FR2582586A1 - Roue en alliage leger pour vehicule, dont la jante est constituee d'au moins deux couronnes associees l'une a l'autre en continu et procede pour la fabrication d'une telle roue - Google Patents

Abstract

ROUE POUR VEHICULE, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE, DONT LA JANTE EST CONSTITUEE D'AU MOINS DEUX COURONNES 5A, 5B DE REVOLUTION AUTOUR DE L'AXE 3, ASSOCIEES L'UNE A L'AUTRE RIGIDEMENT, COAXIALEMENT ET EN CONTINU, DE SORTE QUE CETTE JANTE 2 EST RIGIDE, INDIVISIBLE, HERMETIQUE DANS TOUTE DIRECTION RADIALE ET PEU SENSIBLE AUX PHENOMENES VIBRATOIRES. UNE ROUE SELON L'INVENTION EST DE PREFERENCE EN ALLIAGE LEGER NOTAMMENT EN ALLIAGE D'ALUMINIUM. APPLICATION NOTAMMENT A L'INDUSTRIE AUTOMOBILE ET A LA COMPETITION.

Description

Roue en alliage léger pour véhicule, dont la jante est constituée d'au moins deux couronnes associées l'une à à l'autre en continu et procédé pour la fabrication d'une telle roue.

La présente invention concerne une roue en alliage léger pour véhicule, notamment pour voiture de tourisme ou de compétition et son procédé de fabrication.

On connaît déjà des roues en alliage léger pour véhicule. Ces roues, en particulier dans le domaine de la compétition, ont des caractéristiques techniques~ri- goureuses de façon à permettre un maximum d'efficacité dans les meilleures conditions de sécurité. Elles compor- tent de façon connue en soi une jante constituée d'une bande métallique de révolution et de faible épaisseur permettant notamment d'associer à la roue un pneu avec ou sans chambre à air, ou autre élément équivalent de roulement, et un voile central dont la fonction est de solidariser rigidement la jante à un moyeu, celui-ci étant destiné à être associé en rotation à un essieu du véhicule.Les roues en alliage léger connues de l'art antérieur sont de préférence du type monobloc, c'est-àdire réalisées en une seule pièce, obtenue par exemple par un procédé connu de fonderie. Cela permet en particulier d'obtenir des roues extrêmement rigides par rapport à leur poids. Cependant, les alliages utilisables dans la fabrication de telles roues sont extrêmement onéreux et en rendent le prix de revient prohibitif pour des voitures destinées au grand public. En effet, les alliages métalliques légers de faible coût comme les alliages d'aluminium ne sont pas utilisables pour fabriquer des roues du type monobloc car leurs propriétés physico-chimiques ne permettent pas de réaliser des pièces de formes complexes par les procédés connus de moulage ou de repoussage.

C'est pourquoi, les roues en alliage léger de faible coût telles que les roues en alliages d'aluminium connues sont constituées de deux demi-jantes dont la forme est suffisamment simple pour permettre leur fabrication par les procédés connus, d'un joint d'étanchéité disposé entre les deux demi-jantes, et d'un voile central.

Ces différentes parties sont assemblées et associées rigidement par des boulons ou autres moyens d'association amovibles et ponctuels. De cette façon, les roues sont moins onéreuses mais n'offrent pas les caractéristiques de rigidité nécessaires, et en particulier, on constate des phénomènes vibratoires néfastes en fonctionnement.

De plus, le joint d'étanchéité est source de problème, au même titre que les boulons qu'il faut éviter au maximum d'employer dans des équipements où la sécurité est un critère déterminant.

Enfin, pour permettre l'assemblage et l'utilisation des boulons, ces roues connues comportent un rebord circulaire faisant saillie radialement de la jante, dans l'espace intérieur qu'elles délimitent. Ce rebord permet de disposer à la fois des moyens d'association des deux demi-jantes et des moyens d'association de la jante au voile. C'est pourquoi, il est particulièrement volumineux,et il fait saillie sur une grande largeur vers l'intérieur.

Classiquement, cette largeur dans la direction radiale est de l'ordre de 30 millimètres. Cela limite donc d'autant le diamètre du voile que l'on utilise. Or, il est important de pouvoir utiliser des voiles de grand diamètre, qui assurent une ventilation efficace de la roue et des dispositifs qui lui sont associés, tels que les freins. De plus, ces rebords de grande largeur sont sources de perturbations aérodynamiques nuisibles, notamment à la tenue de route du véhicule et à sa consommation en carburant.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients et propose à cet effet une roue pour véhicule, notamment pour véhicule automobile du type comportant une jante et un voile central, dans laquelle la jante est constituée d'au moins deux couronnes de révolution associées l'une à l'autre rigidement, coaxialement et en continu par des moyens d'association rigide en continu, de sorte que cette jante forme un bloc rigide hermétique dans toute direction radiale et peu sensible aux phénomènes vibratoires.

Cette disposition permet d'utiliser desaDiageslégers méQ@- liques de faible colts tels que les alliages
d ' a l u m i n i u m , tout en remédiant aux inconnients mentionnés ci-dessus (problèmes dus au joint d'étanchéité et phénomènes vibratoires nuisibles).

C'est pourquoi une roue selon l'invention comporte préférentiellement une jante en alliage d'aluminium ou autre alliage léger de faible coût.

De plus, comme c'est souvent le cas des moyens d'association rigide en continu connus, ceux-ci sont avantageusement des moyens d'associatin inat vibles. C'est-a-dire qu'une fois rigidement associées l'une à l'autre, les deux couronnes ne peuvent pas être dissociées à volonté.

Préférentiellement, les moyens d'association rigide en continu des couronnes associent les parois extérieures de ces couronnes et sont donc situés à l'extérieur de l'espace intérieur délimité par la jante ainsi formée.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ces moyens d'association sont constitués d'un bandeau de soudure circulaire associant entre elles les parois des deux couronnes rigidement et en continu.

Chaque couronne d'une roue selon l'invention es-t constituée de deux bases ayant en section droite transversale une forme circulaire, une première base dont le diamètre est le plus faible diamètre de la couronne et une seconde base dont le diamètre est supérieur au diamètre de la première base, et d'un tronc intermédiaire dont la section droite transversale est de faible épaisseur et a un diamètre qui va en augmentant, en étant éventuellement constant sur certaines parties, de la première base de faible diamètre à la seconde base de fort diamètre.

La base de plus faible diamètre de chacune des couronnes comporte une collerette faisant saillie radialement des couronnes dans l'espace intérieur de la jante, formant ainsi un rebord circulaire permettant l'association rigide de la jante au voile central.

Ces collerettes formant rebord permettent notamment de disposer des moyens d'association rigide du voile à la jante, tels que des boulons, mais peuvent avoir une largeur dans la direction radiale très faible, puisque les moyens d'association rigide en continu des deux couronnes sont disposés à l'extérieur de la jante. De ce fait, on peut utiliser dans des roues selon l'invention des voiles de grand diamètre permettant une ventilation efficace de la roue et de ses organes annexes (freins, amortisseurs...). En effet, un gain, aussi faible soit-il, sur le diamètre du voile augmente considérablement l'efficacité de la ventilation par le voile du fait notamment que les parties périphériques ont des vitesses linéaires plus importantes.De plus, la diminution de largeur du rebord circulaire entraîne une réduction des turbulences au niveau de la roue, et permet notamment la réduction de la consommation d'énergie du véhicule.

La présente invention propose également un procédé de fabrication d'une roue selon l'invention, comportant - uneétaped'assemblage tête-bêche des deux couronnes
préalablement préformées, notamment par repoussage,
lors de laquelle on met en contact les deux colle
rettes, - une étape d'association rigide inamovible des deux
couronnes, - une étape d'usinage de la jante ainsi formée lors
de laquelle on procède à la finition de la jante, - une étape d'assemblage et d'association du voile
à la jante, ledit voile ayant été préalablement
fabriqué, notamment par un procédé de fonderie
approprié.

D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description qui suit en référence aux figures annexées et dans lesquelles - La Figure 1 est une vue en coupe par un plan passant
par l'axe de rotation d'une roue selon l'invention.

- La Figure 2 est une vue de détail de la Figure 1.

- La Figure 3 est une vue en perspective d'une couronne
formant une jante de roue selon l'invention.

Une roue 1 pour véhicule, notamment pour véhicule automobile selon l'invention, comporte une jante 2 constituée d'une bande métallique de révolution autour d'un axe 3 de faible épaisseur radiale et s'étendant globalement dans la direction de l'axe 3. Cette jante 2 permet notamment d'associer un pneu ou autre élément équivalent de roulement non représenté sur les figures ce pneu ou autre élément équivalent n'est pas considéré comme partie intégrante d'une roue selon l'invention, ses caractéristiques peuvent être diverses, sa fonction essentielle étant d'assurer un contact de roulement entre la roue et le sol dans des conditions satisfaisantes.

Une roue 1 selon l'invention comporte également un voile central dont la fonction principale est de solidariser rigidement la jante 2 à un moyeu, celui-ci étant destiné à être associé en rotation à un essieu du véhicule.

Le moyeu, assurant généralement une liaison du type pivot et l'essieu ne font pas partie intégrante de la roue et ne sont pas représentés sur les figures.

Comme déjà mentionné précédemment, une des fonctions secondaires du voile peut être de ventiler les éléments annexes de la roue 1 lorsqu'elle tourne, tels que des dispositifs de freinage, d'amortissement ou autres.

Dans ce cas, le voile a une forme appropriée, par exemple sensiblement en étoile, notamment à cinq branches.

La roue 1 est associée au moyeu par des moyens amovibles d'association rigide connus, par exemple par des boulons parallèles à l'axe 3.

La roue 1 est destinée à tourner autour de l'axe 3 qui est l'axe de révolution de la jante 2. De ce fait, la roue 2 selon l'invention est conçue de façon connue pour que l'axe 3 soit en théorie un axe principal d'inertie de la roue 1, ou s'en rapproche au maximum en pratique.

Pour remédier aux inconvénients des roues de l'art antérieur, une roue 1 selon l'invention comporte une jante 2 qui est constituée d'au moins deux couronnes 5a, 5b de révolution autour de l'axe 3, associées l'une à l'autre rigidement, coaxialement et en continu par des moyens 6 d'association rigide en continu, de sorte que cette jante 2 est rigide, indivisible, hermétique dans toute direction radiale et peu sensible aux phénomènes vibratoires. En effet, ces moyens 6 d'association rigide en continu réalisent avec les couronnes 5a, 5b une jante ayant sensiblement les memes caractéristiques techniques qu'une jante monobloc classique.

Les moyens 6 d'association rigide en continu sont de préférence des moyens d'association inamovibles, c'està-dire qu'ils n'autorisent pas la dissociation intempestive ou non des deux couronnes, cela pour des raisons de sécurité. Cependant, on peut employer des moyens amovibles si ils offrents toutes les garanties de sécurité requises.

Une jante 2 d'une roue 1 selon l'invention est donc constituée d'un nombre suffisant de couronnes 5a, 5b pour que chaque couronne ait une forme suffisamment simple, autorisant sa fabrication enaigelegermétamq'ue de faible coût comme les alliages d'aluminium.

Ainsi, une roue 1 selon l'invention comporte une jante 2 en alliage d'aluminium.

Chaque couronne 5a, Sb-d'une roue selon l'invention est constituée de deux bases 7a, 8a, 7b, 8b présentant en section droite transversale perpendiculaire à l'axe une forme circulaire, une première base 7a, 7b dont le diamètre dl est le plus faible diamètre de la couronne, et une seconde base 8a, 8b dont le diamètre d2 est supérieur au diamètre d1 de la première base 7a, 7b.

Le diamètre d2 est au moins à peu près le plus grand diamètre de la couronne 5a, 5b. De plus, chaque couronne 5a, 5b est constituée d'un tronc intermédiaire 9a, 9b reliant les deux bases 7a, 8a, 7b, 8b, et dont la section droite transversale perpendiculaire à l'axe 3 est de faible épaisseur radiale et a un diamètre qui va en augmentant, en étant éventuellement constant sur cer tainesparties de la première base 7a, 7b de faible diamètre à la seconde base 8a, 8b de fort diamètre.

Les couronnes 5a, 5b et donc la jante 2 qu'elles rea- lisent définissent un espace intérieur 10 et un espace extérieur 11. L'espace intérieur 1O est le volume de révolution autour de l'axe 3 délimité par la jante 2 et par les disques fictifs définis par ses bases latérales. En référence à ces espaces intérieur 10 et extérieur 11, la jante 2 comporte une surface interne 12 et une surface externe 13. De même, chaque couronne 5a, 5b définit un espace intérieur 10a, 10b et comporte une surface interne 12a, 12b et une surface externe 13a, 13b. Espace intérieur 10 est alors formé de la réunion des espaces intérieurs 10a, 10b.

D'autre part, lorsque la roue 1 est montée sur l'essieu du véhicule auquel elle est destiné, une des couronnes 5a forme la partie extérieure par rapport au véhicule de la jante 2, l'autre couronne 5b formant la partie intérieure par rapport au véhicule de la jante 2.

Les moyens 6 d'association rigide en continu des couronnes 5a, 5b d'une roue selon l'invention associent avantageusement les surfaces externes 13a, 13b des couronnes 5a, 5b et sont donc situés dans l'espace extérieur 11, à l'extérieur de l'espace intérieur 10 et des espaces intérieurs 10a, 10b des couronnes 5a, 5b. De cette façon, ces moyens 6 ne prennent pas de place dans l'espace intérieur 10, ce qui permet d'agrandir d'autant le diamètre du voile 4.

Une roue 1 selon l'invention comporte de préférence deux couronnes 5a, 5b, les bases 7a, 7b de plus faible diamètre de chacune des couronnes 5a, 5b ayant même diamètre d11 les bases 8a, 8b de plus fort diamètre de chacune des couronnes 5a, 5b ayant également même diamètre d2. De plus, les moyens 6 d'association rigide en continu des deux couronnes 5a, 5b associent rigidement en continu les bases 7a, 7b respectives de plus faible diamètre des couronnes 5a, 5b, qui sont donc associées tête-bêche par les bases 7a, 7b. Les bases 8a, 8b des couronnes 5a, 5b forment alors les bases latérales de la jante 2.

Les couronnes 5a, 5b peuvent avoir des profondeurs axiales similaires, voire même identiques, mais cela n'est pas obligatoire, et en particulier un mode de réalisation d'une roue 1 selon l'invention tel que représenté sur les figures comporte une couronne 5a formant la partie extérieure de la jante 2 dont la profondeur axiale est inférieure à celle de la couronne 5b qui forme la partie intérieure de la jante 2.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens 6 d'association rigide en continu sont constitués d'un cordon 14 circulaire de soudure.

Or, les méthodes de soudure des alliages légers, et en particulier des alliages à base d'aluminium, sont assez délicates, en particulier lorsqu'il s'agit de soudures circulaires de révolution. La pose d'une telle soudure est grandement facilitée par le fait que les bases des couronnes 5a, 5b associées rigidement en continu l'une à l'autre, c'est-à-dire les bases 7a, 7b de plus faible diamètre dans le mode de réalisation préférentiel de l'invention, comportent chacune une collerette 15a, 15b faisant saillie radialement des
couronnes 5a, 5b dans l'espace intérieur 10 de la jante 2.

Dans le mode de réalisation préférentiel de l'invention représenté sur les figures où il n'y a que deux couronnes 5a, 5b qui forment la jante 2, les collerettes 15a et 15b ont des dimensions équivalentes, et en particulier elles ont des largeurs Q radiales maximales semblables. Cette largeur commune qui détermine la distance maximale sur laquelle les collerettes font saillie dans l'espace intérieur 10 est ramenée, dans une roue I selon l'invention à des valeurs comprises entre 5 et 10 millimètres, et est en tous cas bien inférieure à celle du rebord des roues de l'art antérieur telles que mentionnées ci-dessus.

D'autre part, chacune des collerettes 15a, 15b a une épaisseur e semblable à l'épaisseur du tronc intermédiaire 9a,,9b. D'ailleurs, les deux couronnes 5a, 5b ont préférentiellement la même épaisseur.

Ainsi, les couronnes 5a, 5b sont associées coaxialement rigidement et en continu l'une à l'autre par leurs collerettes 15a, 15b en contact surfacique sur leur surface externe 13a, 13b de façon que leurs bords libres intérieurs 16a, 16b soient de niveau et définissent un même cylindre de révolution d'axe 3, les deux collerettes 15a, 15b ainsi réunies ayant trois fonctions une première fonction qui consiste à permettre l'assemblage des deux couronnes l'une contre l'autre en vue de leur association rigide en continu par l'extérieur, une seconde fonction qui consiste à former un rebord 17 sur lequel le voile 4 et les moyens 18 d'association rigide de la jante 2 et du voile 4 prennent appui, et une troisième fonction consistant à assurer le centrage du voile 4 par rapport à la jante 2, ce voile comportant une surface externe 19 cylindrique de centrage venant en contact avec les bords libres 16a, 16b de niveau, et une couronne 20 d'appui contre le rebord 17.

De plus, la forme de ces collerettes 15a, 15b, peut être avantageusement adaptée en fonction de celle du voile pour augmenter au maximum l'espace intérieur 10 et les phénomènes de ventilation. Dans l'exemple d'un voile semblement en forme d'étoile, par exemple à cinq branches, les collerettes 15a, 15b ont une largeur radiale maximale t en regard des branches, et sont creusées entre les branches du voile pour avoir une largeur radiale inférieur à e, de façon à faire saillie le moins possible (voire pas du tout) dans l'espace intérieur 10, pour augmenter le passage d'air de ventilation par l'espace intérieur 10. La largeur t correspond à celle du rebord 17 sur lequel le voile 4 et les moyens 18 d'association prennent appui.En regard des branches du voile, les collerettes doivent former ce rebord pour autoriser l'association du voile 4 à la jante 2, mais entre les branches, la présence du rebord 17 n'est pas nécessaire. C'est pourquoi une telle forme des collerettes 15a, 15b ne nuit pas aux qualités mécaniques de la roue 1, et améliore la ventilation.

Bien entendu, cela n'est pas obligatoire et les collerettes 15a, 15b peuvent avoir une largeur radiale uniforme correspondant à la largeur maximum 4 sur toute leur circonférence.

Préférentiellement, les-moyens 18 d'association rigide de la jante 2 au voile 4 sont agencés à proximité et sensiblement en regard des moyens 6 d'association rigide en continu des couronnes Sa, 5b, c'est-àdire au voisinage immédiat du plan perpendiculaire à l'axe 3 contenant les surfaces de contact de ces couronnes 5a, 5b.

Cependant, ces moyens 18 d'association rigide du voile vertical 4 et de la jante 2 sont disposés de préférence dans l'espace intérieur 10 de la jante 2. De plus, ces moyens 18 associent le rebord 17 formé des collerettes 15a, 15b au voile 4.

Enfin, ces moyens 18 sont avantageusement des moyens amovibles autorisant la dissociation de la jante 2 et du voile 4 en vue notamment du remplacement de la jante, ou du voile. On voit ainsi qu'une roue 1 selon l'invention conserve les avantages des roues de l'art antérieur en alliage léger peu coûteux tel que les alliages d'aluminium, sans en avoir les inconvénients. En particulier, la jante 2 ainsi quelle voile 4 sont des pièces qui peuvent être remplacées en cas de detériorationou si l'on veut modifier les caractéristiques, voire même l'esthétique de la roue 1.

Les moyens 18 amovibles d'association de la jante 2 au voile 4 sont avantageusement constitués par des boulons disposés de façon appropriée circulairement sur le rebord 17 de façon que l'axe 3 soit un axe principal d'inertie de la jante 2. A cet effet, les collerettes 15a, 15b comportent des perçages d'axe parallèle à l'axe 3 identiques et communs à chaque collerette, permettant l'engagement des moyens 18. Ces boulons peuvent soit traverser également le voile 4 et être vissés à des écrous correspondants, comme représenté sur les figures, soit être directement vissés dans des taraudages prévus sur le voile 4.

Cependant, la roue 1 selon l'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes, et en particulier, les moyens 18 peuvent être inamovibles et continus au même titre que les moyens 6.

Un procédé de fabrication d'une roue 1 selon l'invention comporte les étapes suivantes - une étape d'asemblage tête-bêche des deux couronnes
5a, 5b préalablement préformées, notamment par
repoussage, lors de laquelle on met en contact les
deux collerettes 15a, 15b, - une étape d'association rigide inamovible des deux
couronnes 5a, 5b, - une étape d'usinage de la jante 2 ainsi formée
lors de laquelle on procède à la finition de la jante, - une étape d'assemblage et d'association du voile 4
à la jante 2, ledit voile ayant été préalablement
fabriqué, notamment par un procédé de fonderie approprié.

De préférence, lors de l'étape d'association rigide inamovible des deux couronnes 5a, 5b, on soude notamment par soudage automatique à l'extérieur de la jante les deux collerettes 15a,15b en contact.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Roue pour véhicule, notamment pour véhicule automobile du type comportant une jante constituée d'une bande métallique de révolutionautour d'un axe (3), de faible épaisseur radiale et s'étendant globalement dans la direction de l'axe (3), permettant notamment d'associer un pneu ou autre élément équivalent à la roue, et un voile central dont la fonction principale est de solidariser rigidement la jante à un moyeu, celui-ci étant destiné à être associé en rotation à un essieu du véhicule, caractérisée en ce que la jante est constituée d'au moins deux couronnes (5a, 5b) de révolution autour de l'axe (3) associées l'une à l'autre rigidement, coaxialement et en continu par des moyens (6) d' association rigide en continu, de sorte que cette jante (2) est rigide, indivisible, hermétique dans toute direction radiale et peu sensible aux phénomènes vibratoires.

2. Roue selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens (6) d'association rigide en continu sont des moyens d'association inamovibles.

3. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les couronnes (5a, 5b) et donc la jante (2) qu'elles réalisent sont en alliage d'aluminium.

4. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que chaque couronne (5a, 5b) est constituée de deux bases (8a, 8a, 7b, 8b) présentant en section droite transversale perpendiculaire à l'axe (3) une forme circulaire, une première base (7a, 7b) dont le diamètre (dl) est le plus faible diamètre de la couronne, et une seconde base (8a, 8b) dont le diamètre (d2) est supérieur au diamètre (dl) de la première base (7a, 7b), et d'un tronc intermédiaire (9a, 9b) reliant les deux bases (7a, 8a, 7b, 8b) et dont la section droite transversale perpendiculaire à l'axe (3) est de faible épaisseur radial-e et a un diamètre qui va en augmentant, en étant éventuellement constant sur certaines parties de la première base (7a, 7b) de faible diamètre à la seconde base (8a, 8b) de fort diamètre.

5. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens (6) d'association rigide en continu des couronnes (5a, 5b) associent les surfaces externes (13a, 13b) de ces couronnes (Sa, 5b) et sont situés dans l'espace extérieur (11) à l'extérieur de l'espace intérieur (10) délimité par la jante (2) ainsi formée.

6. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle- comporte deux couronnes (5a, 5b), les bases (7a, 7b) de plus faible diamètre de chacune de ces couronnes ayant même diamètre (dl), les bases (8a, 8b) de plus fort diamètre de chaque couronne ayant même diamètre (d2), et en ce que les moyens (6) d'association rigide en continu des deux couronnes (5a, 5b) associent rigidement en continu les bases (7a, 7b) respectives de plus faible diamètre des couronnes (Sa, 5b) qui sont associées tête-bêche par les bases (7a, 7b).

7. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens (6) d'association rigide en continu sont constitués d'un cordon (14) circulaire de soudure.

8. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la base (7a, 7b) de plus faible diamètre de chacune des couronnes (5a, 5b) comporte une collerette (15a, 15b) faisant saillie radialement des couronnes dans l'espace intérieur (10) de la jante (2).

9. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les deux collerettes (15a, 15b) ont des largeurs (Q) radiales semblables.

10. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que chacune des collerettes (15a, 15b) a une épaisseur (e) semblable à l'épaisseur du tronc intermédiaire (9a, 9b).

11. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les couronnes (5a, 5b) sont associées coaxialement rigidement et en continu l'une à l'autre par leurs collerettes (15a, 15b) en contact surfacique sur leur surface externe (13a, 13b) de façon que leurs bords libres intérieurs (16a, 16b) soient de niveau et définissent un même cylindre de révolution d'axe (3), les deux collerettes (15a, 15b) ainsi réunies ayant trois fonctions : une première fonction qui consiste à permettre l'assemblage des deux couronnes l'une contre l'autre en vue de leur association rigide en continu par l'extérieur, une seconde fonction qui consiste à former un rebord (17) sur lequel le-voile (4) et des moyens (18) d'association rigide de la jante (2) et du voile (4) prennent appui, et une troisième fonction consistant à assurer le centrage du voile (4) par rapport à la jante (2), ce voile comportant une surface externe (19) cylindrique de centrage venant en contact avec les bords libres (16a, 16b) de niveau, et une couronne (20) d'appui contre le rebord (17).

12. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que les moyens (17) d'association rigide de la jante au voile sont agencés à proximité et sensiblement en regard des moyens (6) d'association rigide en continu des couronnes (5a, 5b), c'est-à-dire au voisinage immédiat du plan perpendiculaire à l'axe (3) contenant les surfaces de contact de ces couronnes (5a, 5b).

13. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que les moyens (18) d'association rigide du voile (4) central de la jante (2) sont disposés dans l'espace intérieur de la jante (2).

14. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que les moyens (18) d'association rigide de la jante au voile associent le rebord (17) formé des collerettes (15a, 15b) au voile (4).

15. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que les moyens (18) d'association rigide du voile (4) et de la jante (2) sont des moyens amovibles autorisant la dissociation de la jante et du voile en vue notamment de leur remplacement.

16. Roue selon la revendication 15, caractérisée en ce que les moyens (18) amovibles d'association sont constitués par des boulons disposés de façon appropriée circulairement sur le rebord (17).

17. Roue selon la revendication 16,caractérisée en ce que les collerettes (15a, 15b) comportent des passages d'axes-parallèles à l'axe (3) identiques et communs à chaque collerette, permettant l'engagement des moyens (18) amovibles d'association de la jante (2) au voile central (4).

18. Roue selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que le voile (4) est sensiblement en forme d'étoile, notamment à cinq branches, et en ce que les collerettes (15a, 15b) sont creusées entre les branches du voile (4) de façon à faire saillie le moins possible dans l'espace intérieur (16) pour augmenter le passage d'air de ventilation par l'espace intérieur (10).

19. Procédé de fabrication d'une roue selon les revendications 1 à 18 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes une étape d'assemblage tete-beche des deux couronnes (5a, 5b) préalablement préformées, notamment par repoussage, lors de laquelle on met en contact les deux collerettes (15a, 15b).

une étape d'association rigide amovible des deux couronnes (5a, 5b).

une étape d'usinage de la jante (2) ainsi formée lors de laquelle on procède à la finition de la jante, une étape d'assemblage et d'association du voile (4) à la jante (2), ledit voile ayant été préalablement fabriqué, notamment par un procédé de fonderie approprié.

20. Procédé selon la revendication 19, caractérisé en ce que lors de l'étape d'association rigide inamovible desdeux couronnes (5a, 5b > on soude notamment par .soudage automatique à l'extérieur de la jante les deux collerettes (15a, 15b) en contact.