FR2634549A1 - Arme a feu de type portable, notamment a usage lance-roquettes - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une arme à feu de type portable, propre à être calée par rapport à un support tel que le sol et à tirer au moins un projectile tel qu'une roquette. La face supérieure 18 de l'arme 1, si l'on se réfère à une position de pointage, présente de façon solidaire une poignée arrière 28 munie d'une détente 119, et une poignée avant 25 munie d'un poussoir de sécurité 131 occupant normalement une position de sécurité dans laquelle il immobilise la détente 119 dans une position de repos, et susceptible de gagner, lorsqu'il est sollicité par la main du tireur saisissant la poignée avant 25, une position d'armement dans laquelle il autorise le passage de la détente 119 à une position de tir, sous l'action de l'autre main du tireur saisissant la poignée arrière 28. L'arme ainsi réalisée est à la fois particulièrement commode et particulièrement sûre.

Description

La présente invention concerne une arme à feu de type portable, propre à permettre le tir d'au moins un projectile tel qu'une roquette et comportant à cet effet au moins un tube d'arme longitudinal et des moyens pyrotechniques de tir disposés au moins partiellement à une extrémité dudit tube tournée vers l'arrière en référence à un sens longitudinal déterminé de tir, ladite arme étant susceptible d'être calée par rapport à un support tel que le sol dans une position de pointage dans laquelle elle présente sensiblement verticalement un plan longitudinal médian et vers le haut une face supérieure longitudinale.

Elle vise plus particulièrement à réaliser une telle arme qui soit facile et rapide à mettre en oeuvre tout en présentant toute sécurité à l'encontre d'un tir intempestif notamment lors de son transport dans le cas d'un mode de réalisation préféré dans lequel, dans le souci de faciliter sa mise en oeuvre et de rendre cette mise en oeuvre plus rapide, le ou chaque tube d'arme est préchargé d'un projectile à la fabrication de l'arme.

A cet effet, l'arme à feu selon l'invention, du type indiqué en préambule, se caractérise en ce que ladite face longitudinale supérieure présente, de façon solidaire
- une poignée arrière, en référence audit sens de tir, munie dune détente propre à être sollicitée par une première main d'un tireur pour passer d'une position de repos, dans laquelle elle laisse inactifs lesdits moyens pyrotechniques de tir, à une position de tir, dans laquelle elle actionne lesdits moyens pyrotechniques de tir, lors de la préhension de ladite poignée arrière par ladite première main,
- une poignée avant, en référence audit sens de tir, munie d'un poussoir de sécurité propre à être sollicité par la deuxième main du tireur pour passer d'une position de sécurité, dans laquelle il immobilise la détente en position de repos, à une position d'armement, dans laquelle il libère la détente vis-à-vis d'un passage à la position de tir, lors de la préhension de la poignée avant par ladite deuxième main.

On comprend aisément qu'une telle arme offre à la fois une sécurité efficace à l'encontre d'un tir intempestif notamment lorsque le ou chaque tube d'arme est préchargé d'un projectile, comme il est préféré, et une mise en oeuvre facile et rapide puisque, d'un geste naturel, le tireur presse le poussoir de sécurité pour l'amener en position d'armement en saisissant d'une main la poignée avant et, dès lors que la détente a été ainsi libérée, amène cette dernière en position de tir en saisissant de l'autre main la poignée arrière ; naturellement, on prévoit également de préférence une goupille, arrachable manuellement, de verrouillage de la détente en position de repos.

L'ergonomie de l'arme, propice à sa rapidité de mise en oeuvre, est encore améliorée Si, comme il est préféré, la poignée arrière est longitudinale et disposée sensiblement suivant le plan longitudinal médian, et constituée par exemple par une anse disposée sensiblement suivant le plan longitudinal médian et formant une saillie sur ladite face supérieure, et si la poignée avant est transversale et sensiblement perpendiculaire au plan longitudinal médian, et par exemple définie par un rebord tourné vers l'avant, en référence au sens de tir, d'une poche aménagée dans ladite face supérieure ; on a pu constater que cette disposition des poignées à 900 I'une par rapport à l'autre se prêtait à une préhension d'un geste naturel, c'est-à-dire également à l'actionnement du poussoir et de la détente d'un geste naturel, leur position par rapport au plan longitudinal médian de l'arme permettant à un tireur gaucher comme à un tireur droitier de bénéficier de la même facilité d'utilisation ; la réalisation préférée de la poignée arrière sous forme d'une anse en saillie sur la face supérieure de l'arme alors que la poignée avant est de préférence réalisée sous forme d'un rebord intégré ou pratiquement intégré à cette face supérieure permet de placer les deux mains pratiquement au même niveau lorsque l'arme est en position de pointage, dans laquelle sa direction longitudinale est généralement ascendante vers l'avant.

Naturellement, en dépit de cette commodité de préhension manuelle de l'arme, il est préférable que ce ne soient pas les mains du tireur, mais le support tel que le sol, qui arrêtent le recul de l'arme lors du tir et, de préférence, à cet effet, le ou chaque tube d'arme est fermé à son extrémité arrière, en référence au sens de tir, et l'arme présente en saillie vers l'arrière, en référence au sens de tir, un éperon d'ancrage au sol.

Naturellement, une arme selon l'invention peut aussi bien comporter un tube d'arme longitudinal unique, qu'une pluralité de tubes d'arme longitudinaux, mutuellement juxtaposés transversalement ; on peut ainsi réaliser par exemple un lance-roquettes anti-personnel et anti-véhicule à saturation de zone, en prévoyant de préférence alors que les tubes d'arme divergent mutuellement dans le sens de tir et que les moyens pyrotechniques de tir soient communs à l'ensemble des tubes d'arme, en comportant de préférence des moyens pour décaler mutuellement, dans le temps, les tirs par les différents tubes d'arme afin d'atténuer l'effet de recul naturellement, d'autres choix sont également possible, notamment par dissociation des moyens pyrotechniques de tir correspondant aux différents tubes d4arme et création d'une séquence de tir mettant en oeuvre plusieurs détentes juxtaposées, éventuellement associées à plusieurs poussoirs de sécurité, ou une détente unique, associée à un poussoir de sécurité unique, commandant le tir par les différents tubes d'arme lorsqu'elle parvient à des positions respectives successives lors de son actionnement manuel.

En dépit des possibilités qu'elle offre, I'arme selon l'invention se prête à une réalisation particulièrement simple, c'est-à-dire à la fois fiable et économique, et notamment propre à permettre un usage unique, comme il ressortira de la description ci-dessous, relative à un lanceroquettes à saturation de zone et usage unique choisi comme exemple non limitatif de mise en oeuvre de l'invention, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

- La figure 1 montre une vue, en élévation latérale, de ce lance-roquettes en position de pointage.

- La figure 2 montre une vue frontale de ce lance-roquettes, dans un sens longitudinal opposé au sens de tir et matérialisé par une flèche II à la figure 1.

- La figure 3 montre une vue du lance-roquettes en coupe par son plan longitudinal médian, repéré en III-III à la figure 2.

- La figure 4 montre une vue du lance-roquettes en coupe par un plan longitudinal perpendiculaire au plan longitudinal médian et repéré en IV-IV à la figure 2.

- La figure 5 montre une vue en coupe par un plan transversal repéré en V-V à la figure 3.

- La figure 6 montre une vue partielle en coupe par un plan transversal repéré en VI-VI à la figure 3.

Dans cet exemple non limitatif de mise en oeuvre de l'invention, le lance-roquettes se présente sous la forme d'une valise 1 présentant une bretelle 2 permettant de la porter en bandoulière, et susceptible de tirer avec effet mortier une salve de neuf roquettes dont elle est chargée en usine, sans possibilité de rechargement ultérieur ; naturellement, on pourrait également réaliser conformément à la présente invention des armes rechargeables, susceptibles de tirer un nombre différent de roquettes et par exemple une seule roquette à la fois, ou d'autres types de projectiles, et l'Homme du métier adaptera en conséquence les dispositions qui vont être décrites à présent, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.

La valise 1 présente dans cet exemple la forme générale d'un parallélépipède rectangle dont on a désigné par 3 un axe longitudinal, par 4 un plan longitudinal incluant l'axe 3 et constituant un plan de symétrie pour la valise 1 ; en position de pointage, comme il est illustré à la figure
I, la valise 1 est calée sur un support tel que le sol 5 dans une position telle que ce plan longitudinal médian 4 soit aussi vertical que possible,
I'axe longitudinal 3 étant quant à lui orienté généralement obliquement par rapport à l'horizontale, d'un angle a qui est fonction de la portée du tir à effectuer.

Respectivement vers l'avant et vers l'arrière en référence à un sens longitudinal prédéterminé 6 de tir, qui servira de référence lorsqu'apparaîtront par la suite des notions d'avant et d'arrière, la valise I est ainsi délimitée par des faces transversales, approximativement planes, 7 et 8 alors que dans le sens d'un éloignement par rapport au plan longitudinal médian 4, elle est délimitée par deux faces latérales longitudinales, planes 9 et 10 qui sont parallèles au plan longitudinal médian 4 et portent, comme on l'a illustré à propos de la face 9 à la figure 1, des repères de pointage 11, 12, 13, 14 ; ces repères peuvent présenter différentes formes mais on préfère actuellement la forme illustrée, conformémènt à laquelle chaque repère 11, 12, 13, 14 comporte une ligne droite qui est associée à l'indication numérique d'une portée et qu'il convient de placer horizontalement pour pointer l'arme de telle sorte qu'ellé tire à la portée indiquée ; des essais ont démontré que ce mode de pointage particulièrement simple et rapide à mettre en oeuvre, tout en ne nécessitant que des moyens simples et économiques, présente une précision suffisante pour des portées allant jusqu'à plusieurs centaines de mètres naturellement, d'autres moyens de pointage pourraient également équiper la valise 1 sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

La valise 1 est en outre délimitée par une face inférieure 15 longitudinale, plane, perpendiculaire au plan 4, à proximité de laquelle la face arrière 8 présente une gorge 16 en décrochement vers l'avant, perpendiculaire au plan longitudinal médian 4, de façon à définir à proximité immédiate de la face inférieure 15 un éperon 17 en saillie relative vers l'arrière pour permettre un ancrage de la valise I dans le sol 5 lorsque ce dernier s'y prête, comme il est illustré à la figure 1 ; la valise I est enfin délimitée vers le haut par une face supérieure 18 longitudinale, perpendiculaire au plan 4 et dont la forme va être décrite à présent ; on remarquera que les notions d'infériorité et de supériorité s'entendent pas référence à la position de pointage, illustrée à la figure I, dans laquelle l'axe longitudinal 3 présente une obliquité par rapport à l'horizontale.

Dans l'exemple non limitatif illustré, la face supérieure 1 8 de la valise 1 présente trois zones planes 19, 20, 21, perpendiculaires au plan longitudinal médian 4 et dont la première est une zone postérieure longitudinale, placée dans une position symétrique de celle de la face inférieure 15 par rapport à l'axe 3, parallèlement à la face 15, dont la deuxième est une zone antérieure également longitudinale, parallèle à la face inférieure 15 mais plus éloignée que celle-ci de l'axe longitudinal 3, et dont la troisième est oblique dans le sens d'un éloignement vers l'avant vis-à-vis de l'axe 3, en formant un angle de l'ordre de 45" par rapport à celui-ci, pour raccorder mutuellement la zone postérieure 19 et la zone antérieure 20 de la face 18.

Dans la zone antérieure 20 de la face supérieure 18 est aménagée une poche 22 présentant une forme générale plate, perpendiculaire au plan longitudinal médian 4 par rapport auquel elle est symétrique, et débouchant également dans les deux faces latérales 9 et 10 de la valise 1 ; cette poche 22 se caractérise essentiellement par le fait qu'elle ne débouche dans la zone antérieure 20 de la face supérieure 18, en arrière du raccordement de celle-ci avec la face avant 7, que dans sa moitié antérieure 23, alors que sa moitié postérieure 24 est aménagée en contre-dépouille sous un rebord 25 parallèle à l'axe 3, perpendiculaire au plan longitudinal médian 4 et tourné vers l'avant ; ce rebord 25, s'étendant de l'une à l'autre des faces latérales 9 et 10 de la valise 1, est délimité respectivement dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3 et dans le sens d'un rapprochement par rapport à celui-ci par la zone antérieure 20 de la face 18 et par une face plane 26 parallèle à cette zone antérieure 20 et placée à une distance de l'axe 3 intermédiaire entre les distances qui séparent de celui-ci respectivement la zone postérieure 19 et la zone antérieure 20 de la face 18, alors qu'il est délimité par l'avant par une face transversale de chant 27 plane, perpendiculaire à l'axe 3.

La poche 22 et le rebord 25 sont dimensionnés de telle sorte qu'un tireur puisse engager la main dans la poche 22 par la moitié antérieure de cette poche 22 pour engager les doigts dans la partie postérieure 24 de celle-ci de façon à saisir le rebord 25 en appliquant la paume de la main sur la zone antérieure 20 de la face supérieure 18, au niveau de ce rebord 25, et les doigts sur la face 26 de ce rebord 25 qui constitue ainsi une poignée de préhension manuelle de la valise 1.

La valise 1 présente également une poignée postérieure de préhension manuelle, constituée par un tronçon central rectiligne, longitudinal 28 d'une anse tubulaire 29 disposée pour l'essentiel en regard de la zone postérieure 19 de la face supérieure 18 de la valise 1, et de telle sorte que son tronçon central 28 soit plus éloigné de l'axe 3 que la zone antérieure 20 de cette face supérieure 18 ; l'anse 29, disposée suivant le plan longitudinal médian 4 de la valise 1 notamment quant à son tronçon central 28, présente par ailleurs un tronçon extrême avant 30, également rectiligne mais se rapprochant vers l'avant de l'axe 3 pour s'ancrer de façon solidaire sur la valise 1 en arrière du rebord 25, à l'arrière de la zone antérieure 20 de la face 18, c'est-à-dire à proximité du raccordement de cette zone 20 avec la zone 21, et un tronçon extrême postérieur 31 également rectiligne mais quant à lui perpendiculaire à l'axe 3 et pénétrant de façon solidaire dans la valise 1 à l'arrière de la zone postérieure 19 de la face supérieure 18, c'est-à-dire à proximité du raccordement de cette zone postérieure 19 avec la face d'extrémité arrière 8 de la valise I.

On conçoit aisément que le même tireur puisse, d'une main, saisir le rebord 25 et de l'autre main le tronçon central 28 de l'anse 29, notamment lorsque la valise 1 occupe la position de pointage illustrée à la figure 1.

La bretelle 2 de transport s'ancre suivant le plan longitudinal médian 4 d'une part à l'avant de la zone antérieure 20 de la face supérieure 18, à proximité du raccordement de cette zone 20 avec la face transversale avant 7, et d'autre part à l'arrière du tronçon central 28 de l'anse 29, à proximité immédiate du raccordement de ce tronçon central 28 avec le tronçon extrême 31, comme le montre la figure 1.

L'anse 29, par les ancrages de ses tronçons 30 et 31 qui ont été décrits, contribue à maintenir l'assemblage solidaire de deux constituants principaux de la valise proprement dite 1, à savoir un corps massif 32 qui définit la face avant 7, la zone antérieure 20 et la zone 21 de la face supérieure 18 ainsi que la zone postérieure 19 de cette face 18 sur environ la moitié antérieure de son étendue longitudinale, ainsi que la face inférieure 15 et les faces latérales 9 et 10 sur environ les 5/6 antérieurs de leur étendue longitudinale, et un capot tôlé 33 définissant la face d'extrémité arrière 8, la zone postérieure 19 de la face 18 approximativement sur sa moitié postérieure, et environ le sixième postérieur des faces latérales 9 et 10 et de la face inférieure 15 ; le capot tôlé 33 est emboîté de façon solidaire sur le corps massif 32, mais pourrait être solidarisé avec ce dernier par tout autre moyen.

Le corps massif 32, réalisé par exemple en alliage léger ou en matière plastique, présente un nombre d'alésages longitudinaux identique au nombre de roquettes ou plus généralement de projectiles que l'arme est destinée à tirer, à savoir dans l'exemple illustré neuf alésages longitudinaux 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42 dont chacun débouche vers l'avant dans la face avant 7 de la valise 1, c'est-à-dire du corps massif 32, et vers l'arrière dans une face transversale, approximativement plane 43 délimitant le corps massif 32 vers l'arrière, à l'intérieur du capot tôlé 43.

Les neuf alésages 34 à 42 sont identiques, cylindriques de révolution autour d'axes respectifs 3, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52 avec des diamètres respectifs identiques, et sont disposés respectivement symétriquement ou mutuellement symétriquement par rapport au plan longitudinal médian 4 de la valise 1 et par rapport à un plan longitudinal 44 perpendiculaire au plan longitudinal médian 4 et incluant l'axe 3 ; cet axe 3 constitue l'axe de l'alésage 34 alors que les axes 45 et 49 de l'alésage 35 et de l'alésage 39 sont disposés dans le plan 44, symétriquement l'un de l'autre par rapport au plan 4 en divergeant mutuellement vers l'avant ; de même, les axes 47 et 51 des alésages 37 et 41 sont disposés dans le plan 4, symétriquement l'un de l'autre par rapport au plan 44, et divergent mutuellement vers l'avant, toutefois moins que les axes 45 et 49 ; les axes 46 et 48 sont définis par les intersections d'un plan perpendiculaire au plan longitudinal médian 4 et incluant l'axe 47 avec des plans perpendiculaires au plan 44 et incluant respectivement les axes 45 et 49, de même que les intersections de ces deux derniers plans avec un plan perpendiculaire au plan longitudinal médian 4 et incluant l'axe 51 définit les axes 50 et 52 ces positions relatives des axes des différents alésages 34 à 42 sont définies dans le souci de donner aux roquettes ou autres projectiles tirés suivant ces axes une surface globale d'impact approximativement carrée, mais d'autres dispositions pourraient naturellement être choisies dans d'autres buts, le choix des différentes orientations ressortant du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier.

A l'intérieur de chacun des alésages 34 à 42 est reçu et
immobilisé coaxialement, par tout moyen approprié et par exemple par
emmanchement serré et/ou sertissage, un tube d'arme respectif tel que 53,
54, 55, 56 (alésage 34, 35, 37, 39, 41 respectivement, les tubes d'armes identiques équipant les alésages 36, 38, 40, 42 respectivement n'ayant pas été représentés).

Chacun de ces tubes d'arme est préchargé en usine d'un
projectile respectif constitué dans cet exemple par une roquette telle que
58 ou 59 (tubes d'arme 53 et 57, respectivement, les autres tubes étant équipés de roquettes identiques non illustrées) ; les roquettes telles que 58 et 59 peuvent être de tout type connu, notamment anti-personnel ou antipersonnel et anti-véhicule, et ne seront de ce fait pas décrites ; on rappellera simplement que chacune d'entre elles comporte un empennage, respectivement 60 ou 61, tourné vers l'arrière en référence au sens de tir, et immédiatement en avant de cet empennage un moteur à poudre tel que 62 (roquette 59, à laquelle les autres roquettes sont- identiques), en avant duquel elle présente une charge utile et des dispositifs de sécurité non représentés, en avant desquels la roquette se termine par une ogive telle que 63 (roquette 59 à laquelle les autres roquettes sont identiques).

Chaque roquette telle que 58, 59 occupe le tube d'arme correspondant tel que 53, 57 sur la majeure partie de sa longueur et y est retenue, à l'encontre d'une translation coaxiale, par tout dispositif approprié tel qu'une goupille cisaillable par la roquette elle-même lors de son tir, de façon non représentée et bien connue d'un Homme du métier ; cette retenue peut également être assurée, comme on l'a illustré, par l'appui de l'ogive telle que 63 de la roquette telle que 59 vers l'avant contre un opercule éjectable tel que 64 obturant le tube d'arme tel que 57 vers l'avant jusqu'au tir, au moment duquel cet opercule 64 est éjecté automatiquement par la roquette telle que 59 elle-même, et vers l'arrière par appui de l'empennage 61 de la roquette telle que 59 contre un bouchon obturant définitivement et de façon étanche le tube d'arme respectivement correspondant tel que 57 ; les bouchons correspondants aux tubes d'arme équipant respectivement les alésages. 34 à 42 ont été référencés respectivement 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73 ; ils peuvent être solidarisés avec le corps 32 par tout moyen, et par exemple par emboîtement entre la face 43 de ce dernier, d'une part, et une plaque transversale 74 vissée sur cette face 43, à l'intérieur du capot tôlé 33, comme on l'a illustré.

Chacun des bouchons 65 à 73, coaxial à l'alésage respectivement correspondant du corps 32, présente vers l'avant, c'est-à-dire à l'intérieur du tube d'arme respectivement correspondant dans lequel il estpartiellement emboîté, une face plane respective telle que 75 (bouchons 65 et 72, 1es autres bouchons étant conformés à cet égard de façon identique), laquelle face plane est perpendiculaire à l'axe de l'alésage respectivement correspondant tel que 3, 51 ; vers l'arrière, chacun de ces bouchons 65 à 73 présente une saillie coaxiale respective 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, traversant longitudinalement la plaque 74 de part en part par un alésage respectif, non référencé, de celle-ci, de façon à présenter en arrière de cette plaque 74, à l'intérieur du capot tôlé 33, une zone d'extrémité postérieure respective.

Le bouchon 65 et les bouchons 66 à 73, différents du bouchon 65 mais identiques entre eux, sont percés coaxialement, d'avant en arrière, d'un trou borgne respectif 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93 débouchant vers l'avant à l'intérieur du tube d'arme respectif et fermé vers l'arrière d'arrière en avant, comme on l'a illustré à la figure 3 à propos du bouchon 72, chacun des bouchons 66 à 73 présente successivement, à l'intérieur de ce trou borgne tel que 92, une chambre coaxiale telle que 94, un retard pyrotechnique coaxial tel que 95, différent de l'ordre de quelques micro-secondes de l'un à l'autre des bouchons 66 à 73, et un relais pyrotechnique coaxial tel que 96, identique de l'un à l'autre des bouchons 66 à 73 et susceptible de provoquer l'allumage du moteur à poudre tel que 62 de la roquette respectivement correspondante telle que 59 ; ce relais pyrotechnique d'allumage tel que 96, affleurant la face antérieure telle que 75 du bouchon tel que 72, est avantageusement relié au moteur à poudre tel que 62, à l'intérieur de l'empennage tel que 61 de la roquette telle que 59, par un tube coaxial tel que 97.

Le trou borgne 85 du bouchon 65 présente quant à lui successivement, de l'arrière vers l'avant, une chambre coaxiale 98, un canal coaxial 99 de transmission de feu et, affleurant sa face antérieure 74, un relais pyrotechnique 100 identique au relais pyrotechnique tel que 96 équipant les autres bouchons, et destiné à assurer l'allumage du moteur à poudre (non référencé) de la roquette 58 correspondante, par l'intermédiaire d'un tube coaxial 101 identique au tube 97.

Les chambres respectives telles que 94 des bouchons 66 à 73 sont reliées à la chambre 98 du bouchon 65 par des tubes respectifs 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109 rectilignes, perpendiculaires à l'axe 3 et situés suivant un même plan 110 perpendiculaire à cet axe. De plus la chambre 98 du bouchon 65 communique vers l'arrière avec un canal 111 de transmission de feu. Ce canal 111 est ménagé dans le bouchon 65. Il est coudé à angle droit de façon à présenter un tronçon suivant l'axe 3 et un tronçon perpendiculairement à cet axe, suivant le plan longitudinal médian 4 et vers le tronçon extrême 31 de l'anse tubulaire 29, et plus précisément suivant un axe 112 commun à ce tronçon 31. Un relais pyrotechnique 113 est placé dans le tronçon suivant l'axe 3 du canal 111. Le tronçon du canal 111, qui est perpendiculaire à l'axe 3, communique avec un ensemble 114 d'initiation logé suivant l'axe 112, à l'intérieur du tronçon 31 de l'anse 29 ; cet ensemble 114 est connu en lui-même et décrit par exemple dans le brevet français N" 1 561 331 qui doit être à cet égard considéré comme intégré au présent mémoire par la référence qui y est faite, et groupe, successivement dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de l'axe 3 suivant l'axe 112, une amorce détonante et un percuteur mobile au coulissement suivant l'axe 112 à l'intérieur du tronçon 31 de l'anse 29, de telle sorte qutune traction appliquée à ce percuteur suivant l'axe 112, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3, provoque successivement la mise en contrainte d'un ressort de percuteur puis la libération de ce percuteur une fois le ressort mis en contrainte, pour provoquer la percussion de l'amorce détonante, qui initie par le canal 111 le relais d'allumage 113 et enfin, par la chambre 98, le canal 99, les tubes 102 à 109, l'allumage du relais pyrotechnique 100 et des retards pyrotechniques tels que 95 et, par l'intermédiaire de ces derniers, celui des relais pyrotechniques tels que 96 pour provoquer le tir des différentes roquettes, de façon presque simultanée mais cependant suffisamment étagée dans le temps pour atténuer l'effet de recul en comparaison avec un tir réellement simultané.

Pour appliquer au percuteur la traction suivant l'axe 112, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3, aboutissant finalement à la percussion, on a prévu suivant l'axe 112, à l'intérieur du tronçon 31 de l'anse 29, une gachette 115 en pratique constituée par une tige rectiligne, disposée suivant l'axe 112 et présentant vers l'axe 3 une première extrémité 116 coopérant avec le percuteur de l'ensemble 114 d'initiation et au plus loin de l'axe 3 une extrémité 117 percée de part en part, suivant un axe 118 parallèle à l'axe 3, d'un alésage 129 par lequel la gachette 115 coopère avec une détente 119.

Cette détente 119 se présente sous la forme d'une barrette pliée en équerre de façon à présenter deux tronçons rectilignes 120 et 121,
I'un et l'autre disposés suivant le plan longitudinal médian 4, respectivement suivant l'axe 118 et perpendiculairement à cet axe si l'on se réfère à une position de la détente 119 correspondant au repos, c'est-à-dire avant le tir, laquelle position est illustrée à la figure 3 ; dans cette position, le tronçon 121 de la détente 119, tourné dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3 vis-à-vis du tronçon 120 et traversant le tronçon 28 de l'anse 29 par deux trous 122, 123 de celui-ci, est immobilisé à l'encontre de tout mouvement par rapport à l'anse 29 au moyen d'une goupille de sécurité 124 engagée sans jeu, suivant un axe 125 perpendiculaire au plan longitudinal médian 4, dans des trous complémentaires, non référencés, aménagés suivant cet axe 125 dans le tronçon central 28 de l'anse 29 de même que dans le tronçon 121 de la détente 119, pour permettre à la goupille 124, arrachable manuellement par une traction appliquée suivant l'axe 125, de traverser de part en part aussi bien le tronçon 28 de l'anse 29 que le tronçon 121 de la détente 119 ; dans cette même position, le tronçon 120 de la détente 119 traverse de part en part, suivant l'axe 118, non seulement l'alésage 129 de la gachette 115 mais également le tronçon extrême 31 de l'anse 29, par des lumières oblongues 126 et 127 de celui-ci. La grande dimension des lumières 126, 127 s'étend parallèlement à l'axe 112. Les trous 122, 123 sont complémentaires du tronçon 121 de la détente 119.

Ainsi après avoir libéré le tronçon 121 de la détente 119 vis-à-vis du tronçon central 28 de l'anse 29, on peut en tirant le tronçon 120 de la détente 119 vers le tronçon central 28 de l'anse 29, manuellement, provoquer une translation de l'ensemble de la détente 119 vers le tronçon central 28 de l'anse 29 en éloignement de l'axe 3 parallèlement au plan 4. La translation de la détente vers l'anse 29 s'accompagne d'un mouvement d'éloignement de la gachette 115 suivant l'axe 112 par rapport à l'axe 3, imposant la percussion au niveau de l'ensemble d'initiation 114.

Un tel mouvement, appliqué d'un geste naturel par préhension manuelle du tronçon 120 de la détente 119 et du tronçon 28 de l'anse 29 et crispation de la main sur eux, n'est toutefois possible que si, par ailleurs, on agit de l'autre main sur un poussoir de sécurité 131 logé dans la moitié postérieure 24, en contre-dépouille sous le rebord 25, de la poche 22.

A cet effet, le poussoir 131 est solidaire d'une extrémité, ou extrémité antérieure, d'une tringle rectiligne 132 d'axe 133 parallèle à l'axe 3 et guidée au coulissement suivant cet axe 133, par rapport au corps 32, par traversée d'un tube coaxial 134 noyé dans le corps massif 32 et débouchant d'une part vers l'avant à l'intérieur de la moitié postérieure 24 de la poche .22 et d'autre part vers l'arrière dans la zone 21 de la face supérieure 18 du corps 1 ; l'axe 133 est situé entre l'axe 118 et la zone postérieure 19 de cette face supérieure -18, plus près de cette zone postérieure 19 que de l'axe 118.

Vers l'arrière, la tringle 132 traverse de part en part, suivant l'axe 133, le tronçon extrême 31 de l'anse 29 par des trous 135 et 136 de ce tronçon 31 ; en arrière de ce dernier, la tringle 132 porte de façon solidaire un anneau d'arrêt 137 qui, dans la position illustrée à la figure 3, s'appuie d'arrière en avant contre l'arrière du tronçon 31 de l'anse 29, à l'extérieur de ce tronçon 31, du fait qu'un ressort hélicoîdal de compression 138, agissant vers l'avant sur le poussoir 131, suivant l'axe 133, à l'intérieur de la moitié postérieure 24 de la poche 22, sollicite la tringle 132 vers l'avant.

Pratiquement sur la totalité de sa longueur, la tringle 132 présente la forme d'un cylindre de révolution autour de l'axe 133, avec un diamètre déterminé, le tube 134 comme les trous 135 et 136 présentant également une forme de révolution autour de l'axe 133 avec un diamètre sensiblement identique de façon à assurer un guidage précis de la tringle 132 au coulissement suivant l'axe 133 par rapport au corps 32 comme par rapport à l'anse 29.

La tringle 132 présente notamment un tel diamètre dans une zone qui, dans la position illustrée à la figure 3, s'étend du trou 136 jusqu'à proximité immédiate du trou 135, où à cette zone extrême de la tringle 132, présentant ce diamètre courant de cette dernière, succède vers l'avant un tronçon 139 également cylindrique de révolution - autour de l'axe 133 mais avec un diamètre réduit, sur une dimension longitudinale, c'est-à-dire suivant l'axe 133, voisine de celle du tronçon extrême 31 de l'anse 29 ; on remarquera que dans la position illustrée à la figure 3, le poussoir 131 peut accomplir vers l'arrière, en comprimant le ressort 138, suivant l'axe 133, une course suffisante pour amener le tronçon rétréci 139 de la tringle 132 à l'intérieur du tronçon extrême 31 de l'anse 29.

Dans la mesure où l'axe 133 coupe l'axe 112, la tringle 132 traverse également de part en part la gachette 115 suivant l'axe 133, à l'intérieur du tronçon extrême 31 de l'anse 29.

A cet effet, comme le montrent les figures 3 et 6, la gachette 115 est percée longitudinalement de part en part, suivant le plan longitudinal médian 4, d'une lumière 140 oblongue suivant l'axe 112-et présentant sous l'axe 133 deux faces planes 141, 142, mutuellement parallèles et symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 4 en étant espacées mutuellement d'une distance 1 au minimum égale au diamètre du tronçon rétréci 139 de la tringle 132 mais inférieure au diamètre courant de cette tringle 132 ; autour de l'axe 133, la lumière 140 présente une extrémité élargie 143, cylindrique de révolution autour de l'axe 133 avec un diamètre correspondant sensiblement au diamètre courant de la tringle 132.

Ainsi, dans la position illustrée à la figure 3, la tringle 132 engagée par un tronçon de diamètre courant dans l'extrémité élargie 143 de la lumière 140 empêche toute translation de la gachette 115 suivant l'axe 112 notamment sous l'action de la détente 119, si bien que la position du poussoir 131 qui est illustrée constitue une position de sécurité, correspondant à une immobilisation de l'ensemble détente 119 - gachette 115 dans la position de repos, rendant cet ensemble impropre à provoquer la percussion au niveau de l'ensemble d'initiation 114 et de ce fait le tir des roquettes, même si la goupille de sécurité 124 est enlevée ; si, par contre, on appuie sur le poussoir 131 vers l'arrière, en introduisant les doigts à l'intérieur de la moitié postérieure 24 de la poche 22, lorsqu'on saisit manuellement le rebord 25 comme on l'a dit plus haut, la tringle 132 coulisse vers l'arrière suivant l'axe 133, ce qui amène son tronçon 139 dans l'extrémité élargie 143 dans la lumière 140 ; compte tenu du dimensionnement de cette dernière entre ses faces 141 et 142, la tringle 132 ne s'oppose alors plus à un mouvement de la gachette 115 suivant l'axe 112 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3, si bien que cette position du poussoir 131, correspondant à une compression du ressort 138, est une position d'armement qui, une fois atteinte, permet ensuite de tirer la gachette 115 dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de l'axe 3, suivant l'axe 112, par une traction appliquée au tronçon 120 de la détente 119 vers le tronçon central 28 de l'anse 29, à supposer que la goupille de sécurité 124 ait été ôtée, c'est-à-dire d'amener l'ensemble détente 119 - gachette il 5 à une position de tir des roquettes par actionnement du percuteur de l'ensemble 114 d'initiation du relais d'allumage 113.

On observera que le positionnement du poussoir 131 à
I'intérieur de la moitié postérieure 24 de la poche 22, c'est-à-dire sous le rebord 25 de celle-ci, et le positionnement de la détente 119 pour l'essentiel entre l'anse 29 et la zone postérieure 19 de la face supérieure 18 interdisent pratiquement tout actionnement accidentel, provoquant le passage du poussoir 131 de sa position de sécurité à sa position d'armement et celui de la détente 119 de sa position de repos à sa position de tir, si bien que tout risque de tir intempestif est pratiquement exclu, même en l'absence de la goupille de sécurité 124.

Cependant, l'arme selon l'invention qui a été décrite présente une grande simplicité, c'est-à-dire à la fois une grande légèreté facilitant son transport et sa manipulation, une grande fiabilité, et un prix de revient suffisamment faible pour en faire une arme à usage unique.

Toutefois, même si elles sont considérées actuellement comme optimales, les dispositions qui ont été décrites ne sont nullement limitatives, et l'on pourra apporter de nombreuses variantes à ces dispositions sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Arme à feu de type portable, propre à permettre le tir d'au moins un projectile tel qu'une roquette (58, 59) et comportant à cet effet au moins un tube d'arme longitudinal (53 à 57) et des moyens pyrotechniques de tir (85 à 114) disposés au moins partiellement à une extrémité dudit tube (53 à 57) tournée vers l'arrière en référence à un sens longitudinal déterminé de tir (6), ladite arme (1) étant susceptible d'être calée par rapport à un support (5) tel que le sol dans une position de pointage dans laquelle elle présente sensiblement verticalement un plan longitudinal médian (I) et vers le haut une face supérieure longitudinale (18),

caractérisée en ce que ladite face longitudinale supérieure (18) présente, de façon solidaire ::

- une poignée arrière (28), en référence audit sens de tir (6), munie d'une détente propre (119) à être sollicitée par une première main d'un tireur pour passer d'une position de repos, dans laquelle elle laisse inactifs lesdits moyens pyrotechniques de- tir (85 à 114), à une position de tir, dans laquelle elle actionne lesdits moyens pyrotechniques de tir (85 à 114), lors de la préhension de ladite poignée arrière (28) par ladite première main,

- une poignée avant (25), en référence audit sens de tir (6), munie d'un poussoir de sécurité (131) propre à être sollicité par la deuxième main du tireur pour passer d'une position de sécurité, dans laquelle il immobilise la détente (119) en position de repos, à une position d'armement, dans laquelle il libère la détente (119) vis-à-vis d'un passage à la position de tir, lors de la préhension de la poignée avant (25) par ladite deuxième main.

2. Arme selon la revendication 1, caractérisée en ce que la poignée arrière (28) est longitudinale et disposée sensiblement suivant le plan longitudinal médian (4).

3. Arme selon la revendication 2, caractérisée en ce que la poignée arrière (28) est constituée par une anse (29) disposée sensiblement suivant le plan longitudinal médian (4) et formant une saillie sur ladite face supérieure (18).

4. Arme selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que la détente (119) est disposée sous la poignée arrière (28), dans ladite position de pointage, sensiblement suivant le plan longitudinal médian (4).

5. Arme selon la revendication 4, caractérisée en ce que la détente (119) comporte une barrette longitudinale (119, 120) montée à translation sur la poignée arrière (28), pour passer de la position de repos à la position de tir par translation dans le sens d'un rapprochement par rapport à la poignée arrière (28), et en ce que ladite barrette (119, 120) est en prise, avec une gachette transversale (115) d'actionnement des moyens pyrotechniques de tir (85 à 114), disposée sensiblement suivant le plan longitudinal médian (4), entre ladite zone de la barrette (119, 120) et les moyens. pyrotechniques de tir (85 à 114), et montée au coulissement transversal par rapport à la poignée arrière (23) et par rapport au tube d'arme (53 à 57).

6. Arme selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la poignée avant (25) est transversale et sensiblement perpendiculaire au plan longitudinal médian (4).

7. Arme selon la revendication 6, caractérisée en ce que la poignée avant (25) est définie par un rebord (25), tourné vers l'avant en référence au sens de tir (6), d'une poche (22) aménagée dans ladite face supérieure (18).

8. Arme selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que le poussoir de sécurité (131) est disposé sous la poignée avant (25), dans ladite position de pointage, sensiblement suivant le plan longitudinal médian (4).

9. Arme selon la revendication 8, caractérisée en ce que le poussoir de sécurité (131) définit une extrémité avant, en référence au sens de tir (6), d'une tringle longitudinale (132) disposée sensiblement suivant le plan longitudinal médian (4) et guidée au coulissement longitudinal par rapport à la poignée avant (25) et par rapport au tube d'arme (53 à 57), laquelle tringle (132) présente par ailleurs une extrémité arrière, en référence au sens de tir (6), disposée entre la détente (119) et le tube d'arme (53 à 57) et propre à coopérer avec la détente (119) pour l'immobiliser en position de repos dans une position avant, en référence au sens de tir (6), définissant la - position de sécurité, et pour la libérer vis-à-vis d'un passage à la position de tir, dans une position arrière, en référence au sens de tir (6), définissant la position d'armement, et en ce que des moyens (138) sont prévus pour solliciter élastiquement ladite tringle (132) au coulissement vers l'avant, en référence au sens de tir (6), par rapport à la poignée avant (25) et par rapport au tube d'arme (53 à 57).

10. Arme selon les revendications 9 et 5 en combinaison, caractérisée en ce que l'extrémité arrière de la tringle (132) et la gachette (115) se croisent mutuellement et présentent des formes respectives telles que ladite extrémité arrière verrouille la gachette (115) lorsque le poussoir (131) et la détente (119) occupent respectivement la position de sécurité et la position de repos et que ladite extrémité arrière libère la gachette (115) lorsque le poussoir (131) occupe la position d'armement pour autoriser le passage de la détente (119) à la position de tir.

il. Arme selon l'une quelconque des revendications I à 10, caractérisée en ce qu'il comporte une pluralité de tubes d'arme longitudinaux (53 à 57), mutuellement juxtaposés transversalement.

12. Arme selon la revendication Il, caractérisée en ce que les tubes d'arme (53 à 57) divergent mutuellement dans le sens de tir (6).

13. Arme selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisée en ce que les moyens pyrotechniques (85 à 114) de tir sont communs à l'ensemble des tubes d'arme (53 à 57).

14. Arme selon la revendication 13, caractérisée en ce que les moyens pyrotechniques de tir (85 à 114) comportent des moyens (95) pour décaler mutuellement, dans le temps, les tirs par les différents tubes d'arme (53 à 57).

15. Arme selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte une goupille (124), arrachable manuellement, dé verrouillage de la détente (119) en position de repos.

16. Arme selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une face longitudinale latérale (9, 10), parallèle au plan longitudinal médian (4), portant des repères de pointage (11 à 14).

17. Arme selon l'une quelconque des revendications I à 16, caractérisée en ce que le ou chaque tube d'arme (53 à 57) est fermé à son extrémité arrière, en référence au sens de tir (6), et en ce qu'elle présente en saillie vers l'arrière, en référence au sens de tir (6), un éperon (17) d'ancrage au sol.

18. Arme selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que le ou chaque tube d'arme (53 à 57) est préchargé d'un projectile (58, 59).