FR2661392A1 - Procede pour le conditionnement de lots de produits de volumes divers, dispositif pour la mise en óoeuvre de ce procede et conditionnement ainsi obtenu. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne le conditionnement de produits de volumes inégaux. Le but de l'invention est de conditionner ceux-ci dans des emballages de type standard, selon un empilement stable et rigoureusement maintenu. Ce but est atteint à l'aide d'un procédé caractérisé en ce que: - on amène au-dessus et dans un plan sensiblement parallèle à la face ouverte de la caisse (1) vide, un film (5) en matière synthétique rétractable, - on positionne au-dessus dudit film (5) une cale (30) présentant, par rainage, sur deux de ses côtés opposés, deux ailes pourvues de moyens d'autoverrouillage (110) dans des ouvertures (90) complémentaires prévues dans les parois correspondantes de la caisse, - on introduit par pression ladite cale (30) dans la caisse en entraînant simultanément le film jusqu'à ce que se produise son auto-verrouillage, - on dispose le lot de produits, - on rabat les bords du film et, - on provoque sa rétraction.

Description

PROCEDE POUR LE CONDITIONNEMENT DE LOTS DE
PRODUITS DE VOLUMES DIVERS, DISPOSITIF POUR LA MISE EN
OEUVRE DE CE PROCEDE ET CONDITIONNEMENT AINSI OBTENU.

La présente invention concerne le conditionnement de lots de produits de volumes inégaux.

Elle concerne plus particulièrement un procédé et un dispositif pour le conditionnement de lots de produits de volumes divers ainsi que le conditionnement obtenu par leur mise en oeuvre.

Dans la vie économique et industrielle, il n'est pas rare de nos jours qu'une personne physique ou une industrie souhaite disposer de produits multiples et différents et que par suite, d'autres entreprises soient amenées à transporter ou expédier ce type de commande disparate.

I1 peut s'agir par exemple d'un réassortiment de médicaments pour une pharmacie, constitué d'un ensemble de boites ou de flacons, de formes très variées ou encore d'un ensemble de pinces détachées tres diverses pour un réparateur.

Le rangement de ces articles est souvent tres difficile. En effet, leurs formats très variés sont tels qu'il n'est pas possible de les disposer de manière complémentaire en stembriquant les uns dans les autres pour conduire à un empilement stable. Par suite, lors du transport de tels lots, les produits plus ou moins libres de mouvement peuvent bouger et s'entrechoquer dans leur conteneur au risque de s'abîmer et parfois même de se briser. Par ailleurs, pour des raisons pratiques et économiques évidentes, on ne peut disposer d'emballage spécifique aux formes et dimensions de chaque lot de produits à transporter.

Pour remédier à ces inconvénients, il a été envisagé d'employer un matériau de remplissage tel que copeaux de bois, billes en polystyrène, papier, etc...

permettant de caler des lots de produits de volumes différents placés dans un emballage de dimensions standard.

Cette méthode présente l'avantage d'une part, de pouvoir utiliser des emballages standard, donc bon marché, quels que soient les lots à conditionner et d'autre part, d'éviter la détérioration des produits en empêchant leur déplacement. Néanmoins, ce procédé de conditionnement ne peut être automatisé, tout comme le déballage des produits. En outre, l'utilisation d'un matériau de remplissage entraine de multiples manipulations peu pratiques pour maintenir les produits avant d'introduire les débris, copeaux ou billes, pour dégager lesdits produits ainsi que pour les prélever de leur emballage ; autant d'étapes au cours desquelles les débris, copeaux ou billes peuvent s'éparpiller partout.

Face à ces inconvénients, il a été imaginé des procédés de conditionnement qui consistent pour l'essentiel à emprisonner les produits hétéroclites sous un film de matière synthétique rétractable afin de les immobiliser les uns par rapport aux autres.

Parmi ces procédés, il a été proposé de disposer les produits de volumes différents sur le fond d'une barquette en carton, puis de les maintenir à l'aide d'un film thermorétracté entourant le fond de la barquette et les produits. Cet ensemble est ensuite introduit latéralement dans une caisse américaine. Ce conditionnement étant coûteux et présentant une résistance à la compression vertical limitée, la déposante a suggéré (brevet FR-81 02057) de placer les produits sur le fond d'une barquette en carton possédant deux bords opposés de hauteur supérieure à celle des deux autres bords. Un film thermorétractable est ensuite passé en-dessous du fond de la barquette puis rabattu sur les produits au niveau des bords les plus bas, et enfin thermorétracté pour plaquer ceux-ci sur le fond.Un couvercle en carton en forme de U, dont la hauteur des deux prolongements correspond à celle des parois les plus hautes de la barquette, vient ensuite coiffer la barquette de manière à obtenir une caisse en carton fermée.

I1 a été également proposé de coller un film en matière thermorétractable sur les parois internes d'une caisse américaine. Cependant, les produits à emballer ne peuvent avoir qu'un poids relativement modéré car le film peut se désolidariser assez facilement des parois, notamment en cas de chute . Par suite les produits peuvent s'entrechoquer et se briser.

Selon un autre procédé enseigné par la déposante (brevet FR-84.10528), un film thermorétractable est descendu à l'aide d'un piston, à l'intérieur d'un emballage de type caisse américaine.

Le film est emprisonné entre les rabats extérieurs et les rabats intérieurs du fond de la caisse puis le piston est dégagé. > Les articles à emballer sont placés dans la caisse après coupure du film dont les bords sont ensuite rabattus vers l'intérieur. Par thermorétraction, le film enserre étroitement les articles à conditionner mais également les rabats intérieurs, ce qui confère à l'emballage une certaine fiabilité que l'on n'obtenait pas lorsque le film était simplement collé contre le fond et/ou les parois latérales. Néanmoins, l'appareillage nécessaire à la mise en oeuvre de ce procédé est spécifique et coûteux.

Bien que ces derniers procédés permettent un conditionnement plus fiable et de coût plus modéré par rapport aux techniques précédemment connues, il serait avantageux d'un point de vue pratique, mais surtout économique de disposer d'un procédé dont la mise en oeuvre impliquerait des machines et emballages traditionnels, et dans lequel seraient prévus des moyens permettant de maintenir rigoureusement le film au fond desdits emballages.

La présente invention se propose de solutionner ce problème en remédiant aux inconvénients précités ; a cette fin, l'objet de l'invention est de fournir un procédé et un appareillage pour conditionner, dans des emballages de type standard, des lots de produits hetéroclites en quantités variables à l'aide d'un film en matière synthétique thermorétractable, selon un empilement stable et rigoureusement maintenu.

Un second objectif de l'invention est d'automatiser le conditionnement de ce type de lot à l'aide d'un dispositif permettant la dépose et le verrouillage du film au fond de la caisse destinés à recevoir les produits de volumes différents.

Un troisième objectif de l'invention est de doter la caisse d'une sorte de double fond permettant de retenir prisonnier le film en matière synthétique thermorétractable.

Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints à l'aide d'un procédé pour conditionner dans une caisse à l'aide d'un film thermorétractable, des lots de produits de volumes divers, caractérisé en ce que
- on amène au-dessus et dans un plan sensiblement parallèle à la face ouverte de la caisse vide, un film en matière synthétique rétractable,
- on positionne au-dessus dudit film une cale decoupée aux dimensions de la surface de la caisse mais présentant, par rainage, sur deux de ses côtés opposés, deux ailes pourvues de moyens d'auto-verrouillage dans des ouvertures complémentaires prévues dans les parois correspondantes de la caisse,
- on introduit par pression ladite cale dans la caisse en entraînant simultanément le film rétractable jusqu'à ce que se produise son autoverrouillage correspondant à son arrivée en butée sur le fond de ladite caisse,
- on dispose sur cette cale, le lot de produits à conditionner,
- on rabat les bords du film rétractable et
- on provoque sa rétraction à chaud.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé comprend des organes de débobinage, de réserve et de transfert du film, des moyens de préhension et de positionnement des cales au-dessus dudit film, des moyens d'introduction simultanée du film et de la cale, des organes de découpe du film et enfin des moyens de chauffage pour assurer la rétraction du film.

Les organes de débobinage, de réserve et de transfert du film sont avantageusement constitues d'une bobine montée folle débitant le film rétractable sur une succession de poulies de renvoi empruntées par le film et définissant, avec un pantin, une réserve de film exploitable, les moyens de transfert etant formés d'au moins deux jeux de pinces situées de part et d'autre de la caisse de conditionnement.

Les moyens de préhension, quant à eux, peuvent comprendre une tête de prélèvement et de maintien des cales, celle-ci étant animée d'un double mouvement angulaire et vertical.

Enfin, la caisse de conditionnement pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est avantageusement constituée d'un fond bordé de quatre côtes orthogonaux dont deux faces opposées comportent, au moins sur une partie de leur hauteur, une double paroi, la paroi interne de celle-ci comportant au moins une ouverture dans laquelle vient s'auto-verrouiller une languette de forme complementaire en saillie sur les deux bords opposés correspondants des ailes de la cale.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel donné à titre d'exemple non limitatif ainsi que des dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue schématique du dispositif pour la dépose et le verrouillage du film dans une caisse selon l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique des moyens de préhension et de positionnement d'une cale selon l'invention après prélèvement d'une cale,
- la figure 3 est une vue schématique des moyens selon la figure 2 lors du positionnement de ladite cale,
- la figure 4 est une vue schématique des moyens selon la figure 2 après verrouillage de la cale au fond de la caisse,
- la figure 5 est une vue à plat du flan constituant une caisse conforme à l'invention,
- la figure 6 est une vue à plat d'une cale conforme à l'invention,
- la figure 7 est une vue à plat d'une autre forme de réalisation d'une cale conforme à l'invention,
- la figure 8 est une vue à plat d'un couvercle mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention,
- la figure 9 est une vue schématique en coupe d'un conditionnement de produits de volumes différents obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention,
- la figure 10 est une vue agrandie montrant l'auto-verrouillage d'une cale conforme à l'invention,
- la figure 11 est une vue à plat d'un autre mode de réalisation d'un flan constituant la caisse avec couvercle intégré pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention.

La présente invention a pour objet un procédé pour le conditionnement de lots de produits de volumes différents. Ce procédé consiste à emprisonner un film en matière synthétique thermorétractable 5 entre le fond 70 d'une caisse 1, destinée à recevoir les lots de produits 2 de volumes différents, et une cale 30 qui vient s'auto-verrouiller en butée dans le fond de ladite caisse, cette dernière définissant en quelque sorte un double fond dans lequel est rigoureusement maintenu ledit film 5.

Les flans constitutifs de la caisse 1 et de la cale 30 pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, sont représentes respectivement sur les figures 5 et 6.

La caisse 1 est de préférence de type à montage mecanique et comprend un fond 70 bordé de quatre côtes orthogonaux dont deux faces opposées presentent, au moins sur une partie de leur hauteur une double paroi. Selon un mode de réalisation préférentiel, après pliage et encollage du flan représenté en figure 5, par exemple à l'aide d'une colle "hot melt", la paroi externe 86 est rabattue sur les deux parties 78, 80 constituant la paroi interne.

Chacune des parois internes opposées comporte au moins une ouverture 90 prévue pour l'auto-verrouillage de la cale 30. On peut envisager également d'autres formes de caisse, par exemple à montage manuel, dont deux parois opposees sont munies d'au moins une ouverture pour l'auto-verrouillage de la cale.

La cale 30, quant à elle, comporte un flan 95 decoupé aux dimensions du fond 70 de la caisse 1 sépare, sur deux de ses côtes opposés, de deux ailes 100 par deux lignes de rainage 105. Chacune des ailes 100 possède des moyens d'auto-verrouillage 110 qui coopèrent avec les ouvertures complémentaires 90 pratiquées dans la paroi interne 78, 80 en correspondance.

Ces moyens d'auto-verrouillage 110 comprennent avantageusement une ou plusieurs languettes 115 en saillie sur le bord de l'aile, venues de découpe.

Les ouvertures 90, quant à elles, consistent de preference en des lumières borgnes.

D'une manière avantageuse, la cale 30 possède egalement un ou plusieurs patins de friction 120, découpes dans l'aile 100 au niveau de la ligne de rainage 105.

Nous allons décrire maintenant le procédé selon l'invention.

I1 consiste tout d'abord à amener un film 5 en matière synthétique thermorétractable au-dessus d'une caisse 1 vide. Pour ce faire, des organes de débobinage, de reserve et de transfert 10, 15, 20 sont prevus. Comme représente en figure 1, les organes de débobinage 10 Peuvent consister en une bobine 12 autour de laquelle est enroule le film 5, cette bobine etant montée folle sur un support bobine 14 de sorte à debiter le film qui empreinte ensuite les organes de réserves 15. Ces derniers sont constitues par exemple d'une successiontde poulies 18 et d'un pantin 19.

L'extrémité libre du film se situe au niveau des organes de transfert 20, dans la région AR. Ces organes de transfert consistent avantageusement en au moins deux jeux de pinces disposés de part et d'autre de la caisse 1, un jeu de pinces dit "avant" schématise en 22 et un jeu de pinces dit "arrière" schématisé en 24. Le jeu de pinces 22 est avantageusement animé d'un mouvement alternatif par exemple par transfert horizontal sur douille à billes. Ainsi, le film 5 est pincé dans la région AR par le jeu de pinces 22 (illustre en pointillés sur la figure 1), qui tire le film guidé par les supports 28 en passant en-dessous de l'organe de coupe schématisé en 26, de manière à l'amener au-dessus de la caisse 1 dans un plan sensiblement parallèle à sa face ouverte, le jeu de pinces 22 s'arrêtant dans la region AV.

Durant ce mouvement de traction, le pantin 19 s'articule de sorte à libérer la longueur de film 5 correspondant à la course de transfert. Le jeu de pinces 24 reste, quant à lui, ouvert dans sa position
AR fixe.

L'étape suivante du procédé conforme à l'invention, illustrée en figures 2 et 3, consiste à prélever et à positionner une cale 30 au-dessus du film 5, en regard de la caisse 1.

A cette fin, le dispositif selon l'invention comprend des moyens 40 de préhension et de positionnement de cale. I1 peut s'agir notamment d'une tête 50 de prélèvement et de maintien de cale associée à des moyens d'introduction simultanee du film 5 et de la cale 30 et apte à prendre une cale unitairement à chaque cycle, situee par exemple, dans une reserve 32.

Selon le mode de réalisation préférentiel illustré sur les figures 2 et 3, les cales 30 sont empilées régulièrement dans un magasin 32 incliné à environ 45e par rapport à la caisse 1. La tête de prélèvement et de maintien munie des moyens d'introduction simultanée du film et de la cale possèdent avantageusement un double mouvement angulaire et vertical. Plus précisément, une cale 30 peut être prélevée et retenue par succion à l'aide des ventouses 55 supportées par un système mécanique 60 monté basculant selon un axe horizontal, par exemple à l'aide du bras de commande 65. La figure 2 illustre l'amorce du mouvement angulaire après prélèvement de la cale.

Puis, comme illustré en figure 3, la cale 30 est positionnée au-dessus du film 5 dans un plan sensiblement parallèle et est orientée de sorte que les moyens d'auto-verrouillage soient en regard des ouvertures 90.

Au cours de l'étape suivante, représentée en figure 4, le système mécanique 60 commandé par un verin 66 ou tout autre moyen connu, pousse verticalement et simultanément le film 5 à l'aide de la cale 30, vers le fond de la caisse 1. La cale 30 sert ici de piston.

Lorsqu'elle atteint le dessus de la caisse 1, ses ailes 100, élastiquement relevables, s'arqueboutent contre les parois internes de celle-ci (illustré en pointillés sur la figure 9), par pliage selon les lignes de rainage 105, formant ainsi les branches de ladite cale 30 en forme de U. En outre, au cours de la descente de la cale 30, les patins de friction 120 viennent en saillie par suite de relèvement des ailes 100 selon les lignes de rainage 105. Ainsi, ces patins jouent le rôle de guide et de frein contre les parois internes (78, 80) de la caisse 1. Selon une variante préférentielle, la présence d'un seul patin de friction 120 en position centrale sur chaque aile 100 (tel qu'en figure 7) permet d'ecarter tout risque que les patins ne s'engagent plus ou moins dans les lumières 90.Bien entendu, l'homme de métier aura prévu un jeu par exemple de quelques millimètres, entre la cale et les parois de la caisse 1 pour le passage du film. La cale 30 arrive finalement en butee au fond de la caisse 1 et les languettes 115 s'auto-verrouillent par effet de ressort des ailes lorsqu'elles arrivent en regard des ouvertures 90. Ces ouvertures consistent avantageusement en des lumières borgnes et le chant de chaque languette 115 vient en butée contre le bord superieur desdites lumières. Tout au long de cette introduction, la longueur de film 5 nécessaire est obtenue à partir de la réserve 15.

A l'issue de cette étape, le film 5 est rigoureusement maintenu dans le double fond défini par le fond 70 de la caisse 1 et la cale 30.

Par ailleurs, le jeu de pinces 24 arrête par pincement la course du film, le jeu de pinces 22 tenant toujours l'autre extrémité du film. Celui-ci est alors sectionné à l'aide de l'organe de coupe schématisé en 26. I1 peut s'agir par exemple d'un couteau mais tout autre moyen peut être envisagé.

Après la coupe, le jeu 22 s'ouvre et le film retombe à l'extérieur de la caisse, de chaque côté de celle-ci.

Par suite, le film recouvre les deux parois opposées de la caisse dans lesquelles il n'y a pas auto-verrouillage et les bords 68 dudit film dépassent de part et d'autre de la caisse 1 (figure 4). Par ailleurs, la bobine 12 se met en rotation afin de rééquilibrer le pantin 19 et d'approvisionner la réserve de film 15 pour le cycle suivant. Le jeu de pinces 22 revient, quant à lui, en position AR pincer l'extrémité du film dépassant du jeu de pinces 24 fermées toujours en position AR t un nouveau cycle débute.

La caisse 1, tout comme la cale 30 peuvent être réalisées en un matériau semi-rigide en feuille et de préférence en carton ou carton ondulé.

Avec ce matériau préférentiel, le sens de pliage du flan constitutif de la caisse 1 (figure 5) indiqué précédemment, dans lequel la partie 86 est rabattue et collée extérieurement sur les parties 78, 80, est particulièrement avantageux du fait de l'orientation des cannelures. En effet, les cannelures des parois internes 78, 80 comportant les lumieres 90 sont verticales, ce qui confère une très bonne résistance à l'assemblage auto-verrouillable puisque le chant des languettes 115, dont les cannelures sont egalement verticales, vient en butee contre le bord supérieur desdites ouvertures, ou les cannelures sont aussi verticales.

Un pliage dans l'autre sens, à savoir la partie 86 à l'intérieur de la caisse 1 et les parties 78, 80 à l'extérieur, conduit à un assemblage moins résistant puisque les cannelures des parois internes comportant les lumières 90 seraient alors horizontales.

En outre, pour accroître la rigidification du conditionnement selon l'invention, on peut prévoir pour la cale 30 des parois latérales 130, venues de découpe, séparées par des lignes de rainage 125 du flan 95.

Cette variante de réalisation est représentée en figure 7. La refoulure 125 est avantageusement en retrait par rapport au bord des ailes 100. En outre, la longueur des parois latérales 130 est légèrement inferieure à la distance séparant les deux lignes de rainage 105. D'une manière similaire au mouvement des ailes 100, ces parois latérales 130 s'arqueboutent lors de la poussée verticale appliquée par le système mécanique 60 et prennent finalement appui contre les parois de la caisse 1 recouvertes par le film 5. Les bords de celuici sont avantageusement maintenus dans les encoches dues au retrait vers l'intérieur des refoulures 125, lorsque les parois latérales 130 sont relevées. La présence de ces parois latérales 130 contribue à la rigidification de la partie 95 de la cale 30, du fait de l'orientation des cannelures dans lesdites parois 130.

L'étape suivante du procédé conforme à l'invention consiste à introduire le lots de produits 2 dans le conditionnement muni du film rétractable 5 rigoureusement positionné et maintenu à l'aide de la cale 30.

Les produits 2 sont de volumes tres divers.

Dans le cas par exemple de produits pharmaceutiques, il peut s'agir d'une multitude de boites de formats très différents, carrés, rectangulaires, épais... De plus, ces produits peuvent être fragiles (cas des lotions, sirops contenus dans des flacons en verre). I1 en est de même dans le domaine de la parfumerie et de l'esthétique ou les emballages souvent très stylisés dans un souci esthétique, doivent être préservés intacts lors de leur transport pour ne pas affecter leur vente ultérieure.

Le lot de produits à conditionner est donc dispose sur la cale 30, puis les bords 68 du film 5 sont rabattus sur les produits 2.

Dans une étape subséquente, on provoque la thermorétraction du film 5 par tout moyen connu. I1 peut s'agir par exemple, d'un passage du conditionnement dans un jet d'air chaud. Par suite, le film 5 thermorétracté plaque les divers produits 2 dans le fond de la caisse 1 en les maintenant rigoureusement comme schématisé sur les figures 9 et 10.

Le procédé selon l'invention peut bien entendu être mis en oeuvre pour le conditionnement de produits de volumes plus réguliers tels que des revues.

Dans ce cas, il devient possible d'employer un film "auto-adhésif" par simple recouvrement des bords 68 l'un sur l'autre. Ce type de film présente l'avantage de supprimer le poste de thermorétraction.

D'une manière optionnelle, on peut prévoir un couvercle 140 pour former la caisse 1. La figure 8 montre une forme de réalisation possible dans laquelle ledit couvercle consiste en un flan 143 découpé sensiblement aux dimensions extérieures de la caisse 1, et bordé selon des lignes de rainages 145 par quatre côtés 142 munis de préférence de pans coupés.

Préalablement à sa dépose, les quatre côtés du couvercle 140 sont encollés, par exemple avec une colle "hot melt". I1 est ensuite dépose par tout moyen connu sur la caisse 1 contenant le lot de produits 2 en appliquant une pression pour assurer 1 l'adhérence desdits côtes 142 sur les parois extérieures de la caisse 1.

Selon une variante de réalisation illustrée en figure 11, le flan constitutif de la caisse 1 comprend de part et d'autre des rabats 150, venus de découpe, dont il est séparé par des lignes de rainage 162. Ces rabats font office de couvercle. On effectue les diverses opérations du procédé d'une manière similaire à celle decrite précédemment. Après disposition du lot de produits, les côtés 160 ainsi que les rabats 150 sont encolles puis rabattus sur la caisse en exerçant une pression pour assurer leur adhérence convenable.

D'un point de vue industriel et économique, le procédé conforme à l'invention présente l'avantage de pouvoir être entièrement automatisé.

En effet, les flans constitutifs des caisses peuvent être découpés au préalable puis encollés, pliés et collés par tout moyen connu. Pour ce faire, on peut utiliser une machine de type barquetteuse couramment employée de nos jours pour ces opérations.

La caisse 1 peut ensuite être placée sur un convoyeur de type tapis roulant, amenant ladite caisse successivement à chaque poste permettant de réaliser les différentes opérations du procédé selon l'invention.

Ainsi, te premier poste peut comprendre un dispositif conforme à l'invention dont une forme de réalisation est schématisée en figure 1, auquel le film en matière synthétique thermorétractable 5 et la cale 30 sont positionnés au-dessus de la caisse 1 ouverte et vide. Comme montre auparavant, les opérations effectuées à ce poste, telles qu'en particulier constitution des réserves de cales et du film, prélèvement unitaire d'une cale, mouvement angulaire et vertical du piston, introduction simultanée du film et de la cale, découpe du film, etc... peuvent être automatisées.

Après découpe du film, la caisse I ainsi préparée peut être acheminé, par tapis roulant, au poste de remplissage auquel sont placés les lots de produits à conditionner. Cette opération peut être effectuée manuellement mais on peut aussi prévoir par exemple une pluralité de trémies ou de goulottes, contenant chacun une sorte de produits, commandés automatiquement de manière à sélectionner et introduire les produits devant être conditionnés. La caisse 1 contenant les lots de produits 2 peut alors être acheminée, toujours sur le tapis roulant, au poste de thermorétraction du film rabattu au préalable sur les produits.

Enfin, la caisse 1 dans laquelle les produits 2 sont alors rigoureusement maintenus, peut être amenée à un poste de fermeture pour dépose d'un couvercle à l'aide d'une poseuse de couvercle ou pour encollage et collage des rabats 150, 160 prévus à cet effet. Bien entendu, la découpe et l'acheminement de couvercles peuvent être commandés par tous moyens connus. Cette dernière étape vient clore le cycle de conditionnement.

Ainsi, le procédé selon l'invention permet de conditionner des lots de produits de formats disparates d'une manière tres fiable mais également de sorte à ce qu'il ne s'entrechoquent pas. I1 permet d'éviter tout risque de déteioration. Il présente également l'avantage de permettre l'emploi d'emballages standard, disponibles à des prix avantageux.

Enfin, comme nous venons de le voir, ce procédé peut être partiellement ou entièrement automatise. Des machines dites "standard" et classiques peuvent être employées ce qui peut contribuer à abaisser le coût du conditionnement et à limiter les investissements nécessaires.

Bien entendu, l'invention n'est pas limite à l'exemple de réalisation ci-dessus decrit et l'on pourra prévoir d'autres variantes de réalisation sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1 - Procédé pour conditionner dans une caisse à l'aide d'un film en matière synthétique rétractable, des lots de produits de volumes divers, caractérisé en ce que

- on amène au-dessus et dans un plan sensiblement parallèle à la face ouverte de la caisse (1) vide, un film (5) en matière synthétique rétractable,

- on positionne au-dessus dudit film (5) une cale (30) découpée aux dimensions de la surface de la caisse mais présentant, par rainage, sur deux de ses côtés opposés, deux ailes pourvues de moyens d'autoverrouillage (110) dans des ouvertures (90) complémentaires prévues dans les parois correspondantes de la caisse,

- on introduit par pression ladite cale (30) dans la caisse en entraînant simultanément le film rétractable jusqu'à ce que se produise son autoverrouillage correspondant à son arrivée en butee sur le fond (70) de ladite caisse,

- on dispose sur cette cale, le lot de produits à conditionner,

- on rabat les bords du film rétractable et

- on provoque sa rétraction à chaud.

2 - Procedé selon la revendication 1, caractérisé de plus, en ce que l'on dépose et l'on fixe un couvercle (140) au-dessus de la caisse (1) contenant le lot de produits (2) de volumes différents.

3 - Procédé selon la revendication 1, caracterisé de plus, en ce que l'on ferme la caisse (1) contenant le lot de produits (2) à l'aide d'au moins un rabat (150, 160) prévu à cet effet, venu de decoupe et séparé par rainage des côtés de ladite caisse.

4 - Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des organes de debobinage (10), de réserve (15) et de transfert (20) du film (5), des moyens de préhension et de positionnement des cales (40) au-dessus dudit film, des moyens d'introduction simultanée du film (5) et de la cale (30), des organes de découpe du film et enfin des moyens de chauffage pour assurer la rétraction du film.

5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de débobinage sont constitués d'une bobine (12) montée folle débitant le film rétractable (5) sur une succession de poulies de renvoi (18) empruntées par le film et définissant, avec un pantin (19), une réserve de film exploitable, les moyens de transfert étant formés d'au moins deux jeux de pinces (22, 24) situées de part et d'autre de la caisse de conditionnement (1).

6 - Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de transfert sont formés d'un jeu de pinces (24) en position AR, fixe et d'un jeu de pinces (22) en position AV, animé d'un mouvement alternatif.

7 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de préhension et de positionnement (40) sont constitués d'une tête de prélèvement et de maintien des cales (50), celle-ci étant animée d'un double mouvement angulaire et vertical.

8 - Dispositif selon la revendication 7, caracterisé en ce que la tête de prélèvement (50) comprend d'une part, des ventouses (55) prélevant par succion à chaque cycle une cale (30), d'autre part, un système mécanique (60) supportant lesdites ventouses, monté basculant sur un axe de rotation horizontal, ledit système mécanique (60) étant animé par verin d'un mouvement de translation vertical.

9 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend un magasin (32) incliné à 45" en direction de la caisse dans lequel sont disposés en piles les cales prelevées unitairement par les moyens de préhension (40).

10 - Caisse de conditionnement pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un fond (70) bordé de quatre côtés orthogonaux dont deux faces opposées comportent, au moins sur une partie de leur hauteur, une double paroi, la paroi interne (78, 80) de celle-ci comportant au moins une ouverture (90) dans laquelle vient s'autoverrouiller une languette (115) de forme complémentaire en saillie sur les deux bords opposés correspondants des ailes (110) de la cale (30).

11 - Caisse de conditionnement selon la revendication 10, caractérisée en ce que les ouvertures (90) consistent en des lumières borgnes et en ce que le chant des languettes de verrouillage vient en butée contre le bord supérieur desdites lumières.

12 - Caisse de conditionnement selon la revendication 10, caractérisee en ce que la cale est formée d'un flan de carton (95) découpe aux dimensions du fond de la caisse (1) mais comporte, venues de rainage, deux ailes (100) élastiquement relevables formant, après pliage, les branches d'une cale en U, ces ailes (100) comportant, venues de découpe, au moins une languette (115) de verrouillage.

13 - Caisse de conditionnement selon la revendication 12, caractérisée en ce que les ailes de la cale sont relevées à force lors de l'introduction de ladite cale (30) dans la caisse (1) et s'arqueboutent contre les parois correspondantes de ladite caisse (1) pour que ses languettes (115) s'auto-verrouillent par effet de ressort lorsqu'elles arrivent en regard de leurs lumières (90) correspondantes.

14 - Caisse de conditionenemnt selon la revendication 12, caractérisée en ce que la cale comprend au niveau des lignes de rainage (105) définissant les ailes (100) en U, un ou plusieurs patins de friction (120) découpés dans lesdites ailes et venant en saillie lors de leur relèvement, ces patins ayant le role de frein sur les parois internes correspondantes de la caisse (1).

15 - Caisse de conditionnement selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisée en ce que la cale (30) est de plus bordée par rainage, sur ses côtés opposés aux ailes 100, de parois latérales (130), venues de découpe.

16 - Caisse de conditionnement selon l'une quelconque des revendications 10 à 15, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un couvercle.

17 - Caisse de conditionnement selon la revendication 16, caractérisée en ce que le couvercle consiste en un flan (140) decoupé aux dimensions extérieures de la caisse (1) et bordé par rainage de quatre côtés (140), venus de découpe, lesdits côtés (140) possédant à chacune de leurs extrémités des pans coupes.

18 - Caisse de conditionnement selon la revendication 16, caractérisée en ce que le couvercle est forme par des rabats (150, 160), venus de découpe, bordant par rainage le flan constitutif de la caisse (1).

19 - Caisse de conditionnement selon l'une quelconque des revendications 10 à 18, caractérisée en ce que la caisse (1), la cale (30) et le couvercle (140) sont réalisés à partir d'un matériau semi-rigide en feuille tel qu'un carton ou carton ondulé, découpé et conformée selon leurs lignes de rainage.