FR1450445A

FR1450445A - Becs verseurs pour récipients et procédé pour leur fabrication

Info

Publication number: FR1450445A
Application number: FR1579A
Authority: FR
Inventors: Hans Wallsten
Priority date: 1964-01-16
Filing date: 1965-01-12
Publication date: 1966-08-26
Also published as: GB1067602A; NL146450B; US3297227A; NO118141B; FI45006C; BE658317A; NL6500444A; DK126581B; DE1289481B; IL22752A; SE329968B; FI45006B

Description

Becs verseurs pour récipients et procédé pour leur fabricationN
La présente invention a trait à la simplification de l'ouverture et d'une éventuelle refermeture d'un récipient destiné à contenir un liquide, une substance s'écoulant spontanément ou un produit similaire. Ces récipients peuvent être par exemple exé cutés à partir de carton revêtu intérieurement d'une matière plastique, de cire, etc. L'invention a en particulier pour but de permettre l'ouverture du récipient sans utilisation d'un quelconque outil. Un autre but de l'invention est de fournir un bec assurant la distribution du liquide à partir du récipient, ce bec étant conçu pour qu'en position de retrait il soit protégé de toute souillure au cours de la livraison et de l'entreposage du récipient.

En principe, le récipient appartient au type dans lequel deux côtés opposés de la portion supérieure du récipient constituent, au niveau de l'extrémité d'ouverture, un triangle obtenu en pliant ces côtés i'un vers l'autre lors de la fabrication et de la fermeture étanche du récipient, tout en ménageant une zone au-dessus de ces côtés formant triangles, pour servir de fermeture.

Selon l'invention, une fente au moins est située R I'intérieur ou à proximité de l'un ou des deux triangles. Cette fente peut être une simple fente continue ou bien une fente discontinue, interrompue, constituée par un grand nombre de petites perforations ou une combinaison de petites perforalions et d'ouvertures plus grandes. Cette fente en dedans du récipient et/ou sur la face externe du récipient, est recouverte par un feuillet d'obturation étanche. Lorsque ce feuillet d'étanchéisation est détaché ou déchiré, I'intérieur du récipient devient accessible et peut être déchargé de son contenu, tandis qu'en même temps le côté triangulaire qui avoisine la fente peut être déplié extérieurement de façon à former un bec qui facilite l'écoulement.

L'invention trouve un domaine d'application par. ticulier dans les récipients exécutés en carton ou en un matériau similaire, constitués par un corps tubulaire de section transversale polygonale ou circulaire et présentant par exemple un fond rectangulaire, carré ou circulaire et un dessus façonné par pliage vers l'intérieur de quatre surfaces latérales opposées qui sont scellées selon un procédé connu tel que celui qui sera ci-après décrit.

L'invention peut être appliquée à des récipients réalisés à partir de feuilles individuelles ou de rouleaux continus, par exemple selon la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique nO de série 277.918 du 3 mai 1963 pour : Method and means for manufacturing of packages as well as packages manufactured according to this method .

On décrira ci-après quelques formes d'exécution de l'invention, en référence aux dessins annexés parmi lesquels
Les figures 1 et 2 représentent schématiquement dans sa forme primitive une feuille de carton ou de papier cartonné, étalée à plat et munie des moyens faisant l'objet de l'invention;
La figure 3 représente un récipient à l'état fini, présentant un dessus relativement plat;
Les figures 4 à 7 montrent comment le dessus d'un récipient peut être ouvert et comment un bec verseur pliable est formé, selon une forme d'exécution de l'invention;
Les figures 8a à 8c, 9a à 9d, 10a à lOc, 11 à 14 et 15a à 15c représentent différentes formes d'exécution pour une disposition convenable de l'ouverture;
Les figures 16 et 17 montrent comment le récipient des figures 15a à 15c peut être ouvert;
Les figures 18 et 19 montrent comment le réci- pient des figures 10a à 1Oc peut être ouvert.

La figure 1 représente une partie d'un rouleau continu d'un matériau cartonné destiné à l'exécution de récipients ou emballages présentant en coupe transversale la forme de quadrilatères. La figure montre les différentes lignes de pliage le long desquelles le matériau cartonné est plié lors du façonnage du carton. Dans l'exemple représenté, le carton est façonné avec quatre côtés rectangulaires s'opposant deux à deux, KLRS, LK1ST, K1LlTU et L1KIJR-. Le matériau en rouleau est plié le long des lignes de pliage verticales et les deux bords extérieurs du rouleau sont raccordés et scellés l'un à l'autre de sorte que le matériau se trouve profilé en un tube qui présente une section transversale quadrilatère. L'opération de pliage se poursuit par l'exécution d'un fond pour le récipient et, simultanément, d'un dessus pour le récipient suivant. Ce pliage est exécuté de telle sorte que les côtés opposés deux à deux soient pliés l'un vers l'autre le long de lignes de pliage (C-E, I-J; A-B, K-L pour une paire de côtés et E1-C, J1-I; BrA, L1-K pour l'autre paire de côtés) perpendiculaires à l'axe longitudinal de l'ébauche tubulaire du matériau cartonné. Ces lignes de pliage sont séparées les unes des autres par les distances CI, AC et IK pour une paire de côtés et Exil, E1B1 et JlLl pour l'autre paire de côtés. En même temps, des plis sont formés sur une paire de côtés, en forme des triangles ADB, A1D1B1, KML et K1M1L1, dont les bases sont formées par les lignes de pliage parallèles externes A-B, A1-B1, K-L et KrLi de cette paire de côtés, et dont les sommets D, D1, M et M sont dirigés les uns vers les autres et situés aux points médians des lignes de pliage parallèles internes C-E, Cl-El, I-J et Il-Jl. Les sommets situés sur les côtés opposés du récipient sont déplacés l'un vers l'autre en même temps que s'effectue le pliage du matériau en rouleau entre les lignes parallèles internes C-E, I-J autour de la ligne D-M (qui est la ligne médiane longitudinale de l'un des côtés du récipient) et entre les lignes parallèles internes Cl-El, Il-Jl, autour de la ligne Dl-M (qui constitue une ligne médiane longitudinale pour le côté oppose du récipient). De cette manière, les plis le long des lignes D-M, D1-M1 et le long des lignes C-E, El-Cl, I-J et Jl-Il sont amenés en contact les uns des autres et partiellement fermés les uns contre les autres, de façon à réaliser une fermeture étanche du fond sur l'un des récipients et à réaliser en même temps une fermeture étanche du dessus du récipient suivant (dont le fond a été formé et scellé lors d'une opération précédente de pliage et de fermeture hermétique, exécutée de façon similaire). Après quoi, les récipients reliés les uns aux autres sont séparés le long de la ligne médiane P-Q entre les deux récipients. On remarquera que la saillie vers le haut du dessus du récipient est déterminée par le choix de la distance I-K entre les lignes I-J et K-L en rapport avec la distance I-M qui est la moitié de I-J. Si l'on choisit une distance I-K égale à I-M et à M-J, on obtient un récipient dont le dessus est plat (voir fig. 3).

La patte verticale limitée par les lignes I-I et P-Q, qui est formée au moment où les récipients sont séparés le long de la ligne P-Q, qui peut être rabattue sur le côté de facon à obtenir une surface supérieure complètement plate. On a représenté en perspective sur Ia figure 3 un exemple d'un tel récipient dans lequel la patte supérieure, repliée sur le côté, est désignée par 6.

Selon l'une des formes d'exécution de l'invention, une fente convenablement rectiligne au moins traverse le matériau cartonné (voir fig. 1). Cette fente peut être parallèle à la ligne de pliage I-I et légèrement inférieure à la distance Il-Jl et elle peut être placée directememt au-dessus de la ligne I-I, mais au-dessous de la ligne P-Q. Les figures 8a à 8c illustrent de façon plus détaillée la partie du matériau cartonné selon la figure I qui est concernée par cette fente. La figure Sa représente à plus grande échelle l'extérieur de cette partie. La figure 8b est une vue en coupe transversale du matériau de la figure 8a mais on a exagéré dans une mesure considérable l'épaisseur de la paroi du récipient, à des fins de clarté. La figure 8c représente le même récipient vu de l'intérieur. Comme l'indique la figure 8b, le matériau cartonné 4 est revêtu sur sa face interne d'une couche 3 de matière plastique.

Par exemple, cette couche peut être en une matière thermoplastique. La fente 1 peut être formée par un procédé à l'emporte-pièce permettant d'obtenir la largeur voulue. Une feuille de recouvrement, un ruban ou une bande 2 en un matériau approprié, par exemple en feuille d'aluminium, est collé ou soudé contre la face interne revêtue du matériau cartonné, en coïncidence avec la fente, de manière à constituer une obturation étanche s'opposant au suintement de la substance (par exemple un liquide) contenue dans le récipient. La zone hachurée 5 (fig. 8c) indique l'endroit où il convient d'effectuer le collage ou le soudage entre la bande de recouvrement 2 et le revêtement 3.

On a ci-dessus indiqué comment peut être façonné un récipient selon la figure 1 et comment la forme du dessus de ce récipient est déterminée, depuis l'aspect aplati de la figure 3 jusqu'à la forme en dos d'âne plus ou moins prononcé (fig. l en prévoyant une distance I-K supérieure à I-
Dans la forme d'exécution en dos d'âne représentée sur la figure 4, on obtiendra une patte verticale 7 dans laquelle la fente 1 est cachée de l'extérieur.

L'invention peut être mise en oeuvre quelle que soit la forme du dessus du récipient.

Les figures 4 à 7 montrent comment le récipient peut être ouvert à l'aide de la fente conforme à l'invention. A cet égard, la figure 4 peut être considérée comme représentant soit une forme d'exécution dont le dessus a été initialement formé en dos d'âne et qui présente une patte verticale 7 à l'état complètement fermé, soit une forme d'exécution présentant initialement un dessus plat, comme sur la figure 3, mais où la patte supérieure 6 a été recourbée verticalement, à titre de première étape du processus d'ouverture. La zone hachurée 8 sur les figures 4 à 7 indique la surface le long de laquelle la fermeture hermétique du dessus du récipient est convenablement réalisée par scellement des surfaces opposées de la patte supérieure. Les figures 5 et 6 illustrent la première étape du pro cessus d'ouverture, c'est-à-dire qu'elles montrent comment les surfaces PF1M1I1 et QJ1F1M1 (fig. 8a) sont déployées à distance l'une de l'autre. Cette première phase est tout simplement réalisée à l'aide des deux mains qui saisissent les parties 7a et 7b de la patte (qui correspondent aux surfaces PF1M1I1 et QJ1F1M1 repliées l'une contre l'autre), chacune de ces parties 7a et 7b étant saisie entre le pouce et l'index correspondants, puis déployée comme l'indique la figure 6. Cette opération de déploiement est facilitée par les lignes marquées ou lignes de pliage K1-G et L1-H (voir fig. 1).

De cette manière, la fente 1 qui était précédemment protégée par les deux parties de la patte, est découverte. Après quoi on peut saisir, par exemple avec l'ongle de l'index, le bord inférieur de la fente et l'attirer vers l'extérieur. En supposant que la résistance du scellement entre la bande de recouvrement 2 et le revêtement 3 de la figure 8b est convenablement prévue, la liaison entre le bord inférieur de la bande de recouvrement 2 et le revêtement 3 est détruite lorsque le bord inférieur de la fente est tiré vers l'extérieur (voir fig. 7) et l'on obtient dans le récipient une ouverture 7c pourvue d'un bec 7d. La bande de recouvrement 2 conserve sensiblement la même position que dans la phase précédente représentée sur la figure 6, mais elle ne s'oppose pas à l'écoulement vers l'extérieur du contenu du récipient. Après qu'une partie de ce contenu ait été versée par le bec 7 < 1, on peut procéder à la refermeture du récipient en exerçant une pression limitée sur le bec (qui est en fait le bord inférieur de la fente 1) et, du fait du mode de construction et de l'élasticité du carton, la partie supérieure du récipient se retrouve dans l'état qu'elle présente sur les figures 5 et 6. De cette manière, il est possible de refermer l'ouverture du récipient et, par suite, de protéger à nouveau le bec verseur contre toute souillure. Après qu'elle ait été refermée, la partie supérieure du récipient n'est naturellement pas parfaitement étanche aux liquides, bien que la bande de recouvrement 2 tende à apporter un certain degré d'étanchéisation de l'ouverture du récipient refermé. Néanmoins, une étanchéisation parfaite peut être simplement obtenu nue à la refermeture si l'on revêt certaines zones convenables de la bande de recouvrement 2 et les zones correspondantes de la surface interne du récipient avec une matière étanchéifiante à froid par exemple. Ensuite, il suffit d'une pression entre le pouce et l'index, appliquée à la fente 1 fermée, pour obtenir une fermeture étanche. Ainsi, ors pourra revêtir les surfaces hachurées 5 de la figure 8 d'une matière étanchéifiante à froid, à la fois sur la face interne de la bande de recouvrement 2 et sur le revêtement interne du carton, et cette simple opération permettra d'obtenir le nouez veau scellement dont il a été question. On pourrait également obtenir un résultat semblable en revêtant d'autres surfaces appropriées de la bande de recouvrement et les parties correspondantes de la face interne du carton. Evidemment, des combinaisons de fermeture faisant à la fois appel à des matières étanehéifiantes à chaud et à froid peuvent être envisagées dans le cadre de l'invention. Ainsi, les zones hachurées 5 (voir fig. 9d) présentent des surfaces convenant à un scellement à chaud et les zones 12a (fig. 9d) pourraient être avantageusement scellées à froid.

On améliore encore le système de fermeture si la matière étanchéifiante à froid recouvre la totalité ou des parties convenables de la surface qui correspond à PQIlJl sur la figure 8a ou, par exemple, la surface hachurée 8 de la figure 7. Lorsqu'il s'agit de cartons qui ont reçu un revêtement protecteur externe de polyéthylène par exemple, la surface PF1M111 aurait tendance à adhérer à la surface QJ1F1M1, lors du scellement à chaud du dessus du récipient, si la matière étanchéifiante interne consistait également en une matière thermoplastique, et il en résulterait des difficultés pour déployer à distance l'une de l'autre les parties 7a et 7b de la patte de la figure 5. Si l'on utilise un revêtement d'étanchéification à froid sur les surfaces ainsi définies ou sur des zones convenables de ces surfaces, les parties de la patte pourront être facilement écartées l'une de l'autre. Lorsqu'on referme le récipient, le bec 7d ayant été replié vers l'intérieur, les deux parties de la patte comportant les surfaces internes PFlMlIl et QJ1F1M1 sont à nouveau scellées l'une contre l'autre et le récipient refermé se présente sous la forme représentée sur la figure 4. Si, comme on l'a dit, le revêtement externe du matériau cartonné consiste en une substance étanchéifiante à chaud, le revêtement étanchéifiant à froid de la totalité ou de zones convenables des surfaces PF1M1I1 et QJ1F1M1, ci-dessus mentionnées, peut être réalisé simplement en collant à chaud ou en fixant à chaud une feuille de papier (dont l'une des faces est revêtue d'un matériau étanchéifiant à froid) contre les surfaces mentionnées, la matière étanchéifiante à froid étant tournée à l'opposé des surfaces correspondantes.

Les figures 9a à 9d; illustrent une telle forme d'exécution de l'invention. La figure 9a correspond à la figure 8a, mais les surfaces PFlMlIl et QJ1F1M1 sont recouvertes extérieurement d'une feuille 10 (qui peut être en papier), dont la surface extérieure présente un revêtement 11 à soudage à froid, en vue de la refermeture étanche ci-dessus mentionnée. La figure 9c représente une autre forme d'exécution dans laquelle la feuille 10 recouvre également la fente 1, de sorte que cette dernière est à la fois fermée intérieurement et extérieurement. Il est également possible d'utiliser une feuille ou une bande de recouvrement externe plutôt qu'interne. Selon la figure 9c, la fente 1 est accessible lorsque le récipient doit être ouvert, soit par le fait que la feuille 10 comporte une ouverture en regard de la fente 1, soit par Ie fait qu'elle est suffisamment mince pour pouvoir être percée, par exemple avec l'ongle d'un doigt, pour obtenir une ouverture en correspondance de la fente 1. Evidemment, comme on l'a précédemment indiqué, la feuille 10 et la matière étanchéifiante à froid qu'elle porte peuvent être remplacées pari un revêtement étanchéifiant à froid, directement placé sur la surface externe du carton, à l'emplacement correspondant. Une couche externe 9 de matière plastique, de cire, de paraffine ou similaire peut être placée sur la surface extérieure du carton.

Dans toutes les formes d'exécution, la fente 1 peut être réalisée sous forme d'une fente discontinue interrompue, constituée d'un grand nombre de perforations, à la place de la fente simple et continue qui a été décrite. On peut également prévoir un certain nombre de rangées de perforations.

Dans les formes d'exécution ainsi décrites et concernant la disposition de l'ouverture, la fente 1 est placée sur le matériau cartonné directement au-dessus de la ligne de pliage I-I de la figure 1.

Toutefois, ce n'est pas une nécessité. La fente peut coïncider avec la ligne I-I ou, comme on l'a indiqué par les traits interrompus de la figure 1, elle peut être placée en le, à une plus ou moins grande distance au-dessous de la ligne I-I. Les figures 10a à 10c (qui correspondent dans l'ensemble aux fig. 8a à 8c) représentent de façon plus détaillée la partie du matériau cartonné façonnée selon la forme d'exécution ci-dessus indiquée en dernier, tandis que les figures 18 et 19 représentent un récipient de ce type en vue perspective, et le mode selon lequel il peut être ouvert. La figure lOa indique également une paire complémentaire de lignes de pliage K1-Z et L1-Z1. Si, sur le matériau cartonné, les lignes sont pré-tracées pour faciliter les pliages, les lignes K1-Z et Lf-Zl peuvent être elles aussi avantageusement pré-tracées, en vue de faciliter la formation du bec verseur 7d. De la même manière, les lignes de pliage K1-G et L-H de la figure 1, dont il a été précédemment question, peuvent être pré-tracées pour faciliter le pliage à l'extérieur du bec verseur 7d.

L'ouverture d'un emballage comportant une fente le telle que représentée sur Ia figure 10 s'effeetue sensiblement de la même manière que pour les autres formes d'exécution correspondant aux figures 1, 8 ou 9. La phase d'ouverture a été illustrée par les figures 4 à 7. I1 est évident que ce qui a été dit en rapport avec la figure 9, en ce qui concerne la feuille de recouvrement et la possibilité de son scellement à froid, ainsi que la possibilité du scellement à froid des surfaces PF1M1I1 et QJ1K1M1 ou de parties de ces surfaces, peut s'appliquer égaIement et dans la même mesure à la forme d'exécution représentée sur la figure 10.

Les formes d'exécution jusqu'ici décrites compor- tent des fentes constituées par deux lignes droites parallèles, mais d'autres types de fentes peuvent être appliqués. Dans toutes les formes d'exécution jusqu'ici décrites, avec la variété d'emplacement de leur fente, la variété des types de bandes de recouvrement et la variété des procédés de scellement, il est possible d'introduire une fente de forme différente. Les figures 11, 12, 13 et 14 représentent différentes formes possibles pour la fente. Les figures 11 et 12 représentent des fentes pourvues de languettes destinées à aider l'ouverture en permettant de saisir plus facilement le bord de la fente en vue de le détacher de la bande de recouvrement. La figure 13 représente une fente lb constituée par une rangée de perforations dans le carton. On peut procéder à cette perforation avant ou après un éventuel recouvrement de la surface interne du carton avec une matière plastique. Une fente perforée a pour avantage que les sollicitations appliquées à la bande de recouvrement lors du pliage du carton sont moindres. La figure 14 représente une fente composée d'un segment le découpé à la presse et d'un serment perforé lb. Le segment découpé de la fente, plus large, présente une languette la.

La feuille de recouvrement dont il a été question peut être exécutée en des matériaux divers. Pour les emballages étanches aux liquides, il est avantageux d'utiliser une feuille d'aluminium ou une feuille de matière plastique étanche aux liquides comme feuilles de recouvrement. Par contre, un papier revêtu de matière plastique présente la caractéristique que le liquide peut pénétrer progressivement par le bord de la feuille de recouvrement et, de cette manière, s'étendre sur toute la feuille et la ramollir. L'aluminium présente encore l'avan- tage suivant: si l'on choisit convenablement la pression, la température et la qualité, la feuille de recouvrement rompra, au cours du processus d'ouverture, sa liaison avec la face intérieure, revêtue de matière plastique, du carton au-dessous de la fente 1, sans que la couche de matière plastique soit endommagée. Néanmoins, il y a lieu de constater que le revêtement de matière plastique est fixé plus solidement au carton qu'il ne l'est à la feuille d'aluminium. Afin de réduire encore le risque d'une détérioration de la face intérieure du carton, la bande de recouvrement est scellée de telle manière que la zone qui se trouve immédiatement au-dessous de la fente soit dégagée, comme on peut le voir d'après la zone hachurée 5 de la figure 8c. Grâce à ces mesures, la face intérieure du carton, revêtue de matière plastique, est à l'abri d'un endommagement dans la zone située immédiatement au-dessous de la fente 1. Cela est important, puisque cette zone constitue la partie du bec qui entre en contact avec le contenu du récipient
lorsque ce contenu est vidé à l'extérieur.

Les figures 15a à 15c, 16 et 17 représentent une autre forme d'exécution de l'invention. Dans l'ensemble, les figures 15a à 15c correspondent aux figures 8a à 8c. Ici, la fente est relativement large et, outre la feuille de recouvrement 2 habituelle, fixée intérieurement, il est prévu une autre feuille de recouvrement 12 sur la face externe (voir fig. 15b). La feuille de recouvrement interne 2 au moins consiste avantageusement en une feuille d'aluminium et les deux feuilles de recouvrement se raccordent l'une à l'autre de manière convenable dans la zone 13, c'est-à-dire là où les feuilles se rencontrent dans la fente 1. La feuille de recouvrement externe est fixée de façon relativement peu ferme à la surface externe du carton. On a indiqué sur les figures 16 et 17 le mode d'ouverture de l'emballage correspondant à cette forme d'exécution. La bande de recouvrement externe 12 est dégagée lorsqu'on plie vers l'extérieur les parties 7a, 7b de la patte, de manière à faire apparaître leurs surfaces internes opposées PF1M1I1 et QJ1F1M1, comme le montre la figure 10 (cf. également la fig. 6). Etant donné que les extrémités externes de la bande ou feuille 12 de recouvrement ne sont scellées à la surface du carton que de façon peu ferme, ou même pas du tout, il n'y a aucune diffi culté à saisir l'extrémité de la bande entre le pouce
et l'index. Lorsqu'on enlève ensuite complètement la bande 12, le segment de la feuille 2 qui adhère à la feuille 12 est également enlevé en même temps que la feuille 12. Ce résultat peut être obtenu si la
bande 12 est fermement fixée à la feuille de recouvrement 2 dans la zone 13 et si la feuille 2 n'est
pas trop résistante par rapport à la bande 12. De cette manière, la fente 1 est découverte par une
simple opération de déchirure, après quoi il est possible de déplier à l'extérieur le bec distributeur.

Il est manifeste qu'une feuille de recouvrement externe peut être introduite dans toutes les formes
d'ouverture précédemment décrites dans le cadre
de l'invention, sans que les feuilles de recouvre
ment interne et externe soient scellées l'une à l'autre. Cette bande de recouvrement externe pro
tège la fente de toute souillure. Après que la bande externe a été retirée, l'opération d'ouverture s'effec
tue de même que précédemment. Par exemple, on peut se servir du bout du doigt pour détacher de la feuille de recouvrement interne le bord inférieur de la fente.

Les formes d'exécution de l'invention ci-dessus décrites sont applicables à des emballages exécutés à partir de rouleaux continus, tels que présentés dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique précitée n" de série 277.918. Toutefois, la portée de l'invention ne se limite pas à ce type d'emballage. Ainsi par exemple, l'invention peut être appliquée à des emballages exécutés à partir de matériaux dont les lignes de pliage aboutissent à des récipients rectangulaires en coupe transversale et non carrés. Dans ce sens, il suffit de prévoir une distance L-K1 et L1-K supérieure à la distance
K-L et Kl-Ll sur la figure 1.

L'invention peut également s'appliquer à des emballages exécutés à partir d'un matériau tel que représenté sur la figure 2. Par un pliage adéquat de ce matériau, on forme une surface de fond à partir des surfaces 13, 14, 15 et 16. Le scellement longitudinal est obtenu en fixant la patte 29 le long du bord de la surface 17. Les quatre faces latérales de l'emballage sont formées par les surfaces 17, 18, 19 et 20. La fermeture supérieure est obtenue en pliant les paires de côtés 21 et 25 ainsi que 22-23-24 et 26-27-28 les uns vers les autres selon un mode connu, de sorte que les sommets des segments triangulaires 23 et 24 soient déplacés l'un vers l'autre, les plis F-M et F1-M1 étant en même temps déplacés l'un vers l'autre.

L'invention peut être également appliquée à des récipients dont les fonds et les parties inférieures ne sont ni carrés ni rectangulaires. Par exemple, le fond du récipient peut être circulaire, tandis que sa partie supérieure devient rectangulaire ou carrée au voisinage immédiat du dessus. Dans ce cas, la fermeture supérieure peut être exécutée dans l'essentiel selon les principes de pliage établis ci-dessus.

La forme et l'emplacement de la fente, ainsi que le type de la feuille de recouvrement et le mode de scellement peuvent être exécutés, dans chacune des formes d'exécution, selon l'un quelconque des modes suggérés.

L'invention peut être également appliquée, quelle que soit la manière selon laquelle la fermeture étanche du haut se produit effectivement. On admettra aisément que l'invention peut être appliquée, que la fermeture supérieure soit réalisée par scellement à chaud le long d'une ou de plusieurs lignes au-dessus de la partie supérieure repliée
(cf. la zone hachurée 8 de la figure 7) ou par scellement à chaud après que l'on ait plié tout d'abord une bande supérieure sur la patte verticale supérieure.

L'invention peut être également combinée avec l'une quelconque des caractéristiques décrites dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique précitée nO de série 277.918.

Claims

RESUME L'invention concerne un récipient en un matériau sous forme de feuille, comportant une paire de panneaux opposés approximativement triangulaires délimités par des lignes de pliage au niveau de la partie supérieure du récipient en position verticale, ces panneaux triangulaires étant pliés intérieure b ment l'un vers l'autre et une portion superieure du récipient étant ménagée pour le fermer au-dessus des panneaux triangulaires, ledit récipient présentant les caractéristiques suivantes, considérées isolément ou en combinaison: 10 Il est prévu au moins une fente et/ou une rangée de perforations sur l'un au moins des côtés du récipient, à l'intérieur ou au voisinage du panneau triangulaire de ce côté, et cette fente ou rangée de perforations est recouverte, vers l'intérieur et/ou vers l'extérieur du récipient, par un film d'étanchéification; lorsque ce dernier est retiré ou percé, au voisinage de la fente ou de la rangée de perforations, il s'établit une communication avec l'intérieur du récipient dont le contenu peut être déversé et, en même temps, la partie du panneau triangulaire qui se trouve au-dessous de la fente ou de la rangée de perforations peut être pliée vers l'extérieur pour constituer un bec facilitant le versement; 2" Le récipient en papier cartonné ou matériau similaire en feuille comprend les éléments suivants associés: un corps tubulaire; une paire de panneaux de dessus repliés l'un vers l'autre et surmontant le corps; un premier et un second panneau triangulaires opposés dont les sommets sont repliés l'un vers l'autre au-dessous des panneaux de dessus et dont les bases sont respectivement constituées par une première et par une seconde lignes de pliage situées sur des faces latérales opposées du corps tubulaire et sont dirigées à angle droit par rapport au corps tubulaire; au moins une fente dans le corps tubulaire, fente qui s'étend dans une direction sensiblement parallèle à la première ligne de pliage; une première feuille de recouvrement, plus étendue que la surface de la fente, scellée au corps tubulaire et destinée à recouvrir complètement la fente; un bec verseur extensible, logé à l'état de retrait dans le récipient, ce bec étant formé en partie à partir du premier panneau triangulaire et présentant un bord verseur qui est constitué par Ie bord inférieur de la fente; 3 Dans un récipient selon 20, la fente est constituée par une série de perforations dans le corps tubulaire;

40 Dans le récipient selon 20, il est prévu une seconde feuille de recouvrement qui couvre également la fente, la première feuille de recouvrement se trouvant à l'intérieur du corps tubulaire, tandis

que la seconde feuille de recouvrement est à l'exté

rieur du corps tubulaire, ces première et seconde feuilles de recouvrement étant scellées de façon

étanche l'une à l'autre à travers la fente;

5 Dans un récipient selon 40, lorsque la seconde feuille de recouvrement est retirée du récipient, une partie de la première feuille de recouvrement lui reste attachée et est ainsi retirée en même temps du récipient;

6" Dans un récipient selon 20, la fente est pourvue d'un segment formant languette;

7" Le récipient, formé à partir d'un matériau en feuille comportant deux parties opposées sensiblement triangulaires repliées l'une vers l'autre, tandis que les parties restantes de la feuille constituent une fermeture pour le récipient au-dessus des parties triangulaires, comporte les éléments suivantes: au moins une fente placée dans le matériau en feuille; un recouvrement scellé au matériau en feuille et recouvrant la fente; un bec verseur extensible, logé à l'état de retrait dans le récipient, ce bec étant en partie formé à partir de l'une des parties triangulaires et présentant un bord verseur qui est constitué par le bord inférieur de la fente;

8" Dans un récipient selon 70, le recouvrement rend étanche la fente lorsque le bec est à l'état de retrait;

9" Dans un récipient selon 70, le recouvrement est placé à l'intérieur du récipient et est fixé à ce récipient au niveau de zones situées au-dessous et en dessous de la fente;
100 Dans le récipient selon 90, la fixation au récipient, au-dessous de Ia fente, est prévue de telle sorte qu'elle laisse un passage libre lorsque le bec rétractable est tiré vers l'extérieur dans son état d'extension;

110 Dans le récipient selon 10 , la fixation entre le recouvrement et le récipient au-dessous de la fente s'effectue à l'aide d'une matière étanchéifiante à froid, de sorte que cette fixation soit restaurée lorsque le bec étendu est repoussé dans sa position de retrait;

12" Dans le récipient selon 70, une ligne prétracée s'étend à partir du sommet de la partie triangulaire formant le bec, jusqu'au centre de la ligne de base qui délimite cette partie triangulaire;

13 Dans le procédé de fabrication du récipient selon 7 , la fente est découpée à l'emporte-pièce dans le matériau en feuille et le recouvrement est scellé au matériau en feuille;

140 Le procédé pour fabriquer le récipient selon 1 , à partir d'un matériau sous forme de feuille, comprend les phases suivantes: pliage à l'intérieur de deux panneaux opposés approximati vement triangulaires, faisant partie du dessus du récipient délimité par les lignes de pliage, en une position inclinée par rapport à la position verticale du récipient, tout en ménageant une portion de fer meture du récipient au-dessus de ces panneaux triangulaires; exécution d'au moins une fente ou une rangée de perforations dans le matériau en feuille, au niveau ou au voisinage du triangle; et recouvrement de la fente ou de la rangée de perforations, intérieurement et/ou extérieurement par rapport au récipient, à l'aide d'une feuille d'étanchéification.