FR2484119A1 - Procede de reproduction photographique d'informations de milieux optiques de memorisation de donnees, et milieu ainsi reproduit - Google Patents

Procede de reproduction photographique d'informations de milieux optiques de memorisation de donnees, et milieu ainsi reproduit Download PDF

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Abstract

PROCEDE DE REPRODUCTION, D'UN PROTOTYPE CONSISTANT EN UN MILIEU OPTIQUE DE MEMORISATION DE DONNEES, ET MILIEU DE MEMORISATION DE DONNEES RESULTANT. ON DISPOSE UN PROTOTYPE 13 CONSTITUANT UN MILIEU OPAQUE DE MEMORISATION OPTIQUE DE DONNEES COMPORTANT DES ZONES LAISSANT PASSER LA LUMIERE 14A, 14B, 14C, DANS UN PLAN PARALLELE A LA FACE PRINCIPALE D'UN MILIEU PHOTOSENSIBLE 21, ON PROJETTE UNE RADIATION ACTINIQUE A TRAVERS LES ZONES 14A, 14B, 14C POUR CONSTITUER, DANS LE MILIEU PHOTOSENSIBLE, DES ZONES D'IMAGES LATENTES, CORRESPONDANT AUX ZONES 14A, 14B, 14C; A DEVELOPPER CHIMIQUEMENT LESDITES IMAGES LATENTES POUR OBTENIR DES ZONES D'ARGENT NOIR A L'ETAT DE FILAMENTS; A CONSTITUER DES NOYAUX DE PRECIPITATION D'ARGENT DANS LA ZONE NON EXPOSEE ET NON DEVELOPPEE DE L'EMULSION PHOTOSENSIBLE, ET A DEPOSER DE L'ARGENT A L'ETAT NON FILAMENTEUX SUR LESDITS NOYAUX.

Description

La présente invention se rapporte à la reproduction d'informations de milieux optiques de mémorisation de données comportant des informations enregistrées au moyens de zones transparentes dans une couche opaque. Selon 18invention, on forme une copie de l'information à reproduire sur une émulsion d'halogénure d'argent à pouvoir de résolution élevé, que l'on transforme en un milieu optique de mémorisation de données de pouvoir réfléchissant élevé, comportant des motifs avec des zones de faible pouvoir réfléchissant.
Le principe sur lequel repose la mémorisation optique de données et qui, en fait, est à la base de la mémorisation de données en général, réside dans la présence ou l'absence d'un signal. Si la mémorisation de données s'effectue par des moyens optiques, ce signal peut consister en une transmission de lumière par le milieu, une réflexion ou une diffusion de lumière à partir de ce milieu, une absorption par ce milieu ou encore une combinaison quelconque de ces moyens.
Le milieu optique de#mémorisation peut comporter certaines données qui ont été enregistrées directement sur ce milieu à l'aide d'un faisceau laser, ou bien il peut contenir des données qui ont été préalablement enregistrées sur un prototype à l'aide d'un faisceau laser, puis reportées sur le milieu destiné. à constituer une copie. La reproduction, ou formation de copies, de disques optiques de mémorisation de données (disques vidéo) s'effectue de diverses manières, par exemple le pressage à la matrice (comme dans le cas des disques phonographiques), la photographie normale en noir et blanc à l'halogénure d'argent, la diazow photographie ou la photo-lithographie du type à résine photosensible.
Les milieux optiques de mémorisation de données destinés à être reproduits sont utilisés pour la reproduction immédiate be données analogiques ou numériques. De tels milieux peuvent se présenter sous la forme de disques circulaires qui tournent sous un faisceau laser, ou de plaques rectangulaires que l'on balaie d'un faisceau laser.
Le disque optique le plus courant est le disque vidéo utilisé
dans l'installation vidéo de reproduction immédiate
fabriquée par la société Magnovox Corporation, une filiale
de la société North American Philips. Ce disque emmagasine
les informations sous la forme de trous ou de dépressions
sur un disque en matière plastique. que l'on recouvre d'une
couche d'aluminium. On fait appel à un faisceau laser pour
lire le disque en rotation, en détectant les variations de phase du signal réfléchi à mesure que ce faisceau laser passe au-dessus des trous. On confectionne les copies de disques vidéo par moulage par injection ou par un procédé de pressage analogue au procédé utilisé pour la fabrication de disques phonographiques.Les copies ont la même base en matière plastique que les disques. te-moule servant à la confection de copies est obtenu en recouvrant un disque en serre poli d1 une mince couche. de métal, que l'on recouvre à son tour d'une couche de résine photosensible. Un faisceau laseriexpose cette résine photosensible avec le signal vidéo.
Après développement: photographique de la résine photosensible -et attaque chimique de la mine couche de métal, on applique généralement un procédé. de reproduction électrolythique pour formerrle moule de pressage. Par ce moyen, on peut
-fabriquerides milliers de copies de disques vidéo à partir
d'une matrice. Après avoir formé une copie de disque, on la recouvre d'une mince couche d'aluminium sous vide.
On lit cette copie au moyen d'une lumière qui se réfléchit
sur la surface d'aluminium qui constitue un miroir ;
la lecture ne peut pas s'effectuer à l'aide de lumière
traversant le milieu.
Un autre procédé de fabrication de copies à partir
de disques vidéo prototypesconsiste à utiliser des pellicules photographiques de pellicules. de reproduction
diazo. Un tel procédé a été mis au point par la société
ARDEV, filiale de la société Atlantic Richfield Corporation.
Selon ce procédé, on confectionne un disque vidéo prototype
en exposant un disque en rotation de pellicule photographique
non exposée, à un faisceau laser modulé. Puis, on développe
photographiquement ce. prototype en noir, de manière qu'il se forme des zones d'absorption de lumière par exposition au laser. Par impression par contact, on reporte les images du disque prototype sur un disque diazo en faisant traverser ce prototype par des radiations actiniques. Enfin, on développe photographiquement le disque diazo à l'aide de vapeurs d'ammoniac et l'on obtient ainsi une copie.
On lit cette copie par transmission de lumière et non pas par réflexion de lumière comme dans le cas du système Magnavox cité plus haut. Pour la lecture par transmission de lumière, on focalise sur le disque de la lumière fournie par une source lumineuse tandis que ce disque tourne, et un photodétecteur situé sur la face opposée du disque détecte les variations de lumière provoquées par les images du disque diazo à mesure que celui-ci défile devant cette source lumineuse. On peut donc dire que la copie diazo est obtenue par photographie. Le disque diazo n'est pas réfléchissant et on ne peut le lire que par transmission.
Le prototype photographique servant à la confection de cette copie vidéo diazo pourrait très bien être utilisé pour fabriquer un disque optique mince-de chrome par photo-lithographie, d'une façon analogue aux opérations que l'on effectue pour confectionner des caches de chrome dans l'industrie des semi-conducteurs. Un tel procédé consiste en particulier à recouvrir un support d'une mince couche métallique dans une installation sous vide, cette couche mince étant à son tour recouverte d'une couche de résine photosensible. On met le prototype photographique en contact avec la résine -photosensible et l'on fait appel à des radiations actiniques pour exposer cette résine photosensible dans la masse du prototype photographique, ce qui a pour effet de reporter les images sur la résine. On développe ensuite la résine photosensible de manière à y former de petites ouvertures, par lesquelles on peut attaquer chimiquement le revêtement métallique. Après une telle attaque chimique du revêtement métallique, on arrache la résine photosensible, et il reste la réplique du disque vidéo prototype. On peut lire cette réplique, ou copie, par réflexion de lumière sur la surface de ce disque qui constitue un miroir ou par transmission de lumière à travers ce disque, bien entendu à la condition que le support soit transparent.
Au congrès sur l'affichage, le traitement et la mémorisation de données optiques, organisé sous le patronage de la Society of Photographic Scientists and
Engineers, et qui s'est tenu du 23 au 26 janvier 1979 à
Orlando, Floride, Etats Unis d'Amérique, D. G. Howe et ses collègues ont fait un exposé décrivant un procédé de reproduction de milieu de mémorisation par impression par contact. De façon plus précise, cet article décrit l'utilisation d'une teinture photoactivée otr de dispositifs de type diazo, en vue de former des points d'absorption de lumière dans la couche diazo qui recouvre un support enduit d'aluminium, réfléchissant comme un miroir. On peut lire ce disque à la lumière réfléchie mais non pas à la lumière transmise.
Rice et ses associés ont constaté que des impressions par contact d'images de la dimension de quelques microns pouvaient être obtenues sans diminution grave du pouvoir de résolution, à la condition que l'on prenne le soin d'atténuer la réaction (anneaux de Newton) à l'interface de l'émulsion (voir l'article intitulé An Experimental
Television Recording and Playback System Using Photographic
Discs, par Rice et divers, J. SMPTE, Vol. 79, novembre 1970, page 997). On y parvient en faisant appel à une mince pellicule de liquide ayant l'indice de réfraction approché entre les deux faces de l'interface. L'emploi de liquides pour l'impression par contact a été étudié de façon poussée.
On pourra consulter à ce sujet l'article Printing MRtion
Picture Films Immersed in Liquid, par Stoll et divers,
J. SMPTE, Vol. 70, Octobre 1957, page 607, ainsi que l'article Printing Motion Picture Films Immersed in a
Liquid : Evaluation of Liquids, par Delwiche et divers,
J. SMPTE, Vol. 67, Octobre 1958, page 678.
La demande de brevet français n0 80 14996 déposée le 4 juillet 1980 décrit unprocédé photographique servant à former des images de données dans un milieu réfléchissant d'enregistrement et de mémorisation de données. Des procédés par contact et projection d'exposition à travers un cache sont utilisés dans l'industrie des semi-conducteurs pour la construction de caches d'émulsion -noire d'argent à pouvoir de résolution élevé. De tels caches constituent des carrés de 12,5 cm de côté et ils contiennent de#s images de deux microns ou davantage.A titre de comparaison, dans l'industrie de mémorisation optique de données, le milieu prototype et le milieu photosensible de reproduction sont beaucoup plus grands, à savoir qu'ils atteignent 30 cm de diamètre et les images sont plus petites, à savoir un micron ou moins. Dans ce cas, l'impression classique par contact selon laquelle le prototype est en contact direct avec le milieu photosensible de reproduction ne peut plus convenir, en raison de l'existence de petits intervalles inverifiables contenant de l'air entre le prototype et le matériau de reproduction. Ces petits intervalles d'air empêchent d'obtenir les formes les plus petites et provoquent la formations d'images parasites d'anneaux de Newton. De plus, le contact permanent du prototype avec le matériau de reproduction a finalement pour conséquence d'endommager ce prototype.Il serait donc avantageux de pouvoir exposer Le milieu de reproduction au moyen d'un prototype mais sans contact direct.
La description qui suit concerne un procédé simple et peu coûteux de confection de copies réfléchissantes d'enregistrement optiques de données sur un prototype, sans utilisation de revêtements métalliques coûteux, formés par évaporation ou par pulvérisation cathodique.
Ce procédé simple de reproduction permet d'obtenir un disque de mémorisation optique de données pouvant être lu aussi bien en lumière réfléchie qu'en lumière transmise, sans que l'on ait à procéder à un dépôt sous vide ou à une attaque chimique du métal. De plus, la description qui va suivre concerne un procédé de reproduction de disque optique (ou disque vidéo) sur un milieu réfléchissant de reproduction à pouvoir de résolution élevé, obtenu à partir d'émulsions d'halogénure d'argent à pouvoir de résolution élevé, disponibles sur le marché. On peut de la sorte obtenir des copies réfléchissantes, d'un diamètre pouvant aller jusqu'à 30 cm, contenant des images de données d'une dimension d'un micron ou moins. Le milieu de reproduction à l'halogénure d'argent peut être expose sans contact direct avec le prototype.
De façon plus précise, l'invention a pour objet un procédé de reproduction, ou de-confection de copies, d'un prototype constituant un milieu optique de mémorisation de données, caractérisé par le fait qu'il consiste à orienter une face principale d'un milieu photosensible d'halogénure d'argent à grains fins dans un plan de référence, à disposer un prototype constituant un milieu opaque de mémorisation outre de données comportant des zones laissant passer la lumière, dans un plan parallèle à ladite face principale du milieu photo-sensible, suivant une disposition qui permet la projection1 à projeter une radiation actinique à travers lesdites zones du prototype laissant passer la lumière, de manière à constituer, dans le milieu photo-sensible des zones d'images latentes correspondant auxdites zones laissant passer la lumière, à développer chimiquement lesdites zones d'images latentes du milieu photo-sensible, de manière à constituer des zones d'argent noir à l'état de filaments, à constituer une couche superficielle de noyaux de précipitation d'argent sur la face principale de l'émulsion d'halogénure d'argent, dans la zone non exposée et non développée de l'émulsion photo-sensible, et à déposer de l'argent à llétat non filamenteux sur lesdits noyaux par report par diffusion d'argent à partir de ladite zone non exposée et non développée, lesdites particules d'argent étant adsorbées sur les noyaux, en constituant ainsi un champ superficiel réfléchissant.
Conformément à la mise en oeuvre préférée, on envoie une radiation actinique à travers les zones de transmission de lumière d'un prototype opaque constituant un milieu de mémorisation optique de données, constituant des images latentes dans un milieu photo-sensible non exposé. On peut procéder à cette exposition avec le prototype et le milieu photo-sensible en contact direct ou, au contraire, à une certaine distance l'un de l'autre. Le milieu photo-sensible doit consister en une émulsion en noir et blanc d'halogénure d'argent à grain fin, la face principale étant parallèle au prototype. La radiation actinique qui traverse les zones de transmission de lumière du prototype provoque la formation d'images latentes dans l'émulsion d'halogénure d'argent située immédiatement à l'opposé des zones de transmission de lumière.
On enlève le milieu photo-sensible et l'on développe photographiquement de façon que les images latentes donnent des points gris ou noirs. Toutefois, on ne fixe pas chimiquement le milieu développé, étant donné que l'halogénure d'argent restant devra être utilisé pour des opérations ultérieures de traitement.
Puis, on active la surface du milieu photo-sensible de manière à former une couche d'images latentes de noyaux de précipitation d'argent. Cette activation peut être assurée par voilage chimique ou par exposition à la lumière.
Ensuite, l'émulsion d'halogénure d'argent partiellement développée superficiellement et voilée superficiellement ou exposée à une radiation actinique est plongée dans un bain unique constitué par un solvant d'halogénure d'argent et par un révélateur de l'halogénure d'argent, qui assure un développement chimique léger de la couche d'images latentes de noyaux de précipitation.En même temps, le solvant d'halogénure d'argent du bain unique réagit rapidement avec l'halogénure d'argent non exposé et non développé de manière à constituer des ions argent complexés solubles, qui sont transportés par report par diffusion sur la couche d'images latentes en cours de développement des noyaux d'argent, l'argent des ions argent complexés
précipitant sur les noyaux d'argent ayant subi un développement chimique partiel, en présence du révélateur de l'halogénure d'argent jouant le rôle de réducteur.
La dimension des noyaux d'argent est augmentée par ce report par diffusion d'argent ou opération de développement physique et, étant donné qu'il y a une forte concentration de particules d'argent réfléchissantes non filamenteuses, la surface prend un aspect très réfléchissant. Des zones voisines noires de données demeurent grises ou noires.
Etant donné que l'exposition du milieu photo-sensible à travers le prototype transparent à la lumière est une exposition poussée et que le développement chimique qui fait suite à cette exposition est un développement complet, il ne reste que des quantités négligeables d'halogénure d'argent dans les zones grises ou noires. De la sorte, la densité des images latentes des noyaux de précipitation d'argent dans les zones grises et noires est faible et, dans ces zones, il ne reste que très peu d'halogénure d'argent pour former des complexes d'ions argent. Par suite, ces zones noires et grises conservent leur faible pouvoir réfléchissant. Par ces opérations, les zones transparentes du disque prototype correspondent aux zones grises ou noires de la copie, ces zones ayant un pouvoir réfléchissant nettement inférieur à 5 %.Les zones opaques du disque prototype correspondent à des zones qui ont un pouvoir réfléchissant nettement supérieur à 25 %. dans la copie. Par conséquent, le rapport de contraste du prototype peut dépasser 5/1.
La surface réfléchissante est obtenue entièrement à l'aide de l'argent contenu dans l'halogénure d'argent de l'émulsion du milieu photo-sensible.
Si l'on désire que la copie puisse être lue par transmission de lumière, on peut effacer les zones grises ou noires à l'aide d'un produit classique, tout de suite après le développement chimique initial et avant l'opération devoilage de la surface. La copie qui en résulte comporte des zones réfléchissantes et transparentes et on pourrait la lire aussi bien en transmission qu'en réflexion ; toutefois, il convient de noter que le contraste à réflexion n'est pas aussi bon que dans le cas précédent.
Un avantage présenté par l'invention tient au fait que l'on peut obtenir des copies réfléchissantes de mémorisation optique donnée possédant un fort pouvoir de résolution à partir de prototypes de grands diamètres, à l'aide de materiaux photosensibles d'halogénure d'argent disponibles sur le marché et appliqués sur des supports en verre ou en matière plastique, ces copies pouvant être lues aussi bien par réflexion que par transmission.
Un autre avantage de l'invention tient au fait que l'on peut supprimer toute usure matérielle du prototype et que l'on peut améliorer la qualité des images des données à l'aide de dispositifs d'impression par projection et d'exposition sans contact que l'on peut trouver dans le commerce, permettant d'obtenir des copies'de prototypes de petites dimensions, et enfin que l'on peut améliorer la qualité des images des données et augmenter le pouvoir de résolution, aussi bien dans le cas de prototypes de grandes dimensions que de prototypes de petites dimensions, en effectuant l'impression à travers un liquide non aqueux.
D'autres caractéristiques et avantages de l'inven- tion ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés et donnant, à titre explicatif mais nullement limitatif, diverses formes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
Sur ces dessins,
la Figure 1 est une vue de côte et en coupe representant une exposition d'émulsion d'halogénure d'argent sur un support en matière plastique , conformément au procédé de l'invention
la Figure 2 est une vue de côté et en coupe représentant 11 opération de développement photographique et de voilage chimique superficiel du milieu photosensible de la
Figure 1, conformément au procédé de l'invention ;
la Figure 3 est une vue de côté et en coupe de la copie réfléchissante obtenue conformément au procédé de l'invention ;
la Figure 4 est une vue de côté et en coupe representant une opération d'exposition suivant une variante du procédé de l'invention ;;
la Figure 5 est une vue de cté et en coupe du milieu photosensible, développé photographiquement, effacé et ayant subi un voilage chimique superficiel, obtenu suivant une variante du procédé selon l'invention
la Figure 6 est une vue-de côté et en coupe de la copie réfléchissante obtenue suivant une variante du procédé selon l'invention
la Figure 7 est une vue de côté et en coupe du milieu photosensible développé photographiquement et voilé par pénétration profonde, obtenu selon une autre forme de mise en oeuvre de l'invention ;
la Figure 8 est une vue de côté et en coupe de la copie réfléchissante obtenue par voilage par pénétration profonde suivant une variant de mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
Le procédé de reproduction ou de confection de copies, seton l'invention comprend trois opérations successives. En premier lieu, on expose une émulsion d'halogénure d'argent non exposée à travers un prototype opaque et on développe les zones exposées en noir mais on ne les fixe pas. Puis on voile la surface de l'émulsion de l'halogénure d'argent restante de manière à former les images latentes de noyaux de précipitation d'argent. Enfin, on expose le milieu ainsi voile à un bain unique qui assure un dévelop pement chimique partiel des images latentes et rend soluble l'halogénure d'argent pour donner des complexes d'argent, puis transporte ces complexes d'argent solubles par report par diffusion sur les noyaux de précipitation d'argent, l'argent étant réduit sur les noyaux par développement physique en formant une surface réfléchissante.d'argent au voisinage d'une zone de données à pouvoir réfléchissant faible. Par ces opérations, il se forme des zones de données à pouvoir réfléchissant faible dans le champ réfléchissant.
A. EXPOSITION DES FICTIFS ET DEVELOPPEMENT
Le premier stade du procédé selon l'invention consiste à exposer un milieu photosensible d'émulsion d'halogénure d'argent à grain fin, à une radiation actinique à travers un prototype opaque, qui constitu un motif d'image latente. Dans la présente description, l'expression "rayonnement actinique est un terme générique qui désigne toute exposition formant une image latente dans le milieu photosensible. L'expression image latente"-tdésigne l'activation de l'halogénure d'argent non exposé .Un prototype opaque est un milieu de mémorisation optique de données, constituant soit un original, soit une copie fabriquée, sur lequel on a codé des données sous la forme de zones laissant passer la lumière, d'une dimension en général de l'ordre d'un micron, dans un matériau opaque. Ce matériau opaque peut être appliqué sur un support transparent, qui est en général en verre ou en matière plastique. Les trous pour le passage de la lumière peuvent être de forme ronde ou ovale, suivant qu'il s'agit d'un enregistrement numérique ou analogique de données. Le prototype peut consister en un disque, mais cela n'est pas obliqatoire.
Le milieu photosensible d'halogénure d'argent expose peut être une photo-plaque en noir et blanc que l'on trouve sur le marché ou une pellicule en noir et blanc. Plus les grains de l'émulsion d'halogénure sont fins, plus est élevé le pouvoir de résolution des images sur l'article final qui résulte de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
Si on veut obtenir de très bons résultats, il faut que les grains de l'émulsion aient une dimension inférieure à 10%, et même à 5% de la dimension des trous du prototype. Les photo-plaques d'émulsion d'halogénure d'argent à pouvoir de résolution élevé utilisés pour la confection de circuits intégrés à semi-conducteurs, ont des grains d'une dimension inférieure à 0,05 micron et conviennent au procédé selon l'invention. L'alogénure d'argent contenue dans ces plaques est retenue dans une matrice constituée par un colloide, en général de la gélatine, mais bien entendu l'invention n'impose pas l'utilisation de telles photo-plaques.N'importe quel milieu photosensible d'émulsion d'halogénure d'argent à grain fin peut être utilisée pour la mise en oeuvre du procédé selon Invention ; c'est ainsi par exemple que le milieu peut consister en une émulsion d'halogénure d'argent recouverte d'une mince couche transparente perméable à l'eau.
Comme représenté sur la Figure 1, une émulsion 21 d'halogénure d'argent,appliquée sur un support 19, est appliquée tout contre les zones transparentes du prototype opage 13 Ces trous sont les trous 14a, 14b et 14c percés dans la couche opaque 15 du prctotype. Cette couche opaque est appliquée sur un support 17, qui en général est en verre ou en matière plastique transparente.
On peut obtenir des copies réfléchissantes à partir d'un prototype qui est soit en contact direct avec le milieu phtosensible d'halogénure d'argent, soit à une certaine distance d'un prototype qui est séparé par le milieu photosensible. Dans le cas de prototypes et de copies de petites dimensions, par exemple d'un diamètre de 15 cm ou moins et si le nombre de copies est faible, par exemple 100 ou moins, la reproduction par contact direct peut se révéler satisfaisante de nombreuses applications. L'un des principaux inconvénients d'un tel procédé tient au fait que les contacts répétés des copies avec le prototype provoquent l'usure matérielle de ce prototype, avec pour conséquence l'intro ductiond'erreurs sur les données enregistrées dans les copies de mémorisation de données.
Dans le cas de disques prototypes ayant un diamètre allant jusqu'à 12,5 cm et d'images de données de dimension de 1 micron ou plus, on peut utiliser un dispositif d'exposition par projection mettant en oeuvre la réflexion optique, pour exposer le milieu photosensible d'halogénure d'argent tout en supprimant le risque d'usure matérielle du prototype. Dans ce cas, le prototype et le moyen de reproduction peuvent être distants d'une dizaine de centimètres ou davantage.
udns le cas de disques prototypes ayant un diamètre allant jusqu'à 12,5 cm et d'images de données ayant une dimension de 3 microns ou davantage ! on peut utiliser une imprimante sans contact dans laquelle le prototype et le cache sont séparés par plusieurs dizaines de microns. Comme on l'a signalé, une telle disposition ne peut convenir que dans le cas de grandes images de données.
Si le diamètre du disque prototype est inférieur à une valeur comprise entre 12,5 et 30 cm et si les images ont des dimensions comprises entre un demi-micron et plusieurs microns, on peut procéder d'une manière différente afin d'éviter un contact matériel trop prolongé du prototype et de reproduire fidèlement des images de données de petites dimensions. Cette méthode consiste à utiliser un liquide non aqueux entre le prototype et le matériau de reproduction, ce liquide ayant un indice de réfraction de l'ordre de 1,5 et ayant pour avantage de rendre moins utilie un contact de forte compression entre le prototype et le matériau de reproduction.
On peut mettre en oeuvre le procédé selon l'in vention en appliquant au moins quatre types différents connus d'exposition à un rayonnement actinique. Dans l'impression par contact direct, on chasse l'air emprisonne entre le prototype et le matdriausde reproduction par pompage, ce qui a pour conséquence que la pression de l'air extérieur applique fortement l'une contre l'autre les deux surfaces, en assurant ainsi leur contact intime. Dans le cas de prototypes ayant jusqu a 15 cm, il existe dans le commerce des imprimantes par contact qui sont utilisées dans l'industrie des semi-conducteurs pour la confection de copies de caches, sur des émulsions d'halogénure dlargent du type utilisé pour la fabrication des milieux réfléchissants de mémorisation de données. Par conséquent, on peut utiliser ce méme appareil pour la confection de copies réfléchissantes à partir de prototypes-; on peut citer comme appareil de ce genre, l'imprimante Ultratech CP 210.
Si l'on veut procéder à une exposition par projection d'une copie ayant un diamètre allant jusqu'à 12,5 cm avec des images de 1 micron ou d'avantage, on peut employer le dispositif d'exposition de cache par projection du type
Perkin-Elmer Microalign 500. Ce dispositif permet d'exposer 125 copies à l'heure et il a un pouvoir de résolution de 1 micron. Le prototype et la copie sont à plusieurs centimètres l'un de l'autre et on fait appel à un système optique à réflexion pour projeter l'image du prototype sur le matériau de reproduction. Cette machine a été conçue pour exposer des plaquettes de silicium revêtues de résine photosensible mais on peut très bien l'utiliser également pour exposer des milieux photosensibles d'halogénure d'argent.La caractéristique principale de cette machine consiste dans 11 utilisation d'un système à réflexion optique pour orienter le prototype dans un plan parallèle à la surface principale du milieu photosensible d'halogénure d'argent suivant une position qui assure une précision d'orientation de. 1/4 de micron.
Si le prototype contient des images qui ne sont pas. inférieures à 3 ou 5 microns et qui ne sont pas supérieures à 12,5 cm, on peut alors utiliser, pour obtenir des copies du prototype des imprimantes sans contact que l'on trouve sur le marché. De telles machines sont fabriquées par la division Cobilt de la société Computervision Corporation.
Ces machines permettent d'imprimer aussi bien par contact direct et doux, que sans contact. Dans une telle machine, le prototype et le moyen de reproduction peuvent être distants dè plusieurs dizaines de microns.
Suivant une autre forme de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, avant d'amener le prototype contre le milieu photosensible; on revêt la face transparente à la lumière du prototype et la face photosensible du milieu photosensible à l'aide d'un liquide non aqueux. Ce revêtement (20 > est choisi essentiellement en fonction de son indice de réfraction qui doit correspondre à l'indice de réfraction de l'émulsion photosensible, de façon à réduire le plus possible les réflexions entre le prototype et ce milieu photosensible. Etant donné que l'indice de réfraction de la gélatine à la température de 200C est d'environ 1,5, il est préférable d'utiliser des liquides ayant un indice de réfraction, à la température de 200C, voisin de 1,5.Le liquide du revêtement ne doit pas réagir avec le support qui se trouve sous la couche d'émulsion photosensible, ni se dissoudre dans se support. Une caractéristique avantageuse réside dans la volatilité élevée, de manière que lorsque l'on sépare le milieu photosensible du prototype, le liquide puisse s 1évaporer rapidement. Le trichloréthylène est un excellent liquide de revêtement à appliquer soit sur les photo-plaques, soit sur les pellicules photographiques.On trouvera ci-après, à titre nullemement limitatif, une liste d'autres liquides de revetement.:De nombreux liquides peuvent être utilisés pour recouvrir le prototype et le milieu photosensible, les critères qui doivent déterminer le choix entre ces divers liquides sont les suivants : compatibilité des indices de réfraction et forte volatilité afin de réduire le plus possible la durée du sèchage.
TABLEAU 1
LIQUIDES DE REVETEMENT
POUVANT ETRE AVANTAGEUSEMENT UTILISES
Indice de réfraction
à 200 C
1,461 Tétrachlorure de carbone
1,467 Thioacétate d'éthyle
1,475 Solvant décaline
1,478 Trichloréthylène
1,483 1,1,1, 2-tétrachloroéthane
1,485 Alcool furfurylîque
1,489 1-bromo-2-chlorethane
1,491 Sulfure d1ally)e
1,494 1,1,2 ,2,-tétrachloroéthane
1,496 Toluène
1,501 Benzène
Après avoir aoclicue le liquide approprié sur la surface du prototype opaque et sur la surface de l'émulsion du milieu photosensible, on amène les surfaces en contact intime l'une avec l'autre.Il convient de chasser toutes les bulles d'air qui ont Pu se former dans la couche de revêtement Grace à la mince couche de revêtement (20) entre le prototype et le milieu photosensible, on obtient une zone ayant un indice de réfraction pratiquement constant. Il en résulte que le rayonnement actinique provenant de la source 11 ne subit aucune réflexion à la frontière entre le prototype et le milieu photosensible. La présence de la couche de revêtement empêche la formation d'un spectre d'interférences, consistant en des anneaux de Newton.On sait que les anneaux de Newton sont des anneaux concentriques, qui en général ne sont pas parfaitement circulaires et qui se forment lorsque l'on maintient une surface plane au contact d'une autre, par interférence entre la lumière qui traverse directement les milieux. et la lumière qui se réfléchit plusieurs fois entre les couches qui ne sont pas parfaitement en contact.
L'exposition ouformationd'images latentes dans le milieu photosensible constitue une exposition poussée, cette expression signifiant que la quasi totalité des grains d'halogénure d'argent des zones 23a, 23b, 23c est activée de manière à constituer des images latentes qui conservent fidèlement les images du prototype. Par conséquent, les zones non exposées ne contiennent que de l'halogénure d'argent non activé, tandis#que les zones exposées contiennent essentiellement de l'halogénure d'argent activé.
Afin d'empêcher la formation d'images latentes parasites, il faut que le milieu photosensible ne soit pas exposé à un rayonnement actinique au cours de l'opération d'exposition. Par conséquent, cette exposition doit se faire en l'absence de rayonnement actinique ou avec une lampe inactinique. Après exposition, on développe physi- quement le milieu photosensible mais on ne le fixe pas.
L'opération de développement transforme les images latentes formées au cours de l'exposition en zones gris foncé ou noir. Le développement à effectuer devra avantageusement être celui qui est recommande par le fabricant de l'émulsion photosensible. Ce développement doit, lui aussi, être effectué sans lumière ou tout au moins sous une lumière inactinique.
Après développement, et en vue d'obtenie de très bons résultats, on sèche le milieu photosensible avant de passer à L'opération suivante.
B. VOILAGE CHIMIQUE SUPEBICIEL
Après l'avoir exposé et développé, on soumet le milieu photosensible d'halogénure d'argent à une opération de voilage. Le voilage ou formation de noyaux est l'opération qui consiste à former des noyaux de précipitation d'argent comme images latentes dans le restant d'émulsion d'halogénure d'argent. Conformément à l'invention, ces noyaux d'images latentes se forment essentiellement la surface de l'émulsion, où l'argent des complexes d'ions peut être réduit à l'état d'argent métallique en constituant une couche superficielle réfléchissante. Certains noyaux se trouvent dans la masse de l'émulsion, mais en général sous une concentration plus faible qu'à la surface.L'opération de voilage provoque essentiellement la formation de zones ou les complexes d'argent transportés peuvent être réduits à l'état d'argent réfléchissant. Les noyaux d'images latentes obtenus par voilage sont indiqués par des croix (+) sur les Figures 2, 5 et 7,
Les plaques photographiques ne contiennent géné- ralement pas de couche de revêtement ou de couche de gélatine par dessus l'émulsion. En revanche, les pelliculesphotographiquescomportent presque toujours. un revêtement et il faut donc procéder à des opérations un peu différentes suivant le cas. Dans le cas d'un milieu photographique sans revêtement, la couche 21 d'émulsion photosensible, est traversée légèrement par l'agent de voilage, ce qui forme une couche superficielle très mince de noyaux,En général, pour les matériaux photosensibles d'halogénure d'argent on fait appel à la gélatine comme milieu colloïdal de suspension de l'halogénure d'argept. En conséquence, pour former une couche très mince de noyaux de précipitation d'argent à la surface du milieu, il faut que la gélatine ne soit traversée que faiblement. Il est bien connu que, lorsque de la gélatine absorbe de l'eau, elle se gonfle, ce qui a pour conséquence une pénétration rapide et profonde de toute solution contenant de l'eau Toutefois, dans le cas d'un voilage superficiel, il faut que l'agent de voilage ne pénètre que faiblement.Le demandeur a constate que si, l'on utilise un alcool miscible à l'eau (par exemple du méthanol), on supprime presque complètement le gonflage et la pénétration en profondeur, ce qui conduit donc à la formation d'une couche de noyaux d'images latentes très dense et mince, et cette couche, après l'opération de développement dans un bain unique, peut constituer le milieu désire , mince et fortement réfléchissant, d'enregistrement de données.
Si, au contraire, le milieu photographique comme porte un mince revêtement de gélatine, comme c'est le cas pour une pellicule photographique, il faut que la pénétration soit plus profonde, afin d'atteindre l'halogénure d'argent de manière à constituer les noyaux de précipitation d'argent. Par suite, dans le cas où l'émulsion d'halogénure d'argent est revêtue d'une couche épaisse, un agent de voilage contenant de l'eau peut se révéler plus utile qu'un alcool miscible à l'eau. Lorsque l'on emploie -des-agents de voilage contenant de l'eau, il faut règler la durée du voilage afin de ne pas pénétrer trop profondément dans l'émulsion photosensible et de former un revêtement superficiel épais ayant un pouvoir réfléchissant peu élevé.
L'article obtenu conformément à I1 invention comporte une couche superficielle d'argent réfléchissant, très mince, d'une épaisseur d'un micron ou même moins.
Les zones à faible pouvoir réfléchissant formées au cours des opération précédentes d'exposition et de développement sont entourées par cette c#ouche réfléchissante. Cette surface réfléchissante d'argent s'obtient en faisant passer les complexes d'ions argent de l'halogenure d'argent de l'émulsion dans les noyaux de précipitation d'argent légè- rement développés qui sont contenus dans la couche super fin cielle, puis en réduisant les complexes d'argent constitués dans ces noyaux à l'état de particules d'argent non filamenteuses et réfléchissantes. Il est bien certain que c'est la surface de l'émulsion de l'halogénure d'argent qui constitue l'endroit le plus efficace pour les noyaux de pré ci- pitation d'argent.
En vue de l'obtention d'un pouvoir réfléchissant très élevé, il convient de limiter la pénétration de l'agent de voilage de manière qu'il dépasse le moins possible la surface du milieu photosensible. A cet égard, le méthanol ou tout autre alcool miscible à l'eau conviennent particulièrement bien. Toutefois, toutesolution aqueuse d'un réducteur pénètre dans la gélatine de la plupart des matériaux photosensibles disponibles sur le marché, ce qui provoque une diminution, dans le sens de la profondeur, de la concentration des noyaux de précipitation d'argent. En général, pour la photographie, les agents de voilage sont utilisés dans un bain et pénètrent dans toute la masse du milieu. Mais, dans le procédé selon l'invention, la durée du voilage et le pouvoir de pénétration de la solution de voilage sont mis à profit pour règler la profondeur de pénétration.Il est très important que l'émulsion ait un état de siccité uniforme avant l'immersion dans l'agent de voilage, afin d'éviter que la profondeur de pénétration de cet agent de voilage ne soit pas partout la même.
Un agent de voilage est un réducteur très puissant. L'un quelconque parmi les centaines de révélateurs photographiques qui existent constituent un réducteur que l'on pourrait tout au moins théoriquement, rendre suffisament actif pour voiler l'halogénure d'argent, avec un règl#age convenable de la concentration, du pH et de la durée. Le borohydrure constitue un exemple de composé pouvant avantageusement être utilisé pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, étant donné que c'est un corps très puissant pour réduire l'halogénure d'argent , qu'il n'oxyde pas à l'air et qu'il n'est nullement un solvant de l'halogénure d'argent. On peut avantageusement employer du borohydrure de lithium, de sodium, de potassium, de cêsium ou de rubidium.
En accord avec les limites indiquées ci-dessus, on maintient à une valeur faible, inférieure à un micron, la pénétration en profondeur de l'agent de voilage. Les facteurs constitués par la pénétration et par la durée de l'exposition à l'agent de voilage, se combinent pour déterminer les facteurs de l'opération de voilage, Si on limite la pénétration en profondeur de l'agent de voilage ou de formation de noyaux, la couche finale d'argent réfléchissant a une épaisseur inférieure à un micron, l'argent étant concentré presque entièrement dans le 1/10 de micron supérieur de cette couche. La sous-couche contient un certain nombre des noyaux, sur lesquels une certaine quantité d'argent complémentaire se dépose au cours de llopération de report par diffusion. Normalement, l'épaisseur de milieu d'émulsion photosensible est de 6 microns ou moins.
On peut supprimer l'opération de voilage chimique superficiel ou de formation de noyaux, en ajoutant une mince couche d'un agent de formation de noyaux à la surface de l'émulsion d'halogénure d'argent en vue de la précipitation d'argent. Cela se fait couramment dans des opérations de report par diffusion d'argent. Au chapitre 16, intitulé "Diffusion Transfer and Monobaths", de l'ouvrage The Theory of the Photographic Process, quatrième édition de T.H.James, sont cités plusieurs types de matériaux efficaces de formation de noyaux, ajoutés à une couche de précipitation d'argent, ces matériaux comprenant le cuivre, l'argent, le sulfure d'argent, le sélénium, le sulfure de cacmeum, le sulfure de plomb et le sulfure mercurique, servant à former de l'argent noir. Lorsque c'est une surface réfléchissante et non pas une surface noire que lton veut obtenir, il est indispensable de provoquer la croissance de cristaux d'argent de forme ronde et non pas de cristaux à l'état de filaments qui conduiraient à une surface noire. Les particules d'argent pur de forme ronde sont préférables pour cette couche de formation de noyaux étant donné que les sulfures ont tendance à donner de l'argent à l'état de filaments, avec en conséquence une surface à faible pouvoir réfléchissant.
C. REPORT PAR DIFFUSION D'ARGENT SUR DES NOYAUX
A la suite de l'opération de formation daine mince couche d'images latentes de noyaux de précipitation d'argent à la surface de l'émulsion photosensible d'halogénure d'argent, les derniers stades du procédé selon l'invention comportent un léger développement photographique de ces noyaux d'images latentes, puis le report de l'halogénure d'argent sur ces noyaux développés à l'aide de complexes d'argent pour réduire l'argent de ces noyaux.On effectue cette opération en disposant la copie de milieu voilé dans un bain unique. Ce bain contient à la fois un solvant de l'halogénure d'argent et un réducteur de l'argent. Cette opération s'effectue elle aussi dans le noir ou sous une lumière inactinique jusqu's ce que le report par diffusion d'argent soit total.Les deux éléments de ce bain unique, à savoir un solvant de l'halogénure d'argent et un réducteur de l'argent, sont constitués par un révélateur photographique et un système de report par diffusion d'argent et de réduction. Ce bain de révélateur et de réducteur joue plusieurs rôles: il développe légèrement et par suite agrandit les noyaux d'argent des images latentes ; il dissout l?ha- logénure d'argent contenu dans la masse, donne naissance à des ions argent complexés et fournit l'agent réducteur nécessaire à l'opération de développement physique de la solution, à savoir la réduction et la précipitation des ions argent complexés sur les noyaux de précipitation d'argent de l'image latente en cours de développement.Les complexes d'argent sont transportés dans la masse de l?é- mulsion photosensible, jusqu'à la surface de cette émulsion.
Ces complexes d'argent subissent ensuite une réduction, grâce à la présence de l'agent réducteur, ce qui donne de l'argent métallique sur les noyaux d'argent. Ce phénomène est indiqué par un amas de points, dans la couche réfléchissante 27 des
Figures 3, 6 et 8.
Les ions argent complexés sont produits par réaction d'un solvant approprié de l'argent avec l'halogé- nure d'argent non activé contenu dans l'émulsion. Il faut ajouter un révélateur ou un réducteur dans cette solution pour que les ions argent en complexe puissent précipiter sur la couche de noyaux. Cette association d'un révélateur et d'un solvant des complexes d'argent dans une méme solution constitue une solution dite "à bain unique". Les bains uniques préférés pour l'obtention de surfaces fortement réfléchissantes comportent un révélateur caractérisé par une faible activité. Le choix d'un révélateur plutôt que d'un autre est moins important que le niveau d'activité assuré par la concentration de ce révélateur et son pH.
L'agent révélateur doit avoir un potentiel d'oxydo-réduction suffisamment élevé pour provoquer la réduction des ions argent et l'absorption ou l'agglomération sur les noyaux de précipitation d'argent. La concentration du révélateur et le pH du bain unique doivent être choisis de manière à ne pas provoquer un développement d'argent à l'état de filaments, ce qui -donnerait un aspect noir, avec un faible pouvoir réfléchissant. Il convient que les particules d'argent développées aient une forme géométrique, par exemple une forme sphérique ou hexagonale pouvant après concentration former une surface fortement réfléchissante.
Les révélateurs possèdant les meilleurs caractéristiques sont bien connus des spécialistes et l'on peut utiliser avantageursement presque n'importe quel révélateur photographique, à condition de choisir convenablement la concentration, le pH et l'agent de formation de complexes a'argent, de manière qu'il ne se produise pas de réaction chimique entre le révélateur et l'agent de formation de complexes. Il est bien connu qu'un anti-oxydant est nécessaire pour conserver les réducteurs photographiques. Les corps suivants constituent des combinaisons de révélateur et d'antioxydant pouvant être utilisées en association avec un agent de formation de complexes et du thiocyanate de sodium (NaSCN) comme solvant.
REVELATEURS El ANTI-OXYDANTS CONVENANT
A UN BAIN UNIQUE UTILISANT
LE Na (SCN) COMME SOLVANT ET
UN AGENT DE FORMATION DE. COMPLEXES D'ARGENT
Agent révélateur Anti-oxyctant p-méthylaminophénol Acide ascorbique p-méthylaminophénol Sulfite
Acide ascorbique p-phénylènediamine Acide ascorbique
Hydroquinone Sulfite
Catéchol Sulfite
Les mélanges préférés de solvant et d'agent de formation de complexes d'argent, qui doivent être compatibles avec le révélateur, sont mélangés avec ce dernier dans des proportions visant à faciliter le report total par diffusion dàns un temps relativement bref, par- exemple quelques minutes.De tels agents de formation de complexes d'argent doivent, sous des concentrations en volume convenables, être en mesure de dissoudre en quelques minutes la quasi totalité de l'halogénure d'argent contenu dans une émulsion à grain fin. Il ne faut pas que le solvant réagisse avec les grains d'argent en cours de développement, ce qui aurait pour effet de les dissoudre ou de former du sulfure d'argent, étant donné que cela aurait tendance à donner de l'argent non réfléchissant.Il faut choisir le solvant de manière telle que la vitesse de réduction de son complexe d'argent dans la couche de noyaux de précipation, soit assez élevée même en présence de révélateurs de faible activité, ceux-ci#étant préférés car ils empêchent la formation de filaments d'argent noirs à faible pouvoir réfléchissant, au début du développe ment de l'image latente superficielle.
Les produits chimiques suivants conviennent comme solvants de l'halogénure d'argent et comme agent de formation de complexes d'argent pour le développement physique de solutions. Ces corps ont été groupés approximativement en fonction-de leur vitesse de développement physique, c'està-dire en fonction de la quantité d'argent qui se dépose par unité de temps sur les noyaux de précipitation, lorsque l'on utilise comme révélateur du mélange p-methylaminophénol- acide ascorbique.
Corps les plus puissants
Thiocyanates (d'ammonium., de potassium, de sodium, etc,..)
Thiosulfates (d'ammonium, de potassium, de sodium, etc,..)
Hydroxyde d'ammonium.
Corps moyennement puissants
Bromure d ' -picolinium - (3- phényléthyle Ethylènediamine 2-Aminophenol furane n-Butylamine 2-Aminophénol thiophène isopropylamine
Corps beaucoup moins puissants
Sulfate d'hydroxylamine
Chlorure de potassium
Bromure de potassium
Triéthylamine
Sulfite de sodium
Il ressort de ce tableau que les thiocyanates et l'hydroxyde d'ammonium figurent parmi les couples les plus actifs de solvants et d'agent. de formation de complexes.
La quasi totalité des révélateurs convenant au développement physique de solutions peuvent entre utilisés avantageusement dans le procédé de report par diffusion d'argent selon l'invention moyennant une concentration et un pH convenables, mais, en revanche, les couples solvant/agent de formation de complexes n'agissent pas tous pendant la faible durée du développement ou n'agissent pas comme il conviendrait.
C'est ainsi par exemple que les thiosulfates, qui sont les solvants d'halogénure d'argent les plus couramment utilisés en photographie et dans le procédé de report par diffusion de photographie instantanée en noir et blanc de la société Polarold-Land, ne conviennent pas pour le procédé selon l'invention et cela pour deux raisons. Les ions d'argent en complexe d'un thiosulfate sont tellement stables qu'il faut utiliser un réducteur puissant pour précipiter l'argent sur les noyaux g hors, un tel réducteur ou révélateur puissant aurait l'effet faucheux de donner par développement de l'argent à l'état de filaments noirs à faible pouvoir réfléchissant.Un thiosulfate présente également cet inconvénient qui est aussi celui de la thiourée utilisée comme solvant, de former du sulfure d'argent noir à faible pouvoir réfléchissant avec les grains d'argent en cours de développement. Au contraire, dans le procédé Polarold-Land en noir et blanc, la formation d'argent noir est avantageuse. Le-cyanure sodium n'est pas recommandé bien qu'il soit un excellent solvant deha- logénure d'argent, car il est également un excellent solvant de l'argent à l'état métallique de sorte qu'il risquerait d'effacer l'image en formation par attaque chimique. De plus, le cyanure de sodium est à peu près 50 fois plus toxique que le thiocyanate de sodium, qui est un réactif couramment utiiisé en photographie.
En outre, si la concentration en solvant est trop faible, le solvant n'est pas en mesure d'assurer rapidement la transformation d'halogénure d'argent en un complexe d'argent et si le réducteur est trop faible, l'halogénure non développé et non exposé contourne les noyaux de précipitation d'argent, de telle sorte qu'une forte proportion du complexe d'argent passe dans la solution au lieu de précipiter. Le procédé selon lequel le complexe d'argent est réduit dans les noyaux de précipitation d'ar-.
gent et donne aux noyaux leur dimension, est appelé "déve- loppement physique en solution". Etant donné que la p-phénylènediamine est à la fois un révélateur chimique et un agent de formation de complexes d'argent, on peut l'u
tiliser dans un bain unique pour jouer ces deux rôles.
Il convient de noter que, dans le développement physique en solution tel que pratiqué dans la présente demande, les particules d'argent ne donnent pas finalement des filaments d'argent comme dans le cas du développement direct ou chimique, mais au contraire, grossissent à peu près de la même manière dans toutes les directions, ce qui donne une image développée formée de particules rondes tassées. A mesure que les particules grossissent on remarque souvent le passage à la forme hexagonale.Si la solution que 1 t on developpe comporte une très forte densité de noyaux d'argent, et si il y a suffisamment d'halogénure d'argent à dissoudre, les sphères grossissent et finalement certaines d'entre elles viennent au contact d'autres sphères en formant des aq#régats de sphères ou hexagones. Lorsque le développement chimique est partiel, ou faible comme dans le cas du développement des images latentes ou des noyaux de précipitatiôn, cela signifie que le développement chimique ne s'est poursuivi que jusqu'à ce que les noyaux de développement aient approximativement la forme sphèrique ou hexagonale. Un développement chimique complet conduit à de l'argent à .11 état de filaments et à la formation de zones grises ou noires.
Après avoir exposé le milieu photosensible#au bain unique, on le lave a l'eau et on le sèche. Cela a pour effet d'arrêter la réduction de 11 argent et de sta biaiser ce milieu photosensible.
Etant donné que cette opération de report par diffusion ne transporte que l'halogénure d'argent non activé , les zones développées en noir au cours du premier stade opératoire de l'invention ne donnent pas de complexes d'argent. Si l'on utilise des émulsions trop épaisses, la quantité d'argent à l'état de complexe pénétrant dans la solution risque d'être grande et il se peut que l'argent réfléchissant se dépose sur toutes les zones y compris les zones noires. Cela est facheux car certaines images pourraient être déformées ou perdues. Les zones réfléchissantes constituent un fond ou arrière plan pour les points non réfléchissants.L'article que l'on désire obtenir consiste en un milieu de mémorisation optique de données présentant un fond réfléchissant, avec de petits points à faible pouvoir réfléchissant qui codent les données enregistrées.
Comme variante du procédé, en utilisant un prototype comportant desimages opaques de faibles dimensions, on obtiendrait un article présentant des points réfléchissants dans un champ opaque.
D. AUTRES PROCEDES
Suivant une variante du procédé selon l'invention, on procède à la totalité des opérations indiquées ci-dessus mais on ajoute une autre opération. Le premier stade de cette variante du procédé est représenté sur la Figure 4. Une source (31) de rayonnement actinique uniforme assure l'exposition de l'émulsion 41 d'halogénure d'argent, par les trous 33 du prototype 37. Les zones exposées sont developpées en noir, comme indiqué sur la Figure 2, mais après développement, on les efface pour former des zones transparentes #5a, 45b et 45c), en utilisant pour les effacer un produit photographique de type classique. Par conséquent, aux endroits où il y a de l'argent noir développé sur la
Figure 2, la Figure 5 indique l'absence d'argent ou d'halogénure d'argent activé dans les zones 45a, 45b et 45c.
Bien entendu, le produit servant à effacer n'enlève que les filaments d'argent noir, sans avoir aucune action sur l'halogénure d'argent contenu dans les zones non exposées.
L'émulsion d'halogénure restante est ensuite soumise à une opération de voilage, de la manière décrite plus haut, ce qui provoque la formation de noyaux de précipitation d'argent à la surface du milieu photosensible aux endroits où il subsiste de l'halogénure d'argent non exposé .Comme expliqué plus haut, la profondeur de pénétration de l'agent de voilage a une grande importance. Si le milieu photosensible est recouvert d'une couche trop épaisse, de l'eau ou un alcool miscible à l'eau peuvent être préférables. Si le milieu photosensible n'est pas revêtu d'une couche très épaisse, on peut avantageusement utiliser comme agent de voilage le méthanol. Sur la
Figure 5, les signes + indiquent que les noyaux ne se forment qu'à la surface de émulsion 41.Après l'opération de voilage, on met l'émulsion au contact d'un bain unique en vue d'effectuer un développement chimique léger suivi d'un développement physique. L'halogénure d'argent se dissout dans les complexes d'argent solubles qui sont transportés sur les noyaux de précipitation d'argent. Les complexes d'argent solubles sont réduits dans ces noyaux à l'état d'argent réfléchissant, en constituant une couche superficielle brillante d'argent réfléchissant, comme représenté sur la Figure 6, sur laquelle les points noirs 47 représentent les particules brillantes d'argent réfléchissant.
Etant donné qu'il n'y a pas du tout d'halogénure d'argent dans les zones transparentes 45a, 45b et 45c, aucune quantité d'halogénure n'est transFortee à la surface ni réduite, étant donné qu'il n'y a pas de noyaux d'argent dans ces zones. Par conséquent, ces zones transparentes ne sont que faiblement réfléchies et de plus, elles laissent passer la lumière. Cette variante du procédé selon l'invention fournit donc un milieu de mémorisation optique de données que l'on peut lire aussi bien en lumière réfléchie qu'en lumière transmise.
Les Figures 7 et 8 représentent des variantes du procédé selon l'invention représenté sur les Figures 2 et 3. Sur les Figures 7 et 8, l'émulsion 41' est soumise à une opération de voilage, comme indiqué plus haut, mais à une plus grande profondeur. Cette opération est assurée soit par un rayonnement actinique, soit par un agent de voilage puissant. L'agent de voilage pénètre l'émulsion dans toute son épaisseur, mais avec une puissance qui varie suivant un gradient dans le sens de la profondeur, avec une plus grande quantité de noyaux 46' d'images latentes sur la face supérieure de l'émulsion que dans la masse de cette émulsion. Lorsque l'on fait appelle à un rayonnement actinique, il est préférable qu'au moins 50% des noyaux d'images latentes se trouvent à moins de 2 microns de la face la plus éloignée du support.Après voilage, on met l'émulsion au contact d'un bain unique pour assurer un développement chimique partiel, et un développement physique très poussé Comme expliqué précédemment ; l'halogénure d'argent de 1 t émulsion est rendue soluble et il se forme des complexes argent qui son transportés sur les noyaux, où l'argent est réduit et absorbé sur les noyaux d'argent partiellement développés.
Ce phénomène est représenté sur la Figure 8, sur laquelle les signes + ont été remplacés par des points noirs 47', ces points représentant des noyaux comportant des particules d'argent. Ces points noirs de la Figure 8 sont en fait des particules brillantes réfléchissantes dont la concentration en volume est la plus forte sur la face supérieure et; la plus faible à mesure que l'on descend dans la masse. A la surface, il y a également des agrégats de particules d'argent.
Exemple 1
Cet exemple illustre le procédé selon 1'invention tel qu'appliqué à des émulsions d'halogénure d'argent qui ne sont pas recouvertes d'une couche très épaisse. On part d'une photo-plaque de 6,25 cm sur 6,25 cm revêtue d'une émulsion Konishiroku ST du commerce, d'une épaisseur de 3 microns, comportant un enduit anti-halo mais pas- de teinture de filtrage ;-on#expose cette photo-plaque à travers un motif contenant des lignes sinueuses de 1 et 2 microns, sur une imprimante Ultratech CP 210, pendant 5 secondes, avec une puissance de 1,15 L/dm2. Puis on développe, pendant 4 minutes, cette photo plaque une fois exposée, dans un révélateur ayant la composition suivante : 7,9 g d'hydro quinone ; 36,9 g de sulfite de sodium ; 0,52 g-de phéni- done ; 7,9 g d'hydroxyde de potassium ; 2,7 g de bromure de potassium : 0,07 g de benzoltriazole. On ajoute de l'eau jusqu'à un litre. On retire cette plaque du bain révélateur, on la lave convenablement et on la sèche dans un courant d'azote.
Après avoir lavé et sèché cette plaque. ainsi développée, on la plonge dans un bain de voilage contenant 0,5 g de RBH4 et 0,6 g de NaOCH3, en ajoutant du méthanol jusqu'à un litre. Cette immersion dure 30 secondes, après quoi on soumet la plaque à un bon lavage.
Après l'avoir lavée, on place la photo-plaque pendant deux minutes dans un bain unique révélateur ayant la composition suivante : 0,25g de révélateur Kodak Elom, 10 g de sulfite de sodium ; 2 g de soude ; 2,5 g d'acide ascorbique ; 50 g de NaSCN. On ajoute de l'eau jusqu'à un litre. Après développement, on retire cette plaque du bain unique, on la lave soigneusement et on la sèche.
La copie du motif ainsi obtenu est formée de lignes à pouvoir réfléchissant faible et de lignes à pouvoir réfléchissant élevé. Si l'on appelle "image à faible pouvoir réfléchissant", l'image du motif et "image fortement réfléchissante", le champ, les pouvoirs réfléchissants obtenus pour diverses longueur d'ondes sont les suivants :
633 mm 780 mm 830 mm
Champ 36 % 23 % 20 %
Image de motif 3,4% 2198 2,1%
Les lignes de 1 micron du motif présentent un pouvoir de résolution satisfaisant et un bon contraste par éclairage par en haut de la copie. On notera que le rapport de contraste par réflexion est d'au moins 8/1.
Exemple 2- :
Ce nouvel exemple illustre le procédé selon l'invention à une application photosensible recouverte d'une couche épaisse. On part d'une feuille de pellicule Kodak SO-343 de6,25 cm sur 6,25 cm ; on l'expose à travers le même motif qu'à l'exemple 1, pendant 5,2 secondes, sous une puissance de 1,12 L/dm2. Après exposition, on développe cette pellicule pendant 4 minutes dans un révélateur ayant la composition suivante : 7,9. g d'hydroquinone ; 36,9 g de sulfite de sodium ; 7,4 g d'hydroxyde de potassium ; 2,7 g de bromure de potassium ; 0,07 g de benzoltriazole. On ajoute de l'eau jusqu'à un litre. On lave soigneusement cette pellicule et on la sèche dans un four à la température de 450 pendant 10 minutes.
On soumet ensuite cette pellicule sèche à une opération de voilage par immersion pendant 5 secondes dans une solution renfermant 0,75 g de KBH4 et 4 g de soude, en ajoutant de l'eau jusqu'à un litre. Tout de suite après l'opération de voilage, on plonge cette pellicule dans un bain d'arrêt d'acide acétique à 5 %, pendant 30 secondes. Puis on lave cette pellicule convenablement et on la met pendant 2 minutes dans un bain unique révélateur ayant la composition suivante : 0,5 g de révélateur "Kodak Elon" ; 10 g de sulfite de sodium ; 2,0 g d'hydroxyde de sodium ; 10 g de thiocyanate de sodium. On ajoute de l'eau jusqu a un litre.
Une fois terminée l'opération de développement chimique partiel et de développement physique poussé dans le bain unique, on lave convenablement la pellicule et on la fixe. Le pouvoir réfléchissant faible des images de motif de la copie et le pouvoir réfléchissant élevé du champ environnant sont les suivants, pour les longueurs d'ondes indiquées
633 mm 830 mm
Champ 26 % 35,3%
Image de motif 3,9% 3,5%
Ce tableau montre que l'on a un rapport de pouvoir réfléchissant champ/image d'au moins 6/1. La copie présente donc un rapport de contraste par- réflexion élevée.
Les images de deux microns des motifs présentent un pouvoir de résolution satisfaisant.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1 - Le procédé de reproduction, ou de confection de copies, d'un prototype constituant un milieu optique de mémorisation de données, caractérisé par le fait qu'il consiste à orienter une face principale d'un milieu photosensible d'halogénure d'argent à grain fin dans un plan de référence, à disposer un prototype constituant un milieu opaque de mémorisation optique de données comportant des zones laissant passer la lumière, dans un plan parallèle à ladite face principale du milieu photosensible, suivant une disposition qui permet la projection, à projeter une radiation actinique à travers lesdites zones du prototype -laissant passer la lumière de manière à constituer, dans le milieu photosensible, des zones d'images latentes correspondant auxdites zones laissant passer la lumière développer chimiquement lesdites zones d'images latentes du milieu photosensible, de manière à constituer des zones d'argent noir à l'état de filaments, à constituer une couche superficielle de noyaux de précipitation d'argent sur la face principale de l'émulsion d'haïogénure d'argent, dans la zone non exposée et non développée de l'émulsion photosensible, et à déposer de l'argent à ltetat non filamenteux sur lesdits noyaux par report par diffusion d'ar -gent à partir de ladite zone non exposée et non développée, lesdites particules d'argent étant absorbées sur les noyaux.
en constituant ainsi un champ superficiel réfléchissant.
2 - Le procédé selon la revendication 1 caracté- rise par le fait qu'il comporte une opération complémentaire de mettre lesdites zones sombres d'argent à l'état de filaments au contact d'un produit d'effacement de l'argent, avant de former une couche superficielle de noyaux de précipitation d'argent.
3 - Le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que l'on constitue ladite couche de noyaux en exposant superficiellement une surface principale du milieu photosensible à un rayonnement actinique, ce qui assure une concentration des noyaux de précipitation d'argent qui va en diminuant dans le sens de la profondeur.
4 - Le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que l'on forme ladite couche de noyaux en soumettant à un voilage chimique la surface principale du milieu photosensible.
5 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'on procède en outre à cette opération consistant à éloigner matériellement ledit prototype opaque dudit milieu photosensible d'émulsion d'halogénure d'argent, d'une distance supérieure à 2,5 cm.
6 - Le procédé selon l'une quelconque des revendication 1 à 4, caractérisé par le fait que l'on procède en outre à l'opération qui consiste à éloigner matériellement ledit prototype opaque dudit milieu photosensible d'halogénure d'argent, d'une distance de 0,25 mm ou moins.
7 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'on procède en outre à l'opération consistant à mette ledit prototype au contact de ladite émulsion photosensible d'halogénure d'argent par l'intermédiaire d'une couche liquide.
8 - Procédé selon l'une quelconque des revendication 1 à 4, caractérisé par le fait que l'on procède en outre à l'opération consistant à mettre ledit prototype opaque en contact de ladite émulsion d'halogénure d'argent.
9 - Procédé selon l'une quelconque des revendication 1 à 8 , caractérisé par le fait que l'on dépose de l'argent non filamenteux en mettant ladite couche de noyaux du milieu photosensible en contact d'un réactif constitué par un révélateur faible de l'ha-logénure d'argent servant à assurer le développement chimique partiel de ladite couche de noyaux de précipitation d'arpent et par un solvant à action rapide des complexes d'halogénure d'argent destiné à réagir avec l'halogénure d'argent non exposé et non développé de manière à former des complexes d'ions argent solubles qui sont transportés par report par diffusion sur lesdits noyaux développés chimiquement, l'argent desdits complexes d'ions précipitant et étant absorbés sur lesdits noyaux développés chimiquement en présence dudit révélateur qui joue le rôle de réducteur, ce qui provoque la formation d'une couche réfléchissante non conductrice de l'électricité formée d'agrégats et de particules d'argent séparées, l'activité du solvant étant suffisamment faible pour que ladite image latente superficielle subisse un développement chimique partiel sous l'action du révélateur faible avant que la totalité de l'halogénure d'argent non développé et non exposé se soit dissoute.
10 - Milieu de mémorisation de données comportant des données appliquées par reproduction conformément au procédé selon la revendication 1.
FR8014999A 1980-06-04 1980-07-04 Procede de reproduction photographique d'informations de milieux optiques de memorisation de donnees, et milieu ainsi reproduit Expired FR2484119B1 (fr)

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