FR2500900A1 - Dispositif amortisseur de torsion, en particulier friction d'embrayage pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN DISPOSITIF AMORTISSEUR DE TORSION DANS LEQUEL LES MOYENS ELASTIQUES INTERPOSES CIRCONFERENTIELLEMENT ENTRE LES DEUX PARTIES A, B QUI LE CONSTITUENT SONT FORMES DE BLOCS EN MATIERE ELASTIQUEMENT DEFORMABLE 13. SUIVANT L'INVENTION, CHACUN DE CES BLOCS 13 EST SUSCEPTIBLE DE SE TROUVER CONFINE CIRCONFERENTIELLEMENT DANS LE LOGEMENT 15 DANS LEQUEL IL EST DISPOSE, EN SORTE QUE, SUIVANT LE DEBATTEMENT ANGULAIRE ENTRE LES PARTIES A, B UN TEL BLOC 13 DEVELOPPE ENTRE CELLES-CI UN EFFORT D'ECARTEMENT AXIAL, ET QUE LE COUPLE DE FROTTEMENT DU AUX RONDELLES DE FROTTEMENT 27 ET 27 ASSOCIEES EST AINSI MODULE EN CONSEQUENCE. APPLICATION NOTAMMENT AUX FRICTIONS D'EMBRAYAGE POUR VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les dispositifs

amortisseurs de torsion comportant au moins deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement angulaire déterminé et des moyens élastiques interposés circonférentiellement en-

tre lesdites parties coaxiales.

Ain-si qu'on le sait, un. tel dispositif amortisseur de torsion entre usuellement dan.s la constitution d'une friction d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, l'une de ses parties coaxiales portant alors un disque de friction destiné

à être solidarisé en rotation avec un premier arbre, en prati-

que un arbre menant, l'arbre de sortie du moteur dans le cas d'un véhicule automobile, tandis que l'autre de ses parties coaxiales est portée par un moyeu destiné à être solidarisé en rotation avec un deuxième arbre, en pratique un arbre mené, 1' arbre d'entrée d'une botte de vitesses dans le cas d'un. tel

véhicule automobile.

Un. tel dispositif permet en. effet d'assurer une transmis-

sion. régulée du couple de rotation, appliqué à l'une de ses par-

ties coaxiales lorsque l'autre est elle-même l'objet d'un cou-

ple de rotation, c'est-à-dire de filtrer les vibrations suscep-

tibles de prendre naissance tout au long de la chaîne cinéma-

tique sur laquelle il est inséré, qui va du moteur aux arbres

de roue commandés dans le cas d'un véhicule automobile.

Le plus souvent, les moyens élastiques interposés circon-

férentiellement entre les deux parties coaxiales constitutives de ce dispositif sont formés d'une pluralité de ressorts, en, pratique métalliques, globalement allongés tangentiellement

par rapport à une circonférence de l'ensemble.

Il a cependant été déjà proposé de substituer à de tels ressorts des blocs en matière élastiquement déformable, et c'

est le cas notamment dans le brevet américain. No 3.811.545.

Dans l'un. et l'autre cas, ressorts ou blocs en matière

élastiquement déformable, de tels moyens élastiques sont dis-

posés dans des logements solidaires pour partie d'une des par-

ties coaxiales constitutives du dispositif amortisseur de tor-

sion concerné, et pour partie de l'autre de ces parties coaxia-

les; ils sont donc l'objet d'un effort de compression. circon-

férentiel lors du débattement angulaire entre lesdites parties

coaxiales, et il est à souligner, s'agissant de blocs en ma-

tière élastiquement déformable, que, suivant ce qui peut être considéré comme un. préjugé, il est ainsi usuel, à ce jour, de ne faire travailler de tels blocs qu'à la compression, à la manière des ressorts auxquels ils sont substitués. La présente invention concerne plus particulièrement les

dispositifs amortisseurs de torsion du genre concerné qui com-

portent en outre des moyens de frottement agissant axialement entre leurs parties coaxiales constitutives et développant donc entre celles-ci un couple de frottement au cours de leur

débattement angulaire.

Un tel couple de frottement, qui a pour but d'augmenter

l'amortissement des oscillations ou vibrations angulaires en-

tre les deux parties coaxiales constitutives du dispositif amortisseur de torsion concerné en s'ajoutant au couple de

frottement dû au frottement interne que présente inévitable-

ment celui-ci, introduit, en fonctionnement, dans ce disposi-

tif amortisseur de torsion, un effet "d'hystérésis", c'est-à-

dire une différenciatIion, pour un même débattement angulaire entre lesdites parties coaxiales, entre la valeur du couple transmis entre celles-ci pour une évolution croissante de ce

couple, et la valeur du couple transmis entre ces parties co-

axiales pour une évolution décroissante de celui-ci.

En pratique, il est avantageux que cette différenciation

soit d'autant plus importante que le couple transmis est lui-

même plus élevé.

Divers artifices ont été proposés dans ce but.

par exemple, dans le brevet américain No 3.811.545 men-

tionné ci-dessus, des saillies solidaires de l'une des parties du dispositif amortisseur de torsion concerné viennent, en fonction du débattement angulaire entre les parties coaxiales constitutives de celuici, en. contact de frottement avec le

siège des blocs en matière élastiquement déformable circonfé-

rentiellement interposés entre lesdites parties coaxiales.

Par ailleurs, tirant parti du fait que les deux parties

coaxiales d'un dispositif amortisseur de torsion du genre con-

cerné sont usuellement libres axialement l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un. écartement axial déterminé, il a été proposé, dans le brevet français No 1.411.155, de disposer de biais certains au moins des ressorts mis en oeuvre, de

manière à ce que l'effort élastique dû à ceux-ci ait une com-

posante axiale propre à donner un serrage progressif des moyens de frottement intervenant axialement entre lesdites parties coaxiales.

Les diverses réalisations correspondantes sont relative-

ment complexes.

En, outre, et sauf éventuellement pour la dernière, elles

conduisent à des variations du couple de frottement interve-

nant par paliers, et donc à une hystérésis variant en corres-

pondance par paliers.

La présente invention a d'une manière générale pour ob-

jet une disposition, qui, tirant un parti nouveau de la mise en oeuvre de blocs en matière élastiquement déformable, permet

de manière simple et efficace une variation continue de l'hys-

térésis, et conduit en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, la présente invention a pour objet un dispositif amortisseur de torsion, en.particulier friction d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, du

genre comportant deux parties coaxiales, qui sont montées ro-

tatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un dé-

battement angulaire déterminé, et qui sont libres axialement l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un écartement axial déterminé, des moyens élastiques, qui sont interposés circonférentiellement entre lesdites parties coaxiales, et qui comportent au moins un bloc en matière élastiquement déformable disposé dans un logement solidaire pour partie d'une desdites parties coaxiales et pour partie de l'autre de celles-ci, et

des moyens de frottement, qui agissent axialement entre lesdi-

tes parties coaxiales, et qui développent entre elles un couple de frottement lors de leur débattement angulaire, ce dispositif

amortisseur de torsion étant caractérisé en ce que, pour cha-

cun.e des parties coaxiales concernées, le logement dans lequel

est disposé le bloc en matière élastiquement déformable compor-

te au moins une ligne circonférentiellement continue d'une de

ses extrémités circonférentielles à l'autre, dite ci-après li-

gne de contact, en sorte que, pour une plage au moins du débat-

tement angulaire entre lesdites parties coaxiales, et suivant

au moins ladite ligne de contact, ledit bloc en. matière élasti-

quement déformable se trouve "confiné" circonférentiellement

dans ledit logement.

*Autrement dit, d'une des extrémités circonférentielles à l'autre d'un tel logement, et suivant une ligne, dite de contact, au moins, la paroi correspondante de ce logement s'

étend en continu, sans rupture de continuité, et est ainsi ap-

te à contrebuter en tout point le bloc en matière élastique-

ment déformable.

L'originalité de cette disposition apparaitra mieux si

l'on rappelle que, le plus souvent, dans les réalisations du -

genre concerné connues à ce jour, il y a, circonférentielle-

ment, une rupture de continuité dans la paroi des logements dans lesquels sont disposés les moyens élastiques interposés entre les deux parties coaxiales constitutives du dispositif

amortisseur de torsion en cause.

C'est le cas, notamment, dans le brevet américain No 3.811.545, dans lequel la paroi en question est en fait inexistante, les blocs en matière élastiquement déformable

constituant les moyens élastiques correspondants étant en sim-

ple appui, par leurs tranches d'extrémité circonférentielle, contre. les tranches de fenêtres prévues, pour logement de ces

blocs, dans les deux parties coaxiales constitutives du dispo-

sitif amortisseur de torsion concerné.

En pratique, le logement du bloc en matière élastiquement déformable comportant deux coquilles, dont les concavités sont

tournées l'une vers l'autre, et qui présentent chacune circon-

férentiellement au moins une ligne circonférentiellement conti-

nue d'une de ses extrémités circonférentielles à l'autre, for-

mant ligne de contact pour le bloc en matière élastiquement dé-

formable, pour une plage au moins du débattement angulaire en-

tre les parties coaxiales concernées, lesdites coquilles sont, suivant l'invention, liées circonférentiellement l'une à l'une

des patties coaxialesà-concernées,l.'autre à l'autre de celles-

ci, au lieu d'appartenir l'une et l'autre à une même desdites

parties coaxiales, et elles forment conjointement à elles seu-

les ledit logement.

Il en résulte que, au cours du débattement angulaire en-

tre les parties coaxiales concernées, le bloc en matière élas-

tiquement déformable est l'objet Don seulement d'un effort de

compression circonférentiel, mais encore, suivant une carac-

téristique de l'invention, d'un effort de cisaillement, les

points d'application de cet effort de compression circonfé-

rentiel aux extrémités dudit bloc en matière,élastiquement dé-

formable n'étant circonférentiellement pas alignés l'un avec l'autre mais au contraire axialement décalés l'un par rapport

à l'autre.

Du fait de l'effort de compression circonférentiel au-

quel il est soumis, le bloc en matière élastiquement déforma-

ble est l'objet d'un gonflement axial, qui se trouve accentué par la conjugaison d'un effort de cisaillement avec cet effort

de compression circonférentiel.

Par suite de ce gonflement axial, et de son confinement

dans le logement dans lequel il est disposé, le bloc en matiè-

re élastiquement déformable mis en oeuvre dans le dispositif amortisseur de torsion suivant l'invention développe entre les parties coaxiales constitutives de ce dispositif un effort d'

écartement axial qui va en croissant avec le débattement angu-

laire entre lesdites parties.

Le couple de frottement dû aux moyens de frottement as-

sociés s'en trouve progressivement augmenté en conséquence.

Cette augmentation du couple de frottement intervient avantageusement dès l'origine du débattement angulaire entre

les deux parties coaxiales concernées, et se poursuit de maniè-

re continue jusqu'au terme de celui-ci.

Une hystérésis continûment variable est ainsi, de manière relativement simple, obtenue, sans qu'il soit besoin pour cela de l'intervention de quelconques autres éléments que les moyens élastiques interposés par ailleurs circonférentiellement entre

les deux parties coaxiales concernées.

En outre, malgré son gonflement axial, le bloc en matière

élastiquement déformable mis en oeuvre dans le dispositif amor-

tisseur de torsion suivant l'invention, n'est avantageusement l'objet d'aucun déplacement.relatif circonférentiel vis-à-vis

du logement qui le confine, et il n'est donc pas sujet à usure.

Suivant un développement de l'invention, outre leur fonc-

tion de transmission de couple d'une de ces parties coaxiales

à l'autre et d'augmentation progressive de l'hystérésis inter-

venant entre celles-ci, le ou les blocs en matière élastique-

ment déformable constituant ces moyens élastiques peuvent a-

vantageusement, si désiré, satisfaire à une troisième fonc-

tion, qui est d'assurer un centrage l'une par rapport à l'au-

tre des deux dites parties coaxiales tout en. en permettant, radialement, un montage flottant l'une par rapport à l'autre. Il a certes été déjà proposé, notamment dans le brevet américain No 2.826.902, de rendre libres radialement l'une par rapport à l'autre les deux parties coaxiales constitutives d'un, dispositif amortisseur de torsion, dans les limites d'un jeu radial déterminé, et d'interposer radialement entre elles

des moyens élastiques, pour en assurer un. montage flottant.

Mais, dans ce brevet américain., les moyens élastiques mis en oeuvre à cet effet sont constitués par des rondelles élastiques distinctes des moyens élastiques interposes par

ailleurs circonférentiellement entre les deux parties coaxia-

les concernées.

Suivant l'invention, le ou les blocs en matière élasti-

quement déformable interposés circonférentiellement entre de

telles parties coaxiales constituent conjointement par eux-

mêmes les moyens élastiques interposes radialement entre cel-

les-ci.

Le montage flottant recherché se trouve ainsi avantageu-

sement obtenu sans qu'il soit besoin d'une quelconque pièce

spécifique supplémentaire.

Quoi qu'il en. soit, le montage flottant ainsi assuré en-

tre les deux parties coaxiales constitutives du dispositif amortisseur de torsion suivant l'invention. permet de pallier

très simplement les conséquences d'un éventuel défaut d'aligne-

ment entre les arbres menant et mené entre lesquels elles in-

terviennent, et en. particulier d'éviter, d'une part, l'établis-

sement, entre lesdites parties coaxiales, d'une composante ra-

diale de nature à conduire à une usure irrégulière du disque de friction. éventuellement porté par l'une d'elles et à rendre irrégulière, voire même aléatoire, pour les faibles valeurs de couple, la filtration recherchée des vibrations dont elles

sont l'objet, et d'autre part, le développement, entre les di-

verses pièces en cause, de contraintes de nature à conduire un

effet de "fretting" entre celles-ci.

En bref, la disposition. suivant l'invention permet avan-

tageusement l'obtention d'une pluralité de fonctions avec un

nombre réduit de pièces simples et d'un prix réduit n.'occu-

pant axialement qu'un encombrement minime.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-

tiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'

exemple, en.référen.ce aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue partielle en élévation, suivant la flèche I de la figure 2, avec divers arrachements locaux, d'un dispositif amortisseur de torsion suivant l'invention.; la figure 2 en est une vue partielle en. coupe axiale, suivant la ligne II-II de la figure 1;

la figure 3 en. est une vue partielle en coupe circon.fé-

rentielle, suivant la ligne III-III de la figure 1, et pour un débattement angulaire nul entre les deux parties coaxiales constitutives du dispositif amortisseur de torsion concerné; la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, pour un. quelconque débattement angulaire entre lesdites parties coaxiales;

la figure 5 est un. diagramme illustrant le mode de fonc-

tionnement du dispositif amortisseur de torsion suivant l'in-

vention.; la figure 6 est une vue partielle analogue à celle de la figure 1 et concerne une variante de réalisation; la figure 7 est une demi-vue en coupe axiale de cette variante de réalisation, suivant la ligne VII- VII de la figure 6;

la figure 8 en est une vue partielle en coupe circonfé-

rentielle, suivant la ligne VIII-VIII de la figure 6; les figures 9, 10, il sont des vues analogues à celle de la figure 8, et concernent chacune respectivement une variante de réalisation; la figure 12 reprend pour partie la figure 6 et concerne une autre variante de réalisation.;

la figure 13 est une vue partielle en coupe axiale cor-

respondant à la variante de réalisation représentée à la fi-

gure 12.; la figure 14 est une vue partielle analogue à celle de la figure 12 et concerne une variante de réalisation; la figure 15 est une demi-vue en coupe axiale analogue

à celle de la figure 7 et concerne une variante de réalisa-

tion.; la figure 16 est une demi-vue en coupe axiale analogue à celle de la figure 2 et concerne une autre variante de réa- lisation,;

la figure 17 est un. diagramme illustrant le mode defonc-

tionnement de cette variante de réalisation.;

la figure 18 est une vue partielle en coupe circonféren-

tielle analogue à celle de la figure 3 et concerne une varian-

te de réalisation.; la figure 19 est une vue partielle en coupe transversale de cette variante de réalisation., suivant la ligne XIX-xIx de la figure 18; la figure 20 est une vue partielle en coupe transversale analogue à celle de la figure 19 et concerne une variante de réalisation.; les figures 21,22 sont des demi-vues en coupe axiale

analogues à celle de la figure 2 et concernent chacune respec-

tivemént d'autres variantes de réalisation.

Ces figures illustrent l'application de l'invention à la constitution d'une friction d'embrayage propre par exemple à

l'équipement d'-un véhicule automobile.

Globalement, le dispositif amortisseur de torsion. que

forme une telle friction d'embrayage comporte deux parties co-

axiales A,B, qui sont montées rotatives l'une par rapport à 1' autre dansles limites d'un, débattement angulaire déterminé,et qui sont libres axialement l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un. écartement axial déterminé, suivant des modalités

décrites plus en détail ultérieurement.

La partie A comporte transversalement un flasque annulai-

re 1OA porteur, à sa périphérie externe, d'un. disque de fric-

tion. 11 destiné à être solidarisé en rotation avec un premier arbre, en. pratique un arbre menant, l'arbre de sortie du moteur

dans le cas d'un. véhicule automobile (non représenté).

La partie B comporte transversalement, parallèlement au flasque 1OA de la partie A, à distance de celui-ci, un flasque 1OB porté radialement en saillie par un moyeu 12 destiné à être solidarisé en. rotation avec un deuxième arbre, en pratique un arbre mené, l'arbre d'entrée de la botte de vitesses dans le

cas d'un véhicule automobile (non représenté).

Entre les parties A,B, sont interposés circonférentiel-

lement des moyens élastiques.

Il s'agit, en pratique, d'une pluralité de blocs en ma-

tière élastiquement déformable 13, qui, dans l'exemple de réa-

lisation représenté, sont régulièrement répartis circulaire-

ment sur une même circonférence de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures

1 à 5, ils sont au nombre de huit.

En outre, dans cette forme de réalisation, chacun d'eux est, radialement, à titre d'exemple, globalement cylindrique, et est, en pratique, formé d'un tronçon de boudin cylindrique

de section circulaire.

Un tel bloc 13 peut par exemple etre réalisé en un élas-

tomère. Quoi qu'il en soit, chacun des blocs 13 est disposé dans

un logement 15 solidaire pour partie d'une des parties coaxia-

les A, B, et pour partie de l'autre de celles-ci.

Suivant l'invention, pour chacune des parties coaxiales A, B, le logement 15 dans lequel est disposé chaque bloc 13 comporte au moins une ligne circonférentiellement continue d' une de ses extrémités circonférentielles à l'autre, dite ici par commodité, ligne de contact, en sorte que, pour une plage

au moins du débattment angulaire entre lesdites parties coaxia-

les A, B, et suivant au moins ladite ligne de contact, un tel

bloc 13 se trouve "confiné" circonférentiellement dans le loge-

ment 15 correspondant.

En pratique, un tel logement 15 est formé de deux coquil-

les 16A, 16B, dont les concavités sont tournées l'une vers 1' autre. Suivant l'invention ces coquilles 16A, 16B sont liées

circonférentiellement, l'une à la partie A, l'autre à la par-

tie B. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, il s'agit de coquilles hémi-cylindriques, c'est-à-dire

de coquilles dont la section transversale est globalement hé-

mi-circulaire et qui sont ouvertes à leurs extrémités radiales.

Leur courbure s'étend circonférentiellement.

Autrement dit, la direction de leur axe s'étend dans le

plan radial de l'ensemble passant par leur zone médiane.

En pratique, les flasques O10A, O10B, présentant des évi-

dements 17A, 17B pour réception des blocs 13, les coquilles 16A,16B sont librement engagées axialement, l'une dans un évidement 17A du flasque O10A, l'autre dans un évidement 17B du flasque O10B et elles présentent chacune latéralement des

ailes 18A, 18B pour appui axial sur le flasque 10A, 10B cor-

respondant. Dans I'exemple de réalisation représenté sur les figures

1 à 5, les blocs 13 sont complémentaires des logements 15 for-

més par les coquilles 16A, 16B, et, même pour la configuration

de repos de l'ensemble, ils sont engagés sans jeu dans celles-

ci, tel que représenté.

Dès lors, chacune de ces coquilles 16A, 16B formant pour

le bloc 13 correspondant, parallèlement à leur axe, une infi-

nité de lignes de contact circonférentiellement continues d' une de leurs extrémités circonférentielles à l'autre, et ceci

dès l'origine du débattement angulaire entre les parties c-

axiales A,B.

Mais il n'en est pas obligatoirement toujours ainsi.

Au contraire, seul un. nombre limité de lignes de contact peuvent être prévues, voire même une seule de celles-ci, comme

il apparaitra ci-après, et/ou un jeu être prévu, pour la con-

figuration de repos de l'ensemble, entre chaque bloc 13 et les coquilles 16A, 16B correspondantes, des lignes de contact ne se développant dès lors entre ces organes qu'à compter d'une valeur déterminée du débattement angulaire entre les parties

*coaxiales A,B.

Bien entendu, compte tenu de leur infinité, les lignes

de contact en cause n'ont pas été matérialisées sur les figu-

res 1 à 5.

Du fait que, même pour la configuration de repos de 1' ensemble, ils sont "confinés" circonférentiellement dans leurs logements 15, les blocs 13 assurent par eux-m êmes le centrage l'une par rapport à l'autre des parties coaxiales A,B, dans

cette forme de réalisation.

En outre, un jeu radial J étant volontairement laissé annulairement entre la périphérie interne du flasque 1OA de i-- il

la partie A et le moyeu 12 de la partie B, un. montage flot-

tant est réalisé radialement entre ces parties A,B, celles-ci étant libres radialement l'une par rapport à l'autre, dans les limites du jeu radial déterminé J précisé ci-dessus, et à l'encontre des moyens élastiques que constituent les blocs 13. En pratique, dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 5, chaque bloc 13 est, par l'une de ses tranches d'extrémité radiale 20,20', au contact de l'une au moins des parties coaxiales A,B, et en pratique de chacune de

celles-ci, et par l'autre desdites tranches d'extrémité radia-

le 20,20', il est au contact de l'autre au moins des parties

coaxiales A,B, et en pratique de chacune de celles-ci.

Les blocs 13 sont ainsi en mesure d'assurer radialement

un rappel élastique des parties coaxiales A,B, l'une par rap-

port à l'autre en. cas de décentrage de celles-ci.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, la zone de contact des tranches d'extrémité radiale

,20' des blocs 13 avec les parties A,B, s'étend sur la tota-

lité de ces tranches d'extrémité radiale, en sorte que, lors

d'un tel décentrage des parties coaxiales A,B, l'une par rap-

port à l'autre, les blocs 13 interviennent immédiatement dans

leur totalité, et donc énergiquement.

Les parties coaxiales A,B, qui, comme mentionné ci-des-

sus, sont libres axialement l'une par rapport à l'autre, sont cependant attelées axialement l'une à l'autre par des moyens de retenue unidirectionnels en. sorte que leur liberté axiale

de mouvement n'intervient que dans une direction, correspon-

dant à un rapprochement axial de ces parties coaxiales A,B, 1'

une par rapport à l'autre.

En pratique, ces moyens de retenue unidirectionnels com-

portent, à la périphérie interne du flasque 10A, un premier jeu de tirants 22, à partie médiane s'étendant globalement axialement, et, à la périphérie externe du flasque 10B, un

deuxième jeu de tirants 22' à partie médiane s'étendant globa-

lement axialement.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures

1 à 5, il s'agit de tirants filetés.

Chaque tirant fileté 22 est engagé à vissage dans un, per-

çage taraudé 23 du flasque 10B et est ainsi lié axialement à celui-ci, et, traversant avec jeu le flasque O10A, à la faveur

d'échancrures 24 que comporte à cet effet celui-ci à sa péri-

phérie interne, il s'étend au-delà de ce flasque O10A, en pré-

sentant, pour appui sur celui-ci, un épaulement 25; cet épau-

lement 25 étant formé par la base de la tête 26 que comporte usuellement un tel tirant fileté, l'appui de celui-ci sur le

flasque 10A est un. appui axial dans cette forme de réalisation.

Suivant l'invention, des moyens de frottement propres à développer entre les parties coaxiales A, B, un couple de frottement lors du débattement angulaire de celles-ci sont

établis au droit des tirants filetés 22.

Il s'agit, dans la forme de réalisation représentée sur

les figures 1 à 5, d'une rondelle de frottement 27 insérée en-

tre d'une part le flasque 10A, du côté de celui-ci opposé au flasque 10B, et d'autre part, une rondelle de répartition 28

prenant appui sur les épaulements 25 des tirants filetés 22.

En pratique, et tel que représenté, une douille entre-

toise 29 est établie autour de chaque tirant fileté 22, entre

le flasque 10B et la rondelle de répartition 28.

Par exemple, la rondelle de frottement 27 peut être en-

gagée, sans jeu circonférentiel, par des passages 31, sur les

douilles 29, en sorte que, dès l'origine du débattement angu-

laire entre les parties coaxiales A,B, elle est angulairement solidaire du flasque 10B alors qu'elle se trouve au contact du flasque O10A; en variante, elle peut être engagée avec un jeu

circonférentiel sur les douilles 29, en sorte que sa solidari-

sation en rotation. avec le flasque O10B n'intervient qu'après

absorption de ce jeu circonférentiel; suivant une autre va-

riante, elle peut être fractionnée en. secteurs circulaires con-

venablement rapportés, par exemple par collage, sur la rondelle de répartition 28, celle-ci étant alors engagée, avec ou sans

jeu, sur les tirants filetés 22.

Chacun des tirants filetés 22' prend appui axialement par

l'épaulement 25' que forme la base de leur tête 26', et à tra-

vers le voile du disque de friction 11, sur le flasque 10A, du côté decelui-ci opposé au flasque 10B, et, traversant d'une part, sans jeu, ledit voile et le flasque 10A, et d'autre part, avec jeu, le flasque 10B, à la faveur d'échancrures 24' que

comporte à cet effet celui-ci à sa périphérie externe, il s'é-

tend au-delà de ce flasque 0lB, en présentant, pour appui sur celui-ci, un épaulement 32' formé en pratique par un écrou 33' rapporté à vissage sur son extrémité filetée; il s'agit

donc, comme précédemment, d'un appui axial.

Comme pour les tirants filetés 22, des moyens de frotte-

ment sont établis au droit des tirants filetés 22'.

Il s'agit d'une rondelle de frottement 27' insérée entre le flasque O10B, du côté de celui-ci opposé au flasque 10A, et

d'une rondelle de répartition 28' prenant appui sur les épau-

lements 32' associés aux tirants filetés 22'.

Entre cette rondelle de frottement 27' et le flasque 10A

une douille entretoise 29' entoure chaque tirant fileté 22'.

Comme précédemment, la rondelle de frottement 27' est

par exemple engagée sur les tirants filetés 22', par des passa-

ges 31' qu'elle comporte à cet effet; si cet engagement est sans jeu circonférentiel, la rondelle de frottement 27' est liée angulairement au flasque 10A dès l'origine du débattement angulaire entre les parties coaxiales A, B, alors qu'elle est au contact du flasque lOB; enkvariante, elle peut être engagée avec un jeu circonférentiel sur les tirants filetés 22', en sorte que sa liaison angulaire au flasque 10A n'intervient qu' après absorption de ce jeu circonférentiel; suivant une autre

variante, elle est fractionnée en secteurs circulaires convena-

blement rapportés, par exemple par collage, sur la rondelle de répartition 28', celle-ci étant alors engagée, avec ou sans jeu,

sur les tirants filetés 22'.

En outre, ainsi qu'on le notera, les tirants filetés 22' assurent par euxmêmes la solidarisation du disque de friction

11 au flasque 10A.

A l'arrêt, les coquilles 16A, 16B, constitutives du loge-

ment 15 de chaque bloc 13 se trouvent axialement en regard 1'

une de l'autre, ainsi qu'il est visible notamment à la figure3.

Le débattement angulaire entre les parties coaxiales A,B,

est alors nul.

En fonctionnement, le disque de friction 11 se trouvant par exemple entraîné en rotation dans le sens des flèches F1 des figures 1 et 4, les blocs 13, qui transmettent de la partie A à la partie B le couple correspondant, cèdent élastiquement,

et il se développe alors progressivement, entre lesdites par-

ties AB, un débattement angulaire D. Conjointement, en raison de ce débattement angulaire D,

chaque bloc 13 est l'objet d'un. effort de compression circon-

férentiel, tel que schématisé par les flèches F2 de la figure 4, et travaille alors en cisaillement, du fait que les points d'application. de cet effort de compression circonférentiel à ses extrémités ne sont pas alignés circonférentiellement l'un avec l'autre mais sont au contraire axialement décalés l'un

par rapport à l'autre.

Suivant l'invention, et en raison d'une part de ce que chaque bloc 13 se trouve confiné circonféreniiellement dans le logement 15 dans lequel il est disposé, et d'autre part de

ce que, ainsi confiné, il travaille comme un fluide sans fui-

te, parce qu'il est constitué en une matière élastiquement dé-

formable, un tel bloc 13 développe, entre les parties coaxia-

les A,B, un effort d'écartement axial, tel que schématisé par les flèches F3 de la figure 4, et cet effort d'écartementaKial

est d'autant plus intense que l'effort de compression circon-

férentiel dont est l'objet un tel bloc 13 est lui-même plus intense, ou, autrement dit, que le débattement angulaire D

entre les parties coaxiales A,B, est lui-même plus important.

L'effort d'écartement axial dont sont ainsi l'objet les parties coaxiales A,B, se trouve contrebuté par les tirants filetés 22,22', en. sorte que lesdites parties coaxiales A,B, restent en, pratique, axialement, à la même distance l'une de

1 'autre.

Mais il en résulte une pression axiale croissante sur les rondelles de frottement 27,27', et le couple de frottement

dû à celles-ci se trouve augmenté en conséquence.

Pour un. débattement angulaire nul ce couple de frotte-

ment est faible, voire nul.

Il va ensuite en croissant avec le débattement angulaire.

L'effet d'hystérésis qui en résulte varie ainsi en con-

tinu tout au long du débattement angulaire entre les parties

coaxiales A,B, en croissant avec celui-ci.

Cet effet d'hystérésis ressort du diagramme de la figure sur lequel sont portés, en. abscisses, le débattement angu- laire D entre les parties coaxiales A,B, et, en ordonnées, le

couple C transmis d'une de ces parties à l'autre.

Pour une môme valeur d du débattement angulaire D, le couple C a soit une valeur cl, pour les valeurs de couple croissantes, soit une valeur c2, pour les valeurs de couple décroissantes, et la différence entre ces couples cl à c2 va en croissant régulièrement de l'origine vers les débattements

angulaires élevés.

Ainsi qu'il est à souligner, il ne se développe avanta-

geusement aucun frottement générateur d'usure entre chaque bloc 13 et son logement 15 au cours du débattement angulaire D. En pratique, les rondelles de frottement 27,27' mises en. oeuvre participent de manière appréciable à la transmission d'un-couple entre les parties coaxiales A,B, conjointement avec les blocs en matière élastiquement déformable 13, ce qui est favorable à l'absorption. d'éventuelles vibrations entre

lesdites parties coaxiales A,B.

Pour la forme de réalisation-représentée sur les figures 1 à 5, qui met en oeuvre deux rondelles de frottement, la part du couple ainsi pris en. charge par ces rondelles de frottement sous l'effet de l'effort d'écartement axial développé par les

blocs 13 peut atteindre 50 %.

Par ailleurs, et ainsi qu'on le notera, il n'est avanta-

geusement mis en oeuvre aucun ressort métallique, ce qui évite

tout traitement particulier et dispendieux.

Suivant la variante de réalisation. des figures 6 à 8, le

flasque lOA forme directement le voile du disque de friction.

11, et il est directement au contact du flasque lOB.

En outre, suivant cette variante de réalisation, les deux coquilles 16A, 16B formant le logement 15 de chaque bloc en matière élastiquement déformable 13 font partie intégrante,

l'une du flasque 1OA, l'autre du flasque 1OB, et elles résul-

tent chacune d'une déformation locale d'un. tel flasque.

Enfin, suivant cette variante de réalisation., les tirants 22,22' formant les moyens de retenue unidirectionnels attelant axialement l'une à l'autre les parties coaxiales A,B, sont constitués de pattes venues d'une seule pièce avec une même rondelle.

Pour les tirants 22, il s'agit de la rondelle de répar-

tition 28, qui se trouve en appui axial sur le flasque lOA à

travers la rondelle de frottement 27.

Pour les tirants 22', il s'agit d'une rondelle 35', qui

se trouve directement en appui axial sur le flasque 1OA.

Quoi qu'il en soit, à leur extrémité libre, pour former des épaulements d'appui, ces pattes sont repliées à l'équerre au contact du flasque 10B pour ce qui concerne les tirants 22, et au contact de la rondelle de répartition 28', pour ce

qui concerne les tirants 22', et elles se trouvent donc tou-

tes en appui axial sur le flasque 1OB, soit directement, soit

indirectement.

Commne précédemment, les tirants 22 ainsi constitués tra-

versent avec jeu des fenêtres 36 prévues à cet effet dans le

flasque 10A, au voisinage de la périphérie interne de celui-

ci, et ils traversent avec ou sans jeu le flasque 10B et la

rondelle de frottement 27.

De même, les tirants 22' traversent avec jeu des fenêtres 36' prévues à cet effet dans le flasque O10B, au voisinage de la périphérie externe de celui-ci, et ils traversent avec ou

sans jeu le flasque 10A et la rondelle de frottement 27'.

Le fonctionnement de cette variante de réalisation est analogue à celui décrit ci-dessus pour la forme de réalisation

illustrée sur les figures 1 à 5.

Dans ce qui précède, chaque bloc 13 est massif.

En variante, figures 9 et 10, il comporte des évidements;

il s'agit, dans les exemples de réalisation représentés, d'évi-

dements ouverts 37, c'est-à-dire d'évidements débouchant sur l'une ou l'autre des faces du bloc 13 concerné, et en pratique,

sur l'une et l'autre des faces transversales de ce bloc 13.

A la figure 9, il est prévu un seul évidement pour chacu-

ne de ces faces transversales, et à la figure 10 il en est pré-

vu deux pour chacune de celles-ci.

En outre, suivant ces variantes de réalisation, chaque bloc 13 est, comme pour les formes de réalisation représentées sur les figures 1 à 8, un tronçon de boudin cylindrique mais sa section. transversale, prise circonférentiellement, est autre

que hémi-circulaire.

Il s'agit d'une section. en rectangle à la figure 9, et d' une section en trapèze à arêtes arrondies à la figure 10, et les coquilles 16A,16B correspondantes ont une configuration complémentaire. Quoi qu'il en soit, les évidements 37 mis en oeuvre ont pour résultat la raideur des blocs 13 qu'ils affectent, au moins pour la première plage du débattement angulaire entre les parties coaxiales A,B, avant que, en raison de l'effort de compression circonférentiel dont sont l'objet ceux-ci,ils

ne soient absorbés.

Ils ont donc pour effet de moduler l'intervention de ces

blocs en fonction de ce débattement.

Il va de soi que d'autres types d'évidements et/ou de sections peuvent être envisagés pour les blocs 13, notamment

en fonction des caractéristiques souhaitées pour ceux-ci.

Suivant la variante de réalisation illustrée par la fi-

gure 11, la section transversale de chaque bloc 13 est globa-

lement rectangulaire, avec extrémités arrondies, et chaque

coquille 16A,16B forme, entre ses extrémités circonférentiel-

les, un décrochement 38A,38B axialement en retrait par rapport auxdites extrémités, en sorte que, pour la position de repos de l'ensemble, il existe pour chaque bloc 13, pour la zone médiane de celui-ci, un évidement 39A,39B entre un tel bloc

et la coquille 16A,16B correspondante.

par suite, chaque bloc 13 ne se trouve "confiné" circon-

férentiellement, et donc ne développe un effort d'écartement axial sensible qu'après que, pour un débattement angulaire déterminé entre les parties coaxiales A,B, et sous les effets de l'effort de compression circonférentiel dont il est l'objet, il ne soit venu, par gonflement axial, combler les évidements

39A,39B.

Suivant les variantes de réalisation illustrées par les figures 12 à 14, pour l'une au moins des tranches d'extrémité radiale 20,20' d'un bloc 13, la zone de contact d'une telle

tranche avec la partie coaxiale A,B concernée a un développe-

ment circonférentiel 1 inférieur à celui L de la partie cou-

rante de ce bloc, prise entre ces tranches d'extrémité radia-

le 20,20'.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 12 et 13, la raison en est que chaque bloc 13 comporte en saillie sur chacune de ses tranches d'extrémité radiale 20, ' un téton de section réduite 40,40' et que c'est par ce téton. 40,40' qu'il porte sur les tranches correspondantes de l'évidement 17A,17B des flasques 10A,10B dans lequel il est implanté. En. variante, figure 14, les tranches d'extrémité radiale 20,20' du bloc 13 sont planes, comme dans la forme de réali- sation illustrée par les figures 1 à 5, mais, les tranches correspondantes de chaque évidement 17A,17B des flasques loA, B présentent en. saillie dans leur zone médiane un téton 41,

41' pour contact avec le bloc 13.

Quoi qu'il en. soit, de telles dispositions conduisent à

réduire la raideur des moyens élastiques que constituent ra-

dialement les blocs 13 entre les parties 10A,10B pour le mon-

tage flottant de celles-ci.

Dans la variante de réalisation. représentée à la figure 15, qui est par ailleurs, du type de la forme de réalisation, illustrée par les figures 6 à 8, l'épaulement 32' par lequel

un. tirant 22' est en appui, par l'intermédiaire d'une rondel-

le de frottement 27', sur le flasque 10B, est oblique sur 11

axe de l'ensemble, et, pour appui de cet épaulement, ce flas-

que 10B présente, à sa périphérie externe, une portée 42' de

même obliquité.

En pratique, dans l'exemple de réalisation, représenté,

ledit épaulement 32' forme un angle aigU avec la partie média-

ne, qui est axiale, du tirant 22' auquel il appartient, et, plusieurs tirants 22' étant prévus, la partie médiane de ces tirants appartient à une couronne 45 commune à l'ensemble de ceux-ci.

Cette couronne, qui s'étend sur une circonférence de dia-

mètre supérieur à celui de la périphérie externe du flasque

lOB, se prolonge axialement d'un. premier côté, au-delà de la-

dite périphérie, par des pattes repliées en. oblique 46 sur la joue interne de chacune desquelles est formé un épaulement 32', et, du côté opposé, par des pattes 47 qui traversent le flasque 10A et qui, repliées en équerre contre celui-ci, en

sont solidaires, par exemple par soudage.

Outre que l'obliquité des épaulements 32' permet d'aug-

menter, par rapport à un épaulement transversal de même en-

combrement radial, la surface d'action de la rondelle de frot-

tement 27' associée, il résulte de cette obliquité que, dans un. plan radial, la force de pression. entre tirants 22' et flasque lOB a une composante radiale de nature à constituer une force de rappel de centrage pour les parties coaxiales A,

B l'une par rapport à l'autre en cas de décentrage de celles-

ci; il n'est donc pas nécessaire dans ce cas que les blocs 13 soient au contact de ces parties coaxiales A,B, par leurs

tranches d'extrémité radiales.

Dans la variante de réalisation représentée à la figure 16, qui est par ailleurs du type de la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, l'appui d'un tirant 22,22' sur l'une au moins des parties coaxiales A, B, se fait par 1'

intermédiaire de moyens élastiques à élasticité axiale.

Il s'agit dans l'exemple de réalisation représenté de rondelles Belleville 47 pour les tirants 22 et de rondelles

Belleville 47' pour les tirants 22', lesdites rondelles Belle-

ville étant engagées sur lesdits tirants, au contact des épau-

lements d'appui 25,32' associés à ceux-ci.

De préférence, ces rondelles Belleville sont sous précon-

trainte. Par suite, lors du débattement angulaire entre les parties coaxiales A,B, ces rondelles Belleville 47,47' sont d'abord

sans effet, à la manière d'une butée d'appui rigide.

Mais, à compter d'une valeur déterminée dl dudit débatte-

ment, elles cèdent élastiquement à l'effort d'écrasement axial dont elles sont l'objet en raison de l'écartement, l'une par

rapport à l'autre, des parties axiales A,B.

Pour une valeur déterminée d2 du débattement angulaire, elles sont saturées et deviennent à nouveau sans effet, en

agissant à nouveau comme une butée d'appui rigide.

Elles ont donc une zone d'action déterminée, au cours de laquelle elles provoquent temporairement, tel que représenté

en trait plein sur le diagramme de la figure 17, un. infléchis-

sement temporaire de la courbe représentative du couple en fonc-

tion. du débattement, vis-à-vis de ce que serait cette courbe

en leur absence, tel que représenté en traits interrompus.

Une telle modification. peut être avantageuse pour certai-

nes applications.

Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 18,19, au lieu d'être, comme précédemment, cylindrique, chaque

bloc en matière élastiquement déformable est, radialement,glo-

balement tronconique, sa tranche d'extrémité radiale la plus proche de l'axe de l'ensemble ayant une section inférieure à celle de l'autre, et les coquilles 16A,16B qui lui servent de logement ont une configuration complémentaire.

une telle disposition est favorable à une meilleure répar-

tition des contraintes au sein des blocs 13, lors du travail

circonférentiel de l'ensemble.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure

20, chaque bloc 13 comporte en saillie, à mi-hauteur par exem-

ple, un bourrelet annulaire 50.

Dans un tel cas, pour une portion au moins du débattement angulaire entre les parties coaxiales A,B, le contact entre un tel bloc 13 et les coquilles 16A,16B de son logement 15 ne se

fait que par le seul bourrelet 50.

Dans la forme de réalisation représentée, celui-ci a, en

section transversale, une section arrondie, en sorte que, ini-

tialement, ledit contact ne se fait que suivant une ligne de contact annulaire unique correspondant à l'arête sommitale du

bourrelet 50.

Bien entendu plusieurs bourrelets 50 peuvent être prévus.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 21, les moyens de retenue unidirectionnels attelant axialement les parties coaxiales A,B ne comportent que des tirants 22, et

ceux-ci sont constitués par des rivets. Conjointement, les ti-

rants 22' sont remplacés par des rivets 52', pour la fixation

du disque de friction 11 au flasque O10A.

Autrement dit, dans cette variante de réalisation, une seule rondelle de frottement est mise en oeuvre, la rondelle de

frottement 27.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 22, trois rondelles de frottement sont au contraire mises en oeuvre. En effet, outre les rondelles de frottement 27,27', une rondelle de frottement 57 portée par une rondelle d'application 58 se trouve maintenue appliquée contre le flasque O10B par des

* languettes élastiques 59 qui attellent la rondelle d'applica-

tion 58 à la rondelle d'application 32' en prenant axialement

appui sur celle-ci.

Cette rondelle de frottement 57 intervient donc dès le début du débattement angulaire entre les parties coaxiales A, B. Au contraire, dans cette variante de réalisation, un jeu J est prévu axialement entre le flasque 1OB et la rondelle de frottement 27' pour la position. de repos de l'ensemble, en sorte que cette rondelle de frottement 27' n'intervient qu'à compter d'une valeur déterminée dudit débattement, lorsque le gonflement axial des blocs élastiquement déformables 13 est suffisant pour avoir écarté axialement en conséquence l'un de

l'autre les flasques lOA,lOB.

Dans ce qui précède, il a été prévu que chaque bloc 13

est globalement cylindrique ou tronconique.

Suivant une variante de réalisation.non représentée, l'un

au moins de blocs 13 mis en oeuvre est globalement sphérique.

Toute autre configuration. peut d'ailleurs être adoptée

pour un tel bloc.

D'une manière plus générale, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation. décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison

de leurs divers éléments.

Dans tous les cas, les tirants attelant l'une à l'autre

les deux parties coaxiales constitutives du dispositif amortis-

seur de torsion suivant l'invention ne travaillent pour l'es-

sentiel qu'à la traction.; en effet, ils ne participent en rien.

à la transmission de couple entre lesdites parties coaxiales.

RÉPUBLIQUE FRAN AISE

INSTITUT NATIONAL

DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

PARIS

BREVET D'I

CERTIFICAT

CERTIFICAT

2 500 901

NVENTION

D'UTILITE

D'ADDITION

Aucun titre n'est publié sous ce numéro

Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Dispositif amortisseur de torsion, en particulier fric-

tion. d'embrayage, du genre comportant deux parties coaxiales, qui sont montées rotatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, et qui sont libres axialement l'une par rapport à l'autre dans.les limites d'un écartement axial déterminé, des moyens élastiques, qui sont interposés circonférentiellement entre lesdites parties

coaxiales, et qui comportent au moins un bloc en matière élas-

tiquement déformable disposé dans un logement solidaire pour partie d'une desdites parties coaxiales et pour partie de 1' autre de celles-ci, et des moyens de frottement, qui agissent

axialement entre lesdites parties coaxiales, et qui dévelop-

pent entre elles un couple de frottement lors de leur débatte-

ment angulaire, caractérisé en ce que, pour chacune des par-

ties coaxiales concernées (A,B), le logement (15) dans lequel est disposé le bloc en matière élastiquement déformable (13) comporte au moins une ligne circonférentiellement continue d'

une de ses extrémités circonférentielles à l'autre, dite ci-

après ligne de contact, en. sorte que, pour une plage au moins du débattement angulaire entre lesdites parties coaxiales, et

suivant au moins ladite ligne de contact, ledit bloc en matiè-

re élastiquement déformable se trouve "confiné" circonféren-

tiellement dans ledit logement.

2. Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendica-

tion 1, et dans lequel le logement du bloc en matière élasti-

quement déformable comporte deux coquilles (16A,16B) dont les concavités sont tournées 1 'une vers 1' autre et qui présentent

chacune circonférentiellement au moins une ligne qui, s'éten-

dant circonférentiellement en continu d'une des extrémités circonférentielles d'une telle coquille à l'autre, est apte à former une ligne de contact pour ledit bloc (13) en matière

élastiquement déformable, pour une plage au moins du débatte-

ment angulaire entre lesdites parties coaxiales, caractérisé en ce que lesdites coquilles sont liées circonférentiellement l'une à l'une des parties coaxiales (A,B), l'autre à l'autre

de celles-ci.

3. Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendica-

tion 2, caractérisé en. ce que lesdites coquilles (16A,16B)

forment à elles seules le logement (15) du bloc (13) en matiè-

re élastiquement déformable.concerné.

4. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 2,3 et dans lequel chacune des parties

coaxiales comporte transversalement un flasque présentant un évidement pour le bloc en matière élastiquement déformable, caractérisé en ce que les deux coquilles formant le logement (15) dudit bloc (13) en matière élastiquement déformable sont engagées axialement, l'une dans l'évidement du flasque (10A), O10 de l'une desdites parties coaxiales, l'autre dans l'évidement du flasque (O10B), de l'autre de celles-ci, et elles présentent chacune latéralement des ailes (18) pour appui axial sur le

flasque correspondant.

5. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 2, 3 dans lequel chacune des parties co-

axiales comporte transversalement un flasque, caractérisé en ce que les deux coquilles (16A,16B) formant le logement dubloc en matière élastiquement déformable font partie intégrante, l'

une du flasque (O10A) de l'une desdites parties coaxiales, l'au-

tre du flasque (10B) de l'autre de celles-ci, et elles résul-

tent chacune d'une déformation locale du flasque correspondant.

6. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que, entre ses

extrémités circonférentielles, l'une au moins des coquilles (16)

formant le logement (15) du bloc en matière élastiquement dé-

formable (13) forme un décrochement (38),axialement en retrait par rapport auxdites extrémités, en sorte que, pour la position de repos de l'ensemble, il existe, pour un tel bloc, dans la zone médiane de celui-ci, un évidement (39), entre ce bloc et

ladite coquille.

7. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le bloc

(13) en matière élastiquement déformable comporte au moins un

évidement (37).

8. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 6, et dans lequel, radialement, un

montage flottant est réalisé entre les deux parties coaxiales, celles-ci étant libres radialement l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un jeu radial déterminé et à l'encontre de moyens élastiques, caractérisé en ce que le bloc en matière élastiquement déformable (13) interposé circonférentiellement entre lesdites parties coaxiales (A,B) constitue conjointement

par lui-même les moyens élastiques interposés radialement en-

tre celles-ci.

9. Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendica-

tion 8, caractérisé en ce que ledit bloc en matière élastique-

ment déformable (13) est au moins en partie au contact, par l'une de ses tranches d'extrémité radiale (20), de l'une au

1 moins desdites parties coaxiales, et, par l'autre de ses tran-

ches d'extrémité radiale, de l'autre au moins de celles-ci.

10. Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendica-

tion. 9, caractérisé en ce que la zone de contact d'une aumoins

des tranches d'extrémité radiale (20) du bloc en matière élas-

1.5 tiquement déformable (13) avec la partie coaxiale concernée a

un développement circonférentiel inférieur à celui de la par-

tie courante de ce bloc, entre ses tranches d'extrémité radia-

le.

11. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le bloc

en matière élastiquement déformable (13), présente annulaire-

ment en saillie au-moins un bourrelet (50).

12. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que, radiale-

-25 ment, le bloc en matière élastiquement déformable (13), est

globalement cylindrique.

13. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que, radiale-

ment, le bloc en matière élastiquement déformable (13), est globalement tronconique, sa tranche d'extrémité radiale la

plus proche de l'axe de l'ensemble ayant une section inférieu-

re à celle de l'autre.

14. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le bloc

en matière élastiquement déformable (13) est globalement sphé-

rique.

15. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que lesdites

parties coaxiales sont attelées axialement l'une à l'autre par

250090È

des moyens de retenue unidirectionnels, lesdits moyens com-

portant au moins un tirant (22), dont la partie médiane s' étend globalement axialement, et qui, lié à l'une desdites

parties coaxiales (A,B) ou en appui sur celle-ci du côté op-

posé à l'autre, s'étend au-delà de ladite autre partie, et présente, pour appui sur cette dernière, un épaulement (25,

32',...)

16. Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendica-

tion 15, caractérisé en ce que ledit épaulement (32') estobli-

que sur l'axe de l'ensemble, et, pour appui de cet épaulement, la partie coaxiale concernée (lOB) présente une portée de même obliquité.

17, Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendica-

tion. 16, caractérisé en ce que ledit épaulement (32') forme un. angle aigu avec la partie médiane du tirant (22') auquel

il appartient.

18. Dispositif amortisseur de torsion. suivant l'une quelcon.-

que des revendications 15 à 17, caractérisé en. ce que plusieurs

tirants (22), étant prévus, la partie médiane de tels tirants

appartient à une couronne (45) commune à l'ensemble de ceux-

ci.

19. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 15 à 17, caractérisé en. ce que l'appui

d'un. tirant sur l'une au moins des parties coaxiales concer-

nées se fait par l'intermédiaire de moyens élastiques (47).

20. Dispositif amortisseur de torsion. suivant la revendica-

tion 19, caractérisé en. ce que lesdits moyens élastiques (47)

sont sous précontrainte.

21. Dispositif amortisseur de torsion. suivant l'une quelcon-

que des revendications 15 à 20, caractérisé en ce que les

moyens de frottement (27) sont établis au droit du ou des ti-

rants (22) mis en. oeuvre.

22. Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quelcon-

que des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que lors du

débattement angulaire entre les deux parties coaxiales concer-

néesn. le bloc en matière élastiquement déformable travaille

en cisaillement, les points d'application. de l'effort de com-

pression, circonférentiel dont il est alors l'objet étant déca-

lés axialement l'un. par rapport à l'autre.