EP0394105A1

EP0394105A1 - Appareil à épiler

Info

Publication number: EP0394105A1
Application number: EP90401006A
Authority: EP
Inventors: Jacques Demeester
Original assignee: Braun GmbH
Current assignee: Braun GmbH
Priority date: 1989-04-21
Filing date: 1990-04-12
Publication date: 1990-10-24
Anticipated expiration: 2010-04-12
Also published as: FR2646065A1; FR2646065B1; JPH02295510A; ATE89979T1; ES2041156T3; DE69001782D1; EP0394105B1; US5108409A; DE69001782T2

Abstract

Cet appareil comporte une tête d'épilation (1) comprenant une série de lames mobiles (7) formant une pluralité de pinces de préhension et d'arrachage des poils à éliminer. Cette tête d'épilation est accouplée avec des moyens mécaniques d'entraînement aptes à lui imprimer d'une part un mouvement de translation à peu près dans un plan (X-X′) parallèle à celui défini par les bords libres des lames mobiles (7) formant les pinces de préhension, et selon un axe parallèle à ces mêmes bords, et d'autre part au cours de ce mouvement de translation, un mouvement de recul par rapport à ce plan, selon un axe (Z-Z′) perpendiculaire à celui-ci. Par ailleurs, il est prévu des moyens d'actionnement des lames mobiles (7) de préhension, pour assurer la fermeture des pinces correspondantes avant le mouvement de recul de la tête d'épilation, puis à nouveau leur ouverture jusqu'à leur prochaine fermeture avant un nouveau recul de la tête d'épilation.

Cet appareil est destiné à être utilisé pour l'élimination des poils superflus.

Description

La présente invention concerne les petits appareils à épiler susceptibles d'être tenus à la main pour procéder à l'élimination des poils superflus.
Il existe déjà un certain nombre d'appareils de ce genre dont certains correspondent à la simple motorisation des pinces à épiler à commande manuelle. Ainsi, le brevet FR 2.395.724 décrit un appareil de ce type. En ce qui concerne l'arrachage des poils, l'efficacité de cet appareil est satisfaisante, car chaque poil saisi se trouve arraché par un mouvement de traction s'exerçant perpendiculairement à la peau. Toutefois, le rendement de cet appareil est extrêmement limité. En effet les poils ne s'engagent pas facilement entre les pinces et sont plutôt plaqués sur la peau par le mouvement des pinces.
C'est la raison pour laquelle d'autres appareils sont conçus de façon à comporter des organes mobiles de pincement et d'arrachage qui effectuent un mouvement permanent de balayage et de peignage dans le plan de la peau. C'est le cas de l'appareil décrit dans le brevet FR 2.586.538. Toutefois, avec un tel appareil la traction est alors exercée latéralement et non plus perpendiculairement à cette surface comme dans le cas avec une pince manuelle à épiler de type classique. Il en résulte que l'efficacité des appareils de ce genre est moindre, car il n'est plus certain que les poils soient effectivement arrachés avec leur bulbe comme cela est le cas avec un mouvement de traction s'exerçant perpendiculairement à la peau. En conséquence, il arrive fréquemment que certains poils soient cassés à leur base au lieu d'être arrachés.
C'est pourquoi la présente invention a pour but de réaliser un petit appareil à épiler qui est conçu de façon à pouvoir arracher une quantité importante de poils, mais avec les avantages d'un arrachage vertical, sans casser le poil.
Cet appareil comporte une tête d'épilation comprenant une série de lames mobiles formant une pluralité de pinces de préhension qui sont successivement ouvertes et fermées pour l'arrachage des poils à éliminer. Cependant cet appareil est caractérisé en ce que sa tête d'épilation, montée à l'une des extrémités du boîtier de cet appareil, est accouplée avec des moyens d'entraînement aptes à lui imprimer à la fois :
- un mouvement ayant périodiquement une composante principale parallèle, ou à peu près parallèle, au plan de travail de cette tête d'épilation, donc à la surface de la peau, et également parallèle aux bords des lames de pincement, de façon à faciliter l'engagement des poils à arracher par un effet de peignage,
- et, au cours de ce mouvement, un recul de cette tête d'épilation par rapport à son plan de travail, selon un axe qui est perpendiculaire à celui-ci, ou tout au moins se rapproche d'une telle perpendiculaire,
- les moyens d'actionnement des lames mobiles de préhension étant aptes à assurer la fermeture des pinces correspondantes avant le recul de la tête d'épilation, puis leur ouverture jusqu'à leur prochaine fermeture avant un nouveau recul de la tête d'épilation.
Ainsi la conception du présent appareil est telle que celui-ci combine les avantages d'un peignage préalable des poils avant leur préhension et d'une traction ultérieure à peu près perpendiculairement à la surface de la peau. En effet, le déplacement des lames mobiles à peu près parallèlement à la surface de la peau assure un peignage préalable des poils facilitant leur engagement entre ces lames grâces à l'orientation qui leur est ainsi donnée. Quant à l'efficacité de l'arrachage des poils, celle-ci résulte de ce que la traction exercée sur ceux-ci après préhension a lieu à peu près perpendiculairement à la surface de la peau, et non pas latéralement comme cela est le cas dans les appareils actuels à épiler.
Selon une autre caractéristique du présent appareil, les moyens mécaniques d'entraînement de la tête flottante d'épilation sont aptes à lui imprimer une vitesse variable au cours de son mouvement complexe de translation et de recul, de façon que la vitesse de cette tête d'épilation devienne nulle au moment de la fermeture des pinces pour croître ensuite pendant le mouvement de recul de cette tête. Or ceci accroit considérablement l'efficacité du présent appareil.
Dans une forme avantageuse de cet appareil, la tête flottante d'épilation est accouplée avec l'une des extrémités d'un bras d'entraînement qui, au repos, est sensiblement perpendiculaire au plan défini par les bords libres des lames mobiles, et en un point intermédiaire de la longueur duquel est attelé un doigt d'actionnement porté par un plateau-manivelle entraîné en rotation par le moteur de l'appareil. Ce doigt d'actionnement peut alors être engagé à l'intérieur d'une coulisse prévue dans le bras d'entraînement et qui présente un profil particulier déterminant la nature du mouvement imprimé à ce bras.
Cependant d'autres particularités et avantages du présent appareil apparaitront au cours de la description suivante. Celle-ci est donnée en référence aux dessins annexés à simple titre indicatif, et sur lesquels :

La figure 1 est une vue en coupe transversale d'un appareil à épiler selon l'invention.
La figure 2 est une vue schématique en coupe de sa tête d'épilation selon la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est un schéma illustrant le fonctionnement des moyens d'actionnement du bras d'entraînement de la tête d'épilation.
La figure 4 représente une courbe illustrant les mouvements de la tête d'épilation pendant l'utilisation du présent appareil.
Les figures 5 à 8 sont des schémas similaires à la figure 3 et qui correspondent à différentes variantes de réalisation.
Les figures 9 et 10 sont des vues schématiques en perspective illustrant deux autres variantes encore de réalisation.
La figure 11 est une vue schématique en plan de dessus d'une forme particulière de réalisation de l'appareil à épiler selon l'invention.
Les figures 12 et 13 sont des vues partielles en coupe verticale de la tête d'épilation de cet appareil, ces vues illustrant deux cas différents d'utilisation.
Les figures 14 et 15 sont des vues en coupe transversale de deux variantes de réalisation de la tête d'épilation du présent appareil.
Les figures 16 et 17 sont des vues partielles en coupe longitudinale de la tête d'épilation prévue dans une autre forme de réalisation, ces vues illustrant deux cas différents d'utilisation.
La figure 18 est une vue schématique d'une autre forme de réalisation encore de la tête d'épilation d'un appareil selon l'invention.
La figure 19 est une vue schématique en élévation d'une autre forme de réalisation encore.
La figure 20 est une vue partielle en coupe transversale d'une autre forme de réalisation.
Les figures 21 et 22 sont des schémas illustrant deux modes différents de fonctionnement des lames de pincement prévues dans cette forme de réalisation.
Les figures 23 et 24 sont des schémas illustrant une variante particulière des moyens d'actionnement du bras d'entraînement de la tête d'épilation.

L'appareil représenté sur les figures 1 à 3 comporte une tête d'épilation désignée par la référence générale 1. Celle-ci est disposée à l'une des extrémités d'un petit boîtier 2 qui est susceptible d'être tenu à la main. Ce dernier renferme un moteur électrique 3 d'entraînement des organes mécaniques de la tête d'épilation, ainsi que des piles 4 pour l'alimentation de ce moteur.
La tête d'épilation 1 est entourée par un capot 5 rapporté sur l'extrémité correspondante du boîtier 2 et qui comporte une ouverture 6 à travers laquelle font légèrement saillie les bords libres d'une série de lames 7 constituant les pinces de préhension et d'arrachage des poils à éliminer. Ces lames sont disposées côte à côte et parallèlement les unes aux autres sur un même support 8. Celui-ci est monté flottant sur l'extrémité correspondante du boîtier 2 en étant relié à celle-ci par des lames de ressorts 9. Les bords externes des lames de pincement 7 s'étendent à peu près dans un même plan X-X′, correspondant au plan de travail de la présente tête d'épilation, ce plan étant destiné à se trouver placé parallèlement à la surface de la peau et à très peu de distance de celle-ci. Cependant les bords libres des lames 7 peuvent avoir un profil légèrement courbe et tangent au plan X-X′, comme cela est le cas dans l'exemple représenté à la figure 1.
Les lames 7 affectent chacune la forme d'un arceau dont les branches latérales sont disposées de part et d'autre de deux rebords saillants 10 portés par le support mobile 8. Le montage de ces lames sur ces rebords est tel qu'elles puissent pivoter, à leur pied, autour d'une série d'axes parallèles Y-Y′. Ainsi, par un mouvement de pivotement en sens inverse de deux lames voisines 7, désignées respectivement 7a et 7b, les bords externes de celles-ci peuvent être serrés l'un contre l'autre pour former une pince de préhension et de traction. A cet effet, ces lames 7 sont alternativement accouplées avec deux barrettes de commande, respectivement 11a et 11b qui sont aptes à les faire pivoter dans un sens et dans l'autre. Ces deux barrettes sont disposées l'une sur l'autre entre les deux rebords 10 du support mobile 8. Chacune d'elles comporte une petite chape 12a ou 12b à l'intérieur de laquelle est engagée une dent saillante 13a ou 13b de la lame correspondante 7a ou 7b. La surface de pincement des lames dépend alors de la forme du bord libre extérieur de ces lames. Ceci permet de définir un très bon pincement et une bonne régularité sur une surface très faible sans précision d'usinage particulier.
Comme représenté sur la figure 2, chacune des barrettes de commande 11a et 11b fait saillie à l'une ou l'autre extrémité de la tête d'épilation 1 et comporte en bout un galet 14a ou 14b disposé contre les parois internes correspondantes du capot 5. Un ressort 15, interposé entre les deux barrettes 14a et 14b comme représenté sur la figure 2, tend à maintenir ces deux barrettes dans une position telle que les bords externes 7a et 7b sont écartés les uns des autres comme représenté sur la figure 2, ce qui assure l'ouverture des pinces de préhension.
Dans l'exemple représenté les moyens d'entraînement de la tête flottante d'épilation 1 comportent un bras d'actionnement 16. Au repos celui-ci est sensiblement perpendiculaire au plan X-X′ défini par les bords libres des lames 7. Le support mobile 8 de celles-ci est attelé à l'extrémité correspondante 17 de ce bras d'actionnement. A cet effet ce support s'articule, par l'intermédiaire d'un axe 8, sur une patte 19 portée par cette extrémité.
Quant à l'extrémité opposée 20 du bras d'actionnement 16, elle est montée coulissante dans le sens axial à l'intérieur d'une rotule 21 qui s'articule dans un siège fixe 22 prévu dans le boîtier 2. Par ailleurs, un ressort 23 de poussée tend à maintenir le bras 16 et la tête flottante 1 d'épilation dans une position pour laquelle les bords externes des lames 7 se trouvent placés dans le plan X-X′ ou sont tangents à ce plan.
En un point intermédiaire de sa longueur, le bras d'actionnement 16 comporte une coulisse 24 à l'intérieur de laquelle est engagé un doigt de commande 25 porté par un plateau-manivelle 26 entraîné en rotation par le moteur 3 de l'appareil.
Grâce à la conception des moyens d'entraînement ainsi prévus, la tête flottante 1 d'épilation est animée d'un double mouvement, à savoir :

a) un mouvement de translation, selon la flèche F1, à peu près dans un plan parallèle au plan X-X′ et selon un axe parallèle aux bords externes des lames 7, donc un axe parallèle aux axes Y-Y′ de pivotement de ces lames,
b) et, au cours de ce mouvement de translation, un mouvement de recul par rapport au plan X-X′, à peu près selon un axe Z-Z′ perpendiculaire à celui-ci.

En effet, la rotation du plateau-manivelle 26 dans le sens de la flèche F à partir de la position de repos représentée à la figure 2, a pour effet de déplacer le doigt de commande 25 de la position 25a à la position 25b, ce qui entraîne une translation de la tête d'épilation selon la flèche F1. Au cours de ce mouvement, le doigt de commande 25 se déplace à l'intérieur de la coulisse 24 de sorte que le bras d'actionnement 16 effectue simplement un mouvement de pivotement par articulation de la rotule 21 à l'intérieur de son siège et que les bords libres des lames 7 restent sensiblement dans le plan X-X′.
Cependant lorsque le doigt de commande 25 parvient à la position 25b, il atteint le fond de la coulisse 24 et à partir de ce moment la poursuite de la rotation du plateau-manivelle 26 a pour effet que le doigt de commande 25 entraîne avec lui le bras d'actionnement 16 selon la flèche F2 jusqu'à ce que ce doigt atteigne sa position 25c. Ceci provoque alors un mouvement de recul à l'ensemble de la tête flottante d'épilation, et ce à peu près perpendiculairement au plan X-X′.
Puis lorsque le doigt de commande passe de sa position 25c à sa position 25d, il permet au bras d'actionnement 16 de revenir dans sa position initiale de coulissement à l'intérieur de la rotule 21. Ceci ramène donc les bords libres des lames 7 dans le plan X-X′.
Enfin, quand le doigt de commande 25 passe de sa position 25d à sa position initiale 25a, il se déplace alors simplement à l'intérieur de la coulisse 24 en imprimant un mouvement de pivotement au bras d'actionnement 16. Ceci se traduit donc par une nouvelle translation de la tête d'épilation selon la flèche F1, et ainsi de suite.
La figure 4 représente du reste une courbe illustrant les différents déplacements de la tête d'épilation 1 au cours de l'utilisation de l'appareil. Sur cette courbe, la partie dessinée par deux traits parallèles représente la totalité de la course pendant laquelle les pinces de préhension sont ouvertes. Quant à la partie dessinée en trait plein, elle représente la course durant laquelle ces mêmes pinces sont fermées. Cette fermeture commence au point B situé peu avant le point C désignant le début du recul de la tête de préhension, cette fermeture prenant fin au point D qui correspond à la fin de ce mouvement de recul. Quant à l'ouverture des pinces, elle commence à ce point D pour se terminer au point B mentionné ci-dessus. La portion EAC de la courbe de la figure 4 représente le déplacement effectué en translation parallèlement au plan X-X′, le point A correspondant à la position représentée aux figures 1 et 2. Quant à la portion CD de cette courbe, elle représente le mouvement de recul de la tête d'épilation. Enfin la portion DE représente le retour de la tête d'épilation au voisinage du plan X-X′.
Or il est par ailleurs prévu des moyens de commande agissant sur les deux barrettes 11a et 11b d'actionnement des lames 7 afin de les faire pivoter en sens inverse au moment voulu pour fermer et ouvrir les pinces de préhension constituées par ces lames. En l'occurrence, les parois internes du capot 5 comportent des rampes 27a et 27b qui sont aptes à agir sur les extrémités de l'une et l'autre barrettes 11a et 11b. Le profil de ces cames est tel que celles-ci provoquent la fermeture des pinces de préhension avant le mouvement de recul imprimé à la tête d'épilation 1 et le maintien de cette fermeture pendant tout ce mouvement, puis une nouvelle ouverture des pinces lors du retour de la tête d'épilation dans sa position initiale, et le maintien de cette ouverture jusque peu avant l'exécution d'un nouveau mouvement de recul par la tête d'épilation.
En conséquence, le mouvement de translation imprimé aux lames 7 dans un plan parallèle au plan X-X′ s'effectue pour majeure partie alors que les pinces de préhension sont ouvertes. Il en résulte un peignage des poils à arracher ce qui les oriente parallèlement aux lames 7 en facilitant par là même l'engagement de ces poils entre ces lames.
Quant à l'arrachage des poils, il est effectué par une traction qui s'exerce à peu près perpendiculairement au plan X-X′, donc à la surface de la peau. Ceci permet un excellent arrachage des poils avec leur bulbe sans risque de simple cassure des poils à leur base, comme cela est le cas dans les appareils à épiler existant actuellement.
La figure 5 représente une variante de réalisation des moyens d'entraînement de la tête flottante d'épilation. Dans cette variante, la forme de la coulisse 24a prévue dans le bras d'actionnement correspondant 16a est telle que la vitesse d'entraînement de la tête d'épilation soit variable au cours des diverses phases du mouvement de celle-ci. Plus précisément, le profil de cette coulisse est conçu pour que le mouvement de translation parallèlement au plan X-X′ s'annule pendant la fermeture des pinces et avant que le mouvement de recul assurant l'arrachage des poils s'effectue. Ceci permet d'accroître l'efficacité de l'arrachage des poils. Le serrage des pinces étant réalisé sans choc ni déplacement en translation des lames, le poil est pincé en douceur et sans risque d'être cassé. Mais dans cet ordre d'idée, il serait possible de prévoir tout autre profil approprié pour la coulisse de l'arbre d'entraînement de façon à obtenir des diverses variations de vitesse entre les différents mouvements imprimés à la tête d'épilation.
La figure 6 représente une autre variante dans laquelle la coulisse prévue dans les précédentes formes de réalisation est remplacée par une ouverture 24b ayant un contour rectangulaire, le doigt de commande 25 porté par le plateau rotatif 26 étant engagé dans cette ouverture. La forme particulière de celle-ci a pour effet que le mouvement de recul imprimé à la tête d'épilation est plus franc que dans les précédentes formes de réalisation, et que l'arrachage des poils s'effectue selon un mouvement réellement perpendiculaire au plan de travail de la tête d'épilation. En effet lorsque le doigt 25 parvient à l'extrémité de l'ouverture rectangulaire 24b, il est amené à glisser contre le bord de cette ouverture dans la direction opposée à la tête d'épilation.
Il est possible de prévoir de nombreux autres profils pour la coulisse ou l'ouverture à l'intérieur de laquelle est engagé le doigt d'actionnement 25 porté par le plateau rotatif 26, et ce en fonction de la nature du mouvement à impartir à la tête d'épilation.
Cependant, dans une forme de réalisation plus simple représentée à la figure 7, le bras 16c d'entraînement de la tête d'épilation ne comporte aucune coulisse ou similaire et le doigt d'actionnement correspondant 25c est simplement monté rotatif à l'intérieur d'un trou circulaire 24c prévu dans ce bras d'entraînement.
L'agencement ainsi prévu permet d'impartir, à la tête d'épilation, un mouvement elliptique assurant le même fonctionnement que dans les autres formes de réalisation, c'est-à-dire à la fois un mouvement à peu près dans le plan de travail XX-X′ de la tête d'épilation et un mouvement de recul par rapport à ce plan.
Il convient de noter que le mouvement de recul peut être réalisé à des moments différents de l'exécution du mouvement de translation effectué parallèlement au plan X-X′. Dans les exemples décrits ci-dessus, ce mouvement de recul a lieu lorsque la tête d'épilation est parvenue à la fin de sa course vers la droite de la figure 1. Cependant il serait possible de prévoir un agencement des moyens d'entraînement qui serait tel que ce mouvement de recul se produise au contraire au milieu de la course de translation effectuée parallèlement au plan X-X′, ou bien encore à tout autre moment approprié de cette course de translation.
De plus, le système constitué par la combinaison d'un plateau-manivelle et d'un doigt d'actionnement s'articulant dans le bras d'entraînement de la tête d'épilation pourrait être remplacé par tout autre système mécanique susceptible d'assurer la même combinaison de mouvements, c'est-à-dire d'une part un mouvement effectué à peu près dans un plan parallèle au plan X-X′ et un mouvement de recul à peu près perpendiculairement à ce plan.
Ainsi, comme représenté sur la figure 8, la tête d'épilation 1 peut être attelée à l'une des extrémités d'un bras d'entraînement 16d dont l'extrémité opposée est articulée en 30 sur un plateau rotatif 26d entraîné par le moteur de l'appareil. Par ailleurs, en un point intermédiaire de sa longueur, le bras d'entraînement porte un ergot 31 qui est engagé à l'intérieur d'une coulisse circulaire fixe 32 de guidage. Grâce à cet agencement une partie du mouvement de la tête d'épilation s'effectue à peu près dans le plan X-X′, et ceci s'accompagne d'un mouvement de recul par rapport à ce plan. Mais encore une fois de nombreux autres mécanismes d'entraînement peuvent être utilisés pour assurer les mouvements desirés pour la tête d'épilation.
Eventuellement le bras 16 d'entraînement de la tête d'épilation peut être remplacé par deux bras liés simplement par leur mouvement similaire dans le plan XX′, mais ayant sur l'axe YY′ des mouvements opposés qui assureraient le pincement des lames par actionnement de leurs barrettes respectives. Le mouvement des bras sur cet axe YY′ serait créé par une cinématique liée à la rotation du plateau manivelle de façon à déclencher le pincement toujours au même point de la trajectoire dans le plan XX′, de manière périodique. Les bras d'entraînement peuvent avoir une géométrie particulière : ciseaux, trapèze, avec rotation de façon à créer ce mouvement. Ce cas particulier convient avantageusement à un appareil à épiler comportant une pince unique d'arrachage, la tête d'épilation étant ainsi plus simple à réaliser.
De même on peut envisager un système où un ressort en compression assurerait le pincement et où le mouvement mécanique provoquerait l'ouverture des pinces, en comprimant le ressort. Ce système où l'on a inversé le rôle du mouvement mécanique par rapport à l'autre a l'avantage de nécessiter moins de précision. En effet, l'effort de poussée du ressort dépend peu des dimensions des pièces et de l'usure, ce qui n'est pas le cas de l'effort mécanique précédent.
Par ailleurs, les moyens de commande du pivotement des lames 7, formant pinces de préhension, pourraient être remplacés par tous autres moyens susceptibles de jouer le même rôle pendant les divers mouvements de la tête flottante d'épilation. A ce sujet, il faut noter qu'au lieu d'être montées pivotantes à leur pied, les lames de pincement 7 pourraient être solidaires des deux barrettes assurant leur actionnement. Ainsi le déplacement en sens inverse de celles-ci commanderait le serrage et l'écartement de ces lames par simple mouvement de translation.
Mais encore une fois, de nombreuses autres formes de réalisation encore peuvent être prévues.
Ainsi l'agencement des moyens d'entraînement de la tête d'épilation 1 pourrait être tel que ceux-ci impriment à cette tête une trajectoire de forme elliptique, très applatie.
Par ailleurs dans la tête d'épilation certaines des lames pourraient être fixes, les autres restant mobiles de façon à s'appliquer contre les lames fixes en position de fermeture des pinces formées par ces lames. Ainsi une pince sur deux pourrait être fixe et une sur deux mobile. Par exemple toutes les pinces 7a pourraient être fixes, la barrette correspondante 11a leur servant alors simplement de support fixe, et non d'organe d'actionnement. Mais il est possible de prévoir de nombreuses autres combinaisons de lames fixes et de lames mobiles.
D'autre part, la nature du mouvement des lames mobiles pourrait être différente. Au lieu d'être pivotantes, comme prévu dans l'exemple des figures 1 à 4, ces lames pourraient être mobiles en translation pour assurer la fermeture des pinces formées par celles-ci. Cependant cette fermeture pourrait également être réalisée par flexion des extrémités de travail de ces lames, ou tout au moins d'une lame sur deux.
Ces lames de pincement, ou tout au moins certaines d'entre elles pourraient comporter, à leur périphérie, une garniture ou des éléments de garniture, en une matière adhérant sur les poils humains. De tels éléments de garniture ont pour fonction d'améliorer encore le peignage des poils par l'appareil avant leur préhension entre les lames de pincement. Lorsqu'il existe des lames intermédiaires de protection entre les lames de pincement, comme prévu dans les formes de réalisation des figures 14 à 17 décrites par la suite, ces lames de protection peuvent également comporter, à leur périphérie, une garniture ou des éléments de garniture, en une matière adhérant sur les poils humains.
Quant à la figure 9 elle représente une variante dans laquelle il est prévu deux têtes distinctes d'épilation 1e et 1f qui sont similaires, dans leur conception et leur agencement, à la tête d'épilation 1 prévue dans la forme de réalisation représentée aux figures 1 et 2. Les moyens d'entraînement de ces deux têtes d'épilation sont alors tels que celles-ci soient animées de mouvements de même nature, mais avec un décalage dans le temps de façon à être symétriques. A cet effet, ces moyens d'entraînement peuvent comporter un plateau rotatif 26e sur l'une et l'autre faces duquel s'articulent des bras d'entraînement 16e et 16f, et ce en deux points diamétralement opposés. Une des extrémités de ces bras d'entraînement est accouplée avec le support 8e ou 8f de l'une et l'autre têtes d'épilation, cependant que leur extrémité opposée d'entraînement est montée coulissante dans une rotule articulée 21e ou 21f. L'agencement prévu dans cette forme particulière de réalisation a pour avantage d'éviter les à-coups pouvant se produire dans le cas où il existe une seule tête d'épilation.
La figure 10 illustre une autre forme de réalisation dans laquelle il est également prévu deux têtes distinctes d'épilation (non représentées), mais qui est conçue de façon à ce que celles-ci soient animées de mouvements de même nature, mais s'effectuant en sens inverse. A cet effet, les bras d'entraînement 16g et 16h de ces deux têtes d'épilation s'articulent, en un point intrmédiaire de leur longueur, sur deux plateaux rotatifs 33g et 33h qui sont entraînés en rotation en sens inverse par un pignon 34 de renvoi d'angle. Comme précédemment, les extrémités des deux bras d'entraînement, qui sont opposés aux têtes d'épilation, sont montées coulissantes dans des rotules articulées 21. L'agencement ainsi prévu a pour avantage d'éviter également les à-coups pouvant se produire dans le cas où il existe une seule tête d'épilation.
Les figures 11 à 13 illustrent une forme particulière de réalisation dans laquelle une grille de protection, désignée par la référence générale 35, est associée à la tête d'épilation de l'appareil correspondant. Les éléments transversaux 36 de cette grille sont disposés entre deux paires successives de lames complémentaires de pincement 7a et 7b, comme représenté sur la figure 11. Or cette grille repose sur des ressorts 37 qui tendent à la maintenir dans une position telle que les bords des éléments transversaux 36 de cette grille se trouvent en saillie d'une distance h par rapport aux bords libres des lames de pincement 7a et 7b (voir figure 12).
Dans ces conditions, lorsque la grille 35 se trouve appliquée contre la peau, seuls les éléments transversaux 36 de celle-ci sont au contact de la peau, car les bords des lames de pincement 7a et 7b se trouvent alors en retrait. Mais lorsqu'on appuie fortement l'appareil contre la peau, ceci provoque un recul de la grille 35 dans le sens de la flèche F à l'encontre de l'action des ressorts 37 jusqu'à ce que les bords des lames de pincement 7a et 7b viennent au contact de la peau comme représenté sur la figure 13. A partir de ce moment ces lames sont aptes à pincer entre elles les poils à arracher. Mais dès que l'utilisateur relache la pression exercée sur l'appareil, la grille de protection 36 est à nouveau repoussée vers l'extérieur par les ressorts 37, ce qui a pour effet de neutraliser l'action des lames de pincement 7a et 7b.
En conséquence, l'utilisateur peut "doser" l'action de l'appareil en appliquant plus ou moins fortement celui-ci contre la peau. En début d'opération il peut simplement placer l'appareil au contact de la peau de façon que les lames de pincement n'aient pas d'action. Puis il peut presser plus fortement l'appareil pour faire intervenir les lames de pincement. Mais dès que l'opération d'arrachage des poils se révèle douloureuse, il suffit à l'opérateur de relacher la pression exercée sur l'appareil pour interrompre l'action des lames de pincement.
Dans ces conditions, l'appareil correspondant à cette forme de réalisation est plus adapté à être utilisé pour l'épilation de certaines zones de la peau qui sont particulièrement sensibles.
Dans le même but il est possible de prévoir, à la place de la grille 35 un cadre mobile entourant simplement les lames de pincement 7a, 7b, ce cadre étant monté mobile sur des ressorts 37 comme la grille 35. Il serait également possible de prévoir un cadre portant une sorte de peigne en saillie sur le bord interne de ses deux longs côtés.
La figure 14 illustre une autre forme de réalisation qui est également conçue de façon à permettre une action progressive de l'appareil. Dans cette forme de réalisation la tête d'épilation correspondante 1i comporte une série de lames de protection 38 dont chacune est disposée entre deux paires successives de lames de pincement 7a, 7b. Ces lames de protection 38 sont disposées dans la même orientation. Cependant elles sont montées sur des ressorts 39 qui tendent à les maintenir normalement dans une position pour laquelle leur bord libre fait saillie par rapport au bord libre des lames de pincement 7a et 7b, et ce à peu près dans les mêmes conditions que cela était le cas pour les éléments transversaux 36 de la grille de protection 35 de la forme de réalisation selon les figures 11 à 13.
Ainsi, lorsque l'utilisateur place la tête d'épilation 1i contre la peau, seules les lames de protection 38 se trouvent au contact de celle-ci, les lames de pincement 7a et 7b étant alors en retrait, de sorte que leur action est en quelque sorte neutralisée. Mais il suffit à l'utilisateur de presser l'appareil contre la peau pour provoquer ainsi l'éffacement des lames de protection 38 et l'entrée en action progressive des lames de pincement 7a et 7b.
La figure 15 représente une autre forme de réalisation correspondant à la même conception générale. La seule différence réside dans le fait que les lames de protection 38, montées sur ressort, sont remplacées par des lames de protection 38j présentant une découpe particulière 40 permettant leur contraction, et par suite leur effacement, lorsque la tête d'épilation 7j est pressée contre la peau. Le fonctionnement est donc le même que dans la forme de réalisation précédente.
Les figures 16 à 17 illustrent une autre forme de réalisation encore qui est également conçue pour permettre une action progressive de l'appareil.
Dans celle-ci les lames de protection 38j, prévues dans le cas de la figure 15, sont remplacées par des lames de protection 38k susceptibles de se courber lors d'une pression de la tête d'épilation correspondante 7k contre la peau (voir figure 17). A cet effet ces lames de protection 38k sont réalisées en un matériau susceptible de fléchir sous l'effet d'une telle pression. La hauteur de ces lames est telle que le bord libre de celles-ci fasse normalement saillie par rapport au bord libre des lames de pincement 7a et 7b comme représenté sur la figure 16. En conséquence lorsque la tête d'épilation 7k est appliquée contre la peau les lames de pincement 7a et 7b sont sans action tant que l'utilisateur ne presse pas l'appareil.
La figure 18 illustre une autre forme de réalisation dans laquelle la tête d'épilation 1l de l'appareil correspondant comprend seulement deux lames de pincement 7l et 7m. En un point intermédiaire de leur longueur, ces deux lames s'articulent l'une sur l'autre autour d'un axe 41 de telle façon que leurs extrémités de travail 42 puissent être serrées l'une contre l'autre dans la position de fermeture de la pince ainsi constituée. Cependant les moyens d'actionnement de ces deux lames sont disposés de façon à agir sur leurs extrémités opposées 43 comme cela est schématisé par les flèches F1 et F2. Cette disposition particulière des moyens d'actionnement des lames de pincement a pour avantage de dégager l'extrémité de travail de l'appareil. En conséquence, cette extrémité peut affecter la forme d'une sorte de bâtonnet de section réduite qui est porté par le boîtier de l'appareil. Ceci permet d'utiliser celui-ci pour certaines applications particulières, par exemple pour l'épilation des sourcils.
Quant à la figure 19 elle représente une autre forme de réalisation encore qui se différencie des précédentes par la nature des moyens d'entraînement de la tête d'épilation correspondante 1n. En effet dans cette forme de réalisation ces moyens d'entraînement comprennent un bras de manoeuvre 16n articulé en un point intermédiaire de sa longueur autour d'un axe fixe 44 et dont l'extrémité opposée s'articule en 25n sur un plateau rotatif d'entraînement 26n. L'agencement est tel que la tête d'épilation 1n suit ainsi une trajectoire comportant successivement une première partie courbe tangente à la surface de travail X-Y de l'appareil, puis une seconde partie s'écartant de cette surface pour revenir ensuite à proximité de celle-ci.
Dans les formes de réalisation selon les figures 14 à 17, il est possible de remplacer les lames supplémentaires de protection de la peau par d'autres organes appropriés de protection, par exemple des tiges ou doigts saillants semi-rigides, ou bien des éléments similaires à des poils semi-rigides ou analogues.
Par ailleurs, dans les formes de réalisation selon les figures 14 à 17, certaines au moins des lames supplémentaires (38, 38j) de la protection de la peau peuvent participer au pincement des poils à arracher.
D'autre part il est possible de prévoir une solution inverse de celle représentée aux figures 14 à 17, afin d'obtenir le même résultat, c'est-à-dire une entrée en action différée, et non brutale, des lames de pincement. Dans un tel cas les lames de protection ne seraient pas escamotables, mais les lames de pincement sont montées mobiles de façon à pouvoir être amenées dans une position saillante par rapport aux lames de protection, des moyens d'actionnement étant prévus pour commander le déplacement des lames de pincement dans cette position pour les mettre en service.
Les figures 20 à 22 représentent une autre forme de réalisation encore, qui est conçue pour permettre également une entrée en action différée des lames de pincement. Dans celle-ci, le montage des deux séries correspondantes de lames de pincement 7c et 7d diffère du montage prévu aux figures 1 à 3, par le fait que les lames 7d de l'une des deux séries peuvent être placées légèrement en retrait par rapport aux lames 7c de l'autre série d'une distance d (voir figure 21) ou, au contraire en concordance. Dans le premier cas les pinces formées par ces deux séries de lames sont inactives, alors que dans le second elles sont actives.
Pour permettre ce déplacement des lames 7d, les axes 45 d'articulation de celles-ci sur les rebords 10 du support 8 sont en matière élastique. Par ailleurs, la barrette 11d d'actionnement de ces lames 7d présente un certain jeu de débattement 8 dans le sens F par rapport à la barrette 11c actionnant les lames 7c, et il est prévu un poussoir 46 permettant de déplacer la barrette 11d dans le sens de la flèche F. Ce poussoir est porté par une sorte de manchon 47 monté coulissant sur le bras 16 d'entraînement de la présente tête d'épilation. Le déplacement de ce manchon, dans un sens et dans l'autre, peut être commandé au moyen d'une traverse coulissante 48 susceptible d'être actionnée à la main, celle-ci comportant deux rampes 48a et 48b aptes à agir en sens inverse sur un ergot 49 porté par le manchon 47. Une lame élastique coudée 50 assure l'immobilisation du manchon 47 dans chacune de ses positions utiles.
Initialement celui-ci se trouve dans la position représentée à la figure 20 pour laquelle les lames 7d sont légèrement en retrait par rapport aux lames 7c. Dans ces conditions seules ces dernières viennent au contact de la peau lorsque la tête d'épilation est placée contre celle-ci. En conséquence les pinces d'épilation formées par les deux séries de lames sont alors inactives. Mais il suffit de faire coulisser la traverse 48 dans le sens de la flèche F1 pour amener les lames 7d dans leur position normale pour que les pinces d'épilation entrent en action.
Les figures 23 et 24 illustrent une variante particulière des moyens d'actionnement du bras 16 d'entraînement de la tête d'épilation du présent appareil. Dans cette variante le plateau-manivelle, qui porte le doigt de commande 25 de ce bras, est constitué par un pignon 26o engrènant avec la denture intérieure d'une couronne fixe 51. Ce pignon est entraîné en mouvement par un maneton 52 pivotant autour d'un axe central 53 (voir figure 24). Ainsi le pignon 26o et la couronne fixe 51 constituent un mécanisme hypocycloïdal qui impartit, au doigt de commande 25 une trajectoire de forme très particulière, illustrée sur les figures 23 et 24, ce qui détermine un mouvement également très particulier de la tête d'épilation de l'appareil correspondant.

Claims

1. Appareil à épiler comportant une tête d'épilation comprenant des lames mobiles formant une ou plusieurs pinces de préhension qui sont successivement ouvertes et fermées pour l'arrachage des poils à éliminer, caractérisé en ce que cette tête d'épilation (1), montée à l'une des extrémités du boîtier (2) de cet appareil, est accouplée avec des moyens d'entraînement aptes à lui imprimer à la fois :
- un mouvement ayant périodiquement une composante principale parallèle, ou à peu près parallèle, au plan de travail (XX′) de cette tête d'épilation, donc à la surface de la peau, et également parallèle aux bords des lames de pincement (7), de façon à faciliter l'engagement des poils à arracher par un effet de peignage,
- et, au cours de ce mouvement, un recul de cette tête d'épilation par rapport à son plan de travail, selon un axe (ZZ′) qui est perpendiculaire à celui-ci, ou tout au moins se rapproche d'une telle perpendiculaire, les lames de pincement restant orientées de la même façon avec leur bord libre tourné du côté de la surface de travail,
- les moyens d'actionnement des lames mobiles (7) de préhension étant aptes à assurer la fermeture des pinces correspondantes avant le mouvement de recul de la tête d'épilation, puis à nouveau leur ouverture jusqu'à leur prochaine fermeture avant un nouveau recul de la tête d'épilation.

2. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tête d'épilation (1) est montée flottante à l'extrémité correspondante du boîtier (2).

3. Appareil à épiler selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement de la tête d'épilation sont aptes à imprimer à celle-ci un mouvement combiné de translation parallèlement à son plan de travail (XX′) et de recul par rapport à ce plan.

4. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens mécaniques d'entraînement de la tête flottante d'épilation (1) sont aptes à lui imprimer une vitesse modulable au cours de son mouvement complexe de déplacement, de façon que le mouvement de translation effectué à peu près dans le plan de travail (XX′) de la tête d'épilation s'annule pendant la fermeture des pinces et avant le mouvement de recul assurant l'arrachage des poils à éliminer.

5. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la tête flottante d'épilation (1) est accouplée avec l'une des extrémités d'un bras d'entraînement (16,16a) qui, comporte, en un point intermédiaire de sa longueur, une coulisse (24,24a,24b) à l'intérieur de laquelle est engagé un doigt d'actionnement (25) porté par un plateau-manivelle (26) entraîné en rotation par le moteur de l'appareil.

6. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la tête flottante d'épilation (1) est accouplée avec l'une des extrémités d'un bras d'entraînement (16c) en un point intermédiaire de la longueur duquel s'articule un doigt d'actionnement (25c) porté par un plateau-manivelle (26) entraîné en rotation par le moteur de l'appareil.

7. Appareil à épiler selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que l'extrémité (20) du bras d'entraînement (16), qui est opposée à la tête flottante d'épilation (1), est montée axialement coulissante dans une rotule (21) ou similaire s'articulant à l'intérieur d'un siège fixe (22).

8. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tête d'épilation comprend seulement deux lames de pincement dont chacune est accouplée avec un bras d'entraînement apte à lui imprimer à la fois un mouvement sensiblement parallèle à la surface de travail et un mouvement de recul par rapport à cette surface.

9. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement de la tête d'épilation (1) sont aptes à imprimer à celle-ci une trajectoire de forme élliptique, très aplatie.

10. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte deux têtes mobiles d'épilation (1e, 1f), ainsi que des moyens mécaniques aptes à imprimer à celles-ci des mouvements de même nature, mais avec un décalage dans le temps de façon à être symétriques.

11. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte deux têtes mobiles d'épilation, ainsi que des moyens mécaniques aptes à imprimer à celles-ci des mouvements de même nature, mais en sens inverses.

12. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la ou les têtes d'épilation sont entourées par un cadre (35) destiné à servir d'élément d'appui contre la peau et ce cadre est monté mobile sur le boîtier de l'appareil dans une direction perpendiculaire à la surface de travail, des moyens élastiques (37) de rappel tendant à maintenir ce cadre dans une position pour laquelle il fait légèrement saillie par rapport aux lames mobiles (7a, 7b) de la ou des têtes d'épilation, cependant que par appui de ce cadre (35) contre la peau, il est possible de le repousser dans une position pour laquelle il se trouve sensiblement sur le même plan que le bord libre des lames d'épilation (7a, 7b).

13. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 10 caractérisé en ce que la ou les têtes d'épilation comportent chacune une grille de protection (35) destinée à servir d'élément d'appui contre la peau et dont les éléments transversaux (36) sont disposés chacun entre les deux lames complémentaires (7a, 7b) de préhension d'une même pince, cette grille (35) étant montée mobile sur le boîtier de l'appareil dans une direction perpendiculaire à la surface de travail, et des des moyens élastiques (37) de rappel tendant à maintenir cette grille dans une position pour laquelle elle fait légèrement saillie par rapport aux lames mobiles (7a, 7b) de la ou des têtes d'épilation, cependant que par appui de cette grille contre la peau, il est possible de la repousser dans une position pour laquelle elle se trouve sensiblement dans le même plan que le bord libre des lames d'épilation (7a, 7b).

14. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la ou les têtes d'épilation (1i) comportent des doigts semi-rigides de protection de la peau ou des lames supplémentaires (38) de protection de la peau, qui normalement font légèrement saillie par rapport aux lames mobiles (7a, 7b) de pincement, mais qui sont de préférence aptes à reculer en retrait par rapport à ces lames de pincement, lorsque ces lames de protection (38) sont appuyées contre la peau.

15. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la ou les têtes d'épilation (1j) comportent des doigts semi-rigides de protection de la peau ou des lames supplémentaires (38j) de protection de la peau, qui normalement font légèrement saillie par rapport aux lames mobiles (7a, 7b) de pincement, mais qui sont de préférence aptes à fléchir élastiquement en retrait par rapport à ces lames de préhension, lorsque ces lames de protection (7a, 7b) sont appuyées contre la peau.

16. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que dans la ou les têtes d'épilation, certaines des lames de pincement (7a, 7b) sont fixes, par exemple une sur deux, et les autres, qui sont mobiles, sont aptes à venir s'appliquer, en position de fermeture, contre les lames fixes voisines.

17. Appareil à épiler selon la revendication 1 dont la tête d'épilation (1l) comprend seulement deux lames de pincement (7l, 7m), caractérisé en ce que celles-ci s'articulent l'une sur l'autre en un point (41) intermédiaire de leur longueur et les moyens d'actionnement de ces lames agissent sur leurs extrémités (43) qui sont situées du côté opposé à la surface de travail.

18. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que certaines au moins des lames de pincement (7a, 7b), et/ou certaines des lames de protection (38), comportent, à leur périphérie, une garniture ou des éléments de garniture, en une matière adhérente sur les poils humains.

19. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la ou les têtes d'épilation (1n) sont attachées à l'une des extrémités d'un bras d'entraînement (16n) dont l'extrémité opposée s'articule sur un plateau rotatif (26n), l'agencement étant tel que la ou les têtes d'épilation (1n) suivent ainsi une trajectoire continue comportant une première partie courbe tangente à la surface de travail, puis une seconde partie s'écartant de cette surface pour revenir ensuite à proximité de celle-ci, et ainsi de suite.

20. Appareil à épiler selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que certaines au moins des lames supplémentaires (38, 38j) de protection de la peau participent au pincement des poils à arracher.

21. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la ou les têtes d'épilation comportent des lames supplémentaires de protection de la peau, qui normalement font légèrement saillie par rapport aux lames mobiles (7a, 7b) de pincement, mais celles-ci sont montées mobiles de façon à pouvoir être amenées dans une position saillante par rapport aux lames de protection, des moyens d'actionnement étant prévus pour commander le déplacement des lames de pincement dans cette position pour les mettre en service.

22. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'une des deux séries de lames de pincement (7d) est initialement disposée en retrait par rapport aux lames (7c) de l'autre série, mais des moyens mécaniques de commande permettent d'amener ensuite ces lames (7c) en concordance de position avec les lames (7d) pour faire entrer en action les pinces dépilation constituées par ces lames.