La présente invention concerne une serrure pour portière de
véhicule automobile, à commande d'ouverture et de condamnation/décondamnation électrique ou mécanique.
Sur la figure 1, on a représenté un véhicule automobile V dont la
direction longitudinale est désignée par X, la direction transversale par
Y et la hauteur par Z. La serrure est généralement montée dans le
chant des portières, le chant s'étendant dans un plan sensiblement
parallèle au plan vertical transversal YZ du véhicule, dans la position
de fermeture des portières.
Les serrures comportent généralement un boítier de serrure à au
moins deux compartiments, dont un compartiment dit de rétention
contient des organes de rétention, tels qu'un pêne destiné à retenir une
gâche et un cliquet destiné à bloquer le pêne dans sa position de retenue
de la gâche, et dont un compartiment dit de cinématique contient des
organes de commande d'ouverture et de condamnation/décondamnation
intérieure et extérieure de la serrure, les compartiments définissant,
pour lesdits organes, des plans de pose parallèles au plan YZ précité.
Le compartiment de rétention comporte un avaloir qui débouche
notamment dans la direction Y vers l'intérieur du véhicule pour le
passage d'une gâche qui est fixée au châssis du véhicule, notamment à
un montant d'encadrement de portière.
Dès lors, il est nécessaire de fabriquer des boítiers et des organes
de serrure différents, lorsque la serrure est destinée à une portière
gauche ou à une portière droite, ce qui augmente le nombre de pièces
nécessaires pour fabriquer des serrures pour l'ensemble du véhicule, et
donc le prix de la serrure.
Le but de l'invention est de proposer une serrure pour portière de
véhicule automobile, qui puisse être aussi bien utilisée pour une
portière droite que pour une portière gauche.
A cet effet, l'invention a pour objet une serrure pour portière de
véhicule automobile, ladite serrure comportant un boítier de serrure à
au moins deux compartiments, dont un compartiment dit de rétention
contient des organes de rétention, tels qu'un pêne destiné à retenir une
gâche et un cliquet destiné à bloquer le pêne dans sa position de retenue
de la gâche, et dont un compartiment dit de cinématique contient des
organes de commande d'ouverture et de condamnation/décondamnation
intérieure et extérieure de la serrure, lesdits compartiments définissant,
pour lesdits organes, des plans de pose parallèles au plan vertical
transversal YZ du véhicule, le compartiment de rétention comportant
un avaloir débouchant dans la direction transversale Y, pour le passage
de la gâche, caractérisée par le fait que le boítier présente un plan de
symétrie parallèle au plan longitudinal vertical XZ ou au plan
longitudinal transversal XY du véhicule, de façon à pouvoir utiliser le
même boítier aussi bien pour une portière gauche que droite.
Avantageusement, la plupart des organes de la serrure, voire tous
les organes, présentent un plan de symétrie parallèle ou perpendiculaire
à leur plan de pose, de façon à pouvoir utiliser les mêmes organes aussi
bien pour une portière gauche que pour une portière droite.
Dans un premier mode de réalisation, le boítier a un plan de
symétrie en XY qui passe par l'axe de l'avaloir, de façon à pouvoir
utiliser le même boítier pour une portière gauche ou droite, par
basculement du boítier sur un angle de 180° autour d'un axe parallèle à
la direction longitudinale X du véhicule.
Dans ce cas, les axes d'articulation du pêne et du cliquet dans le
compartiment de rétention du boítier peuvent être prévus symétriques
par rapport à l'axe de l'avaloir, de façon à pouvoir inverser le montage
du pêne et du cliquet sur lesdits axes, selon que la serrure est destinée à
une portière gauche ou droite.
On peut également prévoir que les axes d'articulation et les
passages de manoeuvre du boítier pour les organes de commande sont
prévus, symétriquement par rapport au plan de symétrie XY du boítier,
de façon à pouvoir monter lesdits organes alternativement d'un côté ou
de l'autre dudit plan, selon que la serrure est destinée à une portière
gauche ou droite.
Dans un autre mode de réalisation, le boítier a un plan de
symétrie en XZ, l'avaloir débouchant dans la direction Y sur les deux
côtés opposés au boítier, de façon à pouvoir poser le boítier dans la
même position, selon que la serrure est destinée à une portière gauche
ou droite.
Dans ce cas, les axes d'articulation du pêne et du cliquet dans le
compartiment de rétention du boítier peuvent s'étendre dans le plan de
symétrie du boítier, de façon à garder le pêne et le cliquet montés sur
leurs axes respectifs, selon que la serrure est destinée à une portière
gauche ou droite.
Selon encore une autre caractéristique, l'un au moins desdits
organes, par exemple le pêne, le cliquet ou une biellette de
condamnation, a un plan de symétrie perpendiculaire à son plan de
pose, de façon à pouvoir utiliser le même organe, selon que la serrure
est destinée à une portière gauche ou droite, par pivotement sur un
angle compris entre 0 et 180° dudit organe autour d'un axe en X.
Dans ce cas, le pêne peut avoir une forme en fourche dont les
deux branches sont symétriques par rapport à son plan de symétrie qui
passe par l'axe de rotation du pêne. Le cliquet peut avoir une forme en
ancre dont les deux crans latéraux sont symétriques par rapport à son
plan de symétrie qui passe par l'axe de rotation du cliquet. La biellette
de condamnation peut avoir deux branches qui s'étendent sensiblement
perpendiculairement et symétriquement par rapport au plan de symétrie
du boítier, ledit plan passant par l'axe de rotation de la biellette.
Selon encore une autre caractéristique, l'un au moins des
organes, par exemple le pêne, le cliquet, un levier d'ouverture
extérieure, une biellette de condamnation, un levier de condamnation
extérieure ou un organe de manoeuvre du cliquet, a un plan de symétrie
parallèle à son plan de pose, de façon à pouvoir utiliser le même
organe, selon que la serrure est destinée à une portière gauche ou
droite, par retournement à 180° dudit organe, autour d'un axe en Y ou
en Z.
Avantageusement, le boítier est monté sur une contre-plaque
métallique qui présente une forme générale en L dont la grande face
s'étend sensiblement dans un plan parallèle au plan de pose YZ précité
et dont la petite face s'étend sensiblement dans un plan parallèle au plan
longitudinal vertical XZ du véhicule, en vis-à-vis de l'avaloir, ladite
contre-plaque présentant le même plan de symétrie que le boítier.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en
décrire maintenant à titre d'exemples purement illustratifs et non
limitatifs, plusieurs modes de réalisation représentés sur le dessin
annexé.
Sur ce dessin :
- la figure 1 est une vue en élévation longitudinale d'un véhicule
automobile schématisé ;
- la figure 2 est une vue partielle et en perspective d'une pièce
présentant un plan de symétrie parallèle à son plan de pose en YZ ;
- la figure 3 est une vue partielle et en perspective d'une pièce
présentant un plan de symétrie perpendiculaire à son plan de pose ;
- la figure 4 est une vue schématique en plan du compartiment de
rétention d'une serrure conforme à un premier mode de réalisation de
l'invention, destinée à une portière gauche et dont le boítier présente un
plan de symétrie en XY ;
- la figure 5 est une vue analogue à la figure 4, après inversion
du montage du cliquet et du pêne, et retournement à 180° autour d'un
axe Y du pêne et du cliquet ;
- la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, après pivotement
du boítier de serrure de 180° autour d'un axe X, ce qui correspond à
une serrure pour portière droite ;
- la figure 7 est une vue analogue à la figure 4, mais représentant
un boítier ayant un plan de symétrie en XZ, et un cliquet et un pêne
ayant un plan de symétrie perpendiculaire à leur plan de pose ;
- la figure 8 est une vue en plan d'une forme de réalisation du
pêne et du cliquet pouvant être utilisés dans une serrure conforme à la
figure 4 ;
- la figure 9 est une vue en plan du pêne et du cliquet suivant une
variante de réalisation, pour une serrure de portière gauche, dont le
boítier a un plan de symétrie en XY ;
- la figure 10 est une vue analogue à la figure 9, mais
représentant le pêne et le cliquet après inversion de leur position de
montage sur leurs axes respectifs ;
- la figure 11 est une vue en perspective éclatée d'une variante de
serrure selon l'invention, équipée du pêne et du cliquet de la figure 8 ;
- la figure 12 est une vue en plan d'une autre variante de serrure
selon l'invention, vue du côté de son compartiment de cinématique,
avec les organes montés dans leur position pour une portière gauche ;
et
- la figure 13 est une vue analogue à la figure 12, avec les
organes montés dans leur position pour une portière droite.
Sur la figure 2, on a représenté une pièce 1 sensiblement plane,
comportant sur sa face supérieure des nervures 1a et sur sa surface
inférieure des nervures 1b, lesdites nervures 1b étant symétriques, par
rapport à un plan P1, aux nervures 1a. Le plan P1 est le plan moyen de
la pièce 1 qui passe par son plan de pose, par exemple un plan parallèle
au plan vertical transversal YZ du véhicule V. La pièce 1 se présente
donc sous la forme d'une pièce à double face, dont chaque face est
l'image à l'envers de l'autre face.
Sur la figure 3, on a représenté une pièce 2 sensiblement plane,
qui comporte une nervure 2a et une nervure 2b, ladite nervure 2b étant
symétrique, par rapport à un plan P2, à la nervure 2a. Le plan P2 est
perpendiculaire au plan de pose de la pièce 2, par exemple parallèle à
un plan longitudinal vertical XZ, comme représenté à la figure 3. Le
plan P2 pourrait également être parallèle à un plan longitudinal
transversal XY du véhicule V.
Sur les figures 4 à 6, on a représenté une serrure dont le boítier 3
présente un plan de symétrie perpendiculaire à son plan de pose, à
savoir un plan parallèle au plan XY du véhicule. L'axe A de l'avaloir 4
du boítier 3 s'étend dans la direction Y et est contenu dans le plan de
symétrie XY du boítier. En outre, les axes d'articulation 5 et 6 pour un
cliquet 7 et un pêne 8 respectivement, sont parallèles et compris dans
un même plan parallèle au plan XZ du véhicule. Les axes 5 et 6 sont
espacés de l'axe A de l'avaloir d'une distance égale d. La serrure
représentée sur la figure 4 est destinée à une portière latérale gauche du
véhicule V.
Pour passer à une serrure destinée à une portière latérale droite,
on inverse les positions de montage du cliquet 7 et du pêne 8 sur les
axes 5 et 6, comme représenté à la figure 5. Dans ce cas, le pêne 8 est
articulé sur l'axe 5 et le cliquet 7 est articulé sur l'axe 6. En outre, le
cliquet 7 et le pêne 8, qui présentent un plan de symétrie parallèle à
leur plan de pose, à savoir un plan en YZ, sont retournés sur leur face
opposée, par exemple par basculement sur un angle de 180°, par
rapport à une direction Y, comme visible sur la figure 5.
On fait également pivoter le boítier 3 de 180° autour de l'axe X,
comme représenté sur la figure 6, de façon que l'avaloir 4 débouche
dans le sens opposé à celui représenté sur la figure 4. On a ainsi obtenu
une serrure pour portière gauche, à partir de la même serrure pour
portière droite, en utilisant le même boítier et les mêmes composants
du compartiment de rétention de la serrure. Bien entendu, on pourrait
d'abord faire pivoter le boítier, puis inverser le montage du cliquet et
du pêne.
La figure 7 représente un autre mode de réalisation de la serrure
qui comporte un boítier 13 présentant un plan de symétrie
perpendiculaire à son plan de pose, à savoir ici un plan parallèle au
plan XZ du véhicule. Dans ce cas, l'avaloir 14 comporte deux parties
14a et 14b qui débouchent, dans la direction Y de chaque côté du
boítier. En outre, les axes de rotation 15 et 16 du cliquet 17 et du pêne
18 respectivement, sont parallèles entre eux et contenus dans le plan
XZ, de façon que la distance e entre lesdits axes 15 et 16 et chaque
bord latéral du boítier soit identique.
Dans la position représentée en trait plein du cliquet 17 sur la
figure 7, la serrure est destinée à une portière gauche, la gâche étant
destinée à coopérer avec le pêne 18, en passant par la partie 14a de
l'avaloir 14. Le cliquet 17 bloque, dans la position de fermeture de la
portière, la branche 18b du pêne à fourche 18, pour l'empêcher de
pivoter dans le sens horaire vers sa position d'ouverture.
Pour passer à une serrure destinée à une portière droite, le boítier
13 est placé dans la même position dans le chant de la portière droite,
mais dans ce cas, la gâche est destinée à coopérer avec le pêne 18, en
passant par la partie 14b de l'avaloir 14, et le cliquet 17 est représenté
en traits interrompus dans sa position de blocage de l'autre branche 18a
du pêne à fourche 18.
Sur la figure 7, le pêne 18 et le cliquet 17 présentent un plan de
symétrie perpendiculaire à leur plan de pose, de façon à utiliser le
même cliquet et le même pêne, aussi bien pour une portière droite que
pour une portière gauche, sans inverser leur face de montage, et en
pivotant ledit cliquet et ledit pêne autour de l'axe X. En particulier, le
pêne à fourche 18 présente ici deux branches 18a, 18b, qui sont
symétriques l'une de l'autre, par rapport à un plan perpendiculaire au
plan de pose et passant par l'axe de rotation 16 du pêne.
La figure 8 montre une forme particulière du pêne 8 et du cliquet
7 dans la position intermédiaire correspondant à la figure 5. Le cliquet
7 comporte sur un côté un cran 7a qui est destiné à bloquer un cran
conjugué 8a sur l'une des branches du pêne à fourche 8. Le pêne 8
comporte, en outre, une saillie latérale 8b et le cliquet présente un
alésage 7b dont les buts seront expliqués en référence à la figure 11.
Dans la variante de réalisation représentée sur les figures 9 et 10,
le pêne 8 est dépourvu de la saillie 8b, alors que le cliquet 17 présente
une forme en ancre comportant deux crans 17a, 17c sur ses deux côtés
latéraux opposés, symétriquement par rapport à un plan perpendiculaire
à son plan de pose et passant par son axe de rotation. Le cliquet 17
comporte également un pion saillant 17b s'étendant dans le plan de
symétrie du cliquet, dont le but sera expliqué en référence aux figures
12 et 13.
Pour passer de la position de montage pour une portière gauche,
comme représenté sur la figure 9, à la position intermédiaire
représentée sur la figure 10, le cliquet 7 et le pêne 8 sont montés en
inversant leurs axes de rotation ; le pêne 8 est retourné à l'envers, du
fait de sa symétrie parallèle à son plan de pose ; alors que le cliquet 7,
qui présente une symétrie perpendiculaire à son plan de pose, n'est pas
retourné, le cran 7a du cliquet 7 coopérant alors avec le cran 8a du
pêne 8, alors que dans la position de la figure 9, le cliquet 7 coopère
par son cran 7b avec le cran 8a du pêne 8.
Sur la figure 11, on voit que le boítier 3 définit un premier
compartiment 3a dit de rétention destiné à contenir le cliquet 7 et le
pêne 8, qui sont repris à l'identique sur la figure 8, et un deuxième
compartiment 3b dit de cinématique destiné à contenir les organes de
commande de la serrure. Les deux compartiments 3a et 3b sont séparés
par une cloison transversale 3c qui s'étend dans un plan YZ. Le
compartiment de rétention 3a est destiné à être fermé par une contre-plaque
métallique non représentée et connue en soi. Le compartiment
de cinématique 3b est destiné à être recouvert par un capot ou par un
autre boítier contenant des moteurs d'entraínement électriques, lorsque
la serrure est à commande d'ouverture et/ou de condamnation
électrique.
Le compartiment de cinématique 3b du boítier 3 contient un
levier de condamnation extérieure (LCE) 20 dont une extrémité 20a fait
saillie hors du boítier et est destinée à coopérer avec un barillet de
serrure (non représenté) pour la condamnation/décondamnation
mécanique de la serrure. A son autre extrémité, le LCE 20 comporte
une ouverture 20b qui est destinée à s'aligner avec une ouverture 21
prévue dans le fond 3c du boítier 3, au droit de l'avaloir 4, et dans le
plan de symétrie XY du boítier. Le compartiment de cinématique 3b
contient également une biellette de condamnation 22 qui présente une
saillie 22a sur sa face opposée au fond 3c du boítier 3, ladite saillie 22a
étant destinée à s'engager dans une ouverture en arc de cercle 20c du
LCE 20, pour solidariser en rotation le LCE 20 et la biellette de
condamnation 22, avec un léger degré de liberté, pour les raisons
expliquées plus loin. La biellette de condamnation 22 peut comporter,
en son centre, au voisinage de la saillie 22a un secteur denté 22b
destiné à engréner avec un train d'engrenages relié à un moteur
électrique, dans le cas d'une serrure à commande de
condamnation/décondamnation électrique. La biellette de condamnation
22 comporte deux branches qui s'étendent en direction opposée,
symétriquement par rapport au plan de symétrie XY passant par la
saillie 22a, chaque branche présentant une ouverture en arc de cercle
22c et à son extrémité libre, un pion saillant 27, qui s'étend vers le
fond 3c du boítier 3. Chaque pion saillant 27 est destiné à traverser une
ouverture 26 prévue dans le fond 3c du boítier 3, de part et d'autre de
son plan de symétrie. Chaque ouverture 26 présente deux portions en
arc de cercle 26a et 26b, qui s'étendent sensiblement à angle droit l'une
par rapport à l'autre. Chaque pion 27 est destiné à se déplacer dans la
portion 26a la plus large.
L'ouverture en arc de cercle 22c de la biellette de condamnation
22 est destinée à recevoir un pion saillant 28a d'un levier intermédiaire
28, lequel pion 28a s'étend de part et d'autre du plan du levier
intermédiaire 28, pour permettre son retournement, pour une serrure de
portière droite. A son extrémité opposée au double pion 28a, le levier
intermédiaire 28 comporte une fourchette 28b destinée à enfourcher un
axe d'articulation 25 qui fait perpendiculairement saillie à partir du
fond 3c du boítier 3, à l'intérieur du compartiment de cinématique 3b.
L'axe d'articulation 25 est prévu en double dans le boítier 3,
symétriquement à son plan de symétrie XY.
Entre le fond 3c du boítier 3 et le levier intermédiaire 28, est
intercalé un faux-cliquet 23 qui présente un alésage 23c pour son
montage sur l'axe d'articulation 25. Le faux-cliquet 23 comporte un
pion saillant 23a qui est prévu symétriquement par rapport à son plan
de pose, le pion 23a, qui est dirigé vers le fond 3c du boítier 3, étant
destiné à traverser la partie en arc de cercle 26b de l'ouverture 26
précitée, de façon à s'engager dans l'alésage 7b du cliquet 7, pour le
déplacer entre sa position de blocage et de libération du pêne 8. Etant
donné que le pion 23a fait également saillie vers le haut, il est
nécessaire de prévoir sur le levier intermédiaire 28 un décrochement
28c en C, pour que le levier intermédiaire 28 n'interfère pas avec le
pion 23a saillant vers le haut du faux-cliquet 23. Le pion 28a du levier
intermédiaire 28, qui fait saillie vers le bas, est destiné à venir en appui
contre une face 23b du faux-cliquet 23, pour le faire pivoter autour de
l'axe d'articulation 25.
Entre le levier intermédiaire 28 et la biellette de condamnation
22, est intercalé un levier d'ouverture extérieure (LOE) 24. Le LOE 24
est destiné à être relié par une tringle ou un câble (non représenté) à
une poignée extérieure de portière (non représentée), par son extrémité
24a, qui fait saillie hors du boítier 3, par une fenêtre 29 qui est prévue
symétriquement par rapport au plan de symétrie du boítier. Le LOE 24
présente un alésage 24c pour son montage sur l'axe d'articulation 25
précité. A son extrémité opposée, le LOE 24 comporte une ouverture
24b sensiblement en L, à travers laquelle s'engage le pion 28a saillant
vers le haut du levier intermédiaire 28. Le LOE 24 comporte, en outre,
une ouverture en arc de cercle 24d, qui est destinée à recevoir le pion
23a qui est dirigé vers le haut du faux-cliquet 23, pour éviter toute
interférence entre ce pion 23a et le LOE 24.
La biellette de condamnation 22 comporte en son centre un téton
saillant 22d qui s'étend de part et d'autre de son plan et qui est destiné
respectivement à s'engager dans l'ouverture 20b du levier de
condamnation extérieure 20 et dans l'ouverture 21 du boítier 3, pour
servir d'axe de rotation à la fois à la biellette de condamnation 22 et au
LCE 20.
Le fonctionnement de la serrure illustrée à la figure 11 va
maintenant être brièvement expliqué.
Dans la position condamnée de la serrure, la biellette de
condamnation 22 est basculée dans le sens anti-horaire, de façon à
amener son pion 27, situé à droite sur la figure 11, à l'intersection des
deux parties 26a et 26b de l'ouverture 26. Simultanément, l'ouverture
en arc de cercle 22c, sur la branche opposée de la biellette 22, amène
le pion supérieur 28a du levier intermédiaire 28 dans la portion de
l'ouverture 24b en L du LOE 24, qui s'étend sensiblement sur un arc
de cercle centré sur l'axe 25. Ainsi, lorsque l'utilisateur actionne la
poignée extérieure de portière, pour faire pivoter le LOE 24 dans le
sens horaire, autour de l'axe d'articulation 25, le pion 28a du levier
intermédiaire 28 glisse librement dans l'ouverture 24b, ce qui rend le
LOE 24 inopérant.
Pour décondamner la serrure, l'utilisateur peut, avec sa clé, faire
tourner le barillet de serrure, ce qui fait pivoter le LCE 20 dans le sens
horaire. Le pivotement du LCE 20 fait basculer la biellette de
condamnation 22 dans le sens horaire, grâce à la coopération du téton
22a avec l'ouverture oblongue 20c du LCE 20. L'ouverture 20c est
prévue oblongue pour permettre le retour automatique du LCE 20 dans
sa position d'origine, sous l'action du rappel propre au barillet de
serrure. Lors du pivotement de la biellette dans le sens horaire,
l'ouverture en arc de cercle 22c provoque le déplacement linéaire du
pion 28a du levier intermédiaire 28 dans l'autre portion de l'ouverture
24b en L, qui s'étend sensiblement radialement vers l'axe 25, ce
déplacement linéaire étant possible grâce à la fourche 28b du levier 28,
qui est montée sur l'axe d'articulation 25. On notera également que le
pion 27, situé à droite sur la figure 11, est désormais déplacé à
l'extrémité libre de la partie 26a de l'ouverture 26 du boítier 3.
Ainsi, lorsque l'utilisateur actionne la poignée extérieure de
portière, le LOE 24 peut entraíner le pion 28a du levier intermédiaire
28, car celui-ci est bloqué dans l'ouverture 24b en L. Le pivotement
dans le sens horaire du levier 24, provoque le pivotement dans le sens
horaire du levier intermédiaire 28, le pion supérieur 28a du levier
intermédiaire 28 se déplaçant librement dans l'ouverture en arc de
cercle 22c de la biellette de condamnation 22. Simultanément, le pion
inférieur 28a du levier intermédiaire 28 vient en appui contre la face
23b du faux-cliquet 23 pour le faire pivoter dans le sens horaire. Le
pion inférieur 23a du faux-cliquet 23 entraíne simultanément la rotation
du cliquet 7 dans le sens horaire, ce qui libère le pêne 8.
Lorsque le pêne 8 est basculé dans sa position ouverte, la saillie
8b vient partiellement obturer la partie 26a de l'ouverture 26, ce qui
interdit le retour du pion 27 de la biellette de condamnation 22 vers sa
position condamnée. On obtient ainsi une interdiction de condamnation,
lorsque la portière est en position ouverte.
Pour passer d'une serrure de portière gauche à une serrure de
portière droite, la biellette de condamnation 22 est gardée dans la
même position, en raison de son plan de symétrie perpendiculaire à son
plan de pose, alors que le LOE 24, le LCE 20, le levier intermédiaire
28 et le faux-cliquet 23 sont retournés à l'envers, grâce à leur plan de
symétrie parallèle à leur plan de pose. Le LOE 24, le levier
intermédiaire 28 et le faux-cliquet 23 seront alors montés sur l'autre
axe d'articulation 25.
Dans la variante illustrée sur la figure 12, on voit une partie de la
contre-plaque métallique 9 qui présente sensiblement une forme en L
dont la grande face s'étend dans un plan YZ et dont la petite face
s'étend dans un plan XZ, en vis-à-vis de l'avaloir 4. Avantageusement,
la contre-plaque 9 présente les mêmes caractéristiques de symétrie que
l'ensemble de la serrure de manière à pouvoir se monter sur une
portière gauche ou droite.
Le compartiment de cinématique 3b du boítier 3 contient ici un
levier de condamnation extérieur (LCE) 30 dont une extrémité 30a fait
saillie hors du boítier et est destinée à coopérer avec un barillet de
serrure, pour la condamnation/décondamnation mécanique de la
serrure. L'autre extrémité 30b du LCE 30 comporte un alésage pour
son articulation sur un téton 31 qui fait saillie de part et d'autre du plan
d'une biellette de condamnation 32. Le téton inférieur 31 traverse
l'ouverture 21 du boítier 3, comme sur la figure 11. La biellette de
condamnation 32 présente en son centre une ouverture oblongue 32a
dans laquelle s'engage un pion saillant vers le bas (non représenté) du
LCE 30, pour solidariser en rotation le LCE 30 et la biellette de
condamnation 32, avec un léger degré de liberté. La biellette de
condamnation 32 comporte à l'extrémité de l'une de ses branches un
secteur denté 32b destiné à engrener avec un train d'engrenages relié à
un moteur électrique, pour une serrure à commande de
condamnation/décondamnation électrique. La branche opposée de la
biellette de condamnation 32 comporte une ouverture en arc de cercle
32c, dans laquelle s'engage un pion saillant 38a d'un levier
intermédiaire 38 (non visible sur les dessins). Le levier intermédiaire
38 est analogue au levier 28 précité, sauf qu'il ne comporte pas le
décrochement 28c, étant donné que le faux-cliquet 33 ne comporte plus
de pion saillant, mais à la place un alésage dans lequel s'engage le pion
saillant 17b du cliquet 17 illustré à la figure 9.
Entre le levier intermédiaire 38 et la biellette de condamnation
32, est intercalé un levier d'ouverture extérieure (LOE) 34, qui est
destiné à être relié par une tringle ou un câble (non représenté) à une
poignée extérieure de portière (non représentée), par son extrémité 34a
qui fait saillie hors du boítier 3 à travers la fenêtre 29. Le LOE 34 est
articulé sur un axe de rotation 25. A son extrémité opposée, le LOE 34
comporte une fente 34b sensiblement en L, à travers laquelle passe le
pion 38a du levier intermédiaire 38. Le pion saillant 38a s'étend de part
et d'autre du plan du levier intermédiaire, de manière à coopérer avec
le faux-cliquet 33. Le pion 17b du cliquet 17 traverse une ouverture en
arc de cercle 36 dans le fond 3c du boítier 3 pour s'engager dans
l'alésage du faux-cliquet 33.
La biellette de condamnation 32 comporte, en outre, au voisinage
de son ouverture 32c, un bossage 37 qui s'étend de part et d'autre de
son plan. Ce bossage 37 est destiné à coopérer avec une face 33b du
faux-cliquet 33, comme expliqué plus loin.
Le téton saillant 31 comporte à chacune de ses deux extrémités
axiales une rainure diamétrale 31a, dont la rainure diamétrale 31a, du
côté tourné vers le compartiment de rétention 3a, est destinée à servir
pour la condamnation de secours, lorsque l'utilisateur fait pivoter le
téton 31, en introduisant la pointe de sa clé dans ladite rainure 31a, au
niveau du chant de porte.
On notera que, dans le LOE 34, la fente 24d du LOE 24 a été
supprimée, car le faux-cliquet 33 ne comporte plus de pion saillant.
Le fonctionnement de la serrure de la figure 12 va maintenant
être brièvement décrit.
Dans la position représentée sur la figure 12, la serrure est dans
sa position décondamnée et fermée. Lorsque l'utilisateur actionne la
poignée extérieure de porte, le LOE 34 pivote dans le sens anti-horaire
autour de l'axe 25, ce qui entraíne le pion 38a vers le bas, qui peut
librement se déplacer dans l'ouverture en arc de cercle 32c de la
biellette de condamnation 32. Le déplacement du pion 38a entraíne par
sa partie saillante opposée le pivotement du faux-cliquet 33 et donc la
libération du cliquet 17, pour l'ouverture de la serrure.
Lorsque l'utilisateur actionne la poignée intérieure de portière,
un levier d'ouverture intérieure (non représenté) coopère avec le faux-cliquet
33, pour déplacer le faux-cliquet dans le sens anti-horaire, ce
qui entraíne simultanément le pion 38a du levier intermédiaire 38.
Lorsque le pêne 8 est basculé dans sa position ouverte, le cliquet
17 est maintenu par le pêne 8 dans sa position écartée, de sorte que le
faux-cliquet 33 prend appui par sa face 33b contre le bossage inférieur
37 de la biellette de condamnation 32. Ainsi, le faux-cliquet 33 interdit
le déplacement de la biellette 32 vers sa position condamnée, lorsque la
portière est ouverte. Toutefois, comme cette fonction est nécessaire
uniquement pour la porte avant conducteur qui, elle seule, est munie
d'un barillet, il suffit, pour les portières avant passager et arrière,
d'utiliser un faux-cliquet qui présente un alésage oblong pour son
montage sur l'axe d'articulation 25, pour inhiber la fonction
d'interdiction de condamnation en position de porte ouverte.
Pour condamner la serrure, l'utilisateur fait basculer la biellette
de condamnation 32 dans le sens horaire, pour amener le pion 38a en
face de la grande aile de la fente en L 34b du levier d'ouverture
extérieure 34. Le pivotement de la biellette de condamnation 32 peut
s'effectuer par l'intermédiaire du secteur denté 32b, si la serrure est à
commande électrique, ou par le levier de condamnation extérieure 30,
sous l'action du barillet de serrure. Simultanément, le bossage inférieur
37 de la biellette de condamnation 32 vient en vis-à-vis de la face 33b
du faux-cliquet 33.
Ainsi, lorsque l'utilisateur actionne la poignée extérieure de
portière, le LOE 34 pivote dans le sens anti-horaire, mais n'entraíne
plus le pion 38a, car celui-ci peut librement coulisser dans la grande
aile de la fente 34b en L.
En revanche, lorsque l'utilisateur actionne la poignée intérieure
de porte, le faux-cliquet 33 pivote dans le sens anti-horaire et vient par
sa rampe 33b repousser le bossage 37 de la biellette de condamnation
32, pour la faire basculer dans sa position décondamnée. On obtient
ainsi une décondamnation automatique lors de l'ouverture par
l'intérieur, cette opération étant connue sous le terme de "override". Le
basculement de la biellette de condamnation 32 entre sa position
condamnée et sa position décondamnée, lors de l'override, est rendu
possible grâce à la fente en arc de cercle 32a dans la biellette de
condamnation 32, de sorte que le LCE 30 n'est pas déplacé lors de la
décondamnation automatique à l'ouverture.
La figure 13 représente le même boítier 3 et les mêmes organes
dans le compartiment de cinématique, mais positionnés pour une
serrure de portière droite.
Le boítier 3 présente un plan de symétrie en XY, de sorte que
l'ouverture en arc de cercle 36 et l'axe de rotation 35 sont prévus en
double, de part et d'autre de ce plan.
Le LOE 34, la biellette de condamnation 32, le faux-cliquet 33 et
le levier intermédiaire 38 ont tous un plan de symétrie parallèle à leur
plan de pose, de sorte qu'ils peuvent être utilisés pour une serrure
gauche comme pour une serrure droite, en les retournant à l'envers. Le
LCE 30 présente, quant à lui, un plan de symétrie perpendiculaire à
son plan de pose, de sorte qu'il peut être utilisé dans la même position
pour une serrure droite comme pour une serrure gauche.
Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des modes de
réalisation particuliers, elle n'y est nullement limitée et comprend tous
les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs
combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.