La présente invention concerne un dispositif de manutention. Par ces
termes, on entend un dispositif permettant la réception (emballage,
conditionnement, ...) et/ou facilitant le déplacement de marchandises en vue
de l'emmagasinage (stockage, ...) et/ou du transport (expédition, transfert, ...)
de ces marchandises. On peut également désigner ce dispositif par les termes:
« dispositif de stockage et/ou de transport de marchandises ». Les
marchandises visées sont solides ou éventuellement liquides ou pâteuses et
sont plus particulièrement des matériaux ou ensembles de matériaux solides de
faibles dimensions (sous forme de poudre, de granulés, de billes, de fils
coupés, ...).
Les produits liquides, pulvérulents, ... sont habituellement stockés et/ou
transportés dans des conteneurs se présentant par exemple, de façon simple,
sous la forme de réservoirs souples faits de fils organiques tissés et munis
d'anses. Ces emballages se prêtent cependant peu à l'empilement, nécessitent
une surface de stockage importante et sont difficilement réutilisables.
D'autres structures, plus rigides, existent mais présentent un ou
plusieurs des inconvénients suivants : vides, elles occupent un volume
important et sont de ce fait encombrantes ; elles sont difficilement réutilisables
en tout ou en partie ; elles posent des problèmes de sécurité par exemple lors
de leur stockage (stabilité, résistance, ...) ; elles sont complexes, difficiles à
monter, à utiliser ou à stocker, etc.
La présente invention propose un dispositif de manutention amélioré par
rapport aux structures existantes et ne présentant pas, notamment, les
inconvénients précédemment cités. Ce dispositif comprend un support
réutilisable pour réservoir souple, ce support présentant une position compacte
et une position déployée, ce support comprenant une embase rigide et des
éléments latéraux rigides « rabattables » (c'est-à-dire pouvant être rabattus),
l'embase et chacun des éléments latéraux étant inséparables, le support
comprenant en outre un couvercle rigide pouvant être fixé sur les éléments
latéraux en position déployée du support et pouvant être directement fixé ou
posé sur l'embase en position compacte du support.
Dans le dispositif selon l'invention, les termes « embase » et
« couvercle » désignent bien sûr différentes parties du support lorsque celui-ci
est considéré en position fonctionnelle.
Le dispositif selon l'invention, en position compacte ou déployée du
support, est creux et présente avantageusement une forme extérieure
approximativement parallélépipédique, les parties rigides constituant le support
délimitant ce dispositif et formant une structure stable et résistante en position
compacte (« démontée ») ou déployée (« montée », « dressée ») du support.
Le dispositif selon l'invention autorise le gerbage, et ceci en toute sécurité,
permet un stockage stable et optimal par rapport au volume ou à la surface de
stockage disponible, présente un encombrement limité en position compacte
du support et peut être par conséquent plus facilement empilé et stocké en
plus grandes quantités lorsqu'il n'est pas utilisé que lorsqu'il est dans sa
position déployée (position d'utilisation), présente une structure simple, rapide
et facile à monter (par pivotement des éléments latéraux et repositionnement
du couvercle), le montage pouvant se faire avantageusement par un seul
opérateur, est au moins en partie réutilisable (il présente une structure rigide
quasi-unitaire ou quasi-monobloc pouvant être montée et démontée de
nombreuses fois), etc.
Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulièrement préféré de la
présente invention, le(s) moyen(s) de fixation et/ou le(s) moyen(s)
d'articulation de chaque élément latéral par rapport à l'embase, se trouve(nt),
en position déployée du support, hors du plan de l'embase, plus précisément
au-dessus du plan de l'embase (pour le support considéré en position
fonctionnelle). Par « plan de l'embase », on entend la partie de l'embase
approximativement horizontale (ou les parties de l'embase se trouvant dans un
même plan approximativement horizontal, horizontal qualifiant cette ou ces
parties en position fonctionnelle du support) définissant la limite inférieure du
volume offert aux marchandises. Ce mode de réalisation permet, en
répartissant différemment les contraintes s'exerçant sur le support,
d'augmenter la hauteur utile du support en position déployée, sans
nécessairement nuire à sa stabilité et/ou sa résistance. Par « hauteur utile »,
on entend la hauteur du volume offert aux marchandises, ce volume étant
délimité par l'embase, le couvercle et les éléments latéraux en position
déployée du support.
Contrairement aux dispositifs repliables traditionnels, présentant des
articulations à leur base et de hauteur limitée pour des raisons de résistance ou
de repli sur leur surface au sol, la hauteur utile du support en position déployée
peut ainsi être avantageusement supérieure à la longueur de l'embase. De
préférence selon l'invention, la hauteur utile du support en position déployée
est supérieure, de façon particulièrement préférée au moins 1,2 fois
supérieure, à la longueur du support (en particulier à la longueur de l'embase)
en position compacte.
Dans un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux,
permettant d'obtenir un rehaussement des moyens de fixation et/ou des
moyens d'articulation des éléments latéraux par rapport au plan de l'embase,
en position déployée du support, l'embase est munie de parties latérales fixes
rigides, saillantes par rapport au plan de l'embase et supportant les éléments
latéraux en position déployée du support, ces parties faisant saillie, par rapport
au plan de l'embase, en partie supérieure de l'embase en position fonctionnelle
du support. Il est possible, grâce à ces parties, sous forme par exemple de
parois (comme illustré plus précisément dans la suite de la description), de
rehausser les éléments latéraux et ainsi d'obtenir la hauteur utile recherchée
comme définie au paragraphe précédent, notamment lorsque les éléments
latéraux présentent des dimensions inférieures ou égales à celles des côtés
suivant lesquels ils se rabattent. De préférence, ces parties latérales sont au
moins aussi larges que les éléments latéraux qu'elles supportent et, de
préférence, sont plus larges, pour assurer une bonne stabilité et une bonne
résistance du dispositif. Ces parties latérales saillantes permettent également
de protéger les éléments latéraux en position rabattue dans le cas avantageux
selon l'invention où les éléments latéraux se rabattent transversalement par
rapport à ces parties, en particulier dans le cas où chaque élément latéral se
rabat sur l'embase suivant un côté différent de celui portant la partie latérale
qui le soutient. De préférence également, les éléments latéraux se rabattent
suivant les côtés de plus grandes dimensions de l'embase.
L'embase (ou « socle » ou « palette ») du support formant la structure
du dispositif selon l'invention est en général de forme approximativement
parallélépipédique et est préférentiellement munie de pieds ou d'ouverture(s)
« traversante(s) » (ou perforation(s)) latérale(s) afin de permettre le passage
d'une fourche d'un chariot élévateur ou d'une transpalette pour le transport du
dispositif. Généralement, l'embase est munie de deux évidements similaires
joignant en parallèle deux faces latérales de l'embase en regard, ou de quatre
évidements dont deux joignent en parallèle deux faces latérales de l'embase en
regard, et les deux autres joignent en parallèle les deux autres faces latérales
de l'embase et croisent les deux premiers évidements, ou est munie d'un
évidement latéral ou de deux, trois, quatre ou six « pieds » (l'embase pouvant
également présenter des « rainures » ou des « arches » à sa base ou toute
autre forme pouvant permettre sa préhension par une fourche d'un chariot
élévateur).
De préférence également, le couvercle présente, comme l'embase, des
pieds ou des ouvertures traversantes latérales, pour permettre le passage
d'une fourche d'un chariot élévateur afin de permettre le déplacement vertical
rapide et simple du couvercle lors du montage ou du démontage du dispositif.
Le couvercle est en général de forme approximativement parallélépipédique et
présente préférentiellement une longueur et une largeur sensiblement égales à
celles de l'embase. De façon avantageuse, le couvercle peut se superposer à
l'embase, aucune de ces structures ne dépassant l'une de l'autre latéralement.
En règle générale, le dispositif selon l'invention comprend également un
réservoir souple à l'intérieur du support, ce réservoir devant contenir les
marchandises, et présente au moins une ouverture dans le fond du couvercle
pour le chargement des marchandises et une ouverture dans le fond de
l'embase pour le déchargement des marchandises. Le réservoir, par exemple
en fils organiques tissés (il s'agit par exemple d'une toile de polypropylène
tissé), présente avantageusement une ouverture ou une goulotte supérieure,
une ouverture ou une goulotte inférieure, et est fixé au support, par exemple
par l'intermédiaire d'attaches flexibles et résistantes que l'on accroche sur des
excroissances appropriées du support. Ces attaches sont généralement
cousues au réservoir, la partie non cousue formant une boucle permettant le
levage et l'accrochage du réservoir. Dans le cas où l'embase présente des
parties latérales saillantes comme mentionné précédemment, le réservoir est
avantageusement protégé par ces parties, en position compacte du support,
ou à sa base en position déployée du support.
De préférence, les éléments latéraux du support sont des montants
(piliers, bras...) permettant l'introduction latérale du réservoir. Ils sont de
préférence au nombre de 4 et peuvent être de section quelconque (de
préférence de section circulaire ou trapézoïdale) constante ou éventuellement
variable. Il est possible d'introduire le réservoir déjà pourvu de marchandises
lorsque le réservoir chargé présente une masse faible (le réservoir et les
marchandises constituant alors un « ensemble de matériaux ») mais dans la
plupart des cas (la charge étant généralement importante) et de préférence, ce
réservoir est assemblé à l'état vide au support, le chargement de marchandises
se faisant par l'ouverture du couvercle et l'ouverture supérieure du réservoir et
le déchargement des marchandises se faisant par l'ouverture inférieure du
réservoir (fermée par une attache jusqu'au déchargement) et par l'ouverture de
l'embase.
Les dimensions des montants ou éléments latéraux du support sont
préférentiellement choisies de façon à ce que ces montants ou éléments
latéraux ne dépassent pas du dispositif sous sa forme compacte et de façon à
ne pas poser de problèmes de montage ou de démontage. Notamment la
hauteur (en position dressée) des éléments latéraux est préférentiellement
inférieure à la dimension des côtés de l'embase suivant lesquels (parallèlement
auxquels) ils se rabattent. Ces éléments latéraux sont solidarisés à l'embase
mais présentent une mobilité relative par rapport à l'embase (ils se rabattent
sur l'embase en position compacte et surmontent l'embase approximativement
perpendiculairement au plan de l'embase en position déployée) de façon à
permettre un montage et démontage aisés sans les risques liés aux pièces
détachées (égarement de pièces, etc.) ou à un nombre de pièces important.
Des moyens de préhension peuvent être prévus sur les éléments latéraux pour
permettre leur manipulation lors du montage ou démontage (poignées, voir
également le mode de réalisation en figures 1 et 2).
L'articulation des éléments latéraux par rapport à l'embase peut se faire
avantageusement en prévoyant, comme moyen(s) d'articulation, un pivot sur
chacun desdits éléments et une ou des lumières dans l'embase, chaque pivot
étant placé dans une lumière (ou plusieurs lumières alignées) de l'embase ;
l'embase présente en outre généralement au moins un moyen de blocage (ou
moyen de fixation) des éléments latéraux en position déployée. Inversement, il
est également possible de prévoir une lumière dans les montants et un pivot
rattaché à l'embase ou éventuellement d'autres moyens d'articulation par
rapport à l'embase (ces moyens se trouvant, par exemple, entre l'embase et
les éléments latéraux et/ou, éventuellement, sur les éléments latéraux, dans le
cas par exemple d'éléments latéraux télescopiques).
De préférence, le support comprend au moins 2 éléments latéraux
rendus solidaires afin de pouvoir être rabattus simultanément, en particulier
comprend plusieurs montants sur au moins deux faces en regard (de
préférence deux montants sur une face et deux autres sur une face en regard),
au moins deux montants de chaque face étant liés entre eux afin, notamment,
d'augmenter la résistance du dispositif et de permettre le rabattement de
plusieurs montants en même temps.
Ainsi selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les éléments
latéraux sont des montants liés deux à deux à leur base (et forment des
couples de montants ou des structures en forme approximativement de U) par
au moins deux traverses dont l'une (la traverse inférieure) fait office de pivot
et l'autre participe au blocage des éléments latéraux ; l'embase présente alors
préférentiellement sur deux de ses côtés en regard, des parois latérales rigides
(ces parois constituant les parties latérales saillantes de l'embase telles que
définies précédemment dans un mode de réalisation préféré de l'invention),
ayant une hauteur supérieure ou égale à la hauteur entre les deux traverses et
une longueur inférieure, ou éventuellement égale, à celle des côtés de
l'embase sur lesquels elles se trouvent, ces parois étant pourvues chacune
d'au moins une lumière (trouée, cavité, perforation, ...). Dans chaque lumière
se trouve une des traverses inférieures, et chaque paroi est pourvue à son
sommet d'au moins une rainure (ou de plusieurs rainures alignées) dans
laquelle peut venir s'emboíter la traverse supérieure associée, les rainures et
les traverses supérieures permettant la fixation des éléments latéraux en
position déployée du support. Les dimensions de la lumière doivent permettre
le déboítement vertical de la traverse supérieure et le basculement des
éléments latéraux autour de la traverse inférieure.
L'embase présente de préférence des parois (saillantes en partie
supérieure de l'embase) sur tous ses côtés, ces parois contribuant à la rigidité
et à la solidité de l'ensemble, permettant généralement pour au moins deux
d'entre elles l'articulation des éléments latéraux, et contribuant au maintien et
à la protection du réservoir souple et des marchandises à l'intérieur du
support. Ces parois permettent également l'affichage des produits transportés.
Le couvercle constitue le seul élément séparable du support afin de
faciliter le montage et le démontage du dispositif. Ce couvercle maintient
l'écartement entre les éléments latéraux et contribue à la rigidité, à la
résistance et la pérennité du support. Ce couvercle est préférentiellement
pourvu de moyens ou parties permettant son accrochage aux éléments
latéraux et à l'embase. Ces moyens se trouvent préférentiellement à l'aplomb
des zones ou des moyens d'accrochage correspondants des éléments latéraux
et/ou de l'embase. De préférence, les mêmes moyens d'accrochage sont
utilisés sur le couvercle pour lier ce dernier à la fois aux éléments latéraux et à
l'embase. Dans ce cas, les éléments latéraux présentent, par exemple, un
décrochement ou au moins une partie inclinée, de sorte que la partie
supérieure des éléments latéraux est à l'aplomb des zones d'accrochage de
l'embase au couvercle, alors que la partie inférieure des éléments latéraux
occupe une position distincte de ces zones. Lorsque les éléments latéraux sont
des montants liés deux à deux par des traverses, ces montants sont par
exemple cintrés de façon à ce que l'écartement entre la base des montants
couplés soit inférieure à l'écartement entre le sommet des montant couplés.
Le couvercle présente de préférence des protubérances munies
d'évidements dans lesquels viennent s'emboíter les éléments latéraux (position
déployée), ces protubérances pouvant venir reposer ou venir s'emboíter sur
l'embase (en position compacte du support) par l'intermédiaire éventuellement
de bossages ou saillies (moyens d'accrochage) prévus sur l'embase. La
longueur de ces protubérances est calculée de façon à permettre
l'emboítement du couvercle sur l'embase en position compacte malgré, le cas
échéant, la présence de parois latérales sur l'embase. Selon leur longueur, ces
protubérances peuvent également permettre de rallonger la hauteur utile du
dispositif, la hauteur des éléments latéraux du support étant préférentiellement
limitée. En position compacte, le couvercle est maintenu par les moyens
d'accrochage de l'embase ou lorsqu'il est simplement posé, son déplacement
est empêché par les parois de l'embase (notamment celles portant les
éléments latéraux) venant préférentiellement se positionner entre les
protubérances du couvercle (les protubérances formant des pieds venant
reposer sur l'embase).
Le couvercle présente, de préférence, des bossages sur sa face
supérieure, la position et les dimensions de ces bossage coïncidant avec celles
d'évidements pratiqués sur la face inférieure de l'embase pour permettre le
gerbage de plusieurs dispositifs selon l'invention.
De façon avantageuse, le couvercle présente également des évidements
ou perforations répartis, le cas échéant, autour de l'ouverture (généralement
centrale) du couvercle, chaque perforation étant traversée et séparée en deux
par un élément muni d'au moins un ergot sur sa face inférieure, de façon à
permettre l'accrochage des lanières d'un réservoir souple. Il suffit alors de
passer chaque attache du réservoir souple dans une partie d'une perforation
puis de la replier le long de l'élément traversant la perforation pour l'attacher
autour de l'ergot inférieur. Ce système d'attache est particulièrement stable,
les lanières restant tendues et attachées aux ergots sous le poids du réservoir
après remplissage.
Le réservoir souple fixé sur le support est maintenu (ou suspendu) au
moins par ses attaches (généralement en 4 points) et est de préférence calé à
sa base par des parois de l'embase ou maintenu à sa base par d'autres
attaches venant par exemple entourer les montants (il est alors maintenu en
plus de 4 points). Comme indiqué précédemment, l'embase présente
préférentiellement quatre parois latérales saillantes, éventuellement reliées
l'une à l'autre, dont deux, éventuellement de hauteur plus importante que les
deux autres, pour permettre l'articulation des éléments latéraux du support, les
éléments latéraux pouvant basculer à l'intérieur de l'enceinte délimitée par les
parois. Le couvercle peut également être muni de parois le rigidifiant et de
dimensions calculées de façon à permettre son emboítement avec l'embase en
position compacte du support.
Comme indiqué précédemment, l'embase est souvent munie d'une
ouverture, généralement centrale, en son fond. Cette ouverture est
préférentiellement fermée par une trappe de vidange maintenue en place
jusqu'au déchargement des marchandises, cette trappe protégeant le réservoir
souple et l'empêchant de dépasser de la structure. Cette trappe peut être par
exemple une toile de fils organiques tissés (par exemple une toile de
polypropylène tissé) maintenue par un ou plusieurs crochets et/ou attaches.
Un côté de la toile est par exemple libéré en actionnant un levier situé sur une
des parois latérales de l'embase, ce côté basculant sous le dispositif et
dégageant l'ouverture sous le poids du réservoir chargé de marchandises. La
trappe peut ensuite être remise en place par des liens reliant la toile à
l'embase. Ce système de libération latéral de la trappe permet à l'opérateur de
ne pas engager de parties du corps sous la charge et est particulièrement
sécurisant. L'ouverture du réservoir peut également se faire latéralement en
faisant passer les moyens d'ouverture (liens) du réservoir dans des
perforations prévues à cet effet sur l'embase.
Les différentes parties du support peuvent être réalisées en métal,
plastique, matériau composite, etc., les matériaux étant choisis de façon à ce
que le support puisse soutenir les charges prévues (les éléments latéraux
doivent par exemple être aptes à soutenir un poids de l'ordre de 2,5 tonnes) et
sont de préférence recyclables en fin de vie. Avantageusement, le couvercle et
l'embase sont des pièces en plastique, par exemple en polyéthylène, et sont
réalisées par injection ou de préférence par rotomoulage (dont le principe est
par exemple décrit dans le brevet US 4,877,562), seuls les éléments latéraux
du support étant éventuellement réalisés en métal (par exemple en acier ou en
aluminium, ces éléments pouvant être par exemple des profilés ou tubes
d'acier). Une telle structure est particulièrement légère. Le couvercle, l'embase
et/ou les éléments latéraux peuvent également être réalisés en matériau
composite, etc.
Le dispositif selon l'invention présente l'avantage, comme indiqué
précédemment, d'être facile à manipuler et ergonomique, le déploiement ou
« repliage » du dispositif se fait sans problèmes et la manipulation peut se faire
par un seul opérateur (contrairement à des systèmes tels que des réservoirs
souples chargés nécessitant deux opérateurs au moins pour la manipulation);
ce dispositif respecte également les conditions de sécurité (au montage, au
démontage, au stockage, au déchargement, pour la fixation du conteneur
souple, etc.). Les réservoirs souples peuvent être transportés plus facilement
par le support qui en outre les protège. Ce système est en outre réutilisable au
moins en partie (il peut durer plusieurs années et résiste à l'usure grâce au
choix, notamment, des matériaux - plastique, métal, ..., - seul le réservoir
souple étant éventuellement changé), économique, et le cas échéant léger. Le
dispositif peut être gerbé en position déployée ou en position compacte. De
préférence, il occupe, à l'état déployé, un volume au moins trois fois plus
important qu'à l'état compact. Sous sa forme compacte, le dispositif forme un
bloc renfermant et protégeant les éléments latéraux. Il peut être facilement
stocké et transporté. Le produit vide peut aussi être avantageusement renvoyé
chez le fournisseur par l'utilisateur pour un nouvel approvisionnement, évitant
à l'utilisateur tout problème de traitement de dispositif usagé.
Le dispositif selon l'invention et son mode d'utilisation sont illustrés ci-après
à l'aide des figures jointes dans lesquelles :
- les figures 1a, 1b, 1c, 1d, 1e, 1f et 1g illustrent de façon schématique
un dispositif selon l'invention et les différentes étapes de son utilisation, le
dispositif étant considéré toujours du même côté,
- les figures 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2f et 2g illustrent de façon schématique
le même dispositif et les mêmes étapes, sous un angle de 90° par rapport à
l'angle de vue des figures 1a à 1g,
- la figure 3 représente un schéma en perspective d'un dispositif selon
l'invention, le couvercle étant désolidarisé du reste du support,
- la figure 4a représente le dessus du couvercle d'un dispositif selon
l'invention vu en perspective et la figure 4b représente un agrandissement vu
de face d'un des systèmes d'attaches prévus sur le couvercle pour recevoir les
lanières d'un réservoir souple, le positionnement de la lanière étant représenté
en traits pleins et pointillés.
Ces modes de réalisation sont bien sûr donnés à titre illustratif mais non
limitatif.
Le dispositif illustré en figures 1 et 2 est constitué d'un support 1
(figures 1a et 2a) et d'un sac de toile (« big bag ») 2 (figures 1b et 2b). Le
support comprend une embase rigide 3 munie de parois 4, 5 saillantes par
rapport au plan de l'embase (ce plan passant en-dessous des éléments 17),
l'embase présentant deux perforations traversantes 6 à sa base pour permettre
le passage d'une fourche d'un chariot élévateur. Le support comprend
également quatre montants 7 liés deux à deux par une traverse supérieure 8 et
une traverse inférieure 9. Chacune des traverses inférieures est emprisonnée
dans une lumière discontinue 10 prévue dans une paroi 4 de l'embase, et sert
de pivot pour le couple de montants, les traverses supérieures permettant le
blocage des montants dans une rainure discontinue 11 (représentée en figure
1f) prévue sur chacune des parois présentant une lumière. Le support
comprend également un couvercle 12 muni également de perforations 13 pour
le passage d'une fourche, muni également de parois 14, 15 et présentant
quatre protubérances 16 munies d'évidements (non représentés) dans lesquels
viennent s'emboíter les montants et dans lesquels peuvent également
s'emboíter des saillies 17 prévues à cet effet en position compacte du
support. Chaque montant présente deux parties verticales 18, 19 reliées entre
elles par une partie inclinée 20. Une ouverture 21 est prévue dans les parois 4
recevant les traverses des montants afin de pouvoir faciliter la manipulation de
l'ensemble traverses plus montants lors du basculement des montants.
L'ensemble est alors saisi par les traverses au niveau de cette ouverture.
L'indication des produits transportés peut être portée sur une des parois
à l'aide d'un placard adhésif 22 (figure 2). Le sac vide destiné à contenir les
marchandises présente une ouverture supérieure 23 et une ouverture inférieure
24 préalablement fermée par un cordon 25 par exemple. Ce sac est attaché au
support par l'intermédiaire de lanières flexibles 26, des pièces d'accrochage
(non représentées) des lanières étant par exemple prévues dans le couvercle
du support. Le sac est introduit latéralement dans le support (figures 1a, 1b et
2a, 2b) puis accroché par un opérateur, la partie supérieure du sac, appelée
« jupe » 27, étant rabattue sur le couvercle, de façon à ce que l'ouverture
supérieure du sac soit dégagée. Le conteneur 30a ainsi formé est ensuite
chargé en déversant dans le sac, par exemple, à partir d'une trémie 28, des
fils de verre coupés 29 (figures 1c et 2c). La jupe est rabattue et le sac
refermé à l'aide d'un lien (non visible sur les figures). Le dispositif est ensuite
transporté à l'aide d'un chariot élévateur 31 (représenté en figure 2d) en
introduisant les fourches 32 du chariot dans les perforations prévues à cet
effet dans l'embase et en soulevant l'ensemble (figures 1d et 2d). Le
conteneur peut éventuellement être transporté jusqu'à un lieu de stockage,
avant d'être transporté (par exemple dans un camion ou un wagon) jusqu'au
lieu de déchargement.
Lors du déchargement, le dispositif est positionné par exemple au-dessus
d'une trémie doseuse 33 et un opérateur actionne le levier latéral 34
libérant une trappe 35 formée d'un tissu de fils organiques fermant jusqu'à
présent l'ouverture (non visible sur le schéma) prévue dans le fond de
l'embase. Sous le poids du sac, la trappe tombe, la partie inférieure du sac
dépasse et l'opérateur peut tirer sur le cordon 25 fermant cette partie
inférieure afin d'ouvrir le sac (ce cordon ayant été passé par une ouverture
prévue à cet effet lors de l'insertion du sac dans le support). Par ce
mécanisme, l'opérateur peut libérer la charge en toute sécurité. Les fils coupés
tombent alors dans la trémie (figures 1e et 2e).
L'opérateur referme ensuite la trappe en tirant sur un lien 37 rattaché
aux extrémités libres de la toile et « replie » l'emballage. Pour ce faire, il
soulève le couvercle à l'aide d'un chariot élévateur 31 en introduisant les
fourches 32 du chariot dans les perforations prévues à cet effet ; le couvercle
maintenu à la verticale du dispositif, il saisit les traverses d'un des couples de
montants au niveau de l'ouverture prévue à cet effet dans la paroi 4, soulève
l'ensemble traverses plus montants libérant la traverse supérieure de la rainure
prévue dans la paroi et le fait basculer à l'intérieur de l'enceinte délimitée par
les parois de l'embase. Ce faisant, la traverse inférieure de l'ensemble glisse le
long de la lumière jusqu'au fond de celle-ci (figures 2f puis 1f, mouvement
indiqué par les flèches). Il procède de même pour les autres montants. Il
redescend ensuite le couvercle qui vient tout naturellement s'emboíter sur les
saillies prévues à cet effet sur l'embase. Le sac souple peut rester emprisonné
et protégé à l'intérieur du dispositif « replié ». Il est ensuite possible d'empiler
plusieurs conteneurs vides les uns sur les autres (figures 1g et 2g représentant
un conteneur 30b similaire au conteneur 30a, et que l'on vient poser sur le
conteneur 30a). Dans ce mode de réalisation trois conteneurs vides, mis sous
leur forme compacte, occupent le même espace qu'un conteneur déployé.
Un seul opérateur est nécessaire pour toutes les opérations, qui se
déroulent de façon rapide et en toute sécurité.
Dans ce mode de réalisation, la hauteur du dispositif est par exemple de
l'ordre de 1,75 m (et sa hauteur utile entre le fond de l'embase et le fond du
couvercle, non visible sur les figures mais situé juste sous les perforations 13,
est de l'ordre de 1,5 m) et l'embase présente une section, dans un plan
horizontal, de l'ordre de 1,15 m x 1,15 m. Le couvercle et l'embase sont par
exemple réalisés en plastique moulé et les montants en acier, la structure à
vide pesant de l'ordre de 90 kg, et pesant de l'ordre de une tonne lorsqu'elle
est chargée d'un « big bag » de fils coupés.
Le dispositif représenté en figure 3 présente de légères différences par
rapport au dispositif représenté en figures 1 et 2. Les éléments communs sont
désignés par les mêmes références. Le dispositif représenté en figure 3 est
cette fois constitué d'un support présentant une embase pourvue de pieds 40
entre lesquels peut passer la fourche d'un chariot élévateur, le chariot pouvant
saisir le dispositif de n'importe quel côté (on le saisit cependant
préférentiellement du côté indiqué en figures 1 et 2, c'est-à-dire par un des
côtés ne portant pas les montants). On distingue la trappe 35 fermant
l'ouverture prévue dans le fond 36 de l'embase (la surface 36 correspondant
également au « plan de l'embase» et supportant les marchandises). On
distingue également l'ouverture 41 prévue dans le fond 49 du couvercle (la
hauteur utile se mesurant entre le fond du couvercle, c'est-à-dire cette surface
49 et le fond de l'embase 36), des moyens d'attache (non représentés) des
sangles d'un réservoir souple étant prévus autour de cette ouverture. Une
partie du montant au premier plan est ôtée de façon à montrer la forme de la
paroi 4 permettant l'articulation et le blocage des montants. Une partie de la
seconde paroi est également ôtée, et l'ensemble des montants du premier plan
légèrement soulevé pour distinguer les traverses liant les montants deux à
deux, chaque traverse supérieure étant, dans le mode de réalisation ici illustré,
reliée à la traverse inférieure correspondante par une paroi centrale 42
renforçant l'ensemble et lui conférant une pérennité plus importante. On
distingue également que les parois portant les montants sont constituées de
deux plaques 43, 44 reliées entre elles en deux endroits par des éléments
45, 46 délimitant la lumière en ses extrémités, la paroi interne 44 tournée vers
l'intérieur du support présentant une ouverture 48 dans sa partie centrale
supérieure afin de permettre le basculement, vers l'intérieur, de la plaque liant
les traverses, pour chaque ensemble de montants.
Le couvercle représenté en figure 4a fait partie d'un dispositif selon
l'invention (dont la structure correspond par exemple approximativement à
celle représentée en figure 3). Ce couvercle présente une ouverture centrale
50, des parois 51, 52, des protubérances 53 munies d'évidements (non
représentés) pour l'emboítement des montants, des perforations 54, 55 pour
le passage des fourches des chariots élévateurs, des bossages 56 pour le
gerbage des dispositifs (l'embase du dispositif étant alors munie d'évidements
correspondants) et des systèmes d'attache 57 pour les lanières du réservoir
souple.
Quatre systèmes d'attache sont prévus aux quatre coins de l'ouverture
centrale. Chacun de ces système consiste en un évidement 58 séparé en deux
par un élément approximativement plan 59 présentant un bossage inférieur 60
et un bossage supérieur 61. Les sangles 62 (figure 4b) du réservoir souple
sont passées dans une des parties de l'évidement (par exemple la partie la plus
éloignée de l'ouverture centrale puis rabattues autour du bossage supérieur de
l'élément plan ; elles sont redescendues le long de cet élément plan puis
passées derrière le bossage inférieur. Elles restent bloquées derrière ce
bossage, notamment pendant le transport sous l'effet de la traction exercée
sur les sangles (indiquée par les flèches) par le réservoir chargé. Ce système
d'attache sur le dispositif selon l'invention est particulièrement avantageux.
Les dispositifs selon l'invention conviennent particulièrement bien au
transport de fils de verre coupés.