PROCEDE ET SYSTEME DE SUIVI DE PRODUITS MEDICAUX
La présente invention concerne un procédé et un système de suivi de produits médicaux interactif et en continu, permettant une parfaite traçabilité de ceux-ci, notamment à des fins d'assurance et de service après vente, tout en garantissant le respect du secret médical. Elle trouve une application particulièrement importante, bien que non- exclusive, dans le domaine des prothèses internes comme celles des genoux, des hanches etc., susceptibles de s'user et/ou de se modifier dans le temps, entraînant la nécessité d'un remplacement ou d'une nouvelle intervention.
Elle est notamment particulièrement intéressante dans le cas d'utilisation d'implants chirurgicaux innovants ou devenus standards ou génériques.
En permettant de minimiser les coûts, elle participe en effet aux gains rendus impératifs par l'évolution du marché lié au vieillissement de la population et à la nécessité d'une couverture médicale toujours plus grande.
Elle trouve également une application importante dans le domaine du suivi des médicaments, en permettant notamment d'accéder quasiment instantanément aux produits à risque qui ont été commercialisés auprès de particuliers et qui nécessiteraient d'être arrêtés et/ou rappelés brusquement.
On connaît déjà des méthodes et dispositifs de mémorisation d'informations qui permettent un réassortiment automatique des produits vendus à
partir d'entrées/sorties des produits dans un entrepôt. De tels systèmes (qui utilisent en général des codes à barre) ne permettent pas de tracer les produits au delà des entrepôts, en particulier chez le réel utilisateur final.
On connaît aussi des systèmes de gestion globale des données concernant un patient, notamment afin de permettre son suivi hospitalier.
Un tel système ne prend pas en compte l'intervention de services externes non astreints aux secrets professionnels et appartenant à des circuits industriels plus classiques.
On connaît aussi (WO 2004/008387) un système de contrôle de médicaments ou prescriptions utilisant des puces ou étiquettes émettrices et réceptrices de fréquences radio.
Un tel système ne permet notamment pas d' assurer de façon univoque et fiable le suivi des informations . La présente invention vise à fournir un procédé et un système de suivi de produits médicaux tels que notamment des implants chirurgicaux répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'elle permet une traçabilité et un suivi des produits de façon fiable et ininterrompue, du fabricant au patient, et ce en automatisant et en simplifiant considérablement leur logistique. Le produit est destiné à être utilisé et/ou à être implanté dans un patient identifié mais pour lequel est conservé le secret médical, et ce en respectant les normes réglementaires de traçabilité jusqu'ici non respectées, faute de méthode
satisfaisante pour l' implémenter, tout en minimisant les coûts .
L' invention permet dès lors aux professionnels de respecter une exigence légale dont la mise en service était recherchée depuis de nombreuses années sans succès .
De plus, avec l'invention, le personnel hospitalier, paramédical et/ou médical n'a pratiquement plus aucune intervention manuelle à effectuer, ce qui augmente la sécurité en minimisant les risques d'erreurs humaines, tout en étant présent, s'il y a lieu, en tant que filtre permettant de respecter le secret médical.
Le repérage immédiat de patients concernés pour un problème survenu ou potentiel sur un type d' implants ou de médicaments devient également possible, ce qui est un avantage considérable, permettant éventuellement de sauver des vies humaines.
Egalement avec l'invention, la gestion tant pour les organismes médicaux comme les hôpitaux, les pharmacies ou les cabinets médicaux, que pour les fournisseurs de médicaments et/ou d'implants, que pour les médecins, devient d'une grande facilité, et ce grâce à un accès permanent et immédiat par tous moyens de tri ou d'analyses des données, à l'ensemble et/ou à certaines des bases de données concernant les produits concernés.
Dans ce but, l'invention propose essentiellement un procédé de suivi de produits médicaux dans lequel on marque et on identifie chez le fournisseur du produit, le produit et/ou son conditionnement avec une première référence qu' on stocke dans un premier fichier et on livre ledit produit conditionné au
client pour stockage en vue de son utilisation ou implantation ultérieure chez un patient répertorié dans un deuxième fichier chez le client, caractérisé en ce que on détecte automatiquement et à distance les références du produit lors de sa livraison que l'on stocke dans un troisième fichier de gestion de stock du client, on détecte automatiquement la sortie du produit dudit stock, on insère les références du produit dans le deuxième fichier correspondant au patient du client pour lequel il est ou va être utilisé, on constitue un quatrième fichier comprenant des références partielles provenant du fichier du patient et les références déterminée du produit pour traçage et on transmet automatiquement ou semi automatiquement ce quatrième fichier au fournisseur du produit. Dans des modes de réalisation avantageux, on a de plus recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :
- le produit est un implant chirurgical ;
- le produit est un médicament ; - on détecte automatiquement la sortie simultanée ou sensiblement simultanée des références d'au moins deux produits et on insère automatiquement les références du produit utilisé pour le patient dans le deuxième fichier par détection automatique puis soustraction du ou des produits re-rentrés après utilisation, avec les produits sortis ;
- on marque et on détecte les produits et/ou leurs emballages par des moyens de reconnaissance optique ;
- on marque et on détecte les produits et/ou leurs emballages par des moyens de reconnaissance radio- électrique ; on recommande automatiquement le produit correspondant au quatrième fichier pour le client concerné ;
- on utilise un réseau informatique Intranet ou Internet pour interroger et dialoguer avec le serveur à distance de stockage de données du fournisseur pour commander et transmettre le quatrième fichier et mettre à jour, s'il y a lieu, le premier fichier de produits ;
- on trie et on analyse les différents fichiers pour identifier et repérer de façon automatique ou semi-automatique les produits et/ou les patients concernés par un problème potentiel ou advenu lié audit produit et/ou aux types de patients.
L'invention propose également un système mettant en œuvre le procédé tel que décrit ci-dessus. Elle propose également un système de suivi de produits médicaux comprenant des moyens de marquage et d' identification des produits et/ou de leurs conditionnements avec une première référence, des moyens de stockage desdites références dans un premier fichier, des moyens de stockage après transport d' au moins un desdits produits conditionnés chez un client en vue de son utilisation ultérieure chez un patient répertorié dans un deuxième fichier chez ledit client, caractérisé en ce que il comporte de plus des moyens de détection automatique et à distance des références du produit lors de sa livraison,
des moyens de stockage desdites références dans un troisième fichier de gestion de stock du client, des moyens de détection automatique de la sortie et/ou de l'entrée d'un ou plusieurs produits dudit stock, des moyens d' insertion des références du produit dans le deuxième fichier correspondant au patient du client dans lequel il est ou va être implanté, des moyens de formation d'un quatrième fichier comprenant des références partielles provenant du fichier du patient et les références déterminée du produit utilisé pour traçage et des moyens de transmission automatique ou semi automatique de ce quatrième fichier à distance chez le fournisseur du produit.
Avantageusement, il comporte des moyens de marquage et de détection des produits et/ou de leurs emballages par reconnaissance optique.
Egalement avantageusement, le produit étant placé dans un emballage comprenant une face transparente ou une boîte transparente, les moyens de marquage sont collés ou fixés sur la face interne de ladite face transparente de l'emballage contenant le produit.
Si une telle étiquette est plus difficile à placer, elle présente notamment l'avantage d'une meilleure protection.
Dans un mode de réalisation avantageux, il comporte des moyens de marquage et de détection des produits et/ou de leurs emballages par reconnaissance radio-électrique.
Avantageusement, on utilise pour ce faire une étiquette dite RFId (Radio Frequency Identification) , fixée notamment à l'intérieur de l'emballage.
On utilise également et par exemple une surface vierge de toute information (face interne de l'emballage et/ou d'un rabat de ce dernier) , ce qui permet de sélectionner pour chaque taille de boîte la puce RFId de taille maximale et donc d'optimiser la lecture de la puce (distance d'émission-réception).
Une meilleure protection de la puce RFId contre toute agression provenant des différentes manipulations dues aux opérations de manutention, transport et stockage est aussi obtenue.
La cohabitation avec l'étiquetage externe de la boîte, qui conduirait à l'obligation de réduire la taille de la puce RFId (ou celle de l'étiquetage), au détriment de la lisibilité optique et radio, ou encore au choix d'une puce RFId faisant également office d'étiquette (face papier comportant les mentions légales telles que : désignation, taille, référence, etc..) est ainsi évitée.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, l'étiquette est collée de façon à ce que son angle inférieur droit soit au plus près de l'angle inférieur droit de l'emballage et/ou de son rabat.
Un tel positionnement de la puce RFId optimise sa détection et sa lecture par tout moyen portable d'émission-réception d'ondes radios. En effet, il a été observé que les personnels hospitaliers ont naturellement tendance à aligner les moyens de lecture sur le côté droit des boîtes.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, il comporte des moyens agencés pour recommander automatiquement le produit correspondant au quatrième fichier pour le client concerné.
Egalement avantageusement, il comporte des moyens agencés pour utiliser un réseau informatique Intranet ou Internet pour interroger et dialoguer avec le serveur à distance de stockage de données du fournisseur pour commander et transmettre le quatrième fichier et mettre à jour, s'il y a lieu, le premier fichier de produits.
Encore avantageusement, il comporte des moyens de trie et d' analyse des différents fichiers pour identifier et repérer de façon automatique ou semi- automatique les produits et/ou les patients concernés par un problème potentiel ou advenu lié audit produit et/ou aux type de patients.
Dans un mode de réalisation avantageux, les moyens de marquage et d' identification du produit comprennent également au moins une carte solidaire d'une étiquette RFId contenue dans l'emballage du produit .
Cette carte, au format carte de crédit, ne comporte au départ aucun identifiant et la puce RFId qui y est intégrée ne contient que les informations du produit contenu dans l'emballage.
Suite à l'intervention, la carte va comporter l'identité partielle du patient, la date et le type d'intervention réalisée.
Elle reçoit alors, par transmission radio, toutes les données concernant les implants utilisés
(désignations, références, numéros de lots) qui se retrouvent stockées dans la puce RFId. La carte peut ensuite être remise au patient.
Ainsi, lors des consultations de suivi postopératoire, elle permet de stocker des informations
complémentaires sur les actes pratiqués après 1' opération.
Lors des consultations pour ré-intervention potentielle, elle permet par contre de récupérer toutes les informations patient/produits de façon immédiate par simple lecture de la puce.
Autrement elle possède un numéro de série individuel, et dans le cas de la planification d'une nouvelle intervention dans le même centre hospitalier, elle permet alors de récupérer toutes les données de l'intervention précédente de façon automatique, soit directement par la lecture d'un fichier contenu dans la puce, soit par rappel automatique du dossier du patient. Dans un mode de réalisation, le numéro de série individuel de la carte permet l'accès, via le site internet du fabricant du dispositif, au fichier partiel du patient. Cette fonctionnalité est utilisée lorsque le centre hospitalier où a lieu la consultation n'est pas (ou plus) équipé du système.
De façon avantageuse, la carte-patient peut être équipée, en complément, d'une partie détachable (puce électronique) pouvant être insérée dans un lecteur de carte mémoire pour consultation des informations patient.
Avantageusement, les fichiers partiels mentionnés ci-dessus sont créés automatiquement lorsque les informations de la puce RFId de l'implant sont entrées dans le fichier-patient propriété de l'hôpital.
Les fichiers partiels qui permettent au fabricant d'obtenir un grand nombre d'informations desquelles sont exclues les informations personnelles relatives
au patient, préservent ainsi le secret médical de façon absolue.
De plus, les fichiers partiels des différents implants peuvent être croisés ce qui permet de connaître précisément le nombre d'implants de chaque catégorie ayant été implantés avec les dates d'implantation réelles ainsi que les pathologies pour lesquelles ils ont été utilisés.
Ces données permettent également l'établissement automatique de courbes de survie des implants et ainsi d'avoir en permanence une photographie de la durée de vie réelle de chaque type d'implants.
Enfin, la carte-patient décrite plus haut trouve ici son utilité pour le suivi des implants de la société car elle permet de décrémenter le nombre d'implants à chaque fois qu'une révision (retrait d'une prothèse) est effectuée.
Ceci constitue un résultat exceptionnel car, à moins de mener des études extrêmement coûteuses, aucun fabricant d'implants n'est actuellement capable d'un tel niveau de traçabilité dans le cadre de la matériovigilance tout en préservant le secret médical .
On comprend également l'avantage que présente cette utilisation des fichiers partiels et des cartes-patients pour le suivi post-marketing exigé par les normes qualité internationales .
Ainsi, bien que la société ne puisse pas connaître l'identité des patients, une correspondance immédiate peut être effectuée, par l'hôpital, entre les fichiers partiels, contenus dans le système d'information de la société, et les fichiers-patients contenus dans sa propre base de données.
Ceci permet de retrouver de façon quasi- instantanée les patients à contacter dans le cadre d'une démarche de matériovigilance (rappel de produits) . L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels :
- La figure 1 est un schéma général illustrant le principe du procédé selon l'invention.
- La figure 2 montre schématiquement un système et son fonctionnement selon le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici appliqué à des implants chirurgicaux. - La figure 3 est un schéma bloc montrant la séquence de déroulement des étapes mises en œuvre dans le procédé de l'invention plus particulièrement décrit ici.
La figure 1 montre schématiquement un diagramme 1 illustrant le principe du procédé mis en œuvre selon 1' invention.
Les produits fabriqués chez un industriel 2 sont livrés (flèche 3) chez le fournisseur de produits 4, où ils sont conditionnés et marqués avec une première référence stockée dans un premier fichier.
Par le biais d'Internet 5, par téléphone, ou par tous autres moyens, les produits sont ensuite commandés par le client (un centre hospitalier, une officine de pharmacie, un médecin, ...) 6, puis livrés (flèche 7). A leur arrivée, ils sont détectés automatiquement, et leurs références sont stockées dans un troisième fichier.
Lors d'une utilisation, ils sont sortis (flèche 8), transmis pour utilisation en 9 où ils sont détectés automatiquement.
Le produit choisi est alors pris par le patient ou implanté dans le malade, les produits non utilisés étant ressortis (flèche 10) en étant redétectés.
Les informations correspondants aux patients et aux implants sont pris en compte pour former le quatrième fichier qui est alors retransmis par le réseau Internet 5, pour renseignement du suivi/traçage du produit nécessaire au respect des dispositions légales.., et/ou pour réassort par le fournisseur 4.
Dans la suite, on utilisera les mêmes numéros pour repérer les mêmes références ou des références identiques ou similaires.
La figure 2 illustre de façon plus précise le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici. A partir d'implants 11, 12 fabriqués chez un premier fabricant 13, et commandés par le fournisseur 4, (flèche 14) celui-ci réalise le conditionnement de ces implants, par exemple en les mettant dans des sachets 15, 16. Ces sachets sont ici marqués par des numéros 17, codes de couleur, puces (non représentés) et/ou codes barres 18 de façon connue en elle-même, pour former des premières références établissant une relation bionivoque entre un identifiant et un implant. Les références des implants et/ou de leurs emballages scellés sont alors introduites dans un ordinateur 19 pour constituer un fichier 20 dit « FICHIER N°l »
d'implants disponibles et répertoriés chez le fournisseur .
« FICHIER N0I »
* Code interne au fournisseur
Lors de la commande par le réseau Internet 5 et/ou par le biais d'autres moyens 21, comme le téléphone 22, une clinique chirurgicale 23 effectue une commande (flèche 24) ; celle-ci est introduite dans l'ordinateur 19 qui comprend des moyens de calculs, d'analyses, d'impressions etc. de données correspondant à la commande et aux types d' implants commandés.
Cette commande autorise la sortie des implants qui sont automatiquement pris en compte par lecture de leur code barre (dispositif 25) ou par d'autres moyens (non représentés) comme la lecture à distance d'une puce intégrée en packaging et/ou à l'implant.
Les données concernant les implants commandés et sortis pour livraisons sont par exemple également transmis pour confirmation par Internet à l'ordinateur 26 de la clinique 23.
Les produits commandés sont alors livrés (camion 7) à la clinique.
A leur arrivée, ils sont détectés automatiquement et à distance par les moyens 27 situés chez le client pour constituer un fichier 28 dit « FICHIER N°3 », par exemple du type ci-après .
« FICHIER N°3 »
* Code interne au fournisseur ** Code interne à l'hôpital
Lorsqu'un chirurgien doit intervenir en salle opératoire 9, on détecte par des moyens similaires programmés en conséquence, à savoir un ordinateur ou un PDA 29 et un lecteur 30 de code barre et/ou de carte à puce, les références 18 des implants a priori nécessaires . En général, il s'agît de plusieurs implants de tailles différentes, le choix de la taille effective étant souvent effectué au dernier moment par le chirurgien.
Simultanément, et à partir du fichier 31 dit « FICHIER N°2 », comportant les fiches 32 des patients du service, on ressort de l'ordinateur 29 par exemple, la fiche 33 du patient 34 à opérer.
FICHIER N ° 2 »
** Code interne à l'hôpital
Le chirurgien opère et rend alors les implants 35 non utilisés qui sont automatiquement détectés à distance par le dispositif 30, donnant par différence les références de l'implant 35' qui a été utilisé.
Le code barre ou l'identifiant de ce dernier peut également être lu en direct plutôt qu'obtenu par différence.
Une fiche mixte 33' est alors constituée, et sert d'une part à la mise à jour de la fiche 33 du patient (dont l'historique va maintenant contenir l'opération), et à l'élaboration de la fiche 36 dit « FICHIER N°4 » contenant des références partielles 37 permettant de préserver le secret médical sur le patient concerné par l'opération et les références déterminées de l'implant 35'.
« FICHIER N°4 »
** Code hôpital
Le quatrième fichier est alors transmis automatiquement ou semi automatiquement, par exemple pour validation par une touche de la part du personnel médical, via l'ordinateur 26 en réseau, au fournisseur 4 via le réseau Internet 5.
Les informations reçues sont alors traitées en 19 par des moyens informatiques pour permettre le suivi de traçage de l' implant conformément aux exigences légales et d' autres opérations comme une commande de réassortiment par exemple.
On a décrit représenté ci-après les opérations de l' invention dans le mode de réalisation plus particulièrement décrit ici en référence à l'organigramme fonctionnel de la figure 3.
Après fabrication en 40 chez le fabricant des implants concernés, une étape de commande par le fournisseur (étape 41) est réalisée. Puis le produit ayant été livré, il est stocké chez le fournisseur (étape 42) qui l'identifie et le marque de façon connue en elle-même (étape 43) .
Simultanément, le fournisseur constitue le FICHIER N°l, comme décrit ci-avant. Une étape de commande 44 par le centre hospitalier 46 est alors effectuée, suivie de la livraison (étape
45) . A la fin de la livraison, on constitue le
FICHIER N°3 par lecture à distance et enregistrement
(étape 46) des implants introduits dans la zone de stockage du centre hospitalier, par exemple par lecture d'un code barre et/ou d'un lecteur de carte à puce à distance.
Lors de la mise en œuvre d'un implant suite à une demande d'un chirurgien, une étape 47 d'extraction des implants nécessaires à l'opération est effectuée avec détection automatique en 48 desdits implants par l'intermédiaire de moyens identiques.
En 49 l'opération est effectuée par le chirurgien, sachant que préalablement a été sortie la fiche du patient concerné à partir d'un FICHIER N°2 appartenant aux fichiers de l'hôpital.
Après l'opération s'effectue en 50 la détection automatique des implants qui n'ont pas été utilisés et qui sont donc re-rentrés dans le système de stockage du centre hospitalier. Puis une étape 51 de constitution du FICHIER n°4 expurgé de façon à préserver le secret médical du patient opéré est réalisée.
En d'autres termes, le FICHIER N°4 comporte donc des informations non confidentielles sur le patient et des informations sur l'implant qui lui a été implanté .
Une étape 52 de transmission au fournisseur des éléments du FICHIER N°4 va permettre le traçage complet de l'implant en passant par l'opération du patient.
Suit une étape 53 de vérification et de stockage et fichiers, puis de mise à jour (étape 54) du FICHIER N°l des implants chez le fournisseur,
éventuellement suivie d'une étape 55 permettant la commande automatique du réassort des nouveaux implants suite à celui qui va être utilisé lors de l'opération, et une dernière étape 56 éventuelle d' élaboration d' analyse et de statistiques liées aux implants et/ou aux types d'opérations liées à un certain type de malade.
Comme il va de soi et comme il résulte également de ce qui précède, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation plus particulièrement décrits. Elle en embrasse au contraire toutes les variantes et notamment celles où le produit est un médicament, ou une série de médicaments destinés à des traitements complexes et/ou vitaux comme par exemple contre le SIDA, ou les maladies neuro-dégénératives, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.