 41 qui reste normalement en appui contre la partie inférieure de la fenêtre 42 mais qui peut se soulever en cas d'obstacle à franchir. Lorsque la chape 28 a atteint l'inclinaison souhaitée, le poussoir 44 coopère avec la zone 35.

I1 en serait de même si l'on faisait basculer la chape 28 dans l'autre sens, c'est-à-dire vers la gauche de la figure 5 mais l'inclinaison en fin de basculement serait moins forte.

L'appareil 1 comporte un bac 49 de lavage des outils. Ce bac est constitué par une enceinte 50 comportant à sa partie inférieure une trémie. L'enceinte 50 est fermée, en partie haute, par deux plaquettes entre lesquelles subsiste un couloir 51 avec entrée et sortie pour le passage de l'outil qui vient de servir, avant sa remise dans le réservoir de stockage 19. L'enceinte 50 est équipée d'un dispositif 52 pour émission d'un jet de liquide de lavage sous haute pression envoyé sur l'outil lorsqu'il traverse l'enceinte 50 en suivant le couloir 51.

Le bac 49 est situé entre le moule 2 et le réservoir d'outils 19, sensiblement dans leur alignement. Le couloir 51 est orienté parallèlement aux longerons 5.

L'appareil 1 comporte, en outre, une boîte 53 à ventouses 54 munie d'un dispositif de pompage 55 pour créer une dépression dans les ventouses 54 en vue de saisir des objets relativement plats. Le dispositif de pompage 55, relié au ventouses 54, est avantageusement constitué par un dispositif à venturi relié à une source d'air comprimé et créant la dépression dans les ventouses 54 à partir d'un écoulement d'air comprimé dans un étranglement.

La boîte à ventouses 53, en forme de parallélépipède rectangle, comporte sur sa face supérieure un organe de prise propre à être saisi par la tête de manipulation 14. Pour le stockage, la boîte 53 est placée sur un support situé sensiblement dans le plan horizontal du moule 2, au voisinage de la face avant de l'appareil 1, mais vers le montant 4 éloigné du moule 2.

Les différents moyens moteurs 10, 12, 15, les moyens de blocage 17, le dispositif de jet haute pression 52, et le dispositif de pompage 55 sont reliés à des moyens de commande électrique et/ou électroniques A, notamment constitués par un micro-ordinateur convenablement programmé, propre à commander la séquence d'opérations souhaitée.

Avantageusement, on prévoit pour les opérations de préparation des échantillons un cadre 56 destiné à être posé sur le moule 2 et à prolonger ce moule vers le haut avec ses divers compartiments 16. Ce cadre est bloqué sur le moule à l'aide de moyens de blocage 17.

Une plaque 57 munie d'une ouverture venant épouser le contour du cadre 56 est placée autour de ce cadre, cette plaque comportant, sur ses deux petits côtés, des rigoles 58 de récupération de mortier en excès.

L'outil 23 pour le nettoyage des bords du moule 2, comprend une colonne 24 semblable à celle de l'outil 20 de la figure 2; à la partie inférieure de cette colonne est fixée une sorte de brosse ou de pinceau 59.

Ceci étant, les opérations de préparation des échantillons de mortier avec l'appareil 1 de l'invention ont lieu de la manière suivante.

L'opérateur met en place le moule 2 sur la table à chocs 18 et le cadre 56 destiné à rehausser le moule. L'ensemble est bloqué à l'aide des moyens 17. La plaque 57 est également mise en place.

Dans une première étape, les compartiments 16 du moule 2 sont remplis partiellement en mortier, sensiblement à moitié de leur volume.

Ce remplissage peut être effectué manuellement ou de préférence automatiquement par des moyens non représentés.

La mise en marche de la table à chocs 18 est alors commandée par les moyens A
Ensuite, les moyens A agissent pour faire saisir l'outil d'arasement 20 par la tête de manipulation 14 qui amène cet outil à une extrémité du moule 2. L'outil 20 est déplacé suivant la direction longitudinale du moule 2 pour mettre au niveau souhaité le mortier dans le moule, l'excès de mortier étant rassemblé à une extrémité de chaque compartiment 16.

Les moyens A commandent ensuite le retour de l'outil 20 vers le réservoir de stockage 19 en faisant passer l'outil 20 à travers l'enceinte 50 de nettoyage. Au cours de cette traversée, le dispositif 52 d'arrosage sous forte pression est mis en marche. L'outil est ensuite placé dans le réservoir 19.

La tête de manipulation 14 saisit ensuite l'outil 21 qui est amené dans le moule 2 de telle sorte que les pelles 27 de cet outil recueillent l'excès de mortier rassemblé à une extrémité et l'évacue. L'outil 21 est ensuite ramené par la tête de manipulation 14 au réservoir de stockage après passage par le bac de lavage 49 et mise en action du dispositif de lavage 52 sous haute pression.

Dans une deuxième étape, le remplissage en mortier des compartiments 16 est complété.

La mise en marche de la table à chocs 18 est de nouveau commandée pour le tassage du mortier qui a été ajouté. Une nouvelle opération d'arasement à l'aide de l'outil 20 et d'évacuation de l'excès de mortier à l'aide de l'outil 21 est assurée.

Puis, la tête de manipulation 14 vient saisir la boîte à ventouses 53 pour évacuer le cadre 56 surmonté de la plaque 57.

La tête 14, après avoir déposé la boîte 53 dans sa position de stockage, va saisir l'outil 22 de lissage et le place au-dessus du moule 2 à une extrémité. Par un mouvement de descente de la tête 14, l'appareil fait porter la lame 31 contre les bords supérieurs du moule 2 et provoque l'inclinaison de la chape 28 lors d'un mouvement d'avance de la tête 14 accompagné d'un léger mouvement de descente. En fin de mouvement aller, il y a inversion du sens de déplacement de la tête 14 qui se soulève légèrement pour permettre à la chape 28 et à la lame 31 de revenir dans la position verticale. Par un léger mouvement de descente accompagné du déplacement en sens contraire de la tête 14, la butée de la lame 31 contre les bords du moule entraîne une rotation de la chape 28 autour de l'axe 41 et l'inclinaison de la lame 31 suivant l'angle souhaité, imposé par la fenêtre en arc de cercle 45.

Les mouvements d'aller et retour de la tête 14 sont effectués en nombre suffisant pour obtenir un lissage correct de la surface des échantillons de mortier.

L'outil 22 est ensuite remis en place dans le réservoir de stockage 19, après avoir franchi le bac de lavage 49.

Enfin, l'outil 24 de nettoyage des bords est saisi par la tête 14 et est déplacé de manière à nettoyer les bords du moule 2.

Les opérations de moulage sont terminées et le moule 2 peut être stocké pour la prise du mortier, en vue de mesures ultérieures.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Appareil pour la préparation automatique d'éprouvettes de mortier utilisant un liant, en particulier un ciment, dans un moule de forme prédéterminée, selon une séquence définie d'opérations de remplissage du moule, de tassage et de lissage du mortier, le moule étant monté sur une machine à chocs en vue de l'opération de tassage, caractérisé par le fait qu'il est agencé sensiblement sous une forme de parallélépipède comportant, au niveau supérieur, un portique (6, 9) permettant de déplacer une tête de manipulation (14) suivant trois directions dont deux horizontales (X, Y) et une verticale (Z), et, à un niveau intermédiaire, sensiblement dans un même plan horizontal, le moule (2) et, situé à l'écart du moule, un réservoir (19) d'outils, propres à être saisis successivement par la tête de manipulation en vue de la séquence d'opérations, des moyens électriques et/ou électroniques de commande (A) des mouvements de la tête de manipulation étant prévus pour que la séquence soit effectuée.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte un bac (49) de lavage des outils et qu'il est agencé pour que ce bac (49) soit traversé par chaque outil (20...24) qui vient de servir, avant sa remise en position de stockage.

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le bac de lavage (49) est constitué par une enceinte (50) dans laquelle un jet de liquide de lavage sous haute pression est envoyé sur l'outil lors de son passage.

4. Appareil selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait que le moule (2) est situé au voisinage d'une face verticale du parallélépipède, tandis que le réservoir de stockage (19) des outils est sensiblement à l'opposé, suivant une diagonale d'un rectangle dont les côtés sont parallèles aux faces verticales du parallélépipède, de la zone où se trouve le moule (2), le bac de lavage (49 étant disposé entre le moule (2) et le réservoir de stockage (19), sensiblement dans leur alignement.

5. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un outil de lissage (22) comprenant une lame (31) articulée autour d'un axe horizontal (41) et des moyens de montage (33, 40, 42, 43, 44) de cet axe permettant à la lame de prendre une position inclinée, et autorisant une inversion de l'inclinaison de la lame (31) par rapport à la verticale, lors d'une inversion du sens de déplacement horizontal de l'outil de lissage.

6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'outil de lissage (22) comporte une chape (28), portant la lame de lissage (31), cette chape (28) étant munie d'un fût (33) articulé, par ledit axe (41), sur un manchon tubulaire (40), avec possibilité de déplacement en translation de l'axe d'articulation (41), relativement au manchon (40), à l'encontre de moyens élastiques de poussée (43) montés dans le manchon, la chape (28) pouvant basculer d'une position inclinée dans un sens à une autre position inclinée dans l'autre sens, à l'encontre des moyens élastiques (43).

7. Appareil selon la revendication 5 ou 6, caractérisé par le fait que la chape (28) comporte une fenêtre en arc de cercle (45) traversée par une tige (46) montée coulissante dans deux ouvertures longitudinales (47) diamétralement opposées prévues dans la paroi du manchon, la fenêtre en arc de cercle (45) de la chape étant dissymétrique par rapport au plan de la lame de lissage (31) de manière à autoriser une inclinaison plus forte de la chape (28) dans un sens que dans l'autre.

8. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un outil (20) de répartition du mortier dans le moule, cet outil comportant une colonne(24) munie, à sa partie inférieure, de lames (25) dont le nombre est égal au nombre de compartiments (16) du moule.

9. Appareil selon l'une des revendications précédentes caractérisé par le fait qu'il comporte l,n outil (21) pour évacuer le surplus de mortier, cet outil comprenant de petites (27) pelles fixées sur une colonne (24), le nombre de pelles (27) étant égal au nombre de compartiments du moule.

10. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une boîte (53) à ventouses (54) munie d'un dispositif à venturi (55) pour la création d'une dépression dans les ventouses en vue de manipuler des objets plats dans leur ensemble.

11. Outil de lissage pour un appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend une lame (31) articulée autour d'un axe horizontal (41) et des moyens de montage (33, 40, 42, 43, 44) de cet axe permettant à la lame de prendre une position inclinée, et autorisant une inversion de l'inclinaison de la lame (31) par rapport à la verticale, lors d'une inversion du sens de déplacement horizontal de l'outil de lissage.

12. Outil de lissage selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'il comporte une chape (28) portant la lame de lissage (31), cette chape (28) étant munie d'un fût (33) articulé, par ledit axe (41), sur un manchon tubulaire (40), avec possibilité de déplacement en translation de l'axe d'articulation (41), relativement au manchon (40), à l'encontre de moyens élastiques de poussée (43) montés dans le manchon, la chape (28) pouvant basculer d'une position inclinée dans un sens à une autre position inclinée dans l'autre sens, à l'encontre des moyens élastiques (43).