EP1152303A1

EP1152303A1 - Montre à mécanisme de remontage et de correction d'au moins deux organes indicateurs

Info

Publication number: EP1152303A1
Application number: EP00810384A
Authority: EP
Inventors: Pierre-Alain Graemiger
Original assignee: Montres Rolex SA; Rolex SA
Current assignee: Rolex SA
Priority date: 2000-05-05
Filing date: 2000-05-05
Publication date: 2001-11-07
Anticipated expiration: 2020-05-05
Also published as: EP1152303B1; US20010046187A1; DE1152303T1; DE60029423D1; DE60029423T2; JP2002006060A; US6499874B2

Abstract

Cette montre présente une tige de commande (1) à trois positions axiales qui comporte deux premiers renvois (9, 10) superposés, pivotés autour de deux axes fixes respectifs, et engrenant avec le pignon de remontoir (2), deux seconds renvois (11, 14), engrenant respectivement avec lesdits premiers renvois (9, 10) , deux bascules de remontoir (8) respectivement de correction (15), pivotées coaxialement aux axes de pivotement respectifs (8b, 15a) desdits seconds renvois (11, 14) et portant l'une un pignon baladeur (12) l'autre un pignon de correction (16), engrenant avec lesdits seconds renvois respectifs (11, 14), des moyens de liaison (7, 17, 15'c, 15'd) entre chacune des deux bascules (8, 15) et ladite tirette (6) pour agir sur lesdites bascules (8, 15) en fonction de la position axiale de ladite tige de commande (1) afin de mettre sélectivement en prise, ledit pignon baladeur (12) avec un rochet de remontoir (13) et ledit pignon de correction 16 avec ledit organe indicateur (19, 20) d'une fonction dérivée de l'heure. <IMAGE>

Description

La présente invention se rapporte à une montre à mécanisme de remontage et de correction d'au moins deux organes indicateurs, comportant une tige de commande, une tirette en prise d'une part avec cette tige de commande, d'autre part avec un ressort sautoir définissant trois positions axiales de ladite tige de commande, correspondant à celles de remontage, de correction d'au moins un organe indicateur d'une fonction dérivée de l'heure, respectivement de mise à l'heure, ladite tige de commande portant un pignon de remontoir et un pignon coulant en prise avec une bascule sollicitée par un ressort et reliée à ladite tirette pour mettre sélectivement ledit pignon coulant en prise avec ledit pignon de remontoir et avec un rouage de minuterie dans les positions extrêmes de ladite tige de commande.

De tels mécanismes sont connus et utilisés dans toutes les pièces d'horlogerie mécaniques comportant un indicateur d'une fonction dérivée de l'heure, telle que les quantièmes du mois, les jours de la semaine, les phases de la lune, les différents fuseaux horaires notamment.

La commande de ces différentes fonctions nécessite le déplacement axial de la tige de commande, appelée généralement tige de remontoir, dans trois positions, la première position, c'est à dire celle où la tige de commande occupe la position poussée vers le centre du mouvement est la position habituelle de remontage, l'une des deux positions restantes est celle de la correction de la date ou fonction dérivée analogue, tandis que l'autre des positions restantes est celle de la mise à l'heure.

De façon générale, le pignon de remontoir pivoté sur la tige de commande ne sert qu'au remontage lorsqu'il est mis en prise avec le pignon coulant et ce dernier est déplacé axialement dans les deux autres positions pour venir en prise avec un renvoi connecté alternativement avec le rouage de mise à l'heure et avec le rouage de mise à la date ou de toute autre fonction dérivée. Lorsque la montre indique le quantième du mois et le jour de la semaine, on utilise généralement une bascule qui, en position de correction, peut se déplacer suivant le sens de rotation de la tige de commande, alternativement entre deux positions angulaires, pour amener le pignon correcteur en prise avec l'indicateur des quantièmes ou avec celui des jours. De tels mécanismes de corrections sont décrits par exemple, dans le GB 1'234'004, dans le FR 2'169'861 ou encore dans le CH 571'734.

L'un des problèmes posés par la commande de trois fonctions vient du fait que le pignon de remontoir n'est utilisé que pour le remontage, de sorte que le pignon coulant doit commander deux fonctions. Or, le pignon coulant, avec ses deux dentures en bout, est l'organe qui, en étant déplacé axialement sur une portion de section non circulaire de la tige permet, dans une position axiale, d'entraíner le pignon de remontoir dans un sens de rotation et dans l'autre position axiale, de venir en prise avec le rouage de minuterie pour effectuer la mise à l'heure. Cet organe peut donc remplir deux et non trois fonctions, de sorte que, dans les mécanismes à trois fonctions, au lieu de venir directement en prise avec le rouage de minuterie, le pignon coulant vient en prise avec un rouage conçu de manière à pouvoir être connecté alternativement au rouage de minuterie ou à un rouage correcteur de l'indicateur de quantième ou autre fonction dérivée de l'heure.

Pour passer d'une fonction de correction à l'autre dans ces mécanismes à trois fonctions, il faut donc recourir à des dispositifs plus ou moins complexes utilisant des systèmes à renvois, pignons baladeurs et débrayages multiples, pouvant poser des problèmes de pénétration des dentures les unes dans les autres et donc des problèmes d'usure et d'arc-boutement.

Un des problèmes que l'on rencontre dans ces mécanismes est celui du blocage axial de la tige de commande lorsque l'on passe d'une position à une autre, en cas de dysfonctionnement du correcteur lors du changement de position axiale, blocage provoqué par le mode de commande du correcteur. Un autre problème est celui de corrections intempestives, induites lors du passage d'une position axiale de la tige de commande à une autre.

Le but de la présente invention est de remédier, au moins partiellement, aux inconvénients susmentionnés.

A cet effet, la présente invention a pour objet une montre à mécanisme de remontage et de correction d'au moins deux organes indicateurs, telle que définie par la revendication 1.

Contrairement, aux mécanismes de l'art antérieur, le pignon de remontoir commande successivement deux fonctions, le remontage et la correction de l'indicateur de fonction dérivée de l'heure, de sorte que lorsque le pignon coulant est déplacé axialement sur la tige de commande, c'est pour venir directement en prise avec le rouage de minuterie. Par conséquent, le pignon coulant du mécanisme de remontage, de mise à l'heure et de correction d'une autre indication dérivée de l'heure, fonctionne comme un pignon coulant classique, restant en prise avec le pignon de remontoir dans deux des trois positions axiales de la tige de commande.

Quant au pignon de remontoir, au lieu d'être en prise avec la denture de chant de la couronne de remontage, il est simultanément en prise avec deux renvois fixes, eux-mêmes engrenant avec deux seconds renvois respectifs coaxiaux à deux bascules respectives permettant, par simple déplacement de ces bascules, de relier alternativement la tige de remontoir au rochet de remontoir, respectivement au correcteur de l'indication dérivée de l'heure. Enfin, le pignon coulant se déplace uniquement lors du passage à la position de mise à l'heure, comme dans un remontoir à bascule et tirette classique à deux fonctions.

Avantageusement, pour éviter un blocage de la tige de commande lors du passage de la position de remontage à la position de correction de l'indication dérivée de l'heure, le pignon coulant est déplacé en position axiale intermédiaire afin que ses dentures ne soient en prise ni avec le pignon de remontoir ni avec le rouage de minuterie.

Cette disposition permet d'éviter le blocage axial de la tige de commande lors du passage de la position de remontage à la position de correction de l'indication dérivée de l'heure. Cette opération provoque le déplacement de la bascule de remontoir de la position de remontage à la position dégagée d'un pignon baladeur porté par cette bascule et initialement en prise avec le rochet de remontoir soumis, dans un sens de rotation, à la tension du ressort de barillet et bloqué dans l'autre sens de rotation par un cliquet de retenue. Cette disposition permet également, lors du déplacement de la tige de commande en sens inverse, d'éviter de provoquer une correction intempestive de l'indicateur d'une fonction dérivée de l'heure.

D'autres particularités et avantages de cette invention apparaítront à l'aide de la description suivante, ainsi qu'à celle du dessin annexé qui illustre, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution et différentes variantes de la montre à mécanisme de remontoir et de correction, objet de la présente invention.

La figure 1 est une vue en plan de cette forme d'exécution, montrant la partie de la montre côté mouvement présentant le mécanisme de remontage;

la figure 2 est une vue en plan de cette forme d'exécution montrant la partie de la montre côté cadran présentant le mécanisme de correction des indicateurs de quantièmes et de jours;

la figure 3 est une vue en plan semblable à la figure 2, illustrant une première variante de la forme d'exécution des figures 1 et 2;

la figure 4 est une vue en plan semblable à la figure 2 illustrant une deuxième variante;

la figure 5 est une vue en plan semblable à la figure 2 illustrant une autre variante et ne montrant que ceux des éléments du mécanisme ayant subi des modifications, cette variante étant applicable aux mécanismes des figures 1 à 4.

La forme d'exécution du mécanisme de remontage et de correction de la montre, illustrée par les figures 1 et 2 comporte une tige de commande 1 susceptible d'occuper trois positions axiales correspondant à la commande de trois fonctions. Cette tige de commande 1 porte un pignon de remontoir 2 pivoté librement sur la tige de commande 1 et un pignon coulant 3, déplaçable axialement sur un tronçon de section carrée de la tige de commande 1, de sorte qu'il est solidaire en rotation de cette dernière.

Le pignon coulant 3 comporte une gorge 3a dans laquelle une bascule 4, sollicitée par un ressort 5, est engagée. Le ressort 5 applique cette bascule 4 contre une cheville 6a solidaire d'une tirette 6 pivotée autour d'un axe 6b d'une vis de tirette et dont une autre cheville 6c est engagée dans une gorge 1a de la tige de commande 1. Cette tirette 6 comporte encore une troisième cheville 6d en prise, d'une part, avec un levier 7 de commande d'une bascule de remontoir 8, d'autre part, avec un ressort sautoir 24, (figure 2) déterminant les différentes positions axiale de la tige de commande 1. La bascule 8 présente un bras 8a pour permettre au levier 7 de la faire tourner autour de son axe de pivotement 8b dans le sens contraire de celui des aiguilles de la montre, à l'encontre du couple exercé sur cette bascule 8 par un ressort de rappel (non représenté).

Le pignon de remontoir 2, qui est un pignon conique, engrène simultanément avec deux renvois 9, 10 (figures 1 et 2) dont l'un 9 est situé du côté de la tige de remontoir 1 où se trouve le dispositif de remontoir, c'est à dire du côté mouvement, tandis que l'autre 10 se trouve du côté mise à l'heure ou cadran de la montre. Ces deux renvois 9, 10 sont pivotés autour d'axes fixes reliés au bâti du mouvement par des organes de support assimilables à des ponts (non représentés).

Le renvoi 9 engrène avec un second renvoi fixe 11, pivoté autour d'un axe 8b coaxial à celui de la bascule de remontoir 8. Ce second renvoi 11 engrène avec un pignon baladeur de remontage 12, solidaire de la bascule de remontoir 8 et venant normalement en prise avec un rochet de remontoir 13 solidaire de l'arbre de barillet (non représenté), grâce au couple exercé par un ressort de rappel sur la bascule de remontoir 8. Sur la figure 1, la position de remontage est représentée en trait continu, tandis que les positions de mise à la date et de mise à l'heure sont illustrées en traits mixtes.

Le renvoi 10 (figure 2) est en prise avec un second renvoi 14 pivoté autour d'un axe fixe, coaxial à l'axe de pivotement 15a d'une bascule de correction 15. Ce renvoi 14 engrène avec un pignon de correction 16 destiné, dans cette forme d'exécution, à la correction du quantième et du jour. A cet effet, outre sa denture susceptible de venir en prise avec une roue 19 solidaire de l'indicateur des jours de la semaine, ce pignon de correction 16 porte une étoile 16a destinée à venir en prise avec un anneau 20 indicateur de quantièmes.

Un autre renvoi 21, de plus petit diamètre que le renvoi 14 est pivoté coaxialement à ce dernier et à l'axe de pivotement de la bascule de correction 15. Ce renvoi 21 engrène avec une roue de minuterie 22 du rouage de mise à l'heure.

La bascule de correction 15 présente un certain degré de liberté autour de son axe de pivotement 15a, limité par une ouverture triangulaire 15b dans laquelle une cheville de verrouillage 17a d'un levier de verrouillage 17 est engagée. Ce levier de verrouillage 17 est appliqué contre la cheville 6a de la tirette 6 par un ressort 18 qui exerce sur lui un couple tendant à le faire tourner dans le sens contraire de celui des aiguilles de la montre.

Comme on le voit sur la figure 2, l'ouverture triangulaire 15b présente un côté sensiblement perpendiculaire à une droite, reliant le sommet A de ce triangle opposé à ce côté, au centre de pivotement 15a de la bascule de correction 15. Il résulte de cette disposition que lorsque la cheville de verrouillage 17a du levier de verrouillage 17 se trouve placée, par la cheville 6a de la tirette 6, au sommet A de l'ouverture triangulaire 15b, la bascule 15 est immobilisée dans une position dans laquelle le pignon de correction 16 et son étoile 16a ne peuvent venir en prise ni avec l'anneau 20 indicateur des quantièmes ni avec la roue 19 indicatrice des jours de la semaine. Comme on le voit, ce verrouillage de la bascule de correction 15 en position inactive correspond aux deux positions axiales extrêmes de la tige de remontoir 1, correspondant aux positions de remontage, respectivement de mise à l'heure.

Dans la position illustrée en trait continu sur la figure 2 et qui correspond à la position de correction du quantième et du jour, la cheville de verrouillage 17a du levier de verrouillage 17 est positionnée adjacente à la base opposée au sommet A de l'ouverture triangulaire 15b, de sorte que la bascule 15 est alors libre de pivoter autour de l'axe de pivotement 15a dans un sens ou dans l'autre, dans la limite fixée par l'angle de déplacement entre les deux positions extrêmes de l'ouverture triangulaire 15b par rapport à la cheville de verrouillage 17a.

Une de ces positions extrêmes, représentée en trait continu, correspond à la mise en prise de l'étoile 16a du pignon correcteur 16 avec l'anneau des quantièmes 20. L'autre de ces positions extrêmes correspond à l'engrènement du pignon correcteur 16 avec la roue indicatrice des jours 19. Le passage d'une position à l'autre résulte simplement du sens de rotation communiqué au renvoi 14 par la tige de commande 1.

La bascule 4 en prise avec la gorge 3a du pignon coulant 3 présente, comme toutes les bascules de ce type, une forme de came 4a coopérant avec la cheville 6a de la tirette 6, pour commander la position axiale du pignon coulant 3 sur la tige de commande 1, en fonction de la position axiale de cette dernière. A la différence des bascules classiques de ce type, la came 4a comporte, dans sa partie située sur la trajectoire décrite par la cheville 6a de la tirette 6 entre les positions de remontage et de correction de la date, une portion surélevée 4'a qui a pour effet de provoquer un déplacement axial alternatif du pignon coulant 3 lors du passage de l'une à l'autre de ces deux positions. L'amplitude de ce déplacement alternatif du pignon coulant 3 est inférieure à la course lui permettant de venir en prise avec le renvoi 21, de sorte que, lors du passage de la position de remontage à la position de correction de la date, la tige de commande 1 est complètement déconnectée des différents rouages qu'elle est susceptible d'actionner.

Grâce à cette disposition, en passant de la position de remontage à celle de correction de la date, la tige de commande 1 ne peut pas être bloquée lors du dégagement du pignon baladeur 12 du rochet 13 (figure 1), étant donné que le pignon de remontoir 2 est débrayé de cette tige de commande 1 au cours de cette opération. Pour la même raison, lors du passage de la position de correction de la date à celle de remontage, un déplacement intempestif d'un organe indicateur de la date ne risque pas de se produire.

Quant au passage de la position de correction de la date à celle de mise à l'heure, correspondant à la position axiale où la tige de commande 1 est dans sa position extérieure extrême, étant donné qu'il provoque le déplacement axial du pignon coulant 3 pour le mettre en prise avec le renvoi 21 du rouage de minuterie, le pignon de remontoir 2 commandant les deux autres fonctions se trouve donc débrayé de la tige de commande 1, dès le début de cette opération. Ainsi, aucun déplacement intempestif ni blocage n'est susceptible de se produire.

Comme on peut s'en rendre compte, le mécanisme décrit conserve l'essentiel du mécanisme de mise à l'heure classique à deux positions, la position de correction correspondant à la troisième fonction de la tige de commande, étant dérivée de celle de remontage, puisque c'est aussi le pignon de remontoir 2 qui actionne cette correction. Les premiers renvois 9, 10, les seconds renvois 11, 14, le pignon baladeur 12 et le pignon de correction 16 sont entraínés aussi bien en position de remontage qu'en position de correction de la date. En position de remontage, la bascule de correction 15 est bloquée en position inopérante par la cheville de verrouillage 17a du levier de verrouillage 17, de sorte que les mobiles de correction 10, 14 et 16 tournent à vide. En position de correction de la date, c'est la bascule 8 qui est débrayée et ce sont alors les mobiles de remontage 9, 11, 12 qui tournent à vide.

La forme d'exécution décrite ci-dessus se rapporte à une montre avec indication du quantième et du jour. La variante illustrée par la figure 3 se rapporte à une montre avec indication du quantième seul. La partie du mécanisme relative au remontage et illustrée par la figure 1, ainsi que celle relative à la mise à l'heure restent inchangées. Dans la partie du mécanisme relative à la correction du quantième, le levier de verrouillage 17 est supprimé et la bascule de correction 15' comporte un bras 15'c porteur d'une came 15'd coopérant avec la cheville 6a de la tirette 6. La came 15'd de cette bascule de correction 15' est appliquée contre la cheville 6a par un ressort 23.

La différence entre cette bascule de correction 15' et celle de la forme d'exécution de la figure 2 réside dans le fait que la bascule 15' n'est jamais libre ou verrouillée, comme l'est la bascule 15, mais qu'elle suit constamment la position définie par la came 15'd, appliquée contre la cheville 6a de la tirette 6 par le ressort de rappel 23. Comme on peut le constater sur cette figure 3, l'étoile 16a portée par le pignon de correction 16 est en prise avec l'anneau de quantièmes 20 dans la position illustrée en trait continu sur la figure 3, c'est à dire dans la position de correction du quantième, tandis qu'elle est débrayée de l'anneau de quantième 20 dans les deux autre positions correspondant aux positions extrêmes de la tige de commande 1.

La variante illustrée par la figure 4 ne diffère de la précédente que par la forme de la bascule de correction 15" dont le pignon de correction 16 ne porte plus d'étoile de correction et peut occuper, dans les deux positions respectives définies par la bascule de correction 15", deux positions, l'une dégagée, l'autre engagée, avec une roue centrale 19' entraínant l'organe indicateur (non représenté). Cet organe indicateur central constitue un indicateur de fuseau horaire de type connu, déplacé par saut à chaque heure par la roue centrale 19'. Ce type de mécanisme est connu et ne fait pas partie de l'invention, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de le décrire pour comprendre la présente invention.

La roue 19' engrène avec une roue 25 porteuse d'un doigt 25a destiné à entraíner l'anneau de quantième 20 d'un pas à chaque tour de la roue 25, de sorte que la correction de l'anneau de quantièmes 20 est effectuée à travers la roue centrale 19' et la roue 25.

La variante illustrée par la figure 5 représente une bascule 4 dans laquelle la partie surélevée 4'a de la came 4a comporte un léger plat 4*a destiné à allonger le plus possible la période de débrayage entre le pignon coulant 3 et le pignon de remontoir 2 lors du passage de la position de remontage à la position de correction de la date ou inversement. Bien entendu, l'inclinaison donnée à la came 4a pour relier le plat 4*a doit être choisie pour permettre un passage doux, sans effort excessif, d'une position à l'autre dans les deux sens de déplacement de la tige de commande 1.

Comme on a pu s'en rendre compte au cours de la description qui précède, avec le mécanisme de remontage et de correction d'au moins deux indicateurs selon la présente invention, chaque position de la tige de commande 1 correspond à une fonction unique, les autres fonctions étant mises hors service par le seul actionnement des deux bascules 8 et 15, le pignon coulant 3 n'étant débrayé du pignon de remontoir 2 qu'en position de mise à l'heure, comme dans une montre avec la seule indication des heures, minutes et secondes. Excepté le pignon baladeur de remontage 12 et le pignon de correction 16, tous les autres mobiles du mécanismes ont des axes de rotations fixes. Le nombre des débrayages et embrayages est réduit à un minimum.

Grâce à la bascule de correction 15, la correction de la date peut être réalisée à n'importe quel moment, sans qu'il y ait risque de blocage de la tige de remontoir, ou d'endommagement du mécanisme.

L'utilisation d'un pignon conique comme pignon de remontoir 2 permet à celui-ci d'engrener directement avec les deux pignons 9 et 10 des rouages de remontage, respectivement de correction, sans avoir besoin de roues à dentures de chant.

Claims

Montre à mécanisme de remontage et de correction d'au moins deux organes indicateurs, comportant une tige de commande (1), une tirette (6) en prise d'une part avec cette tige (1), d'autre part avec un ressort sautoir (24) définissant trois positions axiales de ladite tige de commande (1), correspondant à celles de remontage, de correction d'au moins un organe indicateur (19, 20) d'une fonction dérivée de l'heure, respectivement de mise à l'heure, ladite tige de commande (1) portant un pignon de remontoir (2) et un pignon coulant (3) en prise avec une bascule (4) sollicitée par un ressort (5) et reliée à ladite tirette (6) pour mettre sélectivement ledit pignon coulant (3) en prise avec ledit pignon de remontoir (2) et avec un rouage de minuterie (21, 22) dans les positions extrêmes de ladite tige de commande (1), caractérisée en ce que ledit mécanisme comporte deux premiers renvois (9, 10) superposés, disposés de part et d'autre de ladite tige de commande (1), pivotés autour de deux axes fixes respectifs, et engrenant avec ledit pignon de remontoir (2), deux seconds renvois (11, 14), pivotés autour de deux axes fixes respectifs (8b, 15a), engrenant respectivement avec lesdits premiers renvois (9, 10), deux bascules de remontoir (8), respectivement de correction (15), pivotées coaxialement aux axes de pivotement respectifs (8b, 15a) desdits seconds renvois (11, 14) et portant l'une un pignon baladeur de remontage (12), l'autre un pignon de correction (16), engrenant avec lesdits seconds renvois respectifs (11, 14), des moyens de liaison (7, 17, 15'c, 15'd) entre chacune des deux 'bascules (8, 15) et ladite tirette (6) pour agir sur lesdites bascules (8, 15) en fonction de la position axiale de ladite tige de commande (1) afin de mettre sélectivement en prise, ledit pignon baladeur de remontage (12) avec un rochet de remontoir (13), dans ladite position de remontage et ledit pignon de correction (16) avec ledit organe indicateur (19, 20) d'une fonction dérivée de l'heure, dans ladite position de correction.
Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit mécanisme comporte des moyens (4'a) pour amener ladite bascule (4) en prise avec le pignon coulant (3) dans une position intermédiaire dans laquelle le pignon coulant (3) est débrayé à la fois du pignon de remontoir (2) et du rouage de minuterie (21, 22) lorsque la tige de commande (1) passe de la position de remontage à la position de correction d'au moins un organe indicateur (19, 20) d'une fonction dérivée de l'heure et inversement.
Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison entre celle (15) desdites bascules qui porte ledit pignon de correction (16) dudit organe indicateur (19, 20) d'une fonction dérivée de l'heure et ladite tirette (6) sont des moyens de verrouillage et de déverrouillage (17) de ladite bascule (15), en fonction de la position axiale de ladite tige de commande (1).
Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens de verrouillage et de déverrouillage (17) sont conformés pour que dans ladite position de déverrouillage, ladite bascule de correction (15) soit susceptible de se déplacer d'une position dans laquelle son pignon de correction (16) est en prise avec un indicateur de quantième (20) à une position dans laquelle il est en prise avec un indicateur de jours (19), suivant le sens de rotation de ladite tige de commande (1).
Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit pignon de remontoir (2) est à denture conique.
Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit indicateur d'une fonction dérivée de l'heure est un indicateur de fuseau horaire (19').
Montre selon la revendication 6, caractérisée en ce que des moyens de liaison cinématique (25, 25a) relient ledit indicateur de fuseau horaire (19') à un indicateur de quantième (20).
Montre selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite tirette (6) comporte une cheville commune (6a) pour commander lesdits moyens de liaison (15'c, 15'd) entre ladite bascule de correction (15) et ladite tirette (6) et ladite bascule (4) en prise avec le pignon coulant (3), lesdits moyens (4'a) pour amener cette bascule (4) dans une position intermédiaire dans laquelle le pignon coulant (3) est débrayé à la fois du pignon de remontoir (2) et du rouage de minuterie (21, 22), étant constitués par une came (4'a) solidaire de ladite bascule (4).