EP0015223B1

EP0015223B1 - Machine pour lier des bobines de fil métallique

Info

Publication number: EP0015223B1
Application number: EP80630006A
Authority: EP
Inventors: Hubert Elineau
Original assignee: MECANARBED Sarl
Current assignee: Cessione jubert Elineau
Priority date: 1979-02-22
Filing date: 1980-02-06
Publication date: 1983-04-06
Also published as: JPS55154207A; DE3062566D1; PT70605A; US4301720A; EP0015223A1; ATE2946T1; ES488099A1; FR2429150B1; CA1124635A; FR2429150A1

Description

La présente invention concerne une machine pour lier les bobines de fil métallique, fabriquées notamment dans les unsines métallurgiques.
On connaît des dispositifs de liage dans lesquels des pinces peuvent être déplacées parallèlement à l'axe de la bobine, à l'extérieur et à l'intérieur de celle-ci, de manière à former une boucle autour de la bobine avec un fil de ligaturage, les deux extrémités de cette boucle étant ensuite torsadées.
On connaît aussi des machines qui réalisent ce liage par pose de deux liens parallèles entre eux, l'un à l'extérieur de la bobine, l'autre à l'intérieur, puis torsadage de ces liens aux deux extrémités de la bobine.
D'autre machines connues comportent des goulottes de guidage dans lesquelles le lien est poussé en direction d'une tête de torsadage.
Ces machines présentent un certain nombre d'inconvénients: le temps de pose du lien est généralement assez long, donc peu compatible avec la vitesse de production des bobines à lier.
La propulsion du fil de liage dans des goulottes de guidage entraîne un écrouissage de ce fil qui peut provoquer la rupture du fil au moment du ligaturage. Il est possible d'utiliser un fil recuit pour éviter cet inconvénient, mais le coût du liage en serait alors beaucoup trop élevé.
De plus, les goulottes de guidage subissent une usure importante, et les systèmes d'ouverture de ces goulottes, pour libérer le fil de liage et le serrer autour de la bobine, sont complexes et onéreux. Par ailleurs, la résistance mécanique des ligaturages obtenus et la présentation des torsades sont relativement peu satisfaisantes. Les extrémités trop saillantes et non rabattues de ces torsades peuvent, en effet, provoquer des accidents et compliquer la manutention des bobines liées.
Ainsi le brevet français 1 571 118 a pour objet une machine pour compresser et lier des produits laminés. Le pressage des rouleaux en un paquet se fait entre deux plaques actionnées hydrauli- quement.
Des guides à branches en U pour un lien, sont introduits des deux côtés du paquet de rouleaux.
Le lien est placé par des guides autour du paquet à l'aide d'un apparail entraîneur. Lorsque l'extrémité du lien arrive dans une tête de ligature, elle y est maintenue et en inversant le mouvement de l'apparail entraîneur, le lien est tiré hors des guides et appliqué contre le paquet. La tête de ligature scelle ensuite le lien. Une telle façon de procéder présente l'inconvénient d'opérer la tension une fois la pose du lien autour de paquet terminée. Par ailleurs l'emploi de goulottes servant de guide conduit à l'usure de pièces et à l'écrouissage du lien.
On doit s'attendre à rencontrer sensiblement les mêmes inconvénients, lors de la mise en oeuvre du dispositif de ligature constitué des appareils de liaison et des pistes de guidage des rubans, tel qu'il est illustré dans le brevet français 2 084 212.
Dans le brevet français 2 186 000 du déposant on a décrit un dispositif de liage de bobines de fil métallique comprenant des bras de ligaturage équipés de pinces pour saisir l'extrémité du lien et montés rotativement autour d'un axe supporté par un chariot.
Ce chariot est déplaçable en translation parallèlement à l'axe de la bobine, et des moyens sont prévus pour faire passer un bras extérieurement à la bobine, et l'autre bras intérieurement à cette bobine.
Cet agencement permet de faire passer le lien sur laface interne et sur la face externe de la paroi de la bobine.
Ces bras de ligaturage donnent satisfaction dans la plupart des cas. Toutefois, ces bras risquent d'être endommagés lorsque la bobine est irrégulière (ce qui est souvent le cas), mal positionnée en regard de ces bras de ligaturage, ou lorsque cette bobine comprend des fils faisant saillie dans l'espace cylindrique interne de la bobine.
Dans le brevet français 2 186 000, on a également décrit une machine permettant de torsader les extrémités des liens posés autour de la paroi de la bobine. Les moyens de torsadage de cette machine comprennent un mandrin mobile en translation et en rotation, et comportant une tête agencée pour recevoir les deux extrémités du lien, ainsi qu'une contre-plaque disposée en regard de la tête du mandrin pour maintenir le lien pendant la rotation du mandrin.
Ce dispositif de torsadage permet de serrer le lien entre le mandrin et la contre-plaque, cette dernière restant fixe pendant le torsadage.
Du fait de la présence de cette contre-plaque, ce dispositif de torsadage ne permet pas d'obtenir un serrage très efficace des liens contre la paroi de la bobine.
Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients des dispositifs connus, en créant une machine de construction relativement simple qui permet le liage des bobines de fil métallique d'une façon rapide et sûre.
Suivant l'invention, cette machine comprenant des moyens pour poser des liens autour de la bobine, et des moyens pour torsader les extrémités libres de ces liens, est caractérisée en ce qu'elle comprend un support sensiblement plan comportant un évidement, un guide-lien définissant un parcous fermé s'étendant autour de cet évidement, des moyens pour déplacer le support vers la bobine afin d'engager la paroi de cette bobine dans l'évidement précité du support, des moyens pour fixer une extrémité du lien en un point situé entre le fond de l'évidement du support et l'extrémité adjacente de la paroi de la bobine, en ce que le guide-lien comprend des moyens pour accrocher le lien en un point situé à proximité du point fixe précité et des moyens pour entraîner ce point d'accrochage du lien le long du parcours fermé du guide-lien, et en ce que des moyens sont prévus pour couper ce lien en un point situé entre la paroi de la bobine et le point d'accrochage précité du lien.
La paroi de la bobine étant engagée dans l'évidement du support, le lien est entraîné par le guide-lien, le long du parcours qui s'étend tout autour de la paroi de la bobine. En fin de parcous, le point d'accrochage du lien revient à sa position initiale, de sorte que ce lien forme une boucle autour de la paroi de la bobine. Il suffit ensuite de couper ce lien en aval de son point d'accrochage au guide-lien, puis de torsader les deux extrémités libres du lien contre l'extrémité adjacente de la paroi de la bobine.
Le support précité et son guide-lien ne risquent pas d'être endommagés, lors de la translation de l'évidement de ce support relativement à la paroi de la bobine.
L'expérience a montré, de plus, que la machine conforme à l'invention, permettait d'obtenir un liage particulièrement rapide et sûr.
Selon une version préférée de l'invention, le guide-lien définit un parcours circulaire autour de la paroi de la bobine. Un tel parcours circulaire peut être réalisé à l'aide de moyens simples.
Selon une version avantageuse de l'invention, les moyens pour accrocher et entraîner le lien le long du parcours circulaire précité comprennent une bague montée en rotation autour d'un axe perpendiculaire au support, cette bague présentant une ouverture qui est située en regard de l'entrée de l'évidement, lorsque cette bague est en position de repos, et cette bague porte au moins un galet pour l'accrochage du lien. L'ouverture de cette bague permet l'engagement de la paroi de la bobine dans l'évidement du support.
Cette bague porte, de préférence, plusieurs galets qui permettent de guider le lien en amont de son point d'accrochage à la bague, le long de la trajectoire circulaire déterminée par la bague.
De préférence, la machine conforme à l'invention comprend des moyens pour entraîner en rotation la bobine engagée dans l'évidement du support.
Ainsi, après la pose d'un premier lien, il suffit de faire subir à la bobine des rotations angulaires successives pour pouvoir poser d'autres liens, sans avoir à modifier la position du support par rapport à la bobine.
Dans une version avantageuse de l'invention, la machine comprend deux supports sensiblement plans comprenant chacun un guide-lien, ces supports étant disposés sensiblement dans un plan diamétral de la bobine. Ainsi, il est possible de poser simultanément deux liens autour de la paroi de la bobine, en des zones diamétralement opposées de cette dernière.
La machine conforme à l'invention comporte également des moyens pour couper les extrémités du lien et pour torsader ces extrémités contre la paroi de la bobine.
Les moyens pour couper le lien sont portés, de préférence, par un mandrin rotatif dont l'extrémité de torsadage comporte une gorge diamétrale adaptée à recevoir les extrémités du lien.
Cette gorge diamétrale sert à torsader ces extrémités du fil.
De préférence, les moyens de torsadage comprennent, en outre, deux plaques disposées de part et d'autre de l'axe du mandrin, et mobiles vers cet axe, dans un plan situé entre l'extrémité de torsadage du mandrin et la paroi de la bobine, ce plan passant sensiblement par le point de croisement des extrémités du lien.
Ces plaques permettent, lors du torsadage, d'appliquer fortement les extrémités du lien contre la paroi de la bobine, de sorte qu'on obtient ainsi un lien très serré et de recentrer le croisement des liens bien dans l'axe de la tête de torsadage.
La machine à lier des bobines de fil métallique comprend avantageusement, en combinaison, des moyens pour compacter la bobine avant ligaturage de celle-ci.
Ces moyens de compactage comprennent deux plateaux presseurs mobiles axialement vers la bobine.
Suivant l'invention, ces deux plateaux presseurs comprennent des moyens pour les faire avancer vers les extrémités opposées de la bobine à des vitesses indentiques et de façon symétrique par rapport à cette bobine.
L'expérience a montré que cette disposition permettait d'obtenir une parfaite régularité du compactage, contrairement au cas des appareils de compactage connus qui comprennent un plateau fixe et un plateau mobile.
La parfaite régularité du compactage obtenu contribue considérablement à la bonne tenue des liens posés autour des bobines.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.
Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs:

- la figure 1 est une vue en élévation d'une machine conforme à l'invention, une bobine de fil métallique étant présentée dans cette machine,
- la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale partielle des deux vérins de commande des plateaux presseurs de la machine conforme à l'invention,
- la figure 3 est une vue de dessus de la machine selon la figure 1, le support comportant les guide-liens étant en position de service, le crochet de manutention de la bobine étant enlevé dans un but de clarté,
- la figure 4 est une vue en coupe suivant le plan V-V de la figure 3,
- la figure 5 est une vue de dessus à échelle agrandie et avec arrachement d'un support de guide-lien et du tendeur, le support étant en position de service, avant la pose d'un lien,
- ia figure 6 est une vue en coupe suivant le plan VI-VI de la figure 5,
- la figure 7 est une vue analogue à la figure 5, après la pose d'un lien,
- la figure 8 est une vue en coupe, suivant le plan VIII-VIII de la figure 7,
- la figure 9 est une vue en plan à grande échelle du dispositif de découpe et de torsadage des extrémités du lien posé autour de la bobine.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures annexées, la machine conforme à l'invention est une compacteuse-ligatureuse, c'est-à-dire qu'elle comporte, en combinaison, des moyens pour compacter des bobines de fil métallique, et des moyens pour poser des liens- autour de ces bobines.
On décrira tout d'abord les moyens pour compacter les bobines de fil métallique, étant donné que l'opération de compactage intervient avant le ligaturage de ces bobines.
En référence à la fig. 1, la bobine 1 de fil métallique, par exemple en fil de fer, est amenée, portée par le crochet 2 d'un convoyeur (non représenté), entre l'espace 3 compris entre deux plateaux presseurs verticaux 4 et 5, montés sur des chariots mobiles en translation grâce à des rouleaux 4a et 5a.
Avant compactage, la bobine 1 présente une section longitudinale en trapèze Coupe longitudinale de la bobine représentée sur la fig. 1) du fait que les spires de cette bobine sont relativement lâches.
Conformément à l'invention, les plateaux presseurs 4 et 5 sont associés à des moyens permettant de les faire avancer à des vitesses identiques et symétriquement par rapport à la bobine 1.
Dans l'exemple représenté, ces moyens comprennent deux vérins hydrauliques 6 et 7 identiques, fixés au bâti 8 de la machine. Les tiges 9 et 10 de ces vérins 6 et 7 sont rendues solidaires respectivement des plateaux presseurs 4 et 5.
Les pistons 11 et 12 (voir fig. 2) sont décalés longitudinalement par rapport à leur chambre 13, 14 respective, de façon telle que lorsque la tige 9 ou 10 de l'un des vérins 6 ou 7 est en position rétractée, la tige 9 ou 10 de l'autre vérin est en position dégagée. Les extrémités 13a et 13b des chambres 13 et 14 des vérins 6 et 7, situées du côté des tiges 9 et 10 des pistons 11 et 12, communiquent entre elles par une tubulure 15. Ainsi, le déplacement des pistons 11 et 12 est réalisé en sens inverse, l'un par rapport à l'autre, par transfer de volume du fluide hydraulique 16 contenu dans l'une des chambres 13 ou 14 des vérins 6 ou 7 vers l'autre chambre 13 ou 14 de ces vérins.
De ce fait, les vitesses de déplacement vers la bobine 1 des plateaux presseurs 4 et 5 sont rigoureusement identiques. Si l'on désigne par v la vitesse de déplacement des tiges 9 et 10 des vérins 6 et 7, on constate que la vitesse du déplacement des plateaux presseurs 4 et 5, par rapport à la bobine 1, est globalement égale à 2v. Cette vitesse est donc doublée par rapport aux réalisations antérieures comportant un plateau presseur fixe et un plateau mobile sous l'action d'un seul vérin hydraulique.
La compacteuse conforme à l'invention permet ainsi d'augmenter notablement la cadence de production des bobines compactées, sans consommation d'énergie supplémentaire.
Par ailleurs, le fait de faire avancer les plateaux presseurs 4 et 5 à des vitesses identiques, symétriquement par rapport à la bobine 1, résout le problème du centrage des bobines 1 par rapport aux plateaux presseurs 4 et 5. Cette opération de centrage des bobines constituait une perte de temps considérable dans les compacteuses connues.
La compacteuse conforme à l'invention permet également d'obtenir une parfaite régularité du compactage des bobines 1, ce qui est de nature à faciliter considérablement les opérations ultérieures de ligaturage.
La compacteuse selon l'invention présente également l'avantage de permettre le compactage de la bobine 1, sans qu'il soit nécessaire de retirer la bobine 1 du crochet 2. En effet, lors de ce compactage, ce crochet 2 peut s'engager dans des évidements 4b et 5b ménagés en arrière des plateaux presseurs 4 et 5 (voir fig. 3).
La machine conforme à l'invention comprend, en outre, des moyens pour compacter la bobine 1 en deux étapes de compression successives, séparées par une étape de décompression de la bobine 1.
Dans les cas les plus courants, on compacte les bobines sous une pression correspondant à une poussée de 30 à 50 tonnes exercée par les plateaux presseurs 4 et 5, puis on décomprime ces bobines 1 pour obtenir une extension de leur longueur d'environ 10%. On compacte ensuite à nouveau les bobines 1 à la pression de compactage précitée.
On constate ainsi ce résultat surprenant que cette seconde opération de compactage permet de réduire la longueur des bobines de 5 à 15% par rapport à celle résultant d'une seule étape de compactage. Le compactage des bobines se trouve ainsi notablement amélioré.
Ce résultat peut s'expliquer par le fait que pendant l'étape de décompression, les spires de la bobine trouvent une position d'équilibre favorable, permettant ensuite d'améliorer le taux de compactage.
La bobine complètement compactée est représentée sur la fig. 1 par la partie 1a.
On va maintenant décrire les moyens pour poser des liens sur une bobine 1 ainsi compactée.
Sur les fig. 3 à 8, ces moyens pour poser des liens autour de la bobine 1 comprennent tout d'abord un support plan 20 mobile en translation relativement à la bobine 1. En position inactive, ce support plan 20 est logé à l'arrière du plateau presseur 4, comme indiqué sur la fig. 1.
La translation de ce support plan 20 vers la bobine 1 et vers le plateau presseur 5 est commandée par un vérin hydraulique 21 fixé au bâti 8 de la machine. Dans l'exemple représenté, ce support plan 20 est déplaçable dans un plan horizontal passant sensiblement par l'axe de la bobine 1.
Le support plan 20 comporte deux guide-liens 22, 23, indentiques, définissant des parcours circulaires.
Ces guide-liens 22, 23 s'étendent autour de deux évidements 24, 25, sensiblement rectangulaires, parallèles entre eux, à l'axe de la bobine 1 et à la direction de déplacement du support plan 20.
Lorsque le support plan 20 est en position de service, comme indiqué sur les fig. 3 à 8, la paroi 26 de la bobine est complètement engagée dans les évidements 24 et 25 de ce support plan 20. Par conséquent, les guide-liens 22 et 23 encerclent complètement la paroi 26 de cette bobine 1 suivant deux sections diamétralement opposées de cette bobine.
La structure détaillée des guide-liens 22 et 23 est représentée en détail sur les fig. 5 et 7.
On voit sur ces fig. 5 et 7 que chaque guide-lien 22 ou 23 comprend une série de galets 27 régulièrement répartis autour du parcours circulaire défini par le guide-lien 22 ou 23. Ces galets 27 sont fixés sur une bague fendue 28, la fente définissant une ouverture 29 qui est située en regard de l'entrée de l'évidement 24 du support 20, lorsque le guide-lien 22 est en position inactive. Cette bague fendue 28 est relativement mince et elle repose sur le support 20.
Des pignons 30, 31, 32 engrènant entre eux et avec la périphérie 33 de la bague 28 permettent d'entraîner celle-ci en rotation autour de son axe 0.
Le centrage de la bague 28 sur cet axe 0 est assuré au moyen de galets 34 qui prennent appui sur le bord intérieur 35 de cette bague 28.
La machine comprend, d'autre part, des moyens pour fixer le lien 36 en un point A situé entre le fond 24a de l'évidement 24, et l'extrémité adjacente 26a de la paroi 26 de la bobine 1. Pour raisons qui seront exposées plus loin, ce point fixe A est situé en arrière de l'axe XX' relativement au sens de la rotation de la bague 28 (voir flèche F de la fig. 5).
Ce point fixe A peut être obtenu par une pince 37 (voir fig. 9), maintenant l'extrémité A du lien 36.
Le guide-lien 22 comprend également des moyens pour accrocher le lien 36 en un point B, situé à l'opposé du point fixe A, relativement à l'axe XX'. Sur la fig. 5, ces moyens d'accrochage sont constitués par le galet 27a, le lien 36 étant enroulé en partie autour de ce galet 27a. Dans l'exemple représenté, le lien 36 est tendu entre le point fixe A, autour du galet 27a et autour de trois poulies 38, au moyen d'un tendeur 39.
Ce tendeur 39 comprend un disque fixe 40 et une roue 41 montée en rotation autour d'un axe YY' centré sur le disque 40. Le lien 36 est enroulé dans le sens des aiguilles d'une montre autour de cette poulie 40, puis est enroulé en boucle en sens inverse sur une série de galets 42 disposés sur la périphérie de la roue 41.
La tension exercée sur le lien 36, entre le tendeur 39 et le point fixe A, est réalisée au moyen d'un ressort en spirale ou analogue (non représenté), inséré entre le disque 40 et la roue 41.
Sur les fig. 3 et 4, on voit que le support 20 comprend deux évidements 25 et 25, et deux guide-liens 22 et 23, juxtaposés, permettant de poser simultanément deux liens 36 autour de la paroi 26 de la bobine 1. Comme indiqué sur la fig. 4, les guide-liens 22 et 23 sont situés dans des plans légèrement décalés par rapport à l'axe ZZ', de façon à permettre une superposition partielle des guide-liens 22 et 23, et par suite, de réduire l'encomrement en largeur du support 20.
On voit par ailleurs, sur la fig. 1, que la bobine 1 repose sur des rouleaux 43 qui peuvent être entraînés en rotation par un système de poulies ou de pignons et un moteur électrique (non représenté). Cette disposition permet de faire tourner la bobine 1 sur elle-même, suivant des rotations angulaires prédéterminées pour pouvoir poser plusieurs paires de liens 36 autour de la paroi 26 de la bobine 1, sans déplacer le support 20.
Les rouleaux 43 sont portés par des bras 44 montés pivotants sur des axes 45, 46, de façon à permettre d'ajuster correctement la position de la bobine 1 par rapport aux évidements 24 et 25 du support 20.
On va maintenant décrire le fonctionnement de la machine à ligaturer que l'on vient de décrire.
Après compactage de la bobine 1, la position de cette dernière dans l'espace 3 est ajustée au moyen des bras pivotants 44 portant les rouleaux 43, le crochet 2 restant engagé dans la bobine 1.
Le support 20 est ensuite déplacé vers la bobine 1 de façon que la paroi 26 de cette bobine soit complètement engagée dans les évidements 24 et 25 du support 20.
On dispose le lien 36 autour des poulies 38, puis autour du galet 27a de la bague 28, puis on fixe l'extrémité du lien en A, au moyen de la pince 37.
On fait subir à la bague 28 une rotation complète autour de son centre 0, dans le sens de la flèche F (voir fig. 5).
Le lien 36, accroché au galet 27a, est ainsi tiré autour de la paroi 26 de la bobine 1 (voir position intermédiaire en pointillés du lien 36, sur la fig. 5).
La portion 36a du lien 36 comprise entre le galet d'accrochage 27a et la poulie 38 s'enroule autour des galets 27 précédant le galet 27a. Ces galets 27 guident ainsi le lien 36 le long du parcours circulaire défini par la bague 28.
Sur la fig. 7, le galet 27a a décrit une rotation complète autour du centre 0, est le lien 36 a décrit une boucle complète autour de la paroi 26 de la bobine 1. Cette boucle est serrée, compte tenu de la tension appliquée par le tendeur 39. La portion 36c du lien 36, comprise entre la bobine 1 et la position du galet 27a, croise l'extrémité du lien fixé au point A.
Il suffit ensuite de couper cette portion 36c du lien 36, en un point C symétrique du point fixe A par rapport au point de croisement D des deux portions terminales 36c et 36d du lien 36.
Après coupure du lien 36 au point C, l'extrémité libre du lien 36 est maintenue au moyen d'une pince analogue à la pince 37. On fait subir ensuite à la bague 28 une rotation en sens inverse (voir flèche F1) qui la ramène dans sa position initiale, telle que représentée sur la fig. 5. Cette rotation en sens inverse est facilitée par la tension exercée sur le lien 36, au moyen du tendeur 39. Cette rotation a pour effet d'enrouler le lien 36 autour de la roue 41 de ce tendeur 39. La pose d'un nouveau lien 36 autour de la bobine 1 est réalisée comme décrit précédemment, après déplacement de la pince précitée vers le point fixe A.
Ces opérations de découpe et de torsadage sont réalisées au moyen du mandrin rotatif 50 représenté sur la fig. 9.
Ce mandrin 50 est aligné sensiblement dans l'axe XX' de la section de la paroi 26 de la bobine 1, qui est entourée par le lien 36, et avec le point de croisement D des extrémités 36c et 36d du lien 36.
Ce mandrin rotatif porte latéralement un bras 51 comportant un couteau 52 pouvant venir en contact avec la partie 36c du lien 36, lors de la rotation de ce mandrin 50. Un couteau fixe 53 sert de contre-appui pour la portion 36c du lien 36, lorsque le couteau 52 prend appui sur cette dernière.
Pour torsader entre elles les portions 36c et 36d libres du lien 36, le mandrin 50 comporte, sur son extrémité 50a, adjacente à l'extrémité de la paroi 26 de la bobine, une ou plusieurs gorges 54 diamétrales pouvant recevoir ces extrémités 36c et 36d du lien 36, lorsque le mandrin 50 est déplacé vers le point de croisement D de ses extrémités 36c et 36d du lien 36.
Le dispositif de torsadage comprend, en outre, deux plaques 55, disposées de part et d'autre de l'axe XX' de rotation du mandrin 50, et mobiles vers cet axe dans un plan situé entre la tête 50a du mandrin 50, et la paroi 26 de la bobine 1. Ce plan passe, en outre, par le point de croisement D des extrémités 36c et 36d du lien 36.
Pour torsader les extrémités libres 36c et 36d du lien 36 entourant la paroi 26 de la bobine 1, on prodède comme suit:

On avance le mandrin 50 dans la direction de l'axe XX' vers le point de croisement D des extrémités 36c et 36d du lien 36. On déplace les plaques 55 vers le point de croisement D, ce qui a pour effet, d'une part, d'engager les extrémités 36c et 36d du brin 36 dans l'une des rainures diamétrales du manrin 50, et d'autre part, de plaquer ces extrémités contre l'extrémité adjacente 26a de la paroi 26. Le torsadage proprement dit peut être ensuite réalisé en faisant tourner le mandrin 50 autour de l'axe XX'.

Bien entendu, les différentes séquences de fonctionnement de la machine, à savoir le positionnement correct de la bobine 1 au moyen des bras pivotants 44 portant les rouleaux 43, la translation du support 20 au moyen du vérin 21, la rotation des bagues 28 des guide-liens 22 et 23, le déplacement de la pince 37 vers le point fixe A, les rotations successives de la bobine 1, peuvent être commandés d'une manière entièrement automatique, par des moyens connus.
Les avantages de la ligatureuse conforme à l'invention sont nombreux.
Tout d'abord, les guide-liens 22 et 23 ne risquent pas d'être endommagés lors de l'engagement relatif de la paroi 26 de la bobine 1, et des évidements 24 et 25 du support 20, même lorsque certaines spires de la bobine 1 font saillie dans l'espace cylindrique intérieur de cette bobine.
La construction de l'ensemble constitué par le support 20 et des guide-liens 22 et 23 est simple et robuste, étant donné, en particulier, que le support 20 reste fixe pendant toute l'opération de liage de la bobine.
Le lien 36 ne risque pas de gripper, ou de se briser, ou d'être détérioré lors de son parcours sur les guide-liens 22 et 23, étant donné que le lien 36 décrit un parcours circulaire dépourvu d'angles vifs, et que ce lien 36 ne subit pratiquement aucun frottement sur les galets 27.
De plus, l'ajustement correct de la position relative de la bobine 1 par rapport au support 20, ne pose aucune difficulté et est d'exécution simple, grâce aux rouleaux d'entraînement 43 portés par les bras pivotants 44.
En outre, le dispositif de découpe et de torsadage 50 comprenant le bras coupant 51 et les plaques mobiles 55, permet d'exécuter des torsa- dages serrés, bien appliqués contre la paroi 26 de la bobine 1. Les liens ainsi réalisés ne risquent donc pas de se relâcher, ce qui est susceptible de poser des difficultés considérables lors du transport des bobines 1.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples que l'on vient de décrire, et on peut apporter à ceux-ci de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.
Ainsin, les guide-liens 22 et 23 pourraient définir un parcours fermé non circulaire, à condition d'adapter à la forme d'un tel parcours, le mode de déplacement du galet 27 ou autre système d'accrochage ou de guidage du lien 36.
Le support 20 portant les guide-liens 22 et 23 pourrait être entraîné en rotation autour de l'axe de la bobine 1, pour pouvoir poser plusieurs liens 36, espacés angulairement autour de cette bobine, sans avoir à tourner cette bobine.
Par ailleurs, le support 20 pourrait être fixe, auquel cas la bobine 1 elle-même pourrait être déplacée vers ce support 20, pour engager la paroi 26 de cette bobine 1 dans les évidements 24 et 25 du support 20.

Claims

1. Machinepourlierdes bobines (1) de fil métallique comprenant des moyens pour poser des liens (36) autour de la bobine (1) et des moyens pour torsader et couper les extrémités libres de ces liens (36), caractérisée en ce qu'elle comprend un support (20) sensiblement plan comportant au moins un évidement (24) sensiblement en U, un guide-lien (22) définissant un parcours fermé s'étendant autour de cet évidement (24), des moyens (21) pour déplacer le support (20) vers la bobine (1) afin d'engager la paroi (26) de la bobine dans l'évidement (24) de ce support (20), des moyens pour fixer une extrémité du lien en un point (A), situé entre le fond de l'évidement (24) du support et l'extrémité adjacente de la paroi (26) de la bobine, en ce que le guide-lien (22) comprend des moyens pour accrocher le lien (36) en un point (B) situé à proximité du point fixe précité et des moyens (27) pour entraîner ce point d'accrochage du lien (36) le long du parcours fermé défini par le guide-lien (22), et en ce que des moyens (52, 53) sont prévus pour couper le lien (36) en un point (C) situé entre la paroi de la bobine (1) et le point d'accrochage précité de ce lien.

2. Machine conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que le guide-lien (22) définit un parcours circulaire autour de la paroi (26) de la bobine (1).

3. Machine conforme à la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens pour accrocher et entraîner le lien (36) le long du parcours circulaire précité comprennent une bague (28) montée en rotation autour d'un axe (0) perpendiculaire au support (20), cette bague (28) présentant une ouverture (29) qui est située en regard de l'entrée de l'évidement (24), lorsque cette bague (28) est en position de repos, et en ce que cette bague (28) comprend au moins un galet (27a) permettant d'accrocher le lien (36).

4. Machine conforme à la revendication 3, caractérisée en ce que la bague (28) porte plusieurs galets (27) pour guider le lien (36) en amont de son point d'accrochage (B) à la bague (28).

5. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour entraîner en rotation la bobine (1) engagée dans l'évidement (24) du support (20).

6. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend deux supports (20) sensiblement plans comprenant chacun un guide-lien (22, 23) ces supports étant disposés sensiblement dans un plan diamétral de la bobine (1).

7. Machine conforme à la revendication 6, caractérisée en ce que les deux supports (20) sont légèrement décalés dans une direction perpendiculaire au plan diamétral de la bobine (1).

8. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que les moyens pour entraîner en rotation la bobine (1) comprennent des rouleaux rotatifs (43) sur lesquels repose la bobine (1).

9. Machine conforme à la revendication 8, caractérisée en ce que les rouleaux rotatifs (43) sont rendus solidaires de bras pivotants (44) permettant de régler la position de la bobine (1) par rapport au support (20) du ou des guide-fils (22, 23).

10. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le point fixe (A) de l'une des extrémités du lien (36) est symétrique du point d'accrochage (B) du lien (36) au guide-lien (22), relativement à un plan passant par le milieu de l'évidement du support (20) et perpendiculaire à ce dernier.

11. Machine conforme à l'une quelconque des rvendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (39) pour appliquer une tension au lien (36) en amont de son point d'accrochage (B) au guide-lien (22).

12. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que les moyens (52, 53) pour couper le fil (36) sont portés par un mandrin rotatif (50) dont l'extrémité comporte une gorge (54) diamétrale pouvant recevoir les extrémités (36c, 36d) des liens situées entre l'extrémité de la paroi (26a) de la bobine, le point d'accrochage (B) du guide-lien (22) et le point fixe précité (A).

13. Machine conforme à la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, deux plaques (55) disposées de part et d'autre de l'axe du mandrin (50), et mobiles vers cet axe dans un plan situé entre l'extrémité (50a) du mandrin (50) et la paroi (26) de la bobine (1), ce plan passant par le point de croisement (D) des extrémités (36c, 36d) du lien (36).

14. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 13, comprenant en outre des moyens pour compacter la bobine (1) avant ligaturage de celle-ci, ces moyens comportant deux plateaux-presseurs (4, 5) mobiles axialement vers la bobine (1), caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour faire avancer ces deux plateaux (4, 5) à des vitesses identiques par rapport à la bobine (1).

15. Machine conforme à la revendication 14, caractérisée en ce que les moyens précités comprennent deux vérins hydrauliques (6, 7) identiques dont les pistons (11, 12) sont décalés longitudinalement de façon telle que lorsque la tige (9 ou 10) de l'un des pistons est en position rétractée, la tige (10 ou 9) de l'autre piston est en position dégagée, et en ce que les extrémités (13a, 13b) adjacentes à la tige du piston des chambres (13, 14) des vérins communiquent entre elles par une tubulure (15), de façon à permettre le déplacement des pistons (11, 12) des deux vérins (6, 7) par transfert réciproque de volume du fluide hydraulique de l'un des vérins (6) vers l'autre vérin (7).

16. Machine conforme à l'une quelconque des revendications 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour compacter la bobine (1) en deux étapes de compression successives, séparées par une étape de décompression de la bobine (1).