FR2562867A1 - Procede pour maintenir la tension d'une feuille de materiau d'emballage dans une emballeuse - Google Patents

Abstract

DANS UN PROCEDE MAINTENANT LA TENSION D'UNE FEUILLE 14 DE MATERIAU D'EMBALLAGE DANS UNE EMBALLEUSE, DES ROULEAUX 24 D'ALIMENTATION EN FEUILLE ET UN MECANISME 26 DE DELIVRANCE DE TUBES SONT SIMULTANEMENT MIS EN MARCHE ET, LORSQUE CES ROULEAUX 24 ET CE MECANISME 26 SONT IMMOBILISES POUR FORMER UN JOINT HERMETIQUE SUR UN TUBE, LEDIT MECANISME EST ARRETE SENSIBLEMENT PLUS TARD QUE LESDITS ROULEAUX, DE TELLE SORTE QUE LA FEUILLE 14 ACHEMINEE VERS L'AVANT PAR LESDITS ROULEAUX D'ALIMENTATION 24 SOIT PRELEVEE ET TIREE SOUS TENSION EN DIRECTION DUDIT MECANISME DE DELIVRANCE 26.

Description

PROCEDE POUR MAINTENIR LA TENSION D'UNE FEUILLE DE RMATERIAU

D'EMBALLAGE DANS UNE EMBALLEUSE

La présente invention se rapporte, d'une manière générale, à un

procédé pour assurer la tension d'une matière en feuille et, plus par-

ticulièrement, elle concerne un procédé pour maintenir la tension d'une feuille de matériau d'emballage dans une machine d'emballage assurant la mise en forme, l'emplissage et le scellement, couramment qualifiée d"'emballeuse verticale" ou d"'emballeuse horizontale", dans laquelle une feuille de matériau d'emballage est délivrée à partir d'un cylindre de réserve, amenée à la forme d'un tube, immobilisée par intermittence et scellée par intervalles sur la longueur de l'emballage. L'invention

concerne en particulier un procédé pour maintenir adéquatement la ten-

sion dans une feuille de matériau d'emballage, afin d'éviter que cette feuille prenne un mou intervenant entre des rouleaux d'alimentation en feuille et un mécanisme de délivrance des tubes lorsque ladite feuille est stoppée par intermittence en vue d'être scellée par intervalles correspondant à des longueurs d'emballages. L'invention a également trait à la prévention d'un relâchement se manifestant entre les rouleaux d'alimentation en feuille et le cylindre de réserve dans le cas o ce cylindre de réserve, diminuant de diamètre, est "emballé" d'une manière excessive par ladite feuille dont la traction intermittente vers l'avant

est assurée par l'intermédiaire desdits rouleaux d'alimentation.

Il convient en premier lieu de décrire brièvement les raisons pour lesquelles le procédé selon la présente invention a été proposé, en se référant à la figure 1 illustrant ce qu'on appelle un appareil d'emballage vertical, constituant l'un des genres typiques d'un appareil

d'emballage combiné assurant la mise en forme, l'emplissage et le ca-

chetage. Dans l'appareil représenté, une feuille de matière plastique 14, par exemple une feuille de polyéthylène, est délivrée à partir d'un

cylindre 16 de réserve de matériau, pour passer ensuite sur un dispo-

sitif 12 de mise en forme de cette feuille, monté sur la partie supé-

rieure d'une broche cylindrique creuse 10 s'étendant verticalement.

Dans le dispositif 12, la configuration d'un tube est donnée à la feuille 14, puis ce tube progresse d'une longueur prédéterminée vers le bas pour être ensuite cacheté par un dispositif 18 de scellement au centre, de manière à former un joint hermétique longitudinal sur les arêtes se chevauchant dans le sens longitudinal, ledit scellement ayant lieu à des intervalles représentant des longueurs d'emballages. Des objets W sont introduits de haut en bas dans le tube. Ensuite, ce tube est avancé d'une longueur prédéterminée, stoppé par intermittence, scellé par un dispositif 20 de scellement en bout afin de former des joints

hermétiques transversaux et, pour finir, il est débité par un disposi-

]0 tif de coupe 22 en des emballages individuels emplis d'objets (figure 3). La feuille 14 est tirée par intermittence à partir du cylindre 16 et acheminée vers l'avant, en direction du dispositif formateur 12, par deux rouleaux 24 d'alimentation en feuille intercalés entre ledit cylindre 16 et ledit dispositif 12. Ces rouleaux d'alimentation 24 sont entraînés par intermittence pour faire progresser la feuille 14 vers l'avant, d'un intervalle donné correspondant à la longueur débitée

d'un emballage.

La longueur débitée de la feuille 14 acheminée vers l'avant par les rouleaux d'alimentation 24 est prélevée et enfilée sous tension sur le dispositif formateur 12, par l'intermédiaire d'un mécanisme de délivrance des tubes repéré globalement par 26 sur les figures 1 et 3 et situé audessous du dispositif 12. Tel qu'illustré sur la figure 2, le mécanisme 26 de délivrance des tubes comporte une paire de courroies sans fin désignées chacune par la référence 30 sur des côtés opposés de la broche 10. Chaque courroie 30 passe autour d'une paire de poulies

28 mutuellement alignées dans le sens vertical sur les côtés respec-

tifs de la broche 10. Ces courroies 30 sont mises en rotation dans une direction prédéterminée pour faire progresser de haut en bas la

feuille 14 amenée à la forme d'un tube dans le dispositif 12, la-

quelle feuille est plaquée fermement avec contact hermétique sur la circonférence externe de ladite broche 10. Sur la figure 1, la référence numérique 31 désigne un détecteur de marques de repérage, qui détecte des repères imprimés sur la feuille 14. Les indices de référence 33 et 35 désignent respectivement une tôle de guidage et des rouleaux de

renvoi.

Lors du fonctionnement d'emballeuses du type décrit ci-avant, assurant conjointement la mise en forme, -l'emplissage et le scellement, la feuille 14 peut prendre du mou entre les rouleaux d'alimentation 24 et le mécanisme 26 de délivrance des tubes, et elle a tendance à

former des méandres au cours de sa progression vers l'avant en direc-

tion du dispositif 12 de mise en forme. Par suite d'une telle délivran-

ce de la feuille 14 n'ayant pas lieu en douceur, il peut se faire que la machine doive fonctionner avec un taux de production d'emballages

inférieur au rendement souhaité. De surcroît, les rouleaux 24 d'alimenta-

tion en feuille dévident de temps à autre.du cylindre de réserve 16 une longueur débitée de feuille 14 correspondant à un emballage, ce qui implique une diminution du diamètre et par conséquent du poids de ce cylindre 16 au fur et à mesure que le temps s'écoule. Ainsi, la tension accrue qui en résulte a tendance à "emballer" d'une manière excessive le cylindre de réserve 16, provoquant un relâchement de la feuille 14

sur le trajet compris entre ledit cylindre 16 et les rouleaux d'alimen-

tation 24. Là encore, à cause d'un tel relâchement, la feuille 14 ne

peut pas être acheminée en douceur vers l'avant, ce qui réduit l'effi-

cacité opérationnelle.

La présente invention a par conséquent pour objet d'éliminer les inconvénients susmentionnés inhérents au fonctionnement d'un appareil d'emballage combiné assurant la mise en forme, l'emplissage et le cachetage. Un autre objet de la présente invention consiste à maintenir une tension adéquate dans une feuille de matériau d'emballage interposée

entre les rouleaux d'alimentation en feuille et le mécanisme de déli-

vrance des tubes, en empêchant l'occurrence d'un mou lorsque ladite feuille est immobilisée par intermittence pour effectuer un joint

hermétique transversal sur ladite feuille amenée à la forme d'un tube.

L'invention vise en outre à éviter l'apparition d'un éventuel relâchement d'une feuille de matériau d'emballage située sur le trajet

entre le cylindre de réserve et les rouleaux d'alimentation, en appli-

quant une force de freinage appropriée à la feuille située sur ledit trajet.

Conformément à l'invention, il est proposé un procédé pour mainte-

nir la tension d'une feuille de matériau d'emballage dans un appareil d'emballage assurant simultanément la mise en forme, l'emplissage et le scellement, dans lequel ladite feuille est tirée à partir d'un cylindre de réserve par l'intermédiaire de rouleaux d'alimentation en feuille, guidée sur un dispositif qui lui confère la forme d'un tube, puis acheminée vers un mécanisme pour faire avancer le tube, et dans lequel des objets devant être emballés sont placés dans ce tube, après quoi ledit tube est soumis à des interventions de scellement en vue de former des emballages. Le procédé selon l'invention est caractérisé par le fait que les rouleaux d'alimentation en feuille et le mécanisme de délivrance des tubes sont mis en marche concurremment et, lorsque lesdits rouleaux et ledit mécanisme sont stoppés pour former un joint

hermétique sur le tube, ledit mécanisme de délivrance est arrêté légè-

rement plus tard que lesdits rouleaux d'alimentation, d'une manière

telle que la feuille acheminée vers l'avant par ces rouleaux d'alimen-

tation soit prélevée et tirée sous tension en direction dudit mécanisme

de délivrance des tubes.

De préférence, lorsque les rouleaux d'alimentation et le mécanis-

me de délivrance sont commandés pour les mettre en marche et à l'arrêt, lesdits rouleaux et ledit mécanisme sont simultanément mis en marche à de faibles vitesses, amenés au régime stable à de grandes vitesses, puis ramenés à un régime de faible vitesse et, pour finir, stoppés

afin de former un joint hermétique sur le tube.

Conformément à la présente invention, il est également proposé

un procédé pour maintenir la tension d'une feuille de matériau d'embal-

lage intercalée entre le cylindre de réserve et les rouleaux d'alimen-

tation en feuille, ce procédé comprenant les étapes consistant à

détecter le diamètre dudit cylindre de réserve, diminuant progressive-

ment au fur et à mesure que le temps s'écoule alors que la progression

de la feuille vers l'avant est assurée par lesdits rouleaux d'alimenta-

tion; à comparer, en utilisant un ordinateur central, la valeur détectée à des valeurs préalablement emmagasinées dans cet ordinateur central et représentatives de la largeur de la feuille et de la longueur débitée correspondant à l'une des longueurs souhaitées des emballages devant être produits; à traiter la valeur résultant de cette comparaison; et à soumettre le cylindre rotatif de réserve à un freinage approprié sur la base de cette valeur résultante, ce qui fait que la feuille acheminée vers l'avant par les rouleaux d'alimentation en feuille est

prélevée sous tension.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels la figure 1 est une représentation schématique d'un appareil d'emballage combinant la mise en forme, l'emplissage et le scellement, et dans lequel le procédé selon l'invention est mis en oeuvre; la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure I; la figure 3 est une représentation schématique de l'appareil de la figure 1, dans lequel le dispositif de scellement en bout ménage un

joint transversal hermétique sur un tube lorsque les rouleaux d'alimen-

tation en feuille et le mécanisme de délivrance des tubes sont stoppés; les figures 4 à 6 sont des représentations schématiques de

l'ensemble de l'agencement de l'appareil pour la mise en oeuvre du pro-

cédé selon l'invention, mettant en évidence la transmission et l'inter-

ruption de la transmission de la force de rotation dans différentes phases du fonctionnement dudit appareil; les figures 7 et 8 sont des vues fragmentaires montrant différents agencements des moyens assurant la transition entre le régime de grande vitesse et le régime de faible vitesse; et

les figures 9 et 10 sont respectivement une représentation schéma-

tique et un diagramme d'une variante de réalisation de l'invention.

Il convient à présent de décrire le procédé selon l'invention pour maintenir la tension d'une feuille de matériau d'emballage, en se référant aux figures 4 à 6 illustrant l'une des formes de réalisation de l'appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. En vue de simplifier

la description, toutes les parties sont affectées de références numé-

riques correspondant aux parties similaires des figures 1 à 3, et la

description générale des parties des figures 4 à 6 s'applique aux par-

ties correspondantes des figures 1 à 3.

Si l'on se réfère tout d'abord et plus particulièrement à la figure 4, la référence 40 désigne globalement un moteur constituant une unique source commune d'entraînement adaptée pour faire tourner et stopper les rouleaux 24 d'alimentation en feuille et le mécanisme 26 de délivrance des tubes. Un premier arbre rotatif 42 est relié à l'une des extrémités du moteur 40 et un pignon 44 de petit diamètre est fixé à cet arbre. Un pignon 46 de grand diamètre, assujetti lui aussi au premier arbre rotatif 42, est espacé d'une distance prédéterminée du

pignon 44 de petit diamètre. Le pignon 46 de grand diamètre est suppor-

té à rotation libre par l'arbre rotatif 42,et est en liaison efficace avec un accouplement électromagnétique 48 calé sur l'autre extrémité

dudit arbre 42. Ainsi, une mise en fonction et hors fonction de l'accou-

plement électromagnétique 48 autorise une liaison et un désaccouplement

mécaniques (transmission de puissance et interruption de cette trans-

mission) entre le pignon 46 de grand diamètre et le premier arbre rotatif 42. Le pignon 44 de petit diamètre engrène normalement dans un autre pignon 52 de grand diamètre, supporté à rotation libre par un deuxième arbre rotatif 50 disposé parallèlement au premier arbre rotatif 42. Un

autre pignon 54 de petit diamètre, bloqué sur ce deuxième arbre rota-

tif 50, est en prise avec le pignon 46 de grand diamètre du premier ar-

bre rotatif 42. Un accouplement électromagnétique 56 est monté sur l'une des extrémités du deuxième arbre 50 et le pignon 52 de grand

diamètre est en liaison efficace avec cet accouplement 56. Par consé-

quent, une mise en fonction et hors fonction de l'accouplement 56 autorise une liaison mécanique entre le pignon 52 de grand diamètre et

le deuxième arbre rotatif 50. Une poulie 58 est calée sur l'autre extré-

mité de ce deuxième arbre 50. De plus, l'un des rouleaux 24 d'alimenta-

tion en feuille possède un arbre rotatif 60,sur l'une des extrémités duquel est à son tour calée une poulie 62. Une courroie sans fin 64 circule entre les poulies 58 et 62. Un frein électromagnétique 66 est également relié à l'une des extrémités de l'arbre rotatif 60. Ainsi, un actionnement du frein 66 provoque l'immobilisation instantanée d'une

partie du système rotatoire.

Le deuxième arbre rotatif 50 porte un pignon conique 68, comme illustré sur la figure 4. Un autre pignon conique 70 est assujetti à un troisième arbre rotatif 72 s'étendant à angle droit par rapport au

deuxième arbre rotatif 50, lequel pignon engrène dans le pignon 68.

A l'une de ses extrémités, le troisième arbre 72 présente un roulement

unidirectionnel 74 qui permet la transmission de la puissance d'entra -

nement dans une direction seulement, et qui tourne librement dans l'autre

direction pour interrompre cette transmission de la puissance d'entraî-

nement. Un pignon 76 à denture droite est fixé au troisième arbre rota-

tif 72 par l'intermédiaire du roulement unidirectionnel 74. Plus spé-

cialement, dans la forme de réalisation illustrée, le troisième arbre rotatif 72 est entraîné en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, et la puissance d'entraînement dans le sens horaire oblige ce troisième arbre 72 à tourner dans la même direction que le roulement unidirectionnel 74. Il est important de faire observer que, lorsque le troisième arbre 72 est immobilisé, la rotation "dextrorsum" du pignon 76 à denture droite est permise; et que, lorsque ce troisième arbre 72 est entraîné dans le sens inverse, ledit pignon 76 n'est jamais autorisé à tourner "senestrorsum".

Des pignons 78 à dentures droites sont fixés à des arbres rota-

tifs 77 reliés rigidement à l'une des extrémités des poulies 28 d'entraî-

nement des courroies d'alimentation 30. Ces pignons 78 à dentures droites, associés aux courroies d'alimentation 30 respectives occupant des positions diamétralement opposées sur les côtés de la broche 10, sont reliés par engrènement mutuel et l'un de ces pignons 78 est en

prise avec le pignon 76 à denture droite associé au roulement unidi-

rectionnel 74. La référence numérique 80 (figures 5 et 6) désigne un codeur rotatif relié au deuxième arbre rotatif 50 par l'intermédiaire d'un train épicycloidal 82 (figure 4), et conçu pour détecter et

commander les vitesses de rotation du système rotatoire.

Les figures 7 et 8 représentent une forme de réalisation partiel-

lement modifiée du système d'entraînement de la figure 4. Plus spécia-

lement, la figure 7 montre un agencement dans lequel le premier accou-

plement électromagnétique 48 et le second accouplement électromagnétique

56 sont supportés par le deuxième arbre rotatif 50 de la figure 4.

La transmission de puissance entre les premier et deuxième arbresrota-

tifs42 et 50 est assurée par l'entremise de poulies de synchronisation 83, 85 et de courroies de synchronisation 84, 86. A cette fin, seul un moteur 40 est utilisé. La figure 8 représente un autre agencement comprenant deux moteurs individuels d'entraînement 88 et 90, agencement dans lequel la puissance est transmise par l'intermédiaire de pignons

89, 91 et de chaînes 92, 94. Il convient à présent de décrire le fonc-

tionnement et les effets du procédé de l'invention. Comme illustré sur la figure 4, pour faire démarrer la distribution de la feuille 14 à

partir du cylindre de réserve 16, le premier accouplement électromagné-

tique 48 est désactivé afin de permettre une rotation libre du pignon 46 de grand diamètre par rapport au premier arbre rotatif 42. Le second accouplement électromagnétique 56 est actionné pour relier le pignon 52 de grand diamètre au deuxième arbre rotatif 50. A ce stade, le frein électromagnétique 66 est hors fonction. Dans ces conditions, la rotation de démarrage du moteur 40 provoque la rotation des pignons coniques 68 et 70 par l'intermédiaire du pignon 44 de petit diamètre et du pignon 52 de grand diamètre, ce qui imprime une rotation dans le sens horaire au troisième arbre rotatif 72. Au cours de ce processus, le roulement unidirectionnel 74 permet au pignon 76 à denture droite de tourner dans le sens horaire. Les pignons 78 à dentures droites sont ensuite mis en rotation afin d'entraîner le mécanisme 26 de délivrance des tubes, et de provoquer ainsi la progression de la feuille 14 de haut en bas sur la broche 10. Il est évident que, du fait que la transmission de puissance est assurée par le biais du pignon 52 de grand diamètre,

le mécanisme 26 de délivrance des tubes est mis en rotation à de fai-

bles vitesses. De même, il ressort clairement que la puissance est transmise, par l'intermédiaire de la courroie 64, du deuxième arbre rotatif 50 aux rouleaux 24 d'alimentation en feuille, à de faibles vitesses. Ainsi, ces rouleaux 24 et le mécanisme de délivrance 26 sont mis simultanément en marche à de faibles vitesses, de façon à imposer une tension à la feuille 14 interposée entre lesdits rouleaux 24 et

ledit mécanisme 26.

Lorsque le premier accouplement électromagnétique 48 est actionné après Tl secondes consécutivement au démarrage, come illustré sur la figure 5, le pignon 46 de grand diamètre est relié mécaniquement au premier arbre rotatif 42. Concomitamment, le second accouplement électromagnétique 56 est désactivé afin de rompre la liaison mécanique

entre le pignon 52 de grand diamètre et le deuxième arbre rotatif 50.

Ensuite, l'entraînement à faible vitesse est commuté en un entraînement à grande vitesse, c'est-à-dire que les rouleaux 24 d'alimentation en feuille et le mécanisme 26 de délivrance des tubes sont amenés à un régime stable à de grandes vitesses synchrones. A cet instant, la

feuille 14 demeure tendue entre les rouleaux 24 et le mécanisme 26.

Lorsqu'une longueur prédéterminée de la feuille 14 a été délivrée

de l'arrière vers l'avant, il est nécessaire de stopper cette progres-

sion de la feuille 14 vers l'avant, de telle sorte qu'un joint hermé-

tique transversal puisse être ménagé par le dispositif 20 de scellement

en bout. Plus particulièrement, après T2 secondes, le second accouple-

ment électromagnétique 56 est mis en fonction et le premier accouple-

ment électromagnétique 48 est mis hors fonction, comme le montre la figure 4, faisant ainsi passer les rouleaux d'alimentation 24 et le mécanisme de délivrance 26 à un régime de faible vitesse. Là encore, 2562867t la feuille 14 demeure convenablement tendue entre lesdits rouleaux 24

et ledit mécanisme de délivrance.

Ensuite, après T3 secondes, les premier et second accouplements électromagnétiques 48 et 56 sont simultanément désactivés et le frein électromagnétique 66 est concomitamment actionné, comme le montre la

figure 6, interrompant ainsi la rotation du moteur 40 devant être trans-

mise au deuxième arbre rotatif 50 (ledit moteur 40 accomplissant nor-

malement une rotation). Il est important de faire remarquer que, lorsque le frein électromagnétique 66 est actionné, le deuxième arbre rotatif 50 dont la transmission de puissance a été interrompue peut 8tre instantanément stoppé. De plus, les pignons coniques 68 et 70 sont

simultanément immobilisés, arrêtant ainsi le troisième arbre rotatif 72.

Néanmoins, le pignon 76 à denture droite, calé sur le troisième arbre 72 par l'intermédiaire du roulement unidirectionnel 74, poursuit sa rotation pendant un certain moment par suite de la force d'inertie emmagasinée lors de la rotation à faible vitesse accomplie pendant l'étape précédente. Par conséquent, les deux courroies d'alimentation du mécanisme 26 de délivrance des tubes, reliées au pignon 76 par

l'intermédiaire des pignons 78 à dentures droites, sont légèrement mi-

ses en mouvement par inertie avant de s'immobiliser complètement. La feuille 14 configurée en un tube peut 8tre stoppée après qu'une tension nécessaire lui a été imposée dans la direction d'alimentation sur la broche 10. Une tension optimale peut être maintenue dans cette feuille 14 interposée entre les rouleaux d'alimentation 24 et le mécanisme de délivrance 26 et, lors de l'alimentation intermittente en feuille 14, cette feuille tubulaire ne produit assurément pas de circonvolutions, ce qui permet de confectionner des emballages de grande qualité. En outre, étant donné que les rouleaux d'alimentation 24 et le mécanisme de délivrance 26 sont mis en route à de faibles vitesses, amenés à un régime stable de grandes vitesses, puis ramenés à un régime de faible vitesse avant d'être immobilisés, une longueur de feuille prédéterminée correspondant à un emballage peut être efficacement acheminée vers

l'avant, ce qui permet une production d'emballages à une vitesse rela-

tivement grande.

Il apparaîtra de ce qui précède que le procédé selon l'invention offre la possibilité de tendre la feuille intercalée entre les rouleaux d'alimentation et le mécanisme de délivrance, en permettant à ce mécanisme de délivrance de poursuivre sensiblement son mouvement par

inertie lorsque les rouleaux d'alimentation sont instantanément inimmo-

bilisés (c'est-à-dire en stoppant ledit mécanisme de délivrance un peu

plus tard que lesdits rouleaux).

S Les figures 9 et 10 illustrent une variante du procédé de tension d'une feuille de matériau entre le cylindre de réserve et les rouleaux

d'alimentation en feuille. Comme il ressort de la figure 9, le cylin-

dre de réserve 16 est supporté par un axe rotatif 110, lequel est à

son tour en appui rotatif sur des paliers (non représentés) pour per-

]o mettre une rotation libre dudit cylindre 16. Un moyen de freinage 112 (tel qu'un frein électromagnétique à poudre ou un frein hystéritique) est relié à l'une des extrémités de l'axe rotatif 110, afin d'autoriser

un freinage approprié de cet axe 110, et par conséquent aussi du cy-

lindre de réserve 16. Plus particulièrement, lorsque ce moyen de freinage 112 est désactivé, une rotation libre peut être imprimée au cylindre de réserve 16 conjointement à l'axe rotatif 110; et, lorsque ledit moyen 112 est activé, la rotation d'alimentation de ce cylindre 16 peut être freinée. Ainsi, cette variante du procédé concerne en particulier la force de freinage qui est transmise et régulée en mode "temps réel", proportionnellement au diamètre du cylindre de réserve 16

qui décroît dans le temps.

Un galet fou ou roulette tournante 114, relié à pivotement à -

l'une des extrémités d'un levier basculant 116, est en contact avec la circonférence externe du cylindre de réserve 16. L'autre extrémité du levier basculant 116 est reliée rigidement à l'une des extrémités d'un arbre pivotant 118 supporté par un palier (non illustré). L'autre extrémité de cet arbre pivotant 118 est reliée à un pignon 120 qui engrène dans un pignon 126 assujetti à l'arbre rotatif 124 d'un détecteur de positions tel qu'un potentiomètre 122. Manifestement, au fur et à mesure que la feuille 14 est dévidée par traction du cylindre de réserve

16, le diamètre de la bobine formée par ce cylindre diminue continû-

ment dans le temps. A cet égard, le levier 116, portant contre le cylin-

dre de réserve 16 par l'intermédiaire de la roulette tournante 114, accuse une variation de sa position angulaire par rapport à l'arbre pivotant 118. Cette variation intervenant dans la position angulaire du levier 116 (c'est-à-dire la réduction de diamètre de la bobine du cylindre) est délivrée, par l'intermédiaire des deux pignons 120, 126 h

et du potentiomètre 122, sous la forme d'un signal de sortie représen-

tatif d'un écart angulaire.

Comme le montrent les figures 9 et 10, le signal de sortie du potentiomètre 122 est appliqué, par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique/numérique 130, à une unité centrale de traitement ou ordinateur central 128. L'on fera observer que des informations numériques, telles que la largeur et la longueur débitée de la feuille 14, ont

été préalablement stockées dans l'ordinateur central 128 par l'inter-

médiaire d'une unité 132 d'entrée des données, comme par exemple un clavier décimal. Dans l'ordinateur central 128, le signal représentant

la position angulaire détectée par le potentiomètre 122 (c'est-à-

dire la diminution effective du diamètre du cylindre de réserve 16) est comparé aux données représentatives de la largeur et de la longueur débitée de la feuille 14. Sur la base de cette comparaison, un signal d'instruction est traité dans l'ordinateur central 128, puis délivré par

la sortie de cet ordinateur en vue d'indiquer la vitesse d'alimenta-

tion la mieux appropriée pouvant être appliquée au cylindre de réserve 16 à l'instant considéré, ledit signal étant renvoyé au moyen de

freinage 112. On fera observer que les valeurs de ce signal d'instruc-

tion peuvent être affichées numériquement sur une unité d'affichage 134 telle qu'un tube à rayonnementscathodiques ou un affichage à

cristaux liquides.

Lors du fonctionnement de l'emballeuse verticale assurant la mise

en forme, l'emplissage et le cachetage, les rouleaux 24 d'alimenta-

tion en feuille dévident du cylindre de réserve 16 une longueur débitée de la feuille 14 correspondant à celle d'un emballage, ce qui diminue le diamètre dudit cylindre 16. A moins de prendre des contre-mesures particulières, le diamètre de ce cylindre 16 décroît assurément dans le temps, ce qui réduit son poids. Entre le stade du démarrage et le

stade final du cylindre de réserve 16, une différence notable se mani-

feste dans les vitesses d'alimentation de ce cylindre 16 entraîné enrotation par la feuille 14 tirée par intermittence vers l'avant. A cause de cette différence, le cylindre 16 est "emballé" excessivement,

ce qui provoque un relâchement de la feuille 14 dans sa région s'éten-

dant dudit cylindre 16 aux rouleaux d'alimentation 24.

Dans le procédé selon l'invention, pour pallier cet inconvénient, la réduction intervenant dans le diamètre du cylindre de réserve 16 est détectée en temps réel par le potentiomètre 122 sous la forme d'une variation angulaire, laquelle est introduite dans l'ordinateur central 128. Cet ordinateur 128 renferme en mémoire des paramètres tels que la largeur et la longueur débitée de la feuille 14, qui influencent assurément la vitesse de défilement de cette feuille 14; et, par conséquent, grâce à un traitement des données, ledit ordinateur central 128 peut délivrer à cet instant un signal d'instruction le mieux

approprié pour freiner le cylindre de réserve 16. Ce signal d'instruc-

tion est introduit sous la forme d'un signal de commande dans le freinll2 électromagnétique à poudre,de manière à freiner l'axe rotatif du cylindre 16. Comme la force de freinage augmente inversement proportionnellement à la diminution de diamètre du cylindre 16, une tension adéquate est toujours imposée à la feuille 14 intercalée entre ce cylindre 16 et les rouleaux d'alimentation 24. Ainsi, le procédé selon l'invention résout le problème d'un mou intervenant dans la feuille entre le cylindre de réserve 16 et les rouleaux d'alimentation 24, ce qui permet de délivrer ladite feuille à tout instant à une

vitesse plus grande.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être appor-

tées au procédé décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'inven-

tion.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour maintenir la tension d'une feuille de matériau d'emballage dans un appareil d'emballage assurant simultanément la mise en forme, l'emplissage et le scellement, dans lequel ladite feuille est tirée à partir d'un cylindre de réserve par l'intermédiaire de rouleaux d'alimentation en feuille, guidée sur un dispositif qui lui confère la forme d'un tube, puis acheminée vers un mécanisme pour faire avancer le tube, et dans lequel des objets devant être emballés sont placés dans ce tube, après quoi ledit tube est soumis à des interventions de scellement en vue de former des emballages, procédé O caractérisé par le fait que les rouleaux (24) d'alimentation en feuille et le mécanisme (26) de délivrance des tubes sont concurremment mis en marche et, lorsque lesdits rouleaux (24) et ledit mécanisme (26)

sont stoppés pour former un joint hermétique sur le tube, ledit mé-

canisme de délivrance est arrêté sensiblement plus tard que lesdits rouleaux d'alimentation, d'une manière telle que la feuille (14)

acheminée vers l'avant par ces rouleaux d'alimentation (24) soit préle-

vée et tirée sous tension en direction dudit mécanisme (26) de délivran-

ce des tubes.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les rouleaux (24) d'alimentation en feuille et le mécanisme (26) de délivrance des tubes sont concurremment mis en marche à de faibles vitesses, amenés au régime stable à de grandes vitesses, puis ramenés à un régime de faible vitesse et, pour finir, stoppés afin de former un

joint hermétique sur le tube.

3. Procédé pour maintenir la tension d'une feuille de matériau d'emballage dans un appareil d'emballage assurant simultanément la mise en forme, l'emplissage et le scellement, dans lequel ladite feuille est tirée à partir d'un cylindre de réserve par l'intermédiaire de rouleaux d'alimentation en feuille, puis guidée sur un dispositif lui conférant la forme d'un tube, et dans lequel des objets devant être emballés sont placés dans ce tube, après quoi ledit tube est soumis à

des interventions de scellement en vue de former des emballages, procé-

dé caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à

détecter le diamètre dudit cylindre de réserve (16) diminuant progres-

sivement au fur et à mesure de l'écoulement de la période pendant la-

quelle la progression de la feuille (14) vers l'avant est assurée par lesdits rouleaux d'alimentation (24); à comparer, en utilisant un

ordinateur central (128), la valeur détectée à des valeurs préalable-

ment emmagasinées dans cet ordinateur central et représentatives de la largeur de ladite feuille (14) et de la longueur débitée correspondant à l'une des longueurs souhaitées des emballages devant être produits; à traiter la valeur résultant de cette comparaison; et à soumettre le cylindre rotatif de réserve (16) à un freinage approprié sur la base de cette valeur résultante, ce qui fait que la feuille (14) acheminée vers l'avant par les rouleaux (24) d'alimentation en feuille est

prélevée sous tension.