FR2694244A1

FR2694244A1 - Véhicule automobile de transport de personnes, à portes latérales pivotantes.

Info

Publication number: FR2694244A1
Application number: FR9209465A
Authority: FR
Inventors: Eveillard Robert
Original assignee: Matra Automobile SA
Current assignee: Matra Automobile SA
Priority date: 1992-07-30
Filing date: 1992-07-30
Publication date: 1994-02-04
Anticipated expiration: 2012-07-30
Also published as: FR2694244B1

Abstract

Le véhicule a une carrosserie (14) munie d'au moins une porte latérale (10) d'accès d'occupant déplaçable entre une position fermée où elle s'applique contre un encadrement (12) prévu dans la carrosserie du véhicule et une position ouverture libérant l'accès. La porte est montée sur la structure du véhicule par l'intermédiaire de moyens ayant un arbre (16) d'axe à peu près horizontal, permettant de déplacer la porte vers l'extérieur suivant l'axe, à partir de la position fermée, et de faire tourner la porte, une fois qu'elle est déplacée vers l'extérieur, entre une position basse où elle se trouve sensiblement face à l'encadrement et une position haute dégageant l'accès.

Description

VEHICULE AUTOMOBILE DE TRANSPORT DE PERSONNES, A PORTES
LATERALES PIVOTANTES
L'invention concerne les véhicules automobiles ayant une carrosserie munie d'au moins une porte latérale d'accès des occupants, déplaçable entre une position fermée ou elle s'applique contre un encadrement prévu dans la carrosserie du véhicule et une position ouverte libérant l'accès.

La plupart des véhicules de transport de personnes ont des portes d'accès tournant autour d'un axe à peu près vertical. On a cependant proposé d'autres cinématiques d'ouverture. Il existe par exemple, notamment sur les véhicules utilitaires, des portes coulissant longitudinalement ; elles ne sont pratiquement utilisables que sur des carrosseries de grande longueur ayant une section régulière le long du véhicule. On connait des portes basculant vers le haut. Comme les portes à axe vertical, elles exigent un espace libre important autour du véhicule pour les ouvrir suffisamment pour livrer passage à l'occupant.

L'invention vise notamment à fournir un véhicule du type ci-dessus dont l'accès est possible même lorsque l'espace disponible latéralement est très réduit.

Dans ce but, la porte est montée sur la structure du véhicule par l'intermédiaire de moyens ayant un arbre d'axe à peu près horizontal, permettant de déplacer la porte vers l'extérieur, suivant l'axe, à partir de la position fermée, et de faire tourner la porte, une fois qu'elle est déplacée vers l'extérieur, entre une position basse où elle se trouve sensiblement face à l'encadrement et une position haute dégageant 1 'accès.

En général l'arbre sera placé à proximité avant de la porte et le bord arrière sera muni de moyens de condamnation de la porte sur la structure à un emplacement où elle peut constituer pied de porte.

Grâce à cette disposition, l'espace latéral nécessaire à l'ouverture de la porte se limite à la longueur du déplacement vers l'extérieur suivant l'axe de l'arbre. Ce déplacement peut être juste suffisant pour que le rembourrage de la porte et éventuellement l'accoudoir qui l'équipe puisse passer le long de la carrosserie. Souvent on peut le réduire en donnant à l'arbre une pente vers le bas et l'intérieur ; pour les formes habituelles de carrosserie, une inclinaison de 5 à 15 est fréquemment optimale. Il est alors possible de libérer l'acces et de pénétrer dans le véhicule ou d'en sortir même lorsque celui-ci stationne à proximité immédiate d'une paroi ou d'un autre véhicule.

L'ouverture complète n'est pas gênée par la présence d'obstacles latéraux fixes. Le risque, lors d'une ouverture de la porte sans précautions, de heurt par un obstacle mobile tel qu'un véhicule en circulation est réduit.

La forme de la porte et l'emplacement de l'arbre peuvent être choisis de façon à réduire la hauteur sous plafond requise pour une pleine ouverture ; pour une dimension d'accès acceptable, on peut sans difficultés arriver à un encombrement vertical ne dépassant pas 1,90m.

Un verrouillage interdisant le pivotement de la porte aussi longtemps qu'elle n' est pas complètement tirée sera généralement prévu. Ce pivotement peut comporter un passage de point dur pour éviter que la porte ne se referme d'elle-même sous un coup de vent. Un ressort pneumatique peut être interposé, entre chaque porte et un élément qui la suit uniquement dans ses mouvements de translation, pour amener la porte dans sa position de pleine ouverture, lorsqu'elle a été partiellement ouverte, pour faciliter les manoeuvres, en particulier de l'extérieur, et pour ensuite la maintenir.

La serrure permettant de condamner la porte peut être classique ; elle peut être commandée de l'extérieur par une palette tournant dans un évidement de la carrosserie, par une manette placée sur la tranche de la porte et accessible par un crevé ménagé dans le pied de la porte ou par tout autre moyen. La gâche de la serrure peut comporter des baseaux d'entrée du pêne provoquant un ceintrage forcé.

Pour éviter que le vent relatif ne fasse bailler l'avant de la porte en circulation rapide, un verrou avant s'engageant en fin de fermeture peut être prévu.

Les portes comportent des vitrages pour lesquels divers modes d'ouverture, au moins partielle, peuvent être prévus. Souvent la porte aura une forme telle qu'une constitution avantageuse du vitrage est en une portion fixe et une portion qui peut coulisser entre deux glissières en arc de cercle concentriques, d'une position où elle s'emboîte dans un cadre de la porte à une position où elle est au moins partiellement escamotée dans la partie basse de la porte.

L'invention trouve une application particulièrement importante dans les véhicules urbains, notamment à propulsion électrique ayant un empattement faible (ou pouvant être réduit suivant l'enseignement de la demande de brevet français déposée le même jour que la présente demande pour "Véhicule automobile à empattement variable", permettant de parquer la voiture transversalement au trottoir.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode particulier de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels
- la figure 1 est une vue schématique, en élévation, d'un véhicule conforme à un mode particulier de réalisation, dans l'état de roulage normal
- les figures 2, 3 et 4 sont également des vues en élévation, montrant le même véhicule respectivement avec une porte ouverte, les portes fermées et l'empattement réduit, avec les portes ouvertes et l'empattement réduit
- la figure 5 est une vue partielle du véhicule, depuis l'avant de la figure 2
- la figure 6 est une vue en élévation, montrant une constitution possible des moyens de montage de la porte sur le châssis d'un véhicule, conformément à l'invention
- la figure 7 est une vue depuis le dessus de la figure 6, la porte étant montrée en traits pleins en position ouverte et en tirets en position fermée
- la figure 8 est une vue de détail de la figure 6, à grande échelle ;
- la figure 9 est une vue en coupe suivant la ligne
VIII-VIII de la figure 7
- la figure 10 est une vue schématique en élévation, destinée à montrer le mode d'ouverture d'une vitre de porte ; et
- la figure 11 est une vue schématique en perspective montrant une fraction du véhicule des figures 2 à 6, la porte droite étant représentée en position d'ouverture, en traits pleins, et en position de fermeture, en traits mixtes.

Le véhicule dont la constitution générale est montrée en figures 1 à 5 peut être regardé comme comportant une structure ou châssis sur laquelle sont montés des panneaux constituant une carrosserie, par exemple en matériau thermo-plastique renforcé par des charges ; le châssis est supporté par des roues avant directrices et motrices et par des roues arrières. La carrosserie, de forme générale ovoïde, contient une seule rangée de sieges fixes.

Pour faire participer l'armature des sieges à la rigidité de la structure, les sièges seront généralement fixes. La constitution des moyens de propulsion et des moyens de suspension peut être celle décrite dans la demande de brevet français mentionnée plus haut. Pour un usage urbain, la suspension arriere peut être complétée par des moyens permettant de réduire l'empattement par déplacement des roues de la position montrée en tirets à la position montrée en traits pleins sur la figure 3.

La porte latérale 10 montrée en figures 1 à 5 est destinée à se déplacer entre une position où elle est appliquée sur un encadrement 12 solidaire de la carrosserie et la position d'ouverture où elle est montrée en figures 2 et 4. Pour cela, la porte 10 est montée de façon à pouvoir se déplacer, depuis la position de fermeture, d'abord suivant l'axe d'un arbre 16 à peu près orthogonal au plan médian du véhicule, puis en rotation autour de l'axe de l'arbre, comme indiqué par la flèche f, jusqu'à la position de pleine ouverture montrée en figures 2 et 11. La porte est munie d'une serrure permettant de la condamner, actionnable depuis l'intérieur par une tringlerie classique quelconque, depuis l'extérieur par une palette ou par un levier accessible par un crevé ou renfoncement 18 de la carrosserie.

L'ouverture complete de la porte est limitée par des moyens de butée, avantageusement à une position ou la porte ne dépasse pas l'extrémité avant de la carrosserie. La découpe de la porte et l'emplacement de l'arbre sont prévus de façon à libérer toute la partie arrière de l'ouverture délimitée par l'encadrement 12, ce qui permet un passage aisé aux occupants du véhicule.

Toujours avec un emplacement approprié de l'arbre 16, on peut limiter l'encombrement vertical du véhicule, lorsque les portes sont ouvertes, à une hauteur compatible avec celle des garages habituels. Un hayon arrière 20 peut être prévu et muni d'un ressort à gaz 22, suivant une constitution classique. Dans le cas d'un moteur à propulsion électrique dont les accumulateurs sont placés à l'arrière, le bas de caisse peut lui-aussi être monté sur une articulation permettant de le relever vers l'avant et d'accéder aux batteries d'accumulateurs.

Comme le montre la figure 4, il reste facile de descendre du véhicule et d'y monter, le soulevement du plancher lorsqu'on rétracte les roues arriere étant faible à l'avant.

Les figures 6 et 7 montrent, pour une porte 10a ayant une forme légèrement différente de celle de la porte 10 des figures 1 à 5, une constitution possible des moyens permettant l'ouverture et la fermeture de la porte. Une semelle 24 fixée à la structure porte un arbre 26 constituant l'axe de pivotement de la porte et une tige 27 parallele à l'arbre et dont le rôle apparaîtra plus loin.

Sur l'arbre 26 est monté un palier intermédiaire 28 prévu pour coulisser sur l'arbre 26, par exemple par l'intermédiaire de bagues 30, entre la position de fermeture montrée en traits mixtes sur les figures 6 à 8, et une position externe d'appui contre une plaquette 32 fixée à l'arbre 26 (en traits pleins). Un corps tubulaire 34 fixé rigidement à la porte est monté rotatif sur le palier intermédiaire 28 par des roulements 36. Le corps tubulaire 34 peut présenter, avec l'arbre 26, un clavetage coulissant représenté en 38 qui se dégage lorsque le palier intermédiaire arrive en butée contre la plaquette 32.

Les moyens qui viennent d'être décrits sont suffisants pour autoriser l'ouverture et la fermeture de la porte et pourraient être simplement complétés par un tirant limitant l'angle d'ouverture, en comptant sur la pesanteur pour maintenir la porte à l'état ouvert. Il est cependant souhaitable de prévoir également des moyens permettant de maintenir la porte en position d'ouverture et de freiner son basculement vers la position de fermeture. Les moyens prévus à cet effet dans le dispositif montré en figures 6 à 9 comprennent un ressort à gaz 40 reliant une chape 42 solidaire du corps tubulaire 34 à une chape 44 solidaire d'un noyau 46 monté sur la tige 27 de façon à pouvoir coulisser et tourner.

La porte 10 est munie de moyen de condamnation qui peuvent comporter un pêne 48 fixé à l'encadrement et destiné à s'engager dans la gâche d'une serrure (non représentée) portée par la porte. La gâche peut présenter un biseau d'entrée du pêne, destiné à provoquer un centrage forcé de la porte lors de la fermeture. Lorsque la carrosserie a une largeur décroissant vers le haut, du genre montré en figure 5, il est avantageux de donner à l'arbre 16 une pente d'une dizaine de degrés permettant à la porte de mieux suivre le tracé de la carrosserie lors de l'ouverture.

La porte du véhicule montrée en figures 1 à 4 est munie d'un vitrage ayant une portion fixe 50 portant un rétroviseur 52 et une portion arrière 54 déplaçable par rapport à la porte dans une glissière en arc de cercle 56.

Elle peut ainsi être amenée d'une position dans laquelle elle est emboîtée dans un cadre de la porte à une position dans laquelle elle s'escamote, au moins partiellement, dans la partie basse de la porte.

La figure 10 montre, à titre d'exemple, un montage possible de la portion arrière 54. Cette portion est munie d'un chariot avant 64 muni de galets destinés à circuler dans un guichet 66 placé dans l'épaisseur de la porte 10.

Une partie arriere de la portion 54, faisant saillie vers le bas, est fixée à un second chariot 68 muni de galets pouvant circuler dans un second guichet 70. Les deux guichets et la glissiere 56 sont en forme d'arcs de cercle ayant un centre commun 72. Les portions 54 peuvent être déplacées entre la position de fermeture montrée en traits pleins et la position d'ouverture montrée en traits mixtes par une manivelle classique ou par un moteur d'entraînement 74.

Le mode d'ouverture de la porte permet d'équiper le véhicule de ceintures de sécurité qui se mettent en place automatiquement lors de la fermeture des portes. Chacune des ceintures 58 peut être fixée à un ancrage 60 à la partie basse de la rangée de sieges du véhicule, au milieu de la rangée et passer sur un renvoi placé en haut du dossier de la rangée de sièges, vers un enrouleur. Chaque porte est munie à sa partie basse d'un boîtier 62 de réception d'une boucle pouvant coulisser sur la ceinture.

La figure 11 montre que, lorsqu'on ouvre la porte, le brin de la ceinture 58 sur lequel se trouve la boucle s'allonge. En même temps, le déplacement du boîtier vers l'avant oblige la ceinture à prendre une position permettant de monter dans le véhicule sans déboucler la ceinture. Cette dernière se remet automatiquement en place lors de la fermeture de la porte.

Le fonctionnement de la porte découle de la descrip tion qui précède. Pour l'ouvrir, l'occupant décondamne la porte et la pousse d'une longueur qui sera généralement d'environ 100 mm, jusqu'à ce qu'elle soit en butée. Il la soulève ensuite, par exemple à l'aide de l'accoudoir 64 (figure 5) ou d'une poignée jusqu'au moment où le ressort pneumatique exerce une force qui amene la porte dans la position où elle est montrée en figure 2.

De l'extérieur la manoeuvre est la même si ce n'est que la porte est saisie par la palette ou le levier d'ouverture.

Pour fermer la porte, l'occupant utilise l'accoudoir ou la poignée prévue à cet effet. De l'extérieur la porte est ramenée vers le bas en la saisissant par le bord, puis poussée pour engager la gâche.

Claims

REVENDICATIONS

1. Véhicule automobile ayant une carrosserie (14) munie d'au moins une porte latérale d'accès d'occupant (10) déplaçable entre une position fermée où elle s'applique contre un encadrement (12) prévu dans la carrosserie du véhicule et une position ouverture libérant l'accès, caractérisé en ce que la porte est montée sur la structure du véhicule par l'intermédiaire de moyens ayant un arbre (26) d'axe à peu près horizontal, permettant de déplacer la porte vers l'extérieur suivant l'axe, à partir de la position fermée, et de faire tourner la porte, une fois qu'elle est déplacée vers l'extérieur, entre une position basse où elle se trouve sensiblement face à l'encadrement et une position haute dégageant l'accès.

2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre (16) est placé à proximité du bord avant de la porte et en ce que le bord arrière est muni de moyens de condamnation de la porte sur la structure du véhicule.

3. Véhicule selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens comportent un verrouillage (38) interdisant le pivotement de la porte aussi longtemps qu'elle n'est pas complètement tirée vers l'extérieur à partir de la position fermée.

4. Véhicule selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'arbre (26) est fixé à la structure du véhicule et en ce que lesdits moyens comportent, de plus, un corps tubulaire (34) pouvant coulisser le long de l'arbre (26) et tourner par rapport à l'arbre solidaire de la porte.

5. Véhicule selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent également un ressort pneumatique (40) interposé entre la porte et un élément (46) qui la suit uniquement dans ses mouvements de translation, pour amener et maintenir la porte dans sa position de pleine ouverture lorsqu'elle a été partiellement ouverte.

6. Véhicule selon la revendication 5, caractérisé en ce que le ressort pneumatique est interposé entre un noyau (46) pouvant coulisser sur une tige (28) fixée au châssis et parallèle à l'arbre et une chape (42) fixée au corps tubulaire.

7. Véhicule selon la revendication 2 et l'une quelconque des revendications qui s'y rattachent, caractérisé en ce que la serrure présente une gâche en biseau d'entrée du pêne de la serrure, provoquant un centrage forcé de la porte lors de la fermeture.

8. Véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'arbre présente une pente vers le bas et l'intérieur de 5 à 15".

9. Véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la porte (10) comporte une vitre déplaçable par rapport à la porte entre deux glissières circulaires en arc de cercle, d'une position dans laquelle elle vient s'emboîter dans un cadre de la porte à une position dans laquelle elle s'escamote, au moins partiellement, dans la partie basse de la porte.

10. Véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des ceintures de sécurité passives ayant un point d'ancrage à la partie basse de la rangée de sièges du véhicule, au milieu de la rangée, un renvoi vers un enrouleur, placé en haut du dossier du siège respectif, et en ce qu'un boîtier de réception d'une boucle pouvant coulisser sur la ceinture est fixé à la porte.