FR2642269A1 - Dispositif pour la mise en place et l'immobilisation d'animaux a traire - Google Patents

Abstract

Dispositif pour la mise en place et l'immobilisation d'animaux à traire, puis leur libération, comportant un râtelier vertical 5 avec des alvéoles voisins équidistants 8, destinés chacun à recevoir la tête d'un animal 9 venant s'alimenter dans une auge 11 disposée en contrebas, chaque alvéole 8 étant muni d'un verrou transversal 10, propre à s'étendre dans l'alvéole pour immobiliser la tête de l'animal. Selon l'invention, chaque verrou 10 est constitué d'un élément coulissant 26 dans un guide 25 porté par le râtelier 5 et disposé entre ledit alvéole et l'alvéole voisin le précédent immédiatement, adapté à se déplacer par rapport au guide au moyen d'un levier basculant 13, articulé autour d'un axe 14 actionné par le cou d'un animal 9 engageant sa tête dans l'alvéole pour venir s'alimenter dans l'auge 11, le mouvement de la tête en basculant le levier, provoquant le déplacement du verrou au-dessus du cou, en réalisant l'immobilisation de la tête et simultanément la libération de l'alvéole suivant dans lequel peut s'engager alors la tête d'un second animal.

Description

La presente invention est relative å un dispositif permettant d'assurer successivement la mise en place, l'immnbilisation puis, après prélèvement de leur lait, la libération d'animaux a traire, en particulier quoique non exclusivement de chèvres ou de brebis, de telle sorte que l'opération de traite puisse s'effectuer de manière rationnelle, rapide et efficace avec une certaine automaticité, les animaux étant au cours de cette opération disposes côte à côte et parallèlement les uns aux autres dans une position où ils sont convenablement maintenus par leur tete, en laissant facilement accessible leur partie postérieure pour le soutirage de leur lait.

Le problème de la mise en position convenable puis de l'immobilisation des animaux à traire est particulièrement délicat à résoudre avec des chèvres ou des brebis qui sont usuellement amenées en groupe dans une salle de traite et qui se répartissent dans celle-ci de façon totalement désordonnée. Or, pour assurer le prélèvement rapide et sûr du lait de ces animaux, il est nécessaire de les disposer côte à côte puis de les maintenir dans cette position le temps nécessaire à la traite de chaque animal, qui s'effectue manuellement ou automatiquement à l'aide de machines trayeuses de type connu.

On a déjà réalisé des salles de traite où les animaux sont ainsi piacés côte à côte, en regard d'un râtelier présentant des encoches ou alvéoles appropriés, voisins, sensiblement équidistants et dans chacun desquels un animal engage sa tête pour venir prendre de l'aliment dans une auge ou récipient analogue, disposé du côté opposé du râtelier, les alvéoles étant alors fermés par un organe transversal formant verrou, venant immobiliser la tête de l'animal en position, de manière à ce que celui-ci ne puisse pas se dégager de l'alvéole tant que le verrou reste en place.A l'arrière, en contrebas par rapport au sol sur lequel sont ainsi alignés les animaux, la salle de traite comporte avantageusement une fosse où le personnel peut se déplacer pour accéder directement aux mamelles de chaque animal afin de prélever son lait, par exemple en y adaptant les embouts d'une trayeuse.

lais ces installations connues présentent l'inconvénient de ne pas permettre une mise en place sûre et automatique des animaux dans les alvéoles du ratelier en exigeant au contraire que chaque animal soit préalablement amené devant chacun de ceux-ci puis immobilisé par le verrou correspondant manoeuvré manuellement, la libération des bêtes en fin de traite nécessitant à nouveau une intervention manuelle pour dégager le verrou et autoriser l'animal à se retirer de son alvéole pour finalement évacuer la salle de traite. I1 en résulte des inconvénients évidents et notamment une perte de temps notable pour mener à bien l'opération de traite, les animaux devant être un à un immobilisés avant que celle-ci ne puisse commencer, tandis que, en fin d'opération il convient a nouveau d'intervenir sur le râtelier pour libérer les bêtes une à une afin qu'elles laissent la place à d'autres afin de répéter la même opération.

La présente invention a pour objet un dispositif pour la mise en place, l'immobilisation et la libération automatique d'animaux à traire, qui évite ces inconvénients, notamment en permettant que ces opérations soient réalisées par les bêtes elles-mêmes par le simple mouvement de leur tête s'engageant dans les alvéoles correspondants du râtelier de la salle de traite, ces alvéoles étant munis de verrous individuels mais agencés de telle sorte que le mouvement de déplacement transversal de chacun d'eux dans un alvéole quelconque, dans le sens qui réalise l'immobilisation de la tête d'un animal, ne puisse se réaliser qu'a la suite de celui du verrou associé à l'alvéole immédiatement précédent dans le râtelier, en assurant ainsi de proche en proche la mise côte à côte des animaux devant le râtelier puis leur immobilisation temporaire dans cette position.Le dispositif est en outre muni d'un organe de commande, commun à l'ensemble des verrous et permettant, en fin de traite, une libération simultanée de ceux-ci pour le dégagement des bêtes et, après évacuation de la salle de traite, le réarmement de ces verrous, ramenés ensemble en position initiale.

A cet effet, le dispositif considéré, comportant un râtelier vertical comprenant un ensemble d'alvéoles voisins équidistants, destinés chacun å recevoir et à immobiliser en position la tête d'un animal à traire venant s' alimenter dans une auge disposée sensiblement en contrebas et du côté opposé du râtelier à celui contre lequel se présentent les animaux, introduits dans une salle de traite laquelle comporte de préférence, å distance appropriée du râtelier fixé au sol, une fosse pour l'accès å la partie postérieure des animaux afin de réaliser la traite de ceux-ci, chaque alvéole du râtelier étant muni d'un verrou transversal, propre å s'étendre dans l'alvéole pour immobiliser la tete de l'animal engagée dans celui-ci, se caractérise en ce que chaque verrou d'un alvéole est constitué d'un élément coulissant dans un guide porté par le râtelier et disposé entre ledit alvéole et l'alvéole voisin le précédant immédiatement, ledit élement étant adapté à être commandé en déplacement par rapport au guide au moyen d'un levier basculant, articulé autour d'un axe porté par le râtelier et actionné par le cou d'un animal engageant sa tête dans ledit alvéole. pour venir s'alimenter dans l'auge en contrebas, le mouvement de haut en bas de sa tête en basculant le levier, provoquant le déplacement transversal du verrou au-dessus de son cou dans l'alvéole, en réalisant l'immobilisation de la tête de l'animal et simultanément la libération de l'alvéole suivant dans lequel peut s'engager alors la tete d'un second animal et ainsi de suite, d'une extrémité à l'autre du râtelier.

Grâce à ces dispositions, les bêtes entrant en groupe et se répartissant de façon désordonnée dans la salle de traite1 se tournent vers le râtelier de l'autre côté duquel est située l'auge remplie d'aliment mais qu'elles ne peuvent atteindre en raison de la mise en place préalable des verrous. Seul est ouvert l'alvéole situé à l'une des extrémités du râtelier, dans lequel un premier animal peut, à l'exclusion des autres, engager sa tête afin d' accéder à l'auge située de l'autre côté.Dans ces conditions, par l'abaissement de son cou, lui permettant d'atteindre l'aliment contenu dans cette auge, l'animal va directement agir sur le levier basculant du premier alvéole qui à son tour, par son propre mouvement provoque l'ouverture du verrou de l'alvéole immédiatement voisin, ainsi libéré pour l'engagement dans celui-ci de la tête d'une seconde bete et ainsi de suite jusqu'à ce que tous les animaux soient disposés côte à côte devant le râtelier, avec immobilisation satisfaisante de leurs têtes. La traite peut alors être effectuée dans les meilleures conditions par acces å la partie postérieure des betes à partir de la fosse située derrière, cette fosse constituant une disposition en elle-même avantageuse mais non indispensable à la mise en oeuvre de l'invention. En fin d'opération, tous les verrous sont d'abord simultanément repoussés de telle manière que les bêtes puissent se dégager du râtelier et évacuer la salle pour laisser la place à un autre groupe d'animaux å traire, les verrous étant finalement ramenés en position initiale où seul le premièr alvéole est libre, tous les suivants étant fermés par leurs verrous respectifs.

Avantageusement, chaque levier basculant présente la forme générale d'un
S allongé et -aplati, dont l'extrémité haute pénètre dans une lumière longitudinale du guide et dans un perçage de l'élément coulissant du verrou, de telle sorte que le pivotement du levier entraîne librement l'élément dans le guide, en faisant décrire à son extrémité la lumière longitudinale.

De préférence également, l'extrémité basse du levier dans l'alvéole est solidaire d'une barrette sensiblement horizontale en position fermée dudit alvéole, cette barrette étant adaptée à venir se placer sous le cou de l'animal pour faciliter l'appui de celui-ci sur levier et assurer son basculement quand la tête s'abaisse vers l'auge disposée en contrebas.

Selon une autre caractéristique du dispositif considéré, l'élément coulissant de chaque verrou est également solidaire d'une tige recourbée en L, s'étendant d'abord vers le bas å partir de l'élément puis transversalement dans l'alvéole voisin, de telle sorte qu'un animal ne puisse, en position de fermeture de l'alvéole, préalablement au basculement du levier, introduire sa tete entre le verrou et le levier correspondant, tant que l'élément coulissant du verrou n'a pas été déplacé par la commande du levier articulé de l'alvéole précédent.

Selon encore une autre caractéristique, l'extrémité haute de chaque levier articulé comporte une encoche, coopérant avec l'élément coulissant du verrou au droit du perçage prévu dans cet élément de manière que le basculement du levier ne puisse être effectué par action sur l'élément coulissant lui-même, notamment par la tete d'un animal, mais exclusivement de façon consécutive au basculement du levier dans l'alvéole précédent.

Avantageusement également pour permettre la commande simultanée des leviers basculants en fin d'opération, l'extrémité basse de chaque levier est conformée en tube creux et comporte un doigt escamotable dans ce tube, apte h être commandé par un téton transversal faisant saillie à travers un évidement ménagé dans la surface latérale du tube creux.

Afin de provoquer cette commande simultanée de retour des verrous en fin d'opération, le râtelier comporte notamment une tringle horizontale, s'étendant sur toute la longueur de ce râtelier sous les alvéoles et comprenant des réglettes propres å agir simultanément sur les extrémités basses de tous les leviers basculants, en particulier sur leurs doigts escamotables, consécutivement à un déplacement latéral de la tringle, afin de provoquer le basculement inverse de ces leviers ramenés en position initiale où les éléments coulissants des verrous ferment å nouveau les-alvéoles du râtelier, à l'exception du premier.

De préférence,'la tringle horizontale comporte à côté des réglettes de commande des leviers, des pions, délimitant avec les réglettes des espaces où s'engagent les extrémités basses des leviers basculants en position de libération des alvéoles où chaque élément coulissant d'un verrou est escamoté dans le guide correspondant.

Selon une autre caractéristique particulière, la tringle horizontale est commandée par une tige de manoeuvre, de préférence actionnée en deux temps, depuis la fosse d'accès de la salle de traite, le premier correspondant à l'ouverture des alvéoles par entraînement des leviers basculants par leurs doigts escamotables entre les réglettes et les pions de la tringle, et le second correspondant ê la fermeture des alvéoles voisins par les éléments coulissants, consécutivement à la poursuite du basculement des leviers.

La tige de manoeuvre est de préférence articulée autour d'un axe porté par un bras de commande, agencé pour occuper deux positions successives déterminant les mouvements de la tringle horizontale. Avantageusement, le bras de commande est déplaçable d'abord à l'encontre d' une butée médiane puis échappe à celle-ci pour déterminer le mouvement en deux temps du bras et par suite de la tringle.

D'autres caractéristiques d'un dispositif pour la mise en place, l'immobilisation et la libération successives d'animaux à traire, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La figure 1 est une vue schématique en élévation d'une salle de traite, notamment pour des brebis, munie d'un dispositif selon l'invention.

- La figure 2 illustre à plus grande échelle le détail de la réalisation d'un alvéole du râtelier du dispositif, et en particulier du levier basculant associé à cet alvéole pour la commande de l'élément coulissant du verrou.

- Les figures 3 et 4 sont d'autres vues des alvéoles du râtelier, permettant d'expliciter la manière dont fonctionne le dispositif de l'invention.

- Les figures 5 et 6 sont des vues de détail à plus grande échelle de l'élément coulissant d'un verrou et du levier basculant provoquant le déplacement de celui-ci.

- La figure 7 illustre un autre détail du dispositif, concernant le bras de commande de la tringle horizontale portée par le râtelier
Sur la vue d'ensemble de la figure 1, la référence 1 désigne schématiquement une salle de traite, comportant un plancher ou surface d'appui au sol 2, en contrebas de laquelle peut être prévue une fosse 3 par laquelle on accède au moyen de marches 4. Dans la salle 1 est par ailleurs prévu, s'étendant selon la longueur de celle-ci, un râtelier vertical 5 qui, dans l'exemple de réalisation représenté, comporte une série d'arceaux 6, fermes par des éléments métalliques 7 à claire-voie.Ces arceaux sont équidistants les uns des autres selon la longueur du ratelier 5 et sont régulièrement espacés par des alvéoles 8, délimitant chacun, entre deux arceaux 6 successifs, des espaces de largeur suffisante pour qu'un animal à traire, par exemple une brebis, amenée dans la salle 1, puisse seulement engager sa tête entre ces arceaux, son corps restant retenu de l'autre côté du râtelier.

Selon l'invention, les alvéoles 8 sont normalement fermés par des verrous escamotables 10, s'étendant transversalement dans un alvéole et dont le détail de la réalisation sera donné plus loin, ces verrous étant agencés de telle sorte que leur manoeuvre dans le râtelier, notamment pour libérer l'accès aux divers alvéoles de celui-ci s'effectue, non pas simultanément mais pour chacun d'eux successivement, à partir d'une extrémité du râtelier jusqu'à l'extrémité opposée, cette manoeuvre étant en outre réalisée par les brebis elles-mêmes qui viennent l'une après l'autre se placer côte à côte dans ces alvéoles, en particulier pour atteindre une auge ll contenant un aliment 12 approprié, cette auge étant disposée de l'autre côté du râtelier par rapport aux brebis et parallèlement à celui-ci.

Le dispositif selon l'invention est en effet prévu pour fonctionner de telle sorte que, lorsque la première brebis par exemple repérée 9a sur le dessin, engage sa tete dans le premier alvéole 8a, son propre mouvement en particulier par lequel elle approche sa tête de l'auge il, libère simultanément le verrou 10 qui ferme l'alvéole 8b suivant, permettant alors à une seconde brebis 9b de passer à son tour sa tête dans ce second alvéole pour prendre de l'aliment dans l'auge, en ouvrant en même temps le verrou 10 de l'alvéole suivant 8c où viendra ensuite nécessairement se placer la troisième brebis 9c, et ainsi de suite jusqu'a l'extrémité du râtelier, toutes les brebis étant alors en place côte à côte et imobilisées en position, permettant de pratiquer sur elles la traite de leur lait.

La figure 2 illustre avec plus de détail la réalisation particulière des verrous transversaux 10 mis en oeuvre dans le dispositif brièvement décrit cidessus. Chaque 10 verrou comporte notamment un levier 13, en forme de S allongé, articulé autour d'un axe de basculement 14 porté par l'arceau 6 correspondant.

Dirigée vers la partie supérieure de l'arceau, le levier 13 comporte une partie recourbée 15, terminée par une extrémité 16, de préférence aplatie et dont le rôle sera exposé ci-après. A l'opposé, le levier basculant 13 comporte une barrette coudée 17, soudée sur ce levier et sur laquelle s' appuie le cou de la brebis 9 lorsqu'elle s'engage dans l'alvéole 8 associé au levier considéré pour venir prendre de l'aliment 12 dans l'auge 11 de l'autre côté du râtelier 5.A son extrémité inférieure, le levier 13 présente la forme d'un tube et comporte un doigt escamotable 18 monté à l'intérieur de celui-ci, ce doigt comportant en bout, a l'intérieur de la partie tubulaire du levier, un téton transversal 19, faisant saillie å travers un évidement 20 ménagé dans le levier, ce téton évitant que le doigt 18 ne s'échappe complètement de celui-ci, tout autorisant son libre déplacement, en particulier au contact d'une tringle de commande longitudinale 21.Celle-ci est guidée par des colliers 21a, convenablement répartis sur la longueur du râtelier, la tringle étant munie, au droit de chaque levier 13, d'un pion 22 et au voisinage de celui-ci, d' une réglette inclinée 23, l'extrémité inférieure du doigt escamotable 18 étant normalement disposée, lorsque le levier 13 est dans la position illustrée sur la figure 2 ou. l'animal 9 a sa tête immobilisée par le verrou dans l'alvéole 8, entre le pion et la réglette.

Comme on le voit également sur la figure 2 mais de façon plus explicite encore sur les figures 5 et 6, la partie recourbée 15 de chaque levier basculant 13 est prévue pour traverser une lumière 24 d'un guide 25, fixé sur l'arceau 6 correspondant, c'est-a-dire sur celui qui supporte l'axe 14 autour duquel pivote le levier. De préférence, le guide 25 est constitué par une portion de tube å section carrée, soudée en place sur l'arceau et maintenue sur celui-ci horizontalement. A l'intérieur de ce guide 25, est monté un élément coulissant 26, lui-même muni d'un perçage 27 à travers lequel passe l'extrémité aplatie 16 de la partie recourbée 15. Celle-ci comporte avantageusement une encoche 28, dans laquelle s'engage normalement le bord en regard 29 de l'élément 26, au droit du perçage 27.

Grâce à ces dispositions on comprend que le basculement vers le bas d'un levier 13 quelconque dans le ratelier 5, initialement disposé en position sensiblement horizontale comme par exemple illustré sur la figure 3, réalisé par le cou d'une brebis 9 venant engager sa tête dans l'alvéole 8 correspondant et en travers duquel s'étend ce levier, va simultanément déterminer le déplacement de l'élément coulissant 26 a l'intérieur du guide 25, la partie recourbée 15 du levier décrivant la lumière 24 en sème temps qu'elle traverse progressivement le perçage 27. Ainsi pour une rotation du levier 13 s'effectuant sur le dessin de cette même figure 3 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, on voit que le levier va passer de la position sensiblement horizontale à une position pratiquement verticale comme représenté sur la figure 2.Simultanément se produit le déplacement de l'élément coulissant 26 dans son guide 25, de la droite vers la gauche, de telle manière que cet élément 25 vienne, en fin de course, en travers de l'alvéole 8, en etant disposé comme le montre derechefla figure 2, au-dessus du cou de l'animal.

En d'autres termes, lorsqu'un alvéole 8, quelconque du râtelier 5, est ouvert, le levier 13 étant horizontal et l'élément coulissant 26 escamoté dans son guide 25, une brebis 9 peut sans difficulté engager sa tête dans cet alvéole pour l'approcher de l'auge 11 et de l'aliment 12 qu'elle contient. L'abaissement qui suit du cou de l'animal vers l'auge, en appuyant sur la barrette 17 du levier 13 provoque le basculement de celui-ci et, comme indiqué ci-dessus, la sortie de l'élément coulissant 26 qui immobilise alors la tête de l'animal dans l'alvéole aussi longtemps que nécessaire, notamment en permettant au personnel d'effectuer la traite de la brebis par la partie postérieure de celle-ci, directement accessible depuis la fosse 3 prévue à l'opposé du râtelier.

Ainsi lorsque les brebis pénètrent en troupeau dans la salle de traite I, d'une manière nécessairement désordonnée, en se disposant de façon aléatoire au voisinage du ratelier 5, l'une seulement de celles-ci, attirée par la présence d'aliment 12 dans l'auge 11, peut engager sa tête dans le premier alvéole 8a, (situé à l'une des extrémités du râtelier, notamment à droite sur la figure 1 ou à gauche sur les figures 2 et 3 > , en réalisant de la manière indiquée le basculement du levier 13 correspondant vers le bas. Dans son mouvement, ce levier agit par son extrémité recourbée 15 sur l'élément coulissant 26 du verrou 10, jusqu'a présent escamoté à l'intérieur du guide 25, en provoquant son déplacement dans le sens où il va fermer l'alvéole et immobiliser la tête de la brebis 9.Simultanément, le déplacement de l'élément coulissant 26 précédent a libéré l'alvéole 8b voisin, dans lequel peut à son tour se'placeur la tete d'une seconde brebis 9 et ainsi de suite, de proche en proche, jusqu'a l'extrémité du râtelier 5, toutes les brebis étant alors réparties contre celui-ci de telle sorte que chacune d'elles soit placée entre deux autres et à distance exactement définie par la structure du râtelier elle-meme, en autorisant ensuite leur traite, manuelle ou automatique, å partir de la fosse 3 en contrebas.

On notera que, conformément à diverses caractéristiques complémentaires de l'invention, le dispositif est prévu de telle sorte que, préalablement a l'ouverture de chaque alvéole 8 suite & la fermeture concomitante de l'alvéole précédent, les brebis introduites dans la salle-sont empêchées d'ouvrir de façon intempestive un alvéole quelconque ou d'introduire leur tête dans un de ceux-ci, du moins tant que l' ouverture commandée de cet alvéole, conformément au processus décrit ci-dessus, n'a pas été réalisée.Dans ce but, chaque élément coulissant 26 des verrous 10 est rendu solidaire d'une tige 30 en L, comprenant une première partie verticale 31 qui s'étend vers le bas, prolongée une seconde partie 32 horizontale et disposée sous l'élément 26 de manière à réaliser avec celui-ci une fermeture suffisante de l'alvéole et a empêcher précisément qu'une des brebis n'introduise sa tete dans celui-ci aussi longtemps que l'élément coulissant correspondant n'a pas été lui-même déplacé par la mise en place d'une autre brebis dans l'alvéole précédent.La-structure et le rôle de la tige 30, respectivement lorsque l'alvéole 8 associé est ouvert ou fermé, ressortent des figure 1 à 4 et se déduisent plus particulièrement de la comparaison des figures 3 et 4, qui représentent le râtelier 5 avec pour l'une le premier alvéole 8a ouvert et le second 8b fermé, et pour l'autre le premier fermé emprisonnant la tête d'une brebis 9 et le second ouvert, prêt à recevoir une seconde brebis.

De même, on observera que les brebis 9 introduites dans la salle de traite préalablement à leur répartition dans les alvéoles 8 du ratelier 5 ne peuvent pas, par frottement de leur museau par exemple, provoquer directement le déplacement des éléments coulissants 26 vis-à-vis des guides 25 et ouvrir de manière non commandée un quelconque parmi ces alvéoles, cette ouverture étant au contraire exclusivement obtenue de proche en proche selon le processus indiqué par la mise en place ordonnée et successive des brebis. Cette interdiction est ici réalisée grâce à la présence de l'encoche 28, prévue dans l'extrémité aplatie 16 de chaque levier 13 et qui coopère avec le bord 29 de l'élément coulissant 26.

En effet, seul le basculement du levier 13 autour de son axe 14 permet à l'encoche d'échapper au bord 29, en autorisant la traversée progressive de la partie recourbée 15 dans le perçage 27, avec déplacement corrélatif de l'élément 26. En revanche, tant que le levier 13 n'est pas basculé, l'encoche 28 bloque cet élément vis-a-vis du guide 25, qui reste donc immobile, quels que soient les mouvements des brebis de l'autre côté du râtelier 5.

En fin d'opération, lorsque toutes les brebis 9 ont été traites å partir de la fosse 3, le dispositif permet que leur libération des alvéoles 8 s'effectue cette fois, non plus une à une mais toutes ensemble, par simple action sur la tringle 21 convenablement déplacée. A cet effet1 la tringe 21 comporte, a l'une de ses extrémités, un oeillet 33 dans lequel est monté un doigt 34, solidaire d'une biellette 35. Celle-ci est solidarisée d'un axe 36 monté à rotation dans des paliers 37 portés par le râtelier 5. L'axe 36 se termine également par une partie coudée 38 à angle droit, qui elle-même traverse un oeillet 39 monté à l'extrémité d'un bras de commande 40, susceptible de pivoter sous l'effet d'une poignée 41, autour d'un axe fixe 42 porté par le châssis du râtelier 5.

Dans ces conditions, on voit que la commande du bras 40 autour de son axe 42 va provoquer, par l'intermédiaire de l'oeillet 39, la rotation de la partie coudée 38 et par suite de l'axe 36. A son tour, celui-ci va entraîner la biellette 35 et par le doigt 34 assurer le déplacement axial de la tringle 21, le mouvement se poursuivant jusqu'à ce qu'un butoir 43, solidaire du bras de commande 40, vienne porter sur une butée d'appui 44 solidarisée du râtelier 5.

Dans la phase suivante, le bras de commande 40 est conçu pour pouvoir subir un léger débattement transversal, faisant échapper le butoir 43 à la butée 44, en permettant la poursuite de son mouvement autour de 1' axe 42, la tringle 21 continuant ainsi sa course de déplacement jusqu'au réarmement final de l'ensemble des leviers basculants 13.

Dans le premier temps, le mouvement de la tringle 21 détermine de façon synchrone le déplacement de l'ensemble des leviers basculants 13 dont le doigt escamotable 18 a été amené lors de l'ouverture de chaque alvéole entre le pion 22 et la réglette 23 correspondante (voir notamment figure 2?, le basculement du.

levier autour de cette ouverture amenant le doigt 18 à franchir le pion en s'escamotant légèrement, avant de retomber au contact de la tringle, la réglette 23 formant butée de fin de course. Le pivotement inverse des leviers 13 par le déplacement de la tringle 21, réalisé cette fois dans le sens des aiguilles d'une montre par appui sur un levier des réglettes 23 ramêneprogressivement les éléments coulissants 26 dans leurs guides 25 grâce aux extrémités coudées 15 de ces leviers Jusqu'à ce que tous les alvéoles 8 du râtelier soient ainsi simultanément libérés. Dans cette première position, les brebis 9 peuvent donc se retirer des alvéoles et être évacuées hors de la salle 1 pour laisser la place a un autre groupe de brebis à traire.Le déplacement de la tringle 21 se poursuivant dans le second temps, après léger débattement du bras de commande 40 faisant échapper le butoir 43 à la portée 44, tous les leviers 13 sont alors ramenés dans leur position initiale, où ils échappent aux réglettes 23, la longueur de ces dernieres étant telle qu'elle réalise le pivotement de ces leviers jusque dans leur position sensiblement horizontale. Dans cette dernière, les diverses parties du dispositif sont revenues en situation initiale, où seul le premier alvéole 8a est ouvert, tous les autres alvéoles suivants 8b, 8c ...

étant obturés par leurs verrous 10 comme le montre notamment la figure 3.

On réalise ainsi un dispositif permettant d'assurer d'une manière simple l'immobilisation puis la libération d'animaux d traire, en particulier du genre brebis, chèvres ou analogues, et dans lequel la mise en place côte â côte des animaux permettant de présenter leurs parties postérieures convenablement alignées, s'effectue par suite d'un arrangement successif obtenu par les animaux eux-memes qui, automatiquement viennent engager. leur tete dans les alvéoles successifs du râtelier où elle sont convenablement maintenues jusqu'a ce que, en fin d'opération, tous les animaux soient simultanément relâchés
L'appareil est facile à construire, d'un prix de revivent relativement peu élevé et présente une très grande efficacité, en exigeant seulement un réarmement global de l'ensemble des leviers basculants au moyen d'une tringle de commande et d'un bras de manoeuvre, effectué en deux temps successifs, le premier réalisant la libération de tous les alvéoles et le second le retour en position initiale où le râtelier est prêt à recevoir un nouveau groupe d'animaux à traire, venant prendre la place de ceux sur lesquels cette opération vient d'être effectuée.

Dien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit et représenté ci-dessus ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Notamment il est bien certain que la forme particulière des moyens mis en oeuvre, en particulier en ce qui concerne les leviers basculants, la tringle de commande et le bras de manoeuvre de celleci, pourrait subir de nombreuses modifications sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi le bras de manoeuvre de la tringle de commande pourrait etre monté non pas parallèlement au râtelier mais perpendiculairement å celui-ci pour etre mis en oeuvre depuis la fosse où s'effectue la traite. De même, il est clair que la structure des arceaux délimitant les alvéoles du râtelier et celle des verrous pourrait être différente, sans affecter le résultat visé.

Claims (11)

REVENDICATIOES

1 - Dispositif pour la mise en place et l'immobilisation d'animaux a traire, puis leur libération, comportant un râtelier vertical (5) comprenant un ensemble d'alvéoles voisins équidistants (8), destinés chacun a recevoir et à immobiliser en position la tête d'un animal & traire (9 > venant s'alimenter dans une auge (11) disposée sensiblement en contrebas et du côté opposé du râtelier à celui contre lequel se présentent les animaux, introduits dans une salle de traite (1 > laquelle comporte de préférence, à distance appropriée du ratelier fixé au sol1 une fosse 3 pour l'accès à la partie postérieure des animaux afin de réaliser la traite de ceux-ci, chaque alvéole (8) du râtelier étant muni d'un verrou transversal (10), propre à s'étendre dans l'alvéole pour immobiliser la tete de l'animal engagée dans celui-ci, caractérisé en ce que chaque verrou (10) d'un alvéole (8 > est constitué d'un élément coulissant (26) dans un guide (25) porté par le râtelier (5) et disposé entre ledit alvéole et l'alvéole voisin le précédant immédiatement, ledit élément étant adapté à être commandé en déplacement par rapport au guide au moyen d'un levier basculant (13), articulé autour d'un axe (14) porté par le râtelier et actionné par le cou d'un animal < 9) engageant sa tête dans ledit alvéole pour venir s'alimenter dans l'auge (11) en contrebas, le mouvement de haut en bas de sa tete en basculant le levier, provoquant le déplacement transversal du verrou au-dessus de son cou dans l'alvéole, en réalisant l'immobilisation de la tete de l'animal et simultanément la libération de l'alvéole suivant dans lequel peut s'engager alors la tête d'un second animal et ainsi de suite, d'une extrémité à l'autre du râtelier.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque levier basculant (13) présente la forme générale d'un S allongé et aplati, dont l'extrémité haute (15-16) pénètre dans une lumière longitudinale (24) du guide (25) et dans un perçage (27) de l'élément coulissant (26 > du verrou (10), de telle sorte que le pivotement du levier entraîne librement l'élément dans le guide en faisant décrire à son extrémité la lumière longitudinale.

3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité basse du levier dans l'alvéole est solidaire d'une barrette (17) sensiblement horizontale en position fermée dudit alvéole (8 > , cette barrette étant adaptée å venir se placer sous le cou de l'animal (9) pour faciliter l'appui de celui-ci sur le levier et assurer son basculement quant la tête s'abaisse vers l'auge (11) disposée en contrebas.

4 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément coulissant (26) de chaque verrou (10) est également solidaire d'une tige recourbée en L (30), s'étendant d'abord ver , le bas à partir de l'élément puis transversalement dans l'alvéole voisin, de telle sorte qu'un animal ne puisse, en position de fermeture de 1' alvéole, préalablement au basculement du levier (13), introduire sa tête entre le verrou et le levier correspondant, tant que l'élément coulissant du verrou n'a pas été déplacé par la commande du levier articulé de l'alvéole précédent.

5 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'extrémité haute (16) de chaque levier articulé comporte une encoche (28), coopérant avec l'élément coulissant (26) du verrou (10) au droit du perçage (27) prévu dans cet élément de manière que le basculement du levier (13 > ne puisse être effectué par action sur l'élément coulissant lui-même, notamment par la tête d'un animal, mais exclusivement de façon consécutive au basculement du levier dans l'alvéole précédent.

6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que pour permettre la commande simultanée des leviers basculants (43) en fin d'opération, l'extrémité basse de chaque levier est conformée en tube creux et comporte un doigt (18) escamotable dans ce tube,- apte à être commandé par un téton transversal (19) faisant saillie à travers un évidement (20) ménagé dans la surface latérale du tube creux.

7 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications l a 6, caractérisé en ce que, afin de provoquer la commande de retour des verrous en fin d'opération, le râtelier (5) comporte une tringle horizontale (21), s'étendant sur toute la longueur de ce râtelier sous les alvéoles (8) et comprenant des réglettes (23) propres à agir simultanément sur les extrémités basses de tous les leviers basculants C13), en particulier sur leurs doigts escamotables (18 > , consécutivement à un déplacement -latéral de la tringle, afin de provoquer le basculement inverse de ces leviers ramenés en position initiale où les éléments coulissants (26) des verrous (10 > ferment à nouveau les alvéoles du râtelier, å l'exception du premier.

8 - Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la tringle horizontale (21 > comporte à côté des réglettes (23) de commande des leviers, des pions (22), délimitant avec les réglettes des espaces où s'engagent les extrémités basses des leviers basculants (13) en position de liberation des alveoles (8) où chaque élément coulissant (26 > d'un verrou (10) est escamoté dans le guide (25) correspondant.

9 - Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que la tringle horizontale (21 > est commandée par une tige de manoeuvre (36), de préférence actionnée en deux temps, depuis la fosse d'accès (3) de la salle de traite (1), le premier correspondant à l'ouverture des alvéoles (8) par entraînement des leviers basculants (13) par leurs doigts escamotables (8) entre les réglettes et les pions de la tringle, et le second correspondant a la fermeture des alvéoles voisins par les éléments coulissants (26), consécutivement à la poursuite du basculement des leviers (13).

10 - Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la tige de manoeuvre (36) est articulée autour d'un axe entraîné par un bras de commande (40), agencé pour occuper deux positions-successives déterminant les mouvements de la tringle horizontale (21 > .

11 - Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le bras de commande 40, est déplaçable d'abord à l'encontre d'une butée médiane (44) puis échappe à celle-ci pour déterminer le mouvement en deux temps du bras et par suite de la tringle 21.