FR2492999A1 - Dispositif mecanique de mise a l'heure d'une montre a affichage analogique - Google Patents

Abstract

LE MECANISME DE MISE A L'HEURE D'UNE MONTRE COMPREND UNE TIGE 112 MONTEE PIVOTANTE DANS UN TUBE 114 DU FOND 6. L'EXTREMITE INTERNE DE LA TIGE COMPREND UN PIGNON 118 MUNIE D'UNE ENCOCHE. L'EXTREMITE EXTERNE COMPREND UNE PALETTE MONTEE PIVOTANTE AUTOUR DE L'AXE X, X PAR LES TOURILLONS 122, 122. LA FACE EXTERNE 6A DU FOND COMPORTE UN LOGEMENT 126 DANS LEQUEL LA PALETTE PEUT ETRE IMMOBILISEE EN POSITION RABATTUE. LE PIGNON 118 ENGRENE AVEC UNE ROUE DE RENVOI DE MISE A L'HEURE. LORSQUE LA PALETTE EST MISE DANS SON LOGEMENT, L'ENCOCHE DU PIGNON 118 FAIT FACE AU RENVOI, ASSURANT AINSI LE DEBRAYAGE DE CES DEUX MOBILES. APPLICATION A LA REALISATION DE MONTRES MECANIQUES A REMONTAGE AUTOMATIQUE.

Description

La présente invention concerne un dispositif mécanique de mise à l'heure

d'une montre à affichage analogique.

Plus précisément, l'invention concerne un dis-

positif mécanique de mise à l'heure qui soit compatible avec une montre d'épaisseur réduite et qui de plus ne soit pas visible lorsque cette montre est portée au poignet. Il est bien connu que les montres mécaniques comportent un organe de commande pour la mise à l'heure qui, le plus souvent, sert également au remontage de la montre. Dans le cas o ces deux fonctions sont remplies simultanément, l'organe de commande se présente le plus souvent sous la forme d'une tige de commande ou tige de remontoir coulissant dans la boite et dans la platine du mouvement. Cette tige actionne,par l'intermédiaire d'un système de leviers, un pignon coulant qui engrène, selon sa position, avec le renvoi de mise à l'heure ou la roue de couronne pour le remontage. Pour permettre à l'utilisateur de manipuler aisément la tige, celle-ci est munie d'une coiffe ou couronne de remontoir qui fait

saillie hors du flanc de la boite de montre.

Dans le cas des montres électroniques à affi-

chage analogique, la mise à l'heure de la montre peut se faire à l'aide d'un ou de plusieurs boutons-poussoirs qui font saillie hors de la carrure de la montre. Dans ce même cas, la mise à l'heure peut également se faire par une tige coulissante à plusieurs positions, comme

cela se fait pour les montres mécaniques.

Il est clair que, d'une manière générale, l'appendice que forme la couronne de remontoir ou le

bouton-poussoir ne constitue pas l'élément le plus déco-

ratif de la montre. Il est tout aussi clair que dans le

cas d'une montre très plate, le remontoir ou le bouton-

poussoir est relativement encore plus visible si la - 2 - couronne ou le pcussoir conserve des dimens-ons qui

le rende facilement actionnable Il serait donc in-

téressant de pouvoir loger cet organe de telle manière

qu'il ne soit pas visible lorsque la montre est portée.

C'est pour cette raison que certaines montres électroniques à affichage analogique coMMortent dans le

fond de boîte un petit poussoir qui, lcrsqu'il est en-

foncé, envoie des impulsions vers le moteur électrique.

Au repos, la tête de ce poussoir affleure la face ex-

terne du fond de boîte. Cependant, dans le cas de montres très plates, la tête du poussoir ne peut avoir qu'une

surface très réduite. Cela en rend la manipulation rela-

tivement délicate puisqu'il faut simultanément regarder le cadran de la montre et agir sur le poussoir. En outre,

cette solution n'est bien sur pas applicable à la com-

mande des montres mécaniques.

Par ailleurs, il existe un certain nombre de montres dans lesquelles l'organe de commande ne sert

qu'à la mise à l'heure. C'est le cas des montres méca-

niques à remontage automatique dans lesquelles la masse

de remontage permet de supprimer le remontage manuel.

C'est encore le cas des montres électroniques à affichage analogique ne comportant que la fonction d'affichage de l'heure. C'est aussi le cas dans les montres mécaniques

si une commande particulière est prévue pour le remon-

tage manuel. I1 est donc clair qu'un dispositif assurant la commande de la seule mise à l'heure de la montre et

qui de plus ne serait pas visible présente un réel inté-

rêt. C'est pourquoi un premier objet de l'invention est de fournir un dispositif de mise à l'heure seule qui ne soit pas visible lorsque la montre est portée par son

utilisateur, et qui n'entraine aucune gêne pour celui-ci.

Un deuxième objet de l'invention est de four-

nir un dispositif de mise à l'heure qui soit d'une mani-

pulation aisée et qui ne nécessite pas d'outil particu-

lier. - 3 -

Un troisième objet de l'invention est de four-

nir un tel dispositif qui de plus soit compatible avec

une montre très plate, par exemple une montre dont l'é-

paisseur globale est inférieure à 2 mm.

Un quatrième objet de linvention est de four- nir un tel dispositif qui soit de plus compatible avec

une montre à remontage automatique.

Ces buts sont atteints par l'invention grâce au fait que le dispositif comprend-d'une part une clef de remise à l'heure et, d'autre part un rouage de mise à l'heure actionné par la clef. La clef de mise à l'heure

comprend une tige montée pivotante dans le fond de boîte.

A son extrémité externe qui est de niveau avec la face externe du fond de boîte, la tige comporte une palette montée pivotante autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de rotation du cylindre. Dans une position de repos,

la palette est repliée et engagée-dans un logement ména-

gé dans la face externe du fond pour que le cylindre ne puisse plus tourner lorsque la palette est en position

de repos. Dans une position active, la palette fait sail-

lie hors du fond de boîte et permet de commander le pi-

votement de la tige. A son extrémité interne, la tige est munie d'une roue ayant des dents sur une partie de

sa périphérie et une encoche sur le reste de la péri-

phérie. Les dents de cette roue engrènent avec le rouage de mise à l'heure. La partie de la roue dépourvue de dent est localisée pour qu'elle soit en face du rouage de remise à l'heure lorsque la palette est en position de

repos,rabattue dans le logement.

Grâce à cette disposition, il est clair que le dispositif de mise à l'heure est entièrement noyé dans

le fond de boite en dehors des phases de remise à l'heu-

re. Au contraire, lorsque la palette est en position relevée, l'utilisateur peut aisément procéder à la mise

à l'heure de la montre du fait que la palette fait lar-

gement saillie hors du fond. En outre, le logement défi-

nit la position de repos de la roue de mise à l'heure, - 4 - ce qui évite tout risque de blocage du train de rouages par la roue de mise à l'heure, sans pour cela compliquer

le mécanisme.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention apparaîtront plus clairement à la lecture de la

description qui suit de plusieurs modes de réalisation

de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs.

La description se réfère au dessin annexé sur lequel:

- la figure 1 est une vue de dessus d'une mon-

tre à remontage automatique comportant le dispositif de mise à l'heure selon l'invention; - la figure 2 est une vue partielle de dessous du boîtier de montre faisant apparaître le dispositif de mise à l'heure; - la figure 3 est une vue en coupe verticale de la clef de mise à l'heure selon la ligne III-III de la figure 2; - la figure 4 est une vue de dessus partielle du fond de boite montrant un premier mode de réalisation de la clef de mise à l'heure; - la figure 5 est une vue en coupe verticale d'un des mobiles du rouage de mise à l'heure, selon la ligne V- V de la figure 1;

- la figure 6 est un schéma illustrant la ciné-

matique de la montre représentée sur la figure 1; - les figures 7a et 7b sont deux demi-vues en coupe verticale d'un deuxième mode de réalisation de la clef dans deux positions différentes; et

- les figures 8a et 8b sont deux demi-vues en coupe ver-

ticale d'un troisième mode de réalisation de la clef dans deux posi-

tions différentes.

La figure 1 représente,en vue de dessus, une montre extra-plate à remontage automatique et munie du dispositif de mise à l'heure selon l'invention. En outre,

dans cette montre, le fond constitue une platine du mouvement.

Sur le fond 6 de boite, une masse de remontage comprenant une masse oscillante lOb et un bras 10a est montée pivotante autour d'un axe de pivotement Y,Y'. Le mouvement de la masse de remontage est transmis à une couronne dentée 12 par un système de deux cliquets. Cette couronne est reliée au rochet 14 d'un barillet 20 par des mobiles 16 et 18. Le barillet 20 est relié à un mobile de minuterie 24 par un mobile 22. Le mobile de minuterie 24 engrène d'une part avec une chaussée 26 et d'autre part avec une roue à canon 28. Le mobile de minuterie 24 engrène également avec un rouage de finissage constitué par les mobiles 32, 34, 36 et 38 montés pivotant sur le

pont inférieur 100. La roue d'échappement 38 coopère a-

vec l'ensemble ancre-balancier-spirale portant la réfé-

rence 30. Enfin, la montre comprend un ensemble 110 for-

mant clef de mise à l'heure.

Le fonctionnement de la montre, en dehors des phases de mise à l'heure est le suivant. Le pivotement de la masse de remontage 10 sous l'effet des mouvements de la montre fait tourner, toujours dans le même sens, la couronne dentée 12 qui provoque ainsi le remontage du ressort de barillet. Le barillet,par l'intermédiaire du

mobile 22 et du mobile de minuterie 24, entraîne la ro-

tation des aiguilles portées par la roue à canon 28 et la chaussée 26. La demande de brevet francais no8419735 déposée ce jour au nom de la demanderesse pour "Montre à remontage automatique" décrit plus en détail

la montre.

Les figures 2 à 4 montrent un premier mode de réalisation de la clef de remontage 110. Comme le montre la figure 3, la clef 110 comprend un cylindre 112 qui traverse le fond 6 de boite et qui est monté pivotant

dans un tube 114 faisant partie intégrante du fond 6.

A son extrémité externe, le cylindre 112 comporte une pa-

lette 116 montée pivotante autour d'un axe X1,X1' per-

pendiculaire à l'axe Y1,Yi' du cylindre 112. A son ex-

tréité interne, c'est-à-dire à son extrémité qui pénè-

tre dans la boîte de montre, le cylindre 112 est muni d'une roue dentée 118 dont l'axe est confondu avec l'axe -6- - 6 - 1i La palette 116 a, par exemle, la forme d'un zriangle isocle dont.e som-et est prolongé par deux

bras 1 et 120'. Les bras 120 e: 12J' sont munis de tou-

rillons cylindriques 122 et 1^2'. Le cylindre 112 comrorte un alésage axial!!'2a. En outre, ''extrémitê externe du cylindre 112 est munie de deux encoches 112b et 112'b disposées selon l'axe X1, X '. Les tourillons 122 et 122' sont engagés dans les encoches l2b et 112'b. JUn tenon

124 est chassé dans l'extrémité externe de l'alésage 112a.

La tête 112a du tenon 124 ferme les encoches 112b et 112'b.

Les tourillons 122 et 122' sont ainsi emprisonnés dans

les encoches 122 et 122'. La palette 116 peut tourner au-

tour de laxe X1, X'. En outre, le d-ame.tre du corps 124b du tenon 124 est suffisant pour que les extrémités des tourillons 122 et 122' enserrent le corps 124b du

tenon de telle manière que la palette 116 ne puisse tour-

ner autour de l'axe Xt, X1 que lorsqu'une force extérieu-

re lui est appliquée. De plus, la face externe 6a du

fond 6 de la boite est munie d'un logement 126 qui a sen-

siblement la forme de la palette 116. En outre, la pro-

fondeur de ce logement 126 est sensiblement égale à l'épaisseur de la palette 116. Ainsi, lorsque la palette 116 est rabattue, c'est-à-dire lorsque la palette est placée dans le logement 126, celle-ci ne fait pas saillie hors de la face externe 6a du fond 6. Bien entendu, il en va de même pour la tête 124a du tenon 124. Il s'agit bien sûr de la position de repos. Au contraire, lorsque la palette 116 est relevée selon la direction de l'axe Y, Y ' elle fait largement saillie hors de la face externe 6a du fond. Il est alors aisé de la tenir avec l'extrémité des doigts pour faire subir au cylindre 112

une rotation autour de son axe v, Y1'. C'est la posi-

1' Yi'

tion active de la palette.

Il faut ajouter que le logement 126 qui a sen-

siblement la même forme que la palette 116, assure un positionnement angulaire précis du cylindre 112 par

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raoDor son axe:, ', ^s eS La p.l'-er 1- r es-

engagée dans le lozemenz 126.

La roue dent e 1 esn m.onre à l'extr4mizé in-

terne du cylindre 112 de la marniîre suivante. L'extrê-

miré du cylindre 112 comporte deux entailles formant deux

me2Dmats oaralelèes 112c et 112 'c. Symétrquement, l'alé-

sage axial 113a de la roue 118 comporte deux plots 113b et 118'b. Ces plats 1135 et 118'b coopèrent avec les m4pDlats 112c et 112'c du cylindre pour solidariser en rozation le cylindre 112 et la roue 118. La roue 118 est fixée sur le cylindre 112 par un tenon 129 chassé ou vissé dans l'alésage axial 112a du cylindre. Il est clair que lorsque la palette 116 est relevée, il est possible de commander la rotation de la roue dentée 118 autour de

l'axe Y1, Y1', le cylindre 112 étant sensiblement immo-

bilisé en translation selon la direction Y1, Y1'

Comme le montre la figure 1, la roue 118 en-

grène avec le mobile 22, qui joue ainsi en plus le rôle de renvoi de mise à l'heure. Cependant, la roue 118 est

dépourvue de dents sur une fraction de sa périphérie cor-

respondant à une encoche 118c. Il faut observer que cette encoche 118c est en face du mobile 22 seulement lorsque le cylindre 112 a-une orientation telle que la palette 116 peut effectivement être introduite dans le logement

126. Cette possibilité n'existe que pour une seule posi-

tion augulaire du cylindre 112 du fait que les bras 120

et 120' présentent des portions inclinées 120a, i20'a cor-

respondant à l'épaisseur de la tête 124a du tenon 124.

La figure 6 montre la cinématique du train de mobilespermettant la mise à l'heure des aiguilles à partir

de la rotation de la roue 118. Le mobile 22-est consti-

tué par deux roues 22a et 22b. La roue 22a est solidaire de son axe,alors que la roue 22b est montée folle sur cet axe. Un système à friction F est interposé entre les roues 22a et 22b. Le mobile de minuterie 24 comprend une roue 98 et un pignon 96 qui sont solidaires de l'axe du mobile, alors qu'une deuxième roue 130 est montée - 8 - folle sur l'axe. La roue 130 est reliée à la roue 98 par un système à friction F'. La roue de mise à l'heure 118

engrène avec la roue 22a du mobile 22. La roue 22b en-

grène avec le barillet 20, alors que la roue 22a engrène avec la roue 98 du mobile de minuterie 24. Enfin, la roue 98 de ce mobile engrène avec la chaussée 26, la roue

engrène avec le premier mobile 32 du train de finis-

sage et le pignon 96 engrène avec la roue à canon 28.

Lors du fonctionnement normal (sans mise à l'heure) les dispositifs à friction F et F' solidarisent respectivement les roues 22a et 22b d'une part et les roues 98 et 130 d'autre part. En outre, la roue de mise

à l'heure 118 n'engrène pas avec la roue 22a. Le mouve-

ment du barillet est donc transmis au mobile de minuterie 24 et le mouvement de la roue de minuterie au train de finissage. Dans le cas de la mise à l'heure, la roue 118

engrène avec la roue 22a, mais le couple résistant dé-

veloppé par le barillet est suffisant pour désaccoupler les roues 2Za et 22b en supprimant l'effet du dispositif à friction. En conséquence, la rotation imprimée à la roue 22a par la roue 118 n'est pas transmise à la roue 22b et le barillet n'est pas actionné. De même, la roue 22a engrène avec la roue 98, mais le couple résistant développé par le train de finissage est suffisant pour désaccoupler les roues 98 et 130 du mobile de minuterie

24 en supprimant l'effet du dispositif de friction F'.

Ainsi, le mouvement de la roue 22a n'est pas transmis au mobile de finissage 32. En conséquence, l'action sur la

roue 118 entraîne la rotation des aiguilles par l'inter-

médiaire de la chaussée 26 et de la roue à canon 28, mais elle laisse immobile le barillet 20 et le système

d'échappement 30.

La figure 5 montre un mode possible de réali-

sation du mobile de minuterie 24. Celui-ci est monté pi-

votant sur un axe 92 chassé sur un tenon 90 faisant par-

tie intégrante du fond 6. Le mobile 24 comprend le pignon

96 monté sur l'axe 92 par l'intermédiaire d'un palier 94.

Le pig-non 96 comprend une denture périphérique 96a et

un épaulement 96b disposé en dessous de la denture 96a.

La première roue dentée 98 est chassée sur le pignon 96 au niveau de l'épaulement 96b. La deuxième roue dentée est montée folle sur le corps du pignon 96 en dessous de la rcue 98. La roue 130 est maintenue en position par une rondelle 132 chassée dans un deuxième épaulement 96c du pignon 96. Le dispositif à friction F' est interposé entre les roues 98 et 130. Il s'agit par exemple d'une

pièce comportant un grand nombre de bras radiaux recour-

bés alternativement vers la roue 98 et vers la roue 130.

La clef de mise à l'heure 110 représentée sur les figures 2 à 4 convient bien si la mise à l'heure

s'effectue en faisant tourner la roue 118 d'un nombre en-

tier de tours. En effet, dans ce cas, à la fin de la mi-

se à l'heure, l'encoche 118c se retrouve en face de la roue 22a et le pignon 118 n'engrène donc pas avec la roue 22a. Si la précision de mise à l'heure souhaitée est de une minute, cela signifie qu'à un tour complet du pignon 118, il doit correspondre une rotation de 1/60ème de tour de la chaussée. Un tel système de mise à l'heure convient parfaitement pour corriger l'erreur d'affichage de l'heure due au fonctionnement normal de la montre. En revanche, un changement de fuseau horaire d'une heure imposerait de faire tourner la clef de mise à l'heure 110 de soixante tours, ce qui risque d'être

considéré comme peut acceptable par certains utilisateurs.

C'est pourquoi, les figures 7 montrent une va-

riante de réalisation de la clef de mise à l'heure qui pallie cet inconvénient. Cette variante comporte un cylindre 112' analogue au cylindre 112 de la figure 3. A l'extrémité externe du cylindre 112',est montée pivotante la palette 116 identique à celle des figures 2 et 4. A son autre extrémité, est montée une première roue 118' solidaire du

cylindre 112'. Il faut observer que la longueur 1 du cy-

lindre 112' entre le pignon 118' et l'axe X1, X 1'de la

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palette est suDérieure à la longueur I' du tube 114. Le cylindre 112' peut donc se déplacer en translation dans le tube 114. Un ressort 134 a une extrémité en forme de

fourche qui pénètre dans une gorge 112'd du cylindre 112'.

Son autre extrémité est solidaire du fond 6. Le ressort

134, au repos, tend à "relever" le cylindre 112', c'est-

à-dire à le faire pénétrer à l'intérieur de la boîte comme cela est représenté sur la figure 7a. L'extrémité interne du cylindre 112' se prolonge au delà du pignon 118' et porte un deuxième pignon denté 136 solidaire du cylindre

112'. Les pignons 118' et 136 ont le même diamètre exté-

rieur. Le pignon 136 est muni de dents régulièrement ré-

parties sur toute sa périphérie. Le pignon 118' comporte, lui, un nombre réduit de dents, le reste de sa périphérie constituant l'analogue de l'encoche 118c du pignon 118

de la figure 4. Le nombre de dents sur ce pignon corres-

pond à une rotation de la chaussée 26 donnant le dépla-

cement unitaire de l'aiguille des minutes, par exemple,

une minute. Lorsque le ressort 134 est au repos, le pi-

gnon 118' est en face'de la roue 22a du mobile 22. Si le cylindre 112' est tiré vers le bas à l'aide de la palette pivotante 116, le pignon 136 vient en face de la roue 22a et engrène avec celle-ci. C'est ce qui est représenté sur la figure 7b. La denture du pignon 136 doit bien sûr être taillée pour permettre l'engrènement avec la roue 22a lors de la translation du cylindre 112'. Soit n le nombre

de dents du pignon 118' et N le nombre de dents du pi-

gnon 136. Il est clair que si un tour du pignon 118' en-

traine une rotation de l'aiguille des minutes correspon-

dant à une minute, un tour du pignon 136 correspondra à une rotation des aiguilles de N/n minutes. Le pignon 136 permet donc une mise à l'heure plus rapide lorsque la correction à apporter à la position des aiguill es est importante.

Le fonctionnement de cette variante du disposi-

tif de mise à l'heure découle clairement de la description

prêcédente. Au repos, la palette 116' est rabattue dans son loctement 126 identique à celui qui est reDré'senté

sur la figure 2 et le cylindre 112' étant rappelé en po-

sition haute, la partie dépourvue de dents du pignon 118'

fait face à la roue 22a. Le pignon est maintenu dans cet-

te position par la coopération de la palette 116 rabattue avec son logement 126. S'il veut corriger une erreur de quelques minutes, l'utilisateur relève la palette 116 et, sans exercer de traction sur le cylindre 112', tourne

celui-ci d'un nombre de tours correspondant à la correc-

tion désirée. Puis, il remet en place la palette 116'

dans son logement. Cela est représenté sur la figure 7a.

Si l'utilisateur veut effectuer une correction plus im-

portante, il exerce une traction sur le cylindre 112', ce qui amène le pignon 136 en face de la roue 22a, et, tout

en maintenant cette traction, il fait tourner le cylin-

dre 112' jusqu'à ce qu'il obtienne la correction désirée.

Cela est représenté sur la figure 7b. Ensuite, il rela-

che la traction et remet en place la palette 116 dans son logement 126. Il faut souligner que cette deuxième

utilisation du mécanisme de mise à l'heure n'est qu'ex-

ceptionnelle puisqu'elle correspond à un changement de

fuseau horaire o à une remise en marche de la montre.

Un troisième mode de réalisation de la clef de mise à l'heure est représenté sur les figures 8a et

8b. Ce mode de réalisation permet une mise à l'heure ai-

sée quelque soit le déplacement à donner aux aiguilles,

mais, comme dans le premier mode de réalisation repré-

senté sur les figures 2 à 4, la clef ne comporte qu'une seule roue dentée. En fait, les premier et troisième modes de réalisation sont très proches l'un de l'autre; c'est pourquoi, sur les figures 8a et 8b, les références

des pièces existant déjà dans le premier mode de réalisa-

tion ont été reprises sans changement. Le cylindre 112" a une longueur qui est supérieure à celle du tube 114 dans

lequel il peut donc coulisser. L'extrémité interne du cy-

lindre 112" comporte la roue dentée 118 identique à celle des figures 2 à 4, c'est-à-dire qu'elle comprend des

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dents régulièrement réparties sur sa périphérie à l'ex-

ception d'une zone dépourvue de dents formant une encoche.

L'extrémité externe du cylindre 112" est munie d'une pa-

lette pivotante 116 identique à celle qui est représentée sur les figures 2 et 4. Lorsque la palette 116 est intro- duite dans son logement, l'encoche de la roue 118 fait face à la roue 22a. Il n'y a donc pas engrènement entre les roues 118 et 22a pour cette position. La différence avec le premier mode de réalisation réside dans le fait que la clef de mise à l'heure peut prendre deux positions

selon la direction de son axe Y1, Y1'. Pour cela un res-

sort 134 identique à celui des figures 7 a une première extrémité qui est solidaire du fond 6 et une deuxième extrémité en forme de fourche qui s'engage dans une gorge

112" d ménagée dans le cylindre 112". Au repos, le res-

sort 134 maintient la clef en position "rentrée" comme cela est représenté sur la figure 8a. Dans cette position, la roue 118 est dans le même plan que la roue 22a. Si

une traction est exercée sur la clef à l'aide de la pa-

lette 116, la clef vient dans la position "sortie" re-

présentée sur la figure 8b. Dans cette position, la roue 118 n'est plus en face de la roue 22a. La roue 118 peut donc tourner librement sans entraîner la roue 22a. Dans ce mode de réalisation, le nombre de dents de la roue 118 et des mobiles 22, 24, 26 et 28 est tel qu'un tour du pignon 118 provoque une avance suffisante des aiguilles pour assurer une remise à l'heure après un nombre de

tours réduit de la clef de mise à l'heure.

Le fonctionnement de ce mode de réalisation dé-

coule clairement de la description précédente. L'utili-

- sateur sort la palette 116 de son logement 126 et l'amè-

ne en position active. Sans exercer de traction sur le cylindre 112", il tourne la clef à l'aide de la palette

jusqu'à ce que les aiguilles occupent la position désirée.

Puis, l'utilisateur exerce une traction sur le cylindre 112" et, tout en maintenant cette traction, il tourne le cylindre jusqu'à ce que la palette 116 soit amenée dans

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la posikion o elle peut p nrer dans le logement 126.

Alors l'utilisateur lâche la palette 116, ce qui amène l'encoche du pignon 118 en face de la roue 22a. Il ne reste plus qu'à rabattre la palette dans son logement 126, ce qui maintient l'encoche de la roue 118 en face

de la roue 22a.

Il apparaît que,quelque soit le mode de réali-

sation de la clef considérée, la palette 116 joue un double rôle. D'une part, lorsqu'elle est en position active, elle permet de tourner la roue de mise à l'heure

pour effectuer le déplacement des aiguilles désiré, d'au-

tre part, lorsqu'elle est placée dans son logement, elle

sert à repérer la position de la clef pour laquelle l'en-

coche de la roue de mise à l'heure fait face à la roue 22a et,de plus, elle maintient la roue dans cette position quels que soient les chocs appliqués à la montre, ce qui évite un blocage intempestif du fonctionnement

de la montre.

La description précédente s'est référée à une

montre à remontage automatique et à affichage par ai-

* guilles. C'est effectivement le domaine d'application pri-

vilégié du dispositif mécanique de mise à l'heure, ob-

jet de l'invention. Cependant, l'application de ce dis-

positif n'est nullement limitéeà ce type de montre. La clef peut parfaitement être utilisée dans une montre mécanique à affichage par disques, seuls les rouages de

mise à l'heure pouvant être différents. Elle peut égale-

ment être utilisée dans une montre électronique o, comme cela est bien connu, le barillet est remplacé par un

moteur pas à pas et l'échappement est supprimé.

Il découle de la description que le dispositif

de mise à l'heure permet effectivement d'atteindre les buts recherchés. Il faut en particulier observer que, hors des phases de mise à 1 'heure, la clef de mise à l'heure est entièrement ncyée dûsns le fond de boîte et que, en revanche, lorsque la palette est sortie de son logement, elle constitue une prise suffisante pour que

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l'utilisateur _e la Montre- isse effecuer -is_:e. la

remise à l'heure.

Il faut souligner égaiement que,dans les deu-

xième et troisième modes de réalisation, l'am-litude de la translation est réduite,ce qui rend possible son montage dans une montre d'épaisseur réduite. En outre, dans ces mêmes cas, le ressort 134 n'est sollicité que

pendant des durées très braves et un nombre de fois re-

duit, ce qui limite les efforts qui lui sont appliqués.

Enfin, il n'y a aucun usinage dans le tube de guidage du cylindre 112,112' ou 112", ce qui rend cette

solution compatible avec une montre de très faible é-

paisseur, par exemple inférieure à 2 ma.

2492999'

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Dispositif mécanique de mise à l'heure d'une montre comportant une boite munie d'un fond, des moyens d'affichage analogique de l'heure, des moyens moteurs et un train de mobiles pour transmettre le mouvement des moyens moteurs aux moyens d'affichage de l'heure, ledit dispositif se caractérisant en ce qu'il comprend une clef de remontage (110) et des moyens de renvoi de mise à

l'heure (22) reliant ladite clef (110) audit train de mo-

biles (23,26,28), ladite clef comportant: - une tige (112,112', 112'') montée pivotante autour de son axe dans le fond de boîte (6) et ayant une

extrémité interne débouchant dans ladite boîte et une ex-

trémité externe; - une première roue dentée (118) solidaire de

l'extrémité interne de ladite tige (112, 112',112'"), la-

dite roue (118) comportant des dents sur une partie de sa périphérie pour engrener avec lesdits moyens de renvoi (22) et une encoche (118c) sur le reste de la périphérie:

- une palette (116) montée pivotante à l'extré-

mité externe de ladite tige (112) autour d'un axe (X1, X1') perpendiculaire à l'axe (Y1, Y1') de ladite tige, la face externe (6a) dudit fond étant munie d'un logement (12b) pour ladite palette (116), ladite palette pouvant prendre une première position active dans laquelle elle fait saillie hors du fond de ladite boîte et une deuxième position dans

laquelle elle est immobilisée en rotation par ledit loge-

ment (126) pour maintenir en rotation ladite première roue (118), ladite encoche (118c) étant localisée pour qu'elle fasse face audit mobile (22) lorsque ladite palette (116)

est dans ledit logement (126).

2. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que ledit fond (6) comporte, à l'intérieur du

boîtier, un tube de guidage (114) de ladite tige (112), la-

dite tige étant sensiblement immobilisée en translation

dans ledit tube.

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3. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que ledit fond (6) comporte, à l'intérieur dudit boîtier, un tube de guidage (114) de ladite tige, en ce que ladite tige (112'") est mobile en translation, et en ce que ledit dispositif comprend en outre un élément élastique (134) pour maintenir ladite première roue (118) en face desdits moyens de renvoi (22) de mise à l'heure, lorsque ledit élément élastique (134) est au repos et pour dégager ladite roue (118) desdits moyens de renvoi lorsque

ledit élément élastique n'est pas au repos.

4. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que ledit fond (6) comporte, à l'intérieur dudit boîtier, un tube de guidage (114) de ladite tige (112); en ce que ladite tige est mobile en translation; et en ce que ledit dispositif comprend en outre une deuxième roue

(136) solidaire de ladite tige (112') et munie sur la to-

talité de sa périphérie de dents régulièrement espacées et un élément élastique (134) pour maintenir ladite première roue (118') en face desdits moyens de renvoi (22) de mise à l'heure, lorsque ledit élément élastique (134) est au repos et pour amener ladite deuxième roue (136) en prise

avec lesdits moyens de renvoi (22) de mise à l'heure lors-

que ledit élément élastique (134) n'est pas au repos sous l'effet d'une force appliquée à ladite tige (112') pour

déplacer en translation ladite tige.

S. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 3 et 4, caractérisé en ce que ledit élément élas-

tique (134) est une lame de ressort dont une extrémité est solidaire de la face interne dudit fond (6) et dont l'autre ectrémité a la forme d'une fourche qui-est engagée dans une gorge (112'd, 112''d) ménagée dans ladite tige (112',

112').

6. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 5 pour une montre dans laquelle les moyens d'affichage comprennent une roue à canon et une chaussée et qui comporte un train de finissage, caractérisé en ce

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que lesdits moyens de renvoi comprennent un premier mobile (22) constitué par deux roues dentées (22a, 22b) reliées entre elles par un dispositif à friction (F), la première roue (22a) étant apte à engrener avec la clef de mise à l'heure (110), et un deuxième mobile (24) comprenant un

pignon (96) et une première roue (98) solidaires en rota-

tion et une deuxième roue (30) reliée en rotation à la pre-

mière (98) par un dispositif à friction (F'), le pignon (96) dudit deuxième mobile engrenant avec ladite roue à canon (28), ladite première roue (22a) du premier mobile et avec la chaussée (26), ladite deuxième roue (130) du deuxième mobile engrenant avec le train de finissage (32)