FR2658980A1 - Perfectionnement aux machines a repiquer des plants en mottes et porte-plateau interface adapte a ces machines. - Google Patents

Abstract

Le dispositif de reprise de mottes dans un plateau alvéolé qui est positionné sensiblement à la verticale sur une machine planteuse comprend: - un porte-plateau (5) muni latéralement d'ergots (20) en saillie positionnés sensiblement en vis à vis de chacune des rangées de mottes; - un châssis (4) de réception et de guidage du porte-plateaux, muni de glissières verticales; - des poussoirs (6) de dégagement des mottes de leurs alvéoles dans le plateau, des pinces (7) de prise en charge de ces mottes et des moyens de mise en terre; - des moyens de déplacement du châssis (4) par rapport au bâti (3) de la machine pour vider successivement chaque alvéole d'une même rangée horizontale; - et, solidaires du bâti (3), coopérant avec les ergots (20) du porte-plateau (5), des patins (10) de positionnement et de calage vertical dudit porte-plateaux (5) de façon à positionner, les unes après les autres, chaque rangée du plateau, face aux poussoirs (6).

Description

La présente invention concerne un perfectionnement aux machines à repiquer des plants en mottes et, plus particulièrement, un perfectionnement aux dispositifs qui permettent de sortir les mottes du plateau alvéolé sur lequel ont ete cultives de jeunes plants.

La machine à repiquer selon l'invention utilise des plateaux alvéoles aménagés pour la préparation de jeunes plants destines à être repiqués en plein champ, ou en serres
Ce type de machine à repiquer, est notamment décrit dans les documents FR-A-2 597 702 et FR-A-2 599 211. Ces machines se composent d'un ensemble porte-plateau et d'extraction des mottes, d'un ensemble de prise en charge des mottes sorties du plateau, constitue de pinces et d'un ensemble de convoyage des mottes pour le repiquage en terre.

La présente invention concerne les ensembles porte-plateaux et de reprise des mottes. Ces ensembles décrits dans les documents précités, sont conçus pour la reprise d'une rangée entière de mottes dans un plateau, ce qui permet des cadences de repiquage élevées. De telles cadences ne sont pas toujours nécessaires ; il est apparu que l'on pouvait extraire un nombre plus limité de plants sur une rangée de plateaux, avec des capacités de machine restant raisonnables.

Le document FR-A-2 432 265 présente une machine à repiquer de treks faible capacité. Cette machine reprend une à une, les mottes dans un plateau pour les déposer en terre. Le plateau est disposé sensiblement a la verticale sur la machine, devant l'opérateur. I1 est monté dans un support guidé verticalement dans un châssis mobile transversalement par rapport au bâti de la machine. Le déplacement transversal du support permet l'extraction les unes après les autres, des mottes disposées sur une meme rangée. Lorsque la rangée est terminée, le plateau descend automatiquement d'un cran au moyen d'un système à basculeur qui coopère avec des index disposés sur le support, en vis à vis de chaque rangée de mottes. Les mottes sont dégagées du plateau au moyen d'un poussoir qui les pousse dans des pinces.Ces pinces sont animées d'un mouvement de basculement selon un angle de l'ordre de 90" pour lâcher les plants au-dessus du sol où ils tombent en terre.

La machine décrite dans ce document FR-A-2 432 265 permet de vider un plateau. Lorsque ce plateau est vidé, il est nécessaire de le retirer du dispositif de reprise et d'en placer un autre.

La présente invention a trait à une machine de plus grande capacité dans laquelle les plateaux se suivent à la queue leu leu dans un châssis de guidage, c'est-à-dire que les plateaux sont introduits par un opérateur, en haut du châssis, et descendent par simple gravite ; deux plateaux au moins pouvant coexister dans le châssis de façon à éviter un arret entre deux plateaux ; la machine réalise le repiquage de façon continue.

Par ailleurs, la grande variété des plateaux de culture des mottes, nécessite des aménagements spécifiques sur chaque machine. L'écartement des rangées de mottes est variable et souvent irrégulier ; on trouve par exemple des renforts entre deux rangées, de temps à autre. Sur une meme rangée cet écartement est dans l'ensemble plus regulier. Les variations d'écart entre rangées sont incompatibles avec le système de déplacement du plateau décrit dans le brevet précité
FR-A-2 432 265.

La présente invention propose des moyens qui permettent d'éliminer les inconvénients liés aux différentes formes de plateaux. Le dispositif selon l'invention s'accommode de tous types de plateaux, il permet de les faire passer les uns à la suite des autres, sans interruption, sur la machine, à condition que le nombre et l'espacement des mottes sur une meme rangée soient les memes.

Le dispositif permet aussi de faire évoluer les plateaux verticalement, en douceur, avec un minimum d'à coups.

Le dispositif selon l'invention, pour la reprise de mottes dans un plateau alvéolé qui est positionné sensiblement à la verticale sur la machine planteuse, comprend - un porte-plateau muni, latéralement, d'index positionnés sensiblement en vis à vis de chacune des rangées de mottes du plateau - un châssis de réception et de guidage du porte-plateau, comportant des glissières verticales - des moyens de dégagement des mottes de leur alvéole dans le plateau, des moyens de prise en charge de ces mottes et de mise en terre, lesquels moyens sont tous solidaires du bâti de la planteuse - des moyens de déplacement horizontal dudit châssis porte-plateau, par rapport aux moyens de dégagement des mottes, pour vider successivement chaque alvéole d'une meme rangée horizontale ; ce dispositif comporte, solidaires du bâti et coopérant avec les index du porte-plateau, des moyens de positionnement et de calage vertical dudit porte-plateau, de façon à positionner, les unes après les autres, chaque rangée du plateau, face aux moyens de dégagement des mottes de leur alvéole.

Selon une disposition préférentielle de l'invention, les moyens de positionnement et de calage du porte-plateau, consistent en au moins un patin disposé sensiblement à l'horizontale, parallèlement aux rangées du plateau, lequel patin reçoit, l'un après l'autre, les index en forme d'ergots en saillie aménagés sur le porte-plateau, lesquels ergots sont disposés, en face du patin correspondant, sur deux colonnes verticales, décalées l'une par rapport à l'autre, sur la face arrière du porte-plateau ; les ergots d'une colonne correspondent aux rangées impaires du plateau, les ergots de l'autre colonne correspondent aux rangées paires dudit plateau ; par déplacement latéral du porte-plateau, chaque ergot balaie la surface supérieure du patin, il chute en fin de course à l'une des extrémités dudit patin et passe sous ce dernier lors du déplacement latéral, inverse ; la position en hauteur du porte-plateau étant obtenue par l'ergot suivant de la colonne voisine prenant appui sur la surface supérieure de ce patin.

Selon une autre disposition de l'invention, le dispositif comporte deux patins coopérant respectivement avec chaque groupe latéral d'ergots ; ces patins sont, de préférence, disposés sur une structure articulée sur le bâti, laquelle structure permet un escamotage desdits patins pour libérer le porte-plateau à n'importe quel moment de sa course.

Selon une autre disposition préférentielle de l'invention, le ou les patins de guidage et soutènement du porte-plateau comportent, à l'une au moins de leurs extrémités, une pente qui permet de ralentir et d'accompagner le plateau dans sa chute entre deux ergots de soutènement.

Toujours selon l'invention, la longueur des patins, et en particulier la longueur de la surface supérieure de guidage des ergots, est sensiblement supérieure à la longueur d'une rangée de mottes, divisée par le nombre de poussoirs de dégagement desdites mottes ; la longueur hors tout du patin est légèrement inférieure à l'addition du déplacement latéral du porte-plateau et de l'espacement compris entre les deux colonnes d'ergots disposées sur un côté dudit porte-plateau.

Selon une autre disposition de l'invention, les moyens de déplacement transversal du châssis de guidage du porte-plateau, sont constitués d'un système bielle-manivelle, laquelle manivelle est associée à une roue à rochet force en rotation et dont le cliquet est commande de façon automatique par le mécanisme de manoeuvre des poussoirs de dégagement des mottes à chaque retour après évection de ces dernières.

La roue à rochet est forcée au moyen d'un organe moteur hydraulique maintenu constamment sous pression ; cet organe moteur est calé ou libéré selon la position du cliquet 35 par rapport à ladite roue 32.

Toujours selon l'invention, la roue à rochet comporte deux séries de dents diamétralement opposées : une série pour le mouvement aller et une série pour le mouvement retour ; le nombre de dents de chaque série correspondant au nombre d'interventions des poussoirs pour dégager l'ensemble des mottes d'une meme rangée ; l'espacement des dents est fonction du rayon de manivelle choisie et de la position de la bielle, pour obtenir un déplacement équidistant correspondant à l'entraxe des alvéoles.

Selon une autre disposition de l'invention, le dispositif comporte des moyens de reprise des mottes, à leur sortie des alvéoles du plateau, dont le nombre correspond à celui des aiguilles de dégagement de ces mottes, ces moyens de reprise déversent les mottes dans des godets montes sur une chalne sans fin, lesquels godets permettent la mise en terre ou alimentent des moyens de mise en terre des mottes.

Toujours selon l'invention, les organes mobiles comme les poussoirs et/ou les pinces sont manoeuvrés au moyen de commandes à distance par câble, à partir d'un poste central comportant au moins un vérin d'actionnement de chaque organe ou groupe d'organes.

L'invention concerne également un porte-plateau aménagé pour recevoir des plateaux de taille et nature différentes. Ce porte-plateau sert d'interface entre la machine et le plateau. I1 comporte une partie commune à tous les modèles toujours identique, correspondant aux moyens aménagés sur la machine et en particulier sur le châssis dans lequel il est guide ; il comporte par ailleurs des moyens de réception des plateaux, ces derniers moyens étant adaptés à la nature et au type de plateau, et des index, en forme d'ergots positionnés verticalement sur deux colonnes, sur au moins un des cotes, l'espace vertical entre deux ergots correspond à l'écart entre les rangées correspondantes du plateau.

L'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante et illustrée par les dessins, donnés à titre indicatif, et dans lesquels - la figure 1 est une vue schématique en perspective montrant les principaux organes entrant dans le dispositif de reprise de la machine selon 1 invention; - la figure 2 est une vue de dos de la machine, c'est-à-dire une figure sur laquelle apparat le fond d'un plateau alvéolé - la figure 3 est une vue selon 3-3 de la figure 2 - la figure 4 est une vue selon 4-4 de la figure 2, sans le système à cliquet - la figure 5 est une vue en perspective d'un cadre porte-plateau, selon l'invention ;; - la figure 6 illustre le mouvement des index successifs sur un patin - les figures 7a et 7b illustrent les différentes prises de mottes sur chaque rangée, selon le nombre de mottes contenues dans une meme rangée d'un plateau.

On a représenté, figure 1, de façon partielle, le dispositif de reprise de mottes dans un plateau 1 alvéolé.

Chaque alvéole contient une motte agglomérée servant de substrat à un jeune plant. La machine à repiquer ces plants est une machine automotrice ou semi-portée selon le cas. Elle n'est représentée que partiellement sur la figure 1, montrant les organes en relation avec l'invention. Cette machine comporte un bati 3 qui apparat sur la figure 1 en traits de hachures de façon à montrer les organes liés directement à ce bâti.Ce bati 3 supporte le châssis à glissières 4 du porte-plateau 5 ; il supporte les moyens, en forme de poussoirs ou d'aiguilles 6, de dégagement des mottes disposées dans les alvéoles 2 du plateau 1 ; il supporte encore les moyens, en forme de pinces 7, de reprise des mottes dégagées de leurs alveoles du plateau ; il supporte les moyens, en forme de godets 8, de transfert des mottes vers les organes planteurs ; il supporte aussi les moyens, de système bielle-manivelle 9, d'animation du châssis 4 servant de support au porte-plateau 5 et il supporte enfin les moyens, en forme de patins 10, de positionnement et de calage vertical du porte-plateau 5.

Ce bâti 3 consiste en fait en un module planteur comme décrit notamment dans le document précité FR-A-2 597 702.

La machine peut comporter plusieurs modules, c'est-à-dire plusieurs bâtis 3 montés sur une structure commune solidaire d'un tracteur par exemple.

Le plateau 1 est constitue de rangées horizontales et de colonnes verticales d'alvéoles 2. Ce plateau 1 est introduit et verrouillé dans un porte-plateau 5 détaillé, figure 5. Les bordures 11 du porte-plateau 5 sont aménagées en forme de glissières et coopèrent avec le châssis support 4. Ce châssis support 4 comporte deux tiges verticales 12 disposées de part et d'autre du porte-plateau 5, coopérant avec les glissieres 11 aménagées de chaque coté dudit porte-plateau 5. Les tiges verticales 12 sont parallèles entre elles. Leur écartement est maintenu, à leur partie supérieure, au moyen d'une traverse 13 décalée vers l'arriere, laquelle traverse 13 comporte des bras coudés 14, a ses extrémités la reliant aux barres 12, pour permettre le passage du porte-plateau 5. Cette traverse 13 est guidée par rapport au bâti 3 au moyen d'un organe 15 approprié.

La partie inférieure des tiges 12 est également solidaire d'une traverse 16 décalée vers l'arriere, parallele a la traverse 13.

Des bras intermédiaires coudés 17 sont interposés entre cette traverse 16 et les tiges verticales 12 pour permettre la aussi le passage du porte-plateau 5.-Les traverses 13 et 16 sont parallèles aux rangées du plateau 1 et au plan des patins 10.

Le châssis 4 est mobile par rapport au bâti 3, guidé par ses traverses 13 et 16 au moyen des organes 15 et 18, respectivement, qui sont solidaires du bâti 3. Le porte-plateau 5 est introduit dans le châssis 4, à la partie supérieure, entre les tiges verticales 12 qui sont coudées à leur partie supérieure pour faciliter l'introduction des porte-plateau. Le porte-plateau 5 est immobilisé verticalement dans une position bien précise, par le biais des patins 10 solidaires du bâti 3 de la machine, réglables par rapport à ce bâti. Ces patins 10 sont disposés en vis à vis des extrémités latérales 5d, 5g du porte-plateau 5, en arrière du plateau 1. Le porte-plateau 5 comporte, latéralement, des index ou ergots 20, en saillie vers l'arrière. Ces ergots prennent appui sur la surface supérieure des patins 10.On remarque que chaque extrémité 5g et 5d du porte-plateau 5 comporte des ergots 20. Ces ergots sont disposés, à chaque extrémité, sur deux colonnes verticales, les ergots 20g correspondent aux rangées impaires, à partir du bas du plateau, et les ergots 20d correspondent aux rangées paires dudit plateau.

Le mouvement des ergots 20 par rapport aux patins 10 sera explicite plus loin en liaison avec la figure 6.

Le dégagement des mottes de leurs alvéoles 2 s'effectue au moyen de poussoirs 6, au nombre de trois figure 1, qui pénètrent par la face arrière du plateau 1, pour pousser les mottes dans les pinces 7 du dispositif de reprise. Les poussoirs 6 sont perpendiculaires au plateau 1 et sensiblement horizontaux. Ils sont solidaires d'une barrette transversale 21 qui est parallèle et en vis à vis de la rangée de mottes à vider. Cette barrette 21 est animée d'un mouvement d'arrière vers l'avant pour sortir les mottes et de retrait. Pour permettre le réglage de l'écartement transversal des poussoirs 6, selon le type de plateau, la barrette 21 comporte des lumières 22.

Le mouvement de la barrette 21 est commandé à distance au moyen d'un câble gainé 23. Ltextrémité du câble gainé 23 actionne une bielle 24 solidaire d'un arbre transversal 25 disposé au-dessus des poussoirs 6, en arrière du plateau 1. Une bielle intermédiaire 26 est interposée entre la bielle 24 et un axe 27 disposé à l'extrémité de la barrette 21.

La barrette 22 comporte un axe 27 à chacune de ses extrémités, de même qu'on trouve une autre biellette intermédiaire 26 et une bielle de commande 24. Les différents organes mobiles comme notamment les poussoirs 6 et les pinces 7 sont commandes à distance par un câble gainé 23. Le système de commande qui apparaît figure 1 est regroupé en un même lieu sur la structure commune à tous les modules de la machine. Ce système de commande est constitue, pour chaque organe mobile, comme les poussoirs 6 par exemple, d'un vérin 28 solidaire de la structure générale de la machine. Ce vérin 28 anime une tige 28' guidée également sur la structure générale de la machine.

Les extrémités des câbles 23' sont solidaires de la tige 28' alors que les extrémités des gaines 23" sont solidaires d'une tige 29 fixée sur la structure générale de la machine. Les extrémités des câbles 23' et des gaines 23" sont fixées de façon réglable sur les tiges 28' et 29 pour faciliter leur mise en place et surtout leur réglage.

Un même vérin 28 peut commander plusieurs groupes de poussoirs 6 correspondant à plusieurs modules de repiquage. Un autre vérin commandera, de la même façon, plusieurs groupes de pinces 7.

Des systèmes fin de course, non représentés interviennent pour coordonner les différents mouvements.

L'axe 25 de support des biellettes 24 d'actionnement de la barrette 21, est guidé dans le bâti 3.

La barrette 21 est guidée par rapport au bâti 3 au moyen des deux tiges fixes 30 qui sont parallèles aux poussoirs 6. Ces deux tiges 30 sont positionnées de façon à ne pas gêner la mise en place de la barrette 21 comportant deux ou trois poussoirs selon le cas. Les tiges guides 30 sont solidaires du bâti 3. L'axe 25 de commande de mouvement des poussoirs 6 stétend vers la droite, sur la figure 1, de façon à coopérer avec le système bielle manivelle 9, lequel système bielle manivelle assure le mouvement pas à pas du châssis 4, pour positionner les alvéoles 2 en face des poussoirs correspondants 6.

Le système 9 est constitue d'une bielle 31 et d'une manivelle 31' qui est solidaire d'une roue à rochet 32. La bielle 31 est articulée sur la traverse 16 du châssis 4. La roue à rochet 32 est soumise, en permanence, à l'action d'un organe moteur 33 qui tend à la faire tourner toujours dans le même sens, selon la flèche 34. Un cliquet 35, coopérant avec les dents 36 de la roue 32 retient cette dernière et cale l'organe moteur 33. Le cliquet 35 libère la roue au moyen d'un ergot 37, détaillé plus loin, qui est solidaire de l'axe 25 de commande des poussoirs 6. La roue à rochet 32 est détaillée dans l'encadre de la figure 1. Cette roue 32 comporte deux séries de dents 36. On remarque que les dents de chaque série sont diamétralement opposées. Le nombre de dents 36 correspond au nombre d'alvéoles visitées par les poussoirs 6.Ainsi, figure 1, on remarque que chaque rangée du plateau 1 comporte douze alvéoles 2 ; le nombre de poussoirs chargés de dégager les mottes est de trois. Chaque poussoir doit vider quatre alvéoles 2. La roue 32 comporte deux séries de quatre dents 36.

Pour un tour de la roue 32, on effectue un mouvement aller et un mouvement retour du châssis 4 pour, par exemple, vider une rangée impaire à l'aller et vider une rangée paire au retour.

L'intervalle entre deux dents 36 est fonction de l'intervalle entre les alvéoles 2 du plateau 1 et fonction également de la position des dents sur la roue 32 ; il est fonction du rayon de la manivelle choisie et de la position angulaire de la bielle, de façon à obtenir un déplacement équidistant correspondant à l'entraxe des alvéoles 2 sur le plateau 1.

Les mottes qui sont dégagées par les poussoirs 6 sont reprises par les pinces 7. Ces pinces 7 basculent d'une position sensiblement horizontale vers une position sensiblement verticale où elles libèrent les mottes dans des godets 8 du systeme de convoyage. Ce système de convoyage, non complètement représenté, est solidaire du bâti 3 de la machine.

I1 peut consister en un système de convoyage tel que décrit dans le document précité FR-A-2 599 211 ou encore en un système de convoyage tel que décrit dans le document FR-A-2 597 702 qui réalise une mise en terre directe du plant.

La figure 2 représente le dispositif, tel qu'il apparaît lorsque l'on regarde la face arrière des plateaux 1.

Le plateau 1 est positionne verticalement et immobilisé dans le porte-plateau 5.

Le porte-plateau 5 est guidé dans les tiges verticales 12 du chassis 4 au moyen des glissières latérales aménagées dans les côtés 5d et 5g. On remarque, au niveau des glissières 5d et 5g, de part et d'autre du plateau 1, les ergots 20 qui coopèrent avec les patins 10. Les ergots 20 sont disposés sur deux colonnes verticales, de chaque côté 5d, 5g du porte-plateau 5. L'ergot situe le plus en bas, sur chaque colonne de gauche figure 2, correspond à la première rangée du plateau 1. Ces ergots 20gel sont en contact avec la surface supérieure des patins 10, sur cette figure 2. Le mouvement des ergots 20 par rapport aux patins 10 sera explicité en liaison avec la figure 6.

Le châssis 4 comporte une traverse supérieure 13 qui maintient ltécartement des tiges verticales 12. Cette traverse supérieure 13 est guidée au moyen d'un organe 15 solidaire du bâti 3 de la machine. Le châssis 4 comporte à sa partie inférieure, une autre traverse 16, en forme de fourreau cylindrique guidé sur un axe 18 solidaire du bâti 3 de la machine. Les porte-plateaux 5 chargés de plateaux pleins sont introduits à la partie supérieure du châssis 4. Ils se déplacent verticalement de haut en bas par gravité et tombent, sous le châssis 4 dans un réceptacle statique avec amortisseur en mousse, où I'opérateur récupère l'ensemble porte-plateau, pour remettre un plateau plein après avoir enlevé le plateau vide, et ensuite l'ensemble est réintroduit à la partie supérieure du châssis 4.

Le mouvement pas à pas du chassis 4 est obtenu au moyen de la manivelle 31', en forme de disque sur la figure 2 et de la bielle 31 interposée entre ladite manivelle et la traverse coulissante 16, sur son extrémité gauche, figure 2. La manivelle 31' est solidaire de la roue 32 qui est munie de deux séries de dents 36 coopérant avec un cliquet 35. Cet ensemble manivelle est soumis en permanence à un effort de rotation au moyen d'un moteur hydraulique 33 ou autre ; ce moteur est alimenté en permanence et il est calé par l'intermédiaire du cliquet 35 ; il se met en rotation dès que le cliquet 35 est relevé.

Ce cliquet 35 est articule autour d'un axe 38 solidaire du bâti 3 de la machine. Le mouvement du cliquet 35 résulte du mouvement de l'ergot 37 solidaire de l'axe 25 qui manoeuvre la barrette 21 sur laquelle sont montés les poussoirs 6. Le cliquet 35 se présente sous la forme d'une équerre dont l'aile verticale 35v est soumise aux mouvements d'un taquet basculeur 39 articule sur un axe 40 solidaire du bâti 3. Ce taquet 39 comporte un ergot 41 situé sous l'axe 40. Cet ergot 41, lors du pivotement dudit taquet, agit sur l'aile verticale 35v du cliquet pour libérer la roue dentée 32. Le taquet 39 agit sur le cliquet 35 sous l'effet de l'ergot 37.Ce taquet n'agit que dans un sens, il est libre autour de l'axe 40 et il est ramené automatiquement en position par le cliquet 35, lequel cliquet est soumis en permanence à l'action d'un ressort 42 interpose entre le bâti 3 et son aile 35v. On remarque, sur la figure 2, une variante de la barrette 21 qui ne comporte que deux poussoirs 6 ; chaque rangée du plateau représenté, comporte dix mottes. Pour vider une rangee totale, les poussoirs 6 explorent chacun cinq alvéoles 2. Le châssis 4 soutenant le porte-plateau 5, se déplace de pas en pas ; chaque pas correspondant à l'une des dents 36 de la roue 32, laquelle roue comporte, dans ce cas, deux séries de cinq dents.

On remarque encore, figure 2, que les patins 10 sont montés sur une structure 50 comportant une traverse inférieure 51 et deux bras latéraux 52. Ces bras latéraux 52 qui s'entendent vers le haut, de part et d'autre du châssis 4, sont articules sur des axes 53 solidaires du bati 3 de la machine.

Cette structure 50 permet le retrait des patins 10, vers l'arrière, les éloignant du champ d'activité des ergots 20, de façon à libérer manuellement, à volonté, le porte-plateau 5, à n'importe quel moment de sa course.

Sur la figure 2 toujours, on remarque l'axe 25 de commande de la barrette 21 ; cet axe 25 est soutenu à chacune de ses extrémités par des paliers 55 solidaires du bâti 3 de la machine. Cet axe 25 comporte les biellettes 24, lesquelles biellettes sont reliées à la barrette 21 au moyen des biellettes intermédiaires 23.

On a fait figurer également figure 2, le positionnement des godets 8, et illustre leur chaîne sans fin 60 sur laquelle ils sont fixés. Cette chaîne sans fin 60 est disposée dans l'exemple représenté, dans un plan sensiblement horizontal, guidé autour d'axes verticaux 61 au moyen de pignons non représentés.

La figure 3 est une vue schématique en coupe selon 3-3, de la figure 2. On remarque tout d'abord les godets 8 soutenus par la chaîne sans fin 60 disposée dans un plan horizontal et guidée autour de l'axe 61 au moyen de pignons non représentés. Ces godets 8 sont alimentés par les pinces 7 qui assurent le transfert des mottes sorties du plateau 1 par les poussoirs 6, de leur position sensiblement horizontale à une position sensiblement verticale où elles sont lâchées dans les godets 8.

Le plateau 1 apparaît en coupe à la partie supérieure de la figure 3. Ce plateau est positionné dans le porte-plateau 5. Le porte-plateaux 5 comporte, sur sa face arrière, les index en forme d'ergots 20 qui ressemblent à une échelle. On remarque, que l'ergot le plus bas, c'est-à-dire l'ergot 20gl est en appui sur la surface supérieure du patin 10. Le porte-plateau 5 est guidé dans les tiges verticales 12 du châssis 4. Ce châssis 4 comporte à sa partie supérieure la traverse 13 guidée par un organe 15 dont la section est en forme de U sur la figure, lequel organe 15 est solidaire du bâti 3 de la machine. La traverse 13 s'étend en arrière des tiges verticales 12 pour ne pas entraver le passage du porte-plateau 5. Le châssis 4 comporte une autre traverse inférieure 16 en forme de tube cylindrique qui coulisse sur un axe 18 solidaire du bâti 3.La traverse 16 est elle aussi positionnée à l'carrière des tiges 12 pour ne pas entraver le passage du porte-plateau 5. Cette traverse 16 comporte un axe 62 sur lequel est articulée la tête de la bielle 30.

Pendant le mouvement du châssis 4, sous l'effet de la bielle 30, le porte-plateau 5 reste au même niveau, soutenu par le patin 10, grâce aux ergots 20 et en particulier à l'ergot 20it dans le cas de la figure 3. Les poussoirs 6 sont animés d'un mouvement de va et vient pour vider chacune des alvéoles 2 qui leur sont présentées. Ces poussoirs 6 ont une position sensiblement horizontale ; ils sont guides, par l'intermédiaire de la barrette 21 au moyen des tiges 30 qui sont espacées, parallèles et solidaires du bâti 3 de la machine. Chaque poussoir est immobilisé sur la barrette 21 qui est reliée au moyen des biellettes 23 et 24, à1'axe 25, lequel axe coordonne la manoeuvre des poussoirs et du châssis 4.On remarque, figure 3, la structure 50 qui permet l'escamotage des patins 10 vers l'carrière pour libérer le porte-plateau 5. Les bras 52 de la structure 50 s'étendent en arrière du porte-plateau 5, articules autour d'un axe 53 solidaire du bâti 3 de la machine.

Un ressort, non représente, maintient la structure 50 dans sa position normale de positionnement et de calage du porte-plateau 5.

La figure 4 est une vue schematique selon 4-4 de la figure 2. Le plateau 1 est maintenu dans le porte-plateau 5.

Les pinces de reprise 7 sont positionnées en face des mottes à sortir. On remarque, vus de dessus, les godets 8 qui sont destines à recevoir les mottes reprises par les pinces 7.

Le porte-plateau 5 est guidé à ses extrémités 5d et 5g sur le châssis 4 et en particulier sur les tiges verticales 12. Les extrémités 5d et 52 du porte-plateaux 5 sont aménagées en forme de glissières, constituées de profilés à section en U dans l'exemple de réalisation de ces figures 1 à 4. Les tiges verticales 12 du châssis 4 sont reliées à la traverse inférieure 16 au moyen des bras 17 coudés pour permettre le passage du porte-plateaux 5. La traverse inférieure 16 est guidée sur l'axe 18 qui est solidaire du bâti 3. Cette traverse inférieure est reliée par la bielle 31 à la manivelle 31' qui est solidaire de la roue 32. Cette roue 32 est entraînée par un moteur 33 solidaire d'un support 63 monté sur le bati 3 de la machine. Le moteur 33 est un moteur du type à glissement hydraulique ou autre qui tend à faire tourner la roue 32 dès qu'elle est libérée du cliquet 35.

On remarque, figure 4, derrière le plateau 1, et latéralement, les patins 10 qui soutiennent le porte-plateau 5 au moyen des ergots 20. Ces ergots 20 sont en forme de tiges métalliques soudees a l'carrière des côtes 5d, 5g du porte-plateau 5.

Toujours figure 4, on remarque les poussoirs 6 destinés à degager les mottes du plateau 1. Ces poussoirs 6 sont solidaires de la barrette 21 qui est guidee sur les tiges 30 solidaire du bâti 1 de la machine. Cette barrette 21 est reliee au moyen des biellettes 23 et 24 à l'axe de commande 25.

Cet axe 25 est guide dans les paliers 55, a chacune de ses extremites, lesquels paliers sont solidaires du bâti 3 de la machine. On remarque, a l'extremite gauche de l'axe 25, sur la figure 4, près du palier 55, l'ergot 37 qui sert a declencher le mouvement du taquet 39, figure 2.

La figure 5 represente, en perspective, un porte-plateau 5 selon un mode de realisation possible de l'invention. Ce porte-plateau 5 se presente sous la forme d'un cadre comprenant deux côtes 5d et 5q, une traverse inferieure 65, et une traverse superieure 66 de faible section, qui est disposee sur la face arrière du porte-plateau. Chaque côté 5d, 5cul, est aménagé, exterieurement, en forme de glissière ou, comme represente figure 5, comporte des galets 67 ayant une gorge centrale pour rouler sur les tiges verticales 12 du châssis 4. On peut disposer de deux ou plusieurs galets 67 sur la hauteur des côtes 5d ou 5.

Au dos des glissières, on trouve un caisson 68 dont les dimensions sont adaptees au type de plateau prevu pour le porte-plateau. En effet, l'epaisseur, la largeur des plateaux, peuvent varier selon les fabricants de plateaux. L'épaisseur et la forme des caissons 68 servent à rendre compatible un type de plateau bien précis avec le châssis 4 de la machine. De la même façon, les côtés 5d et 5g comportent des index 20 qui correspondent aux plateaux destinés à être intégrés dans le porte-plateau 5. Les ergots 20 sont en forme de tiges métalliques dont la longueur peut être de l'ordre de 2 cm. Ces tiges métalliques sont soudées sur une barre d'écartement 69 interposee entre les deux colonnes d'ergots 20, sur le dos des caissons 68 dans l'exemple represente.Le porte-plateau 5 sert d'interface entre le plateau rempli de mottes et la machine servant à repiquer ces mottes, et en particulier d'interface entre le plateau et le châssis 4 de la machine. Le plateau 1 est simplement emboîte dans des glissières 70 verticales amenagees sur les côtes internes des caissons 68. La traverse inferieure 65 a egalement une section transversale en U pour assurer le blocage de l'extremite inferieure du plateau.

On a illustre, figure 6, le mouvement des ergots disposes sur l'un des côtes du porte-plateau 5 par rapport aux patins correspondants. Le patin 10 est realise de preference en mate ri au plastique à bon coefficient de frottement et aussi d'amortissement. Il se presente sous la forme d'un trapèze. Sa surface superieure 71 sert de bute e et de glissière aux ergots 20 et de surface de guidage. Les extremites 72 des patins 10 peuvent être en forme de rampes inclinees pour freiner la chute du porte-plateau, lorsque ce dernier se decale verticalement d'une rangee.

Une première illustration, figure 6a montre le cheminement de l'ergot 20gel c'est-à-dire de l'ergot situe à gauche en bas du porte-cadre. En position normale de depart, l'ergot 20gl est positionne sur la surface superieure du patin 10, à droite figure 6a, decale vers la gauche par rapport au côte droit du patin, d'une distance qui correspond à un peu plus de l'ecart entre les colonnes d'ergots 20d et 20g ; dans cette position, les poussoirs enlèvent chacune leur première motte respectivement, sur une même rangee. Après le retrait des poussoirs à l'arrière du plateau, le cliquet 35 se soulève et laisse s'echapper une dent 36 de la roue 32.Ce mouvement de la roue 32 provoque un deplacement du chassis 4 dans lequel est guidé le porte-plateau 5 et, par voie de conséquence, un déplacement de l'ergot 20gl, de la position 12 à la position 2g et ainsi de suite jusqu'à la position 4g. Arrivé à la position 4g, après retrait des poussoirs à l'carrière du plateau 1, le cliquet 35 libère la dernière dent de la roue 32, laquelle roue continue à tourner et entraîne le châssis et le porte-plateau 5. Ce déplacement entraîne l'ergot 20gl au-delà du patin 10.

Lorsqu'il quitte la surface superieure 71 du patin 10, l'ergot 20gel glisse sur la pente inclinée 72 pour adoucir la chute du porte-plateau. Cette chute du porte-plateau 5 se termine lorsque l'ergot 20d2 entre en contact avec la surface superieure 71 du patin 10 à la position ld.

La roue 32, qui a effectue un demi-tour pour deplacer l'ergot 20ffit de la position lg à sa position après la chute, en bout du patin 10, figure 6a, fait un nouveau demi-tour pour faire passer l'ergot 20d2 de la position îd à la position 4d en passant par les positions 2d et 3d, et ensuite un mouvement de fin de course qui deplace l'ergot 20d2 au-delà de la surface superieure 71, lequel ergot glisse sur la pente 72, en-dessous du niveau du patin 10. La chute du porte-plateau 5 est arrêtez par l'ergot 20g3 qui prend la place, à la position lg de l'ergot 20gel auparavant et ainsi de suite.

On remarque, sur ces figures 6, que l'ecart vertical entre les ergots 20gl et 20d2 est superieur à l'epaisseur du patin 10, pour permettre à ces ergots de passer sous ledit patin.

On a represente, figure 7, selon les types de plateaux, et en particulier selon le nombre de mottes composant une rangee, les differentes prises successives effectuees par les poussoirs 6. La figure 7A represente une rangee comportant dix alveoles contenant des mottes ; la longueur L de cette rangee est indiquee sur cette figure.

Chaque prise peut prendre une, deux ou cinq mottes, selon que la machine est equipee avec un, deux ou cinq poussoirs. Sur la machine selon la figure 7A, les mottes sont degagees au moyen de deux poussoirs 6.

La première prise de gage les mottes 1 et 6 ; la deuxième prise degage les mottes 2 et 7, etc... jusqu'aux mottes 5 et 10. Arrives à ces deux dernières mottes de la rangée le plateau 1 et le porte-plateau 5 descendent d'un cran pour presenter la deuxième rangee face aux poussoirs 6. La sixième prise permet le degagement des mottes 10 et 5 de la deuxième rangee puis les mottes 9 et 4, toujours de la deuxième rangee, etc...

La figure B illustre un plateau 1 comportant des rangees de neuf alveoles. La machine selon l'invention, pour ce type de plateau, comporte trois poussoirs 6. La première prise degage les mottes 1, 4 et 7 ; la deuxième prise degage les mottes 2, 5 et 8 et la troisième prise dégage les mottes 3, 6, 9 de la première rangée. Après décalage vertical du plateau, les poussoirs dégagent les mottes 9, 6 3 de la deuxième rangée, puis les mottes 8, 5, 2 etc... de la deuxième rangée.

La figure C représente un plateau 1 comportant douze alvéoles 2 sur une même rangee.

Avec une machine comportant trois poussoirs, comme precedemment, la première prise degage les mottes 1, 5 et 9 la deuxième prise les mottes 2, 6, 10 ; la troisième prise les mottes 3, 7, 11 et la quatrième prise les mottes 4, 8, 12.

Après decalage d'un cran du plateau, la cinquième prise enlève les mottes 12, 8, 4 de la deuxième rangee etc...

La figure 6B correspond à un plateau muni de douze alveoles avec une machine equipee de quatre poussoirs 6. La première prise permet le degagement des mottes 1, 4, 7 et 10 la deuxième prise les mottes 2, 5, 8, 11 et la troisième prise les mottes 3, 6, 9 et 12. Après decalage d'un cran du plateau, la quatrième prise enlève les mottes 12, 9, 6, 3 etc...

Pour chaque type de plateau, on remarque que l'on peut faire varier le nombre de poussoirs et donc le nombre de prises par rangee. A chaque prise correspond une position bien precise du plateau 1 par rapport aux poussoirs 6. Chaque position du plateau 1 est definie par la roue 32 et en particulier les dents 36 de cette roue. Ainsi pour le cas de la figure 7A, avec une machine equipee de deux poussoirs, la roue 32 comportera deux series de cinq dents 36.

Dans le cas de la figure 7B, la roue 32 comportera deux series de trois dents 36. Dans le cas de la figure 7C la roue 32 comportera deux se ries de quatre dents 36 et dans le cas de la figure 7D, la roue comportera deux series de trois dents.

Les signes de reference inseres après les caracteristiques techniques mentionnees dans les revendications ont pour seul but de faciliter la comprehension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portee.

Claims (10)

- REVENDICATIONS

1.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau alveole positionne sensiblement à la verticale sur une machine planteuse, du type comprenant - un porte-plateau (5) muni lateralement, d'index positionnes sensiblement en vis à vis de chacune des rangees de mottes du plateau ; - un chassis (4) de reception et de guidage du porte-plateau

(5), comportant des glissières verticales ; - des moyens de degagement des mottes de leur alveole dans le plateau, des moyens de prise en charge de ces mottes et de mise en terre, lesquels moyens sont solidaires du bâti (3) de la planteuse ;; - des moyens de deplacement horizontal dudit châssis (4) du porte-plateau, par rapport aux moyens de degagement des mottes, pour vider successivement chaque alveole d'une même rangee horizontale du plateau, caracterise en ce qu'il comporte, solidaires du bâti (3) et cooperant avec les index en forme d'ergots (20) du porte-plateau (5), des moyens de positionnement et de calage vertical dudit porte-plateau, de façon à positionner les unes après les autres, chaque rangee du plateau, face aux moyens de degagement des mottes de leur alveole.

2.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une machine planteuse selon la revendication 1, caracterise en ce qu'il comporte des moyens de positionnement et de calage du porte-plateau (5), constitues d'au moins un patin (10) dispose sensiblement à l'horizontale, parallèlement aux rangees du plateau (1), lequel patin (10) reçoit l'un après l'autre, les ergots (20) en saillie, aménagés lateralement sur ledit porte-plateau (5), lesquels ergots (20) sont disposes sur deux colonnes verticales, decalees, sur la face arrière du porte-plateau ; les ergots (20) d'une colonne correspondant aux rangees impaires du plateau (1), les ergots (20) de l'autre colonne correspondant aux rangees paires dudit plateau (1) par deplacement lateral du porte-plateau, chaque ergot (20) balaie la surface superieure (71) dudit patin (10) et chute à son extremite, en fin de course du porte-plateau, et passe sous ledit patin lors du déplacement inverse ; la position en hauteur du porte-plateau etant obtenue par l'ergot (20) suivant de la colonne voisine, prenant appui sur ladite surface superieure (71) dudit patin (10).

3.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une planteuse, selon la revendication 2, caracterisé en ce qu'il comporte deux patins (10) coopérant respectivement avec chaque groupe lateral d'ergots, lesquels patins sont disposés sur une structure (50) articulée sur le bâti (3), laquelle structure permet un escamotage desdits patins de façon à liberer manuellement le porte-plateau (5) à n'importe quel moment de sa course.

4.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une planteuse, selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caracterise en ce qu'il comporte des patins (10) dont la longueur de la surface superieure (71), servant au guidage des ergots (20) du porte-plateau (5) est légèrement inferieure à l'addition du deplacement lateral dudit porte-plateau et de l'espacement compris entre les deux colonnes d'ergots disposes sur un côte dudit porte-plateau.

5.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une planteuse, selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérise en ce qu'il comporte au moins un patin (10) dont l'une au moins des extremites (72) est en pente pour ralentir et/ou accompagner la chute du porte-plateau (5) entre deux ergots de soutènement.

6.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une planteuse, selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caracterise en ce qu'il comporte des moyens de deplacement transversal du châssis (4), lesquels moyens sont constitues d'un système (9) du type bielle-manivelle, laquelle manivelle (31') etant associee à une roue à rochet (32) forcee en rotation et dont le cliquet (35) est commande automatiquement par le mecanisme de manoeuvre des poussoirs (6) au moment du retour desdits poussoirs.

7.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau, sur une planteuse, selon la revendication 6, caracterise en ce que la roue à rochet (32) est forcee en rotation au moyen d'un organe moteur (33) hydraulique constamment sous pression, cale et libere selon la position du cliquet (35) sur ladite roue (32).

8.- Dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une planteuse, selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caracterise en ce qu'il comporte une roue à rochet (32), munie de deux series de dents (36) diametralement opposees une serie pour le mouvement aller et une serie pour le mouvement retour ; le nombre desdites dents (36) de chaque serie, correspondant au nombre d'interventions des poussoirs (6) pour degager l'ensemble des mottes d'une même rangee.

9.- Dispositif de reprise des mottes dans un plateau sur une planteuse, selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caracterise en ce qu'il comporte des moyens de manoeuvre des organes mobiles de la machine comme les poussoirs (6), pinces (7) notamment, constitues de commandes à distance au moyen de câbles gaines, lesquels câbles sont actionnes au moyen d'un verin commun sur la machine, aux differents groupes de poussoirs (6), de pinces (7).

10.- Porte-plateau interface pour dispositif de reprise de mottes dans un plateau sur une planteuse, selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caracterise en ce qu'il comporte des côtes lateraux (5d, 5) constitues, pour leurs parties exterieures, d'elements en forme de guidage sur le châssis (4) de la machine identiques quels que soient le type et la forme du plateau (1) et, tournes vers l'interieur, des caissons (68) comportant des glissieres d'introduction du plateau (1), lesquels caissons sont amenages en fonction du type de plateau, et en ce qu'il comporte, sur la face arriere des côtes (5d, 5) du porte-plateau, des ergots en saillie, disposes sur deux colonnes, de chaque côte ; les ergots d'une colonne correspondant aux rangees impaires de mottes et les ergots de l'autre colonne correspondant aux rangees paires.