EP0046109B1

EP0046109B1 - Fauteuil roulant pliable

Info

Publication number: EP0046109B1
Application number: EP81401238A
Authority: EP
Inventors: Léo Jouk
Original assignee: Individual
Current assignee: Cessione Joux Sa - La Loupe - Eur Ets
Priority date: 1980-08-07
Filing date: 1981-07-30
Publication date: 1984-11-28
Also published as: EP0046109A2; DE3167455D1; EP0046109A3; US4494791A

Description

La présente invention concerne les fauteuils et plus particulièrement les fauteuils roulants qui doivent être facilement pliables et prendre un moindre volume quand ils sont pliés.
On connaît déjà des fauteuils roulants pliables, comme celui qui a été décrit dans DE-B-1176315, comprenant très schématiquement dans leurs éléments essentiels deux cadres formant armature, deux arceaux pliables reliant les deux armatures, ces deux arceaux et les armatures réalisant deux parallélogrammes accolés par un de leur côté, ces deux parallélogrammes étant déformables, permettant ainsi de rapprocher les deux armatures.
Le rapprochement de ces armatures qui, généralement, supportent des moyens de roulement, pouvant être commandé par une rotation des montants de dossier qui sont fixés sur ces armatures.
On conçoit que lorsque les deux armatures ont été rapprochées et que les montants de dossier ont été pivotés sur ces montures, le fauteuil prend un minimum de place et d'encombrement. Cependant, il faut savoir que ces fauteuils sont plus particulièrement destinés pour des handicapés physiques qui doivent eux-mêmes pouvoir les manipuler, les plier, les ranger, et les utiliser.
Il est donc nécessaire que ces fauteuils soient pliables, avantageusement dans un minimum de place, pour le rangement, notamment dans les voitures, et surtout soient les plus légers possible pour l'utilisation courante, quand, notamment, ils doivent être propulsés par les handicapés eux-mêmes.
Souvent ces conditions sont contradictoires car le pliage demande un ensemble, de biellettes, rotules, leviers en nombre assez important, qui contribue à alourdir considérablement ces fauteuils.
La présente invention a pour but de réaliser un fauteuil pliable comprenant au moins deux armatures et deux montants, et dont le pliage s'effectue par rapprochement des deux armatures, qui soit, notamment, d'un encombrement minimal en largeur. Plus particulièrement, la présente invention a pour objet un fauteuil comportant :

- deux armatures latérales,
- une première entretoise reliant les deux dites armatures ladite première entretoise étant pliable, en deux parties rigides et ayant ses extrémités articulées sur les deux dites armatures,
- une deuxième entretoise pliable comportant deux parties rigides,
- deux montants rotatifs respectivement sur chaque armature, caractérisé par le fait que les deux dites parties rigides de ladite deuxième entretoise ont des extrémités adjacentes articulées autour d'un axe commun et que les autres extrémités des deux dites parties rigides de ladite deuxième entretoise ont des moyens de fixation sur les deux dits montants.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif dans lesquels :

la figure 1 représente, vue en perspective en partie écorchée, un mode de réalisation d'un fauteuil roulant pliable selon l'invention.
la figure 2 représente sous forme schématique un diagramme illustrant la façon dont est obtenu le pliage du fauteuil selon la figure 1 et les figures 3 A et B représentent un mode de réalisation d'un perfectionnement selon la présente invention.
La figure 1 illustre, en perspective écorchée, un mode de réalisation d'un fauteuil roulant repliable.

Il comporte deux armatures 1 et 2 qui sont dans deux plans parallèles. Ces armatures sont avantageusement en forme de cadre rectangulaire et sont réalisées de préférence en tubes creux de section par exemple carrée. Un de ces tubes apparaît, découpé, en 3 sur l'armature 1. Ces deux armatures supportent chacune des moyens de roulement comme par exemple une petite roue 4 et 5 montée folle et une autre roue de plus grand diamètre 6 et 7, assurant le roulage du fauteuil, notamment par des arceaux 8 et 9 fixés sur les jantes de ces roues 6 et 7.
Bien entendu, pour assurer un confort de roulement, ces roues comportent des pneumatiques montés sur chambre comme cela apparaît nettement sur la figure en 10 dans la partie de la section écorchée.
Dans cet exemple de réalisation, les deux armatures 1 et 2 sont maintenues l'une par rapport à l'autre par une première entretoise 11 pliable en deux parties 12 et 13 autour d'un axe 14. Ces deux parties, affectant la forme d'un arceau, réalisées en matériau comme des tubes rigides, sont fixées rotatives à chaque extrémité autour d'axes 15 et 16, respectivement sur l'armature 1 et d'un axe 17 et 18 sur l'armature 2, non visibles sur la figure.
Comme dit précédemment, les armatures sont réalisées en tubes formant des parallélogrammes rigides qui sont généralement dans des plans perpendiculaires au plan de roulement du fauteuil. Dans cette hypothèse, les axes 15 et 16 et les axes 17 et 18 sont situés sur deux droites qui sont aussi perpendiculaires à ce plan de roulement. Ceci fait que les deux arceaux 12 et 13 sont situés dans, respectivement, deux plans perpendiculaires au plan de roulement défini ci-avant, et qui pourront pivoter par rapport au plan des armatures autour, chacun, de deux droites passant respectivement par les couples d'axes 15, 16 et 17, 18, tout en contenant constamment une droite commune, celle qui passe par l'axe de rotation 14 reliant les deux arceaux 12 et 13.
Les armatures sont conformées en cadre et à leurs sommets 19 et 20, qui sont en position haute sur les côtés des cadres 21 et 22, supportant respectivement les roues de grand diamètre 6 et 7, sont montés rotatifs autour respectivement de deux axes 23 et 24, deux montants 25 et 26 qui sont aptes à supporter. une toile souple 27 qui constituera le dossier pour la personne qui utilisera ce fauteuil.
De façon habituelle, chaque montant comprend une partie courbe à son extrémité haute formant des poignées 28 et 29, respectivement pour les montants 25 et 26.
Ces deux montants comportent en plus deux plaquettes respectivement 30 et 31 solidaires des barres 32, 33.
Ces plaquettes 30 et 31 sont fixées latéralement à ces barres et sur les côtés des cadres des armatures autour respectivement comme dit précédemment, des axes de rotation 23 et 24. De ce fait, les deux barres 32, 33, formant un ensemble rigide, sont situées respectivement dans le plan des armatures 1 et 2 de façon, comme il sera explicité ci-après, à réduire au maximum l'encombrement du fauteuil notamment quand il est replié.
Le fauteuil roulant comprend, de plus, des moyens de liaison entre chaque montant 25 et 26 avec chaque partie 12 et 13 de l'entretoise 11, de façon que lorsque ces montants pivotent autour respectivement des axes 23 et 24, ils entraînent dans une autre rotation les deux parties 12 et 13 autour respectivement des couples d'axes 15, 16 et 17, 18.
Ces moyens comprennent pour chaque montant et partie un premier levier 40 et 41, solidaire à une de leur extrémité du montant en des points respectivement 42 et 43 différents des axes de rotation 23 et 24. L'autre extrémité de ces leviers est montée pivotante en 44, 45, à l'extrémité d'une tringle 46 et 47 (la tringle 47 n'étant pas visible sur la figure 1).
Ces tringles 46 et 47 sont guidées par des paliers schématiquement représentés en 48 et 49, ne permettant essentiellement qu'un degré de liberté en translation.
Avantageusement, la tringle est située à l'intérieur des tubes 3 de section carrée formant le cadre des armatures, et qui permettent aux tringles, ayant elles aussi une section carrée correspondante, de pouvoir coulisser à l'intérieur de ces tubes 3 qui forment des logements pour lesdites tringles.
Les autres extrémités des tringles 46 et 47 opposées à celle reliée au levier 40 et 41 supportent chacune une biellette 50 et 51 dont les deux extrémités sont montées rotatives sur des axes, d'une part, sur les tringles 46 et 47, et, d'autre part, sur les deux parties 12 et 13 de l'entretoise 11. Ces biellettes permettent de transformer le mouvement de translation des tringles en un mouvement de rotation pour les parties 12 et 13. Bien entendu, les leviers 40 et 41 et les biellettes 50 et 51 coopèrent avec leur tringle respective par des fenêtres 81, 82 (figure 2) réalisées dans la paroi des tubes 3.
Il a déjà été décrit une première entretoise 11 reliant les deux armatures 1 et 2. Mais, il est bien connu qu'une seule n'est pas suffisante pour une bonne stabilité d'un fauteuil, notamment roulant, pour handicapés physiques.
Pour cela, les deux montants supportent à leurs extrémités 55 et 56 opposées à celles des poignées 28 et 29 une deuxième entretoise 57 pliable en au moins deux parties rigides 58 et 59 autour d'un axe de rotation 60. Ces deux parties sont réalisées par exemple dans des tubes en acier ou aluminium.
L'axe de rotation 60 est avantageusement parallèle aux deux barres des montants. Cet ensemble forme ainsi deux plans articulés autour de cet axe 60, ce qui oblige de ce fait aux deux barres de rester constamment parallèle même en n'en manoeuvrant qu'un seul lorsque le fauteuil est en train d'être replié.
Les deux parties 58 et 59 sont en forme de L et sont supportées respectivement dans les montants 25 et 26 de façon qu'elles puissent pivoter autour de l'axe des barres 32 et 33, et avantageusement dans celles-ci pour pouvoir obtenir une rigidité à la rotation autour d'un axe perpendiculaire à ces barres.
Aussi, comme illustré, les bases 61 et 62 des deux parties 58, 59, prolongent respectivement les deux barres 32 et 33.
Chaque base 61 et 62 est reliée aux armatures par des moyens de liaison constituant un système d'embiellage 63 et 64.
Chaque embiellage 63 et 64 comporte une patte en saillie 65, 66, fixée solidairement en 73, 74, sur la base 61, 62, et une bielle 67, 68 dont une extrémité est montée pivotante sur un point fixe des armatures au moyen d'une première rotule 69, 70, et dont l'autre extrémité est montée pivotante sur l'extrémité de la patte 65, 66, au moyen d'une seconde rotule 71, 72. Ces moyens de liaison permettent ainsi, quand les montants pivotent autour respectivement des axes 23 et 24, notamment dans le sens de la flèche 75, d'éloigner les extrémités 55 et 56 des armatures et donc des points 73, 74.
Les rotules 69, 70, 71 et 72 permettent ainsi d'absorber les torsions des bielles par rapport aux éléments auxquels elles sont liées. Quand ces montants 25 et 26 pivotent autour des axes 23 et 24, les biellettes 64 et 65 s'éloignent des armatures mais la longueur fixe des biellettes 67 et 68 oblige les biellettes 65 et 66 à une rotation puisque la distance des axes 69, 71, et 70, 72, est fixe.
Cet éloignement des points 73, 74, exerce une force sur les rotules 71 et 72, par les bielles 67, 68, qui entraîne alors le pivotement des deux bases 61 et 62 par rapport aux barres 32, 33. Dans le cas de la figure, la rotation des deux bases 61, 62, entraîne par la même rotation l'ensemble des deux parties 58, 59, de la deuxième entretoise 57 ; cette rotation s'effectue dans deux sens opposés autour de l'axe 60, et a pour conséquence de rapprocher les deux montants 25, 26, l'un vers l'autre et donc les deux armatures 1 et 2.
Comme il a été dit précédemment, le pivotement des deux montants comme décrit ci-dessus entraîne aussi la rotation des deux arceaux autour de l'axe 14 dans le sens du rapprochement des deux armatures.
Le pivotement des montants, dans le sens contraire à celui indiqué par la flèche 75, entraîne des mouvements inverses à ceux décrits ci-dessus. De ce fait, ces deux armatures 1 et 2 s'éloignent l'une de l'autre.
Bien entendu, le fauteuil devra comprendre une toile souple qui sera suspendue entre les deux armatures 1 et 2 sur le haut des deux cadres, cette toile sera le moyen formant siège et qui permettra de plus le pliage facile du fauteuil.
Ce fauteuil pourra aussi comporter des accoudoirs et des repose-pieds ; ces derniers moyens étant connus en eux-mêmes, ne seront pas décrits. Le fauteuil illustré sur la figure 1 se plie et se déplie de la façon suivante.
L'explication de son pliage ou son dépliage sera faite ci-après au moyen de la figure 2 qui représente, vu de côté, le fauteuil selon la figure 1, sur laquelle apparaît l'illustration de la décomposition du mouvement des différents éléments constitutifs du fauteuil.
Il a déjà été dit précédemment que le pliage du fauteuil se fait en appuyant indifféremment sur l'un des deux montants 25 ou 26.
Quand le fauteuil est déplié, les montants 25 et 26, et l'entretoise 11, occupent les positions P_i. Quand le fauteuil doit être plié, on exerce alors par exemple manuellement, une force dans le sens de la flèche 75 sur l'un des montants. Ils s'inclinent par rotation et peuvent occuper simultanément la position intermédiaire P₂. Quand les montants pivotent simultanément, d'une part, la première entretoise se « brise » par rotation des deux arceaux autour des axes 15, 17 et 16, 18, et de leur axe commun 14 et, d'autre part, la seconde entretoise 57 se brise aussi par rotation autour des bases 61, 62, et du point commun 60.
On constate, en se reportant à la figure 2, que dans la position initiale les arceaux 12 et 13 de la première entretoise sont dans la position P₁ sensiblement dans un plan perpendiculaire à celui des cadres des armatures et donc à celui de la figure dans ce mode de représentation. Par contre, du fait des rotations et notamment dans la position intermédiaire P₂, les rotations partielles des parties des entretoises commencent à apparaître du fait qu'elles se situent dans des plans formant un angle non nul avec ceux des cadres et le plan perpendiculaire à ceux-ci, et donc leur projection sur le plan de la figure les fait apparaître mais pas sous leur vraie grandeur (relative par rapport à l'échelle).
A la fin de leur pivotement, les montants prennent une position presqu'horizontale comme représentée en P₃.
Dans cette position, les armatures ont fait une rotation de 90 °C, ce qui a permis simultanément aux quatre parties 12, 13 ; 58, 59, des deux entretoises 11 et 57, d'effectuer une rotation équivalente de 90°, qui les a donc plaquées contre les armatures 1 et 2 et l'une contre l'autre pour la première entretoise, et l'une contre l'autre pour la deuxième entretoise 57.
De fait, les positions P₃ sur la figure représentent les entretoises repliées, qui sont dans des plans parallèles à ceux des armatures et donc ce mode de représentation, selon la figure, fait que ces parties d'entretoise apparaissent en projection dans leur vraie grandeur (en proportion bien entendu avec les autres éléments du fauteuil).
Pour déplier le fauteuil, il est nécessaire d'exercer une force sur l'un des montants dans le sens inverse de celui de la flèche 75, qui pivote alors de la position P₃ à la position P₁, en repassant par la position intermédiaire P₂. Ce pivotement s'effectue jusqu'à ce que les barres 32, 33, viennent buter contre la tranche des cadres ou des butées correspondantes réalisées sur ces cadres, qui définissent la position du fauteuil déplié complètement.
Le fauteuil peut avantageusement comporter des moyens de blocage dans sa position dépliée. Ces moyens peuvent être par exemple des crochets commandables solidaires des armatures, pouvant venir s'encliqueter sur des ergots solidaires par exemple des extrémités 55 et 56 des montants 25, 26.
Le fauteuil tel que réalisé présente de nombreux avantages, notamment quant à son encombrement. En effet, il ne comporte pas par exemple d'entretoise parallèle à la première au niveau des grandes roues 6 et 7, ce qui fait que les deux armatures 1 et 2 peuvent être parfaitement plaquée l'une contre l'autre. Ceci est avantageux puisque c'est à ce niveau que se situent les roues de grand diamètre qui sont d'un encombrement important. Cette absence d'entretoise à ce niveau contribue donc à la réduction de l'encombrement en largeur.
Le second avantage s'en déduit. Ce fauteuil ne comprend pas cette seconde entretoise, le poids de celui-ci est réduit presque d'autant sauf en fait de celui de l'entretoise 57, mais qui peut être presque négligeable.
Un autre avantage se trouve notamment dans le fait que les liaisons et les articulations des entretoises étant toutes liées directement ou indirectement avec les deux montants, il est alors possible d'effectuer le pliage ou le dépliage du fauteuil d'une seule main et de quel côté que ce soit, en agissant indifféremment sur l'un ou l'autre des montants.
Dans l'exemple décrit en regard de la figure 1, les moyens de liaison entre la deuxième entretoise 57 et les deux armatures 1 et 2 sont essentiellement constituées par des jeux de biellettes 63, 64, montées sur rotules.
Les figures 3 A et B font apparaître les éléments du fauteuil nécessaires à la compréhension de la présente invention.
Il est tout d'abord précisé que dans la présente description, les références qui sont utilisées et qui se retrouvent sur les figures précédentes désignent les mêmes éléments, et que, de plus, les mêmes références sur les figures A et B désignent, aussi, les mêmes éléments.
Sur la figure 1 il a été représenté la structure du fauteuil comprenant deux armatures comme l'armature 1 formée d'un cadre, à un coin duquel est articulé en rotation autour d'un axe 23 un montant 25 constitué d'une barre 32 terminée par une partie recourbée formant une poignée 28. Cette barre 32 tubulaire creuse supporte une base 61 de l'entretoise 57, cette base étant apte à tourner sur elle-même dans cette barre 32.
De plus, il est bien évident, quand le fauteuil est déplié pour pouvoir le rouler avec ou sans passager, il est normal que ce fauteuil, étant donné que la poussée s'effectue au niveau des poignées, n'ait pas tendance à se replier. Pour cela, il comporte des moyens de blocage dans sa position dépliée.
Les figures 3 A et B représentent un mode de réalisation avantageux de ces moyens de blocage.
Ces moyens comportent un cliquet 300 solidaire d'une tige 301 pouvant coulisser dans des moyens de paliers qui sont avantageusement constitués par l'intérieur même de la barre 32 du montant 25.
Cette tige 301 traverse alors à ses deux extrémités, d'une part, la barre 32 par une lumière 302, la partie émergente 303 de cette tige étant avantageusement recourbée, relativement à proximité de la poignée 28, pour former un moyen de préhension dans un but qui sera explicité ci-après et, d'autre part, par l'extrémité 55 de la barre 32 et à travers la barre 61 par un orifice 304 de guidage.
De plus, cette tige 301 est soumise à l'action d'une force de poussée, donnée par un ressort 305 coopérant avec une goupille 306 solidaire de la barre 32 et un épaulement 307 solidaire de la tige 301, cet épaulement venant buter contre l'extrémité 308 de la base 61 quand le ressort est au maximum détendu, et ce, pour éviter que la tige sorte de son logement.
De plus, cet épaulement peut être conformé de façon à ce que sa paroi latérale glisse contre la paroi intérieure de la barre 32 et forme ainsi un des éléments des moyens de paliers guidant la tige dans ses translations.
Le fauteuil comprend en plus un crochet 309 solidaire du côté 21 du cadre de l'armature 1 contre lequel vient s'appuyer le montant 25 quand le fauteuil est déplié. Ce crochet est, dans le mode de réalisation illustré, formé par une pièce pleine complémentaire du cliquet 300 qui, dans ce cas, affecte la forme d'un étrier.
Le fonctionnement du fauteuil selon les figures 3 A, B est le suivant.
Si on considère que celui-ci est en train d'être déplié comme représenté sur la figure 3 A.
La personne, qui effectue ce dépliage, tire sur le moyen de préhension 303 à l'encontre du ressort 305 et vient, dans cette position de la tige, plaquer le montant 25 contre le côté 21 de l'armature 1. Une fois dans cette position, l'étrier se trouve alors juste en regard du crochet 309, et la personne peut relâcher le moyen de préhension 303, ce qui fait que l'étrier vient autour du crochet 309.
Cette opération bloque le montant qui ne peut plus, de ce fait, subir la rotation pour le pliage du fauteuil.
Ceci fait, une poussée peut s'exercer sur la poignée 28 pour obtenir le roulage du fauteuil. Il est, de plus, précisé que du fait de la structure du fauteuil, il n'est pas nécessaire de prévoir un deuxième blocage pour l'autre montant car, si un des deux montants est maintenu bloqué, l'autre le reste aussi.
Enfin, le mode de réalisation du cliquet et du crochet doit être pris dans le sens le plus large, c'est-à-dire de deux pièces de toute nature qui, quand elles coopèrent entre elles, empêchent un mouvement relatif d'une pièce par rapport à l'autre. C'est ainsi que dans le mode de réalisation illustré, le cliquet a une fonction femelle, tandis que le crochet a une fonction mâle, et que, bien entendu, ces deux fonctions pourraient être très aisément inversées et même combinées.

Claims

1. Fauteuil comportant :

- deux armatures latérales (1, 2),

- une première entretoise (11) reliant les deux dites armatures, ladite première entretoise étant pliable en deux parties rigides (12, 13) et ayant ses extrémités articulées sur les deux dites armatures,

- une deuxième entretoise (57) pliable comportant deux parties rigides (58, 59),

- deux montants (25, 26) rotatifs respectivement sur chaque armature (1, 2), caractérisé par le fait que les deux dites parties rigides (58, 59) de ladite deuxième entretoise (57) ont des extrémités adjacentes articulées autour d'un axe commun (60) et que les autres extrémités des deux dites parties rigides (58, 59) de ladite deuxième entretoise (57) ont des moyens de fixation (61, 62) sur les deux dits montants (25, 26).

2. Fauteuil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les deux dites parties rigides (58, 59) de la deuxième entretoise (57) comportent chacune une base (61, 62), lesdits moyens de fixation des extrémités de ladite deuxième entretoise respectivement sur les deux dits montants (25, 26) sont constitués par les deux dites bases montées rotatives autour d'un axe respectivement sur chacun desdits montants.

3. Fauteuil selon la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdites bases (61, 62) montées rotatives dans lesdits montants (25, 26) étant constitués de barres creuses (32, 33).

4. Fauteuil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des premiers moyens (63, 64) de liaison entre chaque partie rigide (58, 59) de ladite deuxième entretoise (57) avec chaque armature (1, 2) supportant le montant (25, 26) sur lequel est montée rotative ladite partie rigide.

5. Fauteuil selon la revendication 4, caractérisé par le fait que lesdits premiers moyens de liaison (63, 64) comportent une patte (65, 66) en saillie sur chacune desdites parties rigides (58, 59) deuxième entretoise (57) et deux bielles (67, 68) montées pivotantes sur rotule (69, 70, 71, 72) respectivement sur les deux armatures (1, 2) et sur lesdites pattes (65, 66) en saillie.

6. Fauteuil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdites bielles (67, 68) sont montées pivotantes respectivement sur les armatures (1, 2) qui supportent en rotation respectivement les deux montants (25, 26) sur lesquels pivotent respectivement lesdites parties rigides (58, 59) comprenant lesdites pattes sur lesquelles sont fixées lesdites bielles (67, 68).

7. Fauteuil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les deux dites parties rigides (12, 13) de ladite première entretoise (11) pivotent autour d'un même axe (14).

8. Fauteuil selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'il comporte des seconds moyens de liaison (40, 41, 46, 47, 50, 51) entre chaque partie rigide (12, 13) de la première entretoise (11) et chaque montant (25, 26), qui sont liés rotatifs tous les deux à une même armature (1, 2).

9. Fauteuil selon la revendication 8, caractérisé par le fait que lesdits seconds moyens de liaison comportent pour chaque partie rigide (12, 13) et montant (25, 26) une tringle (46, 47) montée en translation, dont les deux extrémités sont reliées par des axes de rotation par un levier (40, 41) fixé audit montant et par une biellette (50, 51) montée rotative sur ladite partie rigide (12, 13) correspondante.

10. Fauteuil selon la revendication 9, caractérisé par le fait que lesdites tringles (46, 47) sont disposées respectivement dans deux logements réalisés dans lesdites armatures (3), les leviers (40, 41) et biellettes (50, 51) traversant la paroi de ces armatures par des fenêtres (81, 82) réalisées dans lesdites armatures.

11. Fauteuil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que lesdits montants (25, 26) étant parallèles, ledit axe commun (60) entre les deux parties rigides (58, 59) de la deuxième entretoise (57) est parallèle aux deux dits montants (25, 26).

12. Fauteuil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens commandables pour bloquer dans une position déterminée au moins un des deux dits montants (25).

13. Fauteuil selon la revendication 12, caractérisé par le fait que lesdits moyens commandables pour bloquer dans une position déterminée au moins un des deux dits montants (25), comportent un cliquet (300) solidaire d'un support (301) coopérant avec ledit montant (25) et un crochet (309) solidaire de ladite armature (1) sur laquelle est monté rotatif ledit montant, ledit crochet (309) étant disposé sur ladite armature de façon à pouvoir recevoir ledit cliquet pour une position déterminée dudit montant.

14. Fauteuil selon la revendication 13, caractérisé par le fait que ledit support est constitué par une tige (301), et des moyens de palier solidaires (307, 304) dudit montant (25) dans lesquels est apte à coulisser ladite tige.

15. Fauteuil selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens pour appliquer une force (305) audit support, et des moyens (308) pour définir une position limite de glissement dudit support (301).

16. Fauteuil selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé par le fait que ledit montant (25) est réalisé par un tube creux (32) et que lesdits moyens de palier (307, 304) sont situés dans ledit tube creux (32), une partie de ladite tige (301) coulissant dans ledit tube, une première extrémité de ladite tige émerge dudit tube, cette extrémité supportant ledit cliquet (300) l'autre extrémité de la tige émerge dudit tube comportant des moyens de préhension (303).

17. Fauteuil selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé par le fait que ledit cliquet (300) est constitué par un étrier, et ledit crochet (309) par une pièce autour de laquelle peut venir s'enfourcher ledit étrier afin d'empêcher la rotation dudit montant dans lequel est disposée ladite tige (301).

18. Fauteuil selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisé par le fait que ladite tige (301) coulisse à l'intérieur de la partie rigide pivotant dans ledit tube (302) constituant ledit montant (25), ladite tige traversant ladite partie (61) rigide par un orifice (304).

19. Fauteuil selon la revendication 18, caractérisé par le fait que ledit orifice (304) constitue un des moyens de palier pour ladite tige (301).