FR2486040A1 - Transporteur lineaire de transfert a chariots independants - Google Patents

Abstract

-TRANSFERT DE PIECES D'OUVRAGE. -LE TRANSPORTEUR COMPREND AU MOINS UNE VOIE 3 MUNIE D'ELEMENTS DE SUPPORT 21, DE DEUX ORGANES D'ENTRAINEMENT SYNCHRONE 23 A DEPLACEMENT SANS FIN SUR LESQUELS PORTENT DES CHARIOTS INDEPENDANTS 2 MUNIS DE PATINS DE FRICTION 31 COOPERANT AVEC LES ORGANES 23. -APPLICATION AUX TRANSPORTEURS DE TRANSFERT POUR DES OPERATIONS DE MONTAGE ET D'ASSEMBLAGE DE PIECES.

Description

La présente invention concerne les dispositifs de transfert de chariots destinés à supporter des pieces ou assemblages de pièces sur lesquels des opérations successives d'usinage ou de montage, par exemple, doivent être exécutées au niveau de postes de-travail indé- pendants et séparés.

Le domaine technique concerné est, plus particulibrement, celui des dispositifs de transfert comportant des chariots qui ne sont pas reliés physiquement l'un à l'autre en disposition successive en boucle fermée. La présente invention vise donc les dispositifs de transfert comportant des chariots de support independants les uns des autres.

Dans le domaine technique ci-dessus on a de proposé de réaliser des transporteurs de transfert comprenant des chariots individuels montés avec possibilité de déplacement, soit par glissement, soit par roulement, sur des guides et reliés à un organe d'entratc nement commun établi sous la forme d'une boucle dans le plan horizontal.

Une telle solution donne satisfaction lorsqu'il s'agit de réa- liser des circuits de cheminement de longueur linéaire relativement peu importante et que les pinces ou ensembles devant être déplacés possèdent une masse relativement faible.

Une telle solution donne également satisfaction lorsqu'il s'agit de prendre en compte des pièces ou ensembles de pièces qui sont placés sur un chariot au niveau d'un poste de chargement inclus dans le cheminement ou le trajet délimité par la voie de guidage et de circulation des chariots.

Par contre, lorsque les pièces de travail doivent provenir de postes différents, géographiquement séparés, la liaison de chaque chariot avec l'organe d'entraînement en déplacement pose des pro blêmes insolubles.

En outre, lorsqu'il s'agit d'entraîner en déplacement des pièces de masse relativement importautea la solution d'un transport teur en boucle fermée ne peut Autre envisagée. En effet1 les inerties d'accélération à l'entrainement et de décélération au freinage ne peuvent être efficacement combattues qu'en prévoyant des organes de support et d'entrainement de degrande puissance et de grandes dimen- sions. Il en résulte une conception lourde et onéreuse ainsi qu'un entretien disporportionné par rapport au service rendu.

Un problème supplémentaire naissant d'une telle telle conception réside dans le fait qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre des organes de rattrapage de jeux pour compenser l'accumulation des jeux d'accélération et de décélération et tenter d'obtenir, par ces moyens, une immobilisation précise des différents chariots en regard des postes de travail.Cependant, ma# avec de celle moyens, il a été constaté en pratique que l'imobilisation pré#:ice des cha- riots chargés devant les postes de travail ne pouvait entre obtenue de façon satisfaisante, mênne lorsque des organes d'indexage propres à chaque poste de travail sont mis en oeuvre Ceci est, notamment, le cas lorsque les longueurs de cheminement sont importantes et que, de ce fait, l'accumulation des jeenx des différentes pinces constitutives de l'organe d'entrainement, plus particulièrement lorsqu'il s'agit d'une chaine, fait naitre des modification6 de longueur qui peuvent outre rendues variables en plus par les phénomènes de dilatation consécutifs au fonctionnement en charge pendant des durées relativement longues.

Un inconvénient supplémentaire des dispositions connues, notamment à grandes longueurs, réside dans le fait qu'il est nécessaire d'établir une liaison physique entre chaque chariot et l'organe d'entratnement en déplacement et d'arrêt. Une telle exigence pose des problèmes de réalisation et, notamment; de fiabilité, en particulier lorsque les chariots doivent être pris en charge par un dispositif de transfert ou entre libérés momentanément de ce dernier.Ceci est par exemple le cas en bout de cheminement à proximité d'un poste de déchargement ou de dérivation et de convoyage des pièces ou ensembles de pièces vers une unité de travail ne pouvant entre intégrée dans la succession des opérations exécutées au niveau des postes de travail faisant directement partie de l'installation de transfert.

Une telle exigence implique de faire intervenir des organes de liaison mobiles et escamotables, soit directement sur chaque chariot, soit au niveau de l'élément d'entrainement en circulation, De tels organes de liaison sont obligatoirement coûteux et délicats à mettre au point pour un fonctionnement fiable,
En outre, en général de tels organes de liaison occupent la face inférieure d'un chariot de support de manière à pouvoir coopérer avec l'organe d'entratnement en déplacement et, par suite, leur présence s'oppose à l'exécution d'opérations d'usinage ou de montage, à partir de ladite face inférieure, et au travers du chariot.

La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients ci-dessus et de proposer un nouveau transporteur de transfert, particulièrement. conçu pour être constitué à partir de chariots indépendants pris en charge par un organe d'entrainement en déplace- ment, sans nécessité de faire intervenir des organes de liaison escamotables.

Un objet de l'invention est de proposer un transporteur de transfert qui fasse intervenir un moyen simple de liaison entre les chariots et l'organe ou les organes d'entraSnement en déplacement, de manière à réduire le prix de revient d'un tel transporteur ainsi que son coût d'utilisation et d'entretien.

Un autre objet de l'invention est de fournir une construction réduisant les phénomènes d'inertie en accélération et décélération et permettant, de ce fait, de réaliser un déplacement précis de
chaque chariot ainsi qu'un arr#t exact devant les postes de travail.

Selon cet avantage il devient alors possible d'assurer un indexage
précis des différents chariots au droit des poste; de travail et de
réaliser ainsi de façon répétitive, avec une grande précision, une
même opération d'usinage ou de montage sur des pièces ou ensembles
de pièces se succédant devant le même poste chargé de les exécuter.

Un objet supplémentaire de l'invention est de fournir un transporteur qui soit de caractéristiques modulaires c'est-à-dire pouvant entre associé, en dispos-ition successive, à des transporteurs de mêmes structure et conformation, pour augmenter à volonté d'une mesure correspondante la longueur de transfert sans faire nattre les problèmes connus d'inertie, de freinage, de mise en mouvement, de jeux d'usinage ou deusure devant Etre combattus dans les réalisa- tions actuelles de grande longueur.

Pour atteindre les buts ci-dessus, le transporteur linéaire de transfert à chariots indépendants est caractérisé en ce qu'il comprend
- au moins une voie de circulation munie d'éléments
de support et de guidage de deux organes d'entrat-
nement-à défilement sans fin.synchrone,
- des organes d'entratzement constitués par des élé-
mentis sans fin1 souples, entrains en défilement
constant par au moins un organe moteur,
- des chariots indépendants munis de patins de fric
tion coopérant avec les organes d'entraînement à
défilement constant,
- et des postes de travail associés chacun
à à des moyens d'immobilisation d'un chariot
contre l'action de sollicitation en déplacement
par friction des organes d'entraînement,
à à des moyens d'indexage, dans au moins deux
plans, d'un chariot immobilisé.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples1 des formes de réalisation de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une perspective partielle montrant l'objet de l'invention.

La fig. 2 est une coupe transversale prise sensiblement selon le plan II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une coupe transversale montrant, à plus grande échelle, la construction de l'un des éléments constitutifs de l'objet de l'invention.

La fig. 4 est une coupe transversale analogue à la fig. 3 mais illustrant une variante de réalisation.

La fig. 5 est une coupe-élévation prise sensiblement selon la ligne V-V de la fig. 4.

La fig. 6 est une coupe-élévation, en partie arrachée, prise selon la ligne VI-VI de la fig. 3.

La fig. 7 est une vue en plan prise selon la ligne Vil-Vil de la fig. 6.

La fig. 8 est une coupe-élévation montrant une variante de réalisation de certains des éléments constitutifs de l'invention.

La fig 9 est une coupe transversale prise selon la ligne
IX-IX de la fig 8.

La fig. 10 est une coupe-élévation partielle illustrant une variante de réalisation de l'un des éléments constitutifs selon la fig. 8.

La fig. 11 est une coupe transversale illustrant une forme de réalisation d'un autre élément constitutif de l'objet de l'invention.

Les fig. 1 et 2 montrent que le transporteur linéaire de transfert selon l'invention est destiné à assurer le transfert de pièces 1 depuis un poste de chargement P1 en direction de postes de travail T1, T2, ... T , puis vers un poste de --déchargement P2 après le déroulementcomplet d'un cycle de travail de montage ou d'assemblage exécuté au niveau des postes T1 ... T sur les pièces
n 1.

En vue d'assurer la fonction ci-dessus, l'invention prévoit des chariots de transfert 2 indépendants, destinés à porter les pièces 1 et prévus pour suivre deux voies de circulation 3 et 4, respectivement dites de travail et de retour, et reliées entre elles à leurs extrémités par des postes de transfert 5.

Selon le dessin illustré, et notamment la fig. 1, les voies de circulation 3 et 4 sont portées par un bati 6 comprenant, par par exemple, des piétements 7 pouvant Etre reliés entre eux par des longerons ou des lisses leur conférant une structure en forme d'ar- mature. Les piétements 7 peuvent aussi et de préférence, entre re liés directement entre eux par l'intermédiai#e des voies 3 et 4 qui assument alors en plus la fonction de longerons de liaison entre lesdits piètements.

Les dessins montrent, à titre exemple, que les voies de circulation 3 et 4 sont disposes dans deux plans horiaontaux différents. Il est certain que les deux voies pourraient entre placées au m8me niveau ou aussi de façon superpcsée. Dans le cas illustré1 les postes extrêmes de transfert 5 sont conçus de manière à assurer le transfert de chaque chariot 2 d'une voie b l'autre ainsi qu'une compensation du niveau différent existant entre ces dernières. A titre d'exemple, chaque poste de transfert 5 peut comporter une rampe 8 de compensation de niveau reliée A deux plateaux 9 et 10 s'étendant dans le prolongement respectivement des voies de circulation 3 et 4.De préférence, le plateau 9 représente aussi la base ou table de travail du poste de chargement P1 et se trouve associé à un moyen 11, par exemple un vérin, destiné à assurer le transfert de chaque plateau chargé sur la voie de travail 3. Le plateau homologue du dispositif de transfert 5, non représenté au dessin et correspondant au poste de chargement P2, est associé à un moyen de transfert 12 destiné à provoquer le dégagement de chaque plateau 2 déchargé par rapport à la voie de circulation 3.

Le plateau 10 est, au contraire, associé à un moyen 13, tel qu'un vérin, dont la fonction est de transférer chaque chariot déchargé amené par la voie de circulation de retour 4 en direction de la rampe 8. Une fonction de prise en charge entre le poste de transfert 5 correspondant au poste de déchargement 2 est bien entendu pré- vue pour assurer l'engagement de chaque chariot 2 déchargé sur la voie de retour 4.

Les voies de circulation 3 et 4 s'étendent parallèlement de façon rectiligne entre elles et peuvent comporter des structures identiques ou différentes. En effet, la voie de travail 3 est chargée d'assurer le transfert des chariots chargés, ce qui fait intervenir des masses et des inerties plus importantes qu'au niveau de
la voie de retour 4 qui est juste prévue, dans l'exemple retenu,
pour ramener les chariots ayant parcouru le cheminement de la voie
3 à l'entrée de cette dernière au niveau du poste de chargement P1.

Il est donc possible de prévoir d'assurer la circulation des cha
riots au niveau de la voie 4 en disposition touchectouche par l'in
termédiaire des moyens de transfert prévus au niveau du poste de
déchargement 5 Dans un tel cas, la voie 4, comme illustré par la
fig. 1, se présente sous la forme d'un guide rectiligne incluant
une embase 14 à partir de laquelle s'élèvent deux catés latéraux
15.

Dans certains cas d'application, il peut entre retenu dlutili
ser également, de façon active, la voie de circulation 4 et de faire
subir, le long de cette dernière, d'autres opérations cycliques d'u
sinage ou de montage sur les pièces portées par les chariots 2. Dans
un tel cas, la voie 4 peut alors comporter une structure identique à
celle de la voie 3 décrite ci-après. Dans la mesure où une telle uti
lisation est envisagée, le poste de déchargement P2, tel que défini
ci-dessus, peut alors Etre situé au niveau du plateau 10 du dispo
sitif 5 qui assume alors les fonctions de déchargement, de transfert
et de chargement au niveau du poste P1.

Selon l'invention, l'une au moins des voies de circulation du
transporteur linéaire de transfert à chariots, en l'occurence la
voie 3 dite de travail dans l'exemple retenu, est conçue pour assu
rer l'entraînement en déplacement et l'arrêt devant les postes de travail T1 ... T de chariots 2 supportant les pièces d'ouvrage 1.

-n
Dans ce but, la voie 3 comprend une embase 16 qui peut être cons
titube par une seule table délimitant alors dans sa partie médiane
une lumière 17 en regard de chaque poste de travail pour les raisons
qui ressortent de ce qui suit. L'embase 16 peut aussi être consti
tuée par deux plaques 18 qui sont fixées sur les piètements 7, par
exemple, en étant maintenues parallèlement entre elles pour déli
miter, par leur chants en regard, un intervalle continu assumant
la même fonction que les lumières 17 de la table unique.

L'embase 16 est associée à deux supports verticaux 19 qui
peuvent etre constitués par des montants ou encore, ainsi que cela apparaît au dessin, par des plaques s'élevant verticalement et couvrant toute la longueur utile de la voie 3. Les supports verticaux 19 portent, sur leurs faces internes en regards des règles 20 parallèles entre elles et à l'embase 16. Les règles 20 sont, par exemple, constituées par des pisses massives rapportées de façon amovible sur les supports verticaux 19.Les règles 20 s'étendent, de préférence, sans interruption sur toute la longueur de la voie 3 et supportent chacune un rail de guidage 21 rapporté de façon amo- vible, notamment par l'intermédiaire de vis 22 Les rails 21 peuvent étire réalisés en de nombreuses matières différentes et sont de préférence en une matière plastique anti-friction telle que du polyéthylène.

Les rails 21 sont placés selon un sEme plan par rapport à l'embase 16 et sont destinés à assurer le support, le glissement et le guidage de deux organes d'entraînement souples 23 établis an forme de deux boucles sans fin dans deux plans verticaux parallèles internes aux supports 19. Dans llexeBple représenté, les organes d'entraînement souples sont constitués par deux chaînes du type Galle qui sont prises en charge, aux extrémités de la voie 3; par des roues de renvoi 24 montées sur des arbres transversaux 25 dont les paliers 26 (fig. 1) sont portés par les supports 19.L'un des arbres transversaux 25 est associé à un groupe moto-réducteur tel que celui désigné par la référence 27. La fig. 1 montre que les rails 21-sont destinés au support des brins supérieurs 23a des deux organes sans fin 23 et que les brins inférieurs 23b de ces organes sont sollicités, au-delà des roues 24, par des tendeurs 28.

Dans la forme d'exécution selon laquelle les organes d'entraînement 23- sont des chaînes, il est prévu de conférer à chaque rail 21 une forme en section droite transversale ménageant une moulure longitudinale 29 destinée à coopérer avec les rouleaux des différents maillons dont les mailles sont ainsi engagées de part et d'autre des flancs de la moulure 29. De cette manière, chaque brin 23a est pris en charge selon un cheminement rectiligne obligé et se trouve guidé latéralement par l'intermédiaire des parties débor dantes des mailles reliant les rouleaux des maillons.

Les brins 23a, qui sont entraînés en déplacement linéaire synchrone par l'intermédiaire des roues 24 accouplées par les mêmes arbres 25, sont destinés à assurer le déplacement des différents chariots 2. Chaque chariot 2 est constitué par une platine 30 dont la face inférieure est munie de patins 31 présentant, en section droite transversale, une conformation analogue ou identique à celle des rails 21. De la sorte, les patins 31 peuvent entre engagés entre les mailles des maillons des brins supérieurs, en appui sur les rouleaux à l'opposé des rails 21.Il en résulte un guidage longitudinal obligé des patins 31 ainsi qu'une immobilisation transversale par l'intermédiaire des parties saillantes supérieures des mailles des diffOrents maillons des brins supérieurs 23e. Chaque plateau 2 repose ainsi par les patins 31 directement sur les brins supérieurs 23a qui sont eux-m8mes en appui sur les rails 21.

Les patins 31 constituent de préférence des éléments rapportés s'étendant sur toute la longueur des platines 30. Il peut entre prévu, selon l'application particulière et la matière constitutive de ces platines, de faire venir directement les patins 31 à partir de la face inférieure et, dans certains cas, aussi de remplacer la continuité des patins sur toute la longueur par des segments séparés les uns des autres. Dans le cas de réalisation de la platine 30 en métal, il est préférable de réaliser les patins 31 en une matière anti-friction telle que polyéthylène et d'assurer la liaison avec la platine 30 par l'intermédiaire de vis de fixation 32.

L'avantage principal de la construction selon l'invention, comme cela est décrit ci-dessus, réside dans la forme structurelle indépendante de chaque chariot 2 et dans l'indépendance physique entre chaque chariot et les organes d'entraînement en déplacement.

En effet, selon l'invention, les organes d'entraînement en déplacement 23 sont mas en défilement de façon constante, par exemple dans le sens de la flèche fl pour ce qui concerne le brin supérieur 23e en référence à la fig. 1. Ainsi, lorsqu'un chariot 2, chargé ou non, est amené par le moyen 11 à l'entrée de la voie de travail 3, les patins 31 viennent en appui sur les brins supérieurs 23a Il an résulte un entraînement par friction du chariot 2 qui est déplacé du plateau 9 en direction du poste de travail T1, sans qu'une liaison physique directe existe entre le chariot 2 et les brins 23a.L'entraînement du chariot 2 peut éventuellement faire sinter venir un glissement relatif sans que la fonction ci-dessus soit altérée dans son objet et sans qu'il en résulte d'interférence au niveau d'un chariot antérieur ou postérieur pris en charge par la même voie 3 de circulation.

L'entraînement en déplacement du chariot 2 considéré eladessua s'effectue et se poursuit tant qu'une butée ou un obstacle ne vient pas s'opposer à la progression dudit chariot. Dans un tel cas, l'obstacle immobilise le chariot 2 sans Interference sur les Organes d'entraînement en déplacement 23 dont les brins supérieurs 23a continuent de défiler sur les rails 21 en subissant un frotteoeant relatif par rapport aux patins 31 immobilisés.

La construction, telle que ci-dessus, permet, par conséquent, de supprimer les effets cumulés d'inertie à l'accélération et à la décélération connus dans les constructions actuelles dans lesquelles existe une liaison physique soit entre les chariots soit entre ces derniers et l'organe d'entraînement.

Il devient donc possible de mettre en oeuvre des chattes ou des organes d'entraînement 23 conçus juste pour assumer la fonction d'entraînement par friction puisque le support des charges verticales résultant des chariots et des pièces est assuré par les rails 21. Il est ainsi possible également d'utiliser des groupes moto-réducteurs de plus faible puissance et au total, il en résulte un abaissement du coût de production, d'utilisation et d'entretien.

Les fig. 4 et 5 montrent qu'à titre de variante de réalisation, il est possible de constituer les organes d'entraînement 23 sous la forme de deux courroies, par exemple trapézoidales, du type à boucle sans fin, établies dans deux plans verticaux parallèles internes au support 19. Chaque courroie trapézoidale 23 est prise en charge par deux poulies de renvoi 24 dont l'une est motrice. Le brin supérieur 23e est alors supporté par des galets de soutien 33
qui sont montés sur des axes 34 portés par les supports verticaux
19. Comme dans l'exemple de réalisation précédent, le brin inférieur
23b de chaque courroie trapézoîdale est soumis à l'action de tendeurs
28.La fig. 4 montre que, dans un tel exemple de réalisation, il
peut être prévu de rapporter sur la face inférieure de la platine
30 de chaque chariot 2 une garniture 35 susceptible de faire inter
venir un coefficient de friction convenable par rapport à la cour-
roie 23. A titre d'exemple, une telle courroie peut entre réalisée en
élastomère synthétique du type polychoroprène tel que celui connu
sous la marque "NEOPRENE" et dans un tel cas les garnitures 35 sont
de préférence en polyéthylène, en polyamide ou, dventuellement, en
polytétrafluoroéthylène.

Les fig. 4 et 5 illustrent une variante de réalisation faisant
intervenir des courroies trapézoidales pour constituer les organes
d'entraînement 23. Il est certain qu'une réalisation semblable peut
également être retenue en faisant intervenir une courroie plate en
remplacement de chaque courroie trapézoîdale.

La fonction de transfert consiste à assurer le déplacement
contre et l'arrêt de chaque chariot 2 devant chaque poste de
travail T au niveau duquel une opération d'usinage ou de montage,
par exemple, doit être exécutée. Pour assumer cette fonction d'ar
rdt, la voie 3 est associiez au niveau de chaque poste de travail T,
à des moyens 36 d'immobilisation des chariots. Ces moyens d'immobi
lisation 36 comprennent, selon les fig. 6 et 7, un vérin à double
effet 38 dont le corps 39 s'élève verticalement à partir de l'embase 16. De preference, le corps 39 est fixé dans l'intervalle ou
dans les lumières 17 de manière à être situé dans le plan médian
longitudinal Y-Y' vertical de la voie 3.

La tige de piston 40 du vérin 38 s'élève verticalement à l'op
posé de l'embase 16. La tige 40 est associée à une butée d'arrêt 41 réalisée sous la forme d'un taquet 42 susceptible d'être amené,#lors-
que la tige 40 est en extension, en intersection avec la trajectoire
t d'un doigt 43 ou autre organe saillant porté par chaque chariot 2.

Tant que le taquet 42 est effacé, les chariots 2 successifs
sont entraînés en déplacement par les organes d'entraînement 23 et
suivent la trajectoire définie par la voie 3. Lorsque la butée 42 est amenée, par la course d'extension de la tige 40, à intersecter la trajectoire t, le doigt 43 du premier chariot 2 concerné est arrêté, de sorte que ledit chariot est immobilisé alors que les organes d'entraînement 23 continuent de défiler de façon constante par rapport aux patins 31. Le chariot 2 est ainsi maintenu au niveau du poste de travail T concerné, alors que d'autres chariots 2 peuvent entre encore entraînés en déplacement en direction du m8me poste ou de postes postérieurs selon le sens de défilement des organes 23.

Etant donné l'absence de liaison entre les chariots et les organes d'entraînement, des moyens d'immobilisation 36 de faible puissance peuvent entre mis en oeuvre puisque leur fonction est uniquement de vaincre l'effort de friction entre les organes 23 et les patins 31.

par rapport au sens de circulation figuré par la flèche fl, le moyen d'immobilisation 36 est disposé > en aval du plan vertical de symétrie X-X' du poste de travail concerné et le doigt 43 est prévu au niveau de la partie antérieure du chariot 2 en considéra- tion du même sens, Il est certain qu'une disposition différente pourrait être retenue et que, par exemple, le moyen d1immobilisation 36 pourrait être prévu au niveau amont et coopérer avec un doigt 43 prévu à la partie postérieure d'un chariot.

La fonction d'immobilisation d'un chariot en regard d'un 908- te de travail T est prévue dans des installations de transfert du type ci-dessus de manière à pouvoir exécutera par l'intermédiaire dudit poste, une ou plusieurs opérations d'usinage, de moatage ou d'assemblage sur des pièces portées par des chariots 2 qui se présentent successivement avec des pièces identiques en regard du même poste. Il importe donc que ces opérations soient dans tous les cas exécutées de façon répétitive précise.

A cet effet, il est prévu, selon l#invention > de faire comporter à chaque poste de travail T des moyens d'indexage 44 de chaque chariot dans une position dlarrEt précise. Ces moyens d'indexage 44 comprennent deux ensembles agissant, séparément ou complémentairament, selon deux directions perpendiculaires, sur des éléments constitutifs de chaque chariot immobilisé. De préférence, dans ce but, ces él6xents sont constitués par le doigt 43 assumant déjà la fonction de coopération avec la butée 42 et par un second doigt 45 possédant une longueur inférieure au doigt 43 d'une mesure au moins égale à paisseur de la butée 42. Les doigts 43 et 45 sont de préférence saillants à partir de la face inférieure de la platine 30 et situés sur l'axe longitudinal.

Chaque moyen d'indexage 44 est formé par un corps 46, fixé de façon réglable pour s'élever, à partir de l'embase 16. Les corps 46 sont situés de part et d'autre du plan X-X' de chaque poste et présentent sur leurs faces supérieures deux rainures 47 réservées à l'engagement simultané des doigts 43 et 45. Dans ce but, les rainures 47 sont complétées par des couloirs d'entrée 47e à bords convergeant, assurant le guidage des doigts 43 et 45 en direction des flancs de référence des rainures 47 qui ont pour fonction de placer chaque chariot 2 amené à un poste T dans une position de coincidence du plan vertical de symétrie avec celui Y-Y' de la voie 3.

L'un des corps 46 est associé d un moyen 48 d'indexage secondaire dans une direction perpendiculaire à celle correspondant au plan vertical de symétrie Y-Y'. Le moyen 48 comprend un vérin 49, du type à double effet, dont la tige 50 présente en bout une encoche 51 en forme de "V". L'extension de la tige 50 a pour effet d'amener l'encoche 51 à entourer la partie correspondante du doigt 45 postérieur qui est ainsi immobilisé contre la rainure 44 en étant centré perpendiculairement à cette dernière. Chaque chariot 2, immobilisé et aligné avec le plan Y-Y', est ainsi placé en alignement avec l'axe de référence X-X' du poste de travail considéré.

Il y a lieu de noter que la disposition des deux corps 46 permet de dégager la partie centrale de l'intervalle ou lumière 17 de chaque poste de travail. Ceci permet, le cas échéant et lorsque la platine 30 de chaque chariot est découpée dans ce sens, de faire
t, intervenir éventuellement un outil de travail par la face infé- rieure pour exécuter une opération qui autrement nécessiterait un retournement.Dans le cas où une telle éventualité n'est pas à considérer, les corps 46 peuvent entre remplacés par une seule pièce massive,
Selon une disposition avantageuse de l'inventionf le moyen d'immobilisation 36 est associé à urA moyen d'indexage 44 et par exemple, le corps 39 est rendu solidaire du corps 46 amont par rapport au sens de la flèche f. De la sorte, lorsque le doigt 43 est immobilisé par le taquet 42, il est en mamss temps engagé à l'intérieur de la rainure 47. Le vérin d'indexage secondaire 49 peut alors entre commandé pour centrer le doigt 45 et placer ainsi le chariot 2 immobilisé dans une position d'indexage précise par rapport à l'axe de référence X-X'.

Lorsque les opérations devant Autre menées à bien ont été exécutées, le vérin 49 est alimenté pour commander le retrait de l'encoche 51, puis le vérin 38 est alimenté pour provoquer l'effacement du taquet 42 et libérer le chariot 2 qui est alors soumis, par friction, à l'effet-d'entraînement par les organes 23.

Les fig. 6 et 7 montrent qu'il peut entre prévu de faire comporter aux organes mobiles des vérins 38 et 49 des moyens, respectivement 52 et 53, tels que des bossages, chargés d'actionner des contacteurs 54 et 55 intervenant dans le fonctionnement cyclique de chaque poste de travail pour déclencher, de façon automatiques en associattion avec un détecteur de présence, les phases d'immobilisa- tion, d'indexage, de début de cycle d'opération et,en fin de chaque cycle, les phases de dés indexage et de libération.

Les fig. 8 et 9 montrent une variante d'exécution des moyens d'immobilisation 36 et d'indexage 44. Selon ces figures, la tige 40 du vérin 38 porte une butée 41 destinée à coopérer directement avec le bord frontal de la platine 30 de chaque chariot 2.

Les moyens d'indexage 44 sont constitués par deux vérins à double effet 56 montés, comme dit précédemment au niveau de l'embase pour être situés dans le plan de symétrie vertical Y-Y'. Les tiges de-piston des vérins 56 sont réalisées en forme de broches 57 engagées. en permanence dans des manchons de guidage 58. Les extrémités des broches 57 forment chacune un embout de centrage 59 susceptible de pénétrer à l'intérieur d'une bague complémentaire 60 présentée par la platine 30 de chaque chariot 2.

Dans la position de rétraction, selon les fig. 8 et 9, les embouts de centrage 59 sont effacés par rapport au plan de circulation des chariots qui sont ainsi mds en déplacement par l'intermédiaire des organes 23. Lorsque la fonction d'immobilisation est intervenue, les vérins 56 sont alimentés de manière à commander l'extension des tiges 57 assurant l'engagement des embouts de centrage dans les bagues 60. Le chariot 2 considéré est ainsi immobilisé à la fois dans le plan Y-Y' et dans le plan perpendiculaire à ce dernier.

La fig. 10 représenteune variante de réalisation des moyens d'indexage 44. Selon cette variante, la tige 57 comporte, la base de l'embout de centrage 59,une unecollerette ou un épaulement de butée 61 offrant-une surface d'appui dirigée vers la face inférieure de la platine 30 d'un chariot immobilisé au droit du poste de travail considéré La collerette ou l'épaulement 61 est destiné à prendre appui, sous la face in prieure de la platine 30, lors de la course d'extension de la tige 57 au cours de la phase d'indexage, Selon cette variante de réalisation, la course d'extension de la tige 57 est établie de manière que la platine 30 soit soumise une élévation par rapport aux organes d'entraînement 23 et que les patins 31 ou organes analogues ne soient plus alors en contact avec les brins supérieurs 23a. Le support du chariot 2 chargé est alors assuré directement par l'intermédiaire des organes ou moyens dtin- dexage 44 qui assument, dans cet état, une fonction de tas ou d'enclume å même de supporter les charges ou contraintes verticales gppllquées au chariOt par l'intermédiaire des outils intervenant au niveau-des pièces devant Outre usinées ou assemblées. Ceci permet de supprimer toutes les contraintes mécaniques qui seraient autrement supportées par les organes d'entraînement 23 et les rails 29.

La fig. 10 montre que, dans un tel exemple de réalisatioh il peut être préférable de remplacer les vérins 56 décrits précédemment par des moyens mécaniques 62 tels qu'une genouillère 63. Les bran- ches de ce compas 63 sont conçues pour établir un verrouillage géométrique entre la tige 57 et une plaque de base 64 suspendue à une contre-semelle 65 assurant la fixation du corps de guidage 58 sur l'embase 16. Le compas 63 peut être commandé de toute façon convenable et, notamment, par l'intermédiaire d'un vérin à double effet 66.

La fonction de tas ou d'enclume destinée à supporter les charges verticales peut aussi entre assumée par un moyen indépendant.

Il peut entre prévu, comme cela ressort de la fig. 11, de monter sur l'embase 16 une pièce massive 67 constituée de deux demi-corps 68 et 69 montés parallèlement entre eux et au plan de symétrie long4- tudinal Y-Y' sur des coulisses transversales 70 portées pa l'em- base 16. Les demi-corps 68 et 69 sont reliés entre eux par un vérin à double effet 71 du type à simple ou à double piston.

Dans la position rétractée selon la partie gauche de la fig.

11, dans laquelle les demi-corps 68 et 69 sont accolés, Se face supérieure commune de ces demi-corps est engagée dans un évidement 72 présente par la face inférieure de la platine 30 d'un chariot 2. Cet évidement 72 possède une largeur sensiblement égale à lten- combrement transversal des demi-corps 68 et 69 en position accolée.

Ainsi, après une immobilisation et indexage de la platine 30 > il est possible assurer l'alimentation du vérin 71 de manière à provoquer l'dcartement relatif des demi-corps 68 et 69 comme cela apparaît sur la partie droite de la fig. 11. Les deux demi-corps sont ainsi amenés à coopérer avec les bords de liaison entre l'évi- dement 72 et la face inférieure 30a.La platine 30 est soumise à une élévation dans le sens de la flèche f2 en étant portée par les demi-corps 68 et 69 qui assument alors une fonction d'enclume ou de tas,
D'autres dispositions à fonction technique équivalente peuvent entre envisagées pour former tas ou enclume et, notamment, il peut être prévu de faire intervenir une pièce massive prenant appui sur une bague tournante possédant des rampes hélicoïdes et susceptible d'être entraînée en rotation partielle par l'intermédiaire d'un organe de commande tel qu'un vérin.La rotation est alors assure dans le sens où les rampes hélicoïdes représentent des pentes montantes provoquant l'élévation de la pièce massive chargée de soulever la platine 30 d'un chariot immobilisé au droit du poste de travail équipé d'un tel dispositif.

La fig. 3 montre qu'il est préférable, dans tous les cas, de faire comporter aux supports verticaux 19, des réglettes 73 s'étendant en recouvrement partiel au moins au-dessus des organes d'entraînement 23. Ces réglettes représentent, tout d'abord, des retours protecteurs pour les organes d'entraînement et, ensuite, également des butées éventuelles de déplacement vertical pour les platines 30 soumises à élévation lorsque la fonction de tas ou d'enclume doit intervenir.

Il peut être prévu également, comme cela apparaît à la fig.

3, de fixer, notamment sur les règles 20, des parois latérales 74 s'étendant parallèlement et intérieurement aux supports verticaux 19. Les parois 74 assument une fonction de protection des organes d'entraînement 23 contre l'introduction de corps ou agent étranger susceptible de provoquer la détérioration soit de ces organes d'entrainement, soit des rails 21, soit encore des patins 31.

La fig. 1 montre que l'objet de l'invention peut être réalisé sous la forme d'un module linéaire pouvant être assemblé en disposition bout à bout successive à d'autres modules identiques. Dans un tel cas, il suffit de mettre en oeuvre une liaison 75 d'accouplement entre les arbres 25 côte à côte pour assurer l'entraine- ment des organes 23 de deux transporteurs par un seul moto-réducteur 27. Ceci permet d'adapter le transporteur å la longueur requise en ne faisant intervenir que des éléments standards.

L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1 - Transporteur linéaire de transfert à chariots inAépendants du type comprenant deux voies de cîrculatjon rectilignes reliées entre elles par des postes de transfert, des chariots indépendants les uns des autres, susceptibles de porter des pièces à travailler et destinés à entre mds en déplacement guidé ou à tre immobilisés sur au moins une voie, au moins un organe souple d'entraînement en déplacement contré desdits chariots, des postes de travail le long d'une au moins des voies et des moyens d'immobilisation et d'indexage des chariots par rapport aux postes de travail:: caracté- risé en ce que

- l'une au moins des voies est munie d'éléments de

support et de guidage de deux organes d'entraînement

à défiiement sans fin synchrone,

- les organes d'entrainement sont constitués par des

éléments sans fin, souples, entraînés en défilement

constant par au moins un organe moteur,

- les chariots indépendants sont munis de patins de

friction coopérant avec les organes d'entraînement

à défilement constant,

- et, chaque poste de travail est associé

à à des moyens d'immobilisation d'un chariot

contre l'action de sollicitation en déplacez

ment par friction des organes d'entraînement,

à des moyens d'indexage dans au moins deux

plans d'un chariot immobilisé.

2 -# Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes d'entraînement sont cons titués par deux chaînes sans fin à maillons établies dans deux plans verticaux parallèles et dont les brins parallèles supérieurs sont portés par des rails de support et de guidage et coopèrent avec les patins des chariots.

3 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les organes d'entraînement sont constitués par des chaînes à maillons du type Galle et dont les brins supérieurs sont portés par des rails, montés sur des supports verticaux et possédant une section profilée assurant le guidage latéral desdits brins qui assument une fonction de guides latél raux pour des patins profilés de façon complémentaire portés par la face inférieure des chariots.

4 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 2 ou3 caractérisée en ce que les rails et les patins sont réalisés en une matière plastique de la famille des polyéthylènes.

5 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendica tlen 1 caractérisé en ce que. les organes d'entraînement sont cons tr és par deux courroies établies dans deux plans verticaux parait lèles et dont les brins supérieurs sont portés par des rouleaux ou galets de soutien montés sur des supports verticaux pour coopérer avec des patins de friction des chariots.

6 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 5 caractérisé en ce que les organes d'entraînement sont portés par des supports verticaux assurant chacun une fonction de guide latéral pour les chariots.

7- - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 3 ou 5 caractérisé en ce que les supports verticaux s'élèvent à partir d'une embase et portent en tête des réglettes recouvrant partiellement les chariots pour lesquels elles constituent des butées verticales.

8 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 1 caractérisé en ce que chaque poste de travail est associé à des moyens assumant une fonction de tas ou d'enclume interposé entre l'embase et un chariot en surélevant ce dernier par rapport aux organes d'entraînement.

9 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 1 caractérisé en ce que chaque poste de travail est associé à des moyens d'immobilisation momentanée d'au moins un chariot lesquels

comprennent une butée escamotable pouvant être amenée ou effacée

par rapport au plan de circulation des chariots par l'intermédiaire

d'un organe d'entraînement à commande automatique.

10 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendica tion 1 caractérisé en ce que les moyens d'indexage comprennent deux doigts portés par la face inférieure de chaque chariot et deux guides fixes '6levant à partir de l'embase et délimitant deux rainures de références parallèles a l'axe de déplacement de chariots et destinées à recevoir les doigts, l'un des guides étant associé à un vé de centrage mobile selon une direction perpendiculaire S l'axe général de la rainure correspondante.

il - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens d'indexage sont formés par au moins deux broches mobiles s'élevant verticalement à partir de l'embase et destinées X pénétrer dans deux bagues de guidage présentées par les chariots.

12 - Transporteur linéaire de transfert selon la revendication 1, 8 ou 11 caractérisé en ce que chaque poste de travail est associé à au moins deux broches mobiles s'élevant verticalement à partir de l'embase et destinées à pzndtrer dans deux bagues de guidage prEsentdes par le chariot, chaque broche formant un épaulement d'appui sous la bague conférant à la broche une fonction d'in- dexage et de tas ou d'enclume.

13 - Installation linéaire de transfert constituée à partir d'une pluralité de transporteurs selon l'une des revendications 1 à 12 et qui sont disposés bout à bout en ayant leurs organes d'entraînement accouplés.