FR2610262A1 - Dispositif de commande motorise d'un moyen d'accouplement tel que par exemple un embrayage - Google Patents

Abstract

PERFECTIONNEMENT A UN DISPOSITIF DE COMMANDE MOTORISE D'UN MOYEN D'ACCOUPLEMENT TEL QU'UN EMBRAYAGE, PERMETTANT D'ASSURER " L'IRREVERSIBILITE " DE CE DISPOSITIF. LE PERFECTIONNEMENT QUI CONSISTE EN UN MOYEN DE FREINAGE 55 COUPLE A L'ARBRE 24 DU MOTEUR ELECTRIQUE ACTIONNANT LE DISPOSITIF DE COMMANDE EST REMARQUABLE EN CE QUE LEDIT MOYEN DE FREINAGE EST LOGE DANS UN ELEMENT INTERMEDIAIRE DE BOITIER 56 FORMANT INTERFACE ENTRE LE PREMIER BOITIER 21 RENFERMANT LE MOTEUR ET LE SECOND BOITIER 22 RENFERMANT UN MECANISME COMPENSATEUR.

Description

"Dispositif de commande motorisé d'un moyen d'accouplement
tel que par exemple un embrayage"
L'invention se rapporte à un dispositif de commande d'un moyen d'accouplement et plus particulièrement à un dispositif motorisé permettant de commander l'embrayage à friction d'un véhicule automobile dans lequel la pédale de débrayage est supprimée.

Un tel dispositif de commande motorisé est décrit notamment dans la demande de brevet français N' 84.08323 déposée le 28 mai 1984. On rappelle qu'un tel dispositif comporte principalement un moteur électrique ayant un arbre d'entrainement muni d'une vis sans fin, un organe d'actionnement dudit moyen d'accouplement (comportant par exemple un levier en forme de fourchette, connu en soi) et un mécanisme de liaison agencé dans un boitier entre ladite vis sans fin et ledit organe d'actionnement. Ce mécanisme de liaison comporte, entre autres, un agencement modérateur d'effort de manoeuvre, comportant un ressort attelé à un pignon en prise avec un secteur denté relié audit organe d'actionnement.

Dans la demande de brevet français N 85.15069 déposée le 11 octobre 1985, un perfectionnement a été apporté à ce type de dispositif pour en améliorer "l'irréversibilité", c'est-à-dire la qualité de pouvoir commander avec précision le déplacement de l'organe d'actionnement dudit moyen d'accouplement, quel que soit le sens d'actionnement (embrayage ou débrayage) et en évitant en particulier tout "recul" du moteur après chaque période d'actionnement, sous l'effet des forces de réaction retransmises au mécanisme de liaison par le moyen d'accouplement lui-même.

Ce perfectionnement consiste à utiliser un moyen de freinage couplé en permanence à l'arbre du moteur électrique malus le montage de ce moyen de freinage, au sein du mécanisme de liaison est assez compliqué, de sorte que cette solution est apparue jusqu'à ce jour relativement coûteuse.

L'invention permet de faciliter l'insertion du frein assurant "l'irréversibilité", dans un dispositif du genre décrit ci-dessus.

Dans cet esprit, l'invention concerne donc essentiellement un dispositif de commande motorisé d'un moyen d'accouplement tel que par exemple un embrayage, du type comportant un moteur électrique logé dans un premier boîtier, ledit moteur étant muni d'un arbre faisant saillie hors dudit premier boîtier, un organe d'actionnement dudit moyen d'accouplement et un mécanisme de liaison logé dans un second boitier entre ledit moteur et ledit organe d'actionnement, ledit arbre étant couplé audit mécanisme de liaison et un moyen de freinage étant prévu sur ledit arbre caractérisé en ce que ledit moyen de freinage est logé dans un élément intermédiaire de boîtierrfixé à, ou conformé avec une extrémité dudit premier boîtier.

De préférence, cet élément intermédiaire de boîtier forme une interface entre lesdits premier et second boîtiers.

Ainsi, au montage, l'ensemble des pièces constituant le moyen de freinage peut être associé audit premier boîtier (celui du moteur), l'arbre du moteur traversant alors l'élément intermediaire de boîtier. Après quoi, ce sous-ensemble est monté sur le second boîtier, de la même façon que si le dispositif ne comportait pas de moyen de freinage.

Le moyen de freinage étant inclus dans l'élément intermédiaire de boîtier l'étanchéité du montage se trouve simplifiée et réduite à une étanchéité entre deux faces planes coopérant entre elles.

De plus, lors du montage du dispositif de commande décrit dans la demande de brevet français N 85.15069, il était mal commode de positionner l'arbre du moteur dans le moyen de freinage et dans le mécanisme de liaison. Dans le dispositif suivant la présente invention, l'arbre est déjà positionné par rapport au moyen de freinage dans l'élément intermédiaire et au montage seul un positionnement par rapport au mécanisme de liaison est nécessaire.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation actuellement préféré d'un dispositif de commande conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue schématique du dispositif de commande, conforme à l'invention, représenté partiellement en coupe; et
- la figure 2 est une coupe Il-Il de la figure 1.

Le dispositif 11 illustré est destiné à assurer la commande d'un moyen d'accouplement (non représenté) tel que par exemple un embrayage à friction , actionné par une butée de débrayage, elle-même déplacée par un organe d'actionnement 12 constitué ici d'un levier 20, par exemple en forme de fourchette, solidaire d'un arbre 19. Ce dispositif de commande, propre à faire pivoter le levier 20, est motorisé. il comporte un premier boîtier 21 renfermant un moteur électrique (dont seul l'arbre de sortie 24 est visible sur le dessin) et un second boîtier 22, relativement plat. Le premier boîtier 21 est monté de telle sorte que l'arbre 24 du moteur pénètre dans le boîtier 22. Cet arbre se termine par un agencement formant vis sans fin, sous forme d'une portion filetée comportant deux tronçons 26, 27 aux filets inversés.Le second boîtier 22 abrite un mécanisme de liaison 31 agencé entre le moteur, plus particulièrement son arbre 24 et l'organe d'actionnement précité. Ce mécanisme de liaison comporte un secteur denté 33, ici solidaire en rotation de l'arbre 19 et deux pignons 34, 35 comportant chacun deux roues dentées disposées côte à côte, coaxialement. Pour chaque pignon, l'une des roues dentées engrène avec le secteur denté 33 et l'autre roue dentée engrène avec l'un des tronçons filetés 26 ou 27. Les pignons sont montés sur deux tourillons parallèles situés de part et d'autre de la portion filetée de l'arbre 24. Ce pontage, connu en soi, présente l'avantage d'absorber les réactions axiales sur la portion filetée de l'arbre du moteur.

Par ailleurs, le mécanisme de liaison comporte un agencement modérateur d'effort de manoeuvre 38 comprenant un ressort hélicoïdal 39 et un pignon 40 en prise avec le secteur denté 33. Le pignon 40 est lui-mEme monté en rotation autour d'un axe 41 fixé au boitier. il est conformé avec, d'une part, une portion circulaire dentée et d'autre part, un prolongement radial 48 portant une broche 47 par laquelle un bras coudé 43 est attelé avec possibilité de pivotement. Ce bras, relié au ressort 39 par son autre extrémité, est formé de deux éléments parallèles et s'articule ainsi au voisinage du pignon 40 et du secteur denté 33, sans entraver le mouvement de ces derniers, en raison de sa constitution. Le ressort 39 est monté en traction entre une broche 49 du bras 43 et un pion d'ancrage 50 solidaire du second boîtier 22.Le fonctionnement de ce dispositif de commande tel qu'il vient d'être décrit jusqu'à présent est comparable à celui du dispositif décrit dans la demande de brevet français N' 84.08323; il ne sera donc pas décrit plus en détail.

Selon l'invention, un moyen de freinage 55 couplé à l'arbre 24 du moteur est logé dans un élément intermédiaire de boîtier 56 fixé au premier boîtier et formant interface entre lesdits premier et second boitiers 21, 22. Cet élément intermédiaire de boîtier 56 comporte un logement creux 57 ouvert latéralement au voisinage de l'une de ses extrémités pour permettre le passage de l'arbre 24. Ce logement creux renferme le moyen de freinage précité. L'élément intermédiaire de boîtier 56 comporte par ailleurs, une embase 58, munie de colonnettes taraudées 60 par lesquelles il est fixé, au moyen de vis 61 à la face 21a dudit premier boîtier 21 par laquelle sort l'arbre 24. La même embase comporte des trous 62 permettant sa fixation au second boîtier 22, au moyen de vis 63. Le logement creux cylindrique 57 renferme une cartouche 72. Cette cartouche comporte également des évidements latéraux au voisinage de l'une de ses extrémités , pour permettre le passage de l'arbre 24. Dans la cartouche 72 se trouve une bague de freinage 66, fendue, en matériau souple, engagée sur l'arbre 24 du moteur et maintenue serrée sur cet arbre par des moyens de sollicitation exerçant leur effort sensiblement perpendiculairement à l'arbre 24. Ces moyens de sollicitation se composent principalement d'un piston 68, en contact par l'une de ses faces avec la bague de freinage 66 et d'un ressort 70 monté avec compression initiale pour solliciter l'autre face du piston 68. Ce ressort et ce piston sont situés dans le logement creux 57, sensiblement cylindrique, dans une partie de celui-ci s'détendant perpendiculairement à l'arbre 24.L'autre extrémité de la cartouche comporte une portion filetée sur laquelle est vissée un bouchon fileté 74 formant butée ajustable pour le réglage de la précontrainte du ressort 70. La bague de freinage 66 comporte un ergot latéral 76 engagé dans un logement correspondant pratiqué à l'extrémité de la cartouche 72. Ladite bague de freinage est donc, par ce moyen simple, immobilisée contre toute rotation.

Le moyen de freinage qui vient d'être décrit assure en toutes circonstances "l'irréversibilité du système, en ajoutant une composante de freinage plus fiable que celle qui est développée entre les tronçons filetés 26, 27 et les pignons 34 et 35. Cette composante de freinage est en outre réglable par la compression initiale du ressort 70.

On appréciera que le montage du dispositif de commande est notablement simplifié, du fait de l'existence de l'élément intermédiaire de boitier 56. En effet, on peut monter tous les éléments du moyen de freinage 55 dans l'élément intermédiaire de boîtier 56, et fixer celui-ci à l'extrémité du premier boîtier 21 du moteur. On obtient alors un sous-ensemble moteur-moyen de freinage d'où sort l'arbre 24 du moteur.

Ce sous-ensemble présente une face plane 58a que l'on fixe sur une face plane 22a du second boîtier 22 par les vis 63. Cette fixation peut se faire avec une bonne étanchéité de façon très simple.

Les ouvertures 62 pour le passage des vis 63 sont prévues allongées comme visible à la figure 2 afin de permettre un réglage de la position de l'arbre 24 du moteur vis-à-vis des pignons 34 et 35.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1- Dispositif de commande motorisé d'un moyen d'accouplement tel que par exemple un embrayage, du type comportant un moteur électrique logé dans un premier boîtier (21), ledit moteur étant muni d'un arbre (24) faisant saillie hors dudit premier boîtier, un organe d'actionnement (12) dudit moyen d'accouplement et un mécanisme de liaison (31) logé dans un second boitier (22) entre ledit moteur et ledit organe d'actionnement, ledit arbre étant couplé audit mécanisme de liaison et un moyen de freinage (55) étant prévu sur ledit arbre, caractérisé en ce que ledit moyen de freinage (55) est logé dans un élément intermédiaire de boîtier (56), fixé à, ou conformé avec une extrémité dudit premier boîtier (21).

2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément intermédiaire de boîtier forme une interface entre lesdits premier et second bottiers.

- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit élément intermédiaire de boîtier comporte une embase (58) fixée à une face dudit premier boîtier par laquelle sort ledit arbre (24) et en ce que ce même arbre traverse ledit élément intermédiaire de boîtier, de façon à coopérer avec ledit mécanisme de liaison.

4- Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit élément intermédiaire de boîtier (56) comporte un logement creux (57) traversé par ledit arbre et renfermant une bague de freinage (66) fendue, en matériau souple, engagée sur l'arbre dudit moteur et maintenue serrée sur cet arbre par des moyens de sollicitation (68,70) exerçant leur effort sensiblement perpendiculairement audit arbre.

5- Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de sollicitation comportent un piston (68) en contact par l'une de ses faces avec ladite bague de freinage et un ressort (70) monté avec compression initiale pour solliciter l'autre face dudit piston, ledit ressort et ledit piston étant situés dans le logement creux précité, sensiblement cylindrique, s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'arbre (24).

6- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite bague de freinage, ledit piston et ledit ressort sont logés dans une cartouche (72) insérée dans ledit logement creux cylindrique et traversés transversalement par ledit arbre au voisinage de l'une des ses extrémités, l'autre extrémité de ladite cartouche comportant une portion filetée sur laquelle est vissé un bouchon fileté (74) formant butée ajustable pour le réglage de la précontrainte dudit ressort.

7- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite bague de freinage comporte un ergot latéral (76) engagé dans un logement correspondant de ladite cartouche.