FR2693045A1 - Outil à main pour la pose d'un embout de câblage sur l'extrémité d'un conducteur isolé. - Google Patents

Outil à main pour la pose d'un embout de câblage sur l'extrémité d'un conducteur isolé. Download PDF

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Abstract

Cet outil à main est du genre comportant, dans un boîtier (19) sur lequel intervient une poignée mobile (22) à la disposition de l'usager, un magasin, qui est propre à la réception d'une pluralité d'embouts de câblage, et un mécanisme, qui, sous le contrôle de la poignée mobile (22), est propre au sertissage d'un tel embout de câblage sur l'extrémité d'un conducteur électrique préalablement introduite à la faveur d'une entrée (25). Suivant l'invention, le mécanisme de cet outil à main comporte des mâchoires de verrouillage, qui, normalement écartées, se referment sur l'extrémité du conducteur électrique dès que la poignée mobile (22) est enfoncée, et un équipage mobile, qui, sous le contrôle de la poignée mobile (22), est susceptible d'assurer successivement le dénudage de l'extrémité de ce conducteur électrique, l'engagement d'un embout de câblage sur cette extrémité ainsi dénudée, et le sertissage sur elle de cet embout de câblage. Application à l'équipement de conducteurs électriques préalablement à leur raccordement à une quelconque borne de connexion.

Description

"Outil à main pour la pose d'un embout de câblage sur
l'extrémité d'un conducteur isolé"
La présente invention concerne d'une manière générale les outils à main propres au sertissage d'un embout de câblage sur l'extrémité d'un conducteur électrique en vue du raccordement de celui-ci à une quelconque borne de connexion.
Par outil à main, on entend ici un outil portatif et autonome à commande manuelle, c'est-à-dire un outil qui, sous le contrôle d'une poignée mobile ou de tout autre organe de commande à la disposition de l'usager, comporte par lui-même tous les moyens susceptibles de lui délivrer l'énergie nécessaire à l'exécution des opérations qu'il a à charge d'assurer, soit que cette énergie découle du mouvement même de sa poignée mobile, soit que emmagasinée, par avance, sous une forme ou sous une autre, elle soit simplement libérée par cette poignée mobile.
Un tel outil à main se trouve par exemple décrit dans le brevet français qui, déposé sous le No 88 01355 le 5 Février 1988, a été publié sous le No 2 626 803.
Il comporte, globalement, dans un boîtier qui forme localement une poignée fixe propre à sa préhension et sur lequel intervient la poignée mobile à la disposition de l'usager, un magasin, qui est propre à la réception d'une pluralité d'embouts de câblage, et un mécanisme, qui, sous le contrôle de la poignée mobile, est propre au sertissage d'un tel embout de câblage sur l'extrémité d'un conducteur électrique préalablement dénudée et introduite dans le boîtier à la faveur d'une entrée prévue à cet effet sur celui-ci.
Du fait même de sa relative simplicité, cet outil à main donne satisfaction.
Mais il impose d'assurer par ailleurs le dénudage préalable de l'extrémité du conducteur électrique à équiper, ce qui complique les opérations.
La présente invention a pour objet un outil à main permettant au contraire de faciliter ces opérations.
Cet outil à main, qui est du genre comportant, dans un boîtier qui forme localement une poignée fixe propre à sa préhension et sur lequel intervient une poignée mobile à la disposition de l'usager, un magasin, qui est propre à la réception d'une pluralité d'embouts de câblage, et un mécanisme qui, sous le contrôle de la poignée mobile, est propre au sertissage d'un tel embout de câblage sur l'extrémité d'un conducteur électrique isolé préalablement introduite dans le boîtier à la faveur d'une entrée prévue à cet effet sur celuici, est d'une manière générale caractérisé en ce que son mécanisme comporte des mâchoires de verrouillage, qui, sollicitées en permanence en rapprochement relatif l'une par rapport à l'autre par des moyens élastiques, sont normalement écartées et se referment sur l'extrémité du conducteur dès que la poignée mobile est enfoncée, et un équipage mobile qui, sous le contrôle de cette poignée mobile, est susceptible d'assurer successivement le dénudage de l'extrémité du conducteur alors maintenue en position par les mâchoires de verrouillage, l'engagement d'un embout de câblage sur cette extrémité ainsi dénudée, et le sertissage sur elle de cet embout de câblage.
Ainsi, suivant l'invention, il est assuré une tenue mécanique positive du conducteur électrique par des mâchoires de verrouillage pendant toutes les opérations effectuées sur ce conducteur électrique, ce qui rend particulièrement sûre et fiable l'exécution de ces opérations, et l'outil à main mis en oeuvre assure mécaniquement de lui-même l'ensemble de celles-ci.
En outre, du fait même de la tenue mécanique du conducteur électrique pendant ces opérations, la venue en prise de ce conducteur électrique avec un embout de câblage se fait par engagement de cet embout de câblage sur le conducteur électrique et non pas par engagement de ce conducteur électrique dans cet embout de câblage, et donc par déplacement de l'embout de câblage et non pas par déplacement du conducteur électrique, ce qui permet avantageusement de se satisfaire d'une longueur relativement faible, et constante, de ce conducteur électrique, sans présence d'une quelconque surlongueur pour celui-ci.
L'outil à main suivant l'invention permet ainsi avantageusement d'intervenir même sur des conducteurs électriques dépourvus de toute surlongueur.
En pratique, l'équipage mobile de l'outil à main suivant l'invention comporte deux pièces, l'une avant, l'autre arrière, montées globalement mobiles en va-et-vient dans le boîtier, avec, sur le boîtier, des surfaces de guidage qui, pour la pièce avant, sont propres à un guidage uniforme de celle-ci, et qui, pour la pièce arrière, sont propres à un guidage alternatif de celle-ci suivant l'une ou l'autre de deux positions décalées transversalement l'une par rapport à l'autre, et entre ces deux pièces intervient en biais un ressort, qui les sollicite en écartement relatif l'une par rapport à l'autre, et qui, conjointement, sollicite la pièce arrière en direction de l'une ou l'autre de ses deux positions transversales, avec, interposée sur le trajet de cette pièce arrière, une butée escamotable dont il résulte son passage d'une première de ces positions transversales à la deuxième de celles-ci.
Ainsi se trouve très simplement obtenue, au passage de la pièce arrière d'une de ses positions transversales à l'autre, une libération d'énergie dont il est tiré profit pour assurer l'incision de la gaine isolante du conducteur électrique nécessaire à son dénudage ultérieur.
Enfin, du fait même qu'il est autonome, l'outil à main suivant l'invention permet avantageusement d'intervenir "en botte" sur un faisceau de conducteurs électriques.
Ces caractéristiques, ainsi que d'autres, et leurs avantages, ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective de l'extrémité d'un conducteur électrique et d'un embout de câblage à sertir sur celle-ci après son dénudage préalable
la figure 2 est une vue en perspective de l'outil à main assurant suivant l'invention l'ensemble des opérations correspondantes
la figure 3 est, avec un arrachement local, une vue en perspective du chargeur qui, destiné à contenir des embouts de câblage, est à rapporter dans cet outil à main et du tiroir porté par ce chargeur
la figure 4 est, à échelle supérieure, une vue en perspective du boîtier de l'outil à main suivant l'invention, représenté ouvert à plat
la figure 5 est, avec des arrachements locaux, une vue en perspective de la poignée mobile de cet outil à main
la figure 6 est, à échelle différente, et avec un arrachement local, une vue en perspective, en partie éclatée, du mécanisme que comporte intérieurement cet outil à main, vu d'un premier côté
la figure 7 est une autre vue en perspective de ce mécanisme, vu du côté opposé au précédent, suivant la flèche
VII de la figure 6
la figure 8 est, dérivée de la figure 6, une vue en perspective des mâchoires de verrouillage que comporte ce mécanisme
la figure 9 est, également dérivée de la figure 6, une vue en perspective de l'écarteur associé à ces mâchoires de verrouillage
la figure 10 est, également dérivée de la figure 6, une vue en perspective de la pièce avant de l'équipage mobile que comporte également le mécanisme de l'outil à main suivant l'invention ;
la figure 11 est une autre vue en perspective de cette pièce avant, suivant la flèche XI de la figure 10
la figure 12 est, dérivée de la figure 6, une vue en perspective de la pièce arrière de cet équipage mobile
la figure 13 est une autre vue en perspective de cette pièce arrière, suivant la flèche XIII de la figure 12
la figure 14 est, dérivée de la figure 6, une vue en perspective de l'écarteur intervenant entre la pièce avant et la pièce arrière de l'équipage mobile
la figure 15 est une autre vue en perspective de cet écarteur, suivant la flèche XV de la figure 14
la figure 16 est, dérivée de la figure 7, une vue en perspective éclatée de l'embiellage par lequel l'équipage mobile, et plus précisément la pièce arrière de celui-ci, est attelé à une came que comporte également le mécanisme de l'outil à main suivant l'invention
la figure 17 est, dérivée de la figure 7, une vue en perspective d'une biellette reliant par ailleurs l'une à l'autre avec jeu la pièce avant et la pièce arrière de l'équipage mobile de ce mécanisme
la figure 18 est, à une échelle supérieure à celle de la figure 3, et suivant une orientation différente, une vue en perspective éclatée du chargeur et du tiroir représentés sur cette figure 3
la figure 19 est, dérivée de la figure 18, une vue en perspective des mâchoires de sertissage équipant ce tiroir
la figure 20 est, sous une autre orientation, une vue en perspective de ces mâchoires de sertissage, du tiroir de sertissage destiné à agir sur elles, du cavalier de calibrage intervenant en pratique entre ce tiroir de sertissage et ces mâchoires de sertissage, et de l'embiellage à genouillère assurant la commande du tiroir de sertissage sous le contrôle de la poignée mobile
la figure 21 est une vue en perspective, qui, reprenant pour partie, sous forme éclatée, celle de la figure 20, concerne plus particulièrement cet embiellage à genouillère
la figure 22 est, à échelle supérieure, une vue en perspective d'un curseur d'actionnement que comporte également le mécanisme de l'outil à main suivant l'invention pour le contrôle du chargeur
la figure 23 est une autre vue en perspective de ce curseur d'actionnement, suivant la flèche XXIII de la figure 22
la figure 24 est une vue en perspective de l'élévateur que comporte également le mécanisme de l'outil à main suivant l'invention pour pousser un par un les embouts de câblage contenus dans le chargeur
la figure 25 est une vue en perspective du bouton-poussoir prévu sur le boîtier de l'outil à main suivant l'invention pour le relâchement du chargeur
la figure 26 est un bloc diagramme schématisant en colonne les étapes successives des diverses opérations assurées par l'outil à main suivant l'invention
la figure 27 est un diagramme schématisant le parcours de la pièce arrière de l'équipage mobile du mécanisme de cet outil à main au cours d'un cycle
les figures 28-29, 30-31, 32-33, sont des vues en perspective qui, analogues, chacune respectivement, aux figures 6-7, se rapportent à diverses phases de ces opérations
les figures 34A, 34B, 34C sont des vues en perspective de la poignée mobile, représentée seulement pour partie, des mâchoires de sertissage, du tiroir de sertissage, du cavalier de calibrage, et de l'embiellage à genouillère correspondant, illustrant d'autres phases de ces opérations.
Globalement, et tel qu'illustré à la figure 1, il s'agit de rapporter un embout de câblage 10 sur l'extrémité d'un conducteur électrique 11 isolé, c'est-à-dire d'un conducteur électrique 11 à âme conductrice 12 et gaine isolante 13, pour faciliter, ensuite, et rendre plus fiable et plus sûr, le raccordement de ce conducteur électrique 11 à une quelconque borne de connexion non représentée.
De manière connue en soi, l'embout de câblage 10 comporte, bout à bout l'une avec l'autre, deux parties tubulaires, à savoir une partie isolante 15, qui est destinée à être engagée sur la gaine isolante 13 du conducteur électrique 11, et une partie métallique 16, qui est destinée à être engagée, et sertie, sur son âme conductrice 12 préalablement dénudée sur une longueur suffisante à cet effet.
Un tel embout de câblage 10 étant bien connu par luimême, et ne relevant pas de la présente invention, il ne sera pas décrit plus en détail ici.
L'outil à main 18 suivant l'invention, représenté isolément, dans son ensemble, à la figure 2, permet de réaliser mécaniquement et en continuité l'ensemble des opérations nécessaires à la mise en place d'un tel embout de câblage 10 sur un conducteur électrique 11.
Globalement, et suivant des modalités qui seront successivement décrites les unes après les autres ci-après, cet outil à main 18 comporte, dans un boîtier 19 qui forme localement une poignée fixe 20 propre à sa préhension et sur lequel intervient une poignée mobile 22 à la disposition de l'usager, d'une part, un magasin 23, qui est propre à la réception d'une pluralité d'embouts de câblage 10, et, d'autre part, un mécanisme 24, qui, sous le contrôle de la poignée mobile 22, est propre, notamment, au sertissage d'un tel embout de câblage 10 sur l'extrémité d'un conducteur électrique 11 préalablement introduite dans le boîtier 19 à la faveur d'une entrée 25 prévue à cet effet sur celui-ci.
Dans la forme de réalisation représentée, le boîtier 19 a globalement une forme d'équerre : outre la poignée fixe 20, il forme, à l'une des extrémités de cette poignée fixe 20, et perpendiculairement à celle-ci, un nez 26 à la faveur duquel s'étend l'entrée 25.
En pratique, cette entrée 25 est formée par une fente, ou gorge, allongée, qui s'étend longitudinalement sur l'une des faces principales du nez 26 du boîtier 19, parallèlement au plan suivant lequel se débat la poignée mobile 22, et qui débouche transversalement sur la tranche du nez 26 à l'extrémité de celui-ci.
Ainsi, l'engagement relatif entre le conducteur électrique 11 à équiper et l'outil à main 18 suivant l'invention peut se faire soit, de front, suivant l'épaisseur même du boîtier 19, suivant la flèche F1 de la figure 2, soit latéralement, perpendiculairement à cette épaisseur, suivant la flèche F2 de cette figure 2.
En pratique, également, le boîtier 19, qui, dans la forme de réalisation représentée, se présente sous la forme d'une plaquette plate à arêtes plus ou moins vives, mais qui peut au contraire avoir des formes plus ou moins arrondies, est constitué de deux coquilles 19A, 19B, qui, convenablement affrontées l'une à l'autre suivant une surface de joint 28 passant sensiblement à mi-épaisseur, sont également convenablement solidarisées l'une à l'autre, suivant des modalités qui, relevant de l'homme de l'art, ne seront pas décrites ici.
Ces coquilles 19A, 19B représentées isolément, à plat, à la figure 4, sont, par exemple, en matière synthétique et viennent de moulage.
Elles comportent, intérieurement, tel que représenté à la figure 4, des formes adaptées au logement, et au guidage, de la poignée mobile 22 et des divers constituants du mécanisme 24.
Par mesure de simplicité, ces formes ne seront pas décrites immédiatement, et elles ne le seront pas dans tous leurs détails, leurs modalités pratiques d'exécution relevant en fait de l'homme de l'art.
Seuls en seront incidemment indiqués les éléments essentiels, en référence aux constituants concernés.
En pratique, la coquille 19A forme corps, tandis que, formant couvercle, la coquille 19B présente l'entrée 25.
Dans la forme de réalisation représentée, la poignée mobile 22 est montée pivotante sur le boîtier 19, et, réalisée par exemple en métal, elle comporte, globalement, figures 2 et 5, d'une part, un flasque 29, qui en forme le constituant essentiel, et qui s'insère entre les deux coquilles 19A, 19B du boîtier 19, parallèlement à la surface de joint 28 de celuici, à la faveur d'un décrochement 30 de la coquille 19A, dans l'angle que forment entre eux la poignée fixe 20 et le nez 26 de ce boîtier 19, et, d'autre part, un retour 32 qui, pour action de l'opérateur, borde à l'équerre le flasque 29 à l'extérieur du boîtier 19.
Le flasque 29 présente en saillie à son dos, c'est-à-dire du côté de la coquille 19A formant corps du boîtier 19, un ergot 33 par lequel il est en prise à tourillonnement avec un évidement 34 prévu de manière complémentaire à cet effet sur cette coquille 19A.
En pratique, cet ergot 33 intervient à l'extrémité inférieure du flasque 29, du côté de celui-ci opposé au nez 26 du boîtier 19, et, conjointement, l'évidement 34 de la coquille 19A intervient lui-même à l'extrémité inférieure de la poignée fixe 20.
Le flasque 29 de la poignée mobile 22 comporte également en saillie à son dos une plaquette 35, qui se débat à la faveur d'un évidement 36 prévu à cet effet sur la coquille 19A du boîtier 19, et sur laquelle intervient un ressort de rappel non représenté.
Ce ressort de rappel, qui est logé dans un prolongement 37 de l'évidement 36 de la coquille l9A, en prenant appui sur l'extrémité transversale de ce prolongement 37, sollicite la poignée mobile 22 dans une position déployée d'attente pour laquelle, tel que représenté à la figure 2, elle fait largement saillie à l'extérieur du boîtier 19.
Le retour 32 de la poignée mobile 22 s'étend alors globalement en oblique entre la poignée fixe 20 du boîtier 19 et le nez 26 de celui-ci.
Outre l'ergot 33 et la plaquette 35, le flasque 29 de la poignée mobile 22 présente diverses formes, et notamment diverses boutonnières et échancrures, qui seront décrites ultérieurement.
Dans la forme de réalisation représentée, le magasin 23 est formé par le volume intérieur d'un chargeur 38, qui, distinct du boîtier 19, est à rapporter dans celui-ci.
Ce chargeur 38, qui présente latéralement, le long de deux arêtes opposées, une nervure 39, sera décrit plus en détail ultérieurement.
Pour sa mise en place, le boîtier 19 présente, à la base de sa poignée fixe 20, une ouverture, qui, intervenant sur la tranche inférieure de cette poignée fixe 20, est en pratique formée par des échancrures 40A, 40B des coquilles 19A, 19B.
Pour la coquille 19A, l'échancrure 40A est bordée par un simple ergot 43A.
Pour la coquille 19B, l'échancrure 40B est bordée par une nervure 43B qui se prolonge longitudinalement en hauteur dans la poignée fixe 20.
Lors de sa mise en place dans le boîtier 19, le chargeur 38 s'appuie par le dos de ses nervures 39 sur l'ergot 43A et sur la nervure 43B, tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 4 pour l'ergot 43A.
En pratique, la poignée mobile 22, qui coulisse à plat sur la coquille 19A, reçoit elle-même à plat le chargeur 38, cependant que la coquille 19B en assure le guidage.
Globalement, figure 6, le mécanisme 24 comporte, d'une part, des mâchoires de verrouillage 42, qui, sollicitées en permanence en rapprochement relatif l'une par rapport à l'autre par des moyens élastiques, sont normalement écartées et se referment sur l'extrémité du conducteur électrique 11 à équiper dès que la poignée mobile 22 est enfoncée, et, d'autre part, un équipage mobile 44 qui, sous le contrôle de la poignée mobile 22, est susceptible d'assurer, successivement, comme recherché, le dénudage de l'extrémité de ce conducteur électrique 11 alors maintenue en position par les mâchoires de verrouillage 42, l'engagement d'un embout de câblage 10 sur cette extrémité ainsi dénudée, et le sertissage sur elle de cet embout de câblage 10.
En pratique, deux mâchoires de verrouillage 42 sont prévues, qui, sollicitées chacune par un ressort 45, interviennent conjointement en regard l'une de l'autre dans le nez 26 du boîtier 19, au droit de l'entrée 25 de part et d'autre de celle-ci, en étant montées mobiles en translation l'une par rapport à l'autre transversalement par rapport à cette entrée 25.
Ces mâchoires de verrouillage 42, qui sont identiques l'une à l'autre, sont représentées isolément à la figure 8.
Pour leur guidage, elles présentent chacune en saillie à leur dos une nervure 46 avec laquelle elles sont en prise à coulissement avec une rainure 47 prévue à cet effet sur la coquille 19A du boîtier 19.
Pour leur assujettissement au boîtier 19, elles présentent également chacune en saillie à leur dos, dans la forme de réalisation représentée, deux pattes élastiquement déformables 50 par lesquelles elles sont encliquetées à coulissement sur des épaulements, non visibles sur les figures, prévus à cet effet sur la coquille 19A.
Leurs parties actives 48 s'étendent parallèlement à l'entrée 25.
Pour la préhension du conducteur électrique 11, ces parties actives 48 présentent, longitudinalement, en berceau, une gorge 49, dont la section transversale est triangulaire dans la forme de réalisation représentée.
Aux mâchoires de verrouillage 42 est associé, pour les maintenir à distance l'une de l'autre au repos, un écarteur 51, en forme de coin, qui, lorsque la poignée mobile 22 est au repos, est sollicité en direction de ces mâchoires de verrouillage 42 par cette poignée mobile 22, et qui s'écarte de ces mâchoires de verrouillage 42 dès que cette poignée mobile 22 est enfoncée.
Pour l'intervention de cet écarteur 51, qui est représenté isolément sur la figure 9, les mâchoires de verrouillage 42 présentent chacune respectivement des facettes inclinées 52.
Il s'agit de simples facettes de dégagement en bout desquelles porte l'écarteur 51.
Pour son guidage, l'écarteur 51 présente en saillie à son dos une nervure 54 par laquelle il est engagé à coulissement dans une rainure 55 de la coquille 19A du boîtier 19.
Cette rainure 55, qui s'étend parallèlement à l'entrée 25, recoupe à leurs extrémités les rainures 47 précédentes.
En pratique, la nervure 54 de l'écarteur 51 se prolonge au-delà de sa pointe et, à son extrémité avant, elle présente un retour 56 qui, faisant saillie vers l'entrée 25, au droit de celle-ci, est destiné à servir de guidage, et d'arrêt, au conducteur électrique 11, pour un positionnement plus précis et plus sûr de ce conducteur électrique 11 dans cette entrée 25.
Pour action sur l'écarteur 51, la poignée mobile 22 comporte un bec 57, arrondi, par lequel elle porte au repos sur cet écarteur 51, à l'arrière de celui-ci, figure 6, et qui, en pratique, est formé par un prolongement de son flasque 29, à l'extrémité supérieure de celui-ci.
C'est donc sous les effets du seul ressort de rappel de la poignée mobile 22 que, au repos, l'écarteur 51 maintient à distance l'une de l'autre les mâchoires de verrouillage 42, en agissant pour ce faire sur l'extrémité de leurs facettes inclinées 52.
Dans la forme de réalisation représentée, l'équipage mobile 44 comporte deux pièces 58, 59, l'une avant, l'autre arrière, montées globalement mobiles en va-et-vient dans le boîtier 19, dans le nez 26 de celui-ci, et parallèlement à l'entrée 25, avec, sur ce boîtier 19, et tel que précisé ciaprès, des surfaces de guidage qui, pour la pièce avant 58, sont propres à un guidage uniforme de celle-ci, et qui, pour la pièce arrière 59, sont propres à un guidage alternatif de celle-ci suivant l'une ou l'autre de deux positions décalées transversalement l'une par rapport à l'autre.
Pour un guidage uniforme de la pièce avant 58, les surfaces de guidage interviennent sur deux faces 60 opposées de celle-ci, en formant alors conjointement pour elle une coulisse.
En pratique, il y a ainsi, pour cette pièce avant 58, deux surfaces de guidage 61A parallèles l'une à l'autre sur la coquille l9A, et, en correspondance avec celles-ci, deux surfaces de guidage 61B, également parallèles l'une à l'autre, sur la coquille 19B.
Pour un guidage alternatif de la pièce arrière 59, les surfaces de guidage interviennent tantôt sur l'une, et tantôt sur l'autre, de deux faces 63 opposées de celle-ci, en formant alors à chaque fois pour elle de simples surfaces d'appui.
En pratique, il y a ainsi, sur la seule coquille 19A, pour cette pièce arrière 59, des surfaces de guidage 64A, qui, parallèles aux surfaces de guidage 61A précédentes, sont chacune respectivement en retrait par rapport à celles-ci, en étant disposées suivant un écartement relatif l'une par rapport à l'autre supérieur à celui de ces dernières.
La pièce avant 58, qui est représentée isolément sur les figures 10 et 11, a globalement une forme en U, avec une partie médiane 65, qui s'étend suivant l'épaisseur du boîtier 19, parallèlement à sa surface de joint 28, et deux ailes 66, qui s'étendent au contraire perpendiculairement à cette épaisseur, et qui, par leur surface extérieure, forment les faces 60.
En pratique, la partie médiane 65 se trouve formée de deux flasques 65', 65", qui, parallèles entre eux, délimitent entre eux une fente 65"' pour le passage du flasque 29 de la poignée mobile 22.
Le flasque 65' relie l'une à l'autre les ailes 66.
Le flasque 65" s'étend en porte à faux à compter de l'une de celles-ci.
Sur la pièce avant 58 est prévue, pour son freinage, au moins une languette élastiquement déformable 67, par laquelle elle frotte sur le boîtier 19.
En pratique, deux languettes élastiquement déformables 67 sont ainsi prévues.
Elles sont chacune respectivement d'un seul tenant avec les ailes 66, en s'étendant suivant le plan de celles-ci, et elles portent chacune respectivement un ergot 68 arrondi, pour encliquetage temporaire sur le boîtier 19, à la faveur d'évidements 68' prévus à cet effet sur la coquille 19B en bordure des surfaces de guidage 61B.
La pièce arrière 59, qui est représentée isolément sur les figures 12 et 13, se présente, elle, sous une forme relativement complexe et ramassée.
Par mesure de simplicité, la description n'en sera faite qu'à l'occasion de celle des autres constituants avec lesquels elle coopère.
Il sera seulement indiqué, ici, que cette pièce arrière 59 s'étend de part et d'autre du flasque 29 de la poignée mobile 22, et que, pour le passage de celui-ci, il présente donc, à mi-épaisseur, une fente 69.
Entre les deux pièces avant 58 et arrière 59 que comporte ainsi l'équipage mobile 44 intervient, en biais, un ressort 70, figure 7, qui les sollicite en écartement relatif l'une par rapport à l'autre, et qui, conjointement, sollicite la pièce arrière 59 en direction de l'une ou l'autre de ses deux positions transversales, c'est-à-dire en direction de l'une ou l'autre des deux surfaces de guidage 64A prévues pour elle sur la coquille 19A du boîtier 19.
Pour action du ressort 70, la pièce avant 58 présente en saillie au dos du flasque 65" de sa partie médiane 65 une patte 71 munie d'un ergot de centrage et de maintien 72.
Conjointement, la pièce arrière 59 présente un logement évasé 74, dans lequel le ressort 70 est engagé, et sur le fond, non visible, duquel, il porte.
Entre les deux pièces avant 58 et arrière 59 de l'équipage mobile 44 interviennent également des moyens de crochetage par lesquels elles sont susceptibles d'être temporairement solidarisées l'une à l'autre dans une position relative rapprochée, tel que représenté sur les figures 28 et 29.
En pratique, ces moyens de crochetage comportent, sur la pièce avant 58, deux crochets 76, qui, issus du flasque 65" de sa partie médiane 65, suivant globalement le plan de celui-ci, sont l'un et l'autre dirigés dans un même sens, par exemple vers le haut, et, sur la pièce arrière 59, deux crochets 77, qui sont l'un et l'autre dirigés dans le sens opposé au précédent, et, donc, par exemple, vers le bas.
Enfin, dans la forme de réalisation représentée, les deux pièces avant 58 et arrière 59 de l'équipage mobile 44 sont reliées l'une à l'autre à leur dos par une biellette 78, figures 7 et 17, qui est attelée par une articulation sans jeu à l'une d'elles et par une articulation à jeu à l'autre.
En pratique, cette biellette 78, qui est affectée d'un coude entre ses extrémités, est articulée sans jeu à la pièce avant 58, par un goujon 79 en prise à tourillonnement avec un évidement 80 de celle-ci, et, par une boutonnière 81 en prise à tourillonnement et coulissement avec un ergot 82 que porte en saillie la pièce arrière 59, elle est articulée à jeu à cette dernière.
Sur la pièce avant 58 sont montés mobiles transversalement, entre ses ailes 66, deux couteaux de dénudage 84, qui, suivant des dispositions décrites plus en détail ci-après, sont sollicités en permanence en rapprochement relatif l'un par rapport à l'autre par des moyens élastiques, et auxquels est associé, pour les maintenir normalement à distance l'un de l'autre, un écarteur 85, en forme de coin, soumis à la pièce arrière 59.
Les couteaux de dénudage 84, qui sont visibles sur la seule figure 6, sont formés de simples plaquettes qui, disposées transversalement par rapport à l'entrée 25, sont échancrées en V en regard l'une de l'autre, et qui, pour pouvoir se croiser, sont chacune légèrement décalées longitudinalement l'une par rapport à l'autre.
En pratique, les couteaux de dénudage 84 sont chacun respectivement portés par deux mâchoires de dénudage 86, qui, par une nervure, non visible sur les figures, présente en saillie à leur dos, sont chacune respectivement en prise avec deux rainures 88 affectant dans l'alignement l'une de l'autre la partie médiane 65 de la pièce avant 58.
Ces mâchoires de dénudage 86 sont chacune respectivement soumises à deux ressorts 89 qui, intervenant entre elles et les ailes 66 de la pièce avant 58, forment les moyens élastiques associés.
A la différence des mâchoires de verrouillage 42, les mâchoires de dénudage 86 ne sont pas identiques l'une à l'autre, en raison du fait que les couteaux de dénudage 84 qu'elles portent ne sont pas coplanaires.
Mais, à la manière des mâchoires de verrouillage 42, elles présentent chacune respectivement des facettes obliques 90 de dégagement en bout desquelles intervient l'écarteur 85.
Cet écarteur 85, qui est visible isolément sur les figures 14 et 15, présente, à son dos, pour son guidage, une rainure 92 par laquelle il est en prise avec une nervure 93 que présente à cet effet en saillie sur sa partie médiane 65 la pièce par un flasque 94, qui, pour son guidage, est engagé dans une fente 95 de la pièce arrière 59, et par un épaulement 91 duquel il est apte à être soumis à cette dernière, cet épaulement 91 étant destiné à porter contre la tranche 97 de la pièce arrière 59 délimitant sa fente 69.
Sur le trajet de la pièce arrière 59 est interposée une butée escamotable 96, figures 30 et 31, dont il résulte le passage de cette pièce arrière 59 d'une première de ses positions transversales à la deuxième de celles-ci, et, par là, la libération de l'écarteur 85 et, donc, des couteaux de dénudage 84.
En pratique, cette butée escamotable 96 est portée par un support 98 hémisphérique qui, logé dans un évidement 99 de la coquille 19A du boîtier 19, est soumis, transversalement, à un ressort 100 tendant à interposer la butée escamotable 96 sur le trajet de la pièce arrière 59.
Corollairement, la poignée mobile 22 présente, sur son flasque 29, une boutonnière 102 qui est disposée à niveau avec le support 98 de la butée escamotable 96, et à la faveur de laquelle celle-ci peut ainsi être commandée en interposition, par engagement, au moins partiel, de ce support 98 dans cette boutonnière 102.
Pour sa retenue temporaire par la butée escamotable 96, la pièce arrière 59 forme à sa base un talon 103.
Lorsque, comme représenté sur les figures 28 et 29 aussi bien que sur les figures 32 et 33, la pièce arrière 59 est accouplée par crochetage à la pièce avant 58, l'écarteur 85 associé aux couteaux de dénudage 84 maintient ceux-ci écartés sous l'action de la pièce arrière 59.
Au contraire, lorsque, comme représenté sur les figures 6, 30 et 31, la pièce arrière 59 est désaccouplée de la pièce avant 58, les couteaux de dénudage 84, libérés par l'écarteur 85, sont rapprochés l'un de l'autre.
C'est le cas initialement.
Les couteaux de dénudage 84 forment alors une butée de positionnement sur laquelle bute l'extrémité du conducteur électrique 11 à équiper lors de son introduction dans le boîtier 19 par l'entrée 25.
Dans la forme de réalisation représentée, la poignée mobile 22 assure par elle-même la commande de l'équipage mobile 44.
Par un ergot 105 qu'elle présente en saillie au dos de son flasque 29 à l'extrémité supérieure de celui-ci, elle engrène pour ce faire, tel que schématisé par un trait interrompu à la figure 6, avec une came 106, qui est montée coulissante dans le boîtier 19, et à laquelle l'équipage mobile 44 est attelé par un embiellage 107.
En pratique, la came 106, qui se présente sous la forme générale d'une plaquette, et qui s'étend suivant l'épaisseur du boîtier 19, parallèlement à la surface de joint 28 de celuici, est portée par un montant 108 par lequel, pour son guidage, elle est en prise avec une rainure 109 prévue à cet effet sur la coquille 19A du boîtier 19.
Sur ce montant 108 agit, par son extrémité inférieure, un ressort 110, qui, prenant appui à son extrémité supérieure sur deux épaulements 111 de la coquille l9A, sollicite en permanence vers le bas la came 106.
Dans la forme de réalisation représentée, cette came 106 présente, longitudinalement, c'est-à-dire globalement parallèlement à l'entrée 25, une piste ondulée 112 dont il résulte que, au cours d'un cycle, l'équipage mobile 44 a un double mouvement de va-et-vient dans le boîtier 19.
En pratique, cette piste ondulée 112 se présente sous la forme d'une rainure avec laquelle est en prise l'ergot 105 de la poignée mobile 22 et elle comporte successivement un premier tronçon 112A descendant, un deuxième tronçon 112B ascendant, un troisième tronçon 112C descendant, et un quatrième tronçon 112D de niveau sensiblement constant.
Dans la forme de réalisation représentée, l'embiellage 107 intervenant entre la came 106 et l'équipage mobile 44 comporte une première bielle 114, qui, par une articulation sans jeu, est attelée à la pièce arrière 59 de cet équipage mobile 44, et qui, par une articulation à jeu, est attelée à la came 106.
En pratique, cette première bielle 114 présente en saillie à son dos un ergot 115 par lequel elle est en prise à tourillonnement avec un évidement 116 de la pièce arrière 59, et, par un ergot 118 qu'elle présente en saillie en façade, elle est en prise à tourillonnement et coulissement avec une rainure 119 que présente à cet effet en creux à son dos la came 106.
L'embiellage 107 comporte, en outre, dans la forme de réalisation représentée, une deuxième bielle 120 attelée par des articulations sans jeu à la première bielle 114 et au boîtier 19.
En pratique, cette deuxième bielle 120 présente en saillie en façade un ergot 121 par lequel elle est en prise à tourillonnement avec un évidement 122 de la première bielle 114, entre les deux ergots 115 et 118 de celle-ci, et elle comporte en saillie à son dos un ergot 123 par lequel elle est en prise à tourillonnement avec un évidement 124 de la coquille 19A du boîtier 19.
Cet ergot 123, dont le diamètre est supérieur à celui des précédents, constitue donc un point fixe pour l'embiellage 107.
Globalement, l'embiellage 107 ainsi constitué est un embiellage à genouillère assurant les transformations de mouvement nécessaires.
Il assure également, conjointement, une certaine démultiplication.
A la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44 se trouve par ailleurs couplé un premier tiroir 125, dit ici par simple commodité tiroir d'engagement, qui, d'une part, figure 18, présente un logement 126 pour réception d'un embout de câblage 10 en provenance du magasin 23, et dans lequel, d'autre part, sont montées mobiles de part et d'autre de ce logement 126, deux mâchoires de sertissage 127.
En pratique, ce tiroir d'engagement 125, qui se présente sous une forme générale parallélépipédique, comporte, transversalement, sur l'une de ses faces longitudinales, une rainure 129 par laquelle il est en prise à coulissement avec une nervure 130 que présente en saillie vers l'avant la pièce arrière 59.
Dans la forme de réalisation représentée, le tiroir d'engagement 125 est porté par le chargeur 38 formant le magasin 23.
En pratique, il s'étend transversalement à l'extrémité de ce chargeur 38, en présentant, le long du logement 126 qu'il comporte, des rainures 132 par lesquelles il est en prise à coulissement avec des nervures 133 que le chargeur 38 présente corollairement en saillie le long du débouché 134 du magasin 23.
En pratique, également, le logement 126 du tiroir d'engagement 125 est ouvert, longitudinalement, non seulement en direction du magasin 23, mais encore, en direction opposée à celui-ci, suivant un débouché 126', de largeur réduite, inférieure à celle d'un embout de câblage 10.
Il est également ouvert transversalement, suivant un débouché 126", à l'extrémité du tiroir d'engagement 125.
Pour un positionnement correct du tiroir d'engagement 125 dans le boîtier 19 lors de l'introduction dans celui-ci du chargeur 38, la paroi latérale concernée de la coquille 19B de ce boîtier 19 présente en oblique un chanfrein 135.
Corollairement, la retenue du chargeur 38 dans le boîtier 19 est assurée par les mâchoires de sertissage 127.
Dans la forme de réalisation représentée, ces mâchoires de sertissage 127 sont articulées en ciseaux dans le tiroir d'engagement 125, autour d'un axe 136 disposé à l'arrière du logement 126, et elles se prolongent chacune respectivement audelà de cet axe 136 par des leviers de commande 137 entre lesquels intervient un ressort 138, figure 19.
C'est par ces leviers de commande 137 que le tiroir d'engagement 125 est apte à assurer la retenue du chargeur 38 dans le boîtier 19, la coquille 19B de ce boîtier 19 présentant transversalement, en alignement avec l'entrée 25, à l'extrémité du nez 26 opposée à celle-ci, une rainure 139 dans laquelle vient s'encliqueter l'un de ces leviers de commande 137 lors de la mise en place de ce chargeur 38 dans le boîtier 19.
Corollairement, un bouton-poussoir 140, qui est représenté isolément sur la figure 25, est à la disposition de l'usager pour le relâchement du chargeur 38.
En pratique, ce bouton-poussoir 140 intervient sur la tranche supérieure du boîtier 19, à l'extrémité du nez 26 opposée à l'entrée 25.
Il est monté coulissant dans le boîtier 19 à la faveur d'évidements 141A, 141B prévus à cet effet sur les coquilles 19A, 19B de celui-ci, à l'encontre d'un ressort non représenté, et, pour action sur les mâchoires de sertissage 127, à la jonction de celles-ci avec leur leviers de commande 137, il comporte deux bras 142 dont les extrémités sont dûment chanfreinées pour faciliter leur engagement sur ces leviers de commande 137.
Comme le boîtier 19, le chargeur 38 est formé de deux coquilles 38A, 38B, qui, globalement affrontées l'une à l'autre suivant une surface de joint 143 globalement parallèle à celle 28 du boîtier 19, sont dûment solidarisées l'une à l'autre, en pratique par encliquetage, suivant des dispositions qui, relevant de l'homme de l'art, ne seront pas décrites en détail ici.
Le débouché 134 que présente le magasin 23 pour la sortie un par un des embouts de câblage 10 est contrôlé par un volet 145, qui, sous la commande d'un curseur d'actionnement 146, est monté mobile entre une position déployée de libération, pour laquelle il laisse libre ce débouché 134, figure 18, et une position rétractée de retenue, non représentée, pour laquelle, au contraire, il l'occulte.
Dans la forme de réalisation représentée, ce volet 145 forme l'extrémité, coudée à cet effet, d'une lame élastiquement déformable 148 qui le sollicite en permanence en position déployée de libération.
En pratique, cette lame élastiquement déformable 148 court sur une partie au moins de la hauteur du chargeur 38, suivant la tranche longitudinalement concernée de celui-ci, et, au-delà de son coude, le volet 145 en constitue un repli transversal.
En pratique, également, le magasin 23 étant destiné à recevoir des embouts de câblage 10 en chapelet, le volet 145 constitue un couteau propre à détacher un à un d'un tel chapelet les embouts de câblage 10.
Son arête d'attaque est dûment chanfreinée à cet effet.
Le long de sa tranche longitudinale concernée, le chargeur 38 porte un curseur de condamnation 149, qui est apte à contrôler temporairement le volet 145 qu'il porte, en agissant en conséquence sur le coude correspondant de la lame élastiquement déformable 148, et qui se trouve refoulé vers le bas lors de la mise en place du chargeur 38 dans le boîtier 19.
En pratique, ce curseur de condamnation 149 se présente sous la forme d'un cavalier, qui est engagé à cheval sur la tranche longitudinale concernée du chargeur 38, et qui, par ses bras 150, est en prise, à coulissement, avec des rainures 151 prévues extérieurement à cet effet sur les coquilles 38A, 38B de ce chargeur 38.
Le curseur d'actionnement 146, qui prend le relais du curseur de condamnation 149 pour le contrôle du volet 145 après la mise en place du chargeur 38 dans le boîtier 19, est, quant à lui, monté coulissant dans ce boîtier 19, à la faveur d'une échancrure 152 prévue à cet effet sur la coquille 19B de celui-ci.
Ce curseur d'actionnement 146, qui est représenté isolément sur les figures 22 et 23 et qui se présente lui aussi sous la forme d'un cavalier, comporte, en saillie sur la surface interne de sa partie médiane 153, pour la commande du volet 145, une nervure en trapèze 154, par laquelle il est apte à agir en conséquence sur le coude de la lame élastiquement déformable 148 dont est issu ce volet 145.
Pour la commande du curseur d'actionnement 146, la poignée mobile 22 comporte une piste 155.
Il s'agit, en pratique, d'une boutonnière en zigzag, qui affecte le flasque 29 de cette poignée mobile 22, au voisinage de son extrémité supérieure, et avec laquelle est en prise à coulissement un ergot 156 que présente latéralement en saillie à cet effet le curseur d'actionnement 146.
Au magasin 23 que forme le chargeur 38 sont associés, d'une part, un élévateur 158, qui, pour pousser un par un les embouts de câblage 10, est monté coulissant en va-et-vient dans le boîtier 19, et, d'autre part, pour s'opposer à un mouvement rétrograde de ces embouts de câblage 10, au moins un cliquet anti retour 159, et, en pratique deux, dont seul le dos est visible sur la figure 18.
Ce cliquet anti retour 159 peut par exemple être constitué par une dent à profil dissymétrique prévue transversalement en saillie sur la face interne de l'une des coquilles 38A, 38B du chargeur 38.
L'élévateur 158 qui est représenté isolément sur la figure 24 est constitué, dans la forme de réalisation représentée, par une tige flexible, qui, pour sa commande, est portée par un support 160, et dont l'extrémité libre est conformée en V pour constituer une tête 161 par laquelle il est propre à agir sur les embouts de câblage 10.
Dans la forme de réalisation représentée, cette tige flexible constituant l'élévateur 158 est ondulée à sa base, et elle constitue ainsi conjointement par elle-même un ressort 162, en pratique un ressort de compression, propre à emmagasiner de l'énergie.
Pour la commande de l'élévateur 158, la poignée mobile 22 comporte une piste 163.
Il s'agit en pratique, d'une boutonnière qui affecte à mi-hauteur son flasque 29, et qui, globalement cintrée, avec une concavité tournée vers le bas, présente un tronçon ascendant 163A et un tronçon descendant 163B.
Conjointement, le support 160 de l'élévateur 158 présente en saillie un ergot 164, par lequel il est en prise à coulissement avec la piste 163 de la poignée mobile 22, et qui, au-delà de celle-ci, est également en prise, pour son guidage, avec une rainure 165 prévue à cet effet sur la coquille 19A du boîtier 19.
Conjointement, également, la coquille 38B du chargeur 38 présente, longitudinalement, sur une partie de sa hauteur, une fente 198, à la faveur de laquelle la tête 161 de l'élévateur 158 a accès au magasin 23, pour action sur les embouts de câblage 10.
Enfin, au tiroir d'engagement 125 est associé un deuxième tiroir 166, dit ici par simple commodité tiroir de sertissage, qui, monté mobile transversalement par rapport à lui dans le boîtier 19, est apte à venir agir sur ses mâchoires de sertissage 127.
En pratique, ce tiroir de sertissage 166 est disposé dans une rainure 169, qui, prévue pour lui sur la coquille 19A du boîtier 19, court sur une partie de la hauteur de cette coquille l9B, transversalement par rapport à l'entrée 25, et, pour contourner le tiroir d'engagement 125, il présente, localement, au voisinage de son extrémité supérieure, une échancrure 167, figure 20.
A son extrémité inférieure, le tiroir de sertissage 166 est soumis à un ressort 168, qui, prenant appui sur l'extrémité transversale inférieure de la rainure 169 de la coquille 19A du boîtier 19, le sollicite en permanence vers le haut.
Dans la forme de réalisation représentée, le tiroir de sertissage 166 agit sur les mâchoires de sertissage 127, et, plus précisément, sur leurs leviers de commande 137, par l'intermédiaire d'un cavalier de calibrage 170, qui, monté pivotant dans le boîtier 19, est apte, par ses bras 171, à venir actionner ces leviers de commande 137, par engagement sur ceux-ci.
Par une patte 172 issue latéralement d'un prolongement 173 de sa partie médiane 174, ce cavalier de calibrage 170 est articulé, à la manière d'une articulation à couteau, sur la coquille 19A du boîtier 19, à la faveur d'une rainure 179 prévue localement à cet effet sur celle-ci.
Pour sa commande, le tiroir de sertissage 166 est soumis à un embiellage à genouillère 175, et, pour action sur cet embiellage à genouillère 175, la poignée mobile 22 comporte un épaulement 176, formé en pratique par la tranche de son flasque 29, à la faveur d'une échancrure 177 affectant celui-ci.
Dans la forme de réalisation représentée, l'embiellage à genouillère 175 comporte deux biellettes, à savoir, une première biellette 180, qui, par un ergot 181, est en prise à tourillonnement avec un évidement 182 du tiroir de sertissage 166, à l'extrémité inférieure de celui-ci, et sur un bec 183 de laquelle porte par son épaulement 176 la poignée mobile 22, et une deuxième biellette 184, qui, par un ergot 185, est en prise à tourillonnement avec un évidement 186 de la première biellette 180 à l'une de ses extrémités, et qui, par la tranche d'un bossage arrondi 187 qu'elle présente à son autre extrémité, est susceptible de coopérer avec l'un ou l'autre des deux flancs opposés d'un bec 188 que forme le flasque 29 de cette poignée mobile 22 en bordure de son échancrure 177.
Conjointement, il est prévu, en creux, sur la coquille 19A du boîtier 19, un évidement 178 avec les flancs duquel coopèrent en guidage, d'une part, l'ergot 185 commun à la première biellette 180 et à la deuxième biellette 184, et, d'autre part, un ergot 189 que porte axialement en saillie à cet effet le bossage arrondi 187 de la deuxième biellette 184.
Enfin, pour le relevage, après sertissage, du cavalier de calibrage 170 intermédiaire entre le tiroir de sertissage 166 et les leviers de commande 137 des mâchoires de sertissage 127, la poignée mobile 22 comporte un épaulement 192.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, cet épaulement 192 est formé par la tranche arrière du bec 57 que forme le flasque 29 de cette poignée mobile 22, et, en correspondance, la patte 172 du cavalier de calibrage 170 presente un retour en équerre 191 sur une saillie arrondie 193 duquel est apte à porter cet épaulement 192.
Initialement, figure 6 et ligne a de la figure 26, la poignée mobile 22 est, sous la sollicitation de son ressort de rappel, en position déployée, les mâchoires de verrouillage 42 sont maintenues écartées l'une de l'autre par elle, les couteaux de dénudage 84 sont au contraire rapprochés l'un de l'autre, l'ergot 105 de la poignée mobile 22 est à l'entrée du premier tronçon 112A descendant de la piste ondulée 112 de la came 106, et le volet 145 du magasin 23 est en position de retenue, avec un embout de câblage 10 maintenu élastiquement à son contact par l'élévateur 158.
En pratique, l'équipage mobile 44, pris dans son ensemble, occupe alors une position arrière relativement éloignée des mâchoires de verrouillage 42, et, tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 26, il en est de même du tiroir d'engagement 125.
Plus précisément, la pièce avant 58 de cet équipage mobile 44 se trouve alors encliquetée de manière positive en position arrière sur le boîtier 19 par ses languettes élastiquement déformables 67, les ergots 68 de celles-ci étant alors en prise avec les évidements 68' de la coquille l9B de ce boîtier 19, et l'encliquetage correspondant est suffisant pour permettre à cette pièce avant 58 de résister à la poussée de l'écarteur 85.
Mais, la pièce arrière 59 étant alors désacouplée de la pièce avant 58, cette pousée, due au ressort 70, est en fait alors faible.
Quoi qu'il en soit, la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44 occupe alors sa position transversale inférieure, en appui sur la surface de guidage 64A correspondante de la coquille 19A du boîtier 19, et le ressort 70 intervenant entre elle et la pièce avant 58 est incliné vers le bas, figures 6 et 7.
Introduite dans l'entrée 25 du boîtier 19, l'extrémité du conducteur électrique 11 à équiper vient buter contre les couteaux de dénudage 84.
Dès que, tel que schématisé par une flèche F3 à la ligne b de la figure 26, une action d'enfoncement est exercée sur la poignée mobile 22, le bec 57 de cette poignée mobile 22 abandonne l'écarteur 51, et, sous la sollicitation de leurs ressorts 45, les mâchoires de verrouillage 42 se rapprochent énergiquement l'une de l'autre, en venant dès lors enserrer, et ainsi verrouiller en position, le conducteur électrique 11.
Conjointement, l'ergot 105 de la poignée mobile 22 s'engage dans le premier tronçon 112A descendant de la piste ondulée 112 de la came 106, et, sous la sollicitation de la poignée mobile 22, cette came 106 amorce, à l'encontre de son ressort 110, un mouvement vers le haut, dont il résulte, par l'embiellage 107, une poussée vers l'avant de la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44, qui entraîne avec elle le tiroir d'engagement 125, alors vide.
Dès l'amorce du déplacement vers l'avant de la pièce arrière 59, les couteaux de dénudage 84 commencent à s'ouvrir.
Mais, momentanément retenue sur le boîtier 19 par l'encliquetage dû à ses languettes élastiquement déformables 67, la pièce avant 58 reste tout d'abord en place.
Elle ne commence à se déplacer elle aussi vers l'avant que lorsque, sous la sollicitation du ressort 70, peu à peu comprimé, la poussée de l'écarteur 85 est suffisante.
Mais, alors, en raison même de cette poussée, les mâchoires de dénudage 86 sont refoulées en position écartée, et, tel que représenté à la ligne c de la figure 26 et aux figures 28 et 29, les couteaux de dénudage 84 sont alors euxmêmes suffisamment écartés l'un de l'autre pour que la pièce avant 58 qui les porte puisse s'engager avec eux sur le conducteur électrique 10, tel que schématisé à la ligne d de la figure 26.
Lorsque la pièce avant 58 est ainsi déplacée vers l'avant, l'effort résistant dont elle est l'objet du fait du frottement de ses languettes élastiquement déformables 67 sur le boîtier 19 est suffisant pour que les couteaux de dénudage 84 qu'elle porte restent convenablement écartés l'un de l'autre.
Conjointement, sous la sollicitation de la poignée mobile 22, le curseur d'actionnement 146 abandonne peu à peu le volet 145 du magasin 23.
Lors de son mouvement vers l'avant, la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44 vient, à un instant donné, buter contre la butée escamotable 96, figures 30 et 31, ce qui en stoppe le mouvement.
Mais, cette pièce arrière 59 continue à être soumise à l'embiellage 107.
Il en résulte que, sous la sollicitation du resssort 70, qui, par un franchissement d'une position neutre de point mort, passe brusquement de sa position inclinée vers le bas à une position inclinée vers le haut, cette pièce arrière 59 passe elle-même brusquement de sa position transversale inférieure à sa position transversale supérieure, en venant dès lors en appui sur la surface de guidage 64A correspondante de la coquille l9A du boîtier 19.
Ce faisant, elle libère l'écarteur 85, et, donc, par là, les mâchoires de dénudage 86, cependant que, sous la sollicitation du ressort 70, la pièce avant 58 qui porte celles-ci s'écarte d'elle vers l'avant, jusqu'à venir en appui sur une butée, non repérée sur les figures, prévue à cet effet sur le boîtier 19.
Sous la sollicitation de leurs ressorts 89, les mâchoires de dénudage 86 se rapprochent brusquement l'une de l'autre, en refoulant l'écarteur 85.
Ainsi, et tel que schématisé à la ligne e de la figure 26, les couteaux de dénudage 84 se referment brusquement sur le conducteur électrique 11.
Leur course et leur configuration sont telles que seule se trouve alors entaillée la gaine isolante 13 de celui-ci, avec, ainsi, délimitation sur elle d'un tronçon 13'.
A ce stade des opérations, l'ergot 105 de la poignée mobile 22 est au point bas du premier tronçon 112A descendant de la piste ondulée 112 de la came 106.
Si, donc, la poignée mobile 22 continue à être enfoncée, son ergot 105 s'engage dans le deuxième tronçon 112B ascendant de cette piste ondulée 112, ce qui contraint la came 106 à se déplacer vers le bas.
Du fait de l'embiellage 107, la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44 amorce dès lors un mouvement de retour vers l'arrière, en entraînant avec elle le tiroir d'engagement 125.
Par la biellette 78, elle entraîne ensuite également avec elle la pièce avant 58, lorsque son ergot 82 arrive en butée à l'extrémité de la boutonnière 81 de cette biellette 78 opposée à la pièce avant 58.
Lors de son déplacement vers l'arrière, la pièce avant entraîne, par les couteaux de dénudage 84, le tronçon 13' de la gaine isolante 13 du conducteur électrique 11 précédemment délimité sur celle-ci, ce qui assure le dénudage recherché de ce conducteur électrique 11, tel que schématisé à la ligne f de la figure 26.
En pratique, le tronçon 13' de la gaine isolante 13 du conducteur électrique 11 est refoulé dans le logement 126 du tiroir d'engagement 125.
Au cours du retour vers l'arrière de l'équipage mobile 44, l'écarteur 85, puis la pièce arrière 59, se trouvent successivement arrêtés par des butées, non repérées sur les figures, prévues à cet effet sur le boîtier 19.
Mais, du fait que la pièce arrière 59, ainsi arrêtée, continue à être soumise à l'embiellage 107, et suivant un processus inverse du précédent, cette pièce arrière 59 bascule brusquement de sa position transversale supérieure à sa position transversale inférieure, en revenant en appui sur la surface de guidage 64A correspondante de la coquille 19B du boîtier 19.
Ainsi, la pièce arrière 59 se trouve dés lors réarmée, à l'arrière de la pièce avant 58, dans la position qui était la sienne initialement.
Conjointement, la pièce avant 58 est elle-même arrêtée, avec le tronçon 13' de la gaine isolante 13 du conducteur électrique 11 complètement détaché de celui-ci et au moins encore partiellement engagé dans le logement 126 du tiroir d'engagement 125.
A ce stade des opérations, l'ergot 105 de la poignée mobile 22 est au point haut du deuxième tronçon 112B ascendant de la piste ondulée 112 de la came 106.
Si, donc, une action d'enfoncement continue à être exercée sur la poignée mobile 22, cet ergot 105 s'engage dans le troisième tronçon 112C descendant de cette piste ondulée 112, ce qui contraint la came 106 à se déplacer à nouveau vers le haut.
Par l'embiellage 107, la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44 est à nouveau déplacée vers le haut.
Mais, dans l'intervalle, ligne g de la figure 26, le volet 145 du magasin 23, complètement libéré par le curseur d'actionnement 146, est passé en position déployée de libération, en sorte que, sous la sollicitation de l'élévateur 158, lui-même soumis au ressort de compression 162 présent à sa base, l'embout de câblage 10 supérieur s'est engagé dans le logement 126 du tiroir d'engagement 125, en chassant de celuici le tronçon 13' de la gaine isolante 13 par le débouché 126' longitudinal de ce logement 126 tout en étant, lui, retenu dans ce dernier, cependant que, immédiatement ramené en position rétractée de retenue par le curseur d'actionnement 146, le volet 145 détache cet embout de câblage 10 du suivant, ligne h de la figure 26.
Dès lors, l'embout de câblage 10 ainsi prélevé dans le magasin 23 est entraîné par le tiroir d'engagement 125, ligne i de la figure 26.
Mais, suivant un processus analogue à celui décrit précédemment, l'écarteur 85, poussé par la pièce arrière 59, vient tout d'abord écarter l'une de l'autre les mâchoires de dénudage 86, en sorte que, comme schématisé à la ligne i de la figure 26, les couteaux de dénudage 84 passent conjointement à nouveau en position écartée l'un par rapport à l'autre, cependant que, par effacement élastique, la pièce arrière 59 vient s'accoupler à la pièce avant 58 par ses crochets 77.
Le tiroir d'engagement 125 étant entraîné par la pièce arrière 59, l'embout de câblage 10 qu'il contient se trouve engagé sur l'extrémité dénudée du conducteur électrique 11, ligne i de la figure 26.
En pratique, le déplacement vers l'avant de l'équipage mobile 44 est alors supérieur au précédent, parce que la course nécessaire à cet équipage mobile 44 pour assurer l'engagement de l'embout de câblage 10 sur le conducteur électrique 11 est elle-même plus grande que la course nécessaire au dénudage du conducteur électrique 11.
Dans le trajet correspondant, la pièce arrière de l'équipage mobile 44 franchit librement la butée escamotable 96, celle-ci étant alors maintenue escamotée par la poignée mobile 22.
A ce stade des opérations, l'ergot 105 de la poignée mobile 22 est au point bas du troisième tronçon 112C descendant de la piste ondulée 112 de la came 106.
L'action d'enfoncement exercée sur elle étant poursuivie, cette poignée mobile 22 provoque, ensuite, par action de son épaulement 176 sur le bec 183 de la biellette 180 de l'embiellage à genouillière 175, figure 34A, un déplacement vers le bas du tiroir de sertissage 166, et, par l'intermédiaire du cavalier de calibrage 170, qui s'engage alors sur les leviers de commande 137 des mâchoires de sertissage 127, ce tiroir de sertissage 166 provoque, conjointement, la fermeture progressive de ces mâc
Dûment accouplée à la pièce avant 58 par les moyens de crochetage 76, 77 prévus à cet effet, la pièce arrière 59 entraîne avec elle cette pièce avant 58, tout en maintenant écartées l'une de l'autre, par l'écarteur 85, les mâchoires de dénudage 86, et, donc, les couteaux de denudage 84, ligne m de la figure 26.
Au terme de sa course vers l'arrière, la pièce avant 58 de l'équipage mobile 44 s'encliquète à nouveau de manière positive sur le boîtier 19 par les ergots 68 de ses languettes élastiquement déformables 67, cependant que la pièce arrière 59, qui se désaccouple de la pièce avant 58 par échappement élastique, poursuit momentanément sa course, en libérant l'écarteur 85.
Les mâchoires de dénudage 86 qui les portent revenant en position rapprochée l'une par rapport à l'autre, les couteaux de dénudage 84 se trouvent eux-mêmes ramenés en position rapprochée, ligne n de la figure 26.
Enfin, par action par son bec 57 sur l'écarteur 51, la poignée mobile 22 provoque en fin de course l'écartement des mâchoires de verrouillage 42, ligne o de la figure 26, ce qui permet la libération du conducteur électrique 11 dûment équipé d'un embout de câblage 10, ligne p de la figure 26.
Conjointement, par sa piste 163, la poignée mobile 22 a provoqué le passage de la tête 161 de l'élévateur 158 sous l'embout de câblage 10 maintenant en position haute dans le magasin 23, par franchissement élastique de cet embout de câblage 10 par cette tête 161, puis la mise sous compression du ressort de compression 162 présent à la base de cet élévateur 158.
Un nouvel embout de câblage 10 est donc alors prêt à être introduit dans le logement 126 du tiroir d'engagement 125.
L'ensemble des constituants de l'outil à main 18 suivant l'invention se retrouvent ainsi dans leur position initiale.
Autrement dit, cet outil à main 18 est alors réarmé et prêt à un nouvel emploi.
Le diagramme de la figure 17 donne une représentation schématique du déplacement de la pièce arrière 59 de l'équipage mobile 44, supposé ramené à celui de l'évidement 116 par lequel cette pièce arrière 59 est attelée à l'embiellage 107, au cours d'un cycle.
Le point A correspond à la position de repos.
La pièce arrière 59 se déplace d'abord en rectangle, suivant un premier mouvement de va-et-vient schématisé par les flèches F4 : après passage à un point intermédiaire B schématisant son déplacement vers l'avant, elle bascule au point C d'une de ses positions transversales à l'autre, avec fermeture des couteaux de dénudage 84, puis elle se déplace vers l'arrière du point D au point E, ce qui correspond au dénudage du conducteur électrique 11, avant de basculer à nouveau d'une de ses positions transversales à l'autre au point
E, ce qui la ramène à un point F, confondu, en pratique, avec le point A initial.
La pièce arrière 59 se déplace ensuite de manière rectiligne, suivant un deuxième mouvement de va-et-vient, qui, schématisé par des flèches F5, correspond, du point F au point
G, à l'engagement d'un embout de câblage 10 sur le conducteur électrique 11, et, du point G au point A, à un retour de l'ensemble en position initiale.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.
En particulier, et suivant des dispositions qui, connues par elles-mêmes, et ne relevant pas de la présente invention, ne seront pas décrites ici, il intervient, préférentiellement, entre la poignée mobile 22 et le boîtier 19, un encliquetage de certification, qui, dès que la poignée mobile 22 est enfoncée, s'oppose à tout mouvement rétrograde de cette poignée mobile 22 avant qu'elle ait atteint sa position enfoncée de fin de course.
Ainsi, il est assuré que l'ensemble des opérations à effectuer ont été dûment realisees.
Si, par ailleurs, le tiroir d'engagement est porté par le chargeur dans la forme de réalisation plus particulièrement décrite et représentée, en étant dès lors jetable avec ce chargeur, il n'en est pas nécessairement ainsi.
Au contraire, ce tiroir d'engagement peut rester à demeure dans le boîtier.
Mais, dans l'un et l'autre cas, il est adapté aux dimensions géométriques particulières des embouts de câblage à mettre en oeuvre, et, notamment, à leur section.
De même, il peut être prévu un détecteur de présence, pour interdire l'actionnement de la poignée mobile en l'absence de conducteur électrique dans l'entrée du boîtier.
* Le cavalier de calibrage, qui assure avantageusement un contrôle précis du sertissage assuré, en imposant une cote déterminée à ce sertissage, et qui est inévitablement une pièce d'usure, est préférentiellement interchangeable.
Mais, si désiré, le sertissage peut être directement assuré par le tiroir de sertissage.
Au lieu d'intervenir dans la poignée fixe du boîtier, le chargeur peut intervenir latéralement, à niveau avec le nez de ce boîtier, en étant soit aligné avec ce nez, soit perpendiculaire à celui-ci.
Au lieu d'un chargeur rectiligne, un chargeur circulaire peut également être envisagé.
Le magasin que forme le chargeur par son volume intérieur peut également être directement intégré au boîtier, sans que soit alors mis en oeuvre un tel chargeur.
Au lieu d'être assuré par des couteaux, le dénudage du conducteur électrique à équiper pourrait également être assuré par un fil, chauffant ou non, et, au lieu d'intervenir transversalement, ce dénudage pourrait intervenir longitudinalement.
Enfin, au lieu de découler du mouvement de la poignée mobile, l'énergie nécessaire à l'exécution des opérations à assurer pourrait également être emmagasinée par avance, par exemple sous forme électrique, à l'aide d'une ou plusieurs piles ou d'une batterie d'accumulateurs, sous une forme pneumatique, à l'aide d'un réservoir d'air comprimé, ou sous forme mécanique, à l'aide de moyens élastiques dûment mis sous tension dans un premier temps, pour n'être libérée que sous le contrôle de cette poignée mobile.

Claims (34)

REVENDICATIONS
1. Outil à main, du genre comportant, dans un boîtier (19) qui forme localement une poignée fixe (20) propre à sa préhension et sur lequel intervient une poignée mobile (22) à la disposition de l'usager, un magasin (23), qui est propre à la réception d'une pluralité d'embouts de câblage (10), et un mécanisme (24), qui, sous le contrôle de la poignée mobile (22), est propre au sertissage d'un tel embout de câblage (10) sur l'extrémité d'un conducteur électrique (11) isolé préalablement introduite dans le boîtier (19) à la faveur d'une entrée (25) prévue à cet effet sur celui-ci, caractérisé en ce que le mécanisme (24) comporte des mâchoires de verrouillage (42), qui, sollicitées en permanence en rapprochement relatif l'une par rapport à l'autre par des moyens élastiques (45), sont normalement écartées et se referment sur l'extrémité du conducteur électrique (11) dès que la poignée mobile (22) est enfoncée, et un équipage mobile (44) qui, sous le contrôle de ladite poignée mobile (22), est susceptible d'assurer successivement le dénudage de l'extrémité du conducteur électrique (11) alors maintenue en position par les mâchoires de verrouillage (42), l'engagement d'un embout de câblage (10) sur cette extrémité ainsi dénudée, et le sertissage sur elle de cet embout de câblage (10).
2. Outil à main suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, aux mâchoires de verrouillage (42) est associé, pour les maintenir à distance l'une de l'autre au repos, un écarteur (51) en forme de coin, qui, lorsque la poignée mobile (22) est au repos, est sollicité en direction des mâchoires de verrouillage (42) par cette poignée mobile (22), et qui s'écarte de ces mâchoires de verrouillage (42) dès que cette poignée mobile (22) est enfoncée.
3. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé en ce que l'équipage mobile (44) comporte deux pièces (58, 59) l'une avant, l'autre arrière, montées globalement mobiles en va-et-vient dans le boîtier (19), avec, sur le boîtier (19), des surfaces de guidage (61A-61B, 64A) qui, pour la pièce avant (58), sont propres à un guidage uniforme de celle-ci, et qui, pour la pièce arrière (59), sont propres à un guidage alternatif de celle-ci suivant l'une ou l'autre de deux positions décalées transversalement l'une par rapport à l'autre.
4. Outil à main suivant la revendication 3, caractérisé en ce que, sur la pièce avant (58), sont montées mobiles transversalement deux couteaux de dénudage (84), qui sont sollicités en permanence en rapprochement relatif l'un par rapport à l'autre par des moyens élastiques (89), et auxquels est associé, pour les maintenir normalement à distance l'un de l'autre, un écarteur (85) en forme de coin soumis à la pièce arrière (59).
5. Outil à main suivant la revendication 4, caractérisé en ce que, entre les deux pièces avant (58) et arrière (59) de l'équipage mobile (44), intervient en biais un ressort (70), qui les sollicite en écartement relatif l'une par rapport à l'autre, et qui, conjointement, sollicite la pièce arrière (59) en direction de l'une ou de l'autre de ses deux positions transversales, et, sur le trajet de cette pièce arrière (59), est interposée une butée escamotable (96) dont il résulte son passage d'une première de ces positions transversales à la deuxième de celles-ci, et, par là, la libération de l'écarteur (85), et, donc, celle des couteaux de dénudage (84).
6. Outil à main suivant la revendication 5, caractérisé en ce que, entre les deux pièces avant (58) et arrière (59) de l'équipage mobile (44) interviennent également des moyens de crochetage (76, 77) par lesquels elles sont temporairement solidarisées l'une à l'autre dans une position relative rapprochée pour laquelle l'écarteur (85) associé aux couteaux de dénudage (84) maintient ceux-ci écartés.
7. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que les deux pièces avant (58) et arrière (59) de l'équipage mobile (44) sont reliees l'une à l'autre par une biellette (78) qui est attelée par une articulation sans jeu à l'une d'elles et par une articulation à jeu à l'autre.
8. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que, sur la pièce avant (58) de l'équipage mobile (44) est prévue, pour son freinage, au moins une languette élastiquement déformable (67) par laquelle elle frotte sur le boîtier (19).
9. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que, initialement rapprochés, les couteaux de dénudage (84) forment une butée de positionnement sur laquelle bute l'extrémité du conducteur électrique (11) lors de son introduction dans le boîtier (19).
10. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que, à la pièce arrière (59) de l'équipage mobile (44), se trouve couplé un premier tiroir (125), ou tiroir d'engagement, qui, d'une part, présente un logement (126) pour réception d'un embout de câblage (10) en provenance du magasin (23), et dans lequel, d'autre part, sont montées mobiles de part et d'autre dudit logement (126) deux mâchoires de sertissage (127).
11. Outil à main suivant la revendication 10, caractérisé en ce que, au tiroir d'engagement (125) est associé un deuxième tiroir (166), ou tiroir de sertissage, qui, monté mobile transversalement par rapport à lui dans le boîtier (19), est apte à venir agir sur ses mâchoires de sertissage (127).
12. Outil à main suivant la revendication 11, caractérisé en ce que les mâchoires de sertissage (127) sont articulées en ciseaux dans le tiroir d'engagement (125) en se prolongeant chacune respectivement par des leviers de commande (137), et le tiroir de sertissage (166) agit sur elles par l'intermédiaire d'un cavalier de calibrage (170) qui, monté pivotant dans le boîtier (19), est apte à venir actionner leurs leviers de commande (137).
13. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 10, 11, caractérisé en ce que, le débouché (134) que présente le magasin (23) pour la sortie un par un des embouts de câblage (10) est contrôlé par un volet (145) monté mobile entre une position déployée de libération et une position rétractée de retenue sous la commande d'un curseur d'actionnement (146).
14. Outil à main suivant la revendication 13, caractérisé en ce que le volet (145) forme l'extrémité d'une lame élastiquement déformable (148) qui le sollicite en permanence en position déployée de libération.
15. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 13, 14, caractérisé en ce que, le magasin (23) étant destiné à recevoir des embouts de câblage (10) en chapelet, le volet (145) constitue un couteau.
16. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 10 à 15, caractérisé en ce que, au magasin (23), sont associés, d'une part, un élévateur (158), qui, pour pousser un par un les embouts de câblage (10), est monté coulissant en va-et-vient dans le boîtier (19), et, d'autre part, au moins un cliquet anti retour (159), pour s'opposer à un mouvement rétrograde de ces embouts de câblage (10).
17. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 10 à 16, caractérisé en ce que le magasin (23) est formé par le volume intérieur d'un chargeur (38), qui, distinct du boîtier (19), est à rapporter dans celui-ci.
18. Outil à main suivant les revendications 10 et 17, prises conjointement, caractérisé en ce que le tiroir d'engagement (125) est porté par le chargeur (38).
19. Outil à main suivant la revendication 18, caractérisé en ce que la retenue du chargeur (38) dans le boîtier (19) est assurée par les mâchoires de sertissage (127).
20. Outil à main suivant les revendications 13 et 17, prises conjointement, caractérisé en ce que le chargeur (38) porte un curseur de condamnation (149) qui est apte à contrôler temporairement le volet (145), et qui se trouve refoulé lors de sa mise en place dans le boîtier (19).
21. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) assure par elle-même la commande de l'équipage mobile (44).
22. Outil à main suivant la revendication 21, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) est montée pivotante sur le boîtier (19), et elle engrène avec une came (106), qui est montée coulissante dans le boîtier (19), et à laquelle l'équipage mobile (44) est attelé par un embiellage (107).
23. Outil à main suivant la revendication 22, caractérisé en ce que la came (106) présente une piste ondulée (112) dont il résulte que l'équipage mobile (44) a un double mouvement de va-et-vient au cours d'un cycle.
24. Outil à main suivant les revendications 3 et 22, prises conjointement, caractérisé en ce que l'embiellage (107) intervenant entre la came (106) et l'équipage mobile (44) comporte une première bielle (114) attelée par une articulation sans jeu à la pièce arrière (59) de l'équipage mobile (44) et par une articulation à jeu à la came (106).
25. Outil à main suivant la revendication 24, caractérisé en ce que l'embiellage (107) intervenant entre la came (106) et l'équipage mobile (44) comporte une deuxième bielle (120) attelée par des articulations sans jeu à la première bielle (114) et au boîtier (19).
26. Outil à main suivant les revendications 2 et 21, prises conjointement, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) présente un bec (57) par lequel elle porte au repos sur l'écarteur (51) associé aux mâchoires de verrouillage (42).
27. Outil à main suivant les revendications 5 et 21, prises conjointement, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) présente une boutonnière (102) à la faveur de laquelle la butée escamotable (96) associée à la pièce arrière (59) de l'équipage mobile (44) est commandée en interposition.
28. Outil à main suivant les revendications 11 et 21, prises conjointement, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) comporte un épaulement (176), pour action sur un embiellage à genouillère (175) assurant la commande du tiroir de sertissage (166).
29. Outil à main suivant les revendications 12 et 21, prises conjointement, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) comporte un épaulement (192), pour le relevage après sertissage du cavalier de calibrage (170) intermédiaire entre le tiroir de sertissage (166) et les leviers de commande (137) des mâchoires de sertissage (127).
30. Outil à main suivant les revendications 13 et 21, prises conjointement, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) comporte une piste (155) pour la commande du curseur d'actionnement (146) du volet (145) du magasin (23).
31. Outil à main suivant les revendications 16 et 21, prises conjointement, caractérisé en ce que la poignée mobile (22) comporte une piste (163) pour la commande de l'élévateur (158).
32. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 21 à 31, caractérisé en ce que, entre la poignée mobile (22) et le boîtier (19), intervient un encliquetage de certification qui, dès que la poignée mobile (22) est enfoncée, s'oppose à tout mouvement rétrograde de cette poignée mobile (22) avant qu'elle ait atteint sa position de fin de course.
33. Outil à main suivant l'une quelconque des revendications 1 à 32, caractérisé en ce que l'entrée (25) prévue sur le boîtier (19) pour l'introduction de l'extrémité d'un conducteur électrique (11) est formée par une fente allongée qui s'étend parallèlement au plan suivant lequel se débat la poignée mobile (22).
34. Outil à main suivant la revendication 19, caractérisé en ce que un bouton-poussoir (140) à la disposition de l'usager est monté coulissant dans le boîtier (19) pour le relâchement du chargeur (38) par action sur les mâchoires de sertissage (127).
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