FR2663218A1 - Fauteuil motorise avec assistance des mouvements verticaux de l'utilisateur. - Google Patents

Abstract

Dans ce fauteuil, chacun des accoudoirs (20), en forme de "L" couché, d'une part, est articulé par l'extrémité inférieure de sa petite branche (20a), sur l'armature (3) d'assise, en avant et à proximité de l'articulation (17) sur cette armature de l'armature (4) de dossier, d'autre part, est prolongé vers l'arrière par un retour coudé, solidaire d'une patte (24) saillant vers le bas, et, de plus, est relié à l'ensemble (1) de liaison et d'articulation par une bielle (26) dont l'extrémité supérieure est articulée sur la patte (24) précitée, alors que son extrémité inférieure est articulée sur l'axe (8) d'articulation des leviers en croix (6-7), tandis que l'extrémité inférieure du vérin électrique de commande (28) est articulée sur une traverse antérieure (2d) de piètement (2).

Description

"Fauteuil motorisé avec assistance des mouvements verticaux de l'utilisateur".

L'invention est relative à un fauteuil motorisé avec assistance des mouvements verticaux de l'utilisateur, c'est à dire à un fauteuil dit "verticalisateur" .

On connait déjà des fauteuils motorisés procurant à des personnes âgées ou handicapées, une assistance lorsqu'elles désirent passer de la position assise à la position debout, ou inversement, et cela sans recours à une tierce personne et sans grand effort physique.

Les fauteuils actuels assurent l'assistance, soit uniquement au moyen de l'assise, cas dans lequel les accoudoirs sont solidaires du piètement, soit au moyen de l'assise et des accoudoirs, cas dans lequel les accoudoirs sont solidaires de l'assise. Des fauteuils, selon cette dernière technique, sont décrits dans FR 2 513 876 et FR 2 515 508.

La liaison de l'armature d'assise avec le piètement est assurée par des ensembles latéraux de biellettes et leviers qui, lors des mouvements communiqués à l'armature par des moyens motorisés, par exemple par un vérin électrique à vis, procurent un déplacement longitudinal de cette assise par rapport au piètement, déplacement qui, complémentaire de l'inclinaison de l'assise, est destiné à aider au levage ou à l'assise de l'utilisateur, en précédant les mouvements des jambes et des genoux que doit faire naturellement cet utilisateur.

En d'autres termes, au levage, l'assise pousse l'utilisateur sur l'avant du fauteuil et, dans la manoeuvre d'assise, elle s'efface vers l'arrière pour faciliter le pliage des genoux.

L'usage montre que même les fauteuils ayant des accoudoirs solidaires de l'assise ne sont pas suffisants pour rendre l'utilisateur totalement indépendant de toute assistance extérieure humaine, soit parce que les mouvements des accoudoirs ne procurent pas la sécurité réelle ou psychologique recherchée, soit parce que ce mouvement est inadapté, en trajectoire ou puissance, pour suppléer aux carences musculaires de cet utilisateur.

La présente invention a pour but de fournir un fauteuil verticalisateur qui remédie à ces inconvénients et permette, non seulement, d'assister les mouvements de l'utilisateur mais, aussi, de suppléer aux carences musculaires de ce dernier, en lui offrant un soutien absolu pendant la totalité des mouvements verticaux motorisés.

Le fauteuil, selon l'invention, est du type dans lequel, comme dans FR 2 515 508. Les mouvements de l'armature de dossier sont assurés par un vérin électrique et les ensembles latéraux de biellettes et leviers comprennent au moins deux leviers qui, articulés en croix l'un sur l'autre, sont aussi articulés, par leurs extrémités inférieures, sur le piètement et, par leurs extrémités supérieures, l'un à l'extrémité antérieure du support d'assise et l'autre sur une biellette, elle-même articulée sur le support d'assise, en arrière du levier précité.

Selon l'invention, chacun des accoudoirs, en forme de "L" couché, d'une part, est articulé par l'extrémité inférieure de sa petite branche sur l'armature d'assise, en avant et à proximité de l'articulation sur cette armature de l'armature de dossier, d'autre part, est prolongé vers l'carrière par un retour coudé, solidaire d'une patte saillant vers le bas et, de plus, est relié à l'ensemble d'articulation sur le piètement par une bielle, dont l'extrémité supérieure est articulée sur la patte précitée alors que son extrémité inférieure est articulée sur l'axe d'articulation des leviers en croix, tandis que l'extrémité inférieure du vérin de commande est articulée sur une chape saillant vers l'arrière d'une traverse antérieure du piètement.

Grâce à cet agencement, le vérin de commande assurant l'inclinaisant du dossier, lorsque le fauteuil est en position d'assise, commande également, dans les phases respectivement ascensionnelle et descensionnelle de l'assise, les mouvements de cette assise, par l'intermédiaire de la structure de dossier. Durant ces mouvements, et grâce aux bielles reliant les accoudoirs à l'ensemble de liaison d'articulation de l'assise sur le piètement, les accoudoirs restent parallèles et se déplacent verticalement pour venir, en phase ascensionnelle, prendre appui sous les aisselles de l'utilisateur jusqu'à le soulever, ou au moins lui apporter un soutien musculaire adapté à ses besoins.

L'association des mouvements verticaux des accoudoirs aux mouvements de translation horizontale du bord de l'armature d'assise, assure une adaptation permanente et automatique de la forme de la structure du fauteuil aux besoins de l'utilisateur, aussi bien pour lever que pour asseoir cet utilisateur, ce qui permet de mettre ce fauteuil à la disposition de personnes possédant un fort handicap moteur, mais aptes à actionner le boitier de commande du fauteuil.

Dans une forme d'exécution de l'invention, le reposejambes est relié à une traverse postérieure du piètement par un levier télescopique, tandis que la traverse de l'armature du dossier, sur laquelle est articulée l'extrémité supérieure du vérin de commande, est aussi solidaire d'une fourchette saillant vers le bas, enfourchant la tige du levier télescopique précité et apte, lors de l'inclinaison du dossier, à venir en contact contre une platine de commande solidaire de l'extrémité inférieure du fût de ce levier télescopique.

Ainsi, lorsque le dossier est incliné par le vérin de commande, le repose-jambes se redresse automatiquement, sans avoir recours à un vérin complémentaire.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la structure de fauteuil, selon l'invention.

Figure 1 est une vue en perspective du fauteuil en position d'élévation maximale,
Figure 2 est une vue partielle en perspective montrant les éléments essentiels de la structure du fauteuil,
Figures 3, 4 et 5 sont des vues en coupe transversale, suivant différents plans de coupe, représentant la structure du fauteuil, respectivement, en position d'assise avec dossier droit, en position d'assise avec dossier incliné et repose-jambes sensiblement à l'horizontale, et en position d'élévation maximale, les accoudoirs et leur mécanisme n'étant pas représentés avec le mécanisme du repose-jambes et celui de rappel du dossier, non représentés pour simplifier la compréhension.

De façon connue, le fauteuil est composé d'un piètement 2, d'une armature d'assise 3, d'une armature de dossier 4 et d'une armature de repose-jambes 5. L'armature d'assise 3 est reliée au piètement 2 par un ensemble de leviers et biellettes, plus généralement, dénommé ensemble de liaison et d'articulation 1. Dans la forme d'exécution représentée, cet ensemble est composé, de chaque côté de l'armature d'assise, de deux leviers, respectivement, 6 et 7, articulés l'un sur l'autre en 8 pour former une croix. Le levier 6 est articulé, par son extrémité inférieure et en 9, sur le piètement 2, et plus précisément sur une traverse articulée sur ce piètement, tandis que son extrémité supérieure est articulée en 10 à l'extrémité postérieure d'une biellette 12. L'extrémité antérieure de cette biellette est articulée en 13 sur le support d'assise.Quant au levier 7, il est articulé par son extrémité postérieure sur l'extrémité postérieure du piètement, et par son extrémité antérieure et en 15 sur une patte 16 saillant au dessous de l'armature d'assise 3.

L'armature de dossier 4 est articulée en 17 à l'extrémité postérieure de l'armature d'assise 3. Elle est solidaire de pattes latérales postérieures 18 reliées l'une à l'autre par une traverse 19.

Selon l'invention, les accoudoirs 20 ont la forme d'un "L" couché dont la petite branche 20a est articulée en 22 sur l'armature d'assise 3 en avant de l'articulation 17 avec l'armature du dossier 4.

Chaque petite branche 20a est prolongée vers l'arrière par un retour coudé 23, duquel fait saillie vers le bas une patte 24. Les deux retours 23 sont reliés par une traverse 25. Chacune des pattes 24 est reliée à l'ensemble d'articulation et de liaison 1, par une bielle 26 articulée en 27 sur ladite patte 24 et sur l'axe d'articulation 8 de cet ensemble 1.

L'unique vérin de commande des mouvements du fauteuil est constitué par un vérin électrique à vis 28 dont le corps est articulé en 29 sur une traverse 2d du piètement, tandis que sa tige est articulée en 32 sur une chape saillant de la traverse 19 de dossier.

Enfin, et comme le montre, plus particulièrement, les figures 2 et 5, chacun des leviers 7 est téléscopique, c'est à dire est composé d'un flit antérieur 7a, articulé sur l'armature d'assise 3, et d'une tige 7b articulée sur le piètement, et plus précisément fixée sur une traverse rotative 2b.

Comme le montre la figure 3, lorsque le fauteuil est en position normale d'assise, la traverse 25 de l'accoudoir repose sur une traverse 2a du piètement 2. Dans ces conditions, tout mouvement de rétraction du vérin de commande 28 permet le basculement vers l'arrière, dans le sens de la flèche 35 de figure 4, de l'armature de dossier 4. Par contre, l'extension de ce vérin 28 provoque le soulèvement de l'extrémité postérieure de l'armature d'assise 3 qui, grâce aux deux ensembles de liaison et d'articulation 1, se redresse sur la verticale en se déplaçant transversalement sur l'avant suivant une course C, montrée à la figure 5.

Durant cette élévation, et grâce aux bielles 26, les accoudoirs 20 se déplacent parallèlement à eux-mêmes, verticalement vers le haut, tout en se déplaçant également sur l'avant. Le vérin de commande 28 ayant une puissance suffisante, ces accoudoirs exercent d'abord sur les bras de l'utilisateur un effort l'aidant à se soulever, puis, si l'utilisateur le souhaite, prennent appui sous ses aisselles en le soulevant réellement.

Grâce à cette combinaison de mouvements, l'utilisateur est amené en position verticale et déplacé sur l'avant de façon à favoriser l'appui de ses pieds sur le sol, tout en le dégageant du piètement du fauteuil.

I1 est évident que cette structure de fauteuil permet également d'assister l'assise d'un utilisateur présentant un fort handicap, utilisateur qui vient alors s'adosser contre la structure, alors dans la position représentée à la figure 5, en prenant soin de glisser les accoudoirs sous ses aisselles. En appuyant ses bras sur les accoudoirs et en se laissant aller sur l'arrière en même temps que la structure passe de la position représentée à la figure 5 à la position représentée à la figure 3, l'utilisateur est totalement assisté dans son mouvement d'assise, tant verticalement qu'en translation horizontale vers l'arrière, grâce à la cinématique particulière de cette structure.

I1 faut ici noter que, si l'utilisateur en est capable, il peut commander par le boitier de commande, associé au vérin 28, la totalité des mouvements du fauteuil, sans avoir recours à une tierce personne.

Dans la forme d'exécution représentée, le repose-jambes 5 est articulé en Sa à l'extrémité antérieure de l'armature d'assise 3 et est relié, comme le montrent les figures 2, 3 et 4, à la traverse postérieure articulée 2b du piètement, par au moins une bielle télescopique 40. Le fût 40a de cette bielle est articulé en 42 sur une chape saillant d'une traverse 43 de l'armature de repose-jambes 5, tandis que sa tige 40b est articulée sur une chape 44 saillant de la traverse 2b du piètement. L'extrémité postérieure du fut 40a est solidaire d'une platine cintrée 45, destinée à coopérer avec une fourchette 46 fixée sur la traverse 19 de l'armature de dossier 4.

La figure 3 montre que cette traverse 19 est également solidaire d'au moins une patte 47, saillant verticalement vers le bas et à l'extrémité de laquelle est articulée une bride d'attache 49 solidaire d'un fourreau 50.

Ce fourreau est monté coulissant sur un levier 52 dont l'extrémité antérieure est articulée en 53 sur la traverse antérieure articulée 2c du piètement. L'extrémité postérieure du levier 52 est solidaire d'une platine 54 à laquelle est accrochée l'extrémité postérieure d'un ressort 55, dont l'extrémité antérieure est accrochée sur le fourreau 50.

Grâce à cet agencement, lorsque le vérin 28 est commandé dans le sens de sa rétraction pour provoquer le basculement de l'armature de dossier, comme montré à la figure 4, la fourchette 46 vient prendre appui sur la platine 45 du tube télescopique 40 pour déplacer le fût 40a, dans le sens de la flèche 60 de figure 4 et provoquer le soulèvement du repose-jambes 5. Simultanément, la patte 47 fait coulisser le fourreau 50 sur le levier 52 et provoque l'extension du ressort 55. Ainsi, dans la phase ultérieure de redressement du dossier, ce ressort s'associera à l'effort du vérin pour provoquer le redressement de l'armature 4.

Bien entendu, la structure qui a été décrite ci-dessus est associée à des coussins de rembourrage et à des panneaux d'habillage pour former le fauteuil représenté à la figure 1.

I1 ressort de ce qui précède que le fauteuil, selon l'invention, peut à partir d'un unique vérin et donc avec une unique commande, non seulement assurer les mouvements du repose-jambes en position assise, mais aussi gérer la totalité des mouvements de l'assise et des accoudoirs en apportant une assistance physique à l'utilisateur. Un tel fauteuil peut être utilisé par des personnes présentant un fort handicap moteur, avec ou sans l'aide d'une tierce personne.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Fauteuil motorisé avec assistance des mouvements verticaux de l'utilisateur du type comprenant un piètement (2), une armature d'assise (3), une armature (4) de dossier, articulée à l'extrémité postérieure de l'armature (3) d'assise, un repose-jambes (5) pivotant, de chaque côté, un ensemble de liaison et d'articulation (1) comprenant au moins deux leviers (6-7) qui, articulés en croix l'un sur l'autre, sont aussi articulés, par leur extrémité inférieure sur le piètement (2), et par leur extrémité supérieure, l'un (7) à l'extrémité antérieure de l'armature (3) d'assise et l'autre (6) sur une biellette (12), elle-même articulée sur l'armature (3) d'assise en arrière du levier (7) précité, et un vérin électrique (28) dont l'extrémité supérieure est liée à l'armature (4) de dossier, caractérisé en ce que chacun des accoudoirs (20), en forme de "L" couché, d'une part, est articulé par l'extrémité inférieure de sa petite branche (20a), sur l'armature (3) d'assise, en avant et à proximité de l'articulation (17) sur cette armature de l'armature (4) de dossier, d'autre part, est prolongé vers l'arrière par un retour coudé (23), solidaire d'une patte (24) saillant vers le bas, et, de plus, est relié à l'ensemble (1) de liaison et d'articulation par une bielle (26) dont l'extrémité supérieure est articulée sur la patte (24) précitée, alors que son extrémité inférieure est articulée sur l'axe (8) d'articulation des leviers en croix (6-7), tandis que l'extrémité inférieure du vérin électrique de commande (28) est articulée sur une traverse antérieure (2d) de piètement (2).

2. Fauteuil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chacun des leviers (7) des ensembles latéraux (1) d'articulation et de liaison au piètement, est composé de deux éléments télescopiques (7a7b).

3. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les retours postérieurs (23) des accoudoirs (20) sont liés l'un à l'autre par une traverse (25) apte à venir en butée sur une traverse postérieure (2a) du piètement (2), en fin de course verticale vers le bas.

4. Fauteuil selon la revendication 3, caractérisé en ce que le repose-jambes (5) est relié à une traverse postérieure articulée (2b) du piètement par un levier télescopique (40), tandis que la traverse (19) de l'armature (4) de dossier, sur laquelle est articulée l'extrémité supérieure du vérin de commande (28), est aussi solidaire d'une fourchette (46) saillant vers le bas, enfourchant la tige (40b) du levier télescopique (40) précité et apte, lors de l'inclinaison du dossier, à venir en contact contre une platine (45) solidaire de l'extrémité inférieure du fut (40a) de ce levier télescopique (40).

5. Fauteuil selon la revendication 4, caractérisé en ce que la traverse (19) de l'armature (4) de dossier est solidaire d'au moins une patte (47), saillant vers le bas et dont l'autre extrémité coopère avec des moyens à ressort (50 à 55) d'assistance au redressement de cette armature (4) de dossier.

6. Fauteuil selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens à ressort d'assistance au redressement de l'armature sont constitués par un levier (52) qui, articulé par son extrémité antérieure sur la traverse antérieure (2c) du piètement (2), est muni à son extrémité postérieure d'une platine (54), par un fourreau (50) monté coulissant sur le levier (52) et muni d'une bride (49), sur laquelle est articulée la patte (47) saillant de la traverse (19) d'armature de dossier, et par un ressort d'extension (55) dont les extrémités sont accrochées respectivement sur la platine (54) du levier (52) et sur le fourreau (50).