FR2470617A1

FR2470617A1 - Dispositif de verrouillage pour fixations de securite de skis

Info

Publication number: FR2470617A1
Application number: FR7929807A
Authority: FR
Inventors: Georges Pierre Joseph Salomon
Original assignee: Francois Salomon et Fils SA
Current assignee: Salomon SAS
Priority date: 1979-11-28
Filing date: 1979-11-28
Publication date: 1981-06-12
Also published as: FR2470617B1; DE3039699A1; DE3039699C2; US4418937A

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE VERROUILLAGE POUR FIXATION DE SECURITE POUR SKI. IL COMPORTE UN ORGANE DE VERROUILLAGE 13 SUSCEPTIBLE DE BASCULEMENT DANS UNE DIRECTION QUELCONQUE SOUS L'EFFET D'UNE SOLLICITATION EXTERIEURE ET A L'ENCONTRE D'UN SYSTEME ELASTIQUE 11. CE SYSTEME 11 COMPREND AU MOINS DEUX RESSORTS 11 DISPOSES PARALLELEMENT DANS UN BOITIER 10 DE PART ET D'AUTRE D'UN PLAN AXIAL DE SYMETRIE ET EN IMPOSANT L'APPLICATION D'UN EPAULEMENT 23 LIE A L'ORGANE DE VERROUILLAGE 13 CONTRE LA PAROI TERMINALE 24 DU BOITIER 10 QUE TRAVERSE L'ORGANE DE VERROUILLAGE 13. LE DISPOSITIF PEUT ETRE UTILISE AVEC DIVERS TYPES CONNUS DE FIXATIONS DE SECURITE.

Description

La présente invention est relative à un dispositif de verrouil-

lage pour fixations de sécurité de skis et plus particulièrement pour

les fixations à déclenchement multidirectionnel.

Pour accroître la sécurité du skieur en cas de chute, de nom-

breux dispositifs ont été proposés pour fixer les chaussures aux skis de manière à en obtenir la désolidarisation automatique sous l'effet d'une sollicitation dépassant un certain seuil dans le sens vertical (chute en avant) ou dans le sens latéral (torsion de la jambe). Bien souvent les organes de verrouillage prévus pour chacun de ces types de sollicitation sont distincts l'un de l'autre et fonctionnent de façon indépendante, ce qui ne permet pas ou ne permet que difficilement de prendre en compte

des sollicitations combinées qui se produisent fréquemment.

Des dispositifs de verrouillage pouvant se déclencher indiffé-

remnent sous l'effet de l'un ou de l'autre type de sollicitation ont également été mis au point mais présentant encore l'inconvénient qui

vient d'être évoqué.

Un autre problème se pose du fait que la jambe du skieur réagit mécaniquement de façon différente à un effort de flexion (chute avant) et à un effort de torsion provoqué par une sollicitation latérale. Le seuil de sécurité est donc différent dans les deux cas et il y a lieu d'en tenir compte pour éviter des déclenchements intempestifs sans pour autant nuire à la sécurité. Ainsi, on admet qu'un rapport de deux entre

la force de déclenchement vertical et celle de déclenchement latéral ap-

porte-une amélioration certaine et comme l'ont montré des essais, il est

meme souhaitable d'essayer d'obtenir un rapport de quatre.

Dans le sens de la résolution partielle des problèmes évoqués,

le brevet FR 1 045 717 propose un dispositif comprenant un doigt de ver-

rouillage dont une extrémité coopère avec un logement solidaire de la

chaussure. Ce doigt peut, sous l'effet d'un effort transmis par la chaus-

sure, basculer à l'encontre de la force de rappel d 'un ressort réglable

dans une ouverture ménagée dans la paroi d'un bottier solidaire du ski.

Pour une certaine amplitude de basculement le doigt quitte le logement, ce qui libère la chaussure. Dans ce dispositif est obtenu un seuil de déclenchement par l'utilisation d'une embase rectangulaire solidaire du

doigt et s'appuyant en basculement par un de ses côtés sur la face inter-

ne de la paroi du bottier. On obtient ainsi pour l'action du ressort un bras de levier plus grand en déclenchement vertical, o un petit c6té du

rectangle sert d'axe de basculement, qu'en déclenchement latéral o inter-

vient un grand côté. Bien que ce dispositif constitue une amélioration il

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se révèle tout à fait insuffisant pour prendre en compte une sollicita-

tion combinée à composantes verticale et horizontale.

Le brevet FR 1 554 728 vise, lui, à répondre à ce genre de sol-

licitation combinée en faisant appel à un dispositif similaire mais dans lequel l'embase du doigt s'appuyant sur la face interne du bottier est cette fois de révolution. La force exercée à l'encontre du ressort de rappel conduit donc à un basculement dont.l'amplitude est indépendante de la direction de l'effort exercé par la chaussure sur le doigt puisque le bras de levier est indépendant de cette direction. Le dispositif de sécurité répond donc à toute sollicitation quelle qu'en soit la direction mais ne permet pas de résoudre le problème de l'obtention d'un *rapport

supérieur à un entre les seuils de déclenchement vertical et latéral.

L'obtention d'un rapport voisin de deux est cependant possible par un subterfuge consistant à fixer la chaussure au ski par deux dispositifs identiques, coopérant l'un avec la pointe, l'autre avec le talon de la

chaussure, ce qui augmente la complexité de l'ensemble et rend les ré-

glages délicats.

L'invention a pour but d'apporter une solution aux problèmes discutés cidessus en proposant un dispositif de verrouillage entre la chaussure et le ski et qui autorise un déclenchement automatique quelle

que soit la direction de l'effort même s'il est la résultante d'une com-

posante verticale et d'une composante axiale7, et ce, de manière à garan-

tir que le rapport entre les seuils de déclenchement vertical et latéral

soit au moins égal à deux.

Le dispositif de verrouillage selon l'invention est du type à

doigt de verrouillage coopérant avec la chaussure et mobile en bascule-

ment relativement à une plaque d'appui solidaire du ski à l'encontre

d'un système élastique comprenant au moins deux ressorts identiques par-

rallèles disposés symétriquement par rapport au plan vertical médian du ski.

Les caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la des-

cription qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se référera aux dessins parmi lesquels - les figures 1 et 2 illustrent de façon schématique l'utilisation d'un

dispositif selon l'invention pour une fixation de sécurité du type chaus-

sure-fixation, c'est-à-dire o la fixation est logée dans une cavité de la chaussure, la figure 1 étant une coupe transversale et la figure 2 une

vue de dessus, la chaussure étant figurée en traits mixtes, -

- les figures 3 et 4 représentent en coupe respectivement selon le plan

III-III(fig.4) et selon le plan IV-IV(fig.3), un premier mode de réali-

sation d'un dispositif de verrouillage selon l'invention,

- la figure 5 montre les formes que peuvent prendre un organe de pre.s-

sion ou palonnier et un doigt de verrouillage utilisés dans le dispositif de verrouillage précédente,

les figures 6 et 7 illustrent le fonctionnement du dispositif représen-

té aux figures 3 et 4 et correspondent respectivement à ces figures dans

le cas d'une sollicitation latérale FI (figure 2) et verticale F2(figure 1).

- la figure 8 est en coupe partielle une vue de dessus correspondant à la figure 7,

- les figures 9 à il illustrent schématiquement l'utilisation de dispo-

sitifs de verrouillage selon l'invention dans les cas respectivement de

fixations du type à plaque de talonnière et de butée avant.

- les figures 12 à 16 illustrent en coupe partielle et en perspective des variantes de formes pouvant être adoptées pour le palonnier et le doigt de verrouillage, la figure 17 représente en coupe vue de dessus une variante possible pour un système élastique utilisable pour la mise en oeuvre de l'invention,

- les figures 18 à 20 représentent avec une forme de palonnier perfec-

tionnée un dispositif de verrouillage correspondant à celui représenté précédemment respectivement aux figures 5,3 et 17, - la figure 21 est une représentation schématique d'une variante de la figure 1,

- les figures 22 et 23 sont des représentations schématiques en vue laté-

rale et de dessus d'une variante du dispositif, et les figures 24 et 25 les mêmes représentations d'une construction

équivalente à la précédente.

On reconnait aux figures 1 et 2, la partie centrale d'un ski 1, sur lequel est fixé, par exemple par vis 3, un bloc de fixation 2. Le bloc 2 est logé dans un évidement 5 d'une chaussure 4. La chaussure 4 porte un pivot 6 qui vient se loger dans un trou oblong de guidage 7 ménagé dans le bloc 2. Le pivot 6 matérialise l'axe de rotation de la chaussure 4 par

rapport au ski 1 dans le cas d'une torsion due à une sollicitation laté-

rale en torsion figurée par la flèche Fl(figure 2). Le bloc de fixation 2 présente à son extrémité antérieure au moins une saillie 8 qui coopère avec au moins une forme femelle complémentaire 9, ménagée dans la paroi

frontale de l'évidement *5 de la chaussure 4, ceci pour assurer le posi-

tionnement et le maintien corrects en torsion de l'avant de la chaussure 4 par rapport au ski 1. D'autre part le maintien vertical avant est assuré par le rebord 81 du bloc 2 coopérant avec la partie en creux 91 de la chaussure. Le bloc 2 prend la forme, du côté opposé à la saillie 8, d'un

boîtier 10 abritant un système élastique il figuré par deux ressorts agis-

sant sur un otgane de poussée ou palonnier 12, lequel exerce une pression

de contact contre la base d'un doigt de verrouillage 13 traversant la fa-

ce postérieure du boîtier 10 et faisant saillie à l'extérieur de celui-ci.

Le doigt 13, qui peut, comme représenté, avoir une forme en tétine, se termine par un téton 14 qui coopère avec un creux de retenue 15 ménagé dans la paroi postérieure de l'évidement 5 de la chaussure et contre la surface duquel il s'appuie normalement. Le creux 15 présente par ailleurs des rampes de chaussage 151 facilitant la mise en place de la chaussure 4 qui vient envelopper le bloc de fixation 2. La chaussure 4 est ainsi

parfaitement assujettie au bloc 2 par la saillie 8 et le téton 14 blo-

quant la chaussure 4 tout au moins tant que ne survient pas une solli-

citation d'intensité suffisante pour faire basculer le doigt 13 à l'en-

contre de la force antagoniste qu'exerce le système élastique Il par

l'intermédiaire de l'organe de pression ou palonnier 12. Une telle sol-

licitation peut avoir une direction quelconque et peut s'analyser en ses deux composantes, horizontale figurée par la flèche F1, et verticale, figurée par la flèche F2. Les organes référencés 10 à 14 constituent donc un dispositif de verrouillage multidirectionnel qui va être décrit dans ses détails en se reportant aux figures 3 à 5 et dans son fonctionnement

-illustré par les figures 6 à 8.

Dans l'exemple illustré aux figures 3 à 5, le bottier 10 défi-

nit un logement 100 parallélépipédique dans lequel le palonnier 12 est

mobile et guidé pour pouvoir basculer d'un angle suffisant et sur l'em-

base 16 duquel agit la force de poussée du système élastique 11 qui s'ap-

puie par ailleurs sur le fond 17 du boîtier 10. Le système Il est repré-

senté par deux ressorts à boudin 11 travaillant en compression, mais il

est clair que tout équivalent mécanique pourrait être utilisé pour exer-

cer la même fonction en vue du même résultat, et c'est dans ce sens géné-

ralisé qu'il faudra entendre le terme "ressort"-dans tout ce qui suit.

Les ressorts 11 sont maintenus latéralement de façon classique au droit de leur appui sur le fond 17. Leur action s'exerce sur l'embase 16 du palonnier 12 par l'intermédiaire par exemple de billes 18 coopérant avec des cuvettes ménagées dans l'embase 16 pour éviter des distorsions. Le palonnier 12 présente du côté opposé à son embase 16 une proéminence ou

saillie de pression 19 avantageusement cylindrique de révolution et com-

prend une extrémité hémisphérique 190 comme représenté aux figures 3 à , mais d'autres formes sont envis-ageables comme on le verra plus.loin.

Cette saillie de pression 19 s'appuie sur le fond d'une cuvette 20 ména-

gée dans l'embase 21 du doigt de verrouillage 13. Ce doigt 13 est cons-

titué par cette embase 21, de préférence plane, de laquelle est solidai-

re un corps intermédiaire 22 dont la section est plus faible que celle

de l'embase 21 de manière à former un épaulement 23 et décroit en s'é-

loignant de l'embase 21 de la manière exposée plus loin, lui-même pro-

lo longé par le téton 14-qui va se loger dans le creux 15 de la chaussure 4 comme exposé précédemment. Le doigt 13 traverse axialement la paroi terminale 24 du boîtier 10 par une ouverture 25 en dépouille verslex térieur. Cette ouverture 25 a, au droit de la face interne de la paroi terminale 24, les mêmes dimensions que la base du corps intermédiaire

22, de sorte que le doigt 13 y soit guidé et maintenu contre tout dépla-

cement dans une direction normale à l'axe de l'neml et que l'épaule-

ment 23 de l'embase 21 s'appuie contre la face interne de la paroi termi-

nale 24. De préférence, tout cormmei la saillie de pression 19, le doigt 13 et l'ouverture 25 sont de révolution autour de l'axe du dispositif en position inactive et la surface du corps intermédiaire 22 du doigt

13, comme indiqué à la figure 4, est la surface obtenue par la révolu-

tion d'un arc de cercle de rayon r égal au diamètre de l'épaulement 23 de l'embase 21 du doigt 13 diminué de la largeur de cet épaulement ayant pour centre le point du bord de cet épaulement 23 situé dans le même plan axial que l 'arc. Selon cette disposition, lors de tout basculement en fonctionnement du doigt 13, basculement qui se fera autour du point de contact entre l'épaulement 23 et la face interne du bottier 10, le doigt 13 sera guidé par le bord de l'ouverture 25 opposé dans le même plan axial,

Dans ce qui précède on a parlé d'un bottier 10 mais il est evi-

dent que toute autre disposition permettant deux appui-s 17 et 24 est é-

quivalente et que par "bottier" on entend toute disposition de cette sor-

te, comme par exemple celle qui figure au brevet FR 1 045 717 déjà évoqué.

Le fonctionnement du dispositif qui vient d'être décrit va main-

tenant être exposé en référence aux figures 6 à 8. Sous l'effet d'une sol-

licitation exercée par la chaussure sur le téton 14, le doigt 13 va bas-

culer autour du point d'appui de l'épaulement 23 comme dit plus haut con-

tre l'action antagoniste du système élastique Il qui s'exerce sur le palonnier 12. Lors d'une sollicitation latérale (fig.6) si on considère l'équilibre du palonnier 12 on constate en projection horizontale qu'il

est soumis à l'action P du doigt 13 (qui a deux composantes Pl transver-

sale et P2 longitudinale),aux forces RI et R2 des ressorts Il et Tl et T2 que les parois du boîtier exercent sur lui. L'équilibre de ces forces ne pose pas de problème. RI et R2 s'opposant essentiellement à P2 et Tl,, T2 essentiellement à P1,(T2 dans le cas représenté étant nulle). Si par

contre on écrit l'équilibre des moments par rapport au point A intersec-

tion de l'axe du doigt 13 avec le plan vertical contenant Tl et T2, les moments de P et de Tl et T2 sont nuls et il reste Rla-R2b=O, a et b étant respectivement les distances entre les axes des ressorts et le point A. Du fait du basculement du doigt 13, on a b > a, donc Ri > R2, ce qui signifie que c'est surtout le ressort correspondant Ri qui est sollicité, et ceci d'autant plus que Pi, composante de déclenchement latéral sera plus grande lorsque le seuil de déclenchement axial est atteint (sortie du téton 14 du creux de retenue 15). On peut donc dire pratiquement qu' un seul des ressorts Il est sollicité, ce qui a pour effet de mettre le

palonnier 12 en biais, comme représenté à la figure 6.

Si l'on considère maintenant une sollicitation verticale F2 sur le téton 14, on constate que les composantes P3 et P4 de la poussée P s'opposeront à respectivement la réaction T3 du boîtier 10 sur le palonnier 12 et à Ri + R2. Il n'y aura pas basculement latéral du doigt 13 et la condition d'équilibre en projection horizontale Ria - R2b = O implique RI = R2 puisque a = b, c'est-à-dire que les deux ressorts il vont être soumis à des compressions identiques. La figure 8 illustre ce

cas en vue de dessus.

On sollicite donc les deux ressorts en déclenchement pure-

ment vertical et, à la limite, un seul en déclenchement latéral. On

obtient donc à la limite un rapport de 2 entre les forces de déclenche-

ment pour une sollicitation combinée à composantes verticale et latérale

s'opère de manière aussi fiable, le seuil se situant entre les deux ex-

trêmes qui viennent d'être envisagées.

On peut chercher à améliorer le résultat déjà obtenu pour

augmenter le rapport.-Ainsi on peut agir sur la forme des rampes de dé-

clenchement associées au creux de retenue 15 de la chaussure 4. On peut également jouer sur la forme de l'appui entre la saillie de pression 19 et le doigt de verrouillage 13, comme illustré aux figures 18 à 20. Dans ce cas, la saillie de pression 19 se Présente sous la forme d'une pièce

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parallélépipédique se terminant par une partie demi-cylindrique 26

d'axe vertical, laquelle présente une boule 27. En sollicitation laté-

rale, la boule 27 assume le même rôle que l'extrémité de la saillie 19

dans le cas précédent, les choses se passant de la même manière. Cepen-

dant il est préférable de dimensionner la boule 27 de façon qu'elle coopère avec la cuvette 20 de l'embase 21 du doigt 13 pour assurer le positionnement correct du dispositif en position inactive (figure 19)

et après sollicitation, le retour correct dans cette position. En sol-

licitation latérale le doigt est animé par l'action de la boule 27 sur le creux 20. Ainsi le bras de levier de l'action du palonnier P'

sur le doigt sera 'C". Par contre en sollicitation verticale c'est lex-

trémité supérieure de la partie demi-cylindrique 26 qui, en position de travail va servir d'appui à l'embase 21 du doigt 13, comme représenté

à la figure 20. Dans ce cas, le bras de levier de la poussée P' exer-

cée sur le doigt 13 par le palonnier 12 sera d et non plus c bras de levier utile dans le cas précédent (figure 7). On voit que d est un peu inférieur au double de c, donc le gain obtenu est très appréciable et le résultat en est qu'il faudra solliciter davantage (dans le rapport d/c)

les ressorts il pour obtenir le déclenchement.

Selon le cas et les effets particuliers recherchés" il est

possible d'adopter encore d'autres formes pour la saillie 19 du palon-

nier 12 et pour le doigt de verrouillage 13. Ainsi, les figures 12 à 16, sans épuiser le sujet, montrent des variantes possibles. A la figure 12, le doigt de verrouillage 13 ne comporte pas de téton terminal 14, mais seulement une extrémité arrondie coopérant avec le creux de retenue 15 dont la forme pourra être modifiée en conséquence. La figure 13 montre un palonnier 12 dont la saillie 19 est parallélépipédique et se termine simplement par une surface demi-cylindrique 26 d'axe vertical qui va coopérer avec la face plane de l'embase 21 du doigt 13, dans laquelle

aucune cuvette ne sera ménagée. La figure 14, représente une forme voi-

sine du palonnier 12, o la saillie parallélépipédique 19 est de direc-

tion générale horizontale de même que la partie demi-cylindrique 26 ter-

minale. La figure 15 est encore une variante qui peut être associée par exemple à un doigt 13 du type représenté à la figure 13. A la figure 16 est représenté un autre couple palonnier 12, doigt 13 dans lequel deux surfaces demi-cylindriques 261, 26" coopèrent avec deux cuvettes

', 20" de forme complémentaire ménagées dans l'embase 21 du doigt 13.

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Tout ce qui a été dit jusqu'à présent l'a été au regard

d'un exemple de système élastique 11 comprenant deux ressorts de carac-

téristiques identiques montés en parallèle. Il est clair que le rapport entre les sollicitations de seuil de déclenchement vertical et- latéral peut être encore amélioré en faisant appel à un système élastique comprenant plus de deux ressorts 11. En pratique leur nombre possible n'est limité que par l'espace disponible dans le boîtier 10. Ainsi, la figure 17 illustre le cas de l'utilisation de trois ressorts il montés en parallèle entre le fond 17 du bottier 10 et l'embase 16 du paLonnier 12 à laquelle on donne alors une forme appropriée. Il pourrait donc y

avoir quatre ressorts disposés côte à côte.

Le dispositif de verrouillage selon l'invention qui a été décrit jusqu'à présent dans une exécution préférée et des variantes l'a été en prenant l'exemple d'une utilisation o l'assujettissement de la chaussure au ski est du type "chaussure-fixation". Il est bien évident que le même dispositif de verrouillage peut être utilisé dans

d'autres types de fixation de sécurité. Ainsi, les figures 9 à Il illus-

trent trois exemples d'utilisation non limitatifs.

La figure 9 se rapporte à une fixation dite à plaque. Ce système ne sera pas décrit en détail, mais notons seulement que la chaussure 4 est assujettie de façon classique à une plaque 28 dite de

déclenchement par un organe de maintien avant 29 et un organe de main-

tien arrière 30. Sur le ski 1 sont fixés un bloc de retenue avant 31 coopérant avec l'extrémité avant de la plaque 28 et à l'arrière un bloc de verrouillage 2 identique, mais en position inversée à celui de la figure 1. Ce bloc 2 renferme un dispositif de verrouillage selon l'invention avec son doigt 13 dont le téton 14 coopère avec un creux de retenue ménagé à l'arrière de la plaque 28. Il est à noter que le dispositif de verrouillage pourrait aussi bien être situé uniquement à

l'avant à la place du bloc avant 31, ou qu'on peut utiliser deux dis-

positifs de verrouillage l'un avant, l'autre arrière,. -

La figure 10 se rapporte à une fixation de sécurité du type talonnière. La talonnière 32 est fixée au ski 1 et comporte une

mâchoire 33 montée sur un dispositif du type à cardan- 330 et suscepti-

ble de pivoter autour d'un axe vertical et d'un axe horizontal. La mâchoire 33 bloque et maintient le talon de la chaussure 4. Un bloc de fixation 2 comportant un système de verrouillage selon l'invention est

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fixé au ski 1 et comnme représenté, il peut être prolongé par une assi-

se servant directement de support à la talonnière 32. Le doigt 13

avec son téton 14 coopère avec un creux de retenue 15 ménagé à l'arriè-

re de la machoire 33. Le dispositif de verrouillage peut le cas éché-

ant et sans difficulté particulière être disposé obliquement sur la

mâchoire 33 comme il est figuré en traits mixtes au dessin.

A la figure 11 est illustré un autre mode d'utilisation du dispositif de verrouillage. L'avant de la chaussure 4 est maintenu par une machoire 35 de type connu en soi et rendue solidaire du doigt 13 du dispositif de verrouillage abrité dans le bloc 2 fixé au ski 1o A cet effet, au lieu d'un téton 14, le doigt 13 se termine par une pièce en U 36 entre les bras duquel une avancée de la mâchoire 35 est bloquée au moyen de vis 37, ce qui permet par ailleurs un réglage en hauteur de la mâchoire 35, Dans ce cas le doigt 13 prolongé par la mâchoire est une pièce femelle sur laquelle s'exerce l'action de la pièce mâle que constitue le bout de la chaussure 4. Le fonctionnement du dispositif de verrouillage est par ailleurs identique à celui des

précédents et ne nécessite pas de développement particulier.

Jusqu'à présent il n'a été question que d'un dispositif de verrouillage fixé au ski et coopérant avec la chaussure ou avec un organe en prise avec celle-ci. Il est néanmoins parfaitement possible d'incorporer directement le dispositif à la chaussure. Le dispositif

devient solidaire de la chaussure en déplacement et le doigt de ver-

rouillage 13 coopère avec un creux de retenue 15 ménagé dans une pièce 200 fixe par rapport au ski 1. Un tel exemple est représenté de façon très schématique à la figure 21 qui est une variante de la figure 1,

et ne nécessite pas d'explications supplémentaires.

Dans la partie de la description qui précède on a considéré

que l'action des ressorts il sur le doigt de verrouillage 13 s'exer-

çait par le truchement d'un organe intermédiaire et indépendant, le palonnier 12, or cette disposition n'est pas absolument nécessaire pour la mise en oeuvre de l'invention. Ainsi, il est possible de remplacer

le palonnier 12 par un organe de poussée solidaire du doigt de ver-

rouillage 13 pour obtenir un effet similaire, Ainsi les figures 22 et

23 représentent sommairement une construction possible, respectivement

en coupe axiale et en vue de dessus. Dans ce cas l'embase 21 du doigt

13 est solidaire d'un disque de pression 34 sur lequel s'appuient di-

rectement deux ressorts de compression 11, symétriques par rapport au plan vertical de l'axe du doigt 13 (au repos) mais situés tous deux nettement au-dessus du plan horizontal de cet axe. On obtient ainsi

sous sollicitation, entre le point d'appui de l'épaulement 23 de l'em-

base du doigt 13 sur la face interne 24 du bottier 10 et le plan des axes des ressorts 11, un bras de levier x assez important donc une bonne efficacité du système. Le raisonnement tenu en ce qui concerne

le comportement respectif de chaque ressort il dans le cas d'un dispo-

sitif à doigt 13 et palonnier 12 s'applique mutatis mutandis si on con-

sidère une sollicitation dans le sens vertical et dans le sens latéral

sur le téton 14 du doigt 13. En sollicitation verticale les deux res-

sorts 11 sont comprimés et en sollicitation latérale un seul ressort 11 travaille pratiquement. On obtient donc encore un rapport voisin de deux

entre les seuils respectifs de déclenchement.

Le dispositif illustré sommairement aux figures 24 et 25 fait

aussi appel à une construction sans organe intermédiaire 12 indépendant entre les ressorts il et le doigt 13. Cependant ici sont utilisés non plus des ressorts de compression mais des ressorts de traction. Dans ce

cas le doigt 13 se présente différemment. L'embase 21 du doigt se trou-

ve maintenant entre le téton 14 et le corps 22 (voir figure 3 à 4) et s'appuie sur la face externe de la paroi 24 du boîtier. La dépouille de l'ouverture 25 de passage du doigt est inversée par rapport au cas des

figures 3 et 4 par exemple, et dans le boîtier 10 le corps 22 est soli-

daire d'un disque 34 sur lequel sont ancrés les ressorts 11. Ceux-ci, ancrés par ailleurs au fond 17 du bottier sont disposés avantageusement

symétriquement par rapport au plan vertical de l'axe du doigt 13 au re-

pos et en dessous du plan horizontal de cet axe. On voit aisément que cette construction, avec le même bras de levier x est équivalente et se comporte de la même manière que la précédente, pour l'obtention du meme résultat, à la seule différence que les forces exercées sur les ressorts

11 sont maintenant des tractions et non plus des compressions.

De ce qui précède on voit donc que le dispositif selon l'in-

vention résoud bien le problème du déclenchement sous l'effet d'une sol-

licitation de direction quelconque et permet d'obtenir un rapport entre les forces de déclenchement vertical et latéral au moins voisin de deux

et qui peut aisément être augmenté selon certaines caractéristiques ad-

ditionnelles de l'invention. Par ailleurs le dispositif peut être uti-

lisé en relation avec une grande variété de types de fixation connus, de même que la tension initiale des ressorts peut être réglée comme

il est bien connu en soi.

Claims

Revendications

1 - Dispositif de verrouillage pour fixation de ski comportant un or-

gane de verrouillage(13) susceptible de basculement dans une direction

quelconque sous l'effet d'une sollicitation extérieure qui lui est im-

primée et à l'encontre d'un système élastique (11), caractérisé par le fait que le système élastique(1l) comprend au moins deux ressorts (11) disposés contre une première pièce d'appui 17 et de part et d'autre d'un plan axial de symétrie et imposant l'application d'un épaulement

(23) lié à l'organe de verrouillage(13) contre une seconde pièce d'ap-

pui (24) que traverse l'organe de verrouillage (13).

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la

première (17) et la seconde (24) pièces d'appui font partie d'un bol-

tier (10).

3 - Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les ressorts(/1) sont des ressorts de compression s'appuyant du csté

opposé à l'organe de verrouillage(13) sur le fond (17) du boitier(10).

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les ressorts (11il) exercent leur action en s'appuyant d'autre part sur

l'embase(16) d'un organe de pression ou palonnier(12) mobile axiale-

ment et en basculement dans le boltier(10) et-s'appuyant lui-même sur

une embase(21) porteuse de leépaulement(23) de l'organe de verrouil-

lage(13). - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le palonnier(12) présente au moins une saillie de pression (19,26,26' 26") qui coopère avec une forme complémentaire (20,21,20',20") de

l'embase(21) de l'organe de verrouillage(13).

6 - Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'extrémité de la saillie de pression(19) est hémisphérique et que

la forme complémentaire(20) de l'embase(21) est une cuvette(20), éga-

lement hémisphérique.

307 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, carac-

térisé par le fait que le palonnier 12 porte au moins une saillie de pression(19) se présentant sous la forme d'une pièce parallélépipédique (19) terminée par une partie demi-cylindrique(26) d'axe vertical et porteuse d'une boule de positionnement(27) qui coopère avec une cuvette

(20) ménagée dans l'embase(21) de l'organe de verrouillage(13) de sor-

te que l'embase(21)s'appuie normalement contre une génératrice de la partie demi-cylindrique, sauf en cas de basculement vers le haut, l'embase s'appuyant alors contre un point du bord supérieur de la

partie demi-cylindrique(26).

8 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les ressorts(11) exercent leur action en s'appuyant d'autre part sur un disque(34) solidaire d'une embase(21) porteuse de l'épaulement(23)

de l'organe de verrouillage(13).

9 - Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les axes de ressorts(11) sont dans un plan situé au-dessus du plan

horizontal de l'axe de l'organe de verrouillage(13) en position inac-

tive.

- Dispositif selon-l'une quelconque des revendications de 4 à 9,

caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage(13) comprend, outre l'embase(21) avec son épaulement(23) au moins un corps(22)lié

à l'embase(21), de section inférieure à celle de l'embase(21) et dé-

croissant à partir de celle-ci, et traverse la paroi terminale(24) du boftier(10) par une ouverture(25) de mêmes dimensions que la base du

corps(22) et en dépouille vers l'extérieur.

11 - Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que

le corps(22) est prolongé par une saillie en forme de téton(14).

12 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les ressorts(11) sont des ressorts de traction fixés d'une part au fond

(17) d'un boitier(10) et à un disque(34) solidaire de l'organe de ver-

rouillage(13), celui-ci comprenant en outre un corps intermédiaire(22) une embase(21) et une pièce terminale(14), le corps intermédiaire(22) ayant une section croissant en direction de l'embase(21) mais plus faible que celle de celle-ci, l'organe de verrouillage(13) traversant la paroi terminale(24) du bottier(10) par une ouverture(25) en dépouille vers l'intérieur et de nmmes dimensions que la plus grande section du

corps(22) de sorte que sous l'effet des ressorts(11), l'embase(21) s'ap-

plique par un épaulement(23) contre la face externe de la paroi ter-

minale(24). 13 - Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les axes des ressorts(11) sont dans un plan situé au dessous du plan

horizontal de l'axe de l'organe de verrouillage(13) en position inac-

tive.

14 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 13,

caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage(13) est de révo-

lution. - Dispositif selon la revendication 14, caractérisé par le fait que le corps(22) est obtenu par révolution d'un arc de cercle situé

dans un plan radial de rayon égal au diamètre de l'épaulement(23) di-

minué de la largeur de celui-ci, et ayant pour centre le point du bord de cet épaulement situé dans le même plan radial.

16 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15,

caractérisé par le fait que le boîtier(10) fait partie d'un bloc(2)

fixé au ski(l), l'organe de verrouillage(13) s'appuyant par son ex-

trémité(14) dans un creux de retenue(15) pourvu de rampes de déclen-

chement ménagé dans la chaussure(4) ou dans une pièce(28) solidaire

de celle-ci.

17 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, ca-

ractérisé par le fait que le bottier(10) fait partie d'un bloc(2),

fixé au ski(1), l'organe de verrouillage(13) s'appuyant par son extré-

mité(14) dans un creux de retenue(15) pourvu de rampes de déclenche-

ment ménagé dans une mâchoire(33) bloquant le bord de la chaussure(4)

et liée au ski(l) par un montage du type Cardan.

18 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15,

caractérisé par le fait que le boîtier (10)est incorporé à la chaus-

sure(4), l'organe de verrouillage(13) s'appuyant par son extremité(14)

dans un creux de retenue(15) pourvu de rampes de déclenchement ména-

gé dans une pièce fixée au ski(l).

19 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 et

12 à 15, caractérisé par le fait que le boîtier(10) fait partie d'un bloc(2) fixé au ski(l), l'organe de verrouillage(13) se terminant par une pièce en U(36) de laquelle est rendue solidaire une mâchoire(35)

bloquant la chaussure(4).

- Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que

la mâchoire(35) est fixée à la pièce en U(36) au moyen de vis(37) per-

mettant un réglage en hauteur de la mâchoire(35).