FR2653699A1 - Procede et dispositif pour l'obturation de trous laisses libres par des cones ou tubes ecarteurs dans des murs de beton. - Google Patents

Abstract

procédé et dispositif pour l'obturation de trous laissés libres dans des murs en béton (1) par des cônes ou tubes écarteurs de banches, dans lequel un bouchon est disposé dans chaque trou (2), caractérisé en ce qu'on réalise des dispositifs (3) en forme de bouchon en matière plastique déformable, en ce qu'on prévoit que chaque dispositif présente une paroi latérale dont la forme est analogue à celle du trou dans lequel il doit être placé, en ce qu'on engage ledit dispositif à force dans un trou du mur en béton (1) et en ce qu'on forme de part et d'autre de ce dispositif des plaques d'enduit (5, 6) l'emprisonnant à l'intérieur du mur (1).

Description

Il est bien connu, dans l'industrie du bâtiment, que l'écartement de banches ou coffrages utilisés pour la coulée de murs en béton, est assuré par des cônes ou tubes en matière plastique rigide qui constituent des entretoises assurant un parfait parallélisme entre lesdites banches, avant la coulée du béton.

Après démontage des banches, les cônes ou tubes écarteurs sont retirés et laissent libres des trous qu'il est nécessaire de remplir de mortier.

Pour faciliter le remplissage, on utilise souvent des cônes en béton préfabriqués, dont la longueur correspond sensiblement à l'épaisseur du mur réalisé.

Les cônes en béton sont de fabrication relativement lente, puisque le béton qui les constitue, doit faire prise dans un moule. Par ailleurs, ces cônes sont lourds et fragiles. L'expérience montre qu'un grand nombre de cônes est brisé pendant leur transport ou leur stockage sur chantier, ce qui augmente le coût de la construction.

En outre, lorsqu'il existe des coulures de ciment, dans les trous devant être bouchés, les cônes en béton deviennent souvent inutilisables, ou sont cassés au moment de leur mise en place, ou encore font saillie du mur par leur grande base, ce qui oblige à des reprises onéreuses.

Lorsque des tubes écarteurs sont utilisés, les trous laissés libres sont bouchés seulement de façon partielle par des bouchons de mortier posés à la tourelle, ce qui est nuisible à l'isolation notamment phonique.

L'invention remédie aux inconvénients ci-dessus.

Conformément à l'invention, le procédé pour l'obturation de trous laissés libres dans des murs en béton par des cônes ou tubes écarteurs de banches, dans lequel un bouchon est disposé dans chaque trou, est caractérisé en ce qu'on réalise des dispositifs en forme de bouchon en matière plastique déformable, en ce qu'on prévoit que chaque dispositif présente une paroi latérale dont la forme est analogue à celle du trou dans lequel il doit être placé, en ce qu'on engage chaque dispositif à force dans un trou du mur en béton et en ce qu'on forme de part et d'autre du dispositif des plaques d'enduit l'emprisonnant à l'intérieur du mur.

L'invention s'étend en outre à un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus.

Conformément à cette seconde disposition de l'invention, le dispositif d'obturation des trous laissés libres par des cônes ou tubes écarteurs dans un mur en béton est caractérisé en ce qu'il est constitué sous la forme d'un bouchon de forme analogue à celle du trou, ledit bouchon étant de longueur plus petite que l'épaisseur du mur et étant réalisé en matière plastique mousse du genre polystyrène, polyuréthane, urée-formol et analogues et des moyens étant prévus pour le relier rigidement à la paroi du trou dans lequel il est placé.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Des formes de réalisation de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exemples non limitatifs, aux dessins annexés.

La fig. 1 est une coupe schématique illustrant le procédé de l'invention.

Les fig. 2 et 3 sont des coupes analogues à la fig. 1, mais faisant apparaître des caractéristiques particulières du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé.

La fig. 4 est une élévation du dispositif apparaissant aux figures précédentes et montrant une caractéristique supplémentaire.

La fig. 5 est une élévation frontale vue suivant la ligne V-V de la fig. 4.

La fig. 6 est une élévation latérale analogue à la fig. 4 d'une variante.

La fig. 7 est une élévation frontale vue selon la ligne VII-VII de la fig 6.

Au dessin, 1 désigne un mur en béton dans lequel demeurent des trous 2 laissés libres par des cônes écarteurs de banches entre lesquels le mur a été coulé.

A la fig. 1, le trou 2 est rempli partiellement par un dispositif 3 se présentant sous la forme d'un bouchon tronconique, de longueur plus petite que l'épaisseur du mur 1.

L'angle de conicité du dispositif 3 est choisi pour être analogue à celui des parois du trou 2 et le diamètre de la petite base 3a du dispositif 3 est choisi plus grand que le diamètre 4 de la petite section de chaque trou 2.

Le dispositif 3 en forme de bouchon est engagé dans le trou 2 correspondant sans faire saillie d'un côté ou de l'autre.

Selon l'invention, le dispositif 3 en forme de bouchon est réalisé de façon monobloc en résine synthétique, de préférence en mousse de résine synthétique, par exemple en polystyrène expansé, en mousse de polyuréthane, en dérivés d'urée formol ou en matières analogues.

Des matières résistant à la chaleur sont préférées.

Avant sa mise en place dans le trou 2, le dispositif 3 est enduit d'un liant, par exemple, au trempé. Un liant hydraulique à base de ciment ou analogue, qui assure son enrobage et sa liaison avec la paroi du trou conique 2, dans lequel il est engagé, est tout à fait approprié.

Des plaques d'enduit 5 et 6 en mortier sont ensuite formées de part et d'autre du dispositif 3, par exemple en introduisant du mortier pâteux à la truelle dans les extrémités du trou 2 non rempli par le dispositif 3.

I1 est avantageux que les plaques d'enduit soient formées avant séchage du liant dont est enduit le dispositif 3 pour assurer une liaison homogène avec les tronçons de paroi dudit trou 2.

La fig. 2 illustre un développement de l'invention selon lequel le dispositif 3, en forme de bouchon, présente, dans sa paroi latérale, des saillies 7, par exemple des logements pouvant être de faible profondeur, ces logements présentant avantageusement la forme de gorges pouvant être de sections semi-circulaires ou sensiblement rectangulaires.

Les logements 7 ont pour effet de constituer des retenues pour le liant utilisé pour enduire le dispositif 3, ce qui favorise la tenue de ce dernier dans le trou 2.

A la fig. 3, des aspérités 8, notamment des logements, sont formées dans les faces frontales du dispositif 3. Ces aspérités sont avantageusement plus profondes que les logements 7 décrits en référence à la fig. 2, d'une part, pour servir à la retenue d'une certaine quantité du liant d'enrobage et, d'autre part, pour permettre à la matière constitutive des plaques d'enduit 5, 6 de pénétrer dans lesdites aspérités, ce qui améliore la tenue desdites plaques d'enduit.

Les fig. 4 et 5 illustrent un autre développement de l'invention selon lequel le dispositif 3, qui est de forme tronconique, comme dans les exemples précédents, présente, à partir de sa paroi latérale, des saillies 9 en forme de coin.

Lorsque le dispositif 3 est engagé en le poussant à force dans le trou 2 qu'il doit obturer, les saillies 9 sont déformées du fait de la flexibilité de la matière qui les constitue, ce qui favorise son ancrage.

Les fig. 6 et 7 illustrent une variante de réalisation par rapport aux fig. 4 et 5.

Selon cette variante, des saillies 9a sont formées à partir de la paroi latérale, mais à distance des extrémités du dispositif et la mesure dont dépassent les saillies 9a est choisie pour que celles-ci soient inscrites à l'intérieur de la grande base 3b du dispositif.

Il résulte de la réalisation des saillies 9a qu'un ancrage par coincement est réalisé en l'engageant dans un trou 2. La présence des saillies, qui sont déformables du fait de la nature flexible de la mousse plastique, permet que le dispositif soit enveloppé dans un fourreau de liant, pouvant être un liant visqueux c'est-à-dire, par exemple, un composé à base de ciment hydraulique relativement épais.

Lorsque le trou à obturer est cylindrique, ce qui est le cas après retrait d'un tube, le bouchon peut être conique comme décrit dans ce qui précède, la conicité étant alors faible ou le bouchon peut être cylindrique et présenter un diamètre correspondant approximativement à celui du trou. La flexibilité de la matière permet d'introduire le bouchon même après enduisage par un liant. De préférence, le bouchon présente cependant des saillies telles que celles décrites ou des bagues périphériques, permettant de retirer le liant pendant l'introduction dans le trou.

L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation représentés et décrits en détail, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour l'obturation de trous laissés libres dans des murs en béton (1) par des cônes ou tubes écarteurs de banches, dans lequel un bouchon est disposé dans chaque trou (2), caractérisé en ce qu'on réalise des dispositifs (3) en forme de bouchon en matière plastique déformable, en ce qu'on prévoit que chaque dispositif présente une paroi latérale dont la forme est analogue à celle du trou dans lequel il doit être placé, en ce qu'on engage ledit dispositif à force dans un trou du mur en béton (1) et en ce qu'on forme de part et d'autre de ce dispositif des plaques d'enduit (5, 6) l'emprisonnant à l'intérieur du mur (1).

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on réalise les dispositifs (3) en forme de bouchon pour qu'ils présentent une paroi conique de conicité analogue à celle du trou (2) qui doit le recevoir.

3. Procédé suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on enduit chaque dispositif en forme de bouchon d'un liant, par exemple au trempé avant son introduction à force dans le trou (2) du mur (1).

4. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en que le liant est un liant hydraulique notamment à base de ciment et en ce que l'enduit (5, 6) mis en place de part et d'autre du dispositif est déposé avant prise du liant enduisant ledit dispositif.

5. Procédé suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on prévoit des saillies, aspérités ou logements dans le dispositif pour le liant devant l'enduire.

6. Dispositif d'obturation de trous laissés libres par des cônes ou tubes écarteurs dans un mur en béton, caractérisé en ce qu'il est constitué sous la forme d'un bouchon de forme analogue à celle du trou, ledit bouchon étant de longueur plus petite que l'épaisseur du mur et étant réalisé en matière plastique mousse du genre polystyrène, polyuréthane, urée formol et analogues et des moyens étant prévus pour le relier rigidement à la paroi du trou dans lequel il est placé.

7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'il présente à sa périphérie des logements (7) en forme de gorge ou des bagues.

8. Dispositif suivant l'une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce qu'il présente des aspérités (8) sur ses faces frontales.

9. Dispositif suivant l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des saillies (9, 9a) formées à partir de sa paroi latérale.

10. Dispositif suivant l'une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que les saillies (9a) sont formées dans la paroi latérale et dépassent drune mesure faisant qu'elles sont inscrites dans la circonférence délimitant la grande base (3b).