FR2665391A1

FR2665391A1 - Dispositif de serrage pour couteaux a lame rapportee et interchangeable.

Info

Publication number: FR2665391A1
Application number: FR9010166A
Authority: FR
Inventors: Bourrat Andre
Original assignee: SAM Outillage SAS
Current assignee: SAM Outillage SAS
Priority date: 1990-08-03
Filing date: 1990-08-03
Publication date: 1992-02-07
Anticipated expiration: 2010-08-03
Also published as: FR2665391B1

Abstract

Ce dispositif de serrage pour couteau à lame fixe, rapportée et interchangeable, est du type composé d'un moyen de serrage transversal rapprochant sur la lame (4) les deux mâchoires (3a-3b) formées aux extrémités des deux demi-corps (2a-2b) du manche. Selon l'invention, il comprend, d'une part, des moyens à ressorts (7) tendant à écarter les deux demi-corps (2a-2b) et, d'autre part, un levier d'actionnement (8) dont l'extrémité antérieure est en forme de came, coopère avec une face d'appui de l'un (2a) des demi-corps et est articulée à l'une des extrémités d'un axe (6), traversant ces deux demi corps et prenant appui sur l'autre demi-corps (2b) par une tête (10) ménagée à son autre extrémité, ce levier étant munie à son extrémité postérieure d'un retour coudé (8c), apte à s'engager, lorsque le levier (8) est en position de serrage, c'est à dire est disposé parallèlement à l'axe longitudinal du manche, dans un alésage (22) traversant les deux demi corps (2a-2b) pour constituer moyens de calage en rotation de ces deux demi-corps.

Description

"Dispositif de serrage pour couteaux à lame rapportée et interchangeable".

L'invention est relative aux couteaux à lame fixe, rapportée et interchangeable, utilisés par exemple pour couper les revêtements de sol.

Elle vise plus particulièrement ceux dont le manche est composé de deux demi-corps assemblés par un moyen de serrage transversal, assurant également l'effort de pinçage de la lame entre les deux mâchoires ménagées aux extrémités de ce demi-corps.

En général, le moyen de serrage des deux demi-corps est constitué par une vis transversale. Lorsqu'il faut remplacer la lame usagée par une lame neuve, en général disposée dans une réserve aménagée entre les deux demi-corps du manche, il est donc nécessaire de procéder au dévissage de cette vis pour écarter les deux demi-corps. Pour réaliser cette opération, il est indispensable de posséder un tournevis, c'est à dire d'avoir recours à un outil que l'utilisateur du couteau n'a pas besoin pour son travail avec le couteau.

Pour remédier à cela, il a déjà été envisagé de munir le couteau d'une lame sectionnable, montée coulissante dans le manche et associée à des moyens de verrouillage la calant par rapport au manche en position rétractée ou en position sortie. L'usage montre que dans les applications mettant en oeuvre des produits collants, pâteux ou liquides, comme c'est le cas lors de la pose de revêtements de sol, le dépôt de ce produit sur les mains du poseur provoque l'encrassement du couteau et de son mécanisme et assure ainsi le blocage de la lame par rapport au manche.

I1 en résulte que, pour les applications de ce type, seuls conviennent les couteaux à lame fixe présentant les inconvénients exposés ci-dessus.

La présente invention a pour but de fournir un dispositif de serrage pour couteaux à lame fixe, rapportée et interchangeable, qui ne nécessite aucun outil complémentaire pour procéder au remplacement de la lame tout en permettant d'utiliser des lames standard et en ayant un fonctionnement insensible à l'encrassement.

Le dispositif, selon l'invention, comprend, d'une part, des moyens à ressort tendant à écarter en permanence les deux demi-corps du manche et d'autre part, un levier d'actionnement dont l'extrémité antérieure est en forme de came, coopère avec une face d'appui de l'un des demi-corps et est articulée à l'une des extrémités d'un axe, traversant ces deux demi-corps et prenant appui, sur l'autre demi-corps, par une tête ménagée à son autre extrémité, l'extrémité postérieure de ce levier étant munie d'un retour coudé, apte à s'engager, lorsque le levier est en position de serrage, c'est à dire disposé parallèlement à l'axe longitudinal du manche, dans un alésage traversant les deux demi-corps pour constituer moyens de calage en rotation de ces deux demi-corps.

Avec cet agencement, l'effort de pinçage de la lame entre les deux mâchoires ménagées aux extrémités des deux demi-corps est assuré par la tête de l'axe transversal et par l'extrémité en forme de came du levier qui exercent sur ces demi-corps des forces transversales opposées.

Pour accéder à la lame, il suffit de faire pivoter le levier par rapport à son articulation sur le demi-corps en l'éloignant de celui-ci et, par exemple sur une valeur angulaire de l'ordre de 90 , pour augmenter la distance entre l'extrémité de ce levier et la tête de l'axe transversal et provoquer, par l'action des moyens à ressorts, l'écartement des deux demi-corps et la libération de la lame. Bien entendu, après changement de la lame, il suffit de rabattre le levier contre le demi-corps correspondant pour assurer l'effort de serrage.

I1 ressort de ce qui précède que le serrage et le déserrage des deux demi corps s'effectuent sans aucun outil extérieur et uniquement à l'aide du levier d'actionnement.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce couteau.

Figure I est une vue en perspective représentant le couteau selon l'invention, lorsqu'il est en position d'ouverture et de dégagement de la lame,
Figure 2 est une vue partielle montrant, à échelle agrandie, et en perspective l'articulation du levier sur l'axe de serrage,
Figure 3 est une vue en coupe transversale du couteau lorsqu'il est en position d'utilisation,
Figure 4 est une vue en coupe suivant IV-IV de figure 3 montrant, plus en détails, la forme des mâchoires de serrage,
Figures 5 et 6 sont des vues partielles de côté en coupe longitudinale du couteau le montrant, à échelle agrandie, respectivement en position de serrage et en position d'ouverture.

De façon connue, le manche de ce couteau est composé de deux demi-corps 2a et 2b pourvus chacun, de mâchoires, respectivement 3a et 3b, destinées à pincer une lame de coupe 4. Celle-ci de forme générale trapézoïdale, est munie, de façon connue, d'une encoche pour coopération avec un ergot 5 ménagé dans l'une des mâchoires.

Selon l'invention, les moyens de serrage des deux demi-corps de ce couteau sont composés de trois éléments, à savoir un axe transversal 6, un ressort 7 et un levier d'actionnement 8.

L'axe transversal 6 est disposé dans un alésage 9 ménagé dans chacun des demi-corps 2a-2b. A l'une de ses extrémités, il est muni d'un filetage 11 sur lequel se visse une tête d'appui constituée par un écrou de réglage 10 noyé dans un alésage 12 du demi-corps 2b. L'alésage 12 est coaxial à l'alésage 9 précité. L'autre extrémité de l'axe 6 comporte, comme montré plus en détails à la figure 2, deux méplats 13 formant un tenon 14 s'engageant dans une chape 8a du levier 8. La liaison entre le tenon et la chape est assurée par un axe 15. L'extrémité du levier 8 articulé sur l'axe 6 est aménagée en 8b en forme de came, c'est à dire présente une face courbe dont le rayon par rapport à l'axe géométrique de l'axe 15 varie de la valeur r à la valeur R, comme montré à la figure 2.

Le ressort 7 est un ressort de compression disposé coaxialement et autour de l'axe 6. Il est disposé dans des logements cylindriques 16 et 17, débouchant des faces se faisant vis à vis des deux demi-corps.

Les figures 3, 5 et 6 montrent que le demi-corps 2a est solidaire d'un tenon circulaire 18 pénétrant dans un logement circulaire 19 du demi-corps 2b pour assurer l'articulation de ces deux demi-corps autour de l'axe géométrique x'-x de l'axe 6.

Comme le montrent les figures 1 et 3, le levier 8 est disposé dans un logement longitudinal 20, ménagé dans le demi-corps 2a et apte à le contenir en totalité. Ce levier est également muni, à son extrémité libre, d'un retour coudé 8c s'engageant dans un alésage transversal 22 ménagé dans les deux demi-corps. A son extrémité, le retour 8c est muni d'un cran de verrouillage 23 pouvant coopérer avec une face complémentaire 24 ménagée dans le demi-corps 2b.

Enfin, comme le montre plus en détails la figure 4, chacune des mâchoires de serrage comporte, de part et d'autre de sa face 25a ou 25b destinée à venir en contact avec l'un des flancs de la lame, des faces en décrochement avec lesquelles elle forme un escalier, cet escalier ayant un sens différent de celui de l'escalier formé dans l'autre mâchoire.

Grâce à cet agencement, lorsque les deux mâchoires sont serrées, comme montré à la figure 4, la lame 4 est parfaitement maintenue par les quatre faces qui l'entourent. Par contre, dès que les demi-corps 2a-2b sont pivotés autour de l'axe X'X pour libérer la lame 4, les faces en décrochement sont éloignées et facilitent l'extraction de la lame 4.

Lorsque le couteau est en position d'ouverture, comme montré à la figure 1, et après mise en place entre les deux mâchoires 3a et 3b d'une lame 4, prélevée ou non dans une réserve 26, en général ménagée dans l'un des demi-corps 2b, il suffit, après avoir fait pivoter les deux demi-corps 2a-2b, de façon à ce qu'ils soient parallèles et l'un sur l'autre, de faire pivoter le levier 8 dans le sens de la flèche 27 et cela jusqu'à ce que le levier soit complètement noyé dans le logement 20 ménagé dans le corps.Durant ce pivotement, les faces courbes 8b de la chape 8a du levier prennent appui sur une rondelle d'usure 28 intercalée entre elles et une face du demi-corps 2a et exercent ainsi sur l'axe 6 un effort de traction dans le sens de la flèche 29 de figure 5. A la fin de ce mouvement, et lorsque le levier 8 est complètement noyé dans le logement 20 du corps, les deux mâchoires 3a et 3b exercent un effort de serrage, pouvant être réglé en faisant pivoter l'écrou 10 sur l'extrémité de l'axe 6.

Lorsque le levier est en position de serrage, son retour coudé 8c, disposé dans les logements 22, cale en rotation les demi-corps et s'oppose donc à tout pivotement relatif de ces deux derniers, tandis que son verrou 23 s'oppose à tout déserrage involontaire de la lame.

Pour déserrer la lame, il suffit d'engager un doigt dans l'alésage 22, dans le sens de la flèche 30 de figure 3, pour pousser le retour coudé 8c hors de ce logement 22 et faciliter ainsi la préhension totale du levier 8.

Au fur et à mesure que le levier est amené dans sa position d'ouverture maximale représentée à la figure 8, le ressort 7 assure l'écartement des deux demi-corps et facilite ainsi le pivotement de ces derniers pour libérer la lame usagée et le logement 25 contenant des lames neuves.

Lorsque le couteau est en position pincée, et comme le montre la figure 3, son mécanisme est parfaitement protégé et ne risque pas d'être encrassé. Il en est de même pour le levier 8 qui, affleurant du demi corps 2a et totalement noyé dans son logement 20, forme aucune réserve susceptible d'accueillir de la colle ou autre et de constituer une source d'encrassement.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de serrage pour couteau à lame fixe, rapportée et interchangeable, du type composé d'un moyen de serrage transversal rapprochant sur la lame (4) les deux mâchoires (3a-3b) formées aux extrémités des deux demi-corps (2a-2b) du manche, caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, des moyens à ressorts (7) tendant à écarter les deux demi-corps (2a-2b) et, d'autre part, un levier d'actionnement (8) dont l'extrémité antérieure est en forme de came, coopère avec une face d'appui de l'un (2a) des demi-corps et est articulée à l'une des extrémités d'un axe (6), traversant ces deux demi-corps et prenant appui sur l'autre demi-corps (2b) par une tête (10) ménagée à son autre extrémité, ce levier étant munie à son extrémité postérieure d'un retour coudé (8c), apte à s'engager, lorsque le levier (8) est en position de serrage, c'est à dire est disposé parallèlement à l'axe longitudinal du manche, dans un alésage (22) traversant les deux demi-corps (2a-2b) pour constituer moyens de calage en rotation de ces deux demi-corps.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité coudée (8c) du levier de verrouillage (8) est munie d'une saillie (23) formant cran de verrouillage et apte à coopérer avec un moyen complémentaire (24) ménagé dans un demi-corps (2b).

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le levier d'actionnement (8) est totalement disposé dans un logement (20) ménagé longitudinalement dans l'un (2a) des demi-corps.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'un (2a) des demi-corps est solidaire d'un tenon cylindrique (18), coaxial à l'alésage ménagé dans les deux demi-corps pour l'axe (6), saillant de la face du demi-corps (2a) faisant vis à vis à l'autre demi-corps (2b) et s'ajustant dans un alésage épaulé (19) de cet autre demi-corps pour former un pivot d'articulation de ces deux demicorps.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens à ressorts sont constitués par un ressort de compression (7) disposé autour de l'axe (6) et dans des logements (1617) des deux demi-corps débouchant des faces en vis à vis de ces deux derniers.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie en came (8b) du levier (8) prend appui sur une portée du demi-corps correspondant (2a) par l'intermédiaire d'une rondelle d'usure (28).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la tête de l'axe (6) traversant les deux demi-corps (2a-2b) est constitué par un écrou (10) de réglage, du serrage vissé sur l'extrémité de cet axe.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, dans chacune des mâchoires, la face (25a ou 25b) venant en contact de pincement avec le flanc de la lame (4)est entourée par des faces en décrochement avec lesquelles elle forme un escalier, le sens de l'escalier étant inversé d'une mâchoire à l'autre, de manière que, en position de serrage, les faces en nez de marche, contigües aux faces de pincement (25a-25b), assurent le calage transversal de la lame (4), et qu'en position d'ouverture, après rotation des demi-corps, ces mêmes faces libèrent la lame.