FR2484379A1 - Deliasseuse pour imprimes - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE DELIASSEUSE DESTINEE A DES IMPRIMES MECANOGRAPHIQUES CONTINUS. ELLE COMPORTE UN CHASSIS 10 QUI PRESENTE UNE EXTREMITE D'ENTREE FORMEE PAR UN ELEMENT TUBULAIRE 12, DEUX CLOISONS VERTICALES 16, 18 QUI FORMENT DEUX POSTES DE SORTIE DESTINES A RECEVOIR CERTAINES PARTIES DES IMPRIMES, DEUX ROULEAUX 22, 24 D'ALIMENTATION QUI TOURBILLONNENT SUR LES BORDS SUPERIEURS DE CES CLOISONS 16, 18, UNE BOBINE RECEPTRICE 26 DE CARBONES, ET UN DISPOSITIF DESTINE A FAIRE TOURNER LES ROULEAUX D'ALIMENTATION 22, 24 ET LA BOBINE 26 A DES VITESSES RELATIVES PREDETERMINEES, DE MANIERE QUE LA BOBINE 26 SOIT MOINS ENTRAINEE A FORCE QUE LES ROULEAUX 22, 24 D'ALIMENTATION. DOMAINE D'APPLICATION: DELIASSAGE D'IMPRIMES MECANOGRAPHIQUES.

Description

L'invention concerne les déliasseuses destinées à

des imprimés mécanographiques continus, et plus particuliè-

rement une déliasseuse relativement petite pouvant être pla-

cée sur une table ou autre.

Les brevets des Etats-Unis d'Amérique n0 3 514 094, n0 3 944 206, n0 4 094 498 et n0 4 133 520 décrivent des

formes de réalisation de l'art antérieur.

Des déliasseuses destinées à séparer les exemplaires d'imprimés mécanographiques continus en papier sont utilisées

depuis longtemps, en particulier dans des entreprises utili-

sant des quantités relativement grandes de ces imprimés.

Cependant, jusqu'à présent, les entreprises utilisent rela-

tivement peu de déliasseuses traitant un volume relativement faible d'imprimés. Ces entreprises utilisent fréquemment, en papeterie, des liasses unitaires plutôt que des imprimés

continus, ou bien leurs opérations de déliassage sont exécu-

tées autrement car le volume traité ne justifie pas l'acqui-

sition d'une déliasseuse qui peut être coûteuse et encombrante.

Le prix toujours décroissant des calculateurs et de

leurs imprimantes a entraîné un accroissement de l'utilisa-

tion des imprimés mécanographiques continus, même dans des

entreprises relativement petites qui peuvent à présent acqué-

rir leur propre système à calculateur et imprimante, de sorte que la nécessité pour ces petites entreprises-de posséder une

déliasseuse se fait davantage sentir.

Ce besoin n'a pas été satisfait jusqu'à présent. Des déliasseuses telles que celles décrites dans les brevets no 3 514 094 et no 3 944 206 précités sont particulièrement conçues pour effectuer des opérations à échelle relativement grande et elles sont généralement trop coûteuses pour de petites opérations. Par conséquent, des efforts ont porté sur

la fabrication de déliasseuses plus petites et moins coûteu-

ses, et des appareils du type décrit dans les brevets n0 4 094 498 et n0 4 133 520 précités sont apparus sur le marché. Néanmoins, ces appareils ne donnent pas satisfaction pour un certain nombre de raisons. Par exemple, dans le cas de l'appareil décrit dans le brevet n0 4 094 498 précité,ilest nécessaire d'utiliser des guides de bords et des dispositifs opposant une résistance aux mouvements pour assurer un déliassage convenable et un repliage optimal. L'utilisation de tels éléments exige un temps de réglage important avant le commencement de l'opération de.déliassage et ces éléments accroissent évidemment le coût de la déliasseuse. De plus, les types de déliasseuses décrits dans les brevets n04 094498 et no 4 133 520 précités sont incapables de déliasser et

replier convenablement une grande variété d'imprimés de di-

mensions et de poids différents,et chacune de ces déliasseu-

ses a pour défaut que la surface supportant cette déliasseuse

doit être utilisée soit comme emplacement d'empilage des im-

primés à déliasser, soit comme emplacement de réception des parties d'imprimés déliassées, soit encore pour ces deux fonctions. Par conséquent, aucune de ces déliasseuses n'est

autonome et, bien que chacune d'elles puisse être de dimen-

sions relativement petites, elle exige une table ou autre élément de dimensions relativement importantes comme surface

de support.

L'invention est conçue pour résoudre un ou plusieurs

des problèmes précédents.

L'invention a pour objet une déliasseuse perfectionnée destinée à des imprimés mécanographiques continus. L'invention concerne plus particulièrement une déliasseuse qui traite de

façon satisfaisante une grande variété d'imprimés mécanogra-

phiques, qui convient idéalement, pour les raisons de faible

coût et de petites dimensions, à des entreprises dans les-

quelles les opérations de déliassage à effectuer sont peu

importantes, et qui est autonome.

Un exemple de forme de réalisation d'une déliasseuse selon l'invention, répondant aux objets précités, comprend un châssis qui présente une extrémité d'entrée recevant des imprimés mécanographiques continus à exemplaires multiples, desquels au moins un exemplaire doit être séparé. Au moins

deux cloisons verticales, espacées horizontalement, sont dis-

posées sur le châssis et définissent au moins deux postes de

sortie destinés à recevoir des parties correspondantes d'im-

primés mécanographiques continus et séparés. Au moins deux rouleaux d'alimentation tourillonnent sur le châssis et s'étendent chacun en travers de l'extrémité supérieure de

l'une, correspondante, des cloisons, et une bobine récep-

trice des carbones, tourillonnant sur le châssis, s'étend à peu près parallèlement aux rouleaux d'alimentation et est disposée à une certaine distance entre les cloisons. Un

dispositif est destiné à faire tourner les rouleaux d'ali-

mentation et la bobine réceptrice à des vitesses relatives prédéterminées de manière que la force de rotation appliquée à la bobine réceptrice soit moins ferme que celle appliquée

aux rouleaux d'alimentation.

En raison de la conception décrite ci-dessus, on obtient un repliage optimal sur une grande variété de types d'imprimés mécanographiques de dimensions différentes et de

poids de papier différents.

Dans une forme particulièrement avantageuse de réalisa-

tion de l'invention, le dispositif de commande de rotation comprend un moteur dont l'arbre de sortie est relié par un

train de transmission aux rouleaux d'alimentation. Un em-

brayage à friction à couple constant, réglé à un faible cou-

ple, est monté entre le train de transmission et la bobine réceptrice,de manière que,lorsque la bobine réceptrice est de plus en plus chargée par les feuilles de papier carbone qui s'y accumulent et que, par conséquent, son périmètre d'enroulement augmente, sa vitesse soit diminuée par suite du glissement de l'embrayage afin d'être adaptée à la vitesse

de l'un des rouleaux d'alimentation.

Dans cette forme de réalisation, il est avantageux

que le train de transmission soit monté, par rapport aux rou-

leaux et à la bobine réceptrice, de manière que les vitesses périphériques de la bobine réceptrice et du rouleau le plus éloigné de l'extrémité d'entrée de la déliasseuse soient sensiblement égales en l'absence de glissement de l'embrayage à friction, et que le rouleau le plus proche de l'extrémité

d'entrée ait une vitesse périphérique sensiblement inférieure.

Une forme très avantageuse de réalisation ne comporte que deux cloisons dont les extrémités inférieures sont reliées par des organes constituant le fond d'un poste de sortie, un plateau étant monté de manière à pouvoir coulisser dans le châssis, à proximité de l'extrémité inférieure de la cloison la plus éloignée de l'extrémité d'entrée et sur le côté éloigné de la cloison la plus proche. Le plateau est exten- sible de manière à pouvoir former un autre poste de sortie et le châssis comprend en outre un prolongement horizontal inférieur passant sous l'extrémité d'entrée et destiné à

recevoir une pile d'imprimés mécanographiques à déliasser.

Cette forme de réalisation constitue une déliasseuse

totalement autonome, de faibles dimensions, pouvant être uti-

lisée d'une façon tout à fait indépendante du support sur

lequel elle repose.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels:

la figure 1 est une vue en perspective de la délias-

seuse selon l'invention; la figure 2 est une vue arrière de la déliasseuse dont certaines parties sont représentées avec arrachement partiel pour plus de clarté afin de montrer notamment le mécanisme de commande; la figure 3 est une vue de dessus de la déliasseuse, avec arrachement partiel; et 25. la figure 4 est une vue en bout de l'extrémité

d'entrée de la déliasseuse, avec arrachement partiel.

La figure 1 représente un exemple d'une forme de réa-

lisation de la-déliasseuse selon l'invention. Cette déliasseuse

comprend un châssis indiqué globalement en 10. L'extrémité d'en-

trée de la déliasseuse est délimitée par un élément transversal tubulaire 12, disposé à peu près horizontalement et monté sur

le châssis 10, à proximité de l'extrémité avant et de la sur-

face supérieure de ce dernier. Un plateau ou prolongement fixe 14 s'étend au-dessous de l'élément tubulaire 12 en faisant

saillie du fond du châssis 10. Un empilage d'imprimés mécano-

graphiques continus, à pliage paravent, devant être déliassés est placé sur la surface 14, avant le début d'une opération

de déliassage.

Une première cloison à peu près verticale 16, située

immédiatement en arrière de l'élément tubulaire 12, consti-

tue l'extrémité d'entrée de la déliasseuse. Une seconde cloison à peu près verticale 18 est espacée horizontalement

de la cloison 16, en arrière de cette dernière. Les cloi-

sons 16 et 18 sont convenablement fixées au châssis 10 et

définissent en partie deux postes différents de sortie desti-

nés à des parties séparées d'un imprimé mécanographique con-

tinu déliassé. A cet égard, une plaque 20 s'étend entre les extrémités inférieures des cloisons 16 et 18 et est fixée au châssis 10 afin de constituer le fond d'un premier de ces

postes de sortie.

Des rouleaux 22 et 24 d'alimentation sont disposés

aux extrémités supérieures des cloisons 16 et 18, respective-

ment. Les rouleaux 22 et 24 d'alimentation s'étendent trans-

versalement, le long des extrémités supérieures des cloisons 16 et 18, et ils sont montés de manière à tourillonner dans

le châssis 10 autour d'axes à peu près horizontaux.

Une bobine réceptrice de carbones, indiquée globale-

ment en 26, située dans l'espace compris entre les cloisons 16 et 18 et à proximité de l'extrémité supérieure de ces dernières, est montée de manière à pouvoir tourillonner sur

le châssis 10, autour d'un axe à peu près horizontal, c'est-

à-dire un axe à peu près parallèle aux axes de rotation des rouleaux 22 et 24. Ainsi qu'il est bien connu, au cours d'une opération de déliassage, le papier carbone intercalé, s'il

est présent, est entraîné sur la bobine 26.

L'ensemble est complété par un panneau 30 de commande situé sur l'extrémité de l'élément tubulaire 12 éloignée du

châssis 10.

Comme représenté sur la figure 4, l'élément tubulaire 12 porte intérieurement un moteur électrique 32 comportant un arbre rotatif 34 de sortie destiné à commander la déliasseuse

comme décrit ci-après. Le moteur électrique 32 est de préfé-

rence du type à vitesse variable et il est mis en oeuvre par des commandes convenables (non représentées) logées dans le panneau 30 de commande. Une barre 36, convenablement fixée

au châssis 10, par exemple au moyen d'un boulon 38, est dis-

posée immédiatement au-dessous de l'élément tubulaire 12 et s'étend à peu près horizontalement et parallèlement aux axes de rotation des rouleaux 22 et 24'et au bord avant de l'élé-

ment tubulaire 12-. La barre 36 n'est généralement pas utili-

sée pendant une opération de déliassage. Cependant, dans le cas d'imprimés dont les exemplaires sont fixés relativement solidement les uns aux autres, par exemple par de nombreux procédés de sertissage du papier, lors de la préparation de la déliasseuse, l'imprimé est passé entre le côté supérieur

de la barre 36 et la surface inférieure de l'élément tubu-

laire 12 avant d'être passé au-dessus du premier rouleau 22 d'alimentation. Normalement, ceci n'est pas nécessaire, auquel

cas l'imprimé est simplement passé sur le bord avant de l'é-

lément tubulaire 12, puis sur le premier rouleau 22 d'alimen-

tation. Une barre dite de déviation des carbones (figure 3) est disposée dans la poche formée entre les cloisons 16 et 18, à proximité de l'extrémité supérieure de cette poche, entre

le rouleau 22 et la bobine réceptrice 26 des carbones, de ma-

nière à être relativement rapprochée du rouleau 22. La barre

de déviation des carbones est parallèle à l'axe de rota-

tion du rouleau 22 et est fixée en place, par exemple au moyen d'un écrou 42. Lors de la mise en place d'un imprimé mécanographique à déliasser dans la machine, la partie de l'imprimé devant s'accumuler dans la poche formée par les cloisons 16 et 18 est passée entre la barre 40 de déviation des carbones et la cloison 16 afin d'être repliée sur le fond 20 de la poche à l'aide d'une plaque 44 de repliage (figure 2) qui peut être fixée par un aimant 46 en un point quelconque

souhaité du fond 20.

Toute feuille de carbone adjacente à la partie de l'imprimé accumulée dans la poche définie par les cloisons 16 et 18 et devant être enlevée est passée de la même manière entre la barre 40 de déviation des carbones et la cloison 16, puis est dirigée vers la bobine réceptrice 26 sur laquelle elle est enroulée suffisamment pour assurer l'entraînement

du carbone lors de la mise en rotation de cette bobine ré-

ceptrice 26.

La partie restante de l'imprimé est passée au-dessus du rouleau 24 afin d'être récupérée sur un plateau 50 de

forme à peu près en L. Le plateau 50 comporte une aile lon-

gue 52 (figure 2) qui peut coulisser dans des glissières

convenables situées dans le châssis 10, immédiatement au-

dessous du fond 20. Par conséquent, le plateau 50 peut être avancé vers la gauche sur une certaine distance à partir de

la position montrée sur la figure 2 afin de former une éta-

gère destinée à recevoir la partie de l'imprimé qui est dé-

liassée et qui passe au-dessus du rouleau 24. Un rouleau presseur 56, qui tourillonne sur une tige 58 de forme en L pivotant sur le châssis 10 au moyen d'une équerre 60, est

utilisé pour bien appliquer l'imprimé contre la surface péri-

phérique du rouleau 24.

Par conséquent, le plateau 50 constitue un second poste de sortie. Etant donné que ce plateau peut être sorti du châssis ou rétracté à l'intérieur de ce dernier, comme

montré sur la figure 2, il apparaît que l'ensemble de la dé-

liasseuse est autonome et peut fonctionner tout à fait indé-

pendamment de son support, tout en ayant une dimension rela-

tivement faible de l'extrémité avant à l'extrémité arrière

en raison de la possibilité de loger télescopiquement le pla-

teau 50 dans le châssis lorsque la déliasseuse n'est pas uti-

lisée. Le dispositif de commande de la déliasseuse sera à présent décrit en détail en regard des figures 2 à 4. Au

début de cette partie de la description, il convient de no-

ter que les divers éléments en rotation sont tous montés convenablement dans des paliers comme représenté, ces paliers pouvant être de réalisation classique et n'entrant pas dans

le cadre de l'invention.

L'arbre rotatif 34 de-sortie du moteur 32-porte une petite poulie 70 et une courroie 72 passe sur cette poulie ainsi que sur une poulie 74 relativement grande. Une petite

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poulie 76 est reliée à la poulie 74 afin de tourner avec elle autour de l'axe indiqué et une courroie 78 s'étend de la poulie 76 à une première poulie 80 montée sur l'axe 82 d'entraînement du premier rouleau 22. Par conséquent, lors de la rotation du moteur 32, le.rouleau menant 22 est mis en rotation dans le sens inverse de celui des aiguilles

d'une montre, comme montré sur la figure 2.

Une poulie 84, également montée sur l'axe 82 d'en-

traînement, comme montré sur les figures 3 et 4, reçoit une courroie 86 qui passe également dans une gorge ménagée dans la surface extérieure du côté d'entrée d'un embrayage 88 à couple constant et réglage fixe. Cet embrayage 88 peut être un embrayage du type à friction et son élément de sortie est relié à un axe 90 d'entraînement de la bobine 26 réceptrice

des carbones.

Le bord périphérique extérieur, ou côté d'entrée de l'embrayage 88, présente une seconde gorge (non représentée) recevant une courroie 92 qui passe également sur une poulie

94 fixée sur un axe 96 d'entraînement du second rouleau 24.

En raison de cette conception, il apparait que les rouleaux 22 et 24 sont entraînés relativement fermement, le premier par une liaison par courroie avec la poulie 80 et le second par une liaison par courroie entre la poulie 84 et le côté d'entrée de l'embrayage 88 et la poulie 94 et les

courroies de transmission. Inversement, la bobine 26 récep-

trice des carbones n'est entraînée à force que dans la mesure

o le couple auquel l'embrayage 88 est réglé n'est pas dépassé.

A cet égard, il convient de noter que la liaison réalisée avec le rouleau 24 contourne l'embrayage 88, car la courroie 92 faisant tourner la poulie 94 passe autour du côté d'entrée de

l'embrayage 88 et non sur son côté de sortie.

Il est très souhaitable que le couple de l'embrayage 88 soit réglé à une valeur relativement basse. Il est apparu

que le réglage de l'embrayage doit avantageusement être effec-

tué de manière que l'embrayage 88 ne transmette pas de couple supérieur à une valeur de l'ordre de 0,011 à 0,11 m.N, et le réglage est de préférence réalisé de manière que l'embrayage 88 ne transmette pas à la bobine réceptrice des carbones un

couple supérieur à 0,022 m.N, plus ou moins 0,011 m.N.

Les périmètres des rouleaux 22 et 24 et le périmètre utile de la bobine réceptrice 26, sans carbones accumulés, ainsi que la dimension des diverses poulies et des gorges extérieures de l'embrayage 88, sont de préférence choisis de manière que, en l'absence de carbones accumulés sur la bobine réceptrice

26 et sans glissement de l'embrayage 88, les vitesses péri-

phériques de la bobine réceptrice 26 et du second rouleau 24 soient à peu près égales, et que la vitesse périphérique du rouleau 22 soit inférieure de 10%. Ce rapport de vitesseset ce réglage de couple assurent un repliage optimal d'une grande variété d'imprimés de différentes dimensions et de poids de papier différents. L'utilisation de l'embrayage 88 à couple

fixe, réglé à une valeur relativement basse, assure le main-

tien de la vitesse périphérique de la bobine réceptrice 26 à une valeur égale à celle du rouleau 24 bien que, ainsi qu'il est évident à l'homme de l'art, le périmètre de la

bobine réceptrice 26 augmente au fur et à mesure de l'accumu-

lation des carbones sur cette bobine. En particulier, lors-

que les carbones s'accumulent sur la bobine 26, le poids total devant être mis en rotation par la force transmise par

l'embrayage 88 augmente, de même que le bras de moment par-

tant du centre de l'axe 90 et aboutissant au point o les feuilles de carbone entrent en contact tangentiel avec les

carbones accumulés, ce qui provoque un glissement de l'em-

brayage 88,de sorte que la bobine réceptrice 26 ne peut tirer à travers la déliasseuse les imprimés à une vitesse supérieure à celle à laquelle ils passent sur le rouleau 24 qui tourne le plus rapidement. A cet égard, le rouleau 22, qui est plus lent, produit une légère retenue, car l'imprimé déliassé

est tiré sur ce rouleau par le rouleau 24 tournant plus rapi-

dement. Dans le même temps, étant donné que le rouleau 22

tourne, la force de retenue est insuffisante pour gêner l'a-

vance convenable, mais elle est juste suffisante pour assurer un repliage optimal

Il ressort de la description précédente que la

déliasseuse selon l'invention satisfait les divers objets indiqués précédemment, à savoir qu'elle est de fabrication relativement peu coûteuse, d'un réglage peu complexe, car

les guides de bords ou les dispositifs indépendants de rete-

nue sont éliminés, qu'elle produit un repliage optimal d'une grande gamme de dimensions et de types d'imprimés déliassés, présentant divers poids de papier, et qu'elle est totalement autonome afin de pouvoir être mise en oeuvre tout à fait

indépendamment de la surface la portant.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la déliasseuse décrite et représentée sans

sortir du cadre de l'invention.

Claims (7)

REVEND ICAT IONS

1. Déliasseuse pour imprimés mécanographiques,

caractérisée en ce qu'elle comporte un châssis (10) qui pré-

sente une extrémité d'entrée destinée à recevoir des impri-

més mécanographiques continus à plusieurs exemplaires dont

au moins l'un de ces derniers doit être retiré desdits- im-

primés, au moins deux cloisons (16,18), orientées à peu près verticalement, espacées horizontalement, portées par le

châssis et définissant au moins deux postes de sortie desti-

nés à recevoir des parties correspondantes des imprimés mé-

canographiques continus séparés, au moins deux rouleaux (22,24) d'alimentation qui tourillonnent sur le châssis et

qui s'étendent transversalement le long des extrémités supé-

rieures des cloisons correspondantes, au moins une bobine

réceptrice de carbones (26) qui est montée de manière à pou-

voir tourillonner sur le châssis, qui s'étend à peu près parallèlement aux rouleaux d'alimentation et qui est placée dans l'espace compris entre les cloisons, et un dispositif destiné à faire tourner les rouleaux d'alimentation et la bobine réceptrice à des vitesses relatives prédéterminées de

manière que la force de rotation appliquée à la bobine récep-

trice soit moins ferme que celle appliquée aux rouleaux d'a-

limentation. -

2. Déliasseuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif destiné à faire tourner les rouleaux et la bobine comprend un moteur (32) qui comporte un arbre rotatif (34) de sortie, un train de transmission reliant cet arbre de sortie aux rouleaux d'alimentation, et un embrayage à friction (88) réglé à un faible couple et reliant l'arbre

de sortie ou le train de transmission à la bobine réceptrice.

3. Déliasseuse selon la revendication 2, caractérisée

en ce que l'embrayage à friction relie le train de transmis-

sion à la bobine réceptrice, ledit train de transmission,

les rouleaux et la bobine réceptrice étant réalisés et dispo-

sés de manière que les vitesses périphériques de la bobine

réceptrice et du rouleau le plus éloigne de l'extrémité d'en-

trée soient sensiblement les mêmes, sans glissement de

l'embrayage à friction, et que le rouleau (22) le plus pro-

che de l'extrémité d'entrée ait une vitesse périphérique

sensiblement inférieure.

4. Déliasseuse selon la revendication 3, caractéri-

sée en ce qu'elle ne comporte que deux cloisons (16,18) et un élément (20) associé auxdites cloisons et formant le fond de l'un des postes de sortie, un plateau (50) étant monté de manière à pouvoir coulisser dans le châssis, à proximité de l'extrémité inférieure de la cloison la plus éloignée de l'extrémité d'entrée, sur le côté de cette cloison éloigné de l'autre desdites cloisons, ce plateau pouvant être avancé afin de constituer l'autre desdits postes de sortie, le châssis comprenant également un prolongement horizontal inférieur (14) qui passe sous l'extrémité d'entrée et qui est destiné à recevoir une pile d'imprimés mécanographiques

à déliasser, ladite déliasseuse pouvant fonctionner indépen-

damment du support sur lequel elle repose, bien que sa lon-

gueur, mesurée de l'extrémité d'entrée audit autre poste de

sortie,soit relativement faible.

5. Déliassese selon la revendication 3, caractéri-

sée en ce que la bobine réceptrice (26) est montée sur un axe (90) qui tourillonne dans le châssis, l'embrayage à friction comportant un élément d'entrée et un élément de sortie qui

est relié à cet axe, le train de transmission reliant l'ar-

bre de sortie audit élément d'entrée et reliant ce dernier

à au moins l'un des rouleaux.

6. Déliasseuse pour imprimés mécanographiques, carac-

térisée en ce qu'elle comporte un châssis (10) qui présente

une extrémité d'entrée destinée à recevoir des imprimés méca-

nographîques continus à exemplaires multiples dont au moins

l'un doit être séparé desdits imprimés, au moins deux cloi-

sons (16,18) orientées à peu près verticalement, espacées horizontalement, portées par le châssis et définissant au moins deux postes de sortie destinés à recevoir des parties correspondantes d'imprimés mécanographiques continus séparés, au moins deux rouleaux (22,24) d'alimentation qui sont montés de manière à pouvoir tourillonner sur le châssis et qui

s'étendent transversalement à ce dernier, le long des extré-

mités supérieures des cloisons correspondantes, au moins une bobine réceptrice (26) de carbones qui tourillonne sur le chassis, qui est orientée à peu près parallèlement aux rouleaux d'alimentation et qui est placée dans l'espace compris entre les cloisons, et un dispositif destiné à faire tourner les rouleaux d'alimentation et la bobine

réceptrice à des vitesses relativesprédéterminées, ce dis-

positif comprenant un moteur (32) de commande relié aux rou-

leaux et un embrayage (88) à couple fixe qui, lui-même, est

relié à la bobine réceptrice.

7. Déliasseuse selon la revendication 6, caractéri-

sée en ce que l'embrayage est réglé à un faible couple, de

l'ordre d'environ 0,011 à 0,11 m.N.