EP0149940B1

EP0149940B1 - Dispositif de commande électrique de la position d'un panneau coulissant ouvrant d'un véhicule automobile

Info

Publication number: EP0149940B1
Application number: EP84402642A
Authority: EP
Inventors: Michel Peugeot
Original assignee: Aciers et Outillage Peugeot SA
Current assignee: Cambio Ragione Sociale ecia - Equipements Et Compo
Priority date: 1983-12-23
Filing date: 1984-12-18
Publication date: 1987-03-25
Also published as: EP0149940A2; JPS615188A; FR2557049A1; FR2557049B1; DE3462814D1; US4631461A; EP0149940A3; ES539470A0; JPH068584B2; ES8605726A1

Description

La présente invention concerne un dispositif de commande électrique de la position d'un panneau coulissant ouvrant d'un véhicule automobile, tel qu'une vitre.
Les dispositifs de commande des mouvements d'un panneau coulissant d'un véhicule automobile présentent souvent l'inconvénient que le conducteur doit actionner un contacteur de sélection du mouvement du panneau pendant l'intervalle de temps entier de mouvement de ce panneau. Ainsi, la main de l'utilisateur est mobilisée pendant un temps relativement prolongé, ce qui peut être préjudiciable à la sécurité.
L'invention a donc pour but de fournir un dispositif de commande du genre indiqué ci- dessus qui est dépourvu de cet inconvénient.
L'invention a donc pour objet un dispositif de commande électrique de la position d'un panneau coulissant ouvrant d'un véhicule automobile, ce dispositif étant monté en série avec un circuit de commande du moteur d'entraînement du panneau, sur une source d'alimentation, caractérisé en ce qu'il comprend une série de conducteurs électriquement montés en parallèle et mécaniquement disposés dans des positions adjacentes, ces conducteurs matérialisant chacun une position particulière pouvant être occupée par le panneau sur sa course de déplacement, tous les conducteurs sauf un étant connectés ensemble par l'une de leurs extrémités pour former une première borne du dispositif de commande, la connexion de ces extrémités pouvant être rompue sélectivement par un curseur de consigne dont la position réglable fixe la position à atteindre du panneau, les extrémités opposées de tous les conducteurs étant -associées à un curseur comprenant un pontet et constituant une seconde borne du dispositif de commande et capable de relier sélectivement ensemble les extrémités de paires de conducteurs adjacents, ledit curseur étant solidaire dudit panneau.
Grâce à ces caractéristiques, lorsque le curseur de consigne est amené dans une position prédéterminée différente de la position actuelle du curseur de recopie, le moteur d'entraînement est mis en marche aussi longtemps que les deux curseurs ne se retrouvent pas associés à un même conducteur parmi la série de conducteurs. Ainsi, il suffit que l'utilisateur déplace simplement le curseur de consigne, pour qu'un cycle de fonctionnement soit exécuté totalement automatiquement sans que l'utilisateur ait besoin d'intervenir.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

la figure 1 est une vue en élévation schématique d'une portière de véhicule dans laquelle est incorporé un lève-vitre comportant un dispositif de commande suivant l'invention ;
la figure 2 représente un schéma électrique du dispositif suivant l'invention ;
la figure 3 représente une vue d'ensemble en élévation, du curseur de recopie et de ses organes associés, logés dans un boîtier dont le couvercle a été représenté enlevé ;
la figure 4 est une vue en coupe axiale, prise suivant la ligne 4-4 de la figure 3 ;
la figure 5 est une vue en coupe du dispositif de la figure 3 selon la ligne 5-5 de cette figure ;
la figure 6 est une vue à plus petite échelle du circuit imprimé logé dans le boîtier représenté à la figure 3 ;
la figure 7 est une vue en élévation, partiellement en coupe d'un boîtier de consigne du dispositif suivant l'invention ;
la figure 8 est une vue en coupe de ce boîtier prise selon la ligne 8-8 de la figure 7 ;
la figure 9 est une vue en plan, partiellement en coupe du boîtier de consigne ;
la figure 10 représente en plan, une première face d'un circuit imprimé appartenant à ce boîtier de consigne ;
la figure 11 représente l'autre face du circuit imprimé de la figure 10 ;
les figures 12, 13 et 14 sont des vues en perspective de trois pièces de contact logées dans le boîtier de consigne ;
la figure 15 est une vue en plan d'un coulisseau appartenant au curseur du boîtier de consigne ;
la figure 16 est une vue en coupe prise suivant la ligne 16-16 de la figure 15.

Sur la figure 1, on a représenté schématiquement la portière P d'un véhicule automobile équipée d'un lève-vitre L. Celui-ci comporte un dispositif moteur 1 qui est connecté mécaniquement à un mécanisme (non représenté) d'entraînement d'une vitre V par exemple du type à bras croisés et à secteur denté. Le dispositif moteur est raccordé à la source d'alimentation électrique du véhicule par l'intermédiaire d'un câble bifilaire 2.
L'ensemble comprend également un boîtier de consigne 3 présentant un bouton de commande 4 et représenté ici à titre d'exemple comme étant monté sur un accoudoir A de la portière P.
Il est à noter que l'invention ne se limite pas à son application à un lève-vitre tel qu'on vient de le décrire brièvement. Au contraire, elle peut trouver une application dans tous les cas dans lesquels il s'agit de déplacer un objet quelconque dans le cadre de la technique automobile, tel qu'un panneau ouvrant ou un autre objet mobile rentrant dans la construction d'un véhicule automobile.
On va se référer maintenant à la figure 2 qui représente un schéma électrique du dispositif de commande suivant l'invention.
Les deux fils du câble 2 (Fig. 1) sont raccordés à des bornes d'alimentation 2a et 2b du montage de la figure 2. Ces bornes fournissent une tension d'alimentation au montage en série du dispositif de commande désigné généralement par la référence 5 et du circuit de commande 6 d'un moteur d'entraînement 7 qui est couplé au mécanisme de déplacement de la vitre V comme décrit ci-dessus.
On peut voir que l'induit du moteur 7 qui est de préférence à aimants permanents, est raccordé par deux inverseurs 8M et 8D aux bornes 2a et 2b, de telle manière que le moteur 7 puisse être commandé pour tourner dans les deux sens de rotation, l'inverseur 8M étant associé à la montée de la vitre et l'inverseur 8D au mouvement inverse de cette vitre.
Les inverseurs 8M et 8D sont des contacts actionnés par des bobines de relais respectives 9M et 9D, ces bobines commandant également des contacts de travail respectifs 10M et 10D.
Les connexions de ces divers composants sont réalisées de la façon suivante.
La jonction entre le contact inverseur de l'inverseur 8D et de l'induit du moteur 7 est raccordée à la cathode d'une diode 11 M, dont l'anode est connectée à l'un des côtés de la bobine 9M. De façon analogue, la jonction entre l'induit du moteur 7 et le contact inverseur 8M est raccordée à la cathode d'une diode 11D dont l'anode est reliée à l'un des côtés de la bobine 9D. Les côtés opposés des bobines 9M et 9D sont respectivement reliés aux contacts de travail 10M et 10D qui sont par ailleurs connectés ensemble à une première borne 12 du dispositif de commande 5. Ce dernier comporte une autre borne 13 qui est raccordée par un conducteur 14 à la borne 2a d'alimentation en tension positive. Les jonctions respectives 14M et 14D entre les bobines 9M et 9D et les contacts de travail 10M et 10D sont reliées à deux contacts fixes 15M et 15D d'un inverseur 16 dont le contact mobile 17 est relié à la borne 12. L'inverseur 16 constitue un organe de sélection de sens de rotation du lève-vitre et on verra par la suite de quelle manière cet organe est réalisé en pratique.
On va maintenant examiner brièvement le fonctionnement du montage qui vient d'être décrit en considérant pour le moment que le dispositif de commande 5 constitue en réalité, de façon très simplifiée, un interrupteur qui est interposé entre la borne positive 2a et le point de jonction entre les contacts de travail 10M et 10D. On a représenté cet interrupteur en pointillé sur la figure 2 en le désignant par la référence 18. Il est donc bien entendu que cet interrupteur est fictif et que son rôle est assuré par le dispositif de commande 5 comme il apparaîtra par la suite.
Ceci étant, on voit que lorsque le contact mobile 17 de l'inverseur 16 est placé sur l'un ou l'autre des contacts fixes 15M ou 15D, la bobine de relais 9M ou 9D correspondante est excitée, l'excitation étant immédiatement reprise par le contact de travail 10M ou 10D respectif qui constitue ainsi des contacts d'auto-alimentation des bobines correspondantes. Bien entendu, on suppose que l'interrupteur fictif 18 est fermé et que la tension positive de la borne 2a est appliquée au montage. L'excitation de l'une des bobines 9M ou 9D provoque l'inversion de l'inverseur 8M ou 8D correspondant, de sorte que le moteur 7 est entraîné dans le sens de la montée ou de la descente suivant le cas. Ceci entraîne donc le mouvement de la vitre V (Fig. 1). L'alimentation du moteur 7 est interrompue dès l'ouverture de l'interrupteur 18 qui coupe l'alimentation en tension positive du montage.
On va maintenant examiner la construction de principe du dispositif de commande 5. La figure 2 montre que ce dispositif comporte une série de conducteurs 19a à 191 qui dans l'exemple représenté sont au nombre de 12. Ces conducteurs sont adjacents les uns les autres et comportent chacun deux extrémités 20a et 20b. Les extrémités 20a coopèrent avec un curseur 21 appelé ci-après curseur de recopie qui comporte un pontet 22 capable, à tout instant, d'établir une connexion électrique entre deux extrémités adjacentes 20a des conducteurs 19a et 191. Mécaniquement, le curseur 21 est relié au moteur 7 et il peut effectuer une course totale qui correspond à celle de la vitre V. En d'autres termes, sur la figure 2, par exemple, lorsque la vitre est dans sa position haute, le curseur 22 se trouve en contact avec les conducteurs 19a et 19b et dans sa position basse, il est appliqué contre les conducteurs 19k et 191.
Les extrémités opposées 20b des conducteurs sont reliées ensemble à un organe de contact 23 qui est électriquement relié à la borne 12, à l'exception de la connexion de l'une des extrémités 20b parmi toutes les extrémités des conducteurs 19a à 191. Dans l'exemple représenté à la figure 2, cette extrémité qui forme exception est celle du conducteur 19f. Pour assurer l'isolation sélective des extrémités 20b des conducteurs, il est prévu un curseur de consigne 24 qui peut mécaniquement se déplacer le long des extrémités 20b et qui, comme on le verra par la suite, se trouve dans le boîtier de consigne 3 en étant couplé mécaniquement au bouton de commande 4. En outre, le curseur de consigne est relié, par une liaison momentanée décrite également ci-après, au contact mobile 17 de l'inverseur 16.
Enfin, on voit que la borne 12 est raccordée d'une part au conducteur 19a par un condensateur 25 et d'autre part au conducteur 191 par un condensateur 26, et que des résistances 27 et 28 respectives sont insérées dans ces conducteurs. Le but de ces composants sera également décrit plus loin.
Le fonctionnement du dispositif de commande 5 est le suivant.
L'inverseur 16 est mécaniquement relié au curseur 24, de sorte que lorsque l'on place le contact mobile 17 sur l'un ou l'autre des contacts 15M ou 15D, le curseur peut être déplacé à son tour dans le sens correspondant de manière à isoler une extrémité 20b de l'un des conducteurs 19a à 191. Dans ces conditions, la tension positive de la borne 2a est appliquée par l'intermédiaire du pontet 22 et les conducteurs associés à l'organe de contact 23, ce qui transmet la tension positive au circuit de commande 6, de sorte que le moteur 7 est alimenté par l'intermédiaire de la bobine de relais sélectionnée, celle-ci recevant son auto- alimentation immédiatement après l'action de sélection. Ainsi, le moteur peut continuer à tourner sans autre intervention de l'utilisateur jusqu'à ce que le pontet 22 retrouve le conducteur sur lequel a été placé le curseur 24 lors de la sélection. Le circuit est alors interrompu et le moteur s'arrête.
On peut observer que l'action sur l'inverseur 16 n'a pas besoin de se prolonger au-delà du temps qui est nécessaire pour que l'auto-alimentation de la bobine 9M ou 9D s'établisse. Par ailleurs, l'action sur l'inverseur 16 reste toujours prioritaire. Si l'utilisateur change d'avis lorsque le moteur 7 tourne et qu'il déplace l'inverseur dans le sens opposé au mouvement en cours :

a) s'il n'atteint pas le conducteur qui correspond à la coïncidence entre le pontet 22 et le curseur 24, le mouvement s'arrête à la nouvelle position du curseur 24.
b) S'il dépasse le conducteur qui correspond à la coïncidence entre les deux curseurs 22 et 24, la bobine correspondante est désexcitée et le processus se poursuit à la nouvelle consigne jusqu'à ce qu'il y ait coïncidence.

Pour éviter l'excitation involontaire simultanée des deux bobines 9M et 9D suite à un contact très bref et involontaire sur l'inverseur 16, les bobines 9M et 9D peuvent être immédiatement raccordées à la borne négative 2d par l'intermédiaire des contacts 8M et 8D respectifs.
Les diodes 11 M et 11 D ont également pour but d'éviter tout risque d'alimentation des bobines 9M et 9D par le fonctionnement en générateur du moteur 7 (à la coupure) ce qui augmenterait considérablement le temps de réponse du montage. Les condensateurs 25 et 26 et les résistances 27 et 28 ont pour but de compenser les tolérances relativement importantes de la course de la vitre V (qui peuvent être de l'ordre du centimètre) et d'obtenir une ouverture ou une fermeture totale en butée, les condensateurs chargés 25 et 26 assurant un maintien de l'alimentation pendant le temps nécessaire pour achever la course et pour obtenir une certaine pression de la vitre dans ses joints. Les résistances 27 et 28 ont pour but de limiter les courants de décharge des condensateurs 25 et 26 respectifs, ce qui évite la détérioration des contacts 20b qui y sont associés.
On va maintenant décrire un exemple de réalisation mécanique du curseur de recopie 21 et du pontet 22 en se référant plus particulièrement aux figures 3 à 6. Le curseur de recopie 21 est monté dans un boîtier 29 qui est fixé sur une platine 30 solidaire de la portière, le boîtier comportant deux parties 29a et 29b qui sont emboîtées hermétiquement de manière à enfermer de façon étanche les parties électriques du curseur de recopie. La platine 30 est percée d'une ouverture centrale 31 munie d'une collerette 32 qui sert de palier à une broche 33 solidaire en rotation du secteur denté (non représenté) du mécanisme d'entraînement de la vitre V ou de toute autre pièce liée en rotation au moteur 7. On notera, que la partie 29a du boîtier 29 comporte également une ouverture centrale 34 pourvue d'une collerette 35 se fermant de façon étanche sur une rondelle de guidage 36 solidaire en rotation de la broche 33. La rondelle 36 supporte le pontet 22 dont elle est solidaire en rotation. En d'autres termes, la broche 33 étant entraînée en rotation, le pontet 22 se déplace en rotation autour de l'axe de cette broche.
Le pontet 22 comporte une partie centrale annulaire 22a d'où s'étendent radialement vers l'extérieur deux bras de liaison 22b inclinés vers le fond de la partie 29a du boîtier 29, ces bras se terminant par des pièces de contact respectives dont les extrémités latérales sont recourbées vers le haut.
Sur le fond de la partie 29a est placée une plaquette de circuit imprimée 37 dont le circuit a été représenté en détail sur la figure 6. Ce circuit imprimé comporte tout d'abord une bande de contact 13a qui constitue électriquement la borne 13 de la figure 2. Il comporte également une série de plots de contact 38a à 381 qui constituent les extrémités 20a des conducteurs 19a à 191 également représentés à la figure 2. Les plots de contact 38a à 381 sont respectivement raccordés, par l'intermédiaire de bandes de contact 39 de configurations appropriées à des bornes 40 qui sont respectivement raccordées à un conducteur multifilaire 41a (Fig.3). Comme le représente la figure 1, ce conducteur est raccordé entre le boîtier 29 et un boîtier qui contient le circuit de commande 6 (Fig. 2). Bien entendu, la borne 13 est raccordée par ce même conducteur au boîtier 42.
On voit sur la figure 6 que les plots de contact 38a et 38b n'ont pas la même dimension angulaire, ceux se trouvant aux extrémités de l'ensemble étant plus petits. En effet, la largeur angulaire des plots détermine les « pas de placement de la vitre le long de sa course. Plus la largeur d'un plot est importante, plus grand sera le déplacement. Le fait que les plots d'extrémité sont plus petits permet d'obtenir un réglage fin de la vitre en haut (filet d'air) et en bas de la course de celle-ci.
Le curseur de recopie 22 est solidaire en rotation de la broche 33 dont la position angulaire est à son tour fonction de la position de la vitre V. Il relie donc de façon sélective la borne 13 à l'un des plots de contact 38a à 381 et par conséquent aux conducteurs correspondants 19a à 191. Bien entendu, les bandes de contact 38 ne constituent qu'une partie des conducteurs 19a à 191 de la figure 2 et elles sont reliées aux autres liaisons électriques 41 b parvenant dans le boîtier de consigne 3 comme il sera expliqué maintenant à propos des figures 7 à 16.
Le boîtier de commande 3 comporte un corps de boîtier 42 de forme générale parallélépipédique et un couvercle 43 qui forme glissière pour le bouton de commande 4. La glissière 43 présente une fente longitudinale 44 fermée normalement par les lèvres 45 d'un opercule élastique 46 qui est fixé dans le fond d'une rainure longitudinale pratiquée dans la face inférieure de la glissière 43.
Le bouton de commande 4 comprend un poussoir 48 qui est monté à coulissement longitudinal dans la glissière 43 grâce à des agencements à tenon et mortaise. Le bouton 4 comporte également un curseur 49 qui est logé à glissement doux dans le corps de boîtier 42 entre les parois latérales de celui-ci. Ce curseur présente la forme d'un bloc rectangulaire et comporte un trou central 50 de section carrée le traversant de part en part. Ce trou communique avec deux encoches longitudinales 51a et 51b dont la profondeur est égale à peu près à la moitié de la hauteur du bloc. Il communique également avec deux encoches latérales 52a et 52b de même profondeur. En outre, chacune de ces encoches latérales 52a et 52b communique avec la face inférieure du bloc par des fentes verticales 53a et 53b qui traversent de part en part les parties de matière du bloc délimitées par ces encoches latérales.
Deux rainures 54a et 54b s'étendent à partir des fentes verticales 53a et 53b respectivement vers l'un des bords du bloc à la face inférieure de celui-ci. Les figures 13 et 14 montrent deux frotteurs 55 et 56 qui sont logés dans le bloc de la façon suivante.
Les deux frotteurs sont réalisés chacun à partir d'une lamelle élastique conductrice pliée convenablement. Le frotteur 55 présente la forme générale d'un L avec une branche verticale 55a d'où fait saillie latéralement un plot de contact 55b ainsi qu'une branche à peu près horizontale légèrement cintrée 55b qui est recourbée à son extrémité libre pour former en 55d une patte de frottement. Le frotteur 56 de la figure 14 présente à peu près la même forme en L avec des branches 56a et 56c, un plot de contact latéral 56b et une partie de frottement recourbée 56d. Il est à noter que pour la fixation dans le bloc du curseur 49, l'extrémité libre des branches 55a et 56a est pliée à angle droit de façon à venir s'appliquer sur les fonds des encoches latérales 52a et 52b, les branches 55a et 56c étant engagées respectivement dans les rainures longitudinales 54a et 54b du bloc. On voit sur la figure 7 que dans ces conditions, les parties de frottement recourbées 55d et 56d débordent légèrement de la face latérale et de la face inférieure du curseur 49 (à droite sur la Fig.).
A la face inférieure du bloc du curseur 49 est également prévu un évidement 57 présentant à peu près la forme d'un L et destiné à la fixation d'un troisième frotteur 58 qui est représenté sur la figure 12. Ce frotteur, réalisé également à partir d'une lamelle élastique et conductrice métallique présente une forme adaptée à l'évidement 57 c'est-à-dire une forme de plaquette à deux extrémités de laquelle sont percés des trous de fixation 58a et d'où fait saillie latéralement un bras de contact 58b légèrement incliné vers le bas et présentant à son extrémité libre une partie de frottement 58c recourbée. Les figures 7 et 8 montrent que le troisième frotteur est disposé en-dessous du bloc de manière que sa patte de contact 58b s'étende dans un sens qui est opposé à celui des bras 55c et 56c des premier et second frotteurs. On notera en outre que, comme les parties de frottement 55d et 56d, la partie recourbée de frottement 58c du troisième frotteur déborde de la face latérale et de la face inférieure du curseur 49. Le troisième frotteur est rendu solidaire de celui-ci à l'aide de deux rivets 59 qui le traversent de haut en bas. Un ressort 60 de sélection de sens de marche est disposé également dans le bouton de commande 3. Comme le montrent les figures 7 et 8, ce ressort présente trois branches 60a à 60c, les deux premières s'étendant verticalement et étant réunies entre elles par une portion horizontale qui est disposée dans une rainure longitudinale 62 prévue à la face inférieure du bloc. La branche verticale 60a s'étend vers le haut à travers le trou central 50 de section carrée et la branche 60b est engagée dans un trou déporté 63 traversant le bloc de part en part près de l'une de ses faces latérales (voir Fig. 8 et 16).
La branche verticale 60a du ressort 60 est destinée à coopérer avec les plots de contact 55b et 56b pour la sélection du sens de marche du moteur M.
La figure 7 montre que le poussoir 48 comprend deux pattes d'entraînement 64a et 64b qui s'étendent vers le bas en s'engageant dans les encoches longitudinales 51a et 51b du curseur 49. En outre, ce poussoir comporte un trou central qui coïncide axialement avec le trou 50 de section carrée de ce même curseur. Ce trou reçoit la branche 60a du ressort 60 avec un léger jeu délimité à l'extrémité supérieure de cette branche. Comme on peut le constater, le poussoir 48 a une certaine liberté de mouvement longitudinal par rapport au curseur 49 lorsqu'il n'est pas sollicité par l'utilisateur. Dans ce cas, les pattes d'entraînement sont dégagées des parois d'extrémité des encoches longitudinales 51 a et 51 b. Cette position de repos correspond à la forme non sollicitée du ressort 60.
Lorsque le poussoir 48 est entraîné dans un sens longitudinal, par exemple vers la droite sur la figure 7, il provoque une déformation de la branche 60a dans le même sens en rattrapant le jeu qui existe entre la paroi d'extrémité de l'encoche longitudinale correspondante et la patte d'entraînement (sur la Fig. 7, il s'agit de la patte d'entraînement droite). La déformation de la branche 60a provoque la création d'un contact électrique avec l'un ou l'autre des plots de contact des frotteurs 55 ou 56, ce qui se traduit électriquement par l'établissement d'un circuit entre les contacts fixes 15M ou 15D et le contact mobile 17 représenté à la figure 2. En d'autres termes, les plots 55b et 56b et la branche 60a correspondent respectivement aux contacts 15M, 15D et 17.
Les frotteurs 55, 56 et 58 coopèrent respectivement avec des pistes de contact 65, 66 et 67 qui sont déposées sur l'une des faces d'une plaquette de circuit imprimé 68 (Fig. 10 et 11). Ces pistes qui s'étendent parallèlement sont légèrement décalées longitudinalement pour pouvoir chacune être en contact permanent avec le frotteur associé pendant toute la course du curseur 49 dans le corps de boîtier 42.
La face opposée de cette plaquette comporte un certain nombre de bandes de conduction 69a à 691 qui s'étendent entre des plages de contact 70a à 701 disposées selon une rangée le long du bord longitudinal d'une découpe 71 prévue dans la plaquette 68, et des bornes de connexion 72a à 721 disposées selon deux rangées longitudinales à chaque extrémité de la plaquette.
Un peigne de contact 73 (Fig. 7, 8 et 11) est fixé contre la face inférieure de la plaquette 68. A cet effet, il est prévu, le long du bord de la plaquette opposée à la découpe 71 trois rivets 74 espacés longitudinalement et raccordés l'un à l'autre par des bandes de conduction 75 aboutissant à une borne 72m de la plaquette.
Le peigne 73 présente une forme générale rectangulaire et comporte une bande pleine 73a d'où s'étendent latéralement des dents 76a à 761 qui coopèrent respectivement avec les plages de contact 70a à 701 de la plaquette. Sur la figure 11, sur laquelle le peigne apparaît en trait mixte, on peut voir que les dents 76a à 761 débordent du bord inférieur de la découpe 71 pour coopérer (Fig. 8) avec un bossage inférieur 77 du curseur 49. La figure 7 montre que ce bossage 77 est à même de repousser sélectivement les dents 76a à 76h par rapport aux plages de contact 70a à 701 au cours du mouvement longitudinal du bouton de commande 4. Il eh résulte que cet ensemble constitue l'organe de consigne 23 ainsi que le curseur de consigne 24 représenté à la figure 2.
La piste 67 de la face supérieure de la plaquette 68 est électriquement reliée au peigne 73 par l'intermédiaire de l'une des bandes de conduction 75, ce qui établit un circuit électrique entre celui-ci et la branche 61a du ressort 60 par l'intermédiaire du troisième frotteur 58. Bien entendu, ce circuit correspond au montage représenté à la figure 2 (borne 12).
Sur les figures 8 et 9, on peut voir que dans la face intérieure de l'une des parois latérales du corps de boîtier 42, sont prévues des empreintes 78a à 781 disposées selon une rangée et dont l'écartement correspond à celui des plages de contact et des dents du peigne précédemment décrites. Les empreintes 78a à 781 coopèrent avec un ergot élastique 79 qui est ménagé sur le curseur 49, l'ensemble pouvant fixer ainsi les douze positions que peut occuper le bouton de commande dans le boîtier 3.
Il résulte de la description qui précède que le dispositif de commande suivant l'invention permet d'obtenir un réglage commode de la position d'un panneau ouvrant moyennant le simple positionnement du bouton 4, opération qui peut être comparativement brève. Le rattrapage du curseur de consigne par le curseur de recopie se fait, en effet, entièrement automatiquement et ne nécessite après le positionnement du bouton 4 aucune intervention de l'utilisateur. La sécurité et la commodité d'utilisation s'en trouvent donc améliorées.

Claims

1. Dispositif de commande électrique de la position d'un panneau coulissant ouvrant ou de tout élément mobile d'un véhicule automobile, ce dispositif étant monté en série avec un circuit de commande (6) du moteur d'entraînement (7) du panneau (V) ou d'élément mobile, sur une source d'alimentation (2a, 2b), caractérisé en ce qu'il comprend une série de conducteurs (19a à 191) électriquement montés en parallèle et mécaniquement disposés dans des positions adjacentes, ces conducteurs matérialisant chacun une position particulière pouvant être occupée par le panneau (V) ou l'élément mobile sur sa course de déplacement, tous les conducteurs (19a à 191) sauf un (19f) étant connectés ensemble par l'une de leurs extrémités (20b) pour former une première borne (12) du dispositif de commande (5), la connexion de ces extrémités pouvant être sélectivement rompue par un curseur de consigne (24) dont la position réglable fixe la position à atteindre du panneau (V) ou d'élément mobile, les extrémités opposées (20a) de tous les conducteurs étant associées à un curseur de recopie (21, 22) comprenant un pontet et constituant une seconde borne (13) du dispositif de commande et capable de relier sélectivement ensemble les extrémités de paires de conducteurs (19a à 191) adjacents, ledit curseur de recopie (21, 22) étant solidaire en mouvement dudit panneau (V) ou élément mobile.

2. Dispositif suivant la revendication 1, dans lequel le circuit de commande (6) dudit moteur (7) comprend un organe (15M, 15D, 16, 17) de sélection de sens de rotation de ce moteur, caractérisé en ce que cet organe de sélection est monté en série avec le dispositif de commande en étant connecté à l'une desdites bornes (12,13) de celui-ci.

3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits conducteurs (19a à 191) s'étendent entre un boîtier de commande (3) et un boîtier de recopie (29) reliés ensemble par des câbles multifilaires (41a, 41b) et placés respectivement l'un à un endroit facilement accessible de l'utilisateur et l'autre à un endroit où il peut être couplé à l'arbre de sortie dudit moteur (7).

4. Dispositif suivant la revendication 3, pour un panneau ouvrant dont le mouvement est assuré par un organe tournant tel qu'un secteur denté couplé audit moteur (7), caractérisé en ce que ledit curseur de recopie (21, 22) est monté rotatif dans ledit boîtier de recopie (29) et couplé à un arbre (33) solidaire en rotation dudit organe tournant, en ce que lesdites extrémités (20a) desdits conducteurs (19a à 191) sont formées par des plages de contact (38a à 381) d'une plaquette de circuit imprimé (37) disposée dans ledit boîtier (29) et en ce que lesdites plages de contact sont disposées sur un arc de cercle concentrique à l'axe dudit arbre (33) et pouvant être reliés à ladite borne (13) du dispositif de commande par un frotteur (22) constituant ledit pontet.

5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que ladite borne (13) est réalisée par une bande de contact en arc de cercle (13a) disposée sur ladite plaquette (37) dans une position diamétralement opposée par rapport aux plots de contact (38a à 381) et en ce que ledit frotteur comporte une portion centrale (22a) solidaire dudit arbre (33) et deux bras radiaux de contact (22b) coopérant respectivement avec la bande de conduction et avec les plots de contact.

6. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel ledit moteur (7) est commandé à travers un montage à relais (9M, 9D) pourvu de contact d'auto-alimentation, caractérisé en ce que ledit curseur de consigne (24) et ledit organe de sélection (15M, 15D, 16, 17) du sens de rotation du moteur (7) sont montés ensemble dans un seul et même bouton de commande (4) qui comporte des moyens (55, 56,60) pour permettre l'établissement sélectif de deux circuits fugitifs de commande de rotation du moteur (7) correspondant à chaque sens de rotation de celui-ci et établissant l'auto-alimentation dans ledit montage à relais.

7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens (55, 56, 60) d'établissement de circuit comportent un ressort de contact (60) pouvant sélectivement fermer l'un ou l'autre desdits circuits fugitifs par déformation élastique lorsque ledit curseur de consigne (24) est amené de la position actuellé à une nouvelle position de consigne.

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que ledit curseur de consigne (24) comporte des premier et deuxième organes coulissants formant ledit bouton de commande (4) montés mobiles dans ledit boîtier de consigne le long d'un trajet de réglage, lesdits organes coulissants étant mobiles l'un par rapport à l'autre à l'encontre de la déformation élastique dudit ressort (60) et comportant des moyens d'entraînement mutuels (51a, 51b, 64a, 64b) agissant respectivement après déformation du ressort pour assurer le déplacement de concert de ces organes coulissants (4, 49).

9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que ledit bouton de commande (4, 49) comporte des frotteurs (55, 56, 58) coopérant avec des pistes de contact (65, 66, 67) d'une plaquette de circuit imprimé (68) logée dans le boîtier de commande (3) et en ce que ce bouton de commande est pourvu d'un organe d'actionnement (77) capable, au cours du mouvement de sélection, de rompre sélectivement des interrupteurs adjacents (70a à 701, 76a à 761) reliés respectivement auxdits conducteurs adjacents (19a à 191) et disposés sur ladite plaquette de circuit imprimé.

10. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé en ce que la dimension angulaire des plots de contact (38a à 381) prévus dans ledit boîtier de recopie (29), est différente selon la course dudit curseur de recopie (21, 22) pour déterminer la longueur des « pas » de déplacement dudit panneau (V).

11. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que des condensateurs (25, 26) sont insérés entre ladite première borne (12) et les conducteurs extrêmes (19a et 191) de ladite série de conducteurs.