FR2660230A1 - Equerre de tracage, telle qu'equerre de menuisier. - Google Patents

Abstract

Equerre de traçage, par exemple équerre de menuisier, comportant deux branches perpendiculaires (1, 2) caractérisée en ce qu'un réglet ou réglette graduée (3) est monté avec une aptitude de coulissement longitudinal, dans l'une (1) desdites branches, ledit réglet (3) pouvant ainsi occuper une position escamotée à l'intérieur de ladite branche (1) ou une position déployée hors de cette dernière, sur une longueur réglable, par rapport au bord externe (2c) de l'autre branche (2).

Description

Equerre de traçage, telle qu'équerre de menuisier.

La présente invention concerne une équerre de traçage qui, selon une application avantageuse mais non limitative, peut être utilisée pour le traçage des traits de coupe dans les travaux de menuiserie.

On sait que les équerres de menuisier traditionnelles sont, depuis des temps immémoriaux, constituées simplement de deux branches perpendiculaires. L'une de ces branches plus épaisse et plus courte que l'autre constitue le "manche" ou tige de l'équerre et est destinée à être appliquée contre la surface de chant rectifiée de la pièce de bois à découper, tandis que l'autre branche mince et plus longue constitue la lame ou règle de traçage.

Lorsqu'on veut tracer des droites perpendiculaires à une rive rectifiée d'une pièce de bois, avec des espacements précis, par exemple dans le but de découper une série de lames de bois de largeur rigoureusement identique ou non, on marque d'abord, par un repère, la largeur des bandes à découper mesurée à l'aide d'un mètre de menuisier, ou instrument de mesure analogue, puis on trace les lignes de coupe au moyen de l'équerre classique dont la branche épaisse est placée en appui contre le chant de la pièce de bois et dont l'autre branche sert à tracer lesdites lignes de coupe.

La nécessité d'utiliser successivement deux instruments pour réaliser cette opération est une obligation contraignante et une cause de ralentissement du travail. En outre, l'utilisation répétée de l'instrument de mesure pour marquer la largeur des bandes à découper peut être une cause d'erreur si l'on considère que l'opérateur peut se tromper dans le marquage des mesures.

L'invention a notamment pour but de remédier aux insuffisances susmentionnées des équerres classiques.

Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à une équerre dans l'une des branches de laquelle est monté, avec une aptitude de coulissement longitudinal, un réglet ou réglette graduée, qui peut ainsi occuper une position escamotée à l'intérieur de ladite branche ou une position déployée hors de cette dernière, sur une longueur réglable, par rapport au bord externe de l'autre branche ; de manière préférée, cette équerre comporte également un bouton de manoeuvre solidaire du réglet mobile, et un moyen de blocage permettant d'immobiliser celui-ci dans la position émergente souhaitée.

Grâce à cet unique instrument, il est possible de placer le réglet en position saillante par rapport au bord extérieur de la branche de traçage de l'équerre, sur une longueur correspondant à la largeur des lames de bois à découper, puis de tracer les lignes de coupe parallèles, avec l'espacement désiré mesuré à l'aide du réglet saillant, sans marquage préalable de l'emplacement des lignes de coupe. Le travail de traçage est ainsi beaucoup plus rapide et il peut s'effectuer sans risque d'erreur. En outre, il s'opère à l'aide d'un seul instrument, ce qui simplifie le rangement et évite les pertes de temps qui peuvent découler de la recherche du deuxième instrument nécessaire à l'exécution du traçage selon la méthode et la technique traditionnelle.

D'autre part, l'équerre selon l'invention peut être utilisée non pas seulement pour vérifier des angles de 90 degrés ou pour tracer des perpendiculaires, mais aussi pour tracer une ligne de coupe le long et à une distance mesurée du bord d'une pièce de bois ayant une forme quelconque.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels
La figure 1 est une vue de face de l'équerre de traçage selon l'invention, suivant laquelle le réglet de mesurage est représenté en position escamotée ou rentrée.

La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 et montrant le réglet de mesurage en position de déploiement partiel.

La figure 3 est une vue selon la ligne 3-3 de la figure 1.

La figure 4 est une vue suivant la ligne 4-4 de la figure 2.

Les figures 5 à 7 sont des vues en plan et à caractère schématique illustrant le mode d'emploi de l'équerre selon l'invention, pour le traçage de perpendiculaires régulièrement espacées sur une pièce de bois.

On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation intéressant mais non limitatif, de l'équerre de traçage selon l'invention.

Cette équerre est, de préférence, exécutée en métal inoxydable tel qu'acier inoxydable, aluminium anodisé ou autre, ou en combinaison de ces matériaux.

Elle comporte, de manière classique, deux branches perpendiculaires, soit une branche relativement épaisse ou branche d'appui 1 de section généralement rectangulaire, et une branche mince et plate ou branche de traçage 2 fixée dans une fente que présente à mi-épaisseur, L'une des extrémités de ladite branche d'appui.

Le bord longitudinal externe et/ou le bord longitudinal interne de la branche de traçage ou règle 2 peut ou peuvent comporter, sur leur face supérieure, une graduation 2a, 2b. De même, le bord longitudinal interne de la tige ou branche d'appui 1 peut présenter, sur sa face supérieure, une graduation îc.

Selon l'invention, un réglet ou réglette graduée 3 est monté, avec une aptitude de coulissement longitudinal, dans la branche d'appui 1 de l'équerre. Ce réglet peut être constitué par une mince lame d'acier inoxydable présentant la rigidité souhaitable.

Le réglet mobile 3 est, par exemple, logé dans une rainure longitudinale 4 ménagée dans la branche d'appui 1.

Cette rainure a une largeur à peine supérieure à la largeur du réglet 3, afin que ce dernier puisse couliser sans jeu excessif dans ladite rainure. D'autre part, elle peut comporter, dans son fond, des nervures longitudinales 5 permettant de réduire le frottement, lors du coulissement du réglet.

La rainure 4 peut être exécutée dans la partie supérieure du corps de la branche d'appui 1 et sa partie supérieure peut être fermée par une plaque 6 de forme allongée, rapportée par collage ou autrement sur le dessus dudit corps. Cette plaque obturatrice 6 est pourvue d'une fente longitudinale 7 traversée par la tige 8 d'un bouton de manoeuvre 9 rigidement solidaire du réglet 3. La tige 8 peut etre déplacée d'un bout à L'autre de la fente 7 et le bouton de manoeuvre 9 permet ainsi de placer le réglet 3 dans la position désirée, c'est-à-dire soit en position escamotée ou rétractée de non utilisation (figure 1), soit en position sortante ou saillante par rapport au côté externe 2c de la branche de traçage 2 de l'équerre (figure 2), la longueur de la partie émergente du réglet pouvant ainsi être réglée avec précision.La fente (7) permet, de la sorte, de limiter le mouvement longitudinal du réglet, dans les deux sens.

La rainure 4 se trouve placée dans un plan situé au-dessus et, de préférence, à très faible distance du plan dans lequel est placée la branche de traçage ou règle 2, comme le montre la figure 3.

L'équerre ainsi réalisée comporte au moins un moyen de blocage permettant d'immobiliser le réglet 3 dans ses différentes positions et, notamment, dans ses diverses positions possibles de déploiement.

Ce moyen peut être constitué simplement par un ressort de flexion à lame 10, ou ressort d'un autre genre, fixé dans une cavité 11 ménagée dans le fond de la rainure 4, de façon à exercer une pression permanente contre La face inférieure du réglet 3.

Ce ressort autorise le déplacement du réglet sous une force de poussée modérée exercée volontairement d'un côté ou de l'autre sur le bouton-poussoir 9, mais il s'oppose à tout déplacement naturel non désiré dudit réglet lors des manipulations de l'équerre.

La cavité 11 et le ressort 10 sont disposés à proximité de l'angle de l'équerre.

De manière avantageuse, le réglet 3 comporte un talon ou prolongement 3b qui s'étend au-delà de la tige 8 du bouton de manoeuvre 9 en direction de l'extrémité libre de la branche d'appui 1. Grâce à ce prolongement qui peut avoir une longueur de quelques centimètres (par exemple de 1 à 4 cm), le réglet reste toujours en contact avec le ressort 10, quelle que soit sa position.

L'équerre peut également être équipée, de façon complémentaire ou alternative, d'un autre moyen de blocage assurant une immobilisation plus énergique du réglet 3.

Ce moyen de blocage complémentaire ou alternatif peut être constitué par une vis de pression 12 se vissant dans un taraudage 13 ménagé dans la partie supérieure de la portion d'angle 14 de l'équerre, l'extrémité de cette vis pouvant être placée en appui contre la face supérieure du réglet 3 afin d'assurer l'immobilisation énergique de celui-ci dans la position désirée. Un tel blocage plus ferme, peut s'avérer souhaitable lorsque l'on doit tracer un grand nombre de droites parallèles, par exemple en vue de découper une série importante de lames de bois.

Les figures 5 à 7 illustrent un exemple d'utilisation pratique de l'équerre de traçage selon l'invention pour le traçage de perpendiculaires également espacées, sur une pièce de bois P dont un seul côté C a été préalablement rectifié.

On trace la première perpendiculaire L à l'aide de L'équerre, près du bord non rectifié B de la pièce de bois.

Le réglet 3 est déployé de façon que la longueur comprise entre son extrémité libre et son plan de tangence avec le bord externe 2c de la branche de traçage 2, corresponde à l'espacement de la série de lignes parallèles à tracer, le réglet se trouvant immobilisé dans cette position par le ressort 10 et/ou par la vis de pression 12.

Après avoir placé la branche d'appui 1 contre le chant rectifié C de la pièce de bois P et le bord 3a de l'extrémité libre du réglet 3 dans l'alignement de la droite
L déjà tracée, on peut mener une première droite parallèle à ladite droite L, en étant guidé par le bord externe 2c de la branche de traçage ou règle 2 (figure 5).

On déplace ensuite l'équerre le long du chant C de façon à placer le bord 3a de l'extrémité du réglet 3 dans l'alignement de la ligne L' que l'on vient de tracer, après quoi il est possible de tracer une nouvelle droite L" en s'appuyant sur le bord externe de la branche de traçage ou règle 2.

On procède de même pour le traçage des droites parallèles suivantes, dont l'espacement identique est rapidement mesuré et obtenu au moyen du réglet 3.

On peut également utiliser l'équerre selon l'invention pour tracer une ligne de coupe le long et à distance constante du bord d'une pièce de bois présentant une conformation quelconque (carrée, trapézoidale, triangulaire, circulaire, etc.). Pour celà, après avoir sorti le réglet sur une longueur correspondant à la largeur de la bande à tracer, on place l'extrémité la de la tige ou manche 1 en appui contre le chant de la pièce de bois et on cale la pointe traçante contre l'extrémité 3a du réglet ; il suffit ensuite de déplacer l'ensemble ainsi positionné pour tirer un trait parallèle au bord de ladite pièce de bois.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. - Equerre de traçage, par exemple équerre de menuisier, comportant deux branches perpendiculaires (1, 2) caractérisée en ce qu'un réglet ou réglette graduée (3) est monté avec une aptitude de coulissement longitudinal, dans l'une (1) desdites branches, ledit réglet (3) pouvant ainsi occuper une position escamotée à l'intérieur de ladite branche (1) ou une position déployée hors de cette dernière, sur une longueur réglable, par rapport au bord externe (2c) de l'autre branche (2).

2. - Equerre de traçage selon la revendication 1, caractérisée en ce que le réglet mobile (3) est solidaire d'un bouton de manoeuvre (9).

3. - Equerre de traçage selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de blocage (10, 12) permettant d'immobiliser le réglet (3) dans la position désirée.

4. - Equerre de traçage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le réglet (3) est logé dans une rainure longitudinale (4) ménagée dans la branche d'appui (1) de l'équerre, cette rainure ayant, de préférence, une largeur à peine inférieure à celle du réglet (3).

5. - Equerre de traçage suivant la revendication 4, caractérisée en ce que le fond de la rainure (4) dans laquelle peut se déplacer le réglet (3) est pourvu de nervures longitudinales (5).

6. - Equerre de traçage selon la revendication 2, caractérisée en ce que la tige (8) du bouton de manoeuvre (9) solidaire du réglet (3), est disposée à travers une fente longitudinale (7) ménagée sur le dessus de la branche d'appui (1) de l'équerre, cette fente limitant ainsi le déplacement dudit réglet (3) dans les deux sens.

7. - Equerre de traçage selon la revendication 3, caractérisée en ce que le moyen de blocage du réglet (3) est constitué par un ressort à lame (10) disposé à proximité de l'angle de l'équerre, au-dessous dudit réglet (3) et s'appuyant en permanence contre la face inférieure de ce dernier.

8. - Equerre de traçage suivant l'une des revendications 2 ou 7, caractérisée en ce que le réglet (3) comporte un prolongement (3a) qui s'étend au-delà de la tige (8) du bouton de manoeuvre (9), en direction de l'extrémité libre de la branche d'appui.

9. - Equerre de traçage selon la revendication 3, caractérisée en ce que le moyen de blocage du réglet (3) est constitué par une vis de pression (12) se vissant dans un taraudage (13) ménagé dans la partie supérieure de la portion d'angle (14) de l'équerre, cette vis pouvant être placée en appui contre la face supérieure du réglet (3).

10. - Equerre de traçage suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la rainure (4) dans laquelle est logé le réglet (3) est disposée dans un plan situé au-dessus et, de préférence, à très faible distance du plan dans lequel est placée la branche de traçage ou règle (2) de l'équerre.