PROCEDE D'ENTRELACEMENT TEMPOREL DYNAMIQUE ET DISPOSITIF ASSOCIE
La présente invention se rapporte au domaine des télécommunications. Au sein de ce domaine, l'invention se rapporte plus particulièrement aux communications dites numériques. Les communications numériques comprennent en particulier les communications sans fil ; elles comprennent aussi par exemple les communications fïlaires. Le support de transmission des communications est couramment appelé canal de transmission ou de propagation, à l'origine en référence à un canal aérien et par extension en référence à tout canal.
L'invention concerne les techniques d'entrelacement. Ces techniques sont généralement mises en œuvre pour réduire la corrélation introduite par une opération de filtrage 'sélectif inhérente au canal de transmission.
L'invention s'applique à tout système de transmission de type mono-porteuse, c'est à dire un système pour lequel les symboles de données en bande de base sont transmis séquentiellement dans le temps, par opposition à un signal multi porteuses où N symboles de données préalablement modulés en bande de base par les sous-porteuses d'un multiplex OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) sont transmis simultanément pour former un signal multi porteuses. Dans les deux cas, les données transmises sont ensuite modulées par une fréquence RF (Radio Frequency). L'information en bande de base est transmise sous la forme de symboles de données (cellules QAM, QPSK, BPSK ...) autour de la fréquence zéro.
Ces symboles subissent une distorsion due au canal de transmission qui a pour effet de filtrer le signal émis et qui est décrit par un filtre équivalent en bande de base dont la réponse impulsionnelle h(t,τ) dépend de deux variables t et τ où t représente la variable temps et τ la variable des retards associée aux coefficients du filtre à l'instant t. Le canal de transmission, dit aussi canal multi trajets, génère en réception une corrélation des symboles dans le domaine temporel sur une durée de l'ordre du temps de cohérence du support de transmission. Le temps de cohérence correspond à la valeur moyenne de l'écart temporel nécessaire pour assurer une décorrélation du signal représentatif du support de transmission avec sa version décalée temporel lement.
Cette corrélation limite les performances des circuits de décision en réception. Elle induit des paquets d'erreurs après décision des symboles de données transmis et décodage des bits. Ces effets se rencontrent lorsque l'environnement varie lentement et est multi trajets ou plus généralement, lorsque le débit de transmission du système est élevé vis-à-vis de la fréquence Doppler du support de transmission.
C'est en particulier le cas pour les systèmes dits ultra large bande (Ultra Wide Band) dont la largeur de la bande de transmission supérieure à 500 MHz a vocation à transmettre des débits très élevés jusqu'à 1 Gbit/s dans la bande {3.1-10.6} GHz dans un environnement faiblement variable dans le temps. Un exemple d'un système UWB est décrit dans le document de R. Fischer, R. Kohno, M. Mac Laughin, M. Wellborn, "DS-UWB Physical Layer Submission to 802.15 Task Group 3a", référence : IEEEP802.15-04/137r3, JuIy 2004.
C'est aussi le cas pour les systèmes définis en bande millimétrique notamment à 60 GHz pour lesquels les débits cibles avancés par le groupe de normalisation IEEE802.15.3c sont largement supérieurs à 1 Gbit/s. Ces systèmes sont dédiés à un déploiement en intérieur des bâtiments. Ils font partie des systèmes dits à courte portée dont la couverture radioélectrique des débits est inférieure à 10-15 m en intérieur des bâtiments. Plus généralement, cette corrélation est pénalisante pour tout système de transmission dont le débit de transmission ou la rapidité de modulation est élevé par rapport à la fréquence Doppler du support de transmission. Un autre exemple concerne les systèmes associés à la norme IEEE802.16 définis dans les bandes supérieures à 1 1 GHz et inférieures à 66 GHz pour lesquels les procédés d'entrelacement sont statiques pour un mode de transmission donné lors d'une transmission monoporteuse. Ces systèmes sont décrits dans le document IEEE Std 802.16-2004, "IEEE Standard for Local and Metropolitan Area Networks Part 16: Air Interface for Fixed Broadband Wireless Access Systems", June 2004.
Une méthode pour remédier à cette corrélation consiste à mettre en œuvre à l'émission un entrelacement effectué sur les données binaires ou sur les symboles de données dont la profondeur d'entrelacement exprimée en temps doit être supérieure au temps de cohérence du support de transmission. En pratique, la valeur du temps de cohérence se déduit de la fonction d'autocovariance Φ(Δt) du signal associé au support de transmission et correspond à l'écart temporel Δt nécessaire pour obtenir un coefficient d'auto-corrélation statistique inférieur à une valeur usuellement comprise entre 0.9 et 0.5. Une estimation de cette valeur est également donnée par l'inverse de la fréquence Doppler du support de transmission. Une profondeur d'entrelacement supérieure au temps de cohérence est difficilement obtenue en pratique pour les systèmes à très haut débit car le temps de latence introduit par l'opération d'entrelacement sur le système limite le débit disponible en temps réel. Lors d'une transmission, les données sont transmises en mode paquet. La taille du paquet est généralement inversement proportionnelle au débit et chaque paquet est transmis indépendamment, II en résulte que la profondeur d'entrelacement est limitée par la taille du paquet et est, dans la plupart des cas, inférieure au temps de cohérence du support de transmission.
Les techniques d'entrelacement dans un système de transmission sont donc appliquées sur les données pour décorréler les données reçues et améliorer les performances des circuits de décision.
Au niveau binaire lorsque le système comprend d'un dispositif de codage correcteur d'erreur, les techniques d'entrelacement appliquées après l'opération d'encodage permettent de réduire la taille des paquets d'erreurs en réception car l'opération de désentrelacement à l'entrée du décodeur dissémine les bits à forte probabilité d'erreur de décision et le décodeur peut corriger ces erreurs. L'entrelacement est dit binaire quand il porte sur des bits codés ou bien est désigné par le terme anglosaxon "scrambling" s'il est appliqué sur les bits directement extraits de la source.
L'entrelacement symbole porte sur un bloc de symboles à valeurs complexes de taille donnée formé de signaux complexes (QPSK, x-QAM, BPSK ...) résultant de l'opération de codage binaire à symbole usuellement désignée par les termes modulation numérique.
L'entrelacement peut mettre en œuvre des lois différentes pour les composantes en phase et en quadrature (composantes I,Q) du signal modulé en bande de base.
L'entrelacement est toujours réalisé sur les données utiles du dispositif de transmission avec une loi d'entrelacement statique pour chaque mode de transmission défini par le nombre d'états de la modulation, le codage etc.. On désigne par données utiles les données transmises portant un message d'information et dépourvues de données dédiées à la signalisation et l'identification. Dans la suite du document, les données désignent les données utiles, qu'elles soient binaires ou sous forme de symboles de données.
Tous les systèmes de communications radio numériques de type monoporteuse connus font référence à une loi de permutation des données qui est propre et unique pour un mode de transmission donné. Le système UWB-DS-CDMA (Ultra Wide Band Direct Séquence Coded Division
Multiple Access) promu en Juillet 2004 dans le cadre de la normalisation IEEE802.15.3a pour les systèmes ultra large bande à courte portée ne comporte pas d'entrelacement symbole à proprement parler. L'entrelacement binaire appliqué sur les bits codés de la source peut être assimilé à un entrelacement symbole lorsqu'un symbole est formé par un bit. Le système, dans un des modes de transmission, fait référence à une modulation BPSK (Binary Phase Shift Keying) résultant d'un seuillage qui transforme un bit prenant ses valeurs dans l'espace binaire {0,1 } en un symbole binaire prenant ses valeurs dans un sous-espace prenant ses valeurs dans {-1,1 }. Cette notion permet d'assimiler l'entrelaceur binaire mis en œuvre à un entrelacement symbole. L'entrelaceur du système UWB-DS-CDMA est de type convolutif, sa structure est unique pour chaque mode de transmission et commune à tous les modes de transmission. Cet entrelaceur est décrit dans le document de J. L. Ramsey, "Realization of optimum interleavers", IEEE Tr. on Inf. Th.,Vol. IT- 16, May 1970, pp. 338-345. Le système de
transmission est illustré par le schéma de la figure 1. Le dispositif EM d'émission comprend un module ETBB d'entrelacement de données sources, un module CC de codage canal, un module PE de poinçonnage, un module ETB d'entrelacement binaire, un filtre d'émission FL. Le dispositif d'émission met en œuvre des codes d'étalement dits ternaires prenant leur valeurs dans le sous espace {-1,0, 1 }, de taille Lc_24, notés -24(-l/0/l).
La loi d'entrelacement mise en œuvre par l'entrelaceur binaire ETB ne varie pas avec la longueur de la séquence d'étalement, ni avec la modulation choisie, ni avec la séquence d'étalement pour générer un débit désiré. Le procédé d'entrelacement appliqué sur les bits associés aux symboles BPSK pour le mode obligatoire de la norme est un entrelaceur convolutif qui génère une dispersion fixe et statique entre les symboles pour le mode de transmission décrit. Cependant, cet entrelaceur convolutif n'est pas un entrelaceur bloc de taille K définissant une loi bijective dans l'espace des entiers sur le sous ensemble I= {0, ....K- 1 } . Comme son nom l'indique, l'entrelaceur convolutif décrit par l'algorithme de Ramsey est un dispositif qui permet d'enregistrer des données dans une mémoire tampon et d'opérer un entrelacement des données en décalant temporellement ces données d'un retard proportionnel à un retard élémentaire Jo à chaque top d'horloge. La dispersion correspondant à la distance entre les indices des données d'entrée en sortie du module d'entrelacement est multiple de Jo, taille du registre à décalage élémentaire du système d'entrelacement et est strictement inférieure au produit du nombre No de branches par ce retard élémentaire Jo. Le procédé d'entrelacement est illustré par le schéma de la figure 2 qui représente le décalage temporel multiple de Jo entre les bits codés entrelacés bce et les bits codés bc avant entrelacement. Même si l'entrelacement est convolutif, le motif d'entrelacement est stationnaire au sens large et la loi est constante quel que soit l'instant considéré.
Plus généralement, pour les systèmes mono porteuse connus, les procédés d'entrelacement mis en œuvre pour un mode de transmission donné sont statiques et stationnaires au sens large. Le caractère statique de l'entrelacement présente des avantages lors de l'estimation du support de transmission car il limite le ratio d'insertion des séquences d'apprentissage destinées à sonder le support de transmission à condition que le support de transmission varie lentement dans le temps par rapport au débit de transmission. En revanche, les opérations d'entrelacement des données à l'émission destinées à décorréler les données en réception ont une efficacité limitée du fait de la présence d'évanouissements de durée importante due au canal multi trajets variant lentement dans le temps.
Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un procédé d'entrelacement temporel de données, symboles de données ou données binaires, plus efficace que les procédés connus pour un dispositif d'émission mono porteuse, en particulier lorsque le support de transmission varie lentement dans le temps par rapport à l'inverse de la rapidité de modulation ou du débit de transmission.
A cette fin, la présente invention a pour objet un procédé d'entrelacement temporel de symboles ou de données, destinés à être transmis séquentiellement par une porteuse en bande de base d'un dispositif d'émission mono porteuse, consistant à entrelacer un bloc de symboles ou de données suivant une loi d'entrelacement déterminée variable dans le temps pour un mode de transmission donné du dispositif d'émission mono porteuse.
En outre, l'invention a pour objet un entrelaceur de symboles ou de données destinées à être transmises séquentiellement par une porteuse en bande de base d'un dispositif d'émission mono porteuse, pour entrelacer un bloc de symboles ou de données suivant une loi d'entrelacement déterminée comprenant un dispositif de calcul de la loi d'entrelacement apte à faire varier dans le temps la loi d'entrelacement bloc calculée pour un mode de transmission donné du dispositif d'émission mono porteuse.
L'invention en outre a pour objet un dispositif d'émission comprenant un entrelaceur selon un objet précédent, ainsi qu'un dispositif de réception comprenant un module de desentrelacement effectuant un desentrelacement de blocs de symboles démodulés selon une loi inverse à une loi d'entrelacement selon un objet précédent, le module étant apte à calculer à des instants déterminés la loi de desentrelacement, la loi d'entrelacement variant avec le temps pour un mode de transmission donné.
Ainsi, un entrelacement bloc de données, correspondant à des données binaires ou des symboles de données, selon l'invention, consistant à utiliser une loi d'entrelacement différente au cours du temps, pour un mode de transmission donné, permet de générer une variabilité temporelle fictive du canal de transmission qui a pour effet de réduire localement le temps de cohérence du support de transmission en réception. Ceci permet de réduire la corrélation temporelle qui affecte les données d'un système de transmission et, par conséquent, d'améliorer la prise de décision en réception; l'efficacité du système est ainsi améliorée. Contrairement aux procédés connus pour lesquels la loi d'entrelacement est statique pour un mode de transmission donné, la loi d'entrelacement est dynamique, c'est-à-dire variable dans le temps.
La variabilité fictive du support de transmission introduite peut réduire la durée des évanouissements rapides du support de transmission et peut permettre de mieux tirer parti d'une opération d'entrelacement réalisée à l'émission, en amont d'un entrelacement selon l'invention.
Selon un mode de réalisation particulier, la variation temporelle de la loi d'entrelacement bloc est obtenue au moyen d'un unique algorithme mathématique de base intégré dans une structure turbo qui permet, par un procédé itératif, de générer plusieurs lois d'entrelacement et de procéder à une sélection des lois à mettre en œuvre suivant un critère de sélection. En particulier, la variation est fonction de l'itération choisie. Cet algorithme a fait l'objet d'une demande de brevet français N° FRO 04 141 13. Typiquement, après N blocs de K
symboles de données, l'algorithme utilise une loi d'entrelacement différente par le nombre d'itérations ou par les paramètres de l'entrelacement choisis, sélectionnée suivant un critère de dispersion des données entrelacées, un multiplexage dédié des données et les contraintes globales du système de transmission. Une loi d'entrelacement bloc I(k) de taille K est une fonction bijective qui donne l'ordre suivant lequel doit être lue, en sortie, une séquence d'entrée formée par K données indicées par un indice k variant de 0 à K-I . Soit X(k) une séquence en entrée d'un entrelaceur de loi d'entrelacement I(k). Soit Y(k) la séquence en sortie de l'entrelaceur. Alors Y(k) = X(I(k)) : la kième donnée de la séquence de sortie de l'entrelaceur ayant l'indice de position k-1 correspond à la donnée d'indice I(k-l) de la séquence d'entrée X(O),..., X(K-I). La position des données d'entrée à entrelacer et des données entrelacées sont représentées dans la suite du document uniquement par leur indice de position k /I(k), sauf indication contraire.
Selon un mode de réalisation particulier, la variation de la loi d'entrelacement intervient tous les N blocs de K données, où K et N sont des valeurs entières, N étant un paramètre déterminé en fonction des propriétés du canal de transmission et du tramage des données, N ≥ \ . En particulier, N et/ou K varient dans le temps suivant le tramage des données et au moins un critère associé aux performances globales du système de transmission, ce qui permet de les adapter aux variations de l'environnement.
Selon un mode de réalisation particulier, la variation temporelle de la loi d'entrelacement bloc de taille K dépend d'un indice temporel n de blocs de données.
Un procédé d'entrelacement selon l'invention s'avère particulièrement intéressant pour des systèmes à courte portée délivrant des débits élevés et nécessitant de fait des profondeurs d'entrelacement faibles. C'est le cas des systèmes Ultra Large Bande, tels que le système UWB-DS-CDMA défini par le groupe de travail 802.15.3a. Le système UWB-DS-CDMA délivre un débit maximal utile de 1320 Mbps dans les bandes {3.1-4.85} GHz et {6.2-9.7} GHz en mettant en œuvre un étalement des symboles dans le domaine temporel par séquence directe afin d'introduire une diversité temporelle sur le signal transmis et transmettre des symboles de données alloués à différents utilisateurs simultanément.
Selon un mode de réalisation particulier, les symboles de données peuvent être entrelacés par blocs de données de taille K multiple de la longueur Ko de la séquence d'étalement suivant une loi d'entrelacement bloc variable dans le temps. La séquence d'étalement de taille Ko étale un symbole de donnée sur Ko échantillons désignés par 'chips'. Suivant l'algorithme d'étalement choisi, le système peut utiliser Ko séquences d'étalement différentes de taille KO pour transmettre simultanément Ko symboles de données alloués au plus à KO utilisateurs.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront lors de la description qui suit faite en regard de figures annexées données à titre d'exemples non limitatifs.
La figure 1 est un schéma illustrant un procédé d'entrelacement de donnée statique selon l'art antérieur dans un cas particulier où un symbole de donnée est formé par 1 bit pour un système mono porteuse.
La figure 2 est un schéma détaillé illustrant le procédé d'entrelacement mis en œuvre par un entrelaceur convolutif d'un système de transmission de l'art antérieur illustré par la figure 1.
La figure 3 est un schéma d'un système de transmission mettant en œuvre un entrelacement bloc symbole dynamique selon un mode de réalisation particulier de l'invention.
La figure 4 est une représentation schématique de différents modes de réalisation d'un procédé d'entrelacement selon l'invention.
La figure 5 est un schéma de principe d'un dispositif d'entrelacement mettant en œuvre un algorithme d'entrelacement itératif permettant d'obtenir une loi d'entrelacement variable dans le temps pour un procédé selon l'invention.
La figure 6 est un schéma illustrant un exemple de mise en œuvre d'un mode de réalisation particulier d'un entrelacement selon l'invention dans un système particulier d'émission/réception mono porteuse mettant en œuvre un procédé d'étalement des symboles par séquence directe.
Entre les différentes figures, les mêmes références et symboles sont utilisés pour désigner les mêmes choses. La figure 3 est un schéma d'un exemple d'un système SY de transmission mettant en œuvre un procédé 1 d'entrelacement selon l'invention. Le système SY de transmission comprend un dispositif EM d'émission monoporteuse et un dispositif RE de réception. Le dispositif EM d'émission comprend un module SE de génération de données sources, un module CC de codage canal, un module ETB d'entrelacement binaire, un module CBS de codage binaire à symbole, un entrelaceur temporel ETS des symboles de données, un dispositif de mise en trame MT, un filtre d'émission FL.
L'entrelaceur temporel ETS de symboles comprend en particulier un dispositif de calcul de la loi d'entrelacement In(k) tel que la loi d'entrelacement bloc calculée est variable dans le temps, selon un indice temporel n, pour un mode de transmission donné du dispositif d'émission EM. Le dispositif de mise en trame MT répartit les symboles de données entrelacés Set et les symboles dédiés à l'estimation du canal et à la synchronisation. En sortie de filtre FL le signal émis Se est transmis par le canal de propagation CN et affecté d'un bruit blanc additif Gaussien BBAG. Cette représentation schématique est l'équivalent bande de base d'une transmission réelle sur une porteuse RF. Le dispositif RE de réception comprend un filtre égaliseur FLE, un module de détramage DMT, un module de desentrelacement de symboles DETS, un module de décision DCBS, un module de desentrelacement binaire DETB, un module de décodage DCC. Le
module de desentrelacement de symboles DETS effectue un desentrelacement de symboles démodulés selon une loi inverse à la loi d'entrelacement utilisée à l'émission. Ce module de desentrelacement est apte à calculer à des instants déterminés la loi de desentrelacement qui varie avec le temps pour un mode de transmission donné. Un procédé 1 d'entrelacement selon l'invention est mis en œuvre par l'entrelaceur
ETS temporel du dispositif EM d'émission. Il s'applique selon l'exemple sur les symboles de données Sd issus du codage binaire à symbole.
Le procédé 1 entrelace des symboles de données Sd successifs suivant une loi d'entrelacement In(k) déterminée. Selon l'invention, la loi d'entrelacement est variable dans le temps suivant l'indice n pour un mode de transmission donné.
Les symboles de données Sd en bande de base, constitués par m bits codés, sont convertis sous la forme de signaux à valeurs complexes, sont partitionnés et entrelacés selon le procédé 1 en blocs de K symboles contigus. Selon un mode de réalisation, les blocs de K symboles sont groupés par N. Selon l'illustration, N est égal à trois. Dans chaque bloc de K symboles, la position des symboles de donnés est indicée par l'entier k variant de 0 à K-I . Une loi d'entrelacement In(k) de taille K d'indice temporel n variant de 0 à NN'- 1, où NN' correspond au nombre de lois d'entrelacement différentes mises en œuvre, est appliquée 2 sur chaque bloc de K symboles.
Selon un mode de réalisation, la variation temporelle de la loi d'entrelacement intervient tous les N blocs de K symboles.
La figure 4 illustre différents modes de réalisation d'un procédé d'entrelacement selon l'invention, pour lesquels la variation temporelle de la loi d'entrelacement intervient tous les N blocs de K symboles, avec N et K éventuellement variables dans le temps. Le bloc 4.1 illustre le cas où N et K sont constants. Selon l'illustration N est égale à trois (N=3) et la loi d'entrelacement change tous les trois blocs de K symboles. Selon le cas illustré, la loi d'entrelacement pour les trois premiers blocs est Io(k), la loi pour les N blocs suivants est Ii(k), et ainsi de suite jusqu'au nombre maximum de lois différentes NN'- 1. Le bloc 4.2 illustre le cas où N est variable, noté Nn, et K constant. Le bloc 4.3 illustre le cas où N et K sont variables et décrits par les variables Nn et Kn d'indice temporel n. Ainsi, selon les modes de réalisation, la valeur Nn du nombre de blocs de K symboles entrelacés par la même loi d'entrelacement In(k) est variable ou constante, ou la valeur Nn du nombre de blocs et la taille d'entrelacement bloc Kn sont variables, et ce sur un motif constitué par NT blocs de symboles mettant en œuvre NN' lois d'entrelacement différentes, avec n variant entre 0 et NN'- 1. La figure 5 donne un schéma de principe d'un dispositif d'entrelacement ET mettant en œuvre un algorithme d'entrelacement itératif permettant d'obtenir une loi d'entrelacement variable dans le temps. Le dispositif d'entrelacement ET permet d'obtenir des lois
d'entrelacement variables dans le temps en modifiant les paramètres de l'algorithme et/ou le nombre d'itérations de l'algorithme, pour un procédé d'entrelacement selon l'invention.
Le dispositif ET d'entrelacement mettant en œuvre l'algorithme comprend autant de cellules de base I que d'itérations. La sortie de la jième cellule de base I, Ij- qui correspond à la jième itération, fournit un motif d'entrelacement qui s'exprime sous la forme :
'fi « où p et q sont deux paramètres entiers décrivant la fonction de base I et j l'itération associée à I. La mise en œuvre de l'algorithme permet d'effectuer un entrelacement bloc de taille K à J itérations d'indice j, J étant supérieur ou égal à 1, de données numériques d'entrée indicées par une variable k = JO,...., AT — 1} .
Chaque cellule de base I du dispositif ET d'entrelacement présente la même structure : deux entrées, une sortie et deux cellules élémentaires, notées Lo,p et LiiP>q. Les entiers p et q sont deux paramètres de la loi d'entrelacement qui permettent de générer la loi désirée. Chaque cellule élémentaire Lo,p et Li, p q comportent deux entrées et une sortie. Une des deux entrées des deux cellules Lo,p et Li,p,q est identique pour ces deux fonctions et correspond à la variation d'indice des échantillons avant entrelacement. Les deux entrées de la cellule élémentaire Lo,p correspondent aux deux entrées de la cellule de base I à laquelle elle appartient, la sortie de la cellule élémentaire Li p q correspond à la sortie de la cellule de base I à laquelle elle appartient. La sortie de la cellule élémentaire Lo,p est reliée à une première entrée de la cellule élémentaire h\ΦA. La seconde entrée de la cellule élémentaire Li,p,q est reliée à une première entrée de la cellule de base I à laquelle elle appartient; cette entrée de la cellule de base I étant alimentée par les indices k à entrelacer qui se présentent généralement sous la forme d'une rampe de 0 à K-I . La seconde entrée de la cellule de base I est reliée à la sortie de la cellule de base I précédente, sauf pour la première cellule de base, pour laquelle les deux entrées sont reliées entre elles et correspondent à l'indice k.
L'algorithme d'entrelacement Ij]1 (£) repose ainsi sur une structure itérative pour laquelle la loi d'entrelacement dépend de trois paramètres (K, p, q) et de l'itération considérée j. K correspond à la taille du bloc à entrelacer, p et q sont deux paramètres qui modifient les propriétés du dispositif d'entrelacement, notamment la loi d'entrelacement et la dispersion notée Δç u Iy^ ( s ) . La dispersion correspond à la distance minimale après entrelacement des indices de position des données d'entrée séparées en sortie par s-1 données. Le choix de l'itération permet de modifier la loi d'entrelacement et la dispersion tout en conservant un motif de taille p. La variation dans le temps de la loi d'entrelacement est obtenue en modifiant soit l'itération, soit un des paramètres p et q du dispositif d'entrelacement suivant un critère d'optimisation de la loi ou bien d'une contrainte associée au système de transmission.
Cet entrelacement qui repose sur la combinaison de deux fonctions algébriques Lo,p et L],p,q à structure 'turbo', a la propriété de préserver un motif, c'est-à-dire de conserver l'ordre de
multiplexage de p flux de données après entrelacement, p étant un paramètre de l'algorithme d'entrelacement sous multiple de la taille K de l'entrelacement bloc, q est un paramètre entier qui permet de faire varier la loi d'entrelacement et la dispersion. Selon un mode de réalisation typique, q est fixé arbitrairement à deux pour des raisons de simplicité et p fixe la taille du motif.
Cette propriété de préservation d'un motif s'avère très intéressante pour préserver des opérations d'optimisation reposant sur un multiplexage de p données réalisées en amont ou en aval de l'opération d'entrelacement.
La loi d'entrelacement lp°q(k) donnée par la sortie du module d'entrelacement I pour l'itération (j), résulte de la combinaison de deux fonctions algébriques à deux entrées et une sortie Lop et Lipq.décrites ci-après:
LOp(k,k\) = [-k-krp]k k = {0,....,K-\}
L]pq(k,k2) = [K-p + k + q-p-k2]κ,k = {0,....,K-\} (I)
Ipq(k,k\) = Llpq(k,LOp(k,kl))
Pour l'itération j=l, les entrées k et kl de la fonction Lo,p sont identiques et correspondent aux indices de position des données à l'entrée du procédé d'entrelacement. Il en résulte les expressions suivantes pour un motif de taille p et un paramètre q:
Ipiq(k) = L1<Pιq(k,L0Jk)) = [K-p + k + q-p-L(Kp(k)]κ k = {θ, K-l} (2)
IPιg(k) = [K-p + k + q-p-[-k-p-k]κ]κ k = {0,....,K-l}
Les sorties des fonctions algébriques Lo,p et L\fA pour l'itération (j) sont données respectivement par les lois lljp(k,kj) et L(/^q(k,k^) pour lesquelles les variables kl et k2 sont alimentées respectivement par la loi d'entrelacement de l'itération précédente I' '~''(k)et la sortie de la fonction Lo4, pour l'itération en cours (j), Pour l'itération j, le bloc d'équations (2) est de la forme :
lilfp(k) = [-k-p-Ip <'q l>(k)}kk = {0, ^-7}
Ip <j:(k) {0, K-I) (3)
IJ< >(k)
K-*}
La séquence des données de sortie entrelacées Y(k) est reliée à la séquence des données d'entrée avant entrelacement X(k) par la relation : Y(k) = X(I^k)).
La structure pseudo périodique et algébrique de l'algorithme permet de pré-calculer la dispersion Min
entre données séparées par s- 1 données.
La dispersion correspond à la distance minimale après entrelacement, entre les indices de position des données d'entrée lorsque les données en sortie de l'entrelaceur sont séparées par s-1 données.
La dispersion Δe /f Ip ('J(s) pour l'itération (j) de la loi d'entrelacement Ip (J^(k) est déterm
Pj M
AffIp{q (^ = MinΛ s-[q -p(s + p-Pj ^qJk))] K- s-[q- p-(S + p-Pj_M Jk))
Cette fonction algébrique Pj,p,q,s(k) dépend des paramètres p et q de l'entrelacement, où p correspond à la plus grande taille du motif préservé, q est un paramètre qui modifie la loi d'entrelacement et (j) est l'itération considérée.
Selon un mode particulier de réalisation, un procédé selon l'invention comprend un tel algorithme d'entrelacement itératif et un entrelaceur temporel ETS selon l'invention comprend un tel dispositif ET d'entrelacement, avec une taille K correspondant au nombre de symboles par bloc. La loi d'entrelacement varie temporellement, par exemple tous les M symboles, en modifiant soit le nombre d'itérations, soit un des paramètres p et q du dispositif ET d'entrelacement pour un mode de transmission donné. Les paramètres de l'algorithme d'entrelacement itératif sont alors indicés par un indice temporel n qui est incrémenté tous les N blocs de K symboles et dont la valeur minimale est zéro et la valeur maximale correspond au nombre de lois d'entrelacement différentes diminué de 1, soit NN'- 1, avec M=KxN.
La loi d'entrelacement donnée par les blocs d'équations (2) et (3) est modifiée pour prendre en compte le caractère dynamique de cette loi comme suit : pn, qn et jn sont les paramètres choisis pour la loi In(k) d'indice temporel n et NN' correspond au nombre de lois considérées. I (k) = l(jn ) (k)
l(in } (k) = K -pn +k + qn - pn -[-k - Pn - Ip (J»-n l }(k) (5) Pn Un K K k = {0 K - I)
L'exemple suivant auquel correspond la figure 6 permet d'illustrer une optimisation d'un mode particulier de réalisation d'un procédé d'entrelacement selon l'invention dans le cas d'une mise en œuvre avec un système de type UWB-DS-CDMA.
L'entrelacement est réalisé sur des blocs de symboles de données avant étalement des données à l'aide de séquences d'étalement telles que décrites dans la Table I en Annexe 1.
L'optimisation du procédé consiste dans une première étape à définir les tailles de blocs d'entrelacement Kn possibles pour les lois d'entrelacement bloc In(k). Kn est déterminé suivant le nombre de codes d'étalement mis en œuvre correspondant au nombre d'utilisateurs et suivant le nombre de symboles de données par utilisateur à transmettre. Kn est par exemple multiple du nombre d'utilisateur Nu et d'un nombre de symboles de données par utilisateur supérieur à 1.
Une deuxième étape d'optimisation consiste à déterminer les NN' lois d'entrelacement In(k) à mettre en œuvre ainsi que le nombre de blocs Nn pour lesquels la loi d'entrelacement bloc In(k) de taille Kn est appliquée suivant l'algorithme itératif décrit en regard de la figure 5.
L'optimisation consiste à sélectionner les lois qui maximisent la dispersion entre des symboles adjacents alloués à des utilisateurs distincts étalés par des codes différents et transmis sur une même sous-porteuse RF ou des sous-porteuses RF voisines. Pour cette configuration, le paramètre s à considérer est compris entre 1 et Nu. Les valeurs de pn, qn et jn sont sélectionnées pour générer une dispersion maximale A JJr,./ p7 n" ,q ^n (s) pour les valeurs de s choisies. L'algorithme d'entrelacement génère une loi d'entrelacement d'indice n inférieur ou égal à NN'- 1, d'une part suivant un paramètre pn sous multiple de Kn qui préserve un motif et modifie la dispersion, et d'autre part suivant un paramètre qn et une itération jn qui modifient la dispersion. Le nombre NN' de lois différentes est choisi arbitrairement pour l'exemple égal à deux, soit n={0,l }. Le nombre Nn est variable pour un motif périodique constitué par trois blocs de Ko symboles pour la loi Io(k) (No=3) et deux blocs de Ki symboles de données pour la loi Ii(k) (N i=2). Les tailles d'entrelacement considérées sont Ko=576 et Ki=432 multiples de 24 et 12 correspondant à la taille Lc des codes d'étalement des séquences. En supposant que les séquences d'étalement résultent de transformations unitaires rapides, Lc séquences différentes peuvent être utilisées pour une transmission simultanée de symboles de données alloués à Lc utilisateurs différents. Pour ces deux tailles d'entrelacement, où les symboles alloués à Lc utilisateurs sont entrelacés par la loi In(k), Nc symboles par utilisateur sont intégrés dans le processus d'entrelacement comme suit : N, - ,6)
Les paramètres choisis pn, jn pour définir les lois I0(k) et Ii(k) sont ceux qui fournissent la dispersion maximale ^ rA „ „ Jn '(s) (n={0,l }) entre symboles de données adjacents et entre symboles séparés par une valeur de s inférieure à la taille du code d'étalement Lc ( 1 < s < L1.) de façon à optimiser la dispersion entre symboles alloués à différents utilisateurs et transmis simultanément. Le paramètre qn est choisi arbitrairement égal à deux. Pour une taille de séquence de Lc=I 2 ou Lc=24, le procédé sélectionne quatre valeurs pour s, s={l, 2, 6,
12} inférieures à la longueur d'étalement des codes, soient inférieures au nombre potentiel de codes pouvant être allouer à différents utilisateurs.
Un entrelacement est effectué sur les blocs de symboles de taille Ko=432 et Ki =576. Ces tailles sont multiples des longueurs d'étalement des séquences et permettent, dans le cas où le nombre d'utilisateurs Nu est égal à la longueur de la séquence d'étalement, d'allouer le même nombre de symboles de données à chaque utilisateur par bloc de données entrelacées. Dans le mode de mise en œuvre considéré, deux symboles de données adjacents sont considérés comme alloués à des utilisateurs différents. Pour ces deux tailles d'entrelacement, les dispersions Δç ^I p J J '( s ) calculées à l'aide des blocs d'équation (3) sont données en annexe 2. Pour chaque taille de bloc, le procédé sélectionne les valeurs de pn, qn et jn à dispersion maximale pour l'ensemble des valeurs de s considérées ainsi que les valeurs de pn, qn et jn telles que la dispersion pour s=l n'ait pas de sous-multiple commun avec la taille du bloc Kn considérée. Les valeurs sélectionnées pour chaque taille d'entrelacement sont données en annexe 2. Préférentiellement, si un multiplexage multi-utilisateur optimisé des symboles de données est réalisé en amont d'un entrelacement selon l'invention, alors il est préférable de choisir p multiple du nombre d'utilisateur Nu.
Un procédé selon l'invention peut être implémenté par différents moyens. Par exemple, le procédé peut être implémenté sous forme câblée (hardware), sous forme logicielle, ou par une combinaison des deux.
Pour une implémentation câblée, l'entrelaceur temporel ETS ou certains des éléments de l'entrelaceur temporel ETS utilisés (par exemple le dispositif d'entrelacement ET) pour exécuter les différentes étapes au niveau de l'émetteur peuvent être intégrés dans un ou plusieurs circuits intégrés spécifiques (ASICs), dans des processeurs de signaux (DSPs, DSPDs), dans des circuits logiques programmables (PLDs, FPGAs), dans des contrôleurs, microcontrôleurs, microprocesseurs, ou tout autre composant électronique conçu pour exécuter les fonctions préalablement décrites.
Pour une implémentation logicielle, quelques unes ou toutes les étapes d'un procédé d'entrelacement selon l'invention peuvent être implémentées par des modules qui exécutent les fonctions préalablement décrites. Le code logiciel peut être stocké dans une mémoire et exécuté par un processeur. La mémoire peut faire partie du processeur ou être externe au processeur et couplée à ce dernier par des moyens connus de l'homme de l'art.
En conséquence, l'invention a aussi pour objet un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations ou mémoire, adapté à mettre en œuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et
code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter un procédé selon l'invention.
Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy dise) ou un disque dur.
D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
ANNEXE 1
Table I
ANNEXE 2
Sélection des matrices d'entrelacement de taille Ko=432, loi Io(k)
Paramètres d'entrelacement sélectionnés suivant le critère de maximisation de la dispersion pour les valeurs de s= {1, 2, 6, 12}. Ces valeurs permettent de générer quatre matrices différentes de taille Ko pour la loi Io(k), une seule est mise en œuvre suivant l'exemple donné.
Sélection des paramètres d'entrelacement des matrices d'entrelacement de taille Ki=576, loi Ii(k)
Table IΙI(suite): Valeurs possibles des paramètres {p,q,j} pour les matrices d'entrelacement de taille Ki=576 s={6,12}
Paramètres d'entrelacement sélectionnés pour la loi Ii (k) de taille Ki suivant le critère de maximisation de la dispersion pour les valeurs de s= {1, 2, 6 , 12}.