EP0377222A1

EP0377222A1 - Dispositif d'échelle télescopique à plateau mobile

Info

Publication number: EP0377222A1
Application number: EP89124141A
Authority: EP
Inventors: Amos Vignali
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1989-01-03
Filing date: 1989-12-29
Publication date: 1990-07-11
Anticipated expiration: 2009-12-29
Also published as: GR3005085T3; EP0377222B1; IT8946801A0; DE68901177D1; ATE74650T1; IT1234768B; ES2032096T3

Abstract

Le dispositif comprend deux guides longitudinaux (20) opposés fixés sous les longerons (21) du châssis (2) d'un camion, derrière l'essieu arrière de celui-ci ; un chariot (1) mobile le long des guides précités (20) ; une plate-forme (3) montée à rotation sur le chariot suivant un axe vertical ; une embase supérieure (4) articulée à la plate-forme de manière à pouvoir osciller dans un plan vertical ; et un corps d'échelle (5) à éléments télescopiques (51), qui est supporté de manière mobile sur ladite embase oscillante (4). Le chariot (1) est propre à affecter une première position dans laquelle la plate-forme supérieure (3) est située en arrière du plateau de chargement (22) du camion, et une seconde position dans laquelle ledit chariot se trouve dans le profil en plan du plateau précité.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif d'échelle, en fait sous la forme d'une échelle à éléments télescopiques, à laquelle est associé un plateau propre à se déplacer le long de celle-ci, ledit dispositif étant propre à être monté de manière escamotable sur un engin de transport tel qu'un camion.
Dans le domaine du transport en général et, de manière plus particulière, dans celui du transport des meubles à l'occasion de déménagements, on rencontre le problème d'atteindre de la manière la plus rapide et la plus aisée les locaux où doivent être déposés les meubles ou à partir desquels ceux-ci doivent être emportés.
On évoque ici par exemple les appartements des étages d'un immeuble éventuellement dépourvu d'un ascenseur ou d'un monte-charge, ou bien des petites constructions avec des séparations très rapprochées ou autres obstacles encore. Pour le déplacement des meubles ou autres en direction de tels locaux ou à partir de ceux-ci, on connaît depuis longtemps des dispositifs comprenant une sorte d'échelle télescopique à laquelle est associé un plateau propre à se déplacer le long de ladite échelle afin soutenir la charge à déplacer.
Suivant une première solution connue, un tel dispositif est supporté par deux bâtis plans verticaux opposés qui sont situés le long des côtés d'un camion et qui sont articulés à celui-ci suivant un axe horizontal orienté transversalement en arrière, de façon à ce que l'échele soit susceptible d'être disposée dans une position d'emploi dans laquelle elle est située à l'arrière du camion en prenant appui sur le sol, et une position de repos dans laquelle cette échelle est située au-dessus du camion, à une orientation substantiellement horizontale.
Cette solution s'est révélée particulièrement mauvaise. On notera en premier lieu qu'un tel dispositif implique l'emploi d'un engin de transport approprié sur lequel ledit dispositif demeure de manière permanente, en rendant ainsi ledit engin inutilisable pour d'autres buts. Par ailleurs, l'engin de transport nécessite un personnel affecté à son guidage. En troisième lieu, ce même engin n'est pas adapté pour des opérations de chargement et de transport qui doivent être effectuées de manière très rapide. On observera encore que les coûts d'acquisition et de maintenance d'un tel engin de transport sont en pratique prohibitifs pour des entreprises de petite ou de moyenne importance.
Suivant une autre solution connue, l'échelle télescopique est montée sur un châssis équipé de roues afin de constituer une véritable remorque proprement dite destinée à être tirée par le camion pour le transport des meubles. Par rapport à la solution qui précède, cette seconde solution présente l'avantage que la remorque (ou chariot) peut être détachée du camion quand son emploi n'est pas nécessaire, mais il reste qu'une telle échelle portée comporte encore un coût remarquablement élevé qui la rend inadaptée (ou inacessible) pour un grand nombre de petites ou moyennes entreprises.
Au surplus, la traction d'une telle échelle portée implique, de la part du chauffeur de l'engin de transport tracteur, la possession d'un permis de conduire spécifique qui n'est pas exigé pour les camions de type courant.
On notera encore que la traction d'un tel chariot présente des problèmes lors des transports éloignés, tout particulièrement dans des villes ou le long de voies tortueuses du genre des routes de montagne.
Le but principal de la présente invention consiste à réaliser un dispositif d'échelle propre à remédier aux inconvénients sus-exposés en offrant une solution structurelle simple, rationnelle, fiable, de poids réduit et de prix de revient relativement bas.
Le dispositif d'échelle télescopique à plateau mobile suivant l'invention est défini à la revendication 1.
Suivant l'invention, la solution structurelle propre à atteindre le but précité comprend deux guides longitudinaux opposés qui sont desstinés à être fixés sous les longerons du châssis d'un camion, derrière l'essieu arrière de celui-ci, un chariot qui est mobile le long de ces guides, une plate-forme qui est montée à rotation sur le chariot suivant un axe vertical, une embase supérieure qui est articulée à cette plate-forme de manière à osciller dans un plan vertical un corps d'échelle à éléments télescopiques qui est mobile sur ladite embase, le chariot étant apte à affecter une première position dans laquelle la plate-forme supérieure est située en arrière du plateau de chargement du camion, et une seconde position dans laquelle ce chariot est compris dans le profil en plan du plateau, tandis qu'à la position rétractée avec l'embase abaissée, l'échelle est susceptible d'affecter une première position dans laquelle elle fait saillie en porte-à-faux à l'arrière de l'embase et une seconde position dans laquelle elle fait saillie en porte-à-faux vers l'avant au-delà de cette embase, et est logée audessous du plateau du camion avec son propre pied rabattu contre la cabine de celui-ci.
Le chariot est préférablement formé par deux bâtis plans, mobiles télescopiquement l'un à l'intérieur de l'autre, le bâti externe étant engagé dans les guides longitudinaux tandis que le bâti interne est doté vers l'arrière de deux pieds de stabilisation à écartement et à positionnement réglables.
Par ailleurs, suivant une forme de réalisation avantageuse du chariot, celui-ci est associé de manière amovible aux guides longitudinaux, le bâti extérieur étant pourvu vers l'avant d'au moins un pied central de stabilisation.
En outre, pour les déplacements angulaires de la plate-forme, on peut prévoir un dispositif de pivot interposé entre le chariot et ladite plate-forme, tandis que l'embase est montée à articulation sur cette dernière suivant un axe transversal en étant reliée à celle-ci par un organe de commande, tel par exemple qu'un vérin hydraulique.
Suivant encore une autre caractéristique remarquable de l'invention, entre les côtés de l'embase oscillante et l'élément le plus extérieur du corps de l'échelle sont prévus des moyens coulissants conjugués de guidage qui, lorsque le bâti est en position abaissée et que le corps de l'échelle se trouve aligné avec l'axe longitudinal du plateau de chargement du camion, le corps précité est susceptible d'être engagé au-dessous de ce plateau, au-dessus de l'essieu arrière et des longerons du châssis.
Les caractéristiques et les avantadges structurels de l'invention vont apparaître dans la description précise qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés qui en illustrent, à simple titre d'exemple, une forme de réalisation préférée.

La fig. 1 est une vue en perspective par l'arrière montrant l'objet de l'invention associé à un camion, à la position de transport, ladite figure comportant des arrachements pour mieux mettre en évidence des éléments qui se trouveraient autrement masqués.
La fig. 2 est une vue d'ensemble semblable à la précédente, dans laquelle l'objet de l'invention est montré encore associé au camion, mais à la position d'extraction, en étant prêt à l'utilisation.
La fig. 3 est une vue en perspective de l'objet de l'invention, supposé détaché du camion et avec l'échelle à la position soulevée, mais non déployée.
La fig. 4 est une coupe à plus grande échelle suivant le plan IV-IV de fig. 2, le chariot étant représenté à la position rentrée.
La fig. 5 est une coupe à échelle encore plus grande, suivant le plan V-V de fig. 4.

On précisera avant tout que dans les pages qui vont suivre, en l'absence d'une indication spécifique contraire, les termes "longitudinal" ou "longitudinalement" et "transversal" ou "transversalement" désigneront des orientations et/ou des positionnements qui se réfèrent aux directions respectivement longitudinale et transversale d'un moyen de transport tel qu'un camion, une fourgonette ou similaire.
En fig. 1, on peut voir que l'objet de l'invention comprend, de bas en haut, un chariot 1 qui est associé de manière amovible à l'extrémité arrière du châssis 2 d'un moyen de transport, une plate-forme 3 qui est montée à rotation sur ce chariot 1 suivant un axe vertical, une embase 4 propre à osciller verticalement en étant articulée à la plate-forme 3 suivant un axe horizontal transversal (comme on le comprendra mieux ci-après), et une échelle télescopique 5 le long de laquelle est destiné à se déplacer un plateau (non représenté).
A la manière illustrée (voir également fig. 2), le chariot 1 présente une structure télescopique constituée par deux bâtis plans respective ment référencés 10 et 11.
Le premier bâti 10 comporte deux longerons tubulaires qui sont engagés à coulissement dans des guides longitudinaux correspondants 20 à section en C et qui sont fixés sous les extrémités arrière des longerons 21 du châssis 2, c'est-à-dire derrière l'essieu arrière du camion. les références 22 et 23 désignent le plateau, respectivement la cabine, de ce camion.
De la même manière, les longerons du second bâti 11 sont engagés à coulissement dans les longerons du premier bâti 10 dont l'extrémité antérieure est pourvue de saillies qui coopèrent avec des butées correspondantes de limitation prévues à l'arrière des guides 20.
Ces butées de limitation peuvent par exemple se présenter sous la forme de clavettes latérales de blocage et de déblocage, ou de tout autre système équivalent.
En tout état de cause, suivant l'invention, il est prévu que ces butées peuvent être mises hors fonction afin de permettre au chariot 1 d'être dégagé des guides 20 à la manière illustrée en fig. 3.
Cette disposition se révèle particulièrement avantageuse lorsqu'on désire que le camion puisse être utilisé sans l'échelle 5, ou lorsque la zone opérationnelle n'est pas accessible par le camion, par exemple dans le cas de cours intérieures ou de jardins.
Conformément à ce qui a été décrit ci-dessus, le dégagement ou l'engagement du chariot 1 est opéré manuellement, mais il peut être prévu des moyens de commande.
Par exemple, on peut avoir recours à un petit vérin hydraulique, ou bien à un tambour équipé d'une manivelle et monté fou sur les guides 20, ledit tambour assurant l'enroulement d'un câble dont les extrémités sont fixées aux extrémités opposées du bâti 10.
Une fois que le chariot 1 a été extrait et dégagé comme montré en fig. 2, sa stabilité est assurée par deux roues 12 qui sont montées folles sur deux pieds oscillants 13 à écartement réglable. On peut voir en fig. 1 et 3 que ces pieds 13 présentent une conformation en équerre et comportent des bras horizontaux qui sont engagés à coulissement et à rotation dans la traverse arrière du bâti 11, laquelle est constituée par un élément tubulaire.
Bien entendu, on prévoit des moyens propres à permettre le blocage des pieds 13, soit à la position de repos, soit à la position d'utilisation, en faisant par exemple appel à des verrous ; ces moyens n'ont pas été représentés du fait qu'ils sont évidents pour tout technicien.
On notera encore qu'aux bras verticaux des pieds 13 peuvent être associés des moyens permettant le réglage de l'orientation des roues 12, ces moyens pouvant prendre la forme d'un mécanisme de vis et écrou.
Par ailleurs, la traverse antérieure du bâti 10 est montée à rotation par rapport audit bâti et est munie d'un pied 130 équipé d'une roue terminale 120. Dans ce cas également, on prévoit des moyens pour le blocage ou le déblocage du pied 130, par exemple un verrou ou clavette, et éventuellement des moyens pour le réglage en orientation de la roue 120, tel qu'un mécanisme de vis et écrou. Les avantages de cette troisième roue 120 ressortent clairement de fig. 3. Il va de soi qu'on peut prévoir deux roues 120.
Entre la plate-forme 3 et le bâti 10 est prévu un dispositif de pivot qui est illustré en détail en fig. 4 et 5 et qui est aménagé dans la zone arrière du bâti 10 (voir fig. 4).
Dans l'exemple représenté, ce dispositif de pivot comprend un corps creux extérieur 14 à axe vertical (voir fig. 5) qui est fixé au bâti 10 du chariot 1, un corps creux intérieur 15 à profil cylindrique qui est monté à rotation, à jeu réduit, dans ledit corps 14, un anneau extérieur de limitation 16 qui esst associé à l'extrémité inférieure du corps intérieur 15, un manchon 17 qui est engagé et fixé sur l'extrémité supérieure dudit corps 15, ainsi qu'un anneau-support de retenue 18 qui est interposé entre le corps 14 et le manchon 17, ce dernier étant fixé à la plate-forme 3. Dans l'exemple repésenté, cet anneau 18 est réalisé en téflon, mais on comprend sans peine qu'on peut le réaliser par une pièce en bronze ou sous la forme d'un coussinet anti-friction.
On observera que le dispositif de pivot peut être différent de celui représenté, en étant par exemple du type dans lequel une série circonférentielle de billes est interposée entre les éléments fixe et mobile.
On a par ailleurs prévu des moyens propres à assurer le blocage angulaire réciproque du bâti 10 et de la plate-forme 3. Ces moyens n'ont pas été représentés du fait qu'ils peuvent être aisément imaginés par tout technicien ; ils peuvent par exemple être constitués par deux couronnes circulaires superposées, disposées horizontalement et fixées l'une au bâti 10, l'autre à la plate-forme 3. A ces couronnes est associée une clavette de blocage, lesdites couronnes étant à cet effet percées d'une série circonférentielle de perforations propres à recevoir la clavette précitée.
On observera par ailleurs que dans le cas illustré, la rotation de la plate-forme 3 est assurée manuellement, mais on comprend sans peine qu'on peut avoir recours à un autre système. On peut par exemple prévoir une crémaillère associée à une vis sans fin et montée sur le bâti 10, ladite crémaillère engrenant avec la denture d'une couronne prévue coaxialement au dispositif de pivot en étant associée à l'élément tournant de celui-ci.
En se référant plus particulièrement aux fig. 2 et 4, on peut voir qu'à partir des extrémités avant des longerons de la plate-forme 3 s'élèvent des oreilles correspondantes 30 qui sont reliées vers le haut par une barre cylindrique 31 (voir fig. 5), cette dernière supportant à rotation un manchon 32. Celui-ci est doté en son centre de deux leviers parallèles 33 orientés obliquement et fixés vers le bas à un petit bâti plan 34, incliné et orienté longitudinalement. On observera encore en fig. 4 que ce petit bâti 34 est pourvu à l'arrière d'un manchon 35 et est équipé à l'avant d'une douille 36 filetée intérieurement. Ce manchon 35 est monté fou sur une traverse cylindrique arrière 40 qui réunit les longerons de l'embase 4, tandis que la douille 36 est comprise entre les deux leviers 33 précités en étant articulée à ceux-ci suivant un axe transversal.
De plus, en arrière des oreilles 30, la plate-forme 3 comporte une traverse 37 sous laquelle est montée à rotation suivant un axe transversal une cage référencée 38. Dans cette dernière est engagé à rotation, tout en étant immobilisé axialement, un arbre fileté 39 dont l'extrémité opposée est introduite dans la douille 36 sus-indiquée. Dans ces conditions, l'embase 4 et l'échelle 5 sont susceptibles d'osciller dans un plan vertical, comme clairement illustré en fig. 3. Il va de soi que l'arbre 39 s'étend en dehors de la cage 38 pour constituer un embout extérieur propre à coopérer avec une manivelle d'actionnement (non représentée) ; pour le déplacement angulaire de l'embase 4 peuvent être prévus des moyens différents de ceux qui ont été décrits, par exemple un vérin hydraulique, notamment à commande manuelle.
Revenant aux figs. 1 à 3, on observera qu'aux longerons de l'embase 4 sont fixés vers le haut deux supports 41 qui sont constitués par des profilés en L dont les dièdres se font face.
Sur les ailes verticales de ces supports 41 sont fixés des patins longitudinaux de coulissement 42, réalisés par exemple en téflon ou autre matière convenable ; l'un de ces patins est particulièrement visible en fig. 5.
Sur les patins 42 sont engagés à coulissement deux guides 50 à section en C qui sont fixés sur les faces latérales des éléments extérieurs 51 de l'échelle 5. Plus précisément, ces guides 50 sont prévus le long des bords longitudinaux arrière des éléments extérieurs 51, c'est-à-dire sur la partie de l'échelle 5 qui est opposée à celle le long de laquelle se déplacent les charges ou marchandises à élever ou à abaisser. La structure se comprend sans peine. On se bornera à relever que ces guides 50 pourraient être fixés aux supports 41, tandis que les patins 42 seraient alors solidaires des éléments extérieurs 51 de l'échelle 5. Par ailleurs, au lieu de patins 42, on peut avoir recours à des galets fous ou à des coussinets.
A la manière illustrée, l'échelle 5 est constituée par une série de bâtis plans (au nombre de cinq dans le cas considéré), chacun de ceux-ci étant formé par deux éléments parallèles 51 à section en C, ouverts l'un en direction de l'autre et dont les ailes inférieures (considérées en fig. 1) sont reliées par une série de traverses 52. Afin de ne pas surcharger les figs. 2 et 3, on n'a représenté qu'une seule de ces traverses 52 ; la configuration transversale des éléments 51 ressort clairement de fig. 5.
A titre d'exemple de réalisation pratique, on peut indiquer que les éléments 51 présentent une longueur d'environ quatre mètres, tandis que l'écartement des traverses 52 et de l'ordre de 0,5 mètre.
Par ailleurs, les bâtis plans qui composent l'échelle 5 sont mutuellement engagés les uns à l'intérieur des autres (voir fig. 1, 2, 3 et 5), et sont constitués en une matière particulièrement résistante tout en étant relativement légère (comme par exemple un alliage d'aluminium ou similaire) ; ils sont reliés les uns aux autres par une longueur de câble propre à permettre le déploiement et le repliage de l'ensemble.
Cette longueur de câble n'a pas été représentée, étant bien connue des techniciens du domaine considéré.
On observera que sur la traverse inférieure, désignée sous la référence 520 en fig. 1 et 2, de l'échelle 5, est monté un dispositif d'actionnement propre à commander l'allongement et le raccourcissement de ladite échelle, ainsi que le déplacement aller et retour d'un plateau destiné à l'élévation ou à l'abaissement des charges ou marchandises le long de cette échelle. Ce plateau et son dispositif d'actionnement n'ont pas été représentés du fait qu'ils peuvent être de tout type connu, notamment de ceux employés dans les dispositifs rappelés dans le préambule.
On notera seulement que le dispositif d'actionnement comprend un moteur électrique ou hydraulique, pourvu de deux prises de force opposées auxquelles sont associés des organes correspondants dont la mise en oeuvre peut être sélectionnée suivant qu'on doit commander l'échelle 5 ou le plateau. Ce plateau est destiné à être associé (à l'aide de galets classiques de déplacement et de guidage) aux ailes antérieures des éléments 51 de l'échelle 5.
On observera enfin que lorsque les supports 41 sont abaissés, ils se trouvent à une position qui est pratiquement identique à celle occupée par les faces supérieures des longerons 21, de telle sorte que l'échelle 5 peut être engagée sous le plateau 22 du camion, au-dessus de l'essieu arrière de celui-ci, avec son pied tourné contre la cabine 23. Cette position est bien illustrée en fig. 1 où le chariot 1 est situé derrière l'essieu arrière, au-dessous des longerons 21, en étant ainsi compris dans le profil en plan du plateau 22 précité.
Bien évidemment, on a prévu des moyens propres à assurer le blocage de l'échelle 5 à la position engagée (ou de transport) ci-dessus indiquée, ces moyens pouvant être constitués par deux verrous latéraux ; le déplacement de l'échelle le long des supports 41 peut être asssurée manuellement ou de toute autre manière. On peut par exemple prévoir un tambour (avec sa manivelle de manoeuvre) qui est monté à rotation sur un support 41 et sur lequel est enroulé un câble dont les extrémités sont fixées aux extrémités opposées du bâti extérieur de l'échelle 5. En ce qui concerne celle-ci, il suffit d'indiquer qu'entre les supports 41 et le bâti extérieur de l'échelle 5 sont disposés des moyens réciproques de blocage, aptes à soutenir l'échelle à la position d'utilisation (voir fig. 3), lesquels moyens n'ont pas été représentés du fait qu'ils peuvent être aisément imaginés par tout technicien, en ayant par exemple recours à des verrous transversaux.

Claims

1. Dispositif d'échelle télescopique à plateau mobile, notamment pour engins de transport tels que des camions, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison :
- deux guides longitudinaux (20) opposés destinés à être fixés sous les longerons (21) du châssis (2) d'un camion, derrière l'essieu arrière de celui-ci et à l'intérieur du profil en plan du plateau de chargement (22) ;
- un chariot (1) mobile longitudinalement le long des deux guides longitudinaux (20) et propres à affecter une première position dans laquelle il se trouve en arrière du plateau de chargement (22), et une seconde position dans laquelle il est complètement logé au-dessous de celui-ci ;
- une plate-forme supérieure (3) qui est montée à rotation sur le chariot précité (1) suivant un axe vertical ;
- une embase supérieure (4) qui est articulée à la plate-forme (3) suivant un axe horizontal (31) orienté transversalement, de manière à pouvoir osciller dans un plan vertical ;
- et un corps d'échelle (5) à éléments télescopiques (51) qui se déplace longitudinalement le long de l'embase oscillante (4) et qui est apte, lorsqu' il se trouve à la position rétractée et que l'embase a été abaissée, à occuper une première position dans laquelle il fait saillie en porte-à-faux vers l'arrière au-delà de celui-ci, et une seconde position où il fait saillie en porte-à-faux vers l'avant au-delà de l'embase, en se trouvant au-dessus de l'essieu arrière du camion,, avec son propre pied rabattu contre la cabine (23) de celui-ci.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les guides longitudinaux (20) présentent une section en forme de C ouverte l'une en direction de l'autre, tandis que le chariot est formé par deux bâtis plans (10-11) engagés télescopiquement l'un à l'intérieur de l'autre, le bâti extérieur (10) étant engagé à coulissement dans les guides (20) alors que la traverse arrière du bâti intérieur (11) est pourvue de deux pieds latéraux de stabilisation (13) qui sont prévus oscillants et dont l'écartement et le positionnement sont réglables.

3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le cha riot (1) est associé de manière amovible aux guides longitudinaux (20) tandis que la traverse avant du châssis extérieur (10) est pourvue d'au moins un pied central oscillant de stabilisation (130) prévu réglable.

4. Dispositif suivant l'une quelconque des revendication qui précèdent, caractérisé en ce qu'entre les guides longitudinaux (20) et le chariot (1) sont prévus des moyens propres à commander le déplacement dudit chariot (1) par rapport auxdits guides (20), lesdits moyens pouvant être constitués par un vérin hydraulique.

5. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications qui précèdent, caractérisé en ce que la plate-forme tournante (3) est formée par une structure plane qui est montée à rotation par rapport au bâti extérieur (10) du chariot (1) par l'intermédiaire d'un dispositif de pivot (14-18, ce dernier étant associé à des moyens propres à commander la rotation de ladite plate-forme ainsi qu'à assurer le blocage angulaire de celle-ci à l'orientation désirée, ces moyens pouvant être constitués par une crémaillère transverale engrenant avec une denture prévue concentriquement à l'élément tournant du dipositif de pivot (14-18) précité.

6. Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que l'embase oscillante (4) présente une structure plane qui à une de ses extrémités est articulée à la plate-forme (3) suivant un axe transversal (31) situé à l'opposé par rapport au dispositif de pivot (14-18), et en ce qu'audit axe transversal (31) est articulé un levier longitudinal (34) se présentant sous la forme d'un bâti plan dont les extrémités opposées sont disposées à cheval sur ledit axe (31) et sont respectivement reliées à l'autre extrémité de l'embase oscillante (4) et à des moyens de commande tels qu'un dispositif de vis et écrou (39-36).

7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'aux longerons de l'embase oscillante (4) sont associés vers le haut deux supports longitudinaux (41) présentant une section droite en équerre, lesquels supports, orientés avec leurs dièdres face à face, ont leurs ailes inférieures propres a se disposer au niveau de la face supérieure des longerons (21) du châssis (2) lorsque l'embase (4) est abaissée, et sont pourvus sur leur aile supérieure de patins de retenue et de coulissement (42) destinés à coopérer avec des guides (50) à section en C, fixés sur les côtés de l'élément extérieur (51) du corps d'échelle (5).

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'entre l'embase oscillante (4) et le corps d'échelle (5) sont prévus des moyens pour la commande du déplacement dudit corps (5) par rapport à l'embase (4), plus particulièrement un tambour qui est pourvu d'une manivelle de manoeuvre et qui est monté tournant sur l'embase précitée, sur ledit tambour s'enroulant un câble dont les extrémités sont fixées aux extrémités opposées de l'élément extérieur (51) du corps d'échelle (5).