FR2588887A1

FR2588887A1 - Metier a filer

Info

Publication number: FR2588887A1
Application number: FR8614621A
Authority: FR
Inventors: Joachim Rohner
Original assignee: Zinser Textilmaschinen GmbH
Current assignee: Oerlikon Textile GmbH and Co KG
Priority date: 1985-10-18
Filing date: 1986-10-17
Publication date: 1987-04-24
Also published as: GB8625061D0; GB2183260A; IT8622008A0; IT1198038B

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN METIER A FILER. METIER CARACTERISE EN CE QUE LE PALPEUR 21 SURVEILLE SOIT LE TRAJET NORMAL DE L'UN DES DEUX ASSEMBLAGES DE FIBRES 22; 22 AU-DESSUS DU POINT DE REUNION 19, SOIT LE TRAJET NORMAL DU FIL 23 EN DESSOUS DU POINT DE REUNION 19, POUR VERIFIER SI L'ASSEMBLAGE DE FIBRES CONSIDERE OU LE FIL EST PRESENT ET QUI, LORSQUE L'ASSEMBLAGE DE FIBRES SURVEILLE OU LE FIL EST SOUDAINEMENT ABSENT EN SERVICE SUR SON TRAJET NORMAL, DECLENCHE UN SIGNAL DE RUPTURE.

Description

L'invention concerne un métier à filer, de préfé-

rence un continu à anneaux, pour le filage de fils, compor-

tant de multiples postes de filage en chacun desquels deux assemblages de fibres textiles sortant côte à côte avec S espacement d'un banc d'étirage, sous forme de rubans de fibres encore non tordus, arrivent à un point de réunion et à partir de celui-ci, sont tordus ensemble pour former le fil qui arrive à la broche, ou analogue, lui communiquant la torsion, à chaque poste de filage étant adjoint un palpeur qui répond

aussi bien à la rupture de l'un quelconque des deux assembla-

ges de fibres qu'à la rupture du fil qui en est formé.

Un tel métier à filer fabrique des fils en partant chaque fois de deux assemblages de fibres qui arrivent à un point de réunion à partir duquel ils sont tordus ensemble en

un seul fil. Les rubans de fibres peuvent être formés de fi-

bres quelconques, autres que sans fin, de préférence de laine peignée. La torsion du fil peut être engendrée par des moyens usuels, de préférence au moyen d'une broche qui traverse coaxialement un anneau de filage sur lequel peut tourner un curseur traîné par le fil. Toutefois, il est possible aussi de prévoir d'autres dispositifs pour engendrer la torsion et pour enrouler le fil, par exemple un pot de filage tournant,

une broche à ailettes, ou analogue.

Chaque poste de travail du métier à filer, o l'on

fabrique un fil, est appelé poste de filage.

Dans un métier à filer connu de cette espèce (DE-A-30 21 614), à chaque poste de filage est adjoint un casse-fil qui présente comme palpeur un bras pouvant tourner, posé sur le point de réunion. Si un assemblage'de fibres casse, le bras bascule vers le bas et déclenche, au moyen

d'un organe de blocage enserrant le fil et qui est relié so-

lidairement au bras, une rupture consécutive de fil, ce qui

est désirable parce que généralement, le mouvement de l'as-

semblage de fibres restant, au poste de filage, n'est pas interrompu par la rupture d'un seul des deux assemblages de fibres. On filerait alors un fil d'épaisseur moindre, deux

fois moindre dans le cas de constituants partiels semblables.

Cet endroit de défaut conduirait facilement, lors de la transformation ultérieure du fil, à des ruptures de fil et à une marchandise défectueuse. A vrai dire, l'avantage de ce casse-fil connu est qu'il ne nécessite qu'un seul palpeur mécanique. Toutefois, étant donné que ce palpeur mécanique formé par le bras est posé sur le point de réunion, il peut influencer celui-ci et le fil, par exemple le déplacer vers le bas et augmenter le risque de rupture, en particulier dans

le cas de fils fins.

On connaît aussi un métier à filer de cette espèce (DE-A-30 28 453) dans lequel est également prévu un seul palpeur qui, toutefois, à quelque distance en dessous du point de réunion des deux assemblages de fibres, palpe une propriété du fil courant du point de réunion vers le bas, propriété qui se modifie de façon reconnaissable si l'on ne file plus le fil qu'en partant de l'un des deux assemblages

de fibres. Cette propriété peut être sa masse/longueur à me-

surer capacitivement ou son épaisseur à mesurer photo-

optiquement. Toutefois, cela suppose une bonne uniformité du fil, de sorte que cette méthode de mesure n'est applicable que de façon limitée. Il existe aussi le danger que du duvet se déposant sur l'instrument de mesure puisse conduire à des

mesures erronées.

L'invention vise à créer un métier à filer de l'es-

pèce indiquée au début dans lequel on n'ait besoin également

que d'un seul casse-fil par poste de filage, mais qui n'aug-

mente pas le risque de rupture des assemblages de fibres ou du fil et qui permettent sans inconvénient le filage de fils

quelconques, même très irréguliers.

Ce problème est résolu selon l'invention par le fait que-le palpeur surveille soit le trajet normal de l'un des deux assemblages de fibres audessus du point de réunion, soit le trajet normal du fil en dessous du point de réunion, pour vérifier si l'assemblage de fibres considéré ou le fil est présent et qui, lorsque l'assemblage de fibres surveillé ou le fil est soudainement absent en service sur son trajet

normal, déclenche un signal de rupture.

Un autre mode d'exécution est caractérisé en ce que le palpeur est un palpeur conçu pour le palpage sans contact, qui surveille le trajet normal du fil en dessous du point de réunion, pour vérifier si le fil est présent, et en ce que le domaine de palpage de ce palpeur s'étend au-delà de la position normale du point de réunion des deux assemblages de fibres, en direction du banc d'étirage. Dans l'invention, le palpeur n'a pas besoin de répondre de façon sensible à une propriété du fil qui varie, mais seulement à la présence ou à l'absence du fil ou de

l'assemblage de fibres considéré sur son parcours normal.

Par suite, le fil peut avoir des propriétés quelconques, en particulier aussi être très peu uniforme et être formé de fibres quelconques, donc, par exemple, de fibres naturelles

(par exemple de laine) et/ou de fibres chimiques et/ou d'au-

tres fibres, et plus précisément, aussi bien de fibres lon-

gues que de fibres courtes, par exemple aussi de fibres de coton ou de fibres courtes similaires. Par suite, ce palpeur n'est pas ou n'est que peu sensible aux duvets et on peut sans difficulté lui donner une forme telle qu'il ne puisse

pas s'y accumuler de duvet dans une mesure gênante et qu'éven-

tuellement aussi, il puisse être facilement nettoyé des du-

vets qu'il porte éventuellement tout de même, par exemple par un souffleur mobile usuel. Ce palpeur peut, de préférence,

travailler sans contact, mais dans le premier mode d'exécu-

tion mentionné, il est aussi possible de détecter la présence

ou l'absence du fil ou de l'assemblage de fibres sur le par-

cours normal considéré au moyen d'un palpeur mécanique, car celui-ci n'est pas posé sur le point de réunion des deux assemblages de fibres, mais a seulement besoin de toucher légèrement le fil ou l'assemblage de fibres latéralement, à distance du point de réunion, de sorte qu'il n'augmente pas

non plus le risque de rupture.

Dans le métier à filer selon le deuxième mode d'exécution mentionné, le domaine de palpage du palpeur s'étend au-delà de la position normale du point de réunion, en direction du banc d'étirage. Par suite, le palpeur peut surveiller non seulement le trajet normal du fil, mais aussi, simultanément, les trajets normaux des deux assemblages de fibres, ce qui facilite davantage le fonctionnement du palpeur et le rend particulièrement sûr. Ainsi, selon le deuxième

mode d'exécution, normalement ou toujours, le point de réu-

nion et des tronçons des deux assemblages de fibres et du fil se trouvent dans la région de palpage du palpeur adjoint et ainsi, dans sa région de palpage se trouve, toujours ou nor- malement, particulièrement beaucoup de matière fibreuse. En

outre, de la matière fibreuse du fil ou d'au moins un assem-

blage de fibres peut se trouver dans le domaine de palpage du palpeur, même si, par suite de fortes déviations du point de réunion, le fil et/ou un assemblage de fibres se déplacent temporairement hors du domaine de palpage du palpeur. Par suite, le palpage, par le palpeur, de matière fibreuse se mouvant normalement est facilité. Cela peut aussi permettre

de diminuer la sensibilité du palpeur.

De préférence, le palpeur peut être un palpeur photoélectrique, en particulier photoélectronique, de façon particulièrement avantageuse un détecteur de lumière. Il peut

aussi, avantageusement, présenter au moins une optique. Tou-

tefois, on peut aussi envisager d'autres palpeurs, de préfé-

rence fonctionnant sans contact, tels que des palpeurs

capacitifs ou similaires.

Des palpeurs fonctionnant sans contact peuvent,

sans problèmes, de façon particulièrement simple, être cons-

truits de façon telle qu'ils n'aient pas tendance à accumuler

des duvets et qu'ils soient faciles à nettoyer, en particu-

lier aussi par soufflage au moyen de souffleurs mobiles.

Selon un développement avantageux, le palpeur photoélectri-

que est conçu sous forme de barrière photoélectrique, que ce soit une barrière photoélectrique à sens unique, une barrière photoélectrique à réflexion ou autre. Dans le cas d'une barrière photoélectrique à sens unique, l'émetteur de lumière et le récepteur de lumière sont chaque fois placés face à face, tandis que dans les barrières photoélectriques

à réflexion, l'émetteur de lumière et le récepteur de lu-

mière sont disposés côte à côte et dirigés sur un réflecteur

qui leur fait face avec espacement.

Toutefois, il est possible aussi de donner au pal-

peur photoélectrique une autre exécution, par exemple sous

forme de palpeur à réflexion, il présente également un émet-

teur de lumière et un récepteur de lumière.

Le palpeur photoélectrique a aussi cet avantage qu'il n'a pas besoin de pièces en mouvement mécanique et qu'il peut être fabriqué de façon simple, économique et avec

un fonctionnement extrêmement sûr.

Etant donné qu'il peut souvent se passer un temps relativement long avant qu'il ne soit remédié à une rupture de fil, ou que souvent, on remédie seulement à la rupture de fil après la fin d'une levée, et que pendant ce temps les rubans de fibres qui continuent de sortir du banc d'étirage du poste de filage considéré ne sont plus tordus en un fil, il est avantageux qu'à la suite d'une rupture d'assemblage de fibres il se produise aussi une rupture de fil et, de préférence, que la suite de l'amenée des rubans de fibres du

banc d'étirage au poste de filage considéré s'interrompe au-

tomatiquement. On peut obtenir cela si, par un signal de rupture, un dispositif de séparation de fil servant à bloquer, couper, arracher, etc, le fil et/ou un dispositif d'arrêt de mèche peuvent être commandés. Le dispositif de séparation de fil sert à couper le fil qui se trouve encore au poste de filage considéré lorsqu'il s'est produit une rupture de l'un des deux assemblages de fibres. Ce coupage peut s'effectuer, par exemple, mécaniquement au moyen d'un dispositif coupeur ou électriquement au moyen d'un fil incandescent ou d'une autre manière appropriée, par exemple aussi par blocage du fil, car à la suite du blocage du fil, il se produit une

rupture parce qu'il n'est plus amené au dispositif d'enrou-

lement. Un dispositif d'arrêt de chaîne arrête la suite du mouvement des deux rubans de fibres (mèches) arrivant au banc d'étirage du poste de filage considéré, de n'importe quelle manière appropriée, par exemple par blocage, ouverture du

banc d'étirage, ou analogue.

Des exemples d'exécution de l'invention sont repré-

sentés par les dessins, dans lesquels: la figure 1 est une vue en élévation partielle schématique par l'avant d'un poste de filage d'un continu à

anneaux non représenté plus en détail, une partie de l'équi-

pement électronique de cette machine, destinée à l'interrup-

tion automatique du filage du fil lorsque des palpeurs pho-

toélectriques répondent, étant représentée aussi sous forme de blocs; la figure 2 est une vue en plan schématique du dis- positif palpeur photoélectrique du poste de filage selon la figure 1 la figure 3 représente une variante du dispositif palpeur selon la figure 2; la figure 4 est une vue partielle d'une variante du poste de filage selon la figure 1; la figure 5 est une vue en coupe partielle agrandie

de la figure 4, vue le long de la ligne 5-5, toutes les par-

ties situées en dessous du point de réunion 19 n'étant pas représentées la figure 6 est une vue en élévation partielle schématique par l'avant d'un poste de filage d'un continu à

anneaux non représenté plus en détail, une partie de l'équi-

pement électronique de cette machine, destinée à l'interrup-

tion automatique du filage du fil lorsque des palpeurs photoélectriques répondent, étant représentée aussi sous forme de blocs, et

la figure 7 est une vue en plan schématique du dis-

positif palpeur photoélectrique du poste de filage selon la

figure 6, en vue agrandie.

Le poste de filage 10, représenté partiellement,

d'un continu à anneaux, présente un banc d'étirage 11 présen-

tant plusieurs paires de rouleaux, pour l'étirage de deux rubans de fibres 17, 17' courant côte à côte avec espacement,

seule la paire de rouleaux fournisseurs 14 de ce banc d'éti-

rage 11 étant représentée. Le rouleau inférieur 15 de cette paire de rouleaux fournisseurs 14 peut, de façon usuelle dans les métiers à filer, être formé par un cylindre inférieur s'étendant à peu près sur toute la longueur du côté considéré de ce métier à filer et sur lequel est poussé, à chaque poste

de filage, un rouleau supérieur 16. Les deux rubans indivi-

duels de fibres sont guidés avec espacement latéral entre eux par des guide-ruban non représentés et se rendent, après avoir quitté la paire de rouleaux fournisseurs 14, à un point

de réunion 19 qui se trouve tout près-et au-dessus d'un pal-

peur photoélectrique 21 formant une barrière photoélectrique à sens unique (figure 2). Ces deux assemblages de fibres 22, 22' qui sortent, encore non tordus, de la paire de rouleaux fournisseurs 14, sont tordus ensemble, à partir du point de réunion 19, en un fil 23. Ce fil 23, sur son trajet normal qui existe lorsque les deux assemblages de fibres 22, 22' sont présents, passe par le palpeur 21 disposé en position

fixe en dessous du point de réunion 19 et immédiatement en-

suite, par un dispositif séparateur de fil 24 qui peut être, par exemple, conçu sous forme de dispositif coupeur muni de deux couteaux. Ce dispositif séparateur de fil peut être actionné électriquement et à la suite de chaque actionnement, le fil palpeur 23 est coupé. Cet actionnement est déclenché

par le palpeur 21 quand il détecte une rupture.

Aussi longtemps que le dispositif séparateur de-fil 24 n'a pas été actionné, le fil 23 le parcourt sans être coupé par lui. Ensuite, le fil 23 passe par un guide-fil 25 disposé avec espacement au-dessus d'une broche et se rend, de celui-ci, avec formation d'un ballon de fil, à une broche 26 sur laquelle est glissé de façon détachable un tube 27 sur lequel le fil 23 s'enroule en un corps d'enroulement de fil 29. Sur ce trajet du guide-fil 25 à la broche 26, le

fil 23 passe par un curseur 30 qui, traîné par le fil, tour-

ne sur un anneau de filage 31 traversé coaxialement par la

broche 26. Cet anneau de filage 31 se trouve sur une plate-

bande 32 qui exécute des mouvements de levage pour poser le

fil 23 sur le tube 27 en formant le corps d'enroulement 29.

Si l'un des deux assemblages de fibres 22, 22' s'arrache, l'autre assemblage de fibres exécute un mouvement

latéral et le fil 23 arrive, par suite, hors du rayon lumi-

neux de la barrière photoélectrique 21 et est alors tordu seul en un fil. Cet assemblage de fibres qui reste chaque fois est désigné sur le dessin par 22a, 22a' et forme un fil

d'épaisseur réduite en conséquence.

Dans l'exemple d'exécution du palpeur photoélectri-

que 21 sous forme de barrière photoélectrique, représenté par la figure 2, son émetteur de lumière 42 et son récepteur de lumière 44 sont disposés sur les deux branches d'un cadre horizontal 41, de forme en C dans le plan. L'émetteur de lumière 42 et le récepteur de lumière 44 sont logés dans des perforations correspondantes du cadre 41, formant pour eux

un boîtier commun. L'émetteur 42 et le récepteur 44 ne dépas-

sent que légèrement, par leurs lentilles, le cadre 41 pré-

sentant une périphérie extérieure lisse de sorte que le cadre, y compris l'émetteur de lumière 42 et le récepteur de lumière 44 qui y sont logés, présente de tous côtés une périphérie extérieure lisse qui ne fournit pas de points pour la fixation de duvets, de sorte que tout ce palpeur 21 est

insensible à l'encrassement et en particulier, n'a pas ten-

dance à retenir les duvets. En outre, étant donné sa surface lisse, il peut être nettoyé simplement et facilement, que ce soit mécaniquement ou par soufflage au moyen d'un souffleur mobile usuel, du genre connu dans les métiers à filer pour

leur nettoyage pneumatique.

Le récepteur de lumière 44, présentant, par exemple, une photodiode et une optique, reçoit en un trajet rectiligne le rayon lumineux engendré par l'émetteur de lumière 42 présentant une lampe à incandescence, une diode à émission de lumière, ou analogue, et une optique et le convertit en un signal électrique correspondant. Aussi longtemps que le

rayon lumineux est affaibli par le fil 23, le signal électri-

que de sortie du récepteur de lumière, qui est amplifié dans

un amplificateur 43, se situe en dessous du seuil d'un dé-

tecteur à seuil 33 branché après l'amplificateur 43, de sorte que le détecteur ne fournit aucun signal de sortie et que le dispositif séparateur 24 n'est pas actionné. Si un assemblage de fibres restant, tel que 22a ou 22a', arrive tout de même, par suite d'une rupture de l'autre assemblage de fibres - ou encore en cas de rupture du fil 23 - hors du rayon lumineux de la barrière photoélectrique 21, l'énergie de rayonnement reçue par le récepteur de lumière 44 augmente et par suite, comme décrit encore plus précisément ci-après, un signal électrique de rupture est déclenché et active le dispositif séparateur 24 pour couper l'assemblage de fibres 22a, 22a' présent sous forme de fil et éventuellement, peut signaler la rupture à un opérateur ou à un chariot automatique de

rattachement de fil pour y remédier.

La barrière photoélectrique 21 peut aussi être conçue sous forme de barrière photoélectrique à réflexion, c'est-à-dire que la lumière émise par l'émetteur de lumière 42 est réfléchie sur un réflecteur de la région du cadre qui

est située en face et reçue par un récepteur de lumière dis-

posé à côté. L'intensité lumineuse reçue augmente de façon

correspondante si le fil, par suite de la rupture d'un assem-

blage de fibres quelconque 22, 22', arrive hors du rayon lumineux. Le seuil du détecteur 33 peut être réglable au moyen d'un sélecteur de seuil commun 34 adjoint à tous les

postes de filage de la machine considérée ou au côté longi-

tudinal considéré de la machine, de sorte que le seuil de chaque détecteur à seuil 33 peut être réglé en fonction de l'épaisseur ou du numéro du fil momentanément filé. Sur la figure 1, on a encore représenté quelques détecteurs à seuil supplémentaires 33 qui sont adjoints à d'autres postes de

filage de ce métier à filer.

Le métier à filer peut, par exemple, présenter plu-

sieurs centaines de postes de filage. Le détecteur de seuil 33 est conçu de telle sorte qu'aussi longtemps que le signal de sortie du récepteur de lumière 44 qui lui est adjoint, amplifié dans l'amplificateur 43, dépasse son seuil indiqué, il fournit un signal de sortie,tandis qu'il ne fournit pas de signal de sortie si le signal de sortie de l'amplificateur 43

est inférieur au seuil établi. On peut avantageusement pré-

voir que le dépassement du seuil soit signalé seulement quand ce dépassement persiste sans interruption un temps court prédéterminé qui est choisi de telle sorte qu'il ne peut plus être causé par des déviations et vibrations aléatoires du fil 23. Ce laps de temps peut également être établi par le sélecteur de seuil 34. Le signal de sortie du détecteur à

seuil 33 forme le signal de rupture du poste de filage con-

sidéré et est transformé et amplifié dans un étage amplifi-

cateur et formeur d'impulsions 36 et amené alorsau dispositif séparateur de fil pour déclencher un processus de coupe, de sorte que le fil 22a' ou 22a encore présent est coupé par le

dispositif séparateur 24 et qu'ainsi le filage du fil s'in-

terrompt. Au lieu d'une barrière photoélectrique, le palpeur 21 peut aussi avoir avantageusement, dans bien des cas, une autre constitution, parexemple celle d'un palpeur à réflexion

comme indiqué sur la figure 3 à propos d'un exemple d'exé-

cution. Ici, le palpeur photosensible 21 présente un émetteur de lumière 42 et un récepteur de lumière 44 qui sont disposés

côte à côte sur une aile d'une cornière 41' fixée en posi-

tion fixe au bâti du métier à filer, de telle sorte que le récepteur 44 sent toujours le fil 23 lorsqu'il arrive dans le rayon lumineux 42 de l'émetteur 42 dans une mesure telle que le récepteur 44 répond à la lumière ainsi réfléchie vers lui

par le fil; Dans ce cas, l'amplificateur 43 peut avantageu-

sement présenter un étage formeur d'impulsion et un organe négateur branché à la suite, de sorte que le détecteur à

seuil 33 fournit toujours un signal de rupture pour l'action-

nement du dispositif séparateur 24 lorsqu'un assemblage de fibres 22 ou 22' est cassé et qu'ainsi, le fil formé alors par l'assemblage de fibres restant 22a', 22a arrive hors de

la zone d'action du palpeur à réflexion 21.

Au lieu de disposer le palpeur photoélectrique de façon telle qu'il palpe sans contact le trajet normal du fil 23, donc, quand les deux assemblages de fibres 22, 22' sont présents, à distance en dessous du point de réunion, il peut

aussi être disposé de façon telle qu'il palpe le trajet nor-

mal de l'un des deux assemblages de fibres 22 ou 22' pour

détecter l'absence de celui-ci. Cela est représenté schéma-

tiquement à propos d'un exemple sur la figure 4 o un pal-

peur 21 palpe le trajet normal de l'assemblage de fibres 22 à distance audessus du point de réunion 19, mais ici, au lieu d'un palpeur photoélectrique, un palpeur mécanique 21

est prévu. Toutefois, bien entendu, au lieu du palpeur méca-

nique 21, il peut s'agir aussi d'un palpeur photoélectrique,

particulièrement avantageusement d'une barrière photoélec-

trique ou d'un palpeur à réflexion ou aussi, par exemple, 1l d'un palpeur photoélectrique reconnaissant l'assemblage de

fibres 22 éclairé seulement par la lumière normale de l'éclai-

rage ambiant de la salle de machines dont il s'agit et qui, donc, dans ce dernier cas, ne présente pas d'émetteur de lumière, ou bien il peut être prévu un autre palpeur appro- prié qui sent si l'assemblage de fibres 22 est absent sur le trajet normal de celui-ci, qu'il palpe. Si cet assemblage de fibres 22 est absent sur son parcours normal, un signal de rupture est déclenché. Et plus précisément, dans cet exemple d'exécution, par le fait que le palpeur mécanique 21 actionne un interrupteur électrique 55 qui peut être, de préférence, seulement un interrupteur à contact, qui signale donc toute

entrée en contact du palpeur 21 avec lui, et plus précisé-

ment, dans cet exemple d'exécution, envoie directement un signal électrique de rupture à un dispositif séparateur 24 qui, excité alors par ce signal, coupe le fil 22a ou 22a' qui reste dans chaque cas. Ce palpeur présente dans cet exemple d'exécution un bras 57 monté de mnaière à pouvoir tourner

sur un support 56 disposé sur le bâti non représenté du mé-

tier à filer, et qui forme le palpeur mécanique 21. Il est sollicité par un ressort 58 dans le sens de la flèche A et reçoit, dans une fourche 59 disposée à l'extrémité libre, l'assemblage de fibres 22 à distance audessus du point de réunion 19. Le ressort 58 est seulement très faible, de sorte que le bras 57 s'applique seulement avec une très petite force contre l'assemblage de fibres 22 et ne perturbe pas son mouvement. Toutefois, si l'assemblage de fibres 22 ou le fil 23 casse, ce bras 57 est poussé par le ressort 58 à la position en trait mixte sur la figure 5, jusqu'à s'appliquer contre l'interrupteur à contact 55, de sorte que celui-ci

déclenche alors un signal de rupture pour actionner le dis-

positif séparateur 24 pour couper l'assemblage de fibres

restant 22a' et éventuellement aussi pour actionner un aver-

tisseur pour appeler un opérateur, ou déclenche un chariot

de rattachement de fil. Si par contre ce ne sont pas l'assem-

blage de fibres 22 et le fil 23 qui cassent, mais l'assem-

blage de fibres 22', le trajet de l'assemblage de fibres 22 se déplace de son parcours normal sur le parcours adjoint à l'assemblage de fibres restant 22a qui est maintenant le seul présent, de sorte que cet assemblage restant 22a formant

un fil assure également le pivotement du palpeur 21 à la po-

sition en trait mixte de la figure 5, dans laquelle le bras 57 s'applique à nouveau contre l'interrupteur à contact 55 et ainsi, déclenche également le dispositif séparateur 24

pour couper l'assemblage de fibres restant 22a.

Le palpeur mécanique 21 peut éventuellement aussi, sur la figure 1, prendre la place du palpeur photoélectrique 21, ou un palpeur photoélectrique 21 peut être prévu dans le mode d'exécution des figures 4 et 5, au lieu du palpeur

mécanique 21 et de l'interrupteur électrique adjoint.

Le poste de filage 10 d'un continu à anneaux, re-

présenté partiellement sur la figure 6, se distingue essen-

tiellement de celui de la figure 1 par ce qui suit. Le pal-

peur 21, fonctionnant sans contact, qui peut également être avantageusement un palpeur photoélectrique, est disposé sur la figure 6 de telle sorte que non seulement il surveille le trajet normal du fil 23 en dessous du point de réunion 19 pour vérifier la présence du fil 23, mais qu'en outre le domaine de palpage de ce palpeur 21 s'étend au-delà de la position normale du point de réunion 19, en direction du banc d'étirage 11, de sorte qu'il surveille aussi les trajets normaux des deux assemblages de fibres 22, 22', voisins du point de réunion 19. Par suite, si les deux assemblages de

fibres 22, 22' sont présents, le point de réunion 19 se trou-

ve constamment ou normalement à l'intérieur du domaine de palpage du palpeur photoélectrique 21, formant dans cet exemple d'exécution une barrière photoélectrique à sens unique (figure 7). Ainsi, aussi bien les deux assemblages de fibres 22, 22' que le fil 23 passent, sur leurs trajets normaux qui existent en présence des deux assemblages de

fibres 22, 22', par la région de palpage du palpeur 21 à po-

sition fixe et ensuite par le dispositif séparateur de fil qui peut être conçu, par exemple, sous forme de dispositif

coupeur à deux couteaux.

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de côté et celui-ci, de même que le fil 23, arrivent par suite hors du rayon lumineux de la barrière photoélectrique 21 et forment désormais ensemble un assemblage de fibres

restant 22a, 22a' et un fil d'épaisseur diminuée en consé-

quence.

Dans l'exemple d'exécution du capteur photoélectri-

que 21 de la figure 6, représenté par la figure 7, sous forme de barrière photoélectrique, son émetteur de lumière 42 et son récepteur de lumière 44 sont à nouveau disposés sur les deux branches d'un cadre horizontal 41, deforme en C dans le plan, de façon analogue à l'exemple d'exécution de

la figure 2 et les indications données à ce sujet sont vala-

bles de façon correspondante.

Le récepteur de lumière 44, présentant, par exem-

ple, une photodiode et une optique, reçoit le rayon lumineux engendré par l'émetteur de lumière 42 présentant une lampe à incandescence, une diode à émission de lumière, ou analogue,

et une optique et le convertit en un signal électrique cor-

respondant. Aussi longtemps que le rayon lumineux est affai-

bli par le fil 23 et/ou au moins un assemblage de fibres 22, 22', le signal électrique de sortie du récepteur de lumière 44, qui est amplifié dans un amplificateur 43, se situe en dessous du seuil d'un détecteur à seuil 33 branché après l'amplificateur 43, de sorte que ce détecteur ne fournit aucun signal de sortie et que le dispositif séparateur 24 n'est pas actionné. Toutefois, si un assemblage de fibres tel que 22 ou 22' casse, l'assemblage de fibres restant tel que 22a, 22a' et donc le fil formé en partant de celui-ci seulement, arrivent hors du rayon lumineux de la barrière photoélectrique 21 et l'énergie de rayonnement reçue par le récepteur de lumière 44 augmente, et par suite, un signal

électrique de rupture de fil est déclenché et active le dis-

positif séparateur pour couper l'assemblage de fibres 22a,

22a' présent sous forme de fil et éventuellement, peut si-

gnaler la rupture à un opérateur ou à un chariot automatique de rattachement de fil pour y remédier. Une rupture du fil

23 déclenche aussi un signal de rupture.

La barrière photoélectrique 21 peut aussi être du type à réflexion, c'està-dire que la lumière émise par l'émetteur 42 est réfléchie sur un réflecteur de la région du cadre 41 qui fait face, et reçue par un récepteur de lumière disposé à côté. L'intensité lumineuse reçue augmente de façon correspondante si le fil 23, à cause de la rupture d'un assemblage de fibres quelconque 22, 22', arrive hors du rayon lumineux. D'autres palpeurs fonctionnant sans contact sont possibles aussi. Les indications données à propos de la

figure 1 sur les détecteurs à seuil 33 et le dispositif sé-

parateur de fil 24 sont valables ici de façon correspondante.

Ainsi, également à la suite d'une rupture d'un assemblage de

fibres 22, 22', le fil restant est coupé.

- R E V E N D I CATIONS-

1. Métier à filer, de préférence continu à anneaux, pour le filage de fils, comportant de multiples postes de filage en chacun desquels deux assemblages de fibres textiles sortant côte à côte avec espacement d'un banc d'étirage, sous forme de rubans de fibres encore non tordus, arrivent à un

point de réunion et à partir de celui-ci, sont tordus ensem-

ble pour former le fil qui arrive à la broche, ou analogue, lui communiquant la torsion, à chaque poste de filage étant adjoint un palpeur qui répond aussi bien à la rupture de l'un quelconque des deux assemblages de fibres qu'à la rupture du fil qui en est formé, métier caractérisé en ce que le palpeur

(21) surveille soit le trajet normal de l'un des deux assem-

blages de fibres (22; 22') au-dessus du point de réunion (19), soit le trajet normal du fil (23) en dessous du point

de réunion (19), pour vérifier si l'assemblage de fibres con-

sidéré ou le fil est présent et qui, lorsque l'assemblage de fibres surveillé ou le fil est soudainement absent en service

sur son trajet normal, déclenche un signal de rupture.

2. Métier à filer, de préférence continu à anneaux, pour le filage de fils, comportant de multiples postes de filage en chacun desquels deux assemblages de fibres textiles sortant côte à côte avec espacement d'un banc d'étirage, sous forme de rubans de fibres encore non tordus, arrivent à un

point de réunion et à partir de celui-ci, sont tordus ensem-

ble pour former le fil qui arrive à la broche, ou analogue, lui communiquant la torsion, à chaque poste de filage étant adjoint un palpeur qui répond aussi bien à la rupture de l'un quelconque des deux assemblages de fibres qu'à la rupture du fil qui en est formé, métier caractérisé en ce que le palpeur (21) est un palpeur (21) conçu pour le palpage sans contact, qui surveille le trajet normal du fil (23) en dessous du

point de réunion (19), pour vérifier si le fil (23) est pré-

sent, et en ce que le domaine de palpage de ce palpeur (21) s'étend audelà de la position normale du point de réunion (19) des deux assemblages de fibres (22, 22'), en direction

du banc d'étirage (11).

3. Métier selon la revendication 1, caractérisé

en ce que le palpeur (21) est un palpeur conçu pour le pal-

page sans contact.

4. Métier selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé en ce que le palpeur (21) est un palpeur photoélectrique, de préférence un détecteur de lumière. 5. Métier selon la revendication 4, caractérisé en ce que le palpeur (21) est conçu sous forme de barrière photoélectrique. 6. Métier selon la revendication 4, caractérisé en ce que le palpeur est conçu sous forme de palpeur à réflexion.

7. Métier selon l'une quelconque des revendications

1 à 6, caractérisé en ce qu'au palpeur (21) est adjoint un dispositif détecteur à seuil (33) qui répond aux modifications du signal de sortie du palpeur, de préférence d'un récepteur

de lumière (44) du palpeur photoélectrique (21), se produi-

sant à la suite de la rupture d'un assemblage de fibres (22;

22'), émettant un signal de rupture.

8. Métier selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif détecteur à seuil (33) ne signale une rupture d'un assemblage de fibres (22; 22') que si la

valeur supérieure ou inférieure au seuil, pouvant être dé-

clenchée par une telle rupture (22a, 22a'), persiste sans

interruption un temps prédéterminé.

9. Métier selon l'une quelconque des revendications

1 à 8, caractérisé en ce que le palpeur (21) peut commander un dispositif séparateur de fil (24) et/ou un dispositif

d'arrêt de mèche.

10. Métier selon la revendication 1, caractérisé

en ce que le palpeur (21) est un palpeur mécanique.