FR2587373A1 - Dispositif equipant un metier a tisser sans navette, pour former une lisiere etroite sur un tissu - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF EQUIPANT UN METIER A TISSER SANS NAVETTE, POUR FORMER UNE LISIERE ETROITE SUR UN TISSU. UN DISPOSITIF DE RETENUE 2 EST ACCOUPLE EN SYNCHRONISME AVEC LE MOUVEMENT DE FRAPPE A D'UN PEIGNE 6. LORS DU RENTRAGE D'UN FIL DE TRAME 3, CE DISPOSITIF 2 PEUT EN PLUS ETRE DEPLACE LATERALEMENT V, A PARTIR D'UNE POSITION DE REPOS VOISINE DU PEIGNE 6, PAR UN PARALLELOGRAMME ARTICULE 12, DE FACON A FORMER UN INTERVALLE S ENTRE LE TISSU 4 ET LE DISPOSITIF 2. APPLICATION A LA FORMATION DE LISIERES ETROITES DE TISSUS DANS DES METIERS A TISSER SANS NAVETTE.

Description

L'invention concerne un dispositif équipant une machine ou un métier à tisser sans navette et destiné à former une lisière sur un tissu avec des fils de traire en saillie, dans lequel les extrémités des fils de tra.

insérés dans la foule sont introduites entre des fils de chaîne auxiliaires d'une lisière provisoire séparable, qui s'étendent à une certaine dis tance latérale des fils de chaine du tissu, et sont maintenus par ces derniers.

Dans le domaine technique du tissage, on connaît plusieurs possibilités pour former une lisière sur un tissu dans des métiers à tiss-er sans navette. L'une de ces possibilités consiste en ce qu'on appelle une lisière auxiliaire ou lisière provisoire. Dans un métier à tisser sans navette, cette lisière se trouve soit d'un côté seulement, c'està-dire du côté de l'extraction des fils de trame, soit des deux côtés, c'est-à-dire du côté insertion et du côté extraction. Dans une telle lisière provisoire, un certain nombre de fils de chaîne auxiliaires sont disposés latéralement à l'extérieur des fils de chaîne principaux pour le tissu proprement dit. Ces fils de chaîne auxiliaires sont également soumis à un mouvement de la foule et le fil de trame est inséré par ses extrémités libres entre ces fils de chaîne auxiliaires, puis il est saisi et retenu par ces derniers.

De cette façon, il est donné naissance par tissage a une étroite bande de tissu auxiliaire, qui a seulement pour but de retenir ou de capturer le fil de trame et d'empêcher un éventuel bond en arrière de l'extrémité de ce fil de trame. Cette bande auxiliajr de tissu, ou lisière provisoire, est ensuite sépare du tissu proprement dit.Une telle formation d'une lisière sur un tissu, à l'aide d'une lisière provisoire, est svonllue, par exemple, d'après le docusiciii: I)t:-A-2 t91 430
Dans les métier. à tisser connus, on travaille, lors de l'enfoncemeflt dtl fil de trame, avec un peigne auxi- liaire individuel destiné ajix fils de chaîne auxiliaires, où le peigne principal est maintenu plus longtemps dans la mesure nécessaire.Dans chaque cas, l'extrémité saillante du fil de trame s'étend, à partir du bord du tissu, sur la largeur de l'intervalle de sectionnement, la largeur de la lisière provisoire, la distance inévitable entre le fil de chaîne situé le plus à l'extérieur et la pointe ou le dispositif de pincement de l'organe rétracté d'insertion des fils de trame, ainsi que sur la partie restante qui fait nécessairement saillie au-delà du dispositif de pincement. L'extrémité du fil de trame, en saillie au-dessus du bord du tissu, constitue avec les largeurs ou distances précitées une forte chute de fils de trame qui, quand on la considère sur une assez longue période de temps, entraîne une forte perte de production.

Pour diminuer cette chute du fil de trame, il est décrit dans la demande de brevet français n" 83 13 851 (correspondant au brevet DE-3 240 569) un dispositif dans lequel le dispositif de retenue des extrémités de fils de trame, par exemple la lisière provisoire, est accouplé en synchronisme avec le mouvement de frappe du peigne, et, lors du bourrage du fil de trame par un mouvement de frappe, ce dispositif de retenue peut être déplacé en plus latéralement, à partir d'une position de repos située tout prés du peigne, de manière qu'un intervalle soit formé entre le tissu et le dispositif de retenue. Les extrémités des fils de trame sont ainsi introduites dans le dispositif de retenue avec une tension élastique dans leur sens longitudinal.

Dans ce dispositif, l'intervalle de sectionnement est seulement formé lors de la frappe du peigne et, par conséquent, au cours de l'insertion de la trame à proprement parler et lorsque l'extrémité du fil est fermement maintenue dans les fils de chaîne auxiliaires de la lisière provisoire, il est possible de se dispenser de la largeur correspondant à cet intervalle de secllonnemenre Lorsque le peigne auxi linaire accomplit son mfulvenent latéral, la longueur de fil de trame nécessairc pour foriier i' intervalle de sectionnement est ainsi tirée d la chute qui est située sur le bord, qui se trouve dans la lisière provisoire et qui fait saillie au-delà de celle-ci.

Le principe cité peut aussi être appliqué lorsqu'on travaille sans lisière provisoire et que la fonction de ces lisières provisoires est remplie par un autre dispositif de retenue, par exemple par une pince.

Dans la forme de réalisation du dispositif connu, un peigne auxiliaire, par lequel les fils de chaîne auxiliaires-de la lisière auxiliaire sont tirés, est disposé sur un porte-peigne et peut être déplacé avec celui-ci dans un organe de guidage disposé latéralement par rapport au peigne principal. Le mouvement de déplacement latéral est commandé par un bras, qui agit par une de ses extrémités sur le porte-peigne auquel-il est articulé et qui est monté par son autre extrémité de manière à pouvoir pivoter dans un palier ou tourillon assujetti au bâti du métier à tisser.

Cette forme de réalisation est cependant moins favorable pour d'assez grands angles de pivotement du bras,car le porte-peigne décalable peut se coincer dans son organe de guidage. I1 est certes possible de guider le dispositif de retenue en un trajet courbe autour de la pointe de l'organe d'introduction ou préhension de la trame, én retrait, par exemple une lance, mais cette courbe est très plane et elle n'apporte donc que peu d'effet supplémentaire.

En partant d'un dispositif du genre cité en dernier lieu, l'invention s'est donné pour but d'améliorer le mouvement latéral de déplacement du dispositif de retenue de manière qu'il ne se produise pas de coincements gênants ou d'autres effets défavorables analogues, et de manière aussi que le trajet circulaire entourant l'extrémité d la lance présente un rayon de courbure suffisant sans nuire au reste de l'efficacité du dispositif.

L'invention a donc pour objet un dispositif équipant un métier à tisser sans navette et destiné à former une lisière sur un tissu avec des fils de trame en saillie, les extrémités des fils de trame insérés dans la foule étant intrudui tes dans; uri ositif tif de retenue placé à une certaine distance latérale des fils de chaîne du tissu et étant élastiquement maintenues par ce dispositif de retenue, lequel est accouplé en synchronisme avec le mouvement de frappe du peigne, ce dispositif de retenue pouvant, lors du bourrage du fil de trame par un mouvement de frappe, être déplacé en plus latéralement vers l'extérieur à partir d'une position de repos située tout près du peigne.Ce dispositif de retenue est relié, par l'intermédiaire d'un parallélogramme articulé, de.manière à pouvoir être latéralement décalé, au peigne principal et une bielle oscillante du parallélogramme articulé peut être entraînée par un bras pivotant autour d'un palier ou tourillon assujetti au bâti du métier à tisser. Selon d'autreskcaractéristiques avantageuses de l'invention
le palier ou tourillon, assujetti au bâti du métier à tisser, se situe devant la position arrière de repos du peigne principal, dans le sens du mouvement de frappe ;
la position du palier ou tourillon est réglable; et
la position du parallélogramme articulé est réglable sur le peigne principal dans la direction de la longueur de celui-ci.

L'invention va à présent être décrite, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue schématique en plan de l'agencement, jusqu'à présent usuel, d'une lisière provisoire ;
la figure 2 montre, en plan, le dispositif selon l'inventio-n ; et
la figure 3 est une vue latérale, à une échelle un peu agrandie, du dispositif selon l'invention.

La figure 1 représente schématiquement en plan l'agencement, classique jusqu'à présent, d'une lisière provisoire. Cette figure tiiontre un certain nombre de fils de chaîne 1. Le fil de chaîne situé le plus à l'extérieur sur le bord du tissu porte la référence numérique 11. A un certain espacement S de ces fils de chaîne, se trouvent des fils de chaîne auxiliaires 2, dont celui situé le plus à l'intérieur est référencé par 21. Ces fils de chaîne auxiliaires forment la lisière provisoire et ils sont guidés par un peigne auxiliaire 7. On voit sur le dessin, audessous du peigne principal 6, un fil de trame 3 inséré, qui est également maintenu en place par un organe d'insertion des fils de trame, par exemple par un organe de préhension ou lance 5.Une courte extrémité 3' de fil de trame est en saillie au-delà du dispositif de pincement de la lance 5. Le tissu achevé est indiqué par le numéro de référence 4. Le mouvement de frappe ou dé butée du peigne principal 6 est repéré par une flèche k. Ce peigne occupe alors sa position de butée 6' illustrée par des pointillés. De manière correspondante, le peigne auxiliaire 7 accompagne le peigne principal 6 et il est amené à sa position 7'.

L'extrémité 3' déployée du fil de trame s'étend jusqu'à une ligne de délimitation 3a. L'espacement S entre le tissu et la lisière provisoire sert d'intervalle de sectionnement en vue de la séparation de la lisière provisoire.

La figure 2 montre schématiquement le dispositif selon l'invention, présenté d'une manière identique à celui de la figure 1. Dans ce cas également, on a prévu une largeur d'insertion identique. A la différence de la figure 1, le peigne auxiliaire 7 se trouve, pendant l'introduction de la trame, tout près du peigne principal 6, représenté (par des traits interrompus) à sa position de repos.

L'organe d'insertion des fils de trame, c'est-à-dire la lance 5, n'est plus rétracté aussi loin que sur la figure 1, mais seulement jusqu'à une courte distance derrière la délimitation externe de la litière provisoire 2 occupant sa position interne. Lors du mouvement de frappe A, le peigne principal 6 et le peigne auxiliaire 7 sont déplacés, de la position de repos 6a ou 7a représentée par des traits interrom- pus en passant par une position intermédiaire 6" ou 7", également indiquée par îles traits interrompus, pour parvenir à la position de butée, représentée par des traits pleins en 6' ou 7'.Le peigne auxiliaire 7 exécute alors un mouve ment de déplacement latéral V se superposant au mouvement de frappe A.

La partie inférieure de la figure 2 montre encore une fois un fil de trame individuel. Une cisaille 16 est disposée sensiblement à côté du fil de chaîne auxiliaire intérieur 21. Cette cisaille sectionne l'extrémité du fil de trame inséré, ainsi que la lisière provisoire 2. Le résidu de fil qui demeure sur le bord du tissu peut ensuite être éventuellement rentré, de façon connue, dans ce tissu. Cette possibilité est illustrée par la référence 3".

On va maintenant expliquer plus en détail, en regard des figures 2 et 3, le dispoeitif destiné à déplacer latéralement le dispositif de retenue ou la lisière provisoire 2. Un support 13 est fixé, par exemple à l'aide de vis 17, au rebord 20 du peigne principal 6. Le support 13 porte un parallélogramme articulé 12 . Les deux bielles oscillantes 14 du parallélogramme articulé 12 sont montées pivotantes en 13a et 13b sur le support 13 et sont reliées à leurs extrémités libres par un bras 15 pour former le parallélogramme. Le bras 15 se prolonge dans la direction du peigne principal 6 et porte à son extrémité le peigne auxiliaire 7. La liaison entre le peigne auxiliaire 7 et le bras 15 est rigide, mais amovible, et peut s'effectuer de préférence par vissage.A la bielle externe 14, se situant à droite sur le dessin, est articulé un bras oscillant 8 qui la prolonge. L'autre extrémité du bras oscillant 8 est articulée dans un palier ou tourillon 9 assujetti au bâti du métier à tisser. Un support du palier ou tourillon 9 est représenté par un trait mixte sur la figure 2 et est désigné par l'indice 19 de référence. Ce support peut être assujetti par exemple à un guide 23 fixe de lance à l'extérieur de la foule.

Lors du processus de frappe, le peigne 6 est déplacé de ; position r)a de repos, en passant par une position interinétI;'.-ire 6". i la p > s position 6' de butée. Le bras oscil- lant 8 pivote alors autour d palier fixe 9, pour passer de sa position de repos, non représentée, par l'intermédiaire de la position intermédiaire 8" représentée par un trait interrompu, à la position de butée 8' représentée par du trait continu. Le bras oscillant 8 actionne alors les bielles oscillantes 14 du parallélogramme articulé 12 tout d'abord un peu en direction du peigne principal 6 puis en retour pour les écarter de ce peigne 6.Le peigne auxiliaire i décrit alors une trajectoire courbe 22 qui, à partir de la position 7a le conduit tout d'abord à la position 7" très près des fils de la chaste 1 de fond puis l'éloigne de cette channe 1, vers l'extérieur, pour faire parvenir le peigne à la position 7' de manière à former l'intervalle S de sectionnement. Le peigne auxiliaire 7 demeure, dans ce mouvement, toujours parallèle au peigne principal 6 et il n'est ni incliné ni soumis à torsion. Le trajet courbe 22 précité présente, en raison de l'existence du parallélogramme articulé 12, une courbure bien plus intense que celle possible du fait du guidage en parallélisme pur selon la demande précitée de brevet français n" 83 13 851.La pointe de la lance 5 peut alors se situer, à l'état rétracté de l'organe d'introduction de la trame, très prés de la foule ou du peigne principal 6. L'extrémité du fil de trame en saillie lors de l'introduction de la trame est donc plus courte.

En outre, lors de la butée du peigne auxiliaire dans sa position 7', l'extrémité de-la trajectoire courbe 22 amène ce peigne assez loin vers l'extérieur pour qu'il se forme un intervalle S de sectionnement suffisant même en cas d'une trajectoire de butée relativement courte du peigne principal 6 et d'un petit angle de pivotement du bras oscillant 8.

On peut régler la position de la trajectoire courbe 22 précitée en modifiant la position du palier ou tourillon 9 fixe. A cet effet, on peur amener le palier ou tourillon 9 plu ou moins loin devant la position arrière de repos du peigne principal 6. La possibilité de réglage est représentée sur la figure 2 par l'indication de la position 9' de ce lier. Bien entendu, la possibilité de ce réglage est représentée non seulement par une possibilité de déplacé cement par étapes, mais aussi par un déplacement de manière continue, par exemple à l'aide d'une boutonnière. En plus d'une modification parallèlement à la direction A du mouvement de frappe, on peut concevoir aussi un décalage dans la direction de la trame ou dans la direction longitudinale du peigne principal 6.Cette possibilité est représentée par la position inclinée du palier 9' par rapport à la position 9 de ce palier ou tourillon.

Une autre possibilité de réglage est donnée par un décalage du support 13 le long du rebord 20 du peigne.

A cet effet, on prévoit par exemple- dansle support 13 une boutonnière 18 (figure 3) permettant de décaler, par l'intermédiaire des vis 17 de serrage, le support 13 parallèlement au peigne principal dans la direction de la trame.

La différence X entre les longueurs 3a de fils sur la figure 1 et 3b sur la figure 2 rend visible la diminution du déchet ou chute de fil de trame. Cette longueur
X permet, par rapport au gain pouvant être obtenu dans le cas du dispositif connu décrit dans la demande précitée de brevet français n" 83 13 851, une autre économie en évitant une perte par chute. La même différence X ressort également des positions 5a et 5b des pointes des lances sur les figures 1 et 2, respectivement. Le parallélogramme articulé 12 permet une exécution sans difficulté du mouvement latéral de déplacement du peigne auxiliaire 7 lors du mouvement de frappe.

I1 va de soi que, sans sortir du cadre de l'invention, de nombre uses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et representé.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Dispositif équipant un métier à tisser sans navette et destiné à former une lisière sur un tissu avec des fils de trame en saillie, les extrémités des fils de trame insérés dans une foule étant introduites dans un dispositif de retenue placé à une certaine distance latérale des fils de chaîne du tissu et étant maintenues élastiquement dans ce dispositif, lequel est accouplé en synchronisme avec le mouvement de frappe du peigne et peut, lors du bourrage du fil de trame par un mouvement de frappe, être déplacé en plus latéralement vers l'extérieur à partir d'une position de repos située tout près de ce peigne, dispositif caractérisé en ce que le dispositif de retenue (2) est monté de manière à pouvoir être décalé latéralement sur le peigne (6) par un parallélogramme articulé (12) et en ce qu'une bielle oscillante (14) du parallélogramme articulé (12) peut être entraînée par un bras (8) oscillant autour d'un palier ou tourillon (9) assujetti au bâti du métier.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le palier ou tourillon (9), assujetti au b ti du métier, se trouve, dans le sens du mouvement (A) de frappe, devant la position arrière de repos du peigne principal (6).

3. Dispositif selon la revendication 2, carctérisé en ce qu'on peut ajuster la position du palier ou tourillon (9)pour l'amener par exemple en (9').

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on peut ajuster dans la direction longitudinale la position du parallélogramme articulé (12) sur le peigne principal (6).