FR2683765A1 - Machine automatique pour fabriquer en chaine des paquets de materiaux ligneux. - Google Patents

Abstract

a) Machine automatique pour fabriquer en chaîne des paquets ou fagots de matériaux ligneux. b) Machine comprenant: un dispositif d'alimentation (3) formé d'une goulotte d'entrée (31) et de paires de rouleaux d'entraînement (32, 33, 35), au moins un rouleau coupeur (34) qui roule sur les tiges (5) introduites, pour les couper à la longueur prévue, un dispositif de compactage formé, d'une part, d'un canal (61) recevant les morceaux des tiges coupées et circulant transversalement à leur grande longueur, pour être ainsi compactées transversalement, et, d'autre part, d'un poussoir (62) effectuant un mouvement alternatif dans le canal (61), un noueur (7) formé d'un organe de nouage (73) qui passe transversalement dans le canal de compactage (61).

Description

"Machine automatique pour fabriquer en chaîne des paquets de matériaux ligneux"
La présente invention concerne une machine automatique pour fabriquer en chaîne des paquets de matériaux ligneux.

Actuellement, les produits de débroussaillage ou d'élagage sont pratiquement toujours brûlés sur place car la fabrication de fagots est une technique qui a disparu ou qui serait une solution trop coûteuse. Aussi, des quantités importantes de branchages sont elles inutilement brûlées. Or, anciennement, des branchages étaient généralement utilisés pour allumer les feux dans les cheminées, poêles, cuisinières, etc.

La présente invention a pour but de créer une machine permettant de fabriquer automatiquement des paquets de matériaux ligneux (tiges, branchages...) permettant de réaliser de tels paquets de ma nière extrêmement économique, d'utiliser utilement les bois d'élagage ou de coupe comme bois de chauffage tout en réduisant la pollution par une combustion inutile.

A cet effet, la présente invention concerne une machine automatique du type décrit ci-dessus, cette machine étant caractérisée en ce qu'elle comprend - un dispositif d'alimentation recevant les tiges de
produits à mettre en paquets et formé d'une goulotte
d'entrée et de paires de rouleaux d'entraînement
coopérant les uns avec les autres pour tirer les ti
ges dans et à travers la machine, - au moins un rouleau coupeur qui roule sur les tiges
introduites, pour les couper à la longueur prévue, - un dispositif de compactage en aval du dispositif
d'alimentation et formé, d'une part, d'un canal re
cevant les morceaux des tiges coupées, ces morceaux
circulant dans ce dispositif de compactage transver
salement à leur grande longueur, pour être ainsi
compactées transversalement, et, d'autre part, d'un
poussoir effectuant un mouvement alternatif dans le
canal pour compacteur les morceaux transversalement
et les faire avancer dans le canal de compactage, - un noueur formé d'un organe de nouage qui passe
transversalement dans le canal de compactage pour
séparer un lot compacté de morceaux et faire passer
au moins un fil de nouage relativement rigide et in
combustible, ainsi que d'un élément de nouage asso
cié à chaque fil pour le réunir à la partie de fil
placée sur l'autre côté du paquet et nouer par tor
sion.

La machine selon l'invention est destinée par exemple à être tirée par un tracteur et d'être également entraînée à partir de la prise de force du tracteur. Cette machine travaille en général à l'arrêt, près d'un tas de branches provenant de l'élagage.

Selon 1 invention, il suffit d'introduire les branches par leur extrémité la plus grosse (celle située du côté de la coupe) dans le dispositif d'alimentation pour que l'ensemble de la branche soit tiré à travers la machine pour être coupé à la longueur par le dispositif de coupe. Ce dispositif de coupe est, comme indiqué ci-dessus, de préférence un rouleau coupeur qui s'appuie sur les produits tirés dans le dispositif d'alimentation tout en roulant sur ces produits. Ce mouvement de roulement correspond à une mesure de longueur. Ce rouleau comporte avantageusement des couteaux à sa périphérie. Le diamètre du ou des rouleaux et le nombre de couteaux à la périphérie des rouleaux définissent la longueur de coupe des morceaux de tiges.

Les couteaux sont de préférence montés de manière amovible dans les rouleaux coupeurs pour permettre leur affûtage.

Les morceaux de tiges ainsi coupés sont transférés dans le dispositif de compactage. Ce dispositif est formé d'un canal qui reçoit les tiges transversalement à la grande longueur des tiges ; à l'intérieur de ce canal les tiges circulent dans cette position transversale ; les tiges sont compactées par le poussoir qui effectue un mouvement de va et vient, l'introduction de morceaux de tiges se poursuivant.

Ce compactage aboutit à un cordon de morceaux de tiges qui avance avec les morceaux disposés transversalement jusqu'au niveau du noueur. Ce noueur est en fait une lame ou organe séparateur qui passe en travers dans le paquet de tiges ainsi compactées. Au moment de ce mouvement de traversée, le compacteur entraîne un ou deux fils, suivant une boucle, à travers l'intervalle entre le paquet que sépare le compacteur du reste du cordon de morceaux compactés. A la fin de la course, le noueur rejoint les parties de fils de fer déjà mises en place de l'autre côté du paquet.

Les deux fils de fer sont rejoints et un noueur effectue un noeud sur les deux fils de fer homologues. Il s'agit en fait d'une torsade qui reste figée du fait de la rigidité du fil de fer.

Les différents paquets ainsi formés sont évacués de la machine tout en restant reliés les uns aux autres par le nouage qui est en général formé de deux boucles, une près de chaque extrémité du paquet.

Ce maintien des paquets sous la forme d'un ensemble relié facilite dans de nombreux cas les opérations de transfert et de stockage des paquets. Ces paquets ou petits fagots peuvent être conditionnés en masse, palettisables, transportables mécaniquement à la manière des bottes de paille. Les paquets peuvent également être coupés les uns des autres pour être conditionnés différemment. Le palettiseur peut être solidaire de la machine.

La machine selon l'invention permet de résoudre ce problème délicat de l'utilisation des produits de coupe ou d'élagage, en évitant que ces produits ne soient brûlés inutilement à l'extérieur, et que leur pouvoir calorifique soit perdu. Comme cette machine travaille de façon automatique et ne nécessite l'intervention que d'une personne pour l'introduction des branchages, son fonctionnement est extrêmement économique. De plus, cette machine favorise les travaux de débroussaillage ou de nettoyage des sous-bois, du fait de l'économie ou du gain qu'elle permet de réaliser. Cela se traduit par un avantage supplémentaire au niveau de la sécurité ou de la lutte contre les incendies.

Suivant une autre caractéristique, les rouleaux d'entraînement sont formés d'un axe portant des palettes pour les rouleaux d'entraînement situés en amont des rouleaux coupeurs et des dents pour les rouleaux situés en aval des rouleaux coupeurs.

Cette réalisation des rouleaux d'entraînement facilite l'introduction des branchages dans la machine, tout en constituant une solution technique robuste, bien adaptée à la nature très particulière des produits à traiter.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les rouleaux coupeurs sont formés d'un axe portant un cylindre muni de couteaux dans des positions homologues pour les deux rouleaux coupeurs et sont solidaires de roues dentées d'entraînement qui assurent la synchronisation et la mise en phase des deux rouleaux coupeurs.

La réalisation des organes de coupe sous forme de rouleaux aboutit à une réalisation homogène avec les autres rouleaux du dispositif d'alimentation, facilitant la réalisation des moyens d'entraînement synchrone et de choix de la longueur des morceaux à couper.

L'entraînement des tiges et morceaux, d'épaisseur variable est encore meilleur et plus efficace si, suivant une autre caractéristique, les axes des rouleaux d'entraînement, en amont et en aval des rouleaux coupeurs, sont montés dans des paliers à suspension permettant une modification élastique proportionnelle à la grosseur du matériau à traiter de l'intervalle entre les rouleaux suivant les variations d'épaisseur des tiges à couper et des morceaux en sortie de coupe.

Suivant une autre caractéristique importante, l'organe de nouage est formé d'une lame terminée à l'avant par une pointe formant séparateur, et qui pénètre à travers une fenêtre dans le canal de compactage pour séparer du lot de morceaux compactés, une partie destinée à former un paquet, cette lame comportant au niveau de son bord avant deux fentes situées de part et d'autre de la pointe et dans lesquelles vient glisser le fil de nouage à entraîner dans la traversée du lot de produits compactés, pour rejoindre l'autre partie du fil qui entoure déjà le paquet, et l'élément de nouage est un élément susceptible de tourner, comportant une encoche qui, lorsque l'élément est au repos, se trouve dans le prolongement de la fente de la lame pour recevoir le fil à entraîner et la partie de fil à nouer avec le fil entraîné, cet élément de nouage étant entraîné en rotation au moment du nouage.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les rouleaux d'entraînement et les rouleaux coupeurs sont équipés de roues à chaînes et sont entraînés en synchronisme par une ou deux chaînes.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'axe de l'un des rouleaux (rouleau coupeur) est relié directement à une boîte de transmission qui assure la transmission du mouvement à partir de la prise de force du tracteur.

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue de dessus schématique d'une machine automatique pour fabriquer des paquets de matériaux ligneux selon l'invention.

- la figure 2 est une vue de dessus partielle du dispositif d'alimentation.

- la figure 3 est une vue de côté du dispositif d'alimentation de la figure 2.

- la figure 4 est une vue de côté du noueur de la machine selon la figure 1.

- la figure 5 est une vue de dessus de llor- gane de nouage de la figure 4.

- la figure 6 est une vue d'un exemple de noeud réalisé à l'aide du noueur selon l'invention.

Selon la figure 1, l'invention concerne une machine automatique pour fabriquer en chaîne des paquets de matériaux ligneux tels que des fagots de branchages. La machine 1 est destinée par exemple à être tirée par un tracteur 2 qui fournit en outre l'é- nergie motrice par l'intermédiaire de sa prise de force. Cette machine 1 peut être reliée en sortie par une flèche intermédiaire 4 à une remorque 3 qui reçoit les paquets ainsi fabriqués.

La machine automatique 1 se compose d'un dispositif d'alimentation 3 qui reçoit dans sa goulotte en forme de trémie 31 les branches à couper et à mettre en paquets, suivant la direction d'introduction selon la flèche A.

Le dispositif d'alimentation 3 est disposé de manière générale suivant un axe sensiblement horizontal et transversal par rapport à la direction de circulation de la machine. Pour réduire l'encombrement latéral de la machine en position de route, la goulotte 31 est relevable autour d'un axe XX ou démontable, la fixation se faisant par une liaison rapide.

En aval de cette goulotte 31, le dispositif d'alimentation comprend une série de paires de rouleaux 32, 33, 34, 35 superposées et entraînées en synchronisme par des moyens décrits ultérieurement. Les rouleaux 32, 33 tirent le produit 5 dans la machine alors que les rouleaux coupeurs 34 assurent la coupe des tiges 5 en morceaux de longueur choisie et les rouleaux 35 tirent les morceaux coupés 51 en aval des rouleaux coupeurs 34.

Puis les morceaux 51 arrivent dans le dispositif de compactage 6 formé d'un canal 61 de section quelconque, par exemple rectangulaire ou carrée, mais qui permet le passage et le compactage des morceaux coupés, dans une direction transversale. Dans ce canal se trouve un poussoir 62 actionné par une bielle 63 et une manivelle 64 et le cas échéant un volant d'inertie à partir d'un engrenage 65 relié à une boîte de transmission 11 elle-même reliée à la prise de force 12 du tracteur 2.

Le poussoir 62 effectue un mouvement de va et vient suivant la direction de la flèche B pour compacter les produits vers la gauche (selon la figure 1) dans le canal 61. Ce canal 61 comporte également une fenêtre 68 par laquelle arrive l'organe de nouage du noueur 7 non représenté en détail à cette figure. Cet organe de nouage pénètre à la manière d'un séparateur ou coin à travers la fenêtre 68 pour séparer à gauche de cette fenêtre un paquet 53 de morceaux et entourer ce paquet d'un lien simple ou double, de préférence avec un fil de fer ou autre fil non combustible et rigide pour être noué par torsion. L'intérêt de ce fil non combustible est de maintenir le petit paquet ou fagot réuni pendant toute la durée de la combustion, c'est-à-dire pour qu'il n'éclate pas car il brûlerait mal.

Les détails des différentes parties de la machine décrite de façon générale à la figure 1 seront donnés ci-après dans la description faite à l'aide des différentes autres figures.

Selon la figure 2, la vue de côté montre clairement la structure du dispositif d'alimentation 3 avec la trémie 31, les paires de rouleaux d'entraînement 32, 33, 35 et les rouleaux coupeurs 34. Les rouleaux 32, 33 sont constitués chacun d'un axe 321, 331, portant des palettes 322, 332 et une roue à chaîne 322, 332.

Les rouleaux 32, 33, d'une même paire sont décalés angulairement de façon que les palettes 322, 323 qui peuvent être crantées s'imbriquent les unes dans l'intervalle des autres et créent un bon effet d'accrochage sur les tiges 5 qui sont happés par les rouleaux de manière à éviter autant que possible tout glissement des tiges.

De plus, l'existence de deux paires de rouleaux permet une excellente prise sur les produits 5.

Les rouleaux de coupe 34 sont des cylindres 342 montés sur un axe 341 et munis de couteaux 343 et de roues dentées d'entraînement 344. Le diamètre (périphérie) des cylindres 342 et le nombre de couteaux 343 à leur périphérie détermine la longueur des morceaux de tiges coupés. A titre d'exemple, cette longueur est de 0,20 à 1,00 mètre ; elle peut être diminuée en multipliant le nombre de couteaux ou en réduisant la périphérie du cylindre. De façon générale, l'espace entre les rouleaux est réglable ainsi que la longueur des couteaux. Les réglages notamment celui des couteaux se font par calage. Par ces réglages faits en fonction des matériaux à traiter les rouleaux permettent d'aplatir et d'écraser partiellement les matériaux dont les dimensions dépassent l'espacement préréglé.

Selon l'exemple de réalisation représenté à la figure 2, les rouleaux 34 sont symétriques et leurs couteaux 344 sont dans des positions identiques pour coopérer au moment de la coupe. Cette synchronisation est obtenue par les roues dentées 344.

Les rouleaux d'entraînement 35, en aval des rouleaux coupeurs 34 sont formés d'un axe 351 et d'un cylindre 352 portant des dents 353. L'axe 351 est également solidaire d'une roue dentée 354 d'entraînement.

La paire de rouleaux d'entraînement 35 prend les morceaux 51 après les rouleaux coupeurs 35 pour les faire passer dans le canal 61 du dispositif de compactage 6.

Ce dispositif de compactage n' apparaît pas dans cette figure.

Tous les rouleaux 32, 33, 34, 35 sont entraînés en synchronisme par des systèmes à chaînes 39 et à galets tendeurs 40 pour assurer une excellente synchronisation entre l'entrée et la sortie du dispositif d'alimentation et de coupe. De plus, pour éviter tout décalage entre les couteaux 343, les roues dentées 344 assurent une synchronisation précise des deux rouleaux 34.

Les axes 321, 331, 351 sont montés dans des paliers à suspension, par exemple à blocs élastiques permettant une certaine latitude de mouvement aux axes lors du passage des tiges à couper et des morceaux coupés. Cette souplesse est également avantageuse pour tenir compte de la souplesse des tiges ou branches de section variable car cela permet un compactage facilitant le transfert et la coupe.

La vue de dessus schématique de la figure 3 montre la sortie du dispositif de coupe avec l'un des rouleaux de sortie 35 et l'un des rouleaux coupeurs 34 porté par l'axe 341 d'entraînement. Cet axe 341 porte la roue dentée 344 sur laquelle passe la chaîne 39 de manière à entraîner en synchronisme l'ensemble des rouleaux comme cela a déjà été évoqué. L'autre rouleau coupeur 34 est entraîné en synchronisme par l'engrène- ment des roues dentées 344.

Les rouleaux 34 et la roue dentée 44 que porte l'axe 341 sont montés dans des paliers 45 fixés de manière non élastique pour assurer une coupe franche même en cas de tiges relativement dures ou surtout de branchages mous, encore verts car cette coupe nette est indispensable pour la suite du transfert des morceaux coupés qui doivent rester alignés et non se mettre de travers dans le canal de compactage. L'un des deux axes 341 porte également une roue conique 46 qui engrène avec une roue conique 47 entraînant le compacteur. L'axe 341 est directement relié à la boîte de transmission 11 elle-même reliée à la prise de for ce du tracteur 12 comme cela a déjà été indiqué.

Le montage par des paliers élastiques appa raît à la figure 3 pour l'axe 351 du rouleau 35. Ce montage se compose d'un palier à billes 36 fixé au bâti de la machine par l'intermédiaire de blocs en caoutchouc 37.

La vue de dessus de la figure 3 montre également la partie la plus importante du compacteur comprenant le canal 61 et son piston 62 relié par la bielle 63 ou vilebrequin 64 ainsi que son axe 65 et la roue conique 47 qui engrène avec la roue conique 46.

Dans un souci de symétrie, le vilebrequin 64 est monté dans un palier 66 opposé au palier 67 de l'axe 65. Ces paliers sont réglables et démontables.

Cette figure montre également le palier du piston 62 et celui reliant la bielle 63 au vilebrequin 64.

La figure 4 montre le noueur 7 comprenant un guide de translation 71 disposé transversalement par rapport au canal 61 du dispositif de compactage audessus de la fenêtre 68. Ce guide est formé de deux rails ou glissières latérales. Le noueur 7 comporte un organe de nouage 72 en forme de lame dont l'avant est terminé par une pointe 73 formant un organe séparateur, qui pénètre dans l'intervalle entre les morceaux 53 coupés et compactés, pour en séparer une partie 54 destinée à former un paquet (fagot). L'organe de nouage 73 comporte également un élément de compactage 74 qui vient s'appuyer sur le paquet 54 pendant le nouage.

La structure de l'organe de nouage 72 sera explicitée à propos de la figure 5.

Cet organe de nouage 72 est représenté en trait plein (dans sa position haute) et en trait interrompu, partiellement dans sa position basse ou po sition de nouage.

L'organe de nouage 72 entraîne dans son mouvement de descente ou de séparation un ou deux fils de fer 8 de nouage qui passent sur des galets 81 facilitant leur guidage et leur dévidage.

Ces fils 8 sont pris dans une encoche ouverte 77, respective, réalisée à l'avant de l'organe de nouage 73.

Les fils sont entraînés dans l'intervalle pour qu'en fin de course ils soient noués par l'organe de nouage au fil ayant déjà entouré partiellement le paquet de morceaux de façon à former un fagot.

Le paquet 54 de morceaux non encore noués, et qui est poussé vers la droite dans la figure 4 du canal 61 rencontre une butée 9 constituée par une lame 91 montée pivotante sur un axe 92 et munie d'une patte 93 contre laquelle agit un ressort 94 réglable par exemple par un écrou 95 sur une tige filetée 96. En comprimant plus ou moins le ressort 94, on augmente la force de réaction de la lame 91, c'est-à-dire les efforts de retenue et par suite de compactage du paquet 54 avant le nouage.

Un paquet terminé 55 apparaît à la droite de la figure 4. Ce paquet passe dans un canal 67 qui constitue la sortie du canal 61 de compactage.

La figure 4 montre également les noeuds 82 réalisés sur le fil de fer.

Selon la figure 5, l'organe de nouage 72 est constitué par une lame de forme rectangulaire terminée à l'avant par une pointe 73 formant l'élément séparateur. Le bord avant 75 de la lame comporte de chaque côté de la pointe 73 une encoche 77 ouverte, pour recevoir le fil de nouage 8. Derrière l'encoche 77 se trouve l'élément de nouage 78 constitué par un organe tournant (à engrenage) muni d'une fente 79.

L'élément 78 est normalement immobile, sa fente 79 étant alignée sur l'encoche 77 pour recevoir le fil et l'entraîner pendant le mouvement de pénétration de l'organe de nouage 723 dans les morceaux coupés 53, 54. L'organe 723 rencontre dans son mouvement le fil qui se trouve en-dessous des morceaux du côté du futur paquet 55. Ce fil pénètre dans l'encoche 77 et dans la fente 79 à côté du fil qui s'y trouve déjà.

A la fin de ce mouvement, l'élément 78 est entraîné en rotation pour effectuer plusieurs torsions de nouage des deux fils. Pour cela, l'élément 78 tourne autour de son axe 80 et sa denture engrène avec un disque denté ou couronne dentée 81 monté à rotation à l'intérieur de l'organe 72 et entraîné en rotation par un pignon 82. La rotation partielle de la roue dentée 81 commande une rotation correspondante du pignon 78 du noueur qui effectue plusieurs tours sur lui-même en entraînant les deux parties de fil pour terminer la boucle autour d'un paquet de morceaux. L'organe 78 effectue plusieurs tours complets, autant que cela est nécessaire, suivant le réglage pour de nouveau présenter sa fente 79 contre le fond de l'encoche 77 et permettre le dégagement du noeud ainsi réalisé. Puis l'opération continue.

Le pignon 78 est de préférence entraîné en rotation par un moteur électrique ou hydraulique non représenté. La lubrification et le nettoyage des dentures de la couronne et des pignons 78, 81, 82 peuvent être assurés automatiquement par des moyens non représentés.

La figure 6 montre une forme de noeud 83 obtenu par une torsion sur plusieurs tours. La partie intermédiaire 84 correspond à la prise des fils par l'élément de nouage. La coupe ultérieure peut être faite à cet endroit.

La machine décrite ci-dessus permet de réaliser "une chaîne" de paquets de matériau ligneux ou autre. Cette chaîne reste assemblée aussi longtemps que cela est souhaitable pour les différentes opérations de manutention, de stockage, destockage, conditionnement en ensembles à plusieurs paquets, etc...

La chaîne de paquets peut également être coupée à tel endroit entre deux paquets.

L'invention s'applique tout particulièrement à la collecte des bois, branchages, etc... d'élagage ou de débroussaillage. Elle permet d'en faire des produits (paquets, fagots) utiles, en évitant leur combustion inutile faite actuellement dans le seul but de s'en débarrasser.

La machine selon l'invention comporte également différents moyens de sécurité et de protection non représentés aux dessins.

Ainsi sont prévus des moyens de protection qui évitent la surcharge ou la détérioration de la machine par des matériaux ayant des diamètres trop importants et qui seraient enfilés par mégarde par l'o- pérateur. De tels matériaux seront refusés par la machine.

De même, l'alimentation en fil de fer est surveillée pour signaler que le dévidoir est vide.

Enfin, la machine comporte des sécurités permettant de l'arrêter immédiatement en cas d'accident ou d'incident.

Claims (3)

REVENDICATIONS à travers la machine. uns avec les autres pour tirer les tiges (5) dans et rouleaux d'entraînement (32, 33, 35) coopérant les formé d'une goulotte d'entrée (31) et de paires de les tiges (5) de produits à mettre en paquets et - un dispositif d'alimentation (3) recevant

1 ) Machine automatique pour fabriquer en chaîne des paquets de matériaux ligneux tels que des branches, machine caractérisée en ce qu'elle comprend

côté du paquet et nouer par torsion.

pour le réunir à la partie de fil placée sur l'autre

d'un élément de nouage (78) associé à chaque fil

(8) relativement rigide et incombustible, ainsi que

morceaux et faire passer au moins un fil de nouage

compactage (61) pour séparer un lot compacté (54) de

(72) qui passe transversalement dans le canal de

- un noueur (7) formé d'un organe de nouage

cer dans le canal de compactage (61),

ter les morceaux transversalement et les faire avan

mouvement alternatif dans le canal (61) pour compac

et, d'autre part, d'un poussoir (62) effectuant un

gueur, pour être ainsi compactées transversalement,

compactage (6) transversalement à leur grande lon

pées, ces morceaux circulant dans ce dispositif de

d'un canal (61) recevant les morceaux des tiges cou

dispositif d'alimentation (3) et formé, d'une part,

- un dispositif de compactage (6) en aval du

longueur prévue,

sur les tiges (5) introduites, pour les couper à la

- au moins un rouleau coupeur (34) qui roule

2") Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les rouleaux d'entraînement (32, 33, 35) sont formés d'un axe (321, 331, 351) portant des palettes (322, 332) pour les rouleaux d'entraînement situés en amont des rouleaux coupeurs et des dents (354) pour les rouleaux (35) situés en aval des rouleaux coupeurs (34).

3") Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les rouleaux coupeurs (34) sont formés d'un axe (341) portant un cylindre (342) muni de couteaux (43) dans des positions homologues pour les deux rouleaux coupeurs (34) et sont solidaires de roues dentées d'entraînement (344) qui assurent la synchronisation et la mise en phase des deux rouleaux coupeurs (34).

40) Machine selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les axes (321, 331, 351) des rouleaux d'entraînement (32, 33, 35), en amont et en aval des rouleaux coupeurs (34), sont montés dans des paliers (36) à suspension (37) permettant une modification élastique de l'intervalle entre les rouleaux (32, 33, 35) suivant les variations d'épaisseur des tiges à couper et des morceaux en sortie de coupe.

5") Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe de nouage (72) est formé d'une lame terminée à l'avant par une pointe (73) formant séparateur, et qui pénètre à travers une fenêtre (68) dans le canal de compactage (61) pour séparer du lot de morceaux compactés, une partie (54) destinée à former un paquet, cette lame (72) comportant au niveau de son bord avant (75) deux fentes (77) situées de part et d'autre de la pointe (73) et dans lesquelles vient glisser le fil de nouage à entraîner dans la traversée du lot de produits compactés, pour rejoindre l'autre partie du fil qui entoure déjà le paquet, et l'élément de nouage (78) est un élément susceptible de tourner, comportant une encoche (79) qui, lorsque lé- lément (78) est au repos, se trouve dans le prolongement de la fente (77) de la lame (72) pour recevoir le fil à entraîner et la partie de fil à nouer avec le fil entraîné, cet élément de nouage étant entraîné en rotation (81, 82) au moment du nouage.

6") Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les rouleaux d'entraînement et les rouleaux coupeurs (32, 33, 34, 35) sont équipés de roues à chaînes (322, 332, 344, 352) et sont entraînés en synchronisme par une ou deux chaînes (39).

7 ) Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'axe de l'un des rouleaux (rouleau coupeur (34), (341)) est relié directement à une boîte de transmission (11) qui assure la transmission du mouvement à partir de la prise de force (12) du tracteur (2).