Machine à tailler les engrenages conliques hélinlicoïdaux.
Cette invention a pour objet une machine
à tailler les engrenages coniques hélicoïdaux
au moyen d'une fraise à outils travaillant
sur le pignon à tailler, la fraise se déplia-
çant de. façon à donner à la denture la forme
hélicoïdale.
Cette machine se distingue (le certaines
machines similaires en e@ que les mêmes
organes peuvent tailler des dentures de mo
dules différents et qu'elle peut. en consé
quence, être employé avantageusement pour
tailler un petit nombre d'engrenages sem-
blables, tandis que les machines connues. auxquelles il est fait allusion, ne peuvent
convenir que pour te travail en grandes séries.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique pour faciliter l'explication du principe sur lequel est basée cette forme d'exécution :
La fig. 2 est une vue en élévation de face de l'ensemble de la forme d'execution:
La fig. 3 en est une vue par bout. du côte droit ;
I. a iig. 1 en est une vue par bout, du
cote gauche : Lafig.5enestunevueenplan,et
La fig. 6 est une vue d'un dispositif per
mllant la rectification des engrenages tail
lés sur la machine.
Afin que la machine représentée soit
mieux comprime, on exposera tout d'abord
le principe sur lequel elle est basée, en se
référant à la fig. 1.
Soient a le sommet due du còne primitif d'un
pignon conique. b lo cercle primitif de ce
còne, c le cercle primitif d'une roue plane
devant engrener aver le pignon. B et C les axes respeetifs du pignon et de la roue et I leurs génératrice commune.
Scient encore E la surface de den: de la roue c qui passe par le point de tangence f des cercles b et et la ligne 6/son intersee- tion avec te plan du cercle c. La surface correspondante c de la dent du pignon sera l'en veloppe de la surface C lorsque te pig'non roulera sur la roue: done si la roue et le pignon tournent de telle façon que leur mouvement relatif soit un roulement, chaque position de la. surface E sera tangente à la surface e.
Pour simplifier, on prendra comme surface E un plan : la ligne g devient une droite et l'intersection de ce plan avec un plan per pendiculaire à la génératrice de contact l au point f sera le profil H d'une dent i de la roue plane. L'enveloppe de E sera alors une surface e qui aura pour directrice, sur le cône primitif, l'enveloppe de 0', c'est-à-dire une hélice conique k.
Pour effectuer le taillage de la dent hé licoïdale, on emploie une fraise à outils rapportés disposée de facon à ce que son axe soit perpendiculaire au plan E et que l'arête finisseuse de chaque outil passe clans ce plan : dans ces conditions, toutes ces arêtes décri- ront la surface E pendant la rotation de la fraise.
Cette fraise doit être réglée de telle façon que son plan d'attaque passe par la ligne y ; il faut done que la distanee am du centlre de la roue plane à la ligne. g soit égale à af sin a, cet angle a étant celui compris entre les lignes af et g. En prenant a = 30 degrés, on aura am =-at.. En pratique, la dis- tance de la fraise à l'axe C sera donnée pa. des tables : enfin les outils seront montés sur la fraise de telle façon qu'ils puissent se déplacer parallèlement à eux-mêmes, ce qui permet de les amener à la hauteur voulue.
Il suffit alors de faire tourner le chariot qui porte la fraise autour de l'axe C pour lui faire suivre le mouvement idéal de la roue r. et de donner au pignon à tailler un mouvement do rotation conjugé pour que la fraise taille la surface e de la dent de ce pignon d'une manière continue.
Lorsque la. fraise a terminé son parcours sur le pignon, un retour rapide ramène tout le mécanisme dans sa position initiale. Un mécanisme diviseur actionné soit à la main, soit automatiquement, fait tourner le pignon d'un pas et la fraise pourra tailler une seconde surface identique à e.
Après une rotation complète du pignon à tailler, on fait tourner la fraise d'un demitour autour de l'axe vertical de son chariot et le nouveau plan d'attaque des outils est alors symétrique du précédent. On règle ce nouveau plan comme précédemment, puis on fait tourner le chariot autour de l'axe C d'un angle au centre correspondant au demi-pas circonférenciel à obtenir, le pignon restant fixe. Dans cette nouvelle position, la fraise est prête pour la taille de la seconde surface de chaque déni hélicoïdale du pignon.
En orientant la fraise cle telle façon que son plan d'attaque passe par le point a, soit suivant la ligne af, on taillerait un pignon n conique à dents droites et l'on comprend aisément, qu'entre cette limite et celle de la ligne on puisse faire varier la position de la fraise selon le pas d'hélice que l'on veut obtenir pour la taille de la dent.
Enfin, le même outil permet aussi de tail- ler les pignons cylindriques droits ou héli- cciclaux. Le plan E représenterait alors celui d'une face de dent droite ou oblique de la crémaillère qui engrène avee le pignon à tailler.
Comme on emploie une fraise de grand diamètre, on peut disposer sur elle un grand nombre d'outils et, en raison de l'avance continue de cette fraise pendant le travail, on peut obtenir un grand débit.
D'autre part. les outils étant amovibles et coulissants, on peut faire varier leur hauteur au-dessus du plan du cercle c. ce qui permet de tailler des engrenages de modules différents avec les mêmes outils. Enfin, l'outil est d'une fabrication très simple et peut être facilement remplacé.
La machine représentée se compose de deux mécanismes bien distincts, mais com- binés ; le groupe porte-fraise ou tourelle et le groupe porte :-pièce, c.'est-à-dire portant le pignon a tailler. Ces deux groupes sont montés sur une plateforme 10.
Le groupe porte-fraise ou tourelle comporte une assise circulaire li fixée sur la plateforme 10 et un chariot inférieur pivotant 12 posé sur l'assise 11, retenu et centré. sur elle par une eouronne dentée 13 Ce pi votement doit se faire librement et sans jeu : toutefois, en desserrant des vis 14 qui fixent la couronne 13 au chariot 12, on peut déplacer d'un certain angle de faible amplitude, ce chariot par rapport à la couronne. Ce dé- placement, est rendu possible par suite de l'engagement des vis 14 dans des rainures circulaires pratiquées dans le chariot 12.
Le serrage de ces vis 1 rend à nouveau solidaires le chariot 12 et la couronne dentee 13.
Sur le chariot 12 peut se déplacer un banc transversal 15 sur lequel peut coulisser le chariot supérieur 16 qui reçoit, enfin, le porte-fraise pivotant proprement dit qui porte la fraise 18 formée par un plateau circulaire à outils.
Cette fraise reçoit un mouvement de rotation qui lui est transmis par un dispositif comportant une poulie 19 montée sur un ar hre horizontal principal 20 et sur laquelle passe une courroie qui lui communique un mouvement de rotation : l'arbre 20 porte, à l'une de ses extrémités, un pignon conique 41 qui transmet le mouvement de rotation à un autre pignon semblable 22 calé à l'une des extrémités d'un arbre horizontal 23 dont l'autre extrémité porte un autre pignon co- nique 24 engrenant avec un pignon semblable 25 ;
ce pignon 25 est calé sur un arbre vertical 26 placé dans l'axe de la tourelle et portant, à son extrémité supérieure un autre pignon conique 27 engrenant avec un pignon semblable 28 calé sur un arbre horizontal 29 disposé à l'intérieur du chariot 12. A 1'une de ses extrémités, 1'arbre 29 porte un pignon cylindrique 30 engrenant avee une roue dentée 31 calée sur un arbre horizontal 32 parallèle à l'arbre 29. Cet arbre 32 est creusé d'une longue rainure de clavetage le long de laquelle peut se déplacer la clavette d'un pignon conique 33 en prise avec un pignon 34 solidaire d'une roue dentée cylin- drique 35 engrenant avec un pignon 36.
Cette dernière série d'engrenages est assujettie à suivre les déplacements du banc transversal 15 sur le chariot pivotant 12 de façon à ce que, dans toutes leurs positions, ils puissent transmettre le mouvement de rotation à un arbre horizontal 37 portant le pignon "6 et disposé à l'intérieur du banc 15. L'ar- bre 37 porte mcore un pignon conique 3S engrenant avec un pignon semblable 39 calé sur un arbre vertical 10 porte par le chariot supérieur 16 et disposé en prolongement de l'arbre central'26.
L'engrènement des pi gnons 38 et 39 doit être maintenu malgré les déplacements du chariot 16. et, à cet effet, le pignon 38 peut e déplacer ! e long'd'une rainure de l'arbre 37 dans laquelle s'engage la clavette dudit pignon afin que celui-ci puisse se déplaceraveclechariot16.Vers la partie supérieure de l'arbre 40 est claveté un pignon conique 41 engrenant ave un pignon semblable 42 claveté sur un arbre horizontal 43 disposé à l'intérieur du portefraise 1'7 ;
cet arbre 43 porte, en outre, un pignon denté cylindrique 44 engrenant avec un pignon semblable 45 claveté sur l'axe d'une vis sans fin 46 également disposée dans le porte-fraise 17 et engrenant avec une roue dentée 4i calée sur la broche S por tant, à l'une de ses extrémités. la fraise : LS et traversant le porte-fraise 17.
Par le mécanisme de transmission décrit. la fraise 18 reçoit le mouvement de rotation requis sur son axe ; mais elle reçoit un autre mouvement de rotation de l'axe de la tou relle, comme il sera e-pliqué plus loin.
La broche 48 est inclinée de vingt de- gréssur le plan horizontal : elle est épanouie à l'une de ses extrémités pour former le plateau de fraise 18 qui porte les outils 49 : ceux-ci sont en aussi grand nombre que possible : les uns travaillent pour faire le flanc d'un coté des dents, et les autres, alternés avec les précédents, font le défonçage du flanc opposé. Tls sont par conséquent, inclinés dans les deux sens par rapport au u rayon afin qu'on puisselesaffûteraprèsles avoir fait coulisser vers l'extérieur dans leur logement et les avoir rebloqués.
Les tran- chants des couteaux finisseurs sont dans un plan parallèle au plan du plateau porteoutils.
Le porte-fraise pivotant 17 peut tourner sur lui-même après desserrage des boulons qui le fixent sur le chariot supérieur 16 et sont engagés dans des rainures circulaires de ce dernier. Cette disposition d'ailleurs connue, n'est pas représentée aux dessins.
On serre ces boulons lorsque l'orientation do la fraise a été établie.
Par des moyens bien connus, on effectue le coulissement du banc transversal 15 sur le chariot pivotant inférieur 12 et, de ces moyens, on voit seulement, sur le dessin, le carré d'extrémité 50 de la vis du chariot 1 ? disposée parallèlement aux arbres 29 et 32.
On voit. de même, le carré d'extrémité 51 de la vis du banc transversal 15 disposée paral- lèlement à l'arbre 37 et. servant à faire cou- lisser le chariot supérieur 16. ces disposi- tions permettant de régler la position de la fraise.
Une graduation est gravée sur la face plane supérieure de la couronne dentée 13 et. en regard, sur la semelle circulaire, du chariot pivotant 12 est gravé un vernier, ce qui permet de mesurer avec précision l'amplitude des déplacements du chariot 12 par rapport à la couronne 13.
Les différents organes à coulissement. sauf le chariot 12 coulissant ur son assise circu- laire il, sont bien entendu, bloqués pen dant le travail.
Le groupe porte-pièce comporte un bâti 52 sur lequel est fixé un secteur 53 dans un alésage duquel passe un gros arbre 54 qui sera nommé dans la suit".. axe du quadri- latère pivotant". Cet axe se iermine d'un côté par un plateau 55 sur lequel est solide- ment centré, claveté et vissé le banc 55 du chariot porte-pièce 57. Ce banc 56 est ajusté sur la partie circulaire du secteur 53 de fason a. pouvoir prendre toutes les inclinaisons dans le plan verMcal et. cela. librement. mais sans jeu.
Chaque déplacement fait tour ner l'arbre 5 ! d'une rotation de même am- plitude et, celui-ci transmet le mouvement qu'il reçoit du banc 56. Lorsque ce bane a été amené à une inclinaison déterminée pour les. besoins clu travail, il est fixé sur le secteur 53. Les inclinaisons sont lues sur une graduation en degrés et fractions gra- vées sur le secteur etàsa,périphérie(îig.3).
Un vernier, convenablement disposé, permet une lecture très précise.
Dans le banc porte-pièce 56 peut coulisser sans jeu le chariota porte- piéce 57 qui est bloqué lorsqu'il a été amené clans la position voulue.
A'l'autre extrémité de l'arbre 54 est fixée très solidement, par un multiple clavetage et des prisonniers. le moyeu d'une glis sière 59 dite glissière de la crémaillère inclinable. Cette glissière 59 qui tourne avec 1'arbre 54 prend les mêmes inclinaisons dans le plan vertical que le banc du porte-pièce 57. Une entretoise 60 (fig. 5) terminée à ses extrémités par des patins en forme de secteurs est solidement vissée et boulonnée sur le ban''56 du porte-pièce 57, d'une part, et sur la glissière 59. d'autre part.
Cette entretoise constitue le quatrième côté d'un qua drilatère rigide dont les trois autres côtés sont la glissière 95. le bane 55 du chariot porte-pièce et. l'axe 54 : c'est, en somme, ce quadrilatère tout, entier qui prend les incli- naisons lues sur la graduation en degrés.
Pour obtenir les déplacements de ce quadri latère. on agit par une clé sur un carré 61 terminant l'axe d'une vis sans fin 62 engre- nant avec un demi- collier denté 63 (fig. 2) boulonné avec un autre demi-collier 64 à bras. de commande 65'fig. 4 et 5). Le collier complet résultant de cet assemblage tourne. sous l'action de la vis sans fin 62, dans une gorge66pratiquéeàc ;t effet dans un ren flement du moyeu du secteur 53. et le bras 65 fixé à l'entretoise 60 oblige tout le quadrilatère à tourner.
Un contrepoids fnon représentée convenablement fixé sur le demicollier 64 équilibre le système pour réduire l'effort nécessaire à l'obtention de cette ro tation. Comme on l'a déjà spécifié. le banc 56 du porte-pièce est bloqué lorsqu'il est amené à l'inclinaison voulue, ce qui assure l'immobilité du quadrilatère pendant le tra vail.
L'entretoise 6P comporte deux bras pa rallèles 60a terminés à leurs extrémités par des supports dans lesquels passe un arbre 67 ; cet arbre a une extrémité de section carrée 68 permehtant de le faire tourner au moyen d'une manivelle. Deux pignons coniques 69 et 70 clavetés à ses extrémités engrènent respectivement avecd'autres pignons semblables 71 et 72 ; ces deux pignons sont respectivement clavetés aux extrémités cle deux vis à pas contraires 73 et 74 engagées dans des coulisseaux 75 et 76 dont l'un.
75, fait corps avec un carter 77 fixé sur le chariot porte-pièce 57 et dont. l'autre, 76. re- çoit un tourillon 78 solidaire d'un coulis- seau 79 qui peut coulisser sur le prolonge ment, detaglissière59.
Les deux coulisseaux 75 et 76 portent un arbre horizontal 80 parallèle à l'entretoise 60 et commandant la rotation de la broche porte-pièce SI. On comprend, par ce qui précède, qu'en faisant tourner l'arbre 67, on détermine le déplacement de l'arbre 80 parallélement à lui- même, par la rotation des vis 73 et 74 qui font mouvoir les coulisseaux 75 et 76, et aussi, le déplacement du chariot porte-pièce 57 entrainé par le carter 77 qui se déplace avec l'arbre 80. La pièce à travailler est ainsi amenée à la distance voulue de l'axe vertical de la tourelle porte-fraise et peut être placée facilement, avant le travail, dans la position théorique qui lui convient.
Lorsque ce réglage est obtenu, l'axe cle l'arbre 80 reste fixe, pendant le fonctionnement de la machine, et cet arbre tournera suivant une certaine loi, pour faire tourner comme il convient la broche porte-pièce 81, par l'intermédiaire des engrenages coniques 82 et 83.
Sur l'arbre de commande principal 20 est montée une roue dentée 84 engrenant avec une autre roue 85 calée sur un arbre 86 parallèle à l'arbre 20 ; celui-ci porte encore une roue dentée 87 pouvant transmettre le mouv ement de rotation à une autre roue 88 par l'intermédiaire à un pignon 89.
L'arbre 86 est porté par des supports s 90 fixés sur la plateforme 10 et les deux roues 84 et 87 peuvent tourner follement sur l'arbre 20 ; mais chacune d'elles est. venue de fonte avec des griffes 91 ou 92 avec. lesquelles peuvent venir alternati- -emenl en prise celles d'un manchon 93 claveté sur l'arbre 20, mais pouvant être dé- placé longitudinalement sur lui au moyen d'un levier d'embrayage ordinaire. Si l'on amène le manchon 93 en prise avec les griffes 92, l'arbre 86 tourne dans le même sens que l'arbre 20. tandis qu'il tourne en sens contraire si l'on amené le manchon 93 en prise avec les griffes 91.
La manoeuvre du manchon 93 se fait avant le travail et il est amené d'un côte ou de l'autre selon qu'on a à tailler une denture hélicoïdale à droite ou à gauche. comme on le compren- (Ira plus loin ; il reste, bien entendu, en place pendant to. ute la durée du travail.
A ru ne de ses extrémités, l'arbre 86 porte un pignon conique 91 engrenant avec une roue d'angle 95 dont l'arbre porte une roue dentée cylindrique 96 engrenant avec une roue semblable 97 dont l'arbre porte un manchon a griffe 9S. Les engrenages 96 et 97 peuvent être changés à volonté pour faire varier la vitesse de génération de l'hélice pour une même vitesse de rotation de ! a fraise, comme il sera expliqué plus loin.
Le manchon 98 est destiné à être actionné. au moyen d'un levier approprié, après chaque passe d'aller pour assurer le retour ra- pide, et après chaque retour, pour une nou- velle passe d'aller de la fraise. Il produit, le retour rapide lorsqu'il est en prise avec les griffes 99 d'une roue dentée 100 engrenant avec un pignon. 101 lequel est. lui-même en prise avec un pignon. 102 claveté sur un arbre 103(fig. 4).
Sur cet arbre est encore clavetée une roue dentée 104 en prise avee un pignon 105 muni de griffes 106 avec les- quelles peuvent aussi venir en prise celles du manchon 98 pour la marche de travail.
Les engrenages récepteurs 102. et 104 sont calés sur l'axe d'une vis sans fin 107 qu'ils font tourner pour déterminer la rotation du tambour 108 portant, à cet effet, à l'une de ses extrémités, une denture 109 en prise avec cette vis sans fin ; à son autre extrémité. il porte une denture cylindrique 110.
Ce tam- bour 108 est. monté sur un prolongement cylindrique du moyeu du secteur 53 et n'a pas de contact avec l'axe 54 du quadrilatère pivotant ; il ne peut donc pas entrainer ce dernier dans son mouvement : mais, par sa denture 110 qui engrène avec une crémai lère 111 solidaire d'un chariot. 11 : 2, il entraîne ce chariot qui se déplace dans la glis- sière inclinable 59. Le déplacement de la crémaillére 111 détermine la rotation d'une roue dentée 113 qui a le même diamètre primitif que la denture 110 du tambour 108.
Cette roue 113 est clavetée sur l'arbre 80 lequel se trouve ainsi entraîné et, par les engrenages 82 et 83. transmet le mouvement de rotation à. la broche porte-pièce. S) et. par le mécanisme décrit, on obtient donc le mouvement de rotation de l'engrenage a tailler pendant le travail.
II est essentiel de remarquer ici que les diamètres primitifs des engrenages coniques 82 et 83 sont. dans un rapport détermine.
Le e chariot 112 à crémaillére 111 porte un solide tourillon 114 ajusté avee précision et s'engageant très juste dans un coulisseau 115, lequel chemine avee précision sur la branche horizontale d'une piéce 116 en forme de T, dénommé té générateur.
Il en résulte que, si le coulisseau 112 n'est pas horizontal (et il ne 1'est jamais en pratique), le tourillon 114 du coulisseau 115, entraîné par le coulisseau 112 imprime au té géré- rateur 116 un mouvement de bas en haut ou de haut en bas suivant le sens de la marche, parce que ce té 11R ne peut que monter ou descendre, vu qu'il est assujetti à glisser surunguidevertical117fixécon- tre le bâti 52.
Le chemin parcouru verticalement par le té générateur 116 est égal au chemin par- couru obliquement par le coulisseau-1. 12 multiple par le sinus de l'angle d'inclinai- son de ce coulisseau sur l'horizontale, c'està-dire par le sinus de l'angle lu sur la graduation du secteur 53. Cet angle est égal au demi-angle au sommet de la roue conique à tailler.
Le té générateur 116, clans son déplaep- ment vertical, fait tourner, au moyen de la crémaillère taillée sur sa, branche verticale. une roue dentée 118 de même diamétre que la roue 113 et. que la. denture cylindrique 110 du tambour 108 ;
cette roue 118 est calée sur le même arbre qu'un pignon conique 119 qui engrène avec le pignon semblable 120 calé sur un arbre vertical 121 à la partie inférieure duquel est elavetée une roue dentée 122 dont le diamètre est à celui de la couronne dentée 13 dans le même rapport d existant entre les diamètres des engrenages coniques 82 et 83. La roue dentée 122 actionne] a couronne dentée 13 au moyen d'une double crémaillère horizontale 123 dentée sur ses deux faces.
Dans ces conditions, on comprend que, lorsque la pièce à travailler tournera d'un certain angle, la tourelle porte-fraise tour- nera, pendant le meme temps, d'un angle égal au précédent multiplié par le sinus du demi-angle du sommet de la pièce à tailler.
L'axe 511 du quadrilatère pivotant est creusé à l'une de ses extrémités d'un logement. conique 124 pour recevoir un mandrin destiné à donner la position de l'axe prolongé de la tourelle et constitue la base du réglage avant le travail. lequel réglage se fait au moyen de ce mandrin et cl'instru- ments de mesure appropriés.
La distance de l'axe du porte-fraise à. l'axe de la tourelle est donnée par des tables spé ciales établies à cet effet ; on l'obtint en déplaçant le chariot 16 en faisant tourner une clé adaptée. sur le carré de la vis corses- pon (lante 5i.
La rotationdupignonàtaillerestob- tenue de la façon suivante : Unevissans fin 127 engrène avec une roue dentée 12. S enfermée dans un carter rotatif 129. La roue dentée ée 128 est clavetée sur la broche portepièce 81, tandis que le carter 129, point d'ap- pui et support cle la vis sans fin 127, est soli da, ire de la roue d'angle 83. La rotation de cette roue entraîne donc le carter 129 et, par suite, la broche par l'intermédiaire de la vis et de la roue 1'8. Cet, te vis sert d'entraîneur H. la façon d'un m'c.
Pour faire la division, on agit soit à la main. soit automatiquement sur la vis 127 par l'intermédiaire d'une lyre 126 montée sur l'axe 125 et portant un harnais d'engre- nage.
Le pignon a tailler x est amené dans la positionposition voulue dans laquelle la génératrice inférieure du cône primitif est horizontale en agissant sur le carré 61 de la vis sans fin 62, ce qui fait tourner le collier 63-M sur le moyeu du secteur 53 c'est-à-dire con- centriquement. à l'axe 5-et le bras 65 en- traîne le quadrilatère pivotant dans son mouvement. Si, à l'origine, l'axe du pignon 7'était horizontal, la rol. ation effectWée poor le réglage est égale au demi-angle au sont- met de ce pignon x, lu sur la graduation du secteur 53.
Pour amener le pignon. r à tailler à la distance voulue de l'axe de la tourelle, on yit sur le carré 6S pour faire tourner Farbre 67 et, par suite. les pignons 69 cl 70' ceux-ci entraînent, respectivement tes pi- gnons 71 et 72 et les vis 73 et 7' : celles-ci font déplacer les coulisseaux 75 et 76 avec 1'arbre 80, le carter 77 et le chariot portepièce 57 sur lequel est monté le pignon x.
On peut alors commencer le travail en effectuant, par exemple, tous les flancs gauches de la denture du pignon x par rotation de celui-ci de gauche à droite. ll suiffit de mettre en marche la poulie 19 dont l'ar- bre 20 entraîne tom les organe de la ma- chine.
On a vu. plus haut, comment i] ac tionnait la. fraise 18 pour la faire tourner sur son axe et comment, pendant ce temps. la crémaillère 123 faisait tourner la denture circulaire 13 et, avec elle. la tourelle et la fraise 18 clont le plan d'action varie au fur et à mesure de la formation de l'hélice sur le pignon x.
On a vu aussi, comment l'arbre 20 transmet le mouvement de rotation à la vis sans fin 107, au tambour 108. par la denture 109 et à la crémaillère 111 par la denture HO du même tambour. La crémaillère 111 se déplace dans la glissiére 59 en entraînant le coulisseau 115 qui, en se déplaçant sur la branche horizontale du lé 116. fait mouvoir celui-ci verticaiement afin qu'il fasse, tour ne1 la roue dentée 118 et, par la transmission décrite, actionner la crémaillére 123 et la tourelle porte-fraise.
Pendant ce temps, la crémaillére 111 actionne la roue 113 qui, par l'arbre 80 et les engrenages 82 et 83, provoque, comme on l'a vu précédemment. la rotation de la broche 81 sur laquelle est fixé le j'ignon./'.
Lorsque la passe est terminée. on renverse le mouvement de la transmission à la broche 81 pour ramener l'outil dans un mouvement de retour rapide. Le diviseur fonctionne soil à la main, soit automatiquement el on exécute un antre flanc gauche.
Lorsque fous les flancs gauches sont terminés, on passe aux flancs droits et, pour cela. on règle la fraise comme il a été expliqué au début, puis on fait tourner le chariot pivotant i2 d'un demi-pas par rapport à la couronne dentée 13, ainsi qu'on l'a explique précédemment,
en observant que le déplace- men ! a lire sur la graduation de la couronne 1. est égal au demi-pas eirconférenciel de la a pièce a tailler muniplié par le rapport du rayon intérieur de la graduation à la géné- ratrice de cette pièce. On fixe à nouveau le chariot H sur la couronne 13 au moyen des vis 14 el. l'on recommence les opérations exactement comme pour le taHIage des flancs gauches.
Avec la machine décrite, on peut rectifier les dents des ena'renages taillées par eue. Pour cela. on remplace la fraise par une meule. a (fig. 6) tournant autour du même axe GLS et dont une face plane est per- pendiculaire à cet axe. Pendant la rotation, cette face plane tourne dans le même plan qui était décrit par les arétes tranchantes des outils pendant la taille de la roue et. par conséquent, cette face plane rectifiera les dents s de tous les engrenages susceptibles cl'être taillés par ces outils.
L'axe 48 porte un pignon conique b en grenant avec un autre pignon conique c monté sur le même axe qu'un pignon droit cl lequel engrené avec un pignon e monté sur l'arbre-ie cle la maehine qui transmet ainsi le mouvement de rotation à la fraise.