FR2513862A1 - Chaussure pour la pratique du ski alpin - Google Patents

Abstract

LA CHAUSSURE COMPREND UN BAS DE COQUE RIGIDE 1 PORTEUR D'UNE SEMELLE 2, SUR LEQUEL EST ARTICULEE AUTOUR D'UN AXE HORIZONTAL TRANSVERSAL 3 UNE TIGE 4 COMPOSEE D'UNE MANCHETTE 5 ET D'UN CAPOT ARRIERE 6. LA MANCHETTE 5 PORTE DANS SA PARTIE RECOUVRANT LE BAS DE COQUE 1, SUR AU MOINS UN COTE DE LA CHAUSSURE, ET ENVIRON RADIALEMENT A L'AXE D'ARTICULATION 3, UN PROLONGEMENT 7 APPROXIMATIVEMENT LONGITUDINAL COOPERANT VERS SON EXTREMITE AVEC UN POINT D'APPUI 8, SOLIDAIRE DU BAS DE COQUE 1. LE PROLONGEMENT 7 DEFINIT ENTRE L'AXE 3 ET LA FIXATION 8 UN RESSORT A LAME DE FLEXION TRAVAILLANT A L'ENCONTRE DES VARIATIONS DE L'ANGLE D'AVANCEE DE LA TIGE 4. LE RESSORT 7 DONT CERTAINS MOYENS PEUVENT PERMETTRE L'AJUSTEMENT DE LA RAIDEUR ENCAISSE ET AMORTIT LES VARIATIONS DE L'ANGLE D'AVANCEE PENDANT L'UTILISATION, DONC ACCROIT LE CONFORT ET LA SECURITE DU SKIEUR.

Description

1 - La présente invention concerne une chaussure pour la pratique du ski

alpin du genre de celles, bien connues, qui comportent un bas de coque rigide porteur d'une semelle et sur lequel est articulée autour d'un axe horizontal transversal une tige composée d'une manchette et d'un capot arrière. La direction générale de la tige, appelée pour simplifier "l'axe de la tige", est inclinée vers l'avant par rapport à la verticale, dont le bas de coque est solidaire, d'un certain angle appelé "angle d'avancée" Cet angle d'avancée est susceptible de varier autour d'une valeur moyenne selon Les circonstances momentanées de l'utilisation du fait de L'articulation de la tige sur le bas de coque Dans l'ensemble,

plus le skieur est de haut niveau, et travaille en position très flé-

chie, plus il souhaite un angle d'avancée moyen (statique) élevé, celui-

ci pouvant être de l'ordre de 13 à 20 et parfois même atteindre 25 , alors que pour le skieur touriste un angle de 8 à 15 est généralement estimé optimal Par ailleurs, selon la discipline pratiquée et l'état

de la neige, le skieur souhaite plus ou moins de souplesse dans l'arti-

culation de la tige sur le bas de coque, c'est-à-dire de facilité de variation de l'angle d'avancée sous l'effet des sollicitations Ainsi on préfère une assez grande raideur pour la compétition, sur neige dure ou sur glace, et assez de souplesse sur neige poudreuse, pour

mieux pouvoir doser les appuis, et en descente pour ménager la muscula-

ture et rechercher la position skis à plat.

Ces considérations se traduisent par le fait que, de plus en plus

nombreux, les skieurs éprouvent le besoin de pouvoir disposer non seu-

lement de chaussures caractérisées par un angle d'avancée moyen corres-

pondant à leurs critères personnels, mais aussi dont la raideur de l'ar-

ticulation de la tige sur le bas de coque soit fonction croissante de la sollicitation qu'ils exercent sur la tige, ce qui va dans le sens du

confort et de la sécurité des utilisateurs.

C'est ce besoin que la présente invention vise à satisfaire en proposant une chaussure du genre évoqué dont la manchette porte dans sa partie inférieure recouvrant le bas de coque, au moins d'un côté, et approximativement radlalement à l'axe d'articulation, un prolongement coopérant au voisinage de son extrémité, avec un point d'appui solidaire du bas de coque et définissant entre l'axe d'articulation et sa fixation 2- au bas de coque un ressort à Lame de flexion travai L Lant à L'encontre

des variations de L'angle d'avancée de La tige.

Se Lon certains modes d'exécution Le point d'appui solidaire de la coque est réalisé par La fixation sur Le bas de coque du prolongement jouant Le rôle de Lame de flexion, La Longueur active de cette Lame peut

être réglable, ce qui permet d'adapter La raideur du dispositif, de mê-

me La position initiale de La manchette par rapport au bas de coque peut être ajustée, ce qui permet d'adapter La valeur de L'angle d'avancée au repos.

L'invention est exposée plus en détail, de même que certains au-

tres de ses aspects, dans la description qui suit et pour L'inte Lligence

de laque L Le on se référera aux dessins, dont: La figure 1 représente en perspective une chaussure de ski réalisée conformément à un modèle d'exécution de L'invention, pour Leque L La Lame

de flexion est dirigée vers L'avant approximativement se Lon L'axe Longi-

tudina L de Ladite chaussure,

La figure 2 est une vue Latéra Le de La même chaussure mettant en évi-

dence La variation que subit l'ang Le d'avancée (position en traits mix-

tes), La figure 3 i L Lustre un mode de réalisation de L'invention dans Leque L L'ang Le d'avancée est réglable, les figures 4 et 5 représentent le détai L d'une construction possible pour La Loca Lisation du point d'appui de La Lame de La manchette et de sa fixation sur Le bas de coque de La chaussure de La figure 3, La figure 6 montre un autre exemple d'exécution de L'invention, pour Leque L La raideur de La tige est rég Lab Le, Les figures 7 et 8 illustrent Le détail d'une variante d'exécution du dispositif de La figure 6,

La figure 9 représente une disposition conforme à L'invention, à La-

que L Le i L peut être fait appel si La pièce jouant Le rôLe de lame de flexion est rapportée sur Le bas de la manchette,

La figure 10 représente une disposition constructive conforme à L'in-

vention pour Laque L Le La Lame de flexion est située radialement à L'ar-

ticu Lation de La tige et dirigée vers Le bas se Lon L'axe d'inclinaison

général de ladite tige Dans ce cas, et à titre d'exemp Le Le prolonge-

ment faisant fonction de lame de flexion en un matériau différent du res-

te de La manchette est rapporté à ce L Le-ci par assemblage connu en soi;

La figure 11 représente une autre version de chaussure se Lon L'inven-

tion dans laque L Le La tige de La chaussure est à ouverture avant tandis que la lame de flexion est disposée radialement à L'axe d'articulation de la fige et dirigée vers l'arrière de La chaussure dont l'arrière de la tige fait corps avec Le bas de coque, les figures 12 et 13 montrent une disposition conforme à L'invention pour Laquelle Le point d'appui de La lame de flexion est réalisé par as-

semblage d'une broche.

La chaussure représentée aux fiaures l et 2, du type à ouverture arrière, comprend de façon connue un bas de coque rigide l porteur d'une semelle 2 Une tige 4 composée d'une manchette 5 et d'un capot arrière E recouvre par sa partie inférieure partiellement un bas de coque l sur, Lequel elle est articulée autour d'un axe transversal horizontal 3 La tige 4 et le bas de coque l abritent un chausson intérieur 9 Un levier

de serrage interne du pied dans la chaussure et au moins un disposi-

tif de fermeture de bas de jambe 11 conventionnel à Levier et crémailtè-

re sont également représentés.

Bien que L'invention puisse s'appliquer également au cas d'une chaussure à ouverture avant, c'est pour le cas d'une ouverture arrière qu'elle présente le plus d'intérêt et qu'elle est donc décrite à titre

d'exemple En effet, l'ouverture avant nécessitant des dispositions cons-

tructives particulières de La tige, le résultat technique que l'invention a pour but de résoudre sera alors obtenu de façon différente, illustrée

sans autre commentaire par La figure 11.

Comme il apparaît à la figure 3, l'axe de La tige 4 qui correspond

à la direction de La jambe du skieur, n'est pas normal au plan horizon-

fat Lié au bas de coque l et défini par la semelle 2, mais est incliné vers l'avant d'un angle d appelé angle d'avancée Les variations a O (figure 2) de cet angle d'avancéeo< sont limitées vers l'avant de façon connue par une butée 12 portée par le bas de coque l constituant un arrêt pour le bord antérieur de la manchette 5 Cette Limite supérieure imposée à l'angle d'avancée o( est destinée à empêcher des flexions trop importantes de La jambe, ce qui pourrait se traduire par des lésions du

tendon d'Achille.

Dans l'exemple d'exécution de l'invention illustré par les figures 1 et 2, l'angle d'avancée " au repos est déterminé par la construction

de La chaussure Cet angle oa, comme déjà dit, varie (Ao, en représen-

tation en traits mixtes à La figure 2) pendant L'utilisation en fonction des sollicitations que la jambe du skieur impose à la tige 4 qui peut

tourner autour de son axe d'articulation 3 sur le bas de coque l Egale-

ment comme il a été dit dans l'introduction de la présente description,

4 - i L est souhaitab Le qu'une sollicitation antagoniste croissant en même temps que L'ang Le d'avancéeo s'oppose à cette rotation autour de l'axe 3 en tendant à rappeler la tige 4 dans sa position de repos Ce but est atteint en disposant entre la manchette 5 et le bas de coque 1 au moins un ressort de rappe L Selon L'invention ce ressort est constitué par un

prolongement 7 de la manchette 5, rapporté sur celt Le-ci, ce qui ne po-

se pas de problème particulier, ou tout simplement venu d'une pièce avec celle-ci Ce prolongement approximativement longitudinal et situé à peu

près au niveau de l'axe d'articulation 3 est rendu solidaire au voisina-

ge de son extrémité en 8 du bas de coque 1 Cette so Lidarisation peut se faire, par exemple par vis ou rivet 8 comme l'évoquent Les figures 1 et 2 ou encore par tout autre moyen approprié tel que celui 22 illustré

à la figure 6 et qui sera examiné plus loin.

Entre l'articulation 3 et la fixation 8 du prolongement 7, celui-ci

se comporte sous l'effet des sollicitations tendant à faire varier l'an-

g Le d'avancée O( comme un ressort de rappel à lame de flexion La raideur

de ce ressort dépend évidemment de la géométrie du prolongement 7, no-

tamment de la distance séparant les encastrements 3, 8, de sa forme qui peut présenter des évidements et plusieurs branches actives parallèles ou non Par ailleurs il est clair qu'un seul ressort 7 peut être prévu, disposé sur un côté ou l'autre de la chaussure ou au contraire que la chaussure peut être équipée d'un tel ressort sur ses deux côtés Il faut en outre noter que ce ressort 7 peut être précontraint dans un sens ou L'autre Lors du montage par le positionnement de la fixation 8 sur le bas de coque 1 et qu'il est susceptible également de travailler dans les deux sens, c'est-à-dire en appui avant ou arrière de la jambe du skieur, bien que ce soit essentiellement pour les flexions avant qu'il s'avère intéressant. La construction qui vient d'être décrite en référence aux figures

1 et 2, tout en représentant un progrès technique important, fixe défini-

tivement l'angle d'avancée o et l'intensité de la force de rappel s'op-

posant à ses variations,6 Comme il a été dit, il est souvent souhai-

table qu'au moins l'un ou l'autre de ces deux paramètres puisse être ajusté par le skieur en fonction de ses aptitudes personnelles et des

circonstances d'utilisation.

Dans Le mode d'exécution de l'invention illustré par les figures 3,

4 et 5, l'angle d'avancée î au repos peut être aisément ajusté à la va-

leur que le skieur estime optimale Pour ce faire, le point de fixation 8 de la manchette 5 sur le bas de coque 1 peut être fixé arbitrairement

251 '3 '862

- entre deux positions Limites Le Long d'un arc de cerc Le centré sur l'axe d'articulation 3 A cet effet, dans le bas de coque 1 est ménagée une lumière 13 ayant La forme arquée correspondante Cette lumière 13 est

traversée par une tige cylindrique lisse 14 se terminant du côté inté-

rieur de La chaussure par une tête 15, par exemple fraisée s'appuyant par une face contre Le fond d'une rainure 15 ' de forme correspondant à la lumière 13 et dans laquelle elle vient se loger La face d'appui de

la tête 15 comporte avantageusement deux ergots 16 diamétralement oppo-

sés et venant se loger dans des cavités correspondantes 17 ménagées dans le bas de coque 1 à espaces réguliers le long des parois de la rainure

arquée 15 ' La coopération des ergots 16 et des cavités 17 permet de dé-

finir un positionnement précis et sans risque de glissement de la tige 14 le long de la lumière 13 La tige 14 se prolonge du côté opposé au bas de coque 1 par une partie filetée 18 qui traverse Le prolongement 7 de

la manchette 5 et reçoit un écrou 19 L'écrou 19, de préférence de révo-

lution et présentant sur sa face extérieure une rainure 20 en permettant le vissage, vient se loger dans une cavité fraisée dans le prolongement

7 et applique celui-ci contre le bas de coque 1, les ergots 16 se pla-

quant dans les cavités de positionnement 17, assurant ainsi la fixation 8

des deux organes l'un par rapport à l'autre.

Il est clair sur les figures 3 et 5 que le desserrage de l'écrou 19, le déplacement de l'organe 14, 15, 16, 18 le long de la lumière 13 en

faisant tourner la manchette 5 autour de l'articulation 3 et le resser-

rage de l'écrou 19 lorsque la position choisie est atteinte, permet d'a-

juster au repos la valeur de l'angle d'avancée ( selon la latitude

représentée par les flèches à double sens à la figure 3.

Ce qui vient d'être dit pour l'ajustement de la valeur de l'angle d'avancée M< est transposable sans problème à l'ajustement de la raideur du ressort de flexion que constitue le prolongement 7 en faisant varier la longueur active de celui-ci Il suffit en effet de ménager cette fois une lumière 13 le long du prolongement 7 radialement par rapport à l'axe

d'articulation 3 et une lumière correspondante dans le bas de coque 1.

Le déplacement du point de fixation 8 concrétisé par l'organe 14, 15, 16, 18 et son blocage en place à la position choisie définissant la raideur

au repos du dispositif.

A la limite, une combinaison des deux dispositions ci-dessus est mécaniquement possible mais risquerait d'être encombrante Par contre un ajustement simultané de l'ang Le d'avancée d et de la raideur de la lame

de flexion selon une fonction déterminée les liant entre eux est possi-

6 - ble sans problème en utilisant pour la Lumière 13 du pro Longement 7 et

du bas de coque t La trajectoire correspondante.

A la figure 6 est illustré un autre mode de réalisation de L'inven-

tion permettant, l'angle d'avancée ( au repos étant fixé, de jouer sur La raideur de la lame de flexion 7 en en faisant varier la Longueur acti- ve A cet effet, le bas de coque 1 est porteur d'un rail longitudinal ou nervure 21 rapporté ou venu d'une pièce avec le bas de coque 1 o Un cou Lisseau ou curseur 22, par exemple sous la forme d'une bride, enserre

à la fois le rail 21 et le prolongement 7 et peut être arrêté en posi-

tion à l'endroit choisi le long de ces deux organes.

Aux figures 7 et 8 est illustrée une disposition qui est une vari-

ante de la précédente Entre deux glissières inférieure 21 et supérieu-

re 21 ' fixées par exemple par vissage ou rivetage sur le bas de coque 1

se trouve un coulisseau 22 qu'elles guident et qui recouvre le prolonge-

ment 7 Ce coulisseau 22 présente un bord inférieur denté 23 coopérant avec un crantage ou crémaillère correspondant de la glissière inférieure 21 Un ressort de poussée 24 s'appuyant sur la glissière supérieure 21 ' et le bord supérieur du coulisseau 22, sollicite ce coulisseau 22 contre la glissière inférieure 21 pour mettre Les dents 23 enprise avec le crantage correspondant arrêtant ainsi tout déplacement du coulisseau 22 par rapport au bas de coque 1 La longueur utile du prolongement 7 entre

l'axe d'articulation 3 et Le cou Lisseau 22 peut donc être très facile-

ment ajustée, cette Longueur devenant effectivement active dès qu'une

sollicitation de la manchette 5 vers l'avant va amener en contact posi-

tif le bord inférieur du prolongement 7 avec la partie du coulisseau 22

qui lui est adjacent.

Selon une autre variante de réalisation illustrée à la figure 10

le prolongement 27 constituant la lame de flexion provenant de la man-

chette 25 est situé radia Lement à l'axe d'articulation 26 de Ladite man-

chette et dirigé vers Le bas selon une direction sensiblement confondue

avec celle formée par l'orientation de la tige 28 soumise à l'angle d'a-

vancée oc Dans ce cas de figure l'extrémité 29 du prolongement 27 se-

ra renduesolidaire du bas de coque 30 au voisinage du talon 32 de La chaussure par des moyens d'assemblage 31 déjà évoqués Entre autres il

sera possible de prévoir dans cette zone du talon, un dispositif simi-

laire à ceux déjà décrits pour préciser, par exemple, un règlage de

l'angle d'avancée.

Dans les exemples de réalisation décrits ci-dessus, la forme du

prolongement 7 constituant ressort de flexion est celle d'une Lame sim-

7 - p Le d'allure approximativement rectangulaire IL est clair que selon

les cas, cette forme peut varier, en fonction d'impératifs de construc-

tion, d'esthétique, de répartition des contraintes dans la partie acti-

ve Le prolongement 7 peut notamment se présenter sous la forme de plu-

sieurs branches distinctes parallèles ou non sur une partie au moins de la zone active située entre l'articulation 3 et le point d'appui et/ou

de fixation 8 du prolongement 7 sur le bas de coque 1.

Ainsi dans une disposition constructive avantageuse représentée aux figures 12 et 13 l'axe d'articulation de la manchette et le point

d'appui de la lame de flexion 37 sont composés d'une seule et même piè-

ce, ce qui réduit les coûts de matière et de montage pour l'élaboration

d'une telle chaussure Cette pièce unique se compose d'une sorte d'a-

graffe 39 dont l'une des branches cylindrique 33 joue le rôle d'articu-

lation de la manchette 35, tandis que l'autre sert de point d'appui 38 à la lame de flexion Ainsi qu'évoqué ci-dessus, la partie centrale 39 reliant les deux branches 33 et 38 sera utilisée selon les variations de sa section comme d'un ressort métallique supplémentaire disposé en

parallèle avec ladite lame de flexion Il est évident que cette disposi-

tion constructive sera applicable aux diverses structures de chaussure

évoquées ci-dessus.

Par ailleurs les matériaux habituellement utilisés étant des plastiques relativement rigides tels que polyamides et polyacétals, le

prolongement 7 peut le plus souvent être venu d'une pièce avec la man-

chette 5 lors du moulage de celle-ci Ce prolongement peut également être rapporté lors de l'assemblage sur la manchette 5 et se présenter dans ce cas sous la forme d'une pièce métallique disposée de préférence

sous la manchette 5 afin de la protéger contre des coups de carres éven-

tuels (figure 10) Une autre disposition faisant appel à une pièce rap-

portée en bas de manchette 5 telle que celle qui est illustrée par la figure 9 et qui ne nécessite pas d'autre commentaire offre en outre la

possibilité de modifier l'orientation $ du prolongement 7 sans pour-au-

tant modifier la position de la manchette 5 donc de l'angle d'avancée o

au repos.

8 -

Claims (16)

REVENDICATIONS

1 Chaussure pour la pratique du ski alpin comprenant un bas de coque rigide porteur d'une semelle, sur lequel est articulée au moins partiellement, autour d'un axe horizontal transversal une tige composée d'une manchette et d'un capot arrière articulé ou non, caractérisée par le fait que la manchette ( 5, 25, 35, 45), porte dans sa partie inférieu-

re recouvrant le bas de coque ( 1, 30, 40), au moins d'un côté, et appro-

ximativement radialement à l'axe d'articulation ( 3, 26, 33, 43), un pro-

longement ( 7, 27, 37, 47) coopérant au voisinage de son extrémité, avec un point d'appui ( 8, 14, 21, 31, 38, 41) solidaire du bas de coque ( 1, 30, 40) et définissant, entre l'axe d'articulation ( 3, 26, 33, 43) et ledit point d'appui ( 8, 14, 21, 31, 38, 41) solidaire du bas de coque ( 1, 30, 40),'un ressort à lame de flexion travaillant à l'encontre des

variations de l'angle d'avancée (C() de la tige ( 4, 28, 34, 44).

2 Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le prolongement ( 7, 37, 47) définissant un ressort à lame de flexion s'étendant à partir du bas de la manchette ( 5, 35, 45) est situé

approximativement à hauteur de l'axe d'articulation ( 3, 33, 43) et appro-

ximativement selon la direction de t'axe longitudinal de la chaussure.

3 Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le prolongement ( 7, 37) est dirigé vers L'avant de la chaussure 4 Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée par le

fait que le prolongement ( 47) est dirigé vers l'arrière de la chaussure.

Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le prolongement ( 27) définissant un ressort à lame de flexion

s'étendant à partir du bas de la manchette ( 25) est situé approximative-

ment dans L'alignement de l'axe de la tige ( 28) de la chaussure et diri-

gé vers le bas, son point d'appui ( 31) étant disposé à proximité de la

zone du talon de ladite chaussure.

6 Chaussure de ski selon Les revendications 1 à 3 et 5, caractéri-

sée par le fait qu'elle est du type dit à ouverture arrière.

7 Chaussure de ski selon les revendications l et 4, caractérisée

par le fait qu'elle est du type à ouverture avant.

8 Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 7, carac-

térisée par le fait que le prolongement ou lamé de flexion ( 7) est pré-

contraint lors du montage.

9 Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 8, carac-

térisée par le fait que Le point d'appui ( 8, 14, 21, 31, 38, 41) soli-

daire du bas de coque est constitué par des moyens d'assemblage connus 9 -

en soi rapportés au bas de coque de ladite chaussure.

Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 9, carac-

térisée par le fait que l'axe d'articulation ( 33) de La manchette ( 35)

sur le bas de coque et les moyens d'assemblage réa Lisant le point d'ap-

pui ( 38) sont constitués par une seule et même agraffe ( 39) (figures

12 et 13).

11 Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 4 et 7 à

9, caractérisée par le fait que des moyens permettent d'ajuster en po-

sition Le long d'un arc de cerc Le ( 13) centré sur l'axe d'articulation ( 3), le point de fixation ( 8) du prolongement ( 7) sur le bas de coque

( 1), ce qui permet l'ajustement de l'angle d'avancée (CA) au repos.

12 Chaussure de ski selon La revendication 11, caractérisée par le fait que lesdits moyens comportent une lumière arquée ( 13) ménagée

dans le bas de coque ( 1), le long de laquelle est déplaçable et bloca-

b Le en position un organe ( 14, 15, 16, 18, 19) assurant la fixation ( 8)

entre le bas de coque ( 1) et Le prolongement ( 7).

13 Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 4 et 7 à

9, caractérisée par le fait que des moyens permettent d'ajuster en posi-

tion le point de fixation ( 8) du prolongement ( 7) sur le bas de coque ( 1) le long d'un segment de droite radial par rapport à l'articulation

( 3), ce qui permet l'ajustement de la longueur du prolongement ( 7) acti-

ve en flexion donc sa raideur.

14 Chaussure de ski selon L'une des revendications 1 à 4 et 7 à

9, caractérisée par le fait que des moyens permettent d'ajuster en posi-

tion le point de fixation ( 8) du prolongement ( 7) sur Le bas de coque ( 1), Le Long d'une trajectoire définissant une fonction déterminée entre

l'angle d'avancée (v) et La raideur en flexion du prolongement ( 7).

Chaussure selon la revendication 13 ou la revendication 14, carac-

térisée par le fait que lesdits moyens comportent deux Lumières ( 13) identiques se correspondant ménagées dans le bas de coque ( 1) et Le prolongement ( 7) et suivant respectivement le segment de droite ou la trajectoire, le long desquelles est déplaçable et blocable en position un organe ( 14, 15, 16, 18, 19) assurant la fixation ( 8) entre le bas de

coque ( 1) et le prolongement ( 7).

16 Chaussure selon La revendication 12 ou la revendication 15, carac-

térisée par le fait que l'organe ( 14, 15, 16, 18, 19) comporte une tige cylindrique ( 14) traversant le bas de coque ( 1) par la lumière ( 13), une tête ( 15) pouvant se plaquer contre la face interne du bas de coque

( 1), et une tige filetée ( 18) traversant Le prolongement ( 7) et sur La-

- que L Le un écrou ( 19) peut être vissé pour p Laquer le prolongement ( 7) contre Le bas de coque ( 1) et assurer la fixation ( 8) ou au contraire

être dévissé pour Libérer cette fixation ( 8).

17 Chaussure selon la revendication 16 caractérisée par le fait qu'une rainure ( 15 ') est ménagée dans la face interne du bas de coque

( 1) le long de la lumière ( 13) pour servir de logement à la tête ( 15).

18 Chaussure selon la revendication 16 ou la revendication 17,

caractérisée par le fait que la tête ( 15) porte des ergots ( 16) coopé-

rant avec des cavités ( 17) ménagées dans Le bas de coque ( 1) à interval-

les réguliers Le long de la lumière ( 13) pour définir des positions pré-

cises de l'organe de fixation ( 14, 15, 16, 18, 19) le long de La lumière

( 13).

19 Chaussure selon la revendication 13, caractérisée par le fait que lesdits moyens comportent au moins un rail longitudinal ( 21) porté par le bas de coque ( 1) et un coulisseau ( 22) coopérant avec ce rail ( 21) et Le prolongement ( 7), et dép Laçable et blocable en position le

long de ceux-ci.