EP0227510B1

EP0227510B1 - Dispositif de sécurité pour vaporisateur

Info

Publication number: EP0227510B1
Application number: EP86402488A
Authority: EP
Inventors: Michel Brunet; Marc Brison
Original assignee: Valois SAS
Current assignee: Aptar France SAS
Priority date: 1985-11-13
Filing date: 1986-11-07
Publication date: 1989-09-13
Also published as: ATE46301T1; ES2011455B3; FR2589756A1; FR2589756B1; DE3665559D1; EP0227510A1

Description

La présente invention a trait à un dispositif de sécurité pour vaporisateur comprenant une valve actionnable par enfoncement d'une tire creuse d'émission, cette tige étant emmanchée dans un embout cylindrique ayant un axe de révolution parallèle à la direction d'enfoncement, un orifice d'émission situé sur ledit axe ainsi que deux ailes de préhension perpendiculaires audit axe et diamétralement opposées par rapport audit axe de sorte que ledit embout forme poussoir d'actionnement. On trouvera un exemple de ce type d'embout dans le brevet français 1 322 998 déposé en 1962 par Jean RAMIS.
Par dispositif de sécurité, on entend des moyens qui, quand on le désire, empêchent le fonctionnement du vaporisateur. Pour atteindre ce résultat, l'art antérieur fournit à la vérité un principe simple. On en lira par exemple une mise en oeuvre dans la demande de brevet français n° 2 020 765 déposée en 1969 par la société UNION CARBIDE CORPORATION. Toutefois elle s'attache à un autre type d'embout-poussoir que celui auquel se rapporte la présente invention. Ce poussoir est en effet compact avec plutôt une forme régulière de cylindre droit. Il comporte une buse latérale saillant sur sa paroi verticale. Et c'est la pression exercée par l'utilisateur sur la face supérieure du poussoir qui détermine l'enfoncement de la tige creuse et, par là, l'actionnement de la valve. Afin de rendre à volonté ce dernier impossible, l'invention d'UNION CARBIDE prévoit en outre une tourette fixée autour de la valve de sorte qu'elle s'étend en partie également autour du poussoir. Le bord supérieur de la tourette comporte deux entailles communicantes et de profondeurs distinctes. Chacune d'elles est adaptée à recevoir ta buse latérale du poussoir. L'entaille la moins profonde est disposée de telle sorte qu'une fois logée à l'intérieur, la buse ne peut plus descendre. En conséquence, tout actionnement de la valve par l'intermédiaire du poussoir s'en trouve bloqué. Placée au contraire dans l'entaille la plus profonde, la buse peut y circuler verticalement. L'enfoncement du poussoir devient possible si bien que la valve est actionnable. Le passage de la buse d'une entaille à l'autre s'effectue enfin par simple rotation manuel le du poussoir par rapport à la tourette.
Ce principe pour obtenir la sécurité d'un vaporisateur peut être appliqué simplement à un embout muni d'ailes de préhension. De façon similaire au cas précédent, il convient pour cela de prévoir une collerette rendue solidaire par un moyen quelconque à la valve et comportant une ou plusieurs échancrures. Par exemple, deux échancrures peuvent être ménagées de telle sorte qu'elles sont adaptées à recevoir les ailes de l'embout. Ainsi ce dernier peut-il être enfoncé dès que les ailes sont disposées en face des échancrures et, au contraire, rester bloqué dans son mouvement descendant sitôt que les ailes butent sur la partie non-échancrée de la collerette. Toujours selon ce principe de sécurité, la collaboration de l'embout et de la collerette s'obtient par la rotation relative de ces deux pièces et est détruite par une manoeuvre comparable.
A la vérité, ce dernier aspect du principe rétenu n'est pas très favorable. Car l'embout peut pivoter malencontreusement et rendre ainsi involontairement la valve actionnable. L'utilisateur risque également d'oublier de ramener l'embout dans sa position de sécurité par rapport à la collerette. C'est pourquoi la présente invention se fixe pour but de fournir un dispositif de sécurité palliant ces déficiences. Il doit en outre s'adapter aux vaporisateurs déjà en fabrication.
Dans ce but est proposé un dispositif de sécurité pour vaporisateur comprenant une valve actionnable par enfoncement au sein de ladite valve d'une tige creuse d'émission, ladite tige étant emmanchée dans un embout cylindrique ayant un axe de révolution parallèle à la direction d'enfoncement, un orifice d'émission situé sur ledit axe ainsi que deux ailes de préhension perpendiculaires audit axe et diamétralement opposées par rapport audit axe de sorte que ledit embout forme poussoir d'actionnement, caractérisé en ce que:

- autour de ladite valve est fixée une collerette comportant deux échancrures; en ce que,
- il existe une première position dudit embout par rapport à ladite collerette dans laquelle ledit embout peut s'engager dans lesdites échancrures de ladite collerette pour déterminer l'actionnement de ladite valve tandis qu'il existe une seconde position dudit embout par rapport à ladite colerette dans laquelle ladite collerette bloque ledit embout, rendant impossible tout actionnement de ladite valve, le passage entre ladite première position et ladite seconde position s'obtenant par une rotation manuel le dudit embout autour de son axe; et en ce que,
- un capuchon amovible de protection comportant deux pattes s'adapte sur ledit embout de sorte que lesdites pattes passent de part et d'autre desdites ailes, chacune desdites pattes ayant une longueur telle qu'elle s'engage dans une desdites échancrures de ladite collerette lorsque ledit embout est dans ladite seconde position par rapport à ladite collerette pour déterminer l'adaptation complète dudit capuchon sur ledit embout.

On voit donc que le but recherché est atteint par le biais d'une conception astucieuse d'un capuchon. Ses pattes règlent en effet la position relative de la collerette et de l'embout. Dans l'exemple évoqué ci-dessus où les échancrures de la collerette sont adaptées à recevoir les ailes de l'embout:

_- soit les ailes se présentent en face des échancrures. Si l'on cherche alors à emboîter le capuchon sur l'embout, les pattes butent contre la partie non-échancrée de la collerette et interdisent l'adaptation complète du capuchon;
- soit les ailes sont bloquées par la partie non-échancrée de la collerette. Alors les pattes du capuchon peuvent être insérées dans les échancrures. Ainsi l'emboîtement convenable du capuchon sur l'embout est-il garant que le vaporisateur est en position de sécurité.

Cela évite donc tout risque d'oubli ou de rotation involontaire de l'embout.
Par ailleurs, il est clair que le recours à un capuchon, c'est-à-dire à une pièce rapportée, ne remet pas en cause les chaînes de fabrication du vaporisateur par lui-même.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre non limitatifs, en regard des dessins ci-joints, et qui fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée.
Sur les dessins:

la figure 1 est une vue en élévation d'un flacon sur lequel peut être adapté le dispositif de l'invention,
la figure 2 est une vue éclatée en perspective d'un ensemble comportant un dispositif selon la présente invention,
la figure 2 bis est une vue de dessus en coupe transversale d'une variante avantageuse du dispositif de la figure 2,
les figures 3, 4, et 5 sont des vues en coupe par des plans passant par l'axe du vaporisateur, définis respectivement par les lignes III, IV et V de la figure 2,
les figures 6 et 7 sont des vues de dessus du pulvérisateur, respectivement en position opératoire et en position de sécurité, sans capuchon,
la figure 8 est une vue en perspective d'une variante, et,
la figure 9 est une vue en perspective partielle agrandie sous un plan perpendiculaire l'axe longitudinal défini par la ligne VI de la figure 2,
les figures 10 et 11 sont des vues en perspective d'une variante de l'invention prévue pour permettre un contrôle d'inviolabilité, le dispositif étant intact sur la figure 10 et après rupture de l'inviolabilité sur la figure 11,
les figures 12a et 12b sont des vues respectivement de dessus et en perspective d'une douille faisant partie d'un mode de réalisation de l'invention.

La description suivante se réfère à une pompe vissée sur un flacon. Le flacon 1, d'un modèle courant, comporte un goulot 2 fileté, sur lequel peut être vissé un bouchon ou un dispositif de pulvérisation, tel que le dispositif 5 de la figure 2. Ce dispositif, bien connu, comporte une virole 6 dont la partie inférieure comporte un filetage adapté à celui du goulot 2, et dont la partie supérieure, en forme de cloche reçoit, par exemple par encliquetage, une pompe de vaporisateur dont la tige 7 fait saillie vers le haut.
Sur cette tige, vient s'emmancher, de façon classique, un embout, par exemple l'embout 9 de la figure 2, muni à son extrémité d'un gicleur ou d'un orifice 95 de pulvérisation. Cet embout comporte, à sa base, deux ailes 91, 92, qui servent à l'actionnement de la pompe, en plaçant sur les ailes un doigt de chaque côté de l'embout.
Il est rappelé qu'il s'agit d'un exemple. L'invention s'applique aussi bien aux vaporisateurs sous pression (avec valve) qu'aux vaporisateurs à pompe. Le vaporisateur peut être vissé sur le flacon ou serti. L'invention s'applique dans tous les cas.
L'embout 9 comporte, à sa partie inférieure, une première jupe 93 qui vient se loger, quand on enfonce l'embout pour actionner la pompe, autour du corps de pompe 71, entre celui-ci et une deuxième jupe 61 solidaire de la virole 6.
Selon un mode de réalisation de l'invention, on intercale entre l'embout 9 et le corps de pompe 5, c'est-à-dire qu'on on place sur la jupe 61 une douille 8, constituée d'une bague 81 de hauteur sensiblement égale à celle de la jupe 61 cette bague étant munie de deux bras 82, 83 prolongeant axialement la jupe sur deux unes diamétralement opposées. Avantageusement, la bague 81 se coince sur la jupe 61. Ceci peut être réalisé en prévoyant sur la périphérie intérieure de la bague des méplats 84, rétrécissant le diamètre, sur trois ou quatre zones réparties circulairement (voir figure 4, coupe suivant le plan IV de la figure 2).
En variante, la douille 8 peut former une seule pièce avec le corps de la pompe 5. L'exemple représenté permet l'adaptation de l'invention sur un matériel existant, sans changer d'outillage.
On comprend que, quand les ailes 91, 92 de l'embout sont alignées perpendiculairement aux bras 82, 83 (voir figure 6), l'embout peut être enfoncé sans difficulté, les ailes se glissant entre les bras et à l'extérieur de ceux-ci. Si, en revanche, les ailes 91, 92 et les bras 82, 83 sont alignés sur la même direction, l'embout ne peut être enfoncé. C'est la position de sécurité. L'embout peut être maintenu dans cette position par des boutons 89 correspondant à des logements 87, 88 formés par des cavités prévues sous les ailes de l'embout, sur les sommets des bras 82,83.
La bague 81 peut comporter, à sa base, un chanfrein 81 a pour faciliter son emmanchement sur la jupe 61.
Les bras 82, 83 peuvent avoir en coupe la forme d'un secteur circulaire, comme représenté sur les dessins, ou tout autre section, circulaire, ovale, etc.
Toujours selon un mode de réalisation de l'invention, un capuchon 101, adaptable sur l'embout 9 peur le protéger lorsqu'on n'utilise pas le vaporisateur, est muni de deux pattes axiales 102, 103 diamétralement opposées et s'étendant axialement vers le bas, c'est-à-dire vers le vaporisateur. Les pattes sont espacées l'une de l'autre d'une distance légèrement supérieure au diamètre maximal de l'embout pris perpendiculairement aux ailes, de sorte que le capuchon et l'embout ne peuvent pas tourner l'un par rapport à l'autre. La largeur des pattes est légèrement inférieure à l'écartement desdits bras d'actionnement 82 et 83, et leur longueur est supérieure à l'épaisseur desdites ailes de poussée. Ainsi, si on veut protéger l'embout 9 avec le capuchon 101 on ne peut l'engager à fond que si l'embout est en position dite de sécurité, sinon les pattes 102 et 103 butent sur les bras 82 et 83. De plus, lorsque le capuchon est en place, l'embout étant donc en position de sécurité, les pattes 102 et 103 du capuchon 101 sont prises entre les bras 82 et 83 qui empêchent le capuchon de tourner. Comme, d'autre part, le capuchon et l'embout ne peuvent pas tourner l'un par rapport à l'autre, l'embout ne peut pas non plus tourner et est ainsi maintenu en position dite de sécurité.
Dans une variante avantageuse de ce mode de réalisation de l'invention, ou en complément, un moyen d'enclipsage du capuchon sur l'embout est prévu, comprenant par exemple des ergots diamétralement opposés 105 prévus sur l'embout 9 et s'étendant radialement vers l'extérieur perpendiculairement aux ailes 91 et 92, comme represénté sur les figures 2 et 7, et prenant appui, lorsque le capuchon est en place, sur des languettes 104 prévues sur chacune des pattes, perpendiculaires à l'axe longitudinal et s'étendent radialement vers l'intérieur depuis ladite patte. Des passages 106 doivent alors être prévus dans les bras 82 et 83 pour les ergots 105, de façon à rendre possible la descente de l'embout 9 entre lesdits bras en position dite opératorie.
La douille 8 et la jupe 93 peuvent comporter des moyens de guidage et de marquage de position sous la forme de nervures s'engageant dans des rainures en position opératoire et/ou de sécurite. Ainsi, sur la figure 2 bis, la jupe 93 de l'embout 9 de la figure 2 comporte quatre nervures axiales de guidage 110 identiques diamétralement opposées deux à deux et faisant saillie vers l'extérieur sur une partie de la hauteur de la jupe depuis la sous-face des ailes d'actionnement 91 et 92. Deux d'entr'elles sont alignées avec lesdites ailes, les autres étant à 90° par rapport aux précédentes. Des premières rainures 109 leur correspondent sur les faces radialement intérieures des bras 82, semblables aux passages 106 déjà décrits. Des deuxièmes rainures 111 sont également prévues sur la surface radialement intérieure de la bague 81 de la douille 8, à 90°. avec les premières rainures 109. Ainsi, lorsqu'on tourne l'embout 9 par rapport au vaporisateur, on perçoit à chaque fois que les nervures s'engagent dans des rainures, c'est-à-dire tous les 90°, un point dur accompagné d'un déclic sonore correspondant successivement à la position de sécurité ou a la position opératoire. Une fois que l'embout a pris t'une ou l'autre de ces positions, ces rainures et nervures servent de guides par exemple pour la descente de l'embout vers le vaporisateur. Ces moyens de guidage et de marquage de position remplaceraient avantageusement les boutons 89 des bras précédemment décrits en référence aux figures 2,5 et 8.
Selon une autre variante, ou en complément, la douille 8 peut être munie, entre les deux bras 82, 83, d'un opercule de garantie 85 qui interdit toute descente de l'embout 9 entre les bras 82, 83 tant qu'il n'est pas arraché. C'est donc une sorte de garantie d'inviolabilité.
Un autre dispositif de garantie est illustré sur les figures 10 et 11. Les pattes 102 et 103 sont munies en leurs extrémités de tenons déchirables 107 qui sont engagés avant le premier emploi du vaporisateur dans des mortaises 108 correspondantes prévues sur la douille 8, alignées perpendiculairement par rapport aux bras 83 et 84. Sur la figure 10, le vaporisateur n'a jamais été utilisé. L'embout est en position dite de sécurité et il est maintenu dans cette position par le capuchon 101 dont les pattes 102 et 104 sont avantageusement glissées dans une boucle formant mortaise 108 pour les tenons déchirables 107, et faisant partie intégrante de la douille 8. La figure 11 illustre l'ouverture du capuchon 101 avant le premier emploi du vaporisateur. En tirant fermement sur le capuchon 101, on déchire les tenons 107, qui se séparent des pattes 102 et 103. Les tenons 107 ont avantageusement une forme de coin en leur extrémité, de façon qu'il soit possible de les introduire à force dans leurs mortaises respectives avant leur déchirement lors du premier emploi.
Sur les figures 12a et 12b, on a représenté un autre type de douille faisant partie d'un mode de réalisation possible de l'invention. Cette douille 800 est constituée d'une première bague tubulaire 801 surmontée d'une deuxième bague tubulaire 802 de même diamètre intérieur et de diamètre extérieur moins important, ladite deuxième bague comportant au moins deux échancrures adjacentes partant du haut, une première échancrure 803 sur toute la hauteur de la deuxième bague et une deuxième échancrure 804 d'une hauteur inférieure, ladite deuxième échancrure pouvant être bordée par une nervure axiale de douille 805 s'étendent radialement vers l'extérieur sensiblement jusqu'au droit de ladite première bague tubulaire. Avantageusement, deux autres échancrures et une autre nervure axiale de douille, également référencées respectivement 803, 804 et 805 et sur les figures 12a et 12b, peuvent être pratiquées dans ladite deuxième bague 802, symétriques des précédentes par rapport à l'axe longitudinal. La douille 801 peut être formée d'une seule pièce.
On a représenté en traits interrompus sur la figure 12a la jupe 806 de la partie inférieure d'un embout adaptable sur la douille 801 en position de sécurité grâce à au moins une nervure axiale de jupe 807 s'étendent radialement depuis cette jupe vers l'extérieur sur au moins une partie de sa hauteur depuis le haut, ladite nervure axiale de jupe reposant sur une desdites deuxièmes échancrures. Le diamètre extérieur de la jupe 807 est légèrement inférieur au diamètre intérieur de la douille 800. Egalement en traits interrompus, on a représenté l'encombrement des pattes 808 d'un capuchon adaptable sur l'ensemble douille-embout de ce mode de réalisation de l'invention. Chacune de ces pattes vient se placer circonfé- rentiellement dans l'espace défini par les première et deuxième échancrures adjacentes 803, 804 du côté de la première échancrure 803, contre la nervure axiale de douille 807. Cette fois, ce n'est pas les ailes de l'embout qui descendent entre des bras prévus sur la douille, en position dite opératoire, mais les nervures de jupe 807 de l'embout qui descendent dans lesdites premières échancrures 803. D'autre part, la rotation de l'embout ne peut se faire que dans le secteur angulaire défini par les première et deuxième échancrures, qui communiquent entre elles, soit sur un peu moins de 90°, ce qui correspond au secteur qu'occupent ensemble une nervure de jupe 807 et une patte 808. On comprend donc que les pattes 808 empêchent la rotation de la nervure de jupe 807, et par conséquent de l'embout qui leur est solidaire, lorsque le capuchon est en place.
Enfin, le capuchon portant les pattes 808 ne peut être engagé à fond que lorsque les nervures de jupe 807 sont contre les nervures de douille 805. En effet, lorsque l'embout est en position opératoire, c'est-à-dire lorsque les nervures de jupe 807 sont à l'aplomb des premières échancrures 803, les pattes 808 du capuchon butent sur les ailes de l'embout, par construction de celui-ci.
Au moins une des échancrures 803 pourrait être aussi garnie d'un opercule de garantie d'inviolabilité analogue à l'opercule 85 de la figure 8.
Il est à remarquer que le capuchon, sous une des formes telles que décrites dans l'un ou l'autre des modes de réalisation ou variantes de l'invention, fait partie de l'invention mais n'en constitue pas obligatoirement une caractéristique essentielle. Ainsi, un dispositif de sécurité pour vaporisateur tel que décrit en référence aux figures 2 à 7 sans son capuchon fait également partie du champ de l'invention.

Claims

1. Dispositif de sécurité pour vaporisateur comprenant une valve actionnable par enfoncement au sein de ladite valve d'une tige (7) creuse d'émission, ladite tige (7) étant emmanchée dans un embout (9) cylindrique ayant un axe de révolution parallèle à la direction d'enfoncement, un orifice (95) d'émission situe sur ledit axe ainsi que deux ailes (91, 92) de préhension perpendiculaires audit axe et diamétralement opposées par rapport audit axe de sorte que ledit embout (9) forme poussoir d'actionnement, caractérisé en ce que:

- autour de ladite valve est fixée une collerette (8, 800) comportant deux échancrures en; ce que,

- il existe une première position dudit embout (9) par rapport à ladite collerette (8, 800) dans laquelle ledit embout (9) peut s'engager dans lesdites échancrures de ladite collerette (8, 800) pour déterminer l'actionnement de ladite valve tandis qu'il existe une seconde position dudit embout (9) par rapport à ladite colerette (8, 800) dans laquelle ladite collerette (8, 800) bloque ledit embout (9), rendant impossible tout actionnement de ladite valve, le passage entre ladite première position et ladite seconde position s'obtenant par une rotation manuel le dudit embout (9) autour de son axe; et en ce que,

- un capuchon (101) amovible de protection comportant deux pattes (102, 103, 808) s'adapte sur ledit embout (9) de sorte que lesdites pattes (102, 103, 808) passent de part et d'autre desdites ailes (91, 92), chacune desdites pattes (102, 103, 808) ayant une longueur telle qu'elle s'engage dans une desdites échancrures de ladite collerette (8, 800) lorsque ledit embout (9) est dans ladite seconde position par rapport à ladite collerette (8, 800) pour déterminer l'adaptation complète dudit capuchon (101) sur ledit embout (9).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites échancrures de ladite collerette (8) sont adaptées à recevoir chacune une desdites ailes (91, 92) dudit embout (9) dans ladite première position et en ce que le passage entre ladite première position et ladite seconde position s'obtient par une rotation dudit embout (9) de 90°.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce une ladite collerette (8) comporte, sur au moins une de ses parties non-échacrées (82, 83), un bouton (89) adapté à s'engager dans une cavité ménagée sur une surface d'une desdites ailes (91, 92) dudit embout (9) lorsque ledit embout (9) se trouve dans ladite seconde position par rapport à ladite collerette (8).

4. Dispositif selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que ledit embout (9) comporte une jupe (93) de guidage adaptée à coulisser à l'intérieur de ladite collerette (8).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite jupe (93) dudit embout (9) est munie extérieurement de quatre nervures (110) parallèles audit axe dudit embout (9) et disposées à égale distance les unes des autres autour de ladite jupe (93), ladite collerette (8) comportant intérieurement quatre rainures (109, 111) adaptées à recevoir chacune une desdites nervures (110) de ladite jupe (93).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites rainures (109, 111) de ladite collerette (8) et lesdites nervures (110) de ladite jupe (93) sont adaptées à produire un bruit lors du passage de ladite première position à ladite seconde position et inversement.

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit embout (9) comporte une jupe (806) de guidage adaptée à coulisser à l'intérieur de ladite collerette (800) et munie d'au moins une nervure (807) extérieure parallèle audit axe dudit embout (9) et en ce qu'au moins une desdites échancrures de ladite collerette (800) est formée d'une première et d'une seconde entailles communicantes, ladite seconde entaille (804) étant moins profonde que ladite première entaille (803), ladite nervure (807) de ladite jupe (806) se trouvant dans ladite seconde entaille (804) lorsque ledit embout (9) est dans ladite seconde position tandis que ladite nervure (807) s'engage dans ladite première entaille (803) lorsque ledit embout (9) est dans ladite première position, le passage entre ladite première position et ladite seconde position s'obtenant par une rotation dudit embout (9) limitée par la largeur de ladite au moins une échancrure.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des échancrures de ladite collerette (8, 800) est occupée par une pièce (85) arrachable formant opercule de garantie.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit embout (9) comporte des moyens (104, 105) d'encliquetage dudit capuchon (101) amovible de protection.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits moyens (104, 105) d'encliquetage dudit embout (9) sur ledit capuchon (101) consistent en des ergots (105) faisant saillie radialement sur ledit embout (9) de sorte que des languettes (104) présentées intérieurement par lesdites pattes (102, 103, 808) dudit capuchon peuvent collaborer avec lesdits ergots (105).

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite collerette (8, 800) est munie extérieurement de deux anses (108) disposées chacune au fond d'une desdites échancrures, et en ce que lesdites pattes (102, 103, 808) dudit capuchon comportent des tenons (107) en L arrachables, lesdits tenons (107) pouvant s'encliqueter dans lesdites anses (108) lorsque ledit embout (9) est dans ladite seconde position par rapport à ladite collerette (8,800).

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ladite collerette (8, 800) est fixée par enfoncement à force sur ladite valve.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ladite collerette (8, 800) est solidaire d'une virole (6) d'assujettissement de ladite valve à un récipient (1).